Discussion:Histoire d'O
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C'est pas une nouvelle, c'est un roman et le gars qui repoussait les avances de Pauline Réage était son amant, Jean Paulhan, il ne s'agit pas d'avances repoussées mais d'une relation sur le déclin... Bon je reviendrais faire l'article parce que là ça casse pas des briques !
"Refonte" ou régression ? Ça se discute
modifierJe constate en regardant l'historique que la prétendue "refonte complète !" qui y a été invoquée a consisté à faire :
- Disparaître toute la partie concernant la psychologie du personnage (lors qu'il s'agit pourtant bien d'un article sur un livre et non d'un article sur un auteur).
- La remplacer par des propos d'échotier genre presse people, propos dont ont d'ailleurs été omis la rumeur persistante à une époque selon laquelle Jean Paulhan lui-même aurait été l'auteur du livre. Tant qu'à faire dans l'anecdotique, hein, on aurait pu carrément y aller à fond.
Est-ce à dire qu'il faut considérer cela comme une régression ? J'emprunterai juste la formulation diplomatique de Jean-Claude Carrière lorsqu'il dit : Je peux en tout cas difficilement considérer cela comme un progrès.
François-Dominique2 11 oct 2004 à 17:04 (CEST)
ça se discute, discutons
modifierSalut. Effectivement, j'ai écrit un article très différent de celui d'origine qui me semblait incroyablement ras-les pâquerettes. La psychologie du personnage dans Histoire d'O (tu l'as lu ?) n'a rien à voir avec l'interprétation qui en était faite. Je te ressers la prose de mon prédécesseur :
«Histoire d'O est une nouvelle se déroulant dans l'univers sado-masochiste de Pauline Réage. Elle a été portée au cinéma par Just Jaeckin.<br\> Elle raconte l'histoire d'une femme nommée de la simple lettre O, dans laquelle on peut voir de nombreux symboles, conduite par son amant dans un château où elle est contrainte à se soumettre à des pratiques sadiques.<br\> Cette nouvelle a été écrite par Pauline Réage afin de séduire un homme qui la repoussait, en énumérant tout ce à quoi elle serait prête à consentir par amour pour lui.<br\> Bien que les tourments subis par O soient extrêmement violents, l'un des éléments fondamentaux des pratiques BDSM vient atténuer ceci : il s'agit du consentement du masochiste (la victime). En effet, même si le consentement formel d'O n'est pas demandé au début du roman, ses Maîtres le lui demandent régulièrement à chaque nouvelle étape de son asservissement, tout comme, dans la réalité, le BDSM se pratique entre personnes consentantes»
je ne vois pas trop de psychologie et je trouve gênant que l'auteur fasse un parallèle entre un roman fantasmatique et les pratiques SM des boites-à-cul.
J'ai par ailleurs ajouté une ligne sur les rumeurs entourant l'auteur du livre. Il me semble que tout ce qui fait la genèse et la fortune critique du livre ne sont pas des sujets "people", surtout aujourd'hui que Dominique Aury, comme Jean Paulhan, sont morts, et depuis que Dominique Aury a bien voulu s'expliquer. Jean-no
Au moins dans la rédaction initiale le mot château était bien orthographié. Oly 11 oct 2004 à 19:52 (CEST)
- effectivement. D'ailleurs on pourraît juste écrire châteauchâteauchâteauchâteau, j'ai vu que la nuit des tas de gens s'amusent à écrire ce genre de notices.
- Les auteurs précédents ne tenaient absolument pas à faire un parallèle avec les b... Tu devrais peut-être te documenter, car les pratiques bdsm (qui vont du chatouillis au piercing en passant par la fessée) sont précisément ce que tu avances, des actes d'amour et de confiance : le soumis exprime sa confiance ainsi, attendant en retour que son dominant lui procure le plaisir attendu (quand il s'agit d'un couple). Tu n'as jamais du considérer sérieusement le BDSM, car tu ne supposerai pas alors qu'on puisse se faire ligoter, bâillonner etc..., enfin accepter d'être totalement au pouvoir d'une personne envers qui on a pas un sentiment au minimum de confiance. Surtout par les temps qui courent. Cela dit, l'article actuel a juste besoin de wikificationAzoée 11 oct 2004 à 20:54 (CEST)
- Franchement, le sado-maso, ce n'est pas mon problème, chacun son truc, mais il y a un gouffre entre une pratique et le fantasme, la fantaisie, de ce qui n'était pas encore une pratique institutionalisée en 1954. Je suis certain que des choses peuvent être ajoutées à ce que j'ai écrit, y compris des accents circonflexes (même si l'Académie, il y a 15 ans, en a décrété l'usage facultatif), mais ça m'embête vraiment que l'on prenne ce livre pour ce qu'il n'est pas.--Jean-no 11 oct 2004 à 21:04 (CEST)
- Les auteurs précédents ne tenaient absolument pas à faire un parallèle avec les b... Tu devrais peut-être te documenter, car les pratiques bdsm (qui vont du chatouillis au piercing en passant par la fessée) sont précisément ce que tu avances, des actes d'amour et de confiance : le soumis exprime sa confiance ainsi, attendant en retour que son dominant lui procure le plaisir attendu (quand il s'agit d'un couple). Tu n'as jamais du considérer sérieusement le BDSM, car tu ne supposerai pas alors qu'on puisse se faire ligoter, bâillonner etc..., enfin accepter d'être totalement au pouvoir d'une personne envers qui on a pas un sentiment au minimum de confiance. Surtout par les temps qui courent. Cela dit, l'article actuel a juste besoin de wikificationAzoée 11 oct 2004 à 20:54 (CEST)
- J'insiste, ce n'est vraiment pas de ça que parle le livre. Pas de plaisir ni d'amour en retour, l'idée de la confiance n'est pas non plus dans le livre : l'amant de O offre sa compagne à quelqu'un d'autre et ne la revoit plus ensuite... Ce livre est tout sauf une justifications de pratiques tournées vers le plaisir, dans Histoire d'O le seul plaisir de l'héroïne c'est de s'offrir, d'abandonner sa liberté Jean-no 11 oct 2004 à 21:10 (CEST)
- A mon avis, si elle ne parle pas de plaisir, c'est pour qu'il ne soit pas confondu avec l'orgasme ordinaire. L'idée de confiance et d'amour est au contraire omniprésente ; de plus le plaisir d'être esclave en est bien un, et les plaisirs du dressage également. Je crois que je vais te chercher quelques citations. De plus, un certain nombre de pratiques sont énumérées, mais de nombreuses sont laissées de coté : ça ressemble fort à un contrat de début de relation. Enfin, c'est bien par le plaisir qu'elle promet à Jean Paulhan, celui de posséder une esclave, plus très jeune et plus très belle, mais soumise, qu'elle espère le séduire Azoée 11 oct 2004 à 21:21 (CEST)
- Ah c'est peut-être pas clair dans le texte, mais Dominique Aury était la maîtresse de Jean Paulhan depuis dix ou quinze ans quand elle a écrit le texte ! Elle n'essayait pas de le séduire mais de regagner de l'intérêt aux yeux de Paulhan qui commençait à se faire vieux. Jean-no 11 oct 2004 à 22:08 (CEST)
- A mon avis, si elle ne parle pas de plaisir, c'est pour qu'il ne soit pas confondu avec l'orgasme ordinaire. L'idée de confiance et d'amour est au contraire omniprésente ; de plus le plaisir d'être esclave en est bien un, et les plaisirs du dressage également. Je crois que je vais te chercher quelques citations. De plus, un certain nombre de pratiques sont énumérées, mais de nombreuses sont laissées de coté : ça ressemble fort à un contrat de début de relation. Enfin, c'est bien par le plaisir qu'elle promet à Jean Paulhan, celui de posséder une esclave, plus très jeune et plus très belle, mais soumise, qu'elle espère le séduire Azoée 11 oct 2004 à 21:21 (CEST)
Enfin, je suis bien d'accord que tout ça sert 1, à séduire un homme, et 2, la violence des actes justifie du besoin d'amour (l'amour étant pour certains un besoin d'appartenance mutuelle). Azoée
- ce que je trouve intéressant dans ce roman précis, c'est l'unilatéralité du contrat : l'héroïne donne tout, mais on ne sait même pas à qui puisqu'elle finit par changer de propriétaire et les hommes qui l'entourent ne lui donnent rien, même pas de plaisir (ne pas fouetter trop doucement sinon elle y prend goût,...)
- Voilà ce que j'ai trouvé pour les plaisirs des uns et des autres (outre ce qui est évident) : d'abord, toutes les marques de sa soumission sont décrites de façon méliorative : belles zébrures faites par la cravache, robe qui la met en valeur. Dans la scène du premier matin, elle gémit de plaisir sous le cunnilingus d'un étranger, et il bien noté qu'elle cria, comme sous le fouet... comme jamais son amant ne l'avait fait crier : plaisir et douleur sont donc, non mêlés, mais liés, la douleur augmentant le plaisir qui lui succède (évidemment la douleur n'est pas un plaisir, il ne fait que lui succéder, mais en est augmenter). On trouve aussi une affreuse satiété de la douleur et du plaisir
- on obtiendra ta soumission malgré toi, non seulement pour l'incomparable plaisir que moi.... y trouverai
- Mais l'essentiel est bien, comme tu le notes justement, son besoin d'appartenance : Elle obéit (à l'ordre de dire je vous aime, dans la première scène du château), avec délices ; l'appartenance lui procure le plaisir de se sentir belle (car prise par son amant) etc.
- Pour l'amour et la confiance, elle se manifeste dès le départ : jamais O ne s'inquiète de quoi que ce soit ; quand elle répond je t'aime à son amant, et elle s'aperçut que c'était vrai ; si le supplice était le prix à payer pour que son amant continuât à l'aimer, elle en est heureuse ; quand elle revoit son amant, la première chose qu'elle fait, est de lui demander s'il l'aime ; il le lui répète d'ailleurs sans cesse, et ce n'est sans doute que le moyen d'obtenir une soumission parfaite afin de payer une dette. Mais elle le croit, puis aime l'homme qu'on lui dit d'aimer, et espère se faire aimer de lui en se soumettant.
et pour préciser, ce plaisir est certes augmenté par la douleur préalable, mais n'est possible que par la soumission (l'appartenance), qui prime tout
Au fait, j'ai fait une petite modif SM en fin d'article Azoée 11 oct 2004 à 22:15 (CEST)
Marthe Richard
modifierC'est intéressant de parler des bordels qui existaient effectivement encore à l'époque (mais dans la ville, dont ils étaient un des pôles sociaux, pas dans des châteaux perdus dans la campagne en général quoique ça ait du exister). Il faudrait peut-être aussi parler des camps nazis (dont on prenait tout juste conscience à cette époque précise) qui sont une bonne part de ce genre d'imaginaire, ou encore parler des livres de Georges Bataille (bien que "les larmes d'eros" soit postérieur à Histoire d'O)
Auteure et pseudonyme
modifierNote de style: la relation ne me semble pas assez claire entre l'auteure et son pseudonyme dans la première section. Volapük 26 mar 2005 à 15:53 (CET)
quelle était la date de publication réelle?
modifierquelle était la date de publication réelle? On m'a dit que le livre a été publié le 1er janvier 1954. Cela ressemble à une date de publication officielle plutôt qu'à une date à laquelle le livre a été imprimé pour la première fois physiquement. Ma compréhension est que la date de publication réelle était en juin 1954 mais je ne connais pas le jour du mois. Existe-t-il une date de publication réelle. (Excuses : le français n'est pas ma langue maternelle, j'ai donc probablement massacré la question.) 77.97.140.58 (discuter) 25 juin 2023 à 13:45 (CEST)