YouTube

site web d'hébergement de vidéos
(Redirigé depuis YouTube.com)

YouTube (en français : [ jutyb] ou [ jutjub][a], en anglais américain : [ˈjutub][b], en anglais standard[Quoi ?] [ˈjuːtjuːb], en anglais australien [ˈjʉːtʃʉːb]) est un site web d'hébergement de vidéos et média social sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, regarder, commenter, évaluer et partager des vidéos en streaming.

YouTube
logo de YouTube
Logo depuis 2024.
illustration de YouTube

Création (19 ans)
Dates clés  : rachat par Google
Fondateurs Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim
Forme juridique LLC, propriété de Google
Slogan Broadcast Yourself (2005-2012)
Siège social 901 Cherry Ave. San Bruno, Californie 94066
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Neal Mohan
Actionnaires Google
Activité Internet
Produits Hébergeur de vidéo en ligne
Société mère Google (Alphabet Inc.) depuis 2006
Effectif 7 173[1] (en 2024)
Site web YouTube.com

Fonds propres 6 700 000 USD

YouTube.com
Logo de YouTube

Adresse https://youtube.com
Slogan Broadcast Yourself
Commercial  Oui
Écrit en JavaScript, C, C++, Python[2],[3], Java[4],[5], Go[6], Ruby[7]
Publicité  Oui (Google AdSense)
Type de site Site web d'hébergement de vidéos
Langue Multilingue (80 langues[8])
Propriétaire YouTube LLC (d) et Google
Lancement Mai 2005[9] (site)
État actuel Actif

Il est créé en par Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim, trois anciens employés de PayPal.

YouTube est racheté par Google en pour 1,65 milliard de dollars. C'est aujourd’hui une filiale du géant Alphabet, situé à San Bruno, en Californie.

En 2009, environ 350 millions de personnes visitent chaque mois le site[10]. En 2020, ce chiffre est passé à 2 milliards[11]. Une croissance des utilisateurs qui s'accompagne d'une croissance des revenus : en 2024, Youtube atteint pour la première fois les 50 milliards de dollars de revenus sur 12 mois[12], dont 36 milliards provenant de la publicité.

Présentation

La plupart des vidéos du site ou les chaînes YouTube peuvent être visualisées par tous les internautes, tandis que seules les personnes inscrites peuvent envoyer des vidéos de façon illimitée. Les vidéos sont accessibles par catégories et à l'aide de mots-clés (tags), comme sur Flickr ou Technorati, et peuvent être importées sur un blogue personnel. Tout internaute inscrit peut publier des commentaires et aimer ou non, les vidéos en ligne.

Lorsqu'une personne regarde une vidéo, d’autres sur un thème proche lui sont proposées, à droite de l’écran dans une barre à défilement vertical, grâce au titre et aux étiquettes de la vidéo en cours de lecture ainsi qu'à l'historique de l'utilisateur.

Après un an d’existence, de nouvelles fonctionnalités ont fait leur apparition, comme la possibilité de poster des vidéos en réponse à celles visionnées et celle de s’abonner pour en recevoir de nouvelles sur un thème particulier. Ces fonctionnalités ont permis à plusieurs internautes de devenir populaires, par exemple MrBeast, T-Series, Tay Zonday, Smosh, Epic Meal Time, PewDiePieetc.

Si YouTube juge une vidéo non appropriée pour le jeune public, YouTube peut demander à l'utilisateur de se connecter afin de prouver qu'il est majeur et ainsi l'autoriser à voir la vidéo.

Statistiques

Au , YouTube est disponible dans 79 pays (ce à quoi s'ajoute le territoire de Hong Kong) et dans 76 langues, couvrant 95 % de la population Internet mondiale[8]. 80 % du trafic est généré hors des États-Unis. Chaque minute, plus de 300 heures de vidéo sont mises en ligne. Plus d'un milliard d'utilisateurs uniques consultent YouTube chaque mois, pour regarder plus de six milliards d'heures de vidéo, soit en moyenne près d'une heure par personne sur Terre. Chaque seconde, ce sont près de 43 000 vidéos qui sont visionnées, soit 1 460 milliards de vidéos par an[13],[14],[15]. En , YouTube annonce avoir franchi le cap du milliard d'heures de vidéos vues quotidiennement[16]. En 2018, YouTube compte 37,5 millions d'utilisateurs mensuels en France, 83 % de ceux-ci déclarant être très attentifs lorsqu'ils visionnent une vidéo sur cette plateforme[17]. En , selon une étude StatistaCharts, « YouTube représenterait 37 % du trafic mondial internet sur mobile »[18].

Langues

Au , YouTube est disponible en 76 langues dans 83 pays, couvrant 95 % de la population internet mondiale[8].

Au 14 janvier 2022, l'application est désormais disponible en 80 langues dans 100 pays[19].

Historique

Les fondateurs de YouTube : Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim.

La société a été créée en par trois ex-employés de l'entreprise PayPal : Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim[65]. La plateforme devait être à l'origine un site de rencontres reposant sur l'utilisation de vidéos, mais les créateurs ont renoncé à cette idée quelques jours après son lancement public[66]. La première vidéo de YouTube est d'ailleurs Me at the zoo, dans laquelle Jawed Karim commente sa visite au zoo de San Diego[67] (la vidéo a été mise en ligne le ).

Le , Google a racheté YouTube 1,65 milliard de dollars en nouvelles actions, ce qui constitue la quatrième plus grosse opération d'acquisition de Google[68] (après DoubleClick en 2007, Nest Labs en 2014 et Motorola en 2011). YouTube a conservé son nom et maintenu les emplois de 67 salariés dont les cofondateurs Chad Hurley et Steve Chen.

Le , Apple, en la personne de Steve Jobs, a annoncé que l'Apple TV s'ouvrirait à YouTube. À cette occasion, toutes les vidéos de YouTube ont été converties en H.264, un standard vidéo HD utilisé par Apple. C'est le plus grand virage technologique de YouTube depuis sa création. Il utilisait, en effet, jusqu'ici le format Flash Vidéo.

Le , Eric Schmidt, PDG de Google, se rend à Paris pour lancer la version française de YouTube destinée à concurrencer l'hébergeur de vidéos français Dailymotion. Google a également fait plusieurs propositions aux chaînes de télévision françaises, notamment à France 4, qui sera désormais diffusée sur YouTube en plus de la télévision classique[69]. Google souhaite étendre son offre à d'autres pays européens (comme l'Allemagne, pour concurrencer le site myVideo (en)) si l'essai aboutit à une réussite en France.

Depuis le , toutes les nouvelles vidéos de YouTube sont converties en WebM, format ouvert, concurrent de H.264, reposant sur le codec vidéo VP8, acquis par Google à la suite du rachat de On2, et sur le codec audio OGG Vorbis.

Un service de sous-titrage et de traduction existe (en 2010, encore au stade de bêta)[70].

Il était possible de regarder certaines vidéos en 3D stéréoscopique[71].

Le , YouTube Gaming est lancé[72] (annoncé à l'E3 2015), un site Internet et une application destinés à la communauté des gamers[73]. L'objectif est notamment de concurrencer Twitch, racheté en par Amazon[74]. Le streaming vers la plateforme vidéo sera intégré dans la mise à jour 3.0 de la PlayStation 4[75] ; rien n'a encore été annoncé à ce jour du côté de la Xbox One.

Le , la plateforme a annoncé le lancement d'une nouvelle offre d'abonnement payante : YouTube Red[76] (maintenant devenue YouTube Premium). L'objectif annoncé est d'offrir une meilleure expérience aux internautes qui le souhaitent en leur fournissant des vidéos sans publicité et en leur permettant de conserver des vidéos qu'ils pourront visionner plus tard sur leur ordinateur ou leur écran mobile sans nécessiter de connexion Internet[77].

En , YouTube annonce le lancement de YouTube TV aux États-Unis, un service d'abonnement à des chaînes de télévision pour 35 $ par mois. Plus de 40 chaînes sont disponibles, dont ABC, CBS, Fox, NBC et ESPN[78],[79].

Le , une fusillade éclate au siège social de youTube situé à San Bruno, ce jour-là, Nasim Najafi Aghdam blesse 3 personnes par balles avant de se suicider[80].

En , YouTube déploie dans une centaine de pays un nouveau format de vidéos sur sa plateforme nommé Shorts. Mis en place pour rivaliser avec TikTok, les Shorts sont de courtes vidéos d'une durée n’excédant pas 60 secondes[81].

Interfaces et évolution du logotype


Reconnaissance des médias

Quartier général de YouTube à San Bruno en Californie.

Grâce au bouche-à-oreille sur le net, YouTube a pu se faire connaître en un temps relativement court. À ses débuts, le site de vidéos s’est beaucoup fait connaître lorsqu’il a commencé à diffuser la vidéo Lazy Sunday (en) du groupe comique The Lonely Island, vidéo issue de l'émission Saturday Night Live, et ce, en dépit de son règlement officiel interdisant aux internautes d’envoyer des vidéos dont ils ne possèdent pas les droits d’auteurs. NBCUniversal, propriétaires de SNL, ont très rapidement décidé de réagir.

En , NBC a demandé le retrait de plusieurs vidéos de YouTube, dont Lazy Sunday et des extraits des Jeux olympiques d'hiver de 2006. Le mois suivant, dans l’objectif de renforcer sa politique d’interdiction de non-respect de droits d’auteur, YouTube a fixé une limite de 10 min pour la longueur des vidéos. Ainsi, tous les nouveaux membres inscrits ne peuvent envoyer des vidéos de plus de 10 min, quel que soit leur statut (il semblerait que la limite réelle soit de 10 min et 59 s). Les internautes inscrits avant cette nouvelle limite ont quant à eux la possibilité d'envoyer des vidéos plus longues. Dans tous les cas, cette limite n’a pas de réel impact, car n’importe quel membre peut découper une vidéo longue en plusieurs parties de 10 min chacune.

Bien que YouTube ait exécuté la demande de NBC, l’incident a été rapporté dans la presse, ce qui a eu pour conséquence de renforcer la publicité du site. YouTube continuant à grandir en popularité, NBC a commencé à se rendre compte des capacités d’un tel site web et a finalement annoncé en un partenariat stratégique avec YouTube. Depuis cet accord, une chaîne NBC est officiellement disponible sur YouTube : elle diffuse des extraits de la série The Office (US). YouTube met également en avant les vidéos de NBC sur son site.

CBS, qui avait également demandé à YouTube de retirer plusieurs vidéos leur appartenant, a suivi la démarche de NBC en . Lors d'une déclaration, Sean McManus (en), président de CBS News et Sports, a expliqué comment les médias traditionnels ont changé leur vision de YouTube :

« Notre philosophie consiste aujourd'hui à se dire que plus nos clips sont mis en avant de cette façon, plus CBS News et le réseau de télévisions CBS en tirent avantage. Ainsi, après coup je pense que nous aurions probablement dû profiter de cette vitrine et de l'attention qu'elle a entraînée sur CBS, au lieu d'avoir cet esprit de clocher et de nous dire « abattons-les »[c]. »

En , YouTube a annoncé que son objectif était de proposer, après une période de 18 mois, tous les clips vidéo ayant été produits tout en restant gratuit. Warner Music Group et EMI ont confirmé qu’elles faisaient partie des entreprises impliquées dans ce projet. En , Warner Music et YouTube ont signé un accord ayant pour but de permettre la diffusion de tous les clips vidéo de Warner sur le site web en échange d’une part des revenus obtenus grâce à la publicité. De plus, les vidéos amateurs diffusées sur YouTube sont autorisées à reprendre les musiques de Warner pour leur bande-son.

Le , CBS, le groupe Universal Music et Sony Music Entertainment ont annoncé un accord visant à autoriser la diffusion de leurs vidéos sur YouTube.

Le , Chad Hurley, l’un des fondateurs du site, a annoncé dans une interview à la BBC en marge du Forum économique mondial que le service de vidéo en ligne versera à ses participants les plus actifs (ces derniers doivent être les auteurs de leurs vidéos) une partie des revenus de site générés par la publicité. Cependant, Hurley n’a pas donné plus de détails, précisant que plusieurs projets étaient à l'étude et seront mis en place afin d'observer les réactions des utilisateurs et des publicitaires[82].

Le , YouTube lance YouTube Music, sa première application exclusivement consacrée à la musique, destinée à concurrencer Spotify et Apple Music[83].

Le , YouTube ajoute dans son logo le drapeau français (attentats, 13 novembre 2015).

Dans la presse

YouTube est cité par le magazine Time comme l'un des nouveaux médias gérés par les internautes qui sont élus à cette occasion Personnalité de l'année 2006. Le numéro montre une vidéo lue sur YouTube en couverture et présente les créateurs du site ainsi que plusieurs auteurs des vidéos[84]. Les quotidiens The Wall Street Journal et The New York Times ont également présenté YouTube en 2006 et son impact sur la communication et le recrutement dans les entreprises. Le magazine PC World a classé YouTube à la neuvième place de son classement des dix meilleurs produits de l’année 2006[85].

Modèle économique

Même si dans un premier temps, les fondateurs de YouTube souhaitaient ne pas baser leur modèle économique sur les revenus publicitaires afin de construire une base d'utilisateurs davantage conduits par « l'amour des vidéos » que par l'argent[réf. nécessaire], la firme change d'avis en 2007 afin de tirer plus de revenus de la plateforme. L'un des confondateurs Chad Hurley déclare que ce système permet de reverser une partie aux créateurs de contenu, encourageant ainsi la créativité[82].

Google a noté en 2007 dans une déclaration fiscale que les revenus générés par YouTube étaient insignifiants, avec certains analystes tablant sur des revenus inférieurs à 20 millions de dollars par an[86]. Le distributeur de vidéo affiche cependant des coûts de fonctionnement élevés, notamment en termes de bande passante, certains concurrents estimant à 1 million de dollars par jour cette dépense chez YouTube, soit 3 % des coûts opérationnels de Google à l'époque[86].

En 2008, le site aurait généré 100 millions de dollars de recettes publicitaires, chiffre jugé décevant au regard des 100 millions de visiteurs américains mensuels du site[87].

YouTube était déficitaire d'au moins 470 millions de dollars en 2009[88]. En , YouTube dégagerait jusqu'à 4,80 euros de revenus publicitaires tous les mille clics[89]. Une partie des revenus publicitaires sont reversés aux YouTubeurs, pour un tarif un peu inférieur à 1 dollar pour 1 000 vues, mais varie selon la démographie de l'audience de la chaîne, et la période dans l'année[90],[91].

Lancements mondiaux

Le , Eric Schmidt est à Paris pour le lancement du nouveau système de localisation. L’interface du site web est depuis ce jour entièrement disponible dans trente-sept pays incluant :

Implantation mondiale de YouTube
Pays Langue Date de lancement
Drapeau des États-Unis États-Unis Anglais (États-Unis) [20]
Drapeau de la France France Français [20]
Drapeau du Brésil Brésil Portugais (Brésil) [20]
Drapeau de l'Italie Italie Italien
Drapeau du Japon Japon Japonais
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Néerlandais
Drapeau de la Pologne Pologne Polonais
Drapeau de l'Espagne Espagne Espagnol
Catalan
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Anglais (Royaume-Uni)
Drapeau de l'Irlande Irlande Anglais (Irlande) [20]
Drapeau du Mexique Mexique Espagnol (Mexique) [92]
Drapeau de Hong Kong Hong Kong Anglais
Chinois (Traditionnel)
[93]
Drapeau de Taïwan Taïwan Chinois (Traditionnel)
Drapeau de l'Australie Australie Anglais (Australie) [24]
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande Anglais (Nouvelle-Zélande)
Drapeau du Canada Canada Anglais (Canada)
Français (Canada)
[25]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Allemand [26]
Drapeau de la Russie Russie Russe
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud Coréen
Drapeau d’Israël Israël Hébreu
Drapeau de l'Inde Inde Anglais (Inde)
Hindi
[94]
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie Tchèque [95]
Drapeau de la Suède Suède Suédois
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud Anglais (Afrique du Sud) [20]
Drapeau de l'Argentine Argentine Espagnol
Drapeau de l'Algérie Algérie Arabe
Drapeau de l'Égypte Égypte
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite
Drapeau de la Tunisie Tunisie
Drapeau de la Jordanie Jordanie
Drapeau du Maroc Maroc
Drapeau du Yémen Yémen
Drapeau des Philippines Philippines Anglais (Philippines)
Philippin
Drapeau de Singapour Singapour Anglais
Drapeau de la Belgique Belgique Français (Belgique)
Néerlandais (Belgique)
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo Français
Lingala
Drapeau de la Colombie Colombie Espagnol (Colombie)
Drapeau de l'Ukraine Ukraine Ukrainien
Drapeau de la Turquie Turquie Turc [96]
Drapeau de la Suisse Suisse Français
Allemand

Google a l’intention de renforcer sa position face au concurrent français Dailymotion. Il a également passé certains accords avec des chaînes françaises comme M6 et France Télévisions pour pouvoir diffuser légalement certaines vidéos. Google prévoit aussi de produire une version adaptée pour l’Allemagne à la suite d'un désaccord sur les redevances de droits d'auteur, jugés trop élevés par l'entreprise[97].

Le , YouTube ouvre à Paris sa septième ambassade dans le monde après Los Angeles, Londres, Tokyo, New York, São Paulo et Berlin. Le lieu, localisé dans les sous-sols du siège français de Google, a pour objectif[98] de partager, apprendre et créer afin de diffuser du contenu de qualité sur la plateforme en mettant à la disposition des YouTubeurs du matériel de professionnel[98].

Popularité

Depuis l'apparition des chaînes en lieu et place des comptes, YouTube promeut les créateurs de contenus individuels, dits YouTubeurs. Grâce à ce média, plusieurs vidéastes ont acquis une notoriété sur la plateforme, et certains au-delà[99].

D'autre part, des utilisateurs comme LasVegasUsa4 qui ne font pas partie du programme partenaire, ont vu le compteur de vues de leur compte exploser dès la publication de leurs vidéos. Ce site, censé relater la chronique des atermoiements intimes d'une adolescente, s'est révélé être une supercherie[100], ce qui a déclenché une couverture médiatique inouïe (CBS, MTV, The New York Times, Los Angeles Times).

En 2007, YouTube était responsable de la consommation de 10 % de la bande passante américaine[101]. Le , le cofondateur Chad Hurley annonce qu'un milliard de vidéos sont visionnées chaque jour sur YouTube[102].

Le groupe appartenant à la chaîne principale le plus vu est Vevo, avec un peu moins de cinquante milliards de visionnages pour toutes ses vidéos, suivi par Universal Music Group, avec un peu moins de sept milliards de vues.

Il est à noter que 9 des 10 vidéos les plus vues sur YouTube sont des clips musicaux. Gangnam Style, du chanteur sud-coréen PSY, est devenue le la première vidéo à franchir la barre symbolique du milliard de vues. Le , la barre des deux milliards de vues a été franchie. De plus, c'est la vidéo possédant le plus grand nombre de « j'aime », avec plus de 10 millions de « j'aime » (au ). PSY était le premier artiste à avoir deux chansons dans ce top 10 avec Gangnam Style (no 1) et Gentleman (no 10). Il a ensuite été rejoint par Katy Perry avec Dark Horse (no 3) et Roar (no 4). Parmi les personnes ayant le plus de vues sur le site, on retrouve le rappeur américain Eminem, qui totalise à lui seul plus de 15,4 milliards de vues. Il y a également les chanteuses Lady Gaga et Rihanna, qui en totalisent plusieurs milliards chacune.

Le , après être restée 3 ans la vidéo le plus visionnée sur YouTube, Despacito est détrônée par Baby Shark de Pinkfong[103],[104]. Baby Shark atteint le seuil des 8 milliards de vues en février 2021, le seuil des 9 milliards de vues en juillet 2021[105], le seuil des 10 milliards de vues le 13 janvier 2022[106], le seuil des 11 milliards le 3 août 2022 et le seuil des 12 milliards le 29 décembre 2022.

Considérations techniques

Problème du nom de domaine

Le succès considérable de YouTube a affecté de façon involontaire les affaires d’une entreprise américaine : Universal Tube & Rollform Equipment. Les serveurs hébergeant le site web de l'entreprise Universal Tube ont été saturés et interrompus de nombreuses fois à cause d’un nombre important de visiteurs qui n’étaient pas certains de l’orthographe de l’adresse du site web de YouTube (la lettre U se prononce en anglais de la même façon que le pronom You). Début , Universal Tube a lancé une poursuite judiciaire contre YouTube, pour leur interdire l’utilisation du nom de domaine YouTube.com ou pour les obliger à payer un nouveau nom de domaine à l’entreprise industrielle[107].

Définition d’image et codecs utilisés

Les lecteurs vidéos du site permettent de regarder davantage que 9 qualités bien que 9 qualités soient indiquées par un clic sur la roue dentée (bas du lecteur). Voici toutes les 9 qualités notées lors d’un clic sur la roue dentée pour une vidéo avec assez de pixels : 144p, 240p, 360p, 480p, 720p, 1080p, 1440p, 2160p et 4320p. L’indication du choix de la qualité correspond à un grand arrondi inférieur du plus faible entre les deux chiffres (pixels largeur et hauteur). Par exemple, il est écrit « 480p » pour une vidéo de 640 pixels de large et 480 pixels de hauteur.

YouTube proposait à l’origine des vidéos en une seule qualité « 240p » (définition 320 × 240 pixels), en utilisant le codec Sorenson Spark (une variante du H.263), avec un son MP3 mono.

En , YouTube ajoute une option afin qu’il soit possible de regarder les vidéos au format 3gp sur les téléphones mobiles (144p).

En , la définition maximale est de 480 × 360 pixels. En , la plus haute définition est 1 280 × 720 pixels. Au moment du lancement de 720p, le lecteur YouTube est passé du 4:3 à plus large 16:9. De plus, YouTube a commencé un passage vers le codec H.264/MPEG-4 AVC avec un son stéréo AAC ou 5 canaux + 1 canal pour les basses avec échantillonnage[108] de 48 kHz ou 96 kHz.

En , la plus haute résolution est le 1 920 × 1 080 pixels.

En , YouTube a annoncé la présence de vidéos d'environ quatre-mille pixels de large « 2160p 4K ».

En 2015, apparaît dans les paramètres du lecteur la définition « 4320p 8K »[109], c'est-à-dire 4 320 pixels de hauteur d'images. Depuis l'apparition de « 4320p 8K », il n'est plus écrit dans les paramètres du lecteur qu'il s'agit de la définition « originale »[109].

Depuis , il existe des vidéos 360 degrés en deux dimensions pour chacune des définitions d'image[110]. La vidéo, en cours de lecture ou en pause, peut se déplacer en bas, en haut, à droite et à gauche, à l'aide de la souris ou du clavier.

La qualité de mise en ligne normale pour la chrominance est 4:2:0[108]. Sauf pour la qualité 144p, la qualité sonore est la même.

En , le codec AV1 commence à être disponible sur YouTube. À cause de la difficulté d'encodage de ce codec, seules les vidéos les plus regardées sont encodées avec. Le support matériel de ce codec étant encore peu répandu, les utilisateurs peuvent se rabattre sur le format VP9[111].

Toutes les qualités souvent présentes
4320p 8K 2160p 4K 1440p HD 1080p HD 720p HD Haut Standard Bas GSM
Extension de fichier webm ou mp4 flv mp4 3gp
Vidéo Codec AV1, VP9 ou MPEG-4 AVC (H.264) MPEG-4 AVC (H.264) MPEG-4 Part 2
Format d'image 16:9 4:3, 16:9 4:3 16:9
Images par seconde 60/30 60/30 60/30 24/25/30/50/60 24/25/30/50/60 24/25/30 24/25/30 24/25/30 12
Définition 7680x4320 3840x2160 2560x1440 1920x1080 1280x720 854×480 640x360
400×226
320×240
480×360 256×144
Audio Débit variable moyen son stéréo à 48 kHz : environ 111 à 139 kilo (1000 = 1 kilo) bits (0,125 octet = 1 bit) par seconde
Codec opus (streaming et téléchargement) ou AAC (streaming et téléchargement) (ou Vorbis en téléchargement)

Limite des vidéos

Jusqu’au moins 2018, sans valider son compte, le maximum d’envoi est de 15 minutes par vidéo. La réception d’un SMS ou d’un message vocal, autorise l’ajout dans sa chaîne d’une vidéo de 2 heures.

Il existe un système d’identification afin de rémunérer les auteurs à l’aide du respect des droits d’auteur. Mais il existe des vidéos qui ne respectent pas les droits d’auteur, car elles ne sont pas supprimées et/ou sans accord entre le YouTubeur et l’auteur.

En 2007, le poids maximum d’une vidéo envoyée passe de 100 Mo à 1 Go[112], 2 Go en [113] et 128 Go en 2015. En 2023, la limite est de 256 Go[114].

La lecture des vidéos s’arrête automatiquement, et intempestivement, par le choix de Google, au bout de 38 minutes d’écoute en continu sans utilisation de la souris et du clavier. Il apparaît une pop-up « Vidéo mise en pause. Poursuivre la lecture ? » & « oui ». L’arrêt de la lecture des vidéos est définitif sauf si l’utilisateur intervient ou si la personne utilise une extension de navigateur empêchant d’avoir plus que 2 à 3 secondes d’arrêt de lecture (0 seconde dès ) malgré l’inaction de l’utilisateur[115]. Dès , un nouveau message apparaît : « Poursuivre la lecture ? La vidéo sera bientôt mise en pause, oui ». L’extension n’empêche toujours pas l’affichage des notifications comme « merci de votre confirmation ».

Vidéos en direct

Dès , les utilisateurs ayant plus de 1 000 abonnés peuvent diffuser instantanément leur vidéo avec le tchat[116], mais tous les utilisateurs vérifiés peuvent désormais diffuser instantanément leurs vidéos.

Licence Creative Commons

En , YouTube annonce la possibilité de mettre en ligne sur sa plateforme les vidéos sous licence Creative Commons CC-BY. Dans un premier temps, cette possibilité est offerte seulement à quelques partenaires[117]. À partir de , tous les utilisateurs peuvent y accéder[118]. Cela permet désormais aux utilisateurs de partager leurs vidéos, mais aussi de remixer et de télécharger les vidéos des autres membres de YouTube, via un outil dédié[119]. En , on trouve sur YouTube quatre millions de vidéos sous licence Creative Commons[120].

Aspects sociétaux

Média de masse dominant

Selon une étude réalisée par Cisco en 2017, la vidéo représente près de 70 % de l’ensemble du trafic Internet grand public[121]. En 2018, les réseaux sociaux, dont YouTube, supplantent la presse écrite pour s’informer aux États-Unis. Parmi les médias sociaux privilégiés par les Américains, YouTube arrive en 2e position derrière Facebook[122].

Pour apprendre les médias aux adolescents, France Télévisions passe par YouTube. Pour donner la possibilité aux jeunes de décoder l'information, une série de vidéo intitulée « La Collab' de l'info » a été produite par Goldenia Studios[123] avec la complicité de YouTubeurs dont Axel Lattuada, Manon Bril et Maud Bettina-Marie[124]. Selon Eric Scherer, directeur de la prospective à France Télévision, les jeunes générations ont moins confiance dans l'info traditionnelle que leurs aînées et ils ont deux fois plus de chances de s'informer en ligne qu'à la télévision, notamment auprès des YouTubeurs auxquels ils sont abonnés[125].

Politique

La diffusion de vidéos à but politique sur YouTube est très diversement utilisée. On la retrouve chez de rares politiques de carrière[126], mais dans leur globalité, les partis traditionnels ont du mal à utiliser ce nouveau mode de communication[127]. L'usage est plus important chez des vidéastes indépendants, à gauche[128] comme à droite[129].

Éducation thérapeutique

Les vidéos de prévention ou d'éducation à la santé peuvent améliorer l’apprentissage et s’intégrer au programme d'éducation thérapeutique. YouTube permet d'accéder facilement et sans frais à des vidéos d'éducation médicale[130]. Les professionnels de santé peuvent publier des vidéos sur YouTube pour atteindre un large public. Ces vidéos peuvent atteindre rapidement une audience globale[131]. À travers l'étude des vidéos diffusées par les utilisateurs, YouTube permet d’explorer les connaissances des patients et d'améliorer la diffusion des informations sur les soins de santé[132]. YouTube et les vidéos en ligne sont d'excellents moyens de rechercher des informations sur une maladie ou sur une procédure médicale, si ces vidéos sont produites par des organisations reconnues comme les hôpitaux universitaires par exemple[133].

Formation en ligne

Avec le développement de la formation en ligne et du concept de salle de classe inversée, les vidéos de plateformes telles que YouTube sont de plus en plus souvent intégrées dans les cours de formation. Les enseignants utilisent les vidéos qu'ils trouvent en ligne ou produisent leur propre vidéo, comme supports pédagogiques pour enseigner des concepts aux apprenants[134].

Dans tous les domaines, la science, la littérature ou le cinéma, des chaînes de vulgarisation sur YouTube rencontrent un très large public[135]. Depuis 2014, les chaînes d’histoire se sont multipliées avec des vidéos réalisées par des professeurs, des étudiants, ou des amateurs. Alors que la science est de moins en moins présente à la télévision, le succès des chaines scientifiques sur YouTube est notable[136]. Début 2019, la chaîne de vulgarisation scientifique « e-penser » de Bruce Benamran compte plus d'un million d'abonnés. Créée en 2016, la chaîne DTC « Dans ton corps » de l'ancien infirmier Julien Ménielle part en chasse contre les clichés en matière de santé et compte plus de 550 000 abonnés en 2018[137].

Promotion des artistes

Divers groupes et musiciens se sont fait connaître grâce à YouTube. C'est le cas de plusieurs nouveaux chanteurs comme MattRach, Lana Del Rey, Justin Bieber, Cody Simpson, Greyson Chance, Ronald Jenkees ou le désormais célèbre chanteur coréen PSY qui ont adopté cette méthode pour accéder rapidement à la notoriété.

Gilets jaunes et nouveaux médias alternatifs

Une étude des chaînes YouTube effectuée à contenu social ou politique, dans le sillage du mouvement des Gilets jaunes, a montré la présence de « la plupart des grands médias professionnels » mais aussi le constat que « si Facebook est sans conteste l’espace numérique de la contestation des Gilets jaunes, YouTube est celui d’où l’on peut observer le mieux la lutte médiatique entre une pluralité de médias »[138].

L'univers des chaînes YouTube a vu ainsi émerger en France une catégorie de « Médias alternatifs »[138], spécialisés dans le décryptage de l’actualité (Osons causer), la vulgarisation politique (« L'aile à Stick ») ou le reportage d'investigation qui concurrencent les « Médias mainstream » et sont « mis sur le même plan dans l’espace médiatique » de YouTube[138], comme Médiapart ou encore Blast (Web TV) et Off-investigation, deux web TV indépendantes fondées par les journalistes d'investigation Denis Robert et Jean-Baptiste Rivoire. Le Média propose une instance PeerTube[139], mais son principal support est YouTube. Les enquêtes sur les scandales politiques y ont fait des scores d'audience élevés. Refusée par toutes les grandes chaines de télévision, mais auss Netflix et Amazon[140],[141], l'enquête de Off-investigation « Emmanuel, un homme d'affaires à l'Elysée » a vu son premier épisode, « L'affaire Kolher, le scandale qui menace Macron », approcher les 1,4 million de vues sur la chaîne YouTube Blast[142], et l'annonce de la suivante 1,15 million de vues sur celle de Le Média[143], soit les deux meilleures audiences historiques de ces deux chaînes.

Dans d'autres pays que la France, Internet et les réseaux sociaux ont profité à de jeunes activistes et à des mouvements démocratiques au niveau national et international[144], en Russie et dans le monde arabe, particulièrement en Égypte[144]. C'est aussi le cas en Espagne avec le mouvement Les indignés[144] et aux USA avec Occupy Wall Street[144], mais aussi en Turquie et au Brésil[144]. Au Mexique, les étudiants du mouvement #YoSoy132 ont immédiatement « trouvé un large écho »[144] grâce à une vidéo postée sur YouTube[144], dénonçant l'inféodation des deux grandes télévisions à l’un des candidats à la présidentielle de 2012[144].

Expériences littéraires

YouTube est aussi un lieu d'expérimentation pour la littérature. Des écrivains et des poètes utilisent la forme du journal vidéo ou vlogs (vidéoblogs) pour s'exprimer. Les textes, les images et les voix se mêlent pour créer des œuvres atypiques[145]. En , le centre Pompidou organise une exposition intitulée « Litératube », qui présentent ces expérimentations littéraires, avec des vidéos de nombreux écrivains et poètes parmi lesquels : Pierre Alferi, Jean-Pierre Balpe, François Bon, Patrick Bouvet, Brigitte Giraud, Pierre Guéry, Perrine Le Querrec — Arnaud Maïsetti —, Jean-Charles Massera, Pierre Ménard, Charles Pennequin, Laura Vazquez[146].

Le centre culturel Georges Pompidou, basé à Paris, publie une playlist avec des extraits des vidéos projetées lors de l'exposition « Litératube »[147].

Critiques

Contribution à la radicalisation des opinions et à la diffusion de préjugés

Parmi les reproches faits à la plate-forme, figure le fait que (comme dans Twitter, Facebook et d'autres réseaux sociaux)[148], en dépit d'efforts annoncés, l'algorithme de son IA n'est en 2022 toujours pas « digne de confiance » (expression ici à entendre au sens que lui donne un livre blanc de 2020 sur ce que serait « une IA digne de confiance »[149]), car elle favorise[150] :

  • une radicalisation progressive, un problème étudié par Zeynep Tufekci, synthétisé dans un article intitulé L'algorithme de recommandation de YouTube a un côté obscur ; YouTube’s Recommendation Algorithm Has a Dark Side) publié dans Scientific American en avril 2019[151] ;
  • l'extrémisme politique[152],[150] ;
  • les préjugés idéologiques[153], alors même que la PDG de YouTube (Susan Wojcicki) affirme régulièrement que la plateforme optimise son système de recommandation de manière à lutter contre la désinformation, au profit de la « satisfaction des utilisateurs »[154].

En 2019, la Fondation Mozilla publie une étude « Regrets YouTube » qui dénonçait le fait que l'algorithme de recommandation vidéo de YouTube pouvait promouvoir des vidéos contenant de la désinformation, des propos haineux et des contenus violents même chez les utilisateurs utilisant les outils mis à leur disposition par la plateforme pour éviter la répétition d'affichages de tels contenus[155],[150].

Mi-2021, la Fondation Mozilla réalerte sur le fait que « les recherches de Mozilla et d'innombrables autres experts ont confirmé qu'il existe des dommages importants associés aux algorithmes de YouTube[156]) ». Il existe, selon la Fondation Mozilla, un décalage fondamental entre les algorithmes optimisés pour favoriser les incitations commerciales et ceux optimisés pour le bien-être des personnes[157].

En , une étude des universités Princeton et UC Davis indique que Youtube recommande des contenus en moyenne en accord avec les parti-pris du lectorat, lorsqu'ils existent, avec toutefois un affichage de davantage de contenus orientés tendant à droite qu'à gauche pour les personnes politiquement modérées[158].

Mauvaise expérience utilisateur selon Mozilla

En 2022, Mozilla publie un rapport intitulé « Ce bouton fonctionne-t-il ?». Il porte sur les effets et mécanismes de retour de l'utilisateur vers la plateforme vidéo, et il conclut que les internautes ne peuvent toujours pas efficacement contrôler leur expérience sur la plateforme. L'internaute est, selon le rapport, exposé malgré lui à de très nombreuses vidéos controversées, par un algorithme qui ne tient pas ou peu compte des fonctions like/dislike (boutons « Je n’aime pas » ou « Ne pas recommander » ) supposées permettre aux utilisateurs de contrôler les recommandations de l'algorithme, et les résultats de la recherche par mots-clé, afin notamment de trouver ce qu'ils cherchent et d'éviter les contenus non-désirés[150].

22 722 internautes ont collaboré avec Mozilla, qui a ainsi pu analyser 567 880 195 vidéos qui leur ont été recommandées par YouTube (c'est le plus grand audit expérimental et participatif de YouTube par des chercheurs indépendants). 2 757 participants ont accepté de répondre à un questionnaire sur leurs expériences avec l'algorithme de recommandation de YouTube. En analysant leurs réponses, malgré les alertes lancées en 2021 par Mozilla, cette étude n'a pas constaté d'amélioration dans la manière dont les utilisateurs ne se sentaient pas capables de correctement contrôler le type de vidéo que YouTube affiche préférentiellement, malgré de nombreuses stratégies différentes testées pour contrôler leur expérience avec l'algorithme de recommandation. Le bouton "Ne pas recommander la chaîne", semble toujours inefficace[150].

Droits d'auteur

Remix

La contrefaçon est un risque majeur pour YouTube. En effet, la diffusion de contenu protégé par le droit d'auteur entraîne un risque de procès de la part des ayants droit, semblable à celui qu'a connu la plate-forme de téléchargement numérique Napster. Pourtant, les vidéos présentes sur YouTube reprennent souvent du contenu protégé par le droit d'auteur, sans que ladite vidéo ne soit nécessairement une version piratée d'un film. Il peut s'agir, en effet, de l'utilisation d'une image, d'une musique, d'un extrait de film protégé par le droit d'auteur. Ces œuvres protégées sont en général utilisées pour illustrer le propos de la vidéo. En France, la loi n'a jamais vraiment tranché sur le droit à la citation audiovisuelle ; la réutilisation d’œuvres protégées, même d'un extrait, y est donc le plus souvent soit tolérée soit interdite en fonction des ayants droit. Cependant, le droit moral des auteurs est de plus en plus respecté, celui-ci impose de référencer le nom des auteurs des œuvres utilisées. (Si cette pratique est courante pour les musiques et les extraits vidéos, elle reste assez marginale pour les images[réf. nécessaire]). Il est à noter que ces dernières années les positions changent et les « gros » vidéastes pensent à citer l'origine des citations. Il existe cependant toujours une grande disparité entre YouTube et d'autres médias comme la télévision[159].

Rémunération des vidéastes

Les vidéastes (dits « YouTubeurs ») peuvent choisir de monétiser leurs vidéos en autorisant l'affichage de publicités avant ou pendant la lecture de la vidéo. La rémunération des vidéastes au titre de vidéos bafouant le droit d'auteur est problématique. Aussi, YouTube signe des accords avec certains grands studios (Warner Music fin , puis CBS, Universal et enfin Sony en ). Ces accords prévoient que les contenus protégés pourront être supprimés grâce à un système de filtrage, ou qu'ils pourront être diffusés gratuitement moyennant un partage des revenus publicitaires avec les ayants droit[160]. Les ayants droit japonais, regroupés dans la Société japonaise pour les droits des auteurs, des compositeurs et des éditeurs (JASRAC), sont pour l'instant opposés à de tels accords. Ils ont demandé et obtenu le retrait de près de 30 000 vidéos[161]. D'autres pays interdisent purement et simplement l'accès au portail.

Le jeudi , le site annonce un partenariat avec la Sacem. Celui-ci concerne la période 2006-2012. Cela permet au site Internet de pouvoir diffuser en légalité les œuvres (musicales) de la Sacem. La rémunération se fait en fonction du nombre de visionnages et le montant de l'accord est tenu confidentiel[162]. Le , YouTube annonce sur son blogue officiel un accord avec les ayants droit associés à la National Music Publishers Association (en) (NMPA), afin d'établir une meilleure gestion de leurs chansons[163].

La gestion des droits d'auteurs sur YouTube via son système Content ID est régulièrement décriée. Ce système automatique de détection des violations des droits d'auteur fait parfois des erreurs, tels des faux positifs, et peut aussi se laisser abuser par des demandes infondées. En , le blocage par un groupe de médias d'une vidéo de la NASA, pourtant dans le domaine public comme toute œuvre de l'agence spatiale, a créé la polémique[164],[165],[166].

Début 2014, Google a prévu de modifier la politique de droits d'auteur sur YouTube. Toutes les vidéos ne disposant pas de l'autorisation des ayants droit doivent être supprimées[167].

En , YouTube met en place de nouvelles conditions tarifaires à destination des artistes, pour son service de diffusion en flux (« streaming ») par abonnement. Les artistes refusant ces conditions se voient refuser l'accès à YouTube[168].

Le , les députés français votent une loi surnommée la « taxe YouTube » prévoyant de taxer les revenus générés par la publicité sur YouTube en faveur des créateurs de vidéos[169].

YouTube et les majors devancent la loi

Plutôt que d’appliquer la loi en supprimant automatiquement le contenu illicite, YouTube a choisi d'informer l'ayant droit et de lui laisser le choix entre la suppression de la vidéo, le blocage de sa piste son ou sa monétisation à son profit[réf. nécessaire]. Ainsi, au lieu de supprimer massivement des vidéos, YouTube maintient la mise en ligne de la plupart, puisque les ayants droit préfèrent s’approprier l’exploitation commerciale des vidéos litigieuses[réf. nécessaire]. Selon le magazine Capital, en 2021, la question s'est notamment posée de manière délicate quand la plateforme d'hébergement de vidéos a menacé de supprimer la chaîne de Sud Radio, qui compte 300 000 abonnés, obligeant son directeur général Patrick Roger à réagir, en raison de propos tenus pendant la crise du Covid, sur son antenne, par divers invités tels que le professeur Christian Perronne et d'autres qui remettaient complètement en question la pertinence de vaccins contre le Covid ou la dangerosité de ce virus lors de leurs interventions au micro de Sud Radio[réf. nécessaire].

Dans le monde de la musique, l’enjeu est de taille. Les covers (ou reprises de chansons) cumulent les milliards de vues[170]. Certaines majors du disque ont compris l’enjeu et permettent aux internautes de reprendre les chansons qu’ils produisent, tout en partageant équitablement les revenus publicitaires[171].

D’autres vont plus loin en autorisant les reprises de leurs chansons, sans contrepartie, même si celles-ci génèrent des revenus publicitaires pour les YouTubeurs. C’est la stratégie adoptée par Disney à partir de 2014. À l’occasion de la sortie du film La Reine des neiges, produit par la firme, les reprises de la chanson phare (Let it go) se multiplient sur YouTube. Ce n’est rien d’autre qu’une démonstration du succès du film auprès du public. Si le clip original a été visionné plus d’un milliard de fois, ses soixante mille covers rassemblent soixante millions de vues. Disney est avant tout une entreprise à but lucratif : il est donc surprenant de voir le groupe renoncer à cette manne financière. Mais ce serait oublier que le groupe a racheté en le network Maker Studios pour la somme d’un milliard de dollars[pas clair]. Les réseaux multichaînes sont à la tête d’un certain nombre de chaînes YouTube, en particulier les plus populaires : en échange d’un pourcentage des revenus publicitaires, les réseaux fournissent des services aux chaînes affiliées, notamment en termes de visibilité. Ainsi, les chaînes affiliées à Maker Studios se trouvent protégées par Disney au lieu d’être menacées[172].

Impact environnemental

Selon un rapport de de l'association française The Shift Project, la vidéo en ligne (streaming vidéo) était responsable d'environ 1 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales en 2019. « Youtube et les sites du genre(sic) » seraient responsable d'environ 20 % des émissions liées à l'usage de vidéos en ligne[173].

Contenus violents

Plusieurs vidéos violentes ont dû être retirées du site[174]. Des agressions sont ainsi filmées et diffusées sur YouTube[réf. nécessaire]. Des combats de chiens sont aussi diffusés[175]. La secrétaire d'État à la solidarité de la France, Valérie Létard, échoue cependant à faire retirer une des chansons du rappeur Orelsan jugées particulièrement violentes, le site se limitant à en interdire l'accès aux personnes non enregistrées ou de moins de 18 ans[176].

En date du , de nombreuses vidéos hébergées par YouTube comprennent plus de 4 000 clips (d'internautes français) prônant ouvertement l'apologie du néonazisme tout en se rendant ouvertement complices d'incitation à la haine raciale. Le premier axe est l’harmonisation des législations nationales en ce qui concerne la définition des infractions répertoriées par la Convention et dont fait partie intégrante un protocole additionnel « incluant la propagation via Internet d’idées racistes et xénophobes ».[réf. nécessaire]

Le , des manifestantes du mouvement Operation Shutdown protestent devant les locaux de YouTube à Londres, au Royaume-Uni, car le site d'hébergement en ligne encouragerait selon elles à la violence à l'arme blanche en laissant publier des vidéos violentes sur la plateforme. La cofondatrice déclare qu'« on est là pour montrer à YouTube qu'ils ont du sang sur les mains »[177].

Liberté d'expression

YouTube étant une entreprise américaine, elle profite de la liberté d'expression très large de ce pays, qui permet à un hébergeur de fixer lui-même les règles d'admission des contenus. En effet, le premier amendement de la Constitution des États-Unis interdit à l'État de limiter la liberté d'expression des personnes privées, mais n'est pas opposable à une entreprise privée[178].

YouTube a placé dans ses conditions d'utilisation l'interdiction des contenus violents[179]. Cependant, cette règle est d'interprétation très libre. Elle permet à YouTube de rejeter ce qu'il estime être de la propagande terroriste et, au contraire, d'accepter les vidéos dénonçant des actes de violence, y compris par des États. L'Espagne a débattu de l'interdiction du postage de telles vidéos sur Internet[180]. D'autres pays optent pour le blocage de YouTube quand les utilisateurs l'utilisent largement pour dénoncer l'action du gouvernement (exemple de la Turquie[181] ou de la censure d'Internet en Tunisie).

En revanche, les tribunes politiques interdites dans de nombreux pays d'Europe en tant qu'incitation à la haine — négationnisme, apologie du racisme, de l'homophobie, etc. — sont autorisées.

Pour toutes ces raisons, des États ont souvent mis YouTube en demeure sous la forme « le site YouTube sera filtré dans sa totalité si telle vidéo n'est pas supprimée »[réf. nécessaire]. Pour résoudre ce dilemme, YouTube a mis en place un filtrage géographique qui permet d'interdire certaines vidéos aux résidents de pays choisis — sauf utilisateurs avertis, capables de contourner un tel blocage, ce qui peut être illégal selon les lois de leur pays[réf. nécessaire]. Cette technologie est aussi utilisée quand une vidéo est soumise à un droit d'auteur variable selon les pays[réf. nécessaire].

Un exemple célèbre est L'Innocence des musulmans : YouTube a accepté la mise en place d'un filtrage géographique, mais se réclamant de la liberté d'expression, a refusé de la supprimer malgré son caractère très controversé[182]. Finalement, les tribunaux américains en ont ordonné la suppression, non pas en raison de son caractère offensant pour les musulmans — cet argument est rejeté aux États-Unis —, mais pour atteinte aux droits d'auteur[183].

Lutte contre la désinformation

En , YouTube prend des mesures pour lutter contre la désinformation. Le site supprime la chaine RT en allemand, accusée de diffuser de fausses informations à propos de la pandémie de Covid-19, notamment à travers son émission « Der fehlende Part ». La Russie réagit en menaçant de bloquer YouTube[184]. Le , YouTube annonce prendre des mesures pour bloquer les vidéos et chaînes antivax[185].

En mars 2022, en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, YouTube annonce bloquer les vidéos de désinformation au sujet de l'invasion ainsi que les médias financés par la Russie[186]. Cependant, en février 2023, un rapport de l'organisation NewsGuard révèle que plus de 250 documentaires de la chaîne RT au sujet de l'invasion ont malgré tout été diffusés sur YouTube[187].

Monopole du flux d'information

Les géants du web détiennent un quasi-monopole sur le flux d'informations et, en tant que tel, sont en mesure de manipuler le discours public[188]. Internet est un ensemble de services de base. La plupart de ces services sont détenus et gérés par des sociétés privées, qui hébergent le contenu et donnent aux utilisateurs la possibilité de le consulter ou d’en créer de nouveaux. Si ces fournisseurs de services de base ne veulent pas de quelque chose sur Internet, ils peuvent le censurer et le faire disparaître d'internet dans le monde entier[189]. Ce contrôle d'Internet est, dans les faits, concentré dans les mains de quelques entreprises massives qui font tout pour que le public n'en soit pas conscient.

Réagissant à un blocage des revenus grâce aux contenus publicitaires de centaines de vidéos sur YouTube, Sky News écrit « c'est de l'intimidation. Le débat n'existe plus »[190].

Affrontement d'utilisateurs

Dans certains domaines sensibles, comme la politique par exemple, il arrive fréquemment de voir de multiples personnes s'affronter, s'insulter et rédiger des propos racistes[réf. nécessaire]. Pour y remédier, certaines vidéos sont bloquées ou supprimées[réf. nécessaire].

Affrontement de vidéastes

YouTube offre une grande liberté d'expression quant aux sujets choisis par les vidéastes. Ainsi, il n'est pas rare de voir des YouTubers se consacrer spécifiquement à la chasse aux histoires sensationnelles ou sordides, avec en tête de lice, la chaîne « Drama Alert » lancée en 2014[191]. Ce phénomène, souvent appelé « YouTube Drama », s'est révélé à la suite des propos du célèbre vidéaste américain PewdiePie ayant été accusé d'antisémitisme[192].

Les YouTubeurs qui se concentrent à raconter ces histoires sensationnelles s'appuient généralement sur des témoignages ou des captures d'écran de message, parfois sans aucune preuve concrète, le but étant de générer un trafic important et des revenus potentiels[réf. nécessaire]. Ce mécanisme, très inspiré des recettes de la presse people américaine, a parfois des conséquences importantes sur les YouTubeurs accusés[réf. nécessaire].

En effet, le , Keemstar de la chaîne « Drama Alert » a dû publier une vidéo d’excuses, après avoir affirmé dans une émission précédente qu’un YouTubeur de 62 ans qui diffuse des vidéos du jeu Runescape était un pédophile condamné et qu’il avait eu des relations sexuelles avec une jeune fille qu’il avait « épousée » dans le jeu. Toute l’histoire était fausse : l’homme montré à l’écran comme ayant été condamné, qui est toujours en prison, n’était pas le YouTubeur en question. Harcelé par des internautes le menaçant, l’homme accusé à tort avait à son tour publié une vidéo dans laquelle il demandait, en larmes, « qu’on [le] laisse tranquille, bordel… Je voulais juste faire une putain de chaîne YouTube ! »[193].

Commentaires

La plupart des vidéos permettent aux utilisateurs de laisser des commentaires écrits et ces derniers ont attiré l'attention par leur aspect négatif, à la fois sur le fond et sur la forme. Lorsque le magazine américain Time a loué en 2006 le Web 2.0 pour avoir permis l'émergence d'une « communauté et d’une collaboration sur une échelle sans précédent », il a ajouté que YouTube « stimule la stupidité des foules et non pas seulement leur sagesse. Certains des commentaires sur YouTube vous font pleurer pour l'avenir de l'humanité, ne serait-ce que par leur orthographe, sans compter l'obscénité et la haine à l'état pur qu'on y trouve »[194]. Le journal britannique The Guardian a décrit en ces termes, en 2009, les commentaires d'utilisateurs sur YouTube : « Enfantins, agressifs, mal orthographiés, sexistes, homophobes, allant de remarques rageuses sur le contenu d'une vidéo à une description de celle-ci pleine de détails inutiles et suivies d'un LOL, les commentaires sur YouTube sont un vivier de débats puérils et d'ignorance éhontée — avec, parfois, la percée d'un bon trait d'esprit »[195]. En , le Daily Telegraph a remarqué que YouTube était « tristement célèbre » pour « des échanges de commentaires parmi les plus acerbes et mal pensés sur Internet » ; il a rapporté en outre l'existence de YouTube Comment Snob, « un nouveau logiciel qui bloque les commentaires malpolis et écrits par des analphabètes »[196].

Failles

Le , YouTube est victime d'une faille XSS permettant d'injecter du code JavaScript dans les commentaires des vidéos. En quelques heures, des centaines de scripts permettant de récupérer le cookie des utilisateurs (et donc de se connecter à leur compte) sont déposés sur les vidéos les plus populaires, avant que YouTube ne clôture globalement les commentaires, le temps de résoudre le problème[197].

Publicités

D'abord exempt de publicité, YouTube monétise son audience dans la plupart des pays du monde. Depuis 2011[réf. nécessaire], les publicités peuvent être vues avant le contenu vidéo.

Aux États-Unis, en , une coalition formée par 23 groupes américains de protection de l’enfance dépose plainte contre Google auprès de la Federal Trade Commission. Cette coalition reproche à Google de violer les lois de protection de l’enfance en collectant des données sur les enfants de moins de 13 ans afin de leur envoyer des publicités ciblées[198].

Le , dans le contexte d'une controverse d'abus sur enfants sur YouTube, The Walt Disney Company annule la diffusion de ses publicités sur le site, tout comme Nestlé et Epic Games[199],[200],[201].

Une enquête menée en 2021 par le site The Markup montre que Google Adsense, qui sert au placement des publicités sur Youtube, ne bloque qu'un nombre restreint de mots-clés haineux, et que les blocages sont facilement et fréquemment contournés par les vidéastes souhaitant réaliser des profits grâce à des contenus haineux[202].

Censure idéologique

Plusieurs vidéastes et collectifs ont dénoncé le caractère apparemment idéologiquement partisan de l'algorithme de démonétisation, qui toucherait de façon systémique les vidéastes féministes et LGBT+, qui verraient leurs contenus démonétisés même quand ils respectent les règles de monétisation[203]. C'est notamment le cas de plusieurs rédactrices de chez Madmoizelle.com qui sont également vidéastes, selon lesquelles la démonétisation et classification serait beaucoup plus sévère sur les contenus présentés par des femmes, qui surviendrait de manière systémique sur des vidéos à thématique sexuelle ou contenant un langage jugé vulgaire, alors que des contenus similaires, mais présentés par des hommes seraient épargnés[204]. En 2018, de nombreuses créatrices, dont Amélie Coispel, présidente de l'association Les Internettes, dénoncent une démonétisation systémique de sujets liés au féminisme sous des justifications fallacieuses, y compris celles dont le contenu n'avait quoi que ce soit de sexuel (ce fut notamment le cas de la journaliste Marine Périn), alors que des vidéos à caractère sexuel concernant les hommes ne subissaient pas ce sort. En réponse à la polémique, YouTube a déclaré que « certains sujets, comme l’IVG ou le viol, sont importants et peuvent être débattus » mais cite les « réticences » des annonceurs « à ce que leurs marques soient associées à ce contenu »[205].

En réaction, plusieurs vidéastes ont créé le collectif Queermotion sous la forme d'une plate-forme vidéo autogérée afin de « permettre aux personnes queers d'avoir un espace de diffusion émancipateur de plateformes comme YouTube, « safe », sans publicité, sans collecte de données personnelles, sans « shadow-ban » LGBTQIA+, ni quelconque algorithme de censure – nudité, droits d'auteurs… »[206].

Addiction

Le visionnage de vidéos sur YouTube peut développer une dépendance entraînant des conséquences sur la vie sociale de l'utilisateur de par la gratification de l'engagement de l'individu[207].

Un phénomène similaire est observé chez les jeunes enfants qui sont pour la plupart fascinés par un dessin animé, un concept, etc. Ils veulent être certains de comprendre l’entièreté de ce à quoi ils s'intéressent tant et le fait que l'algorithme de YouTube propose sans cesse du contenu similaire à côté de ce qu'ils sont en train de visionner les pousse à regarder toujours plus de vidéos[208].

Collecte de données personnelles

La liste des informations collectées par l'application iOS inclut :

  • la géolocalisation du périphérique ;
  • les coordonnées enregistrées ;
  • l'historique de recherche et de navigation web ;
  • les identifiants et les données d'utilisation de l'application YouTube ;
  • l'historique des achats ;
  • les contacts ;
  • le contenu utilisateur (photos, vidéos, audio, expérience de jeu, etc.).

En avril 2018, à l'occasion de la mise en place du prélèvement à la source en France, la Direction générale des finances publiques a publié sur son site une vidéo YouTube imposant de visionner 1 minute de vidéo avant de pouvoir accéder à son site. L'accès aux informations légales sur les données collectées est inaccessible tant que la vidéo n'est pas visualisée, et n'inclue aucune des informations sur les données collectées. La publication de plusieurs articles révèle l'existence et les problèmes associés à la collecte de données personnelles par YouTube, la vidéo est alors retirée rapidement.

Le 21 janvier 2019 en France, la CNIL condamne Google à une amende de 50 millions d'euros « en application du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) pour manque de transparence, information insatisfaisante et absence de consentement valable pour la personnalisation de la publicité », entre autres du fait des traitements faits par YouTube. C'est la première décision d'une instance de régulation de sanctionner l'un des acteurs majeurs du numérique, en utilisant les dispositions du RGPD en vigueur depuis mai 2018. Le 19 juin 2020, le Conseil d'état valide la sanction de 50 millions d'euros prononcée par la CNIL à l’encontre de la société Google LLC.

Cette condamnation en France est suivie d'une autre par la Federal Trade Commission aux États-Unis pour collecte de données personnelles de mineurs de moins de 13 ans dans un objectif de publicité ciblée.

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).
  2. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).
  3. « Our inclination now is, the more exposure we get from clips like that, the better it is for CBS News and the CBS television network, so in retrospect we probably should have embraced the exposure, and embraced the attention it was bringing CBS, instead of being parochial and saying ‘let’s pull it down.’ »

Références

  1. Florian Bayard, « L’hémorragie continue chez Google : des centaines d’employés YouTube sont licenciés », sur 01 Net, (consulté le ).
  2. (en) Thomas Claburn, « Google's Grumpy code makes Python Go », sur The Register, (consulté le ).
  3. (en) Vincent Lextrait, « YouTube runs on Python », (consulté le ).
  4. (en) Jesse Wilson, « Guice Deuce », sur googlecode.blogspot.no, Google, (consulté le ).
  5. (en) « YouTube Architecture », sur Highscalability.com (consulté le ).
  6. (en) « Golang Vitess : a database wrapper written in Go as used by YouTube », sur Github (consulté le ).
  7. (en) « YouTube », sur GitHub (consulté le ).
  8. a b et c « https://www.youtube.com/yt/press/statistics.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  9. « « À propos de YouTube » » (consulté le )
  10. « Qui a peur du Google », G.F., Challenges, no 180, 17 septembre 2009, p. 48.
  11. Yannick Bouissière, « YouTube™ : chiffres clés 2021 (2020) et statistiques complètes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur proinfluent.com, (consulté le )
  12. (en-US) Todd Spangler, « YouTube Q3 Ad Revenue Beats Forecasts, Rising 12% to $8.92 Billion », sur Variety, (consulté le )
  13. « Statistiques : Vidéos vues sur Youtube », sur planetoscope.com (consulté le ).
  14. (en) « About YouTube », sur YouTube (consulté le ).
  15. « Tableau des icônes et symboles Android », sur vincentabry.com, (consulté le ).
  16. « YouTube : plus d'un milliard d'heures de vidéos vues quotidiennement », sur cnetfrance.fr,
  17. Digital marketing 2019, Ebg Electronic Business Group, , p. 110.
  18. « YouTube représenterait 37% du trafic mondial internet sur mobile », sur Presse Citron, .
  19. « Chiffres de YouTube en 2023 - Social Media », sur Alioze, (consulté le )
  20. a b c d e f g h i j k l m n o p et q (en) Peter Sayer, « Google launches YouTube France News », sur PC Advisor, (consulté le )
  21. (es) « Presentan hoy YouTube México » [« YouTube México launched today »], sur El Universal, (consulté le )
  22. « 中文上線 – YouTube 香港中文版登場! », Stanley5,‎ (consulté le )
  23. « YouTube台灣網站上線 手機版再等等 », ZDNet, (version du sur Internet Archive)
  24. a b et c (en) Kristen Nicole, « YouTube Launches in Australia & New Zealand », Mashable, (consulté le )
  25. a et b (en) Kristen Nicole, « YouTube Canada Now Live », Mashable, (consulté le )
  26. a et b (en) Adam Ostrow, « YouTube Germany Launches », Mashable, (consulté le )
  27. (ru) « YouTube перевелся на русский », Kommersant Moscow,‎ (consulté le )
  28. (en) Martyn Williams, « YouTube Launches Korean Site », PC World, (consulté le )
  29. (en) Sandeep Joshi, « YouTube now has an Indian incarnation », The Hindu, Chennai, India,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. (en) Petr Bokuvka, « Czech version of YouTube launched. And it's crap. It sucks », The Czech Daily Word, Wordpress.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. Launch video unavailable when YouTube opens up in Sweden October 23, 2008. Retrieved December 7, 2012.
  32. (en) « YouTube launches in Argentina », (consulté le )
  33. a b c d e f et g (en) « YouTube Launches Local Version For Algeria, Egypt, Jordan, Morocco, Saudi Arabia, Tunisia and Yemen »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), ArabCrunch (consulté le )
  34. (en) Nmachi Jidenma, « Google launches YouTube in Kenya », The Next Web, (consulté le )
  35. (en) Tam Nod, « YouTube launches 'The Philippines' », sur The Philippine Star, (consulté le )
  36. (en) « YouTube Launches Singapore Site » [archive du ] (consulté le )
  37. YouTube launches localized website for Colombia December 1, 2011. Retrieved December 1, 2011.
  38. Google Launches YouTube Uganda December 2, 2011. Retrieved January 15, 2012.
  39. Google to Launch YouTube Nigeria Today December 7, 2011. Retrieved January 15, 2012.
  40. (en) « Google launches local version of YouTube in Chile », (consulté le )
  41. (en) « Google Launches Hungarian YouTube », (consulté le )
  42. YouTube Launches Local Domain For Malaysia March 22, 2012. Retrieved March 22, 2012.
  43. YouTube Peru Launched, Expansion continues March 27, 2012. Retrieved April 1, 2012.
  44. (en) Bindu Suresh Rai, « UAE version of YouTube launched », Emirates 247, (consulté le )
  45. "YouTube Launches Indonesian Version", June 15, 2012. Retrieved July 8, 2012.
  46. « "Google launches YouTube in Ghana" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), June 22, 2012. Retrieved July 8, 2012.
  47. "YouTube launches local portal in Senegal", July 16, 2012. Retrieved July 25, 2012.
  48. "YouTube's Turkish version goes into service", October 1, 2012. Retrieved October 1, 2012.
  49. (uk) Maryna Tarasova, « YouTube приходить в Україну! (YouTube comes in Ukraine!) », Ukraine, Google Ukraine Blog,‎
  50. « I dag lanceres YouTube i Danmark », Danemark, iProspect (consulté le )
  51. Vilja Sormunen, « YouTube Launches in the Nordics », Nordic, KLOK, (consulté le )
  52. « YOUTUBE LAUNCHED IN NORWAY » [archive du ], Norway, TONO (en) (consulté le )
  53. « YouTube.at since Thursday online », Austria, Wiener Zeitung (consulté le )
  54. « YouTube goes Swiss », Swiss, swissinfo (consulté le )
  55. « YouTube România se lansează într-o săptămână », Romania, ZF.ro (consulté le )
  56. « Google lança versão lusa do YouTube », Portugal, Luso Noticias (consulté le )
  57. (sk) , « Slováci už môžu oficiálne zarábať na tvorbe videí pre YouTube », Vat Pravda, (consulté le )
  58. a b c d et e Nick Rego, « YouTube expands monetization and partnership in GCC » [archive du ], tbreak Media, (consulté le )
  59. (bg) Ивелина Атанасова, « YouTube рекламата става достъпна и за България »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), New Trend,‎ (consulté le )
  60. (hr) « Oglašavanje na video platformi YouTube od sad dostupno i u Hrvatskoj », Lider, (consulté le )
  61. (et) Siiri Oden, « YouTube reklaamid - uued võimalused nüüd ka Eestis! », Meedium, (consulté le )
  62. (lv) Marta, « Tagad reklāmas iespējas YouTube kanālā iespējams izmantot arī Latvijā » [archive du ], Marketing, (consulté le )
  63. (sl) STA, « Na YouTube prihajajo tudi slovenski video oglasi », Dnevnik (en), (consulté le )
  64. (en) Asina Pornwasin, « YouTube introduces homepage especially », sur The Nation, (consulté le )
  65. (en) « Video websites pop up, invite postings »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), USA Today.
  66. Setra, « Insolite : à l’origine, YouTube devait être un site de rencontre », sur presse-citron.net (consulté le )
  67. (en) Jawed Karim : « Me at the zoo », 1re vidéo sur YouTube, 23 avril 2005.
  68. (en) Matt Hickey, « Google Buys YouTube for $1.65 Billion », sur TechCrunch (consulté le ).
  69. « YouTube prépare son lancement en France et en Europe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur journaldunet.com (consulté le ).
  70. (en) « The Future Will Be Captioned : Improving Accessibility on YouTube », sur blog.youtube (consulté le ).
  71. « YouTube propose la 3D stéréoscopique avec Nvidia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Clubic.com, (consulté le )
  72. « YouTube lance sa plateforme consacrée aux jeux vidéo », sur lemonde.fr, (consulté le )
  73. « YouTube sort le grand jeu… Vidéo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  74. « YouTube Gaming : Google lance enfin son service concurrent de Twitch », sur lesnumeriques.com,
  75. « Découvrez les nouvelles fonctionnalités de la mise à jour système 3.0 sur PS4 », sur PlayStation Blog en français,
  76. « Meet YouTube Red, the ultimate YouTube experience », sur blog.youtube
  77. « YouTube lance une version payante »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  78. (en) « YouTube takes on cable with new TV service », sur BBC,
  79. (en) « Meet YouTube TV: Google’s Live TV Subscription Service », .
  80. « Fusillade YouTube »,
  81. « YouTube déploie ses "Shorts" dans plus de 100 pays », sur France 24, (consulté le )
  82. a et b « YouTube va partager ses revenus avec les internautes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  83. Jérôme Marin,Face à Spotify et Apple Music, YouTube lance une offre musicale, le Monde - Silicon Valley, 13 novembre 2015
  84. « Vous êtes la personne de l'année »
  85. (en) Alan Stafford, « The 100 Best Products of 2006 », PC World,‎ (lire en ligne, consulté le )
  86. a et b « YouTube looks for the money clip », sur fortune.com via web.archive.org, (consulté le )
  87. « Les deux rivaux YouTube et Hulu font les yeux doux à Mickey », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  88. « YouTube devrait être déficitaire de presque 500 millions de dollars en 2009 »
  89. no 1222 de CNews, 24 janvier 2013, p. 14. Ainsi, une chanson à succès planétaire comme Gangnam Style (plus d'un milliard de vues) lui aurait fait gagner, au 24 janvier 2013, 6 millions d'euros de revenus publicitaires !
  90. Robin Prudent, « Un dollar les 1 000 vues : le détail des rémunérations sur YouTube », sur nouvelobs.com,
  91. Nathanaël Dworczak, Béatrice Guna et Ayoub El Harti, « Peut-on vivre de YouTube ? », sur lesmondesnumeriques.wordpress.com,
  92. (en) « Presentan hoy YouTube México », El Universal, (consulté le )
  93. (en) « Chita • 檢視主題 – YouTube 台灣版推出 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  94. (en) Sandeep Joshi, YouTube now has an Indian incarnation, Chennai, Inde, (lire en ligne)
  95. (en) Petr Bokuvka, « Czech version of YouTube launched. And it’s crap. It sucks (« La version en tchèque de YouTube lancée. C'est de la merde. Ca craint ») », sur czechdaily.wordpress.com, (consulté le )
  96. YouTube met en ligne la version turque de son site sur lemonde.fr, consulté le 02 octobre 2012
  97. (en-GB) Robert Andrews, « Now YouTube stops the music in Germany », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  98. a et b Google inaugure son YouTube Space à Paris, sur Le Figaro, mis en ligne le 1er octobre 2015 (Consulté le 6 avril 2017)
  99. « Classement des plus gros youtubeurs français : les meilleurs vidéastes », sur L'ADN, (consulté le )
  100. Lonelygirl : un bug dans le vlog ; écrans (un site de Libération) ;
  101. Alexandre Laurent, « États-Unis : le surf repasse devant le P2P », sur clubic.com,
  102. « Y,000,000,000uTube », sur blog.youtube
  103. (en) Jose Martinez, « "Baby Shark" Surpasses "Despacito" as Most-Viewed YouTube Video of All-Time », Complex,‎ (lire en ligne).
  104. (en) Gil Kaufman, « 'Baby Shark' Swims Past 'Despacito' to Become Most-Viewed YouTube Video of All-Time », Billboard,‎ (lire en ligne).
  105. (en) Lee Brown, « Baby shark with 'human face' looks like YouTube character », New York Post,‎ (lire en ligne).
  106. « Avec plus de 10 milliards de vues, "Baby Shark" devient la vidéo la plus visionnée de l'histoire de YouTube », sur Franceinfo, (consulté le )
  107. Cédric B., « Utube.com et ses tuyaux poursuivent YouTube en justice », sur generation-nt.com,
  108. a et b Paramètres avancés de codage. Débits recommandés, codecs, résolutions, et plus support.google.com/youtube mise à jour le 8 janvier 2013
  109. a et b YouTube : des vidéos en 8K… ou plutôt en Ultra HD phase 2 clubic.com 10 juin 2015
  110. YouTube : regardez les premières vidéos à 360 degrés 01net.com 13 mars 2015
  111. « Comment tester le codec AV1 qui sera l'avenir de la vidéo sur YouTube », sur Numerama, (consulté le )
  112. Nil Sanyas, « YouTube propose le multi-upload et accroît sa limite à 1 Go », sur nextinpact.com,
  113. « YouTube augmente la taille maxi des vidéos de 1 à 2 Go », sur presse-citron.net,
  114. « Mettre en ligne des vidéos de plus de 15 minutes - Android - Aide YouTube », sur support.google.com (consulté le )
  115. YouTube NonStop @ lawfx addons.mozilla.org vu le .
  116. « YouTube : les chaînes de 1000 abonnés peuvent désormais faire du Live mobile », sur presse-citron.net,
  117. « YouTube adopte (enfin) les Creative Commons ! », sur Framasoft,
  118. « YouTube se met aux Creative Commons ! Une révolution culturelle ? », sur Numerama,
  119. « Centre d'aide YouTuve : Creative Commons », sur YouTube.com (consulté le )
  120. « Quatre millions de vidéos YouTube prêtes à être remixées grâce à leur licence libre », sur Framasoft,
  121. (en-US) John Thairu, « Why Online Media Will be Dominated by Video in the Future », sur HookSounds, (consulté le )
  122. « Pour s’informer aux Etats-Unis, la télévision règne mais les réseaux sociaux supplantent le papier », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  123. « LA COLLAB DE L’INFO », sur FranceTvPro.fr (consulté le )
  124. « Pour apprendre l’info aux ados, France Télévision passe par YouTube », sur Télérama.fr (consulté le )
  125. « Bientôt l'ère post-news ? », sur Meta-media | La révolution de l'information, (consulté le )
  126. « Le candidat Mélenchon crève l’écran sur YouTube », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  127. « Les politiques à la peine sur YouTube », sur leparisien.fr, 2018-10-15cest09:12:49+02:00 (consulté le )
  128. « Sur YouTube, des vidéastes de gauche en pleine « bataille culturelle » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  129. Fleur Labrunie, « Fiscalité obscure, haine et conspirations : les ombres de Tipeee, le meilleur ami des YouTubeurs », sur Numerama, (consulté le )
  130. (en-US) Sean Tackett, Kyle Slinn, Tanner Marshall et Shiv Gaglani, « Medical Education Videos for the World: An Analysis of Viewing Patterns for a YouTube Channel », Academic Medicine, vol. 93, no 8,‎ , p. 1150 (ISSN 1040-2446, DOI 10.1097/ACM.0000000000002118, lire en ligne, consulté le )
  131. (en) « Experience of parents of children with autism on YouTube: are there educationally useful videos? », sur tandfonline.com, (DOI 10.1080/17538157.2018.1431238, consulté le )
  132. (en) Xiao Liu, Bin Zhang, Anjana Susarla et Rema Padman, « YouTube for Patient Education: A Deep Learning Approach for Understanding Medical Knowledge from User-Generated Videos », arXiv:1807.03179 [cs, stat],‎ (lire en ligne, consulté le )
  133. Dr Jean Gabriel Jeannot, « Vous recherchez des informations sur une maladie? Dr YouTube ! », sur La santé (autrement), (consulté le )
  134. (en) Christopher Drew, « Four Questions to Ask When Using YouTube in the Classroom », eLearn, vol. 2018, no 2,‎ (ISSN 1535-394X, DOI 10.1145/3185512.3178884)
  135. « Professeurs, étudiants, amateurs… ils refont l’histoire sur YouTube », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  136. « Les youtubeurs scientifiques, nouvelles stars du Web », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  137. « Le meilleur de YouTube : Julien Ménielle, celui qui prend notre santé au mot », sur Télérama.fr (consulté le )
  138. a b et c "Les multiples agendas médiatiques des Gilets jaunes sur YouTube. Exploration d’un corpus de vidéos avec les topics models" par Bilel Benbouzid, docteur en sociologie, chercheur au Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés, en 2020. [1]
  139. « Le Média », sur video.lemediatv.fr
  140. “Le Système B”, un docu choc sur la méthode Bolloré contre la liberté d’informer" par Richard Sénéjoux le 14/10/21 dans Télérama [2]
  141. Anne Sogno, « Jean-Baptiste Rivoire : « Bolloré a supprimé les enquêtes à Canal+ et Delphine Ernotte a créé un guichet unique pour les documentaires » », L'Obs, 1er novembre 2021 [3].
  142. « AFFAIRE KOHLER : LE SCANDALE QUI MENACE MACRON », sur YouTube,
  143. "Des révélations sur Emmanuel Macron menacées de censure", par Théophile Kouamouo sur Le Média, avec Jean-Baptiste Rivoire, cofondateur de "Off-investigation" et Jean-Christophe Parant, président de Dot Dot Media [4], site=youtube.
  144. a b c d e f g et h "Présentation", par Geoffrey Pleyers dans la revue Réseaux en 2013 [5]
  145. Christine Siméone, « YouTube est-il le nouveau lieu de la littérature ? », sur franceinter.fr, (consulté le )
  146. « Littéra-TUBE », sur centrepompidou.fr (consulté le )
  147. « LittéraTube au Centre Pompidou - YouTube », sur YouTube (consulté le )
  148. (en) « Algorithmic harms beyond Facebook and Google: Emergent challenges of computational agency » (consulté le )
  149. En décembre 2020, La fondation Mozilla a produit un livre blanc sur ce que serait "une IA digne de confiance", en exposant les défis et les opportunités que représentent cette confiance à l'ère de l'IA et des infox (fake news) ; https://assets.mofoprod.net/network/documents/Mozilla-Trustworthy_AI.pdf CC-BY-SA
  150. a b c d et e (en) Becca Ricks et Jesse McCrosky, Fondation Mozilla, « Does This Button Work? Investigating YouTube's ineffective user controls » [PDF], sur mofoprod.net, .
  151. (en) Tufekci Z., YouTube’s recommendation algorithm has a dark side: it leads users down rabbit holes, Scientific American, 1er avril 2019
  152. (en-US) Becca Lewis, « Alternative Influence », sur Data & Society, (consulté le )
  153. Muhammad Haroon, Anshuman Chhabra, Xin Liu et Prasant Mohapatra, « YouTube, The Great Radicalizer? Auditing and Mitigating Ideological Biases in YouTube Recommendations », arXiv:2203.10666 [cs],‎ (lire en ligne, consulté le )
  154. (en-US) Nicholas Thompson, « Susan Wojcicki on YouTube's Fight Against Misinformation », sur Wired (ISSN 1059-1028, consulté le )
  155. « Regrets sur YouTube (CC-BY-SA) », sur Mozilla Foundation (consulté le )
  156. (en-US) Kyle Wiggers, « Google launches Recommendations AI ecommerce tool in public beta », sur VentureBeat, (consulté le )
  157. (en) YouTube Regrets ; A crowdsourced investigation into YouTube's recommendation algorithm, Mozilla (2021) Juillet CC-BY-SA |URL=https://assets.mofoprod.net/network/documents/Mozilla_YouTube_Regrets_Report.pdf ; et annexes : Examples of YouTube Regrets by category
  158. Mathilde Saliou, « L’algorithme de YouTube biaisé à droite, mais pas tellement vers l’extrémisme », sur next.ink, (consulté le )
  159. MisterJDay, « Culture Tube - Utilisation d'extraits : TV vs Web », sur youtube.com, (consulté le )
  160. La pieuvre Google avale YouTube ; Libération ;  ; (article en ligne)
  161. YouTube contraint de retirer 30 000 vidéos ; Écrans (un site de Libération) ;
  162. Véronique Mortaigne, « Un accord entre la Sacem et YouTube garantit la rémunération des auteurs », sur lemonde.fr,
  163. (en) « Creating new opportunities for publishers and songwriters », sur youtube.googleblog.com,
  164. Xavier Berne, « Curiosity : une vidéo YouTube de la NASA bloquée par des ayants droit », sur Next INpact, (consulté le )
  165. (en) Timothy B. Lee, « As Curiosity touches down on Mars, video is taken down from YouTube », sur Ars Technica, (consulté le )
  166. (en) Timothy B. Lee, « How YouTube lets content companies “claim” NASA Mars videos », sur Ars Technica, (consulté le )
  167. Chloé Dussapt, Droits d'auteur sur les vidéos : YouTube change radicalement son fusil d'épaule, Challenges, 12 décembre 2013
  168. « YouTube durcit le ton avec les artistes qui refusent ses conditions », sur challenges.fr,
  169. « Les députés adoptent la «taxe YouTube» », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  170. « Vers la fin des covers sur YouTube ? », sur chartsinfrance.net (consulté le )
  171. « Monétiser des vidéos de reprises éligibles », sur Centre d'aide de YouTube
  172. « Let Copyright Go : Disney plus tolérant vis-à-vis des créations par les fans ? (mais il y a une raison) », sur scinfolex.com, (consulté le )
  173. « Les vidéos en ligne émettent autant de CO2 qu'un pays européen », Novethic, Lire en ligne
  174. Police remove film of girls fighting from You Tube Daily, Telegraph Saturday, 21 juillet 2007 (no 47316).
  175. (en) Daisuke Wakabayashi, YouTube Sued Over Animal Abuse Videos, Accused of Not Enforcing Ban, nytimes.com, 19 octobre 2021
  176. Alexandre Laurent, « Affaire « Sale Pute » : V. Létard veut légiférer », sur Clubic.com, (consulté le )
  177. « Londres – «YouTube a du sang sur les mains» », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  178. « TechCrunch Has Breached Your Right To Free Speech? Yeah, Shut Up », sur TechCrunch,
  179. « Contenu interdit — Centre d'aide YouTube »
  180. François Musseau, « L’Espagne veut interdire les vidéos de violences policières sur YouTube », sur liberation.fr,
  181. « La Turquie bloque YouTube, les internautes s'organisent », sur lemonde.fr,
  182. « YouTube rejette la demande de censure de "L'innocence des musulmans" », sur lemonde.fr,
  183. Lucie Ronfaut, « YouTube contraint de censurer une vidéo anti-islam », Le Figaro, .
  184. « La Russie menace de bloquer YouTube après la suspension de RT en allemand », sur TV5 Monde, .
  185. « YouTube va bloquer toutes les vidéos et chaînes antivax », Le Matin, .
  186. « YouTube : le blocage des médias financés par Moscou va s'appliquer dans le monde entier », sur France 24, (consulté le )
  187. « Guerre en Ukraine : des documentaires de RT diffusant de fausses informations de propagande russe toujours disponibles sur YouTube », sur Franceinfo, (consulté le )
  188. (en-US) « Google is squashing free speech, and it’s time we did something about it », LifeSiteNews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  189. (en) April Glaser, « Nazis and White Supremacists Are No Longer Welcome on the Internet. So They’re Building Their Own », Slate Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  190. (en) « Facebook blocks traditional marriage campaign », sur Sky News, (consulté le ).
  191. « DramaAlert », sur YouTube (consulté le )
  192. « Accusé d'antisémitisme, le YouTubeur suédois PewDiePie lâché par Disney », sur LExpress.fr, (consulté le )
  193. (en-GB) « YouTuber tracks down 'Runescape paedophile' online - but it’s the wrong guy », sur metro.co.uk, (consulté le )
  194. (en) "Time's Person of the Year: You", Time, 13 décembre 2006
  195. (en) « "Our top 10 funniest YouTube comments – what are yours?" » (consulté le ), The Guardian, 3 novembre 2009
  196. (en) "YouTube's worst comments blocked by filter", Daily Telegraph, 2 septembre 2008
  197. « YouTube massivement piraté ce dimanche », sur Next INpact, .
  198. « YouTube accusé de collecter illégalement les données de vos enfants », sur lebigdata.fr (consulté le )
  199. (en) Julia Alexander, « Disney reportedly pulls ads from YouTube following child exploitation controversy », sur The Verge, (consulté le )
  200. (en) Mark Bergen, Gerrit De Vynck et Christopher Palmeri, « Nestle, Disney Pull YouTube Ads, Joining Furor Over Child Videos », sur Bloomberg News, (consulté le )
  201. (en) Todd Spangler, « Disney Reportedly Pulls YouTube Ads Over Child-Exploitation Controversy », sur Variety, (consulté le )
  202. How We Discovered Google’s Hate Blocklist for Ad Placements on YouTube, article de Leon Yin et Aaron Sankin sur The Markup le 8 avril 2021. Page consultée le 9 mars 2023.
  203. Vincent Glad, « L'enquête qui prouve que YouTube démonétise les vidéos LGBT - Siècle Digital », sur https://siecledigital.fr/, (consulté le )
  204. « Cette vidéo ne sera pas censurée par YouTube », sur Madmoizelle.com, (consulté le )
  205. « YouTube blackliste des femmes pour cajoler les annonceurs #encoremercilalgorithme », sur Télérama (consulté le )
  206. « QueerMotion », sur queermotion.org (consulté le )
  207. (en) Janarthanan Balakrishnan, Mark D. Griffiths, « Social media addiction: What is the role of content in YouTube? », Journal of Behavioral Addictions, vol. 6, no 3,‎ , p. 364 (ISSN 2062-5871, PMID 28914072, DOI 10.1556/2006.6.2017.058, lire en ligne, consulté le ).
  208. « Mais pourquoi les enfants sont-ils aussi accros à YouTube? », sur Slate.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Services liés

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Charlotte Bouillot, YouTube « Broadcast Yourself » : Le début de la révolution vidéo sur Internet, 50 Minutes, (lire en ligne)
  • (en) Jean Burgess et Joshua Green, YouTube : Online Video and Participatory Culture, John Wiley & Sons, , 180 p. (lire en ligne)
  • (en) Louisa Ha, The Audience and Business of YouTube and Online Videos, Rowman & Littlefield, , 230 p. (lire en ligne)
  • (en) Alexandra Juhasz, Learning from YouTube, MIT Press, (lire en ligne)
  • (en) Stephen O'Neill, Shakespeare and YouTube : New Media Forms of the Bard, Bloomsbury Publishing, , 344 p. (lire en ligne)
  • (en) Robert Richardson, YouTube : User Generated Content and the New Media Environment, Griffith University, , 200 p. (lire en ligne)
  • (en) LaChrystal D. Ricke, The Impact of YouTube on U.S. Politics, Lexington Books, , 238 p. (lire en ligne)
  • (en) Rebecca Rowell, YouTube : The Company and Its Founders, ABDO Publishing Company, (lire en ligne)
  • Gilles Tanguy, « YouTube : Le site qui enterre la télé de papa », Capital, no 249,‎ , p. 38-42 (lire en ligne, consulté le )