Discussion:Fridtjof Nansen

Orthographe

Au paragraphe qui commence par : coque effilée, si faits doit s´accorder avec Fram ou avec coque, il y a une faute.

Je ne modifie pas ne connaissant pas le sens.

Hibisco-da-Ilha 28 jan 2005 à 19:05 (CET)

"une coque effilée à l'avant et à l'arrière, avec des flancs unis pour glisser hors de la glace en cas de pression, faits en bois de chêne"

Dans mon esprit, je voulais parler des flancs; Ce sont les flancs du navire qui sont faits en bois de chêne. -Semnoz 28 jan 2005 à 22:53 (CET)

AdQ

Peu de sources dans un article pas mal, mais pas non plus exceptionnel. Chris93 19 juillet 2007 à 04:31 (CEST)

Au départ, j'avais monté cet article à partir de divers articles trouvés dans différents journaux tels Le Figaro, Le Point, Spectacle du Monde... mais je ne suis pas sûr d'avoir tout conservé. -Semnoz 19 juillet 2007 à 10:44 (CEST)

Délestage

Copié de l'article (à éventuellement reprendre)

Nansen prévoit un voyage de deux à trois ans. Il stocke donc à bord plusieurs années de nourriture et de carburant, ainsi que de nombreux livres et instruments scientifiques. Il laisse sa femme Eva et sa fille de six mois et embarque. Il quitte Oslo à l'été 1893, en direction de l'archipel de la Nouvelle-Sibérie.

Le 24 septembre 1893, à la latitude 78° 30' N, le Fram débute son premier hivernage et l'équipage commence à se préparer à affronter l'hiver arctique et à aménager le navire. Pris par les glaces, le navire glisse et s'élève pour retomber à sa place initiale lorsque son poids brise la glace. Le 29 septembre 1893, le navire gagne son premier degré de latitude vers le pôle et la température descend à −14,5 °C. Les relevés de position montrent une légère dérive vers le nord, mais par de surprenants zigzags. À Noël, la température est de −40 °C. Les sondages révèlent des fonds bien plus importants que prévus et donc une moindre importance des courants marins sur la dérive. Le 2 février 1894, lors du retour du soleil, le navire se trouve à 82° 10' N, mais sa position va fortement reculer en juillet et août.

Lors du printemps, Nansen effectue de nombreuses excursions et étudie les conditions de viabilité de la banquise, en vue d'une expédition vers le pôle Nord, et fait construire des traîneaux et des kayaks. Le deuxième hivernage débute et, le 12 décembre, le Fram atteint 82° 30' N, latitude jamais encore atteinte par un navire ; 833 kilomètres seulement le séparent encore du pôle. En janvier 1895, un énorme monticule de blocs de glace s'approche du navire et l'ensevelit partiellement. Le 14 mars 1895, Nansen et son compagnon Hjalmar Johansen quittent le navire et leurs compagnons pour tenter de gagner le pôle nord (cf. chapitre suivant). Le 15 mars 1895, le navire atteint la position 84° 4' N, mais il est bloqué dans une épaisse masse de glace de huit mètres de haut, par une température de −40 °C.

Le troisième hivernage débute et en janvier 1896, la température atteint son point le plus bas −52 °C. Fin mai, alors que le navire se trouve à la latitude 83° 45' N, de vastes étendues d'eaux libres sont aperçues et le navire est dégagé à l'aide d'explosifs. Le 12 juillet 1896, il navigue enfin en eaux libres après avoir traversé une banquise de 180 milles. Le 19 juillet 1896, le Fram accoste au port de Skjervøy en Norvège.

Fridtjof Nansen

Après deux tentatives infructueuses, Nansen et Johansen quittent le bateau le 14 mars 1895 et partent vers le pôle Nord en expédition terrestre, emportant deux kayaks et trois traîneaux tirés par vingt-huit chiens pour porter leurs affaires. Après une progression tantôt facile et tantôt très difficile, le 3 avril, la position à 85° 59' N. est décevante, et le 8 avril, après avoir atteint en vingt-trois jours le point le plus au Nord jamais atteint auparavant, 86° 10', ils décident d'arrêter la progression vers le nord et de battre en retraite sur le cap Fligely, la terre la plus au nord de l'archipel François-Joseph mais qui se trouve à près de 1 000 km au sud. Ils ne se dirigent pas vers le Fram parce que la dérive l'a placé hors de leur portée.

Fin mai, Nansen et Johansen atteignent 82° 21' N. avec 16 chiens (ils ont dû abattre les chiens les moins résistants pour nourrir les autres), des réserves insuffisantes et une progression difficile sur la neige détrempée. Le 22 juin 1895, ils réussissent à chasser des phoques, ce qui leur laisse suffisamment de vivres et de combustible pour un mois. Le 27 juillet, pour la première fois depuis deux ans, la terre est en vue. Le 1^er août, la banquise devient impraticable, et les explorateurs utilisent les kayaks. Dérivant vers l'est, ils découvrent un archipel formé de quatre îles inconnues, et pensent se trouver sur la côte Est de la terre François-Joseph. Mi-août, ils atteignent une nouvelle île qu'ils nomment île Houen (Jackson Island) et sont résolus à y hiverner. Ils construisent un abri et chassent l'ours polaire et le morse pour se constituer une importante réserve de nourriture.

Après un rude hiver, le 28 mai 1896, ils repartent sur la banquise vers le sud et atteignent le cap Richthofen, où le 17 juin 1896, ils tombent nez à nez avec l'expédition Jackson-Harmsworth du Britannique Frederick Jackson au cap Flora. Le navire de ravitaillement de l'expédition, le Windward, les récupère et repart le 7 août 1896 pour atteindre le port de Vardø en Norvège cinq jours plus tard. Le 27 août 1896, ils retrouvent le Fram se dirigeant vers Tromsø, et font avec lui une entrée triomphale le 9 septembre 1896 dans le port de Christiana.

L'expédition fut un réel succès sur tous les plans, sportif et humain, mais aussi scientifique :

• trois hivernages en Arctique pour treize membres d'équipage sans maladie ni défaillance morale,
• le déplacement, à skis et en traîneau à chiens, de deux explorateurs jusqu'au point le plus septentrional jamais atteint (86° 14' de latitude soit 364 km du pôle Nord),
• le retour sain et sauf de tout l'équipage et du navire en parfait état.
• la découverte que l'océan qui enveloppe le pôle est très profond,
• la découverte de l'itinéraire suivi par les banquises en dérive depuis le détroit de Béring jusqu'à l'Atlantique,
• la découverte que la rotation de la terre affecte les courants et ainsi la dérive et qu'elle n'est pas essentiellement due aux vents,
• la découverte, grâce aux observations hydrographiques, de l'existence, sous une couche superficielle froide, de plusieurs nappes d'eaux relativement chaudes (jusqu'à + 1°) et très salines,
• l'étude de la formation des glaces,
• la constatation de l'existence d'une faune ailée importante (mouettes, pétrels, stercoraires, bruants).

À son retour, Nansen obtient un poste de professeur en zoologie à l'université de Christiana, et rédige les six volumes du récit de l'expédition et de ses observations scientifiques, édite en 1897 un livre Vers le pôle, et participe à l'établissement du conseil international pour l'exploration de la mer.

 

Lumière sur...

Bonjour,

Pourquoi ne pas « réserver » l'article sur Nansen pour la page d'accueil de Wikipédia le 10 octobre 2011, jour des 150 ans de sa naissance (à moins qu'un Google Doodle ne se charge déjà d'attirer le chaland ce jour-là, et dans ce cas Google se chargerait d'une deuxième mise en lumière indirecte) ? ChevalierOrange (d) 2 juillet 2011 à 09:50 (CEST)

Anachronisme

Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés

Nansen ne peut pas avoir été nommé à cette fonction: l'Organisation des nations unies n'existait pas à son décès en 1930!!! À modifier/ajuster. 108.12.192.92 (discuter) 22 février 2024 à 15:10 (CET)