Victorine Ollier
Victorine Ollier, connue comme Mlle ou Mme Reillo[note 1], née le à Saint-Étienne et morte le à Vincennes, est une coureuse cycliste française professionnelle de la fin du XIXe siècle, une des pionnières du cyclisme féminin[1].
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Pour les articles homonymes, voir Ollier.
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Biographie
modifierOriginaire de Saint-Étienne[2],[3],[4], elle commence la compétition en 1892[5].
En novembre 1895, elle prend le départ d'une course de six jours au Royal Aquarium à Londres[6],[7].
En 1896, elle termine seconde des championnats du monde derrière Hélène Dutrieu[8]. En novembre, elle bat la championne Lisette dans une course organisée par l'Artistic-Cycle-Club[note 2],[9],[10].
En janvier 1897, elle part courir à Saint-Pétersbourg, au manège Michel, avec 3 autres françaises (Marie Tual, Gabrielle Eteogella, et Georgette) et 4 français (Lamberjack, Domain, Guerry et Smits)[11],[12]. Elle gagne un handicap[13],[14]. Elle est giflée par Léon Domain qui quitte précipitamment Saint-Pétersbourg[15],[16]. Elle fait une chute assez sérieuse sur la piste et son état de santé l'empêche de rentrer en France avec le reste de l'équipe[17],[18],[19],[20].
En juin de la même année, elle affronte Hélène Dutrieu, à Lille, en deux manches avec entraineurs[21]. Dutrieu remporte les deux manches[22]. Elle participe, avec Lisette, aux journées organisées par le Vélo-Club Brestois[23]
En 1897, elle détient le record de France du kilomètre[24].
Elle épouse Oscar Kirfel, un négociant en charbon d'origine Belge également ancien coureur cycliste[25], le à Neuilly-sur-Seine[26] et meurt à Vincennes huit ans plus tard, à l'âge de 41 ans[2]. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise[27].
Iconographie
modifierElle apparait dans la collection de photographies sportives de Jules Beau (Tomes 2 et 4).
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- ↑ Tétard 2023, p. 34.
- « Acte de décès de Victorine Ollier - n°89 - page 24 »
- ↑ « Le Petit libéral de Cusset-Vichy », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Progrès », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « La Bicyclette », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ Ormond 2024, p. 13-34.
- ↑ « La Presse », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Pays », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ Ormond 2024, p. 95-160.
- ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « L'Intransigeant », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ Tétard 2023, p. 38.
- ↑ « Le Travailleur normand », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ « Le Vélo », sur Gallica,
- ↑ « Acte de mariage Kirfel-Ollier - n°312 - page 375 »
- ↑ « Paris, Cimetière du Père Lachaise (Paris, France) - Registres journaliers d'inhumation | 04/02/1911 - 23/03/1911 - page 15 », sur geneanet.org (consulté le )
Bibliographie
modifier- (en) T. R. Ormond, A Will within a Wheel: Women Racers of the 1890s, FriesenPress, (ISBN 978-1-0391-8206-6, lire en ligne).
- Philippe Tétard, Histoires de sports : Enquêtes et Chroniques insolites, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-9185-1, lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
