Jumelage
Le jumelage est l'action d'associer deux choses identiques ou complémentaires. Le terme est aujourd'hui largement attaché à l'association de deux villes (la plupart du temps de pays différents) ou d'établissements scolaires.
Le terme « jumelage » peut désigner d'autres types d'association : le doublement des roues de chaque côté d'un essieu de camion pour accroître la charge possible, l'association de deux ou plusieurs armes sur un même affût pour permettre le tir simultané, l'association de deux autorails, le fait d'associer deux grandes infrastructures de transport sur un même axe (une autoroute ou une voie ferrée par exemple[1]), etc.
Jumelage entre villes
modifierAujourd'hui, dans le cadre de la coopération décentralisée, un jumelage est une relation établie entre deux villes (majoritairement de pays différents, mais parfois à l'intérieur d'un même pays : voir par exemple le jumelage entre les communes de Plouhinec (Finistère) et Arbent (Ain), toutes deux en France, ou encore Créteil (Val-de-Marne) et les Abymes (Guadeloupe), mais aussi L'Éguille (Charente-Maritime) et Aiguilhe (Haute-Loire)). La plupart des villes importantes du monde sont jumelées avec plusieurs autres villes.
Un jumelage peut par ailleurs s'étendre à une communauté urbaine (voir par exemple Évry-Courcouronnes[2]) ou n'être restreint qu'à une subdivision de la ville comme un quartier (voir par exemple Juan-les-Pins).
Principes
modifierCette relation a pour but de pratiquer des échanges socio-culturels ce qui permet notamment de favoriser des rapprochements entre plusieurs cultures. Le jumelage permet un partage de valeurs et de pratiques ainsi que la mise en place d'échanges de bons procédés entre des villes ayant des caractéristiques similaires (taille, population).
Historique
modifierEn 836[3] sous Louis le Pieux, est instaurée entre les deux villes du Mans et de Paderborn une relation religieuse qui est considérée[4] comme la plus ancienne forme de jumelage en Europe. Le jumelage laïc fut lui conclu en 1967 entre ces deux communes[3].
Le mouvement fédéraliste français « La Fédération » fondé en 1944, lance dans les années 1950, après la Seconde Guerre mondiale qui venait de déchirer le monde et l'Europe, l'idée du jumelage de communes en Europe. C'est Lucien Tharradin, maire de Montbéliard, ancien résistant et rescapé de Buchenwald qui pose les premières bases d'un jumelage avec Ludwigsbourg dans le Bade-Wurtemberg[5]. Ce premier jumelage franco-allemand, officialisé en 1962, soit cinq ans après le décès de Lucien Tharradin, garde une valeur de symbole. Charles de Gaulle, président de la République française, et Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne, signent en 1963 le traité de l'Élysée pour sceller la réconciliation franco-allemande.
Il apparait alors qu'un moyen de progresser sur le plan des relations internationales et d'apaiser les haines et les rancœurs, est de tisser des liens au niveau le plus élémentaire, la commune, et ainsi, d'établir des relations d'échanges étroits avec ses voisins. L'objectif initial consiste à échanger des connaissances, des expériences, du savoir-faire dans tous les domaines de la vie locale. Engager les populations traumatisées de cette Europe ruinée de l'après-guerre à fraterniser, relève du défi. Les cinquante maires européens qui, en , fondent le Conseil des communes d'Europe devenu par la suite le Conseil des communes et régions d'Europe (CCRE) font partie des pionniers d'une Europe unie et donc plus forte. Le premier jumelage entre deux villes européennes, Troyes et Tournai, a lieu le [6] ; entre deux capitales, Rome et Paris, en 1956[7].
En 1957, Jean-Marie Bressand, connu pour avoir créé l’association internationale Le Monde Bilingue en 1951, crée La Fédération mondiale des villes jumelées à Aix-les-Bains[8], une association de collectivités locales, réparties dans plus de 80 pays, particulièrement en Europe, Afrique et Amérique latine, et aujourd'hui intégrée dans l'organisation internationale Cités et Gouvernements locaux unis.
Le traité de l'Élysée en 1963 a accéléré les jumelages franco-allemands et plus généralement entre les villes françaises et européennes. Après la mort de Franco en 1975 et la chute de la dictature en Espagne, le mouvement des premiers jumelages franco-espagnols s’accélère même s'il ne connaîtra pas un engouement aussi important que celui des jumelages franco-allemands.
Fin 2008, le CCRE a lancé un nouveau site sur les jumelages[9], pour les collectivités locales européennes qui cherchent des partenaires. Le site constitue un lieu de rencontre virtuel en plus de vingt langues pour les collectivités locales.
Mise en œuvre
modifierLa plupart de ces relations se concrétisent par des participations réciproques à des manifestations culturelles ou des échanges réguliers[10]. Ces jumelages s'articulent souvent autour d'un comité en lien avec la municipalité qui facilite l'établissement des liens et la planification des rencontres des délégations[11].
-
-
-
Présentation des villes jumelées durant un festival à Ravensbourg (Allemagne).
- Il existe des pratiques symboliques courantes comme la mise en place d'un panneau indiquant les jumelages, souvent à l'entrée de la ville[12], et l'élévation d'autres monuments en hommage à cette amitié. Certaines voies peuvent être nommées dans le cadre d'un jumelage.
-
À Neckarsulm (Allemagne).
-
À Aubergenville (France).
-
À Oskarshamn (Suède).
-
Reproduction de la Louve Capitoline dans le square Samuel-Paty à Paris célébrant le jumelage avec Rome.
-
Plaque de jumelage sur la passerelle Iaroslavl à Exeter.
-
Panneau d'entrée de la commune de Maurepas (Somme) mentionnant le jumelage avec la commune allemande de Erbes-Bûdesheim.
- Des comités peuvent avoir une « maison de jumelage », souvent un bâtiment communal réservé aux échanges :
Jumelage entre établissements scolaires
modifierParmi les échanges culturels, en parallèle des diverses associations communales, les établissements des communes jumelées sont parties prenantes et aident à promouvoir ainsi l'apprentissage de langues étrangères mais aussi à renforcer les liens. Certains établissements entreprennent des échanges réguliers avec d'autres établissements, ce qui peut aboutir au fil du temps à un jumelage de fait ou se solder par des liens contractuels. La plupart de ces partenariats œuvrent pour un projet commun qui sollicite l'échange de bons procédés[13].
Dans un contexte parallèle et à l'échelle européenne, le programme Erasmus, créé en 1987, a aussi permis de favoriser des liens entre étudiants notamment d'établissements jumelés. En 2005, la Commission européenne lance le programme eTwinning qui s'inscrit dans Erasmus+ favorisant une collaboration entre les écoles européennes[14].
Jumelage entre rues
modifierDes parrainages entre des voies notables ont été organisés par des comités de rue dans un but d'échange socio-culturel.
En 1964, sous l'égide du Comité du Faubourg Saint-Honoré, la rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris est jumelée avec la Cinquième avenue de New York[15]. La rue du Faubourg-Saint-Honoré est aussi jumelée avec la Via Condotti à Rome[16].
Depuis le , l'avenue Montaigne est jumelée avec la Madison Avenue à New York, avec les quartiers Ginza de Tokyo depuis 1989 et Sakae Machi de Nagoya depuis 1998. Le intervient le jumelage avec le quartier de l'avenue Louise à Bruxelles[17]. Enfin, l'avenue entreprend le jumelage avec Königsallee en 2014, tous ces lieux regroupant le pôle Luxe de leurs villes respectives[18].
En , la rue Arbat à Moscou lance un projet socio-culturel baptisé « Арбатские побратимы » (« Arbatskie pobratimy ») pour établir des jumelages avec d'autres rues[19],[20].
Jumelage entre gares ferroviaires
modifierCertains jumelages entre des gares ferroviaires ont été établis afin de pratiquer des partenariats au niveau des infrastructures, une évolution conjointe de services, un échange d'expérience, une valorisation de gares et du transport ferroviaire mais aussi dans le but d'établir une liaison directe entre les deux partis concernés.
En 2008, notamment grâce à la présidence de la France du Conseil de l'Union européenne, la SNCF et sa branche Gares & Connexions entreprennent un programme de coopération internationale entre des gares ferroviaires françaises et des gares étrangères qu'elle baptise « Gares jumelles ». En plus du jumelage des gares de Paris-Est et de Francfort en , l'ambition est de jumeler 26 gares françaises et la ligne D du RER d'Île-de-France avec une ligne du réseau Cercanías Madrid[21].
Le , un jumelage est conclu entre Paris-Gare-de-Lyon et la gare de Barcelone-Sants. Selon la SNCF, cet accord permettrait une refléxion conjointe à « des problématiques communes, rechercher des solutions, faire connaître le savoir-faire de chaque pays, bénéficier de l’expérience de chacun et développer les compétences culturelles des agents »[22]. En , Paris-Gare-de-Lyon conclut aussi un accord de jumelage avec la gare de Séoul. Une cérémonie en l'honneur de cet accord, avec inauguration de plaques, est organisé le dans la gare de Séoul en présence du chef de la gare de Séoul, Han Byung-keun, de la chef de Paris-Gare-de-Lyon, Valérie Bonnard, et de responsables de Korail, de la SNCF et de l’ambassade de France en Corée du Sud. Cette coopération permet aussi d'entretenir des programmes d’échanges de personnels[23],[24]. Le jumelage de Paris-Gare-de-Lyon avec la gare de Téhéran (en), le , s'inscrit dans un contrat pour le réamménagement des gares iraniennes par AREP, filiale de SNCF Gares & Connexions[25].
En 2019, la gare de Bordeaux-Saint-Jean est jumelée à la gare de Saint-Pancras, indifféremment du contexte du Brexit. Une cérémonie a lieu le - avec l'inauguration d'une plaque - à laquelle assistent la mairie de Bordeaux, des représentants des États français et britannique, la Région Nouvelle-Aquitaine, SNCF Gares & Connexions, Lisea et HS1 ainsi que des parlementaires de la Gironde[26]. Ce jumelage a pour but de développer un rapprochement entre Bordeaux et Londres (des villes déjà unies par des liens historiques, politiques et économiques) avec un trajet ferroviaire direct entre les deux villes en 5 heures avec 2 à 3 liaisons par semaine à l'horizon 2022[27],[28].
En 2005, les Chemins de fer russes et la Deutsche Bahn ainsi que les autorités de Moscou et de Berlin permettent l'établissement d'un jumelage entre la gare de Biélorussie et la gare centrale de Berlin[29],[30]. Les Chemins de fer russes signent aussi un accord avec SNCF Gares & Connexions pour un programme de jumelages entre des gares russes et françaises en 2010, renouvelé par la suite[31].
- : Gare de Paris-Nord - Gare centrale de Berlin.
- : Gare de Biélorussie - Gare centrale de Berlin[29].
- 2007: Gare de Paris-Est - Gare centrale de Francfort-sur-le-Main[21]
- : Gare de Paris-Montparnasse - Gare centrale de Stockholm[32].
- : Gare de Metz-Ville - Gare de Luxembourg[33].
- : Gare de Tours - Gare de l'Ouest (Vienne) [34].
- : Gare de Marseille-Saint-Charles - Gare de Vladivostok[35].
- : Gare de Paris-Est - Gare de Biélorussie[36],[37].
- : Gare de Toulouse-Matabiau - Gare de Samara-Passazhirskaya[36],[38].
- : Gare de Nice-Ville - Gare de Sotchi[36],[39] (deux stations balnéaires réputées).
- 2010 : Gare de Paris-Saint-Lazare - Gare de Saint-Pétersbourg-Baltique[36].
- : Gare de Strasbourg-Ville - Gare d'Iekaterinbourg-Passajirski[40].
- (2013 ou avant) : Gare de Paris-Saint-Lazare - Gare centrale de Zurich[41].
- : Gare de Paris-Austerlitz - Gare de Shanghai-Sud[42].
- : Paris-Gare-de-Lyon - Gare de Barcelone-Sants[22].
- : Paris-Gare-de-Lyon - Gare de Séoul[23].
- : Gare de Vladivostok - Gare de Pusan[43].
- : Paris-Gare-de-Lyon - Gare de Téhéran (en)[25].
- : Gare de Bordeaux-Saint-Jean - Gare de Saint-Pancras[27].
-
Plaque du jumelage ente la gare de Paris-Nord et la gare centrale de Berlin.
-
Plaque du jumelage avec la gare de Séoul dans le hall 2 de Paris-Gare-de-Lyon.
-
Plaque du jumelage avec la gare d'Iekaterinbourg-Passajirski dans la gare de Strasbourg-Ville.
-
Drapeau de la Russie flottant sur la gare de Paris-Est en l'honneur du jumelage avec la gare de Biélorussie.
Jumelages entre institutions culturelles
modifierUn accord de jumelage entre le musée océanographique de Monaco et le musée olympique de Lausanne est conclu le , en milieu d'après-midi, dans le salon bleu du palais de Monaco. La cérémonie est présidée par le prince Rainier III, avec le prince héréditaire Albert à ses côtés, qui signent le protocole de jumelage avec Juan Antonio Samaranch (président du Comité international olympique et de la Fondation du musée olympique), Jean Chapon (président du conseil d'administration de la Fondation institut océanographie) et François Doumenge (directeur du Musée océanographique)[44].
Jumelage entre monuments
modifierEn , le Centre des monuments nationaux signe des conventions de jumelages dits « culturels » à la résidence de l’ambassadeur de France à Moscou, dans le cadre de l'année franco-russe du tourisme culturel. Cet accord fait intervenir une correspondance par similitude entre quatre monuments français et quatre monuments russes, ce qui permet de symboliser les liens entre la France et la Russie[45]. Ces partenariats regroupent des symboles de leur pays respectif :
- la nécropole royale de la basilique de Saint-Denis avec la forteresse Pierre-et-Paul, symboles de deux anciennes monarchies européennes rayonnantes.
- le château de Champs-sur-Marne avec le château de Kouskovo, propriétés d'aristocrates constituant des symboles architecturaux et culturels du XVIIIe siècle.
- le domaine de George Sand avec le musée Tolstoï, maisons d'écrivains célèbres du XIXe siècle.
- la villa Savoye avec la maison Melnikov, œuvres modernes de deux architectes remarquables du début du XXe siècle.
Le jumelage du musée Tolstoï et du domaine de George Sand se concrétise par une exposition de photographies des deux côtés, initié par le musée Tolstoï[46]. Des expositions communes et des échanges sont aussi organisés entre le château de Kouskovo et le château de Champs-sur-Marne comme la démonstration de costumes de l'époque[47], une exposition de reproductions de gravures en 2017[48] et la présentation d'un service de table ayant appartenu à Catherine II en 2018[49]. D'autres jumelages de ce type sont envisagés[45].
-
La basilique Saint-Denis qui abrite la nécropole royale de la basilique de Saint-Denis.
-
Le musée Tolstoï.
-
La maison Melnikov.
Jumelage entre autorités publiques
modifierLe , le CSA français, le CSA belge et la HAICA tunisienne, trois instances de régulation audiovisuelle de leur pays respectif garantes de la liberté de la communication, lancent officiellement un jumelage avec l'appui de l'INA. Soutenu financièrement par l'Union européenne, cette relation a avant tout un rôle de partage d'expérience, de conseil et de modernisation ainsi qu'un soutien pour un positionnement stratégique et international de l'HAICA, fondée en 2013[50],[51],[52].
Jumelage entre loges maçonniques
modifierProcédure qui lie deux loges de pays ou d'obédiences différentes pour renforcer l'idée de franc-maçonnerie universelle[53].
Le format reste à la libre appréciation des loges maçonniques et des obédiences dans la mesure où cette procédure relève plus de la tradition que de règlements formels.
Le jumelage maçonnique est également appelé « Charte d'Amitié » ou « Pacte d'Amitié »[54][source insuffisante]. Il est particulièrement développé dans la franc-maçonnerie continentale (exemples en France[55][source insuffisante], en Suisse[56][source insuffisante] et en Belgique[57][source insuffisante]).
Jumelage avec des escadrons militaires
modifierLe , la commune de Bar-sur-Aube célèbre un « jumelage militaire » avec le 1er escadron du 5e régiment de dragons de Mailly-le-Camp[58]. Puis, le , c'est la commune de Nogent-sur-Seine qui signe une charte de jumelage avec le 3e escadron du même régiment[59]. Il s'agirait d'une tradition de « ville marraine »[58].
Jumelage entre parcs nationaux
modifierPlusieurs parcs nationaux ont été jumelés entre eux :
- le parc national de la Vanoise (France) est jumelé avec le parc national du Grand-Paradis (Italie) depuis le [60] ;
Image externe | |
Entente de 1984 entre le Gouvernement du Québec et le Gouvernement de la République française concernant le jumelage des deux parcs |
- le parc national des Cévennes (France) est jumelé avec le parc national du Fjord-du-Saguenay (Canada) depuis (par les gouvernements de France et du Québec) et avec le parc naturel du Montseny (ca) (Espagne) depuis [61],[62] ;
- le parc national de Toubkal (Maroc) est quant à lui jumelé au parc national du Grand Bassin (États-Unis) depuis le [63],[64] ;
- le parc national du Connemara (Irlande) est jumelé parc national Terra-Nova (Canada) depuis le [65],[66],[67].
Notes et références
modifier- Dans le cadre du programme de recherche ITTECOP, le Centre d’étude et de Recherche sur les Paysages (CERPA, Université de Lorraine), le laboratoire TRIANGLE (Université Lyon 2), le Laboratoire Agronomie et Environnement (LAE, Université de Lorraine) et le CEREMA (Directions territoriales Centre-Est, Est et Méditerranée) ont mis en place un projet dénommé JUMELAGE (« Évaluation des effets du jumelage des infrastructures de transport terrestre sur le fonctionnement et la perception du territoire » dont sur la biodiversité, le paysage et l'utilisation de l'espace (aspects sociétaux). Les premiers résultats (Jumelages « LGV Est / A4 », « LGV Paris Sud Est / A432 », « ligne ferroviaire Paris Lyon Méditerranée / RN 113 et RN113/A4 ») en seront présentés le 11 juin 2015 à l'IEP de Lyon.
- « Coopération et jumelage », sur Ville d'Évry-Courcouronnes, (consulté le ).
- « La ville de Paderborn », sur Ville du Mans (consulté le ).
- « Le Mans-Paderborn, le plus ancien jumelage d’Europe ! », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Les jumelages franco-allemands »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), France Culture, émission du 6 janvier 2003.
- Jumelage Troyes-Tournai : c'était il y a soixante ans, 28 avril 2011 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) sur le site de L'Est-Éclair (consulté le 12 avril 2014).
- Axelle Bergeret-Cassagne, Pour une Europe fédérale des collectivités locales. Un demi-siècle de militantisme du Conseil des Communes et des Régions d'Europe - 1950-1999, L'Harmattan, (lire en ligne), p. 90.
- Journaliste Honoraire.
- Site du CCRE sur le jumelage.
- Exemple de Villenave-d'Ornon : « Rapprochements, échanges et actions du jumelage - Villenave d'Ornon », sur Mairie de Villenave d'Ornon - Commune de Bordeaux Métropole, (consulté le ).
- Exemple de Castelsarrasin : « Castelsarrasin : le comité de jumelage Fiume Veneto change de président », sur ladepeche.fr, La Dépêche, (consulté le ).
- Yves Deloison, « A quoi servent les jumelages de villes? »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur LExpress.fr, (consulté le ).
- Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Jumelages et classes internationales »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur La France en Italie, (consulté le ).
- « Communauté », sur etwinning.net, (consulté le ).
- Eugénie Trochu, « La Summer Time du faubourg Saint-Honoré », sur Vogue.fr, .
- Nathanyel Bens, « Summer Time 2016 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Nathanyel Bens | Blog masculin, (consulté le ).
- R. T. L. Newmedia, « L'avenue Montaigne à Paris et le quartier Louise à Bruxelles jumelés », sur RTL Info, (consulté le ).
- « International », sur Comité Montaigne (consulté le ).
- (ru) « У Арбата появятся улицы-побратимы по всему миру », sur m24.ru, (consulté le ).
- (ru) Муниципальный округ Арбат, « Социально-культурный проект организации и сотрудничества пешеходных зон городов России и иностранных государств «Арбатские побратимы» | Муниципальный округ Арбат », sur arbatnews.ru, (consulté le ).
- « La SNCF lance les gares jumelles », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- SNCF Gares & Connexions, « Lancement officiel du jumelage entre les gares de Paris-Lyon et Barcelona Sants », sur garesetconnexions.sncf, (consulté le ).
- 이새롬 - Agence de presse Yonhap, « Cérémonie pour l’accord de jumelage entre la gare de Séoul et Paris-Gare-de-Lyon », sur Agence de presse Yonhap, (consulté le ).
- Groupe SNCF (@Groupe SNCF), « Jumelage de la gare de Séoul et Paris-Gare-de-Lyon », sur Twitter,
- « La gare de Lyon à Paris jumelée à celle de Téhéran », sur 20minutes.fr, 20 Minutes, (consulté le ).
- Pierre Cheminade, « Bordeaux-Londres en train : jumelage en 2019, voyage en 2022 ? », sur La Tribune, (consulté le ).
- Xavier Sota, « Les gares de Bordeaux et Londres jumelées… avant une liaison ferroviaire ? », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
- « Les gares de Bordeaux et Londres jumelées, avant la liaison rapide ? », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- (ru) « Белорусский вокзал Московской железной дороги и главный вокзал Берлина официально объявлены вокзалами - побратимами. Это событие совпало с еще одной знаменательной датой - в сентябре Белорусский вокзал отмечает 135-летие. », sur pass.rzd.ru, (consulté le ).
- (ru) Mikhaïl Sergueïev, « Вокзалы-побратимы », sur gudok.ru, (consulté le ).
- (ru) « Программа побратимства между ж/д вокзалами России и Франции продлена до конца 2016 г. », sur rzd-partner.ru, (consulté le ).
- « Les gares jumelles dévoilent leur plaque »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur garesetconnexions.sncf, (consulté le ).
- Amandine, « Jumelage des gares de Metz et de Luxembourg », sur Tout-Metz, (consulté le ).
- Guy Mahler, « Jumelage Tours (37) / Vienne (Autriche) », sur mes.gares.free.fr (consulté le ).
- SNCF Gares & Connexions, « Les gares de Marseille Saint-Charles et Vladivostok jumelées »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur garesetconnexions.sncf, (consulté le ).
- SNCF Gares & Connexions, « Exposition "La Russie vue du train" à Paris Est »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur garesetconnexions.sncf, (consulté le ).
- (ru) « Российские и французские железнодороные вокзалы стали побратимами. Соглашения о побратимстве заключили "Белорусский" вокзал в Москве с "Восточный" в Париже, а также вокзалы городов Сочи и Ницца. », sur tomsk.ru, (consulté le ).
- (ru) « Самарский железнодорожный вокзал останется побратимом вокзала Матабио в Тулузе », sur Волга Ньюс, (consulté le ).
- (ru) Vladimir Tikhov, « Вокзалы-побратимы: встреча в Сочи », sur gudok.ru, (consulté le ).
- « Les gares de Strasbourg et Ekaterinbourg officiellement jumelées », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Grand Est, (consulté le ).
- Xavier Oriot, « À la gare Saint-Lazare, les verres peints de 1930 », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
- SNCF Gares & Connexions, « Les gares de Paris-Austerlitz et Shanghai Sud jumelées », sur garesetconnexions.sncf, (consulté le ).
- (ru) « Вокзалы Владивостока и Пусана официально стали побратимами (ФОТО) », sur newsvl.ru, (consulté le ).
- « Maison souveraine - Cérémonie de jumelage du musée océanographique de Monaco et du musée olympique de Lausanne », Journal de Monaco, no 7441, , p. 610 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- Ambassade de France à Moscou, « Jumelages entre monuments français et russes », sur ru.ambafrance.org, (consulté le ).
- « Deux maisons d'écrivains jumelées »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Centre des monuments nationaux, (consulté le ).
- (ru) « Музей-усадьба Кусково совместно с замком Шан-сюр-Марн выставляет костюмы XVIII века », sur tvkultura.ru, Rossiya K, (consulté le ).
- Julie Olagnol, « Champs-sur-Marne. Le château jumelé avec un domaine russe », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
- « Kouskovo dresse la table à Champs : Un service impérial d’exception »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur chateau-champs-sur-marne.fr, (consulté le ).
- « Jumelage CSA HAICA, le projet arrive en gare mi-2020 et marque une nouvelle étape dans les missions de coopération du CSA », sur Régulation, (consulté le ).
- Ministère de la Transformation et de la Fonction Publiques, « Jumelage entre la Tunisie, la France et la Belgique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur fonction-publique.gouv.fr, (consulté le ).
- CSA, « Mission tunisienne dans le cadre du jumelage européen passé par l’INA avec la HAICA (Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle de Tunisie) », sur csa.fr, (consulté le ).
- Glossaire de termes maçonniques - le jumelage maçonnique.
- « Zoom », sur francmaconcollection.fr (consulté le ).
- http://www.lesdemophiles.com/spip.php?page=francmacon
- http://latolerance.blogspot.com/2007/10/jumelage-avec-la-ruche.html
- « Le premier site maçonnique suisse depuis 1996 », sur masonic.ch (consulté le ).
- « Bar-sur-Aube: un jumelage militaire sera célébré mardi prochain », sur lest-eclair.fr, L'Est-Éclair, (consulté le ).
- Ville de Nogent-sur-Seine, « Jumelage entre la ville de Nogent-sur-Seine et le 3e escadron du 5e régiment de dragons » , sur nogentsurseine.fr, (consulté le ).
- Convention de partenariat entre les parcs nationaux de la Vanoise et du Gran Paradiso, , 4 p. (lire en ligne [PDF])
- Parc national des Cévennes, « Les jumelages » , sur cevennes-parcnational.fr (consulté le ).
- Société des établissements de plein air du Québec, « Parc national du Fjord-du-Saguenay » , sur sepaq.com, (consulté le ).
- Maroc diplomatique, « Jumelage entre le Parc national de Toubkal et le Great Basin National Park aux États-Unis », sur Maroc Diplomatique, (consulté le ).
- « Al-Haouz Jumelage des Parcs nationaux de Toubkal et de «Great Basin» du Nevada », sur portailsudmaroc.com, (consulté le ).
- (en-GB) « Twinning of the Parks – Connemara National Park and Terra Nova National Park – Alcock & Brown 100 Festival » (consulté le ).
- (en) Parc national du Connemara, « About us », sur nationalparks.ie (consulté le ).
- (en) « Ireland And Canada Twin National Parks », Construction Ireland, (lire en ligne , consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Corine Defrance, « Les Jumelages franco-allemands : Aspect d'une coopération transnationale », in Vingtième Siècle, 99 (2008), p. 189-201.
- (de) Ulrich Pfeil, « Ostdeutsch-französische Städtepartnerschaften zwischen Westabschottung und Westorientierung 1958–1973 », in Lendemains (2004), p. 146–165.
Articles connexes
modifier- Cités unies France
- Coopération décentralisée
- Conseil des communes et régions d'Europe
- Cités et Gouvernements locaux unis
- Liste de jumelages tripartites
- Pacte d'amitié