Discussion:Affaire Finaly
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Texte rajouté le 2 juillet 2007
modifierJe ne crois pas que le long texte (non formaté) rajouté le 2 juillet par quelqu'un de non inscrit soit à sa place dans cet article. Je serais partisan de le supprimer ou de le transférer, après modifs vers un article qui traiterai + spécifiquement des relations entre l'église catholique et la communauté juive.
Vos avis? --FLLL 7 juillet 2007 à 09:37 (CEST)
- Je déplace ici le texte en question. Franckiz {m'écrire} 11 juillet 2007 à 00:49 (CEST)
- Malheureusement cette déclaration n'aura pas l'effet suffisant pour modifier fondamentalement la position de l'Eglise. Il faut convenir qu'avec cette affaire Finaly nous sommes au coeur de la tragédie intime de l'Eglise son rapport paisible et charitable impossible au peuple juif.
- Au cœur de notre affaire c’est bien de deux gamins juifs - et parce que juifs et nullement parce qu’orphelins - dont il est question ; et parce que les acteurs principaux sont des religieux catholiques et au premier rang desquels une Congrégation toute entière, c’est bien de l’anti-judaïsme ontologique de l’Eglise sur lequel il faut conclure sans mots couverts. Que l’on songe une seconde qui ni les croisades, ni les missions jésuites en Asie n’ont jamais conduit à des affaires de conversion aussi graves et violentes mettant en péril des relations d’Etat à Etat ; le musulman ni l’asiatique ni l’indien n’ont jamais pour l’Eglise représenté un enjeu stratégique ni messianique, justifiant d’aller au devant, et s’il le fallait, au bout d’une crise internationale ou diplomatique. En revanche, parce que Montel était juif, parce que Mortara était juif, parce la petite Beckman était juive, parce qu’enfin Robert et Gérald Finaly étaient juifs il fallait pour l’Eglise ne renoncer à aucune extrémité et prendre tous les risques. Il y a dans cette détermination très ciblée, la démonstration presque parfaite du processus doublement discriminatoire qui alimente - et on répugne à l’écrire - qui fonde la pensée de l’Eglise, depuis la nuit des temps, à l’égard « de l’infidèle ». Certains « infidèles » ne méritent aucune considération particulière et donc aucun investissement ou engagement de poids ( le musulman, l’asiatique, l’indien mais aussi le noir animiste d’Afrique) alors que le juif doit¸au nom de ses pères, payer « son rachat » quel qu’en soit le prix pour Rome. C’est dans ce contexte et cet aveuglement passionnel et idéologique que l’Eglise s’est à nouveau engagée dans cette affaire. Or en 1953 elle y est particulièrement mal venue pour ne pas dire indécente. Cette affaire a secoué et horrifié au-delà de la France l’opinion internationale, car elle maintenait ouvertes des plaies et des mutilations issues de la deuxième guerre mondiale et sur lesquelles le comportement et l’attitude de l’Eglise – ses silences et complicités ensemble mêlés – ont agi comme le sel ajoutant de la souffrance à une douleur inconsolable de la chair. Ce comportement criminel adopté dans l’affaire Finaly – c’est le code pénal qui le qualifiait ainsi déjà en 1953 - de la part de l’Eglise rappelait trop ce passé récent pour qu’on puisse le tolérer. La France, qui devait, elle aussi, continuer sa toilette des années 1940 devant l’opinion publique internationale, ne pouvait pas faiblir face à cet acte. Et au lieu d’une réparation non pas personnelle ou particulière à l’égard de la famille Finaly, mais morale à l’égard de tous les juifs, l’Eglise au lendemain de la Shoah contre toute attente, va persister et signer. En temps de paix enfin retrouvée, l’affaire constituait un vrai acte de guerre. Avec son dénouement, on aurait été en droit d’attendre et non plus d’espérer, un mot de pardon, une déclaration de désolidarisation, un engagement solennel à ne plus recommencer. Mais rien n’est venu. Il fut beaucoup attendu alors, sur cette question déchirante et intolérable de la considération à l’égard des juifs, des travaux du concile Vatican II dont le Pape Jean XXIII annonçait dès le 25 janvier 1959 son souhait de les voir s’ouvrir prochainement ; ce qui fut fait officiellement le 11 octobre 1962. Jules Isaac, celui-là même que l’on a vu s’engager dans notre affaire, et auquel on doit les premières recherches fondamentales sur l’antijudaïsme de l’Eglise, fit le siège du cardinal Béa chargé par le pape de préparer le texte relatif aux juifs. L’historien ne voulait pas être en retard face l’Histoire et voulait obtenir à cette occasion, une condamnation de l’antisémitisme sous toutes ses formes dans le corpus même de l’Eglise, de la catéchèse à la prédication en passant par l’oraison. L’espoir était immense, l’occasion impossible à manquer et pourtant, la déclaration définitive issue des travaux du concile ne pourra effacer cette tache originelle que l’on finirait par dire ou tenir pour fondatrice de l’Eglise. Ainsi cette déclaration relative aux juifs continuait de traîner comme un boulet ou d’arborer comme une rouelle cousue sur la chasuble, ces mots blessants : » Encore que les autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant la Passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps . S’il est vrai que l’Eglise est le nouveau peuple de Dieu, les juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de l’Ecriture. » Le peuple juif restait et demeurerait, in fine, cet irréductible « peuple déicide » déchu, dans la tête et le cœur de l’Eglise à la manière d’une arrière-pensée tenace. Pas plus qu’en 1940, qu’en 1953, l’Eglise n’était au rendez-vous en 1965 avec les hommes, tous les hommes de son temps. Il faudra encore attendre des années pour que l’ouvrage soit remis sur le métier ; comme s’il en coûtait à Rome de prêcher l’amour du prochain sans en exclure un : le juif.
- Une nouvelle illustration assez pénible de cette réalité profonde sera donnée à l’occasion de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire du carmel d’Auschwitz ; il s’agissait du projet conçu par des carmélites, avec le soutien de l’Eglise de Pologne, en 1985 d’implanter, sur le site et donc dans l’enceinte même du camp de déportation d’Auschwitz, un couvent de cet ordre religieux. Un émoi et une indignation légitimes s’emparent alors de la communauté juive sur le plan international devant une telle initiative. « Avec l’affaire du carmel, nous, juifs, avons eu très profondément le sentiment que l’Eglise, qui s’était bâtie à l’origine sur notre foi, allait installer ses institutions sur les lieux de notre catastrophe et envelopper nos morts dans sa liturgie.(…) Quand nous avons appris que les sœurs carmélites étaient venues s’installer sur le lieu de la plus grande souffrance juive, nous ne pouvions avoir qu’une seule pensée en tête : l’Eglise, une fois de plus, va nous chasser de notre propre histoire ; elle va « christianiser » la Shoa, (…) Ce n’était peut-être pas l’intention des sœurs, encore qu’elles aient eu l’idée de consacrer leur couvent à la mémoire et au martyre d’Edith Stein, juive allemande convertie et carmélite, reproduisant ainsi le thème du salut par la conversion. » ( ) Une négociation va s’engager entre les représentants de l’Eglise parmi lesquels les cardinaux Ducourtray et Lustiger, et la communauté juive conduite notamment par M.Théo Klein qui était alors le président du CRIF (Conseil Représentatif des Juifs de France), qui conduira à la signature d’un accord pour l’abandon de ce projet et pour le maintien des lieux dans une neutralité confessionnelle respectueuse de l’universalité du drame qui y a été vécu, et où périrent très majoritairement des juifs. Or malgré cet accord et donc l’engagement qu’il traduisait de représentants « autorisés » de l’Eglise, on assistera une nouvelle fois, entre tergiversations et déloyauté, à des manœuvres de résistance et de blocage bafouant les principes élémentaires de tout accord et notamment celui relatif à l’exécution de bonne foi d’un engagement. Le précédent de l’affaire Finaly n’était donc pas un « accident » mais bien une première démonstration de ce « talent » si particulier de l’Eglise qui ne manquera pas de choquer en 1985 les hauts représentants de la communauté juive, initiateurs de l’accord sur le carmel d’Auschwitz.
- Ce n’est que le 30 septembre 1997 à Drancy, que l’Eglise de France, à une date qui en vaut certes une autre mais qui aurait mérité un symbolisme à la hauteur de l’événement, publie enfin, sous un titre limpide et sans plus d’arrière-pensées : « Le repentir », une déclaration solennelle destinée aux juifs. Texte remarquable et inégalé qui paraît tourner une sale page de l’histoire de la pensée de l’Eglise de France. « Au jugement des historiens, c’est un fait bien attesté que, pendant des siècles, a prévalu dans le peuple chrétien, jusqu’au concile Vatican II, une tradition d’antijudaïsme marquant à des niveaux divers la doctrine et l’enseignement chrétiens, la théologie et l’apologétique, la prédication et la liturgie. Sur ce terreau a fleuri la plante vénéneuse de la haine des juifs. De là un lourd héritage aux conséquences difficiles à effacer – jusqu’en notre siècle. De là, des plaies toujours vives. Dans la mesure où les pasteurs et les responsables de l’Eglise ont si longtemps laissé se développer l’enseignement du mépris et entretenu dans les communautés chrétiennes un fonds commun de culture religieuse qui a marqué durablement les mentalités en les déformant, ils portent une grave responsabilité. Même quand ils ont condamné les théories antisémites dans leur origine païenne, on peut estimer qu’ils n’ont pas éclairé les esprits comme ils l’auraient dû parce qu’ils n’avaient pas remis en cause ces pensées et ces attitudes séculaires. »( ) . Ce texte courageux parce qu’il rompt avec des siècles de culture dominante, n’engage que l’Eglise de France et ceux qui la suivent certes, mais parce que cet engagement est irréversible il participe de la réparation due aux juifs. Il aura tout de même fallu plus de cinquante années pour qu’enfin la chose soit dite, l’important étant qu’elle le fût. Suivant ou imitant sa « fille aînée » Rome publiera un an après, le 16 mars 1998, sa « propre réflexion » centrée sur la Shoah, qui reste un texte bien en deçà de celui dont on vient de lire un extrait. Les éléments d’exégèse fournis par le Père Dujardin en présentation du texte romain( ) nous paraissent largement insatisfaisants pour rendre acceptable ou pour justifier l’insuffisance, formelle et de fond, du texte rendu public par Rome. L’argument principal avancé par le Père Dujardin, est que le texte romain étant tenu pour celui de l’Eglise universelle, il ne pouvait faire porter, par sa globalité, à certaines Eglises des fautes qu’elles n’avaient pas commises. L’argument vaut ce que valent les arguments avant débat contradictoire et lecture comparée. On objectera simplement que dans la déclaration de l’Eglise de France quand celle-ci vise « des niveaux divers de doctrine, de théologie et d’apologétique » elle n’a pas la prétention de soutenir que les Pères de l’Eglise étaient tous français et que c’est la raison pour laquelle elle est obligée et spécialement autorisée à battre sa coulpe à titre particulier. Il n’en demeure pas moins que le texte de Rome n’est pas à la hauteur de la déclaration d’intention, à moins que l’intention ne soit pas elle-même conforme à l’objet « déclaré » de la déclaration du 16 mars 1998. Le souci appuyé du Père Dujardin, dans sa présentation de la déclaration de Rome, de « contextualiser » ce texte conduit naturellement à lire ce dernier avec toute l’acuité qu’il requiert. Force est de constater, et certainement de déplorer, que ce texte ne peut cacher les stigmates de sa culture fondatrice. Le lecteur pardonnera – parce que nous sommes là au cœur du débat de fond – ce nouvel arrêt sur texte dans le cadre de notre conclusion qui permet de montrer que la déclaration du Vatican du 16 mars 1998 n’efface ni ne dépasse le péché originel par pensée de l’Eglise à l’égard des juifs. Le père Dujardin reconnaîtra ultérieurement la déception provoquée par ce texte sans pour autant la combattre ni la critiquer dans un article récent dans lequel il retrace 50 ans d’histoire des relations entre Chrétiens et Juifs puisqu’il n’assigne à cette déclaration du 16 mars 1998 qu’une valeur marginale dans le corpus des textes de référence de l’Eglise sur ce sujet ( ).Ainsi lit-on dans la déclaration du Saint-Siège de 1998 : « En portant son témoignage unique au « Saint d’Israël » et à la Torah, le peuple juif a beaucoup souffert à plusieurs époques et en de multiples lieux.(…)A l’aube du christianisme, après la crucifixion de Jésus, des désaccords sont nés entre l’Eglise primitive et le peuple juif et ses responsables qui, dans leur attachement à la Loi, se sont opposés, parfois violemment, aux prédicateurs de l’Evangile et aux premiers chrétiens.(…) Malgré l’enseignement chrétien de l’amour pour tous, même pour ses ennemis, la mentalité prédominante à travers les siècles a pénalisé les minorités et ceux qui étaient de quelque manière que ce soit « différents » » ( ) . Les membres de phrase que nous avons soulignés conduisent à poser cette interrogation : doit-on entendre peu ou prou que la victime aurait elle-même participé ou contribué aux excès des crimes commis contre elle ? Le sujet ne serait pas si grave, et ayant posé au cœur du siècle passé une question fondamentale sur le sens de l’humanité, on oserait écrire qu’on redoute d’entendre entre ces lignes qu’il n’appartenait qu’aux juifs de ne pas le demeurer pour échapper à leur sort. Qu’il soit permis ici de rappeler les propos de mère Amédée, supérieure générale de Notre Dame de Sion, qui le 25 janvier 1932 adressait à la congrégation un message relatif à la montée de l’antisémitisme : « Leur conversion (aux juifs) contribuerait sans doute à résoudre l’angoissant problème social. » ( ) Il nous faut poursuivre la lecture de ce texte de Rome pour mesurer le décalage majeur qu’il présente avec celui de l’Eglise de France ; décalage qui n’appartient pas – au cas présent - à une hiérarchie institutionnelle de parole mais que cette dernière néanmoins rend d’autant plus choquant. Ainsi la déclaration de Rome précise : « Dans le monde chrétien – je ne dis pas de la part de l’Eglise en tant que telle -, des interprétations erronées et injustes au sujet du peuple juif et sa prétendue culpabilité ont circulé depuis trop longtemps engendrant des sentiments d’hostilité envers ce peuple. »( ) Et voilà les Pères de l’Eglise ravalés ou réduits, par cette dernière, à des faiseurs de rumeurs erronées et désormais déchus de leur statut de « docteurs de la Loi » et du dogme. Jules Isaac a du « inventer » ou fantasmer sur les psaumes visant le « peuple perfide », issus du concept théologique ancien et abandonné depuis certes, de peuple déicide. Enfin les derniers extraits qui suivent, achèvent d’installer un trouble persistant sur « la densité réelle » du repentir romain. « Au niveau de la réflexion théologique, nous ne pouvons ignorer le fait que bien des membres du parti nazi non seulement montrèrent une aversion pour l’idée de divine providence à l’œuvre dans les affaires humaines, mais encore donnèrent des preuves de haine caractérisées, dirigées contre Dieu lui-même. Logiquement, une telle attitude conduisit également à un rejet du christianisme, et à un désir de voir l’Eglise détruite ou du moins assujettie aux intérêts de l’Etat nazi.(…) La Shoah a été le fruit d’un régime moderne néo-païen. Son antisémitisme avait des racines en dehors du christianisme et, en poursuivant ses objectifs, le nazisme n’hésita pas à s’opposer à l’Eglise et à persécuter également ses membres.(…) L’Eglise catholique, par conséquent, répudie toute persécution contre tout peuple ou groupe humain de quelque lieu et quelque temps que ce soit. Elle condamne absolument toutes les formes de génocide, aussi bien que les idéologies racistes qui les suscitent. Revenant sur ce siècle, nous sommes profondément attristés par la violence qu’ont subie des groupes entiers de peuples et de nations. Nous nous rappelons en particulier le massacre des Arméniens, les innombrables victimes en Ukraine dans les années 1930, le génocide des Gitans, qui fut également le résultat d’idées racistes, et de semblables tragédies qui eurent lieu en Amérique, en Afrique et dans les Balkans. Nous n’oublions pas non plus les millions de victimes de l’idéologie totalitaire en Union Soviétique, en Chine, au Cambodge et ailleurs. Nous n’oublions pas encore le drame du Moyen Orient dont les éléments sont bien connus. » ( ) Au fond cette déclaration de Rome associe et «égalise» dans « son » souvenir le génocide juif à tous les génocides antérieurs, contemporains et postérieurs qui ont frappé les hommes ou les nations, ne le distinguant presque plus que pour en faire le prétexte de la déclaration solennelle ; ce qui retire à celle-ci la portée de l’engagement particulier annoncé quand on relève, en outre, que l’Eglise n’hésite pas à s’y hisser au rang de victime. C’est pourquoi ces lignes écrites en 1991 – soit sept années avant la publication de la déclaration romaine - prennent un relief particulier et obligent à se résoudre à une insatisfaction durable sur cette question de la considération de la part de Rome à l’égard des juifs. « Il me semble que l’Eglise en général et son pape actuel en particulier souhaiteraient classer la Shoa au rang de tous les autres cataclysmes provoqués par l’homme. Un désastre, certes, une abomination, mais parmi bien d’autres. Et pourquoi cela ? Parce que reconnaître à la Shoa son caractère unique, inclassable, c’est reconnaître, peu ou prou, l’échec d’une Europe chrétienne vaincue par sa propre barbarie et aussi la singularité d’Israël. »( ) C’est vraisemblablement là que se situe tout le drame de l’Eglise dont elle n’arrive pas à se défaire. Au terme de notre propre enquête, nous pensons avoir néanmoins déjoué les mensonges et ébranlé les secrets de cette affaire Finaly, mis des noms et des visages sur des ordres qui ne demandaient qu’à être obéis. Si l’affaire Finaly n’a pas conduit à l’accomplissement du songe du grand rabbin Kaplan d’une manière aussi certaine qu’il aurait été souhaitable et souhaité, elle a, n’en doutons pas, interdit désormais tout passage à l’acte.(Germain Latour - Les deux orphelins - L'affire Finaly - Fayard)
Spam bibliographique
modifierJ'ai supprimé un paragraphe concacré à l'affaire Finaly qui a pour unique but d'assurer la promotion d'un livre Les 2 orphelins-L'affaire Finaly 1945-1953 de Germain Latour. Wikipédia est un projet d'encyclopédie, elle n'a pas pour but d'assurer la publicité de livres. Ce paragraphe, rajouté presque à l'identique sur 6 articles, est clairement du spam bibliographique et est supprimé pour cette raison.
De plus le paragraphe concerné n'apportait rien à l'article existant. Tella bavarder 30 septembre 2007 à 16:09 (CEST)
A la lecture de cet article, il semble que dans l'affaire Finaly l'institution catholique ait eu totalement tort dans ses actions. C'est possible, mais statistiquement étonnant. Cela crée un doute. L'article manque beaucoup de références.
Portail
modifierA la lecture et relecture je me demande pourquoi l'avoir placé dans le portail Antisémitisme Irdnael (d) 4 novembre 2008 à 11:50 (CET)
- Il n'y a pas de Portail:Antisémitisme MLL (d) 4 novembre 2008 à 14:20 (CET)
L'article fait partie d'une série sur l'antisémitisme, ce qui est à mes yeux tout aussi déraisonnable Je m'en explique ailleurs. Par ailleurs j'admet que vous ayez supprimé la référence à Mgr Lustiger, la polémique à ce sujet est encore vive. Mais quid des autres modifications type Holocauste/Shoah qui sont des synonymes. Enfin où et quand l'église catholique par ses portes paroles autorisés a -t-elle indiqué qu'elle avait abandonné le prosélytisme pour les juifs ?
Je remets donc en place la mention sur le prosélytisme forcé ou contraint dans l'introduction sauf reférence ultérieure par vous à une source catho fiable. 4rien à voir avec la suppression du passage sur les juifs dans l'ancienne messe en latin).Irdnael (d) 5 novembre 2008 à 16:58 (CET)
- Il s'agit d'un article sur l'Affaire Finaly, rien d'autre. Votre cas relève des administrateurs, je laisse tomber. MLL (d) 5 novembre 2008 à 17:20 (CET)
Ecrire que l'église catholique a renoncé au prosélytisme à l'égard des juifs est une quelque chose de très étonnant. Il y a dans les diocèses des centres de pastorale et de préparation au baptême des adultes. Des juifs y participent et sont souvent baptisés à l'issue du cycle. Le tout est organisé, fait l'objet de livrets, fascicules et il y a plusieurs prêtres qui suivent cette question.
Quel est la référence controlable qui vous permet d'affirmer que l'église a renoncé au proséltysme à l'égard des juifs. Simplement les méthodes et le "zêle" ont évolué par rapport au 19° siècle?
- Nous ne parlons pas de la même chose. Vous parlez des centres de préparation au baptême. Nous parlons dans cet article des relations judéo-chrétiennes et d'un dialogue conçus sur un plan égalitaire. Cela ne vous intéresse pas ni ne vous concerne. Je préfère le message de Mgr Aumonier qui explique que « dans le dialogue entre croyants, le dialogue avec nos frères juifs tient une place incomparable et première ». Merci de ne plus vous en mêler. --Olevy (d) 5 novembre 2008 à 23:55 (CET)
Je suis désolé d'intervenir à nouveau sur un article que vous considerez comme votre propriété. Simplement le renvoi au Prosélytisme et à l'article dédié crée une situation absurde: on a l'impression (à sa lecture (j'espère que la chose n'est pas délibérée mais maintenant je m'interroge sur sa rédaction) que l'Eglise aurait abandonné tout idée d'apostolat concernant les juifs et cela au nom d'un dialogue égalitaire.
Je suis arrivé sur votre article à partir d'Horace Finaly qui m'interessait directement et l'affaire Finaly n'était pour moi qu'un très ancien souvenir mais je suis surpris, pour m'exprimer poliment, que vous tiriez la conclusion qu'il s'agit d'une affaire montrant l'antisémitisme des evêques français et du Vatican. Vous etes extremement chatouilleux sur ces sujets mais pensez qu'un catho peut être choqué par quelqu'unes de vos affirmations non sourcées.
Regardez donc ma modification sur l'intro et continuons le débat. Irdnael (d) 6 novembre 2008 à 20:46 (CET)
- Nous nous rapprochons effectivement : la conversion individuelle des uns ou des autres ne saurait être condamnée, étant affaire de conviction personnelle et votre dernier texte de l'article me paraît acceptable. Je regrette toutefois de lire plus haut que l'Eglise n'a pas abandonné toute idée d'apostolat envers les juifs. Ce n'est en tout cas pas comme ça que les Juifs ont compris Jean-Paul II lorsqu'il les a désignés comme les « frères aînés de l'Église » à la synagogue de Rome en 1986. Si une telle volonté d'apostolat existe toujours, vous comprendrez bien que cela rendrait très suspectes pour les juifs toutes les manifestations dites d'amitiés judéo-chrétiennes. Cordialement --Olevy (d) 6 novembre 2008 à 23:44 (CET)
Pensez que l'église (au moins formellement) est très centralisée et organisée, que Rome suit, impulse ou freine tout un tas de problèmes. Pour notre sujet la décision la plus sensible à mon avis a été la suppression de la prière pour la conversion du peuple juif qui existait dans l'ancien canon de la messe, suppression qui remonte officiellement au milieu des années 60 mais qui avait été abandonnée avant dans bien des endroits.
Pour les paroles de JPII il s'agisssait d'appuyer sur la fraternité. Mais tous les juifs considérent-ils les chrétiens comme des frères même cadets devant Dieu.Irdnael (d) 7 novembre 2008 à 14:44 (CET)
- Oui. Les non-chrétiens aussi, d'ailleurs. MLL (d) 7 novembre 2008 à 14:52 (CET)
Il me semble qu'il y a un malentendu dans ce passage, en particulier celui de Olevy ci-dessus. Pour les chrétiens, et certainement pour les juifs - mais je ne suis pas compétent -, Dieu appelle les hommes à se tourner vers lui, à se "convertir". Les chrétiens cherchent à faire partager la Bonne Nouvelle qu'ils ont reçue, et l'annoncer, à evangéliser (eu-angelo) les hommes leurs frères, afin qu'ils se tournent eux aussi vers Dieu, qu'ils se convertissent. "Malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile ! (1Co 9,16). Mais "Dieu seul convertit", dit Monseigneur Panafieu. Tout ceci dans le respect bien sûr, et bien plus que la tolérance, dans l'amour. Et donc il n'y a aucune opposition entre l'amitié et en particulier les amitiés judéo-chrétiennes et l'apostolat. En ce sens, que personne ne s'offusque de ce que les chrétiens ne renonceront jamais à annoncer la Bonne Nouvelle, ils la trouvent trop belle pour se taire. Le cardinal Lustiger et bien d'autres ont montré que l'on peut être juif et chrétien. Pcouderc (discuter) 16 juillet 2014 à 09:04 (CEST)
État de l’article
modifierCet article est assez mauvais, de nombreuses affirmations « sensibles » ne sont pas sourcés. Certains passages sont difficilement compréhensibles et l’introduction n’introduit pas grand chose. De plus, qui est ce Germain Latour ? Merci donc de commencer par sourcer et éclaircir le contexte de base avant de polémiquer sur des points de détails. Cdlt, VIGNERON * discut. 7 novembre 2008 à 11:15 (CET)
- Germain Latour est nommé dans la bibliographie. S'il y a des points pas clairs, il serait bien de les repérer par des {{refnec}}. Teofilo ◯ 9 novembre 2008 à 02:48 (CET)
Article Melloni, controverse Poujol et baptêmes tardifs
modifierQuid de la véracité de la traduction de la note du 23 octobre 1946 ? D'après certains sites et au moins un livre elle contiendrait un grossier contresens? L'original doit être en italien, j'aimerais la lire dans la langue d'origine. Où la trouver si elle est sur le net ?
- Le mieux serait de demander à Catherine Poujol, qui dit elle-même qu'elle n'en a pas vérifié l'origine. -- Olevy (discuter) 16 juillet 2014 à 09:24 (CEST)
Lettre de Mlle Brun
modifierParis Match n° 224 (4 au 11 juillet 1953) publie in extenso une lettre d'Antoinette Brun aux enfants Finaly datée du 28 juin 1953. Cette lettre a été "confiée" par Mlle Brun a Paris Match. Il est possible que PM ne soit pas considéré comme un "source sûre", mais dans ce cas précis je pense que l'authenticité de la lettre ne peut être mise en doute, et qu'un renvoi vers ce n° de PM pourrait être utile pour connaître les sentiments qu'elle éprouve lors du dénouement de cette affaire. Agadies (discuter) 21 octobre 2022 à 16:25 (CEST)