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Parti socialiste de Navarre-PSOE

fédération du Parti socialiste ouvrier espagnol de la Communauté autonome de Navarre (Espagne)

Le Parti socialiste de Navarre-PSOE (en espagnol : Partido Socialista de Navarra-PSOE, PSN-PSOE) est la fédération territoriale du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en communauté forale de Navarre.

Parti socialiste de Navarre-PSOE
(es) Partido Socialista de Navarra-PSOE
Image illustrative de l’article Parti socialiste de Navarre-PSOE
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général María Chivite
Fondation
Siège Paseo Saraste, 15
31001 Pampelune
Président Bernardo Ciriza
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie, progressisme, fédéralisme
Affiliation nationale PSOE
Couleurs
  • rouge
Site web psn-psoe.org
Présidents de groupe
Parlement Ramón Alzórriz
Congrès des députés Patxi López
Sénat Eva Granados
Représentation
Députés régionaux
11  /  50
Députés
2  /  5
Sénateurs
3  /  5
Conseillers municipaux
227  /  1810
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Fondé en 1982 comme scission du Parti socialiste du Pays basque-PSOE, le PSN-PSOE gouverne la Navarre entre 1984 et 1991 avec Gabriel Urralburu. Il retrouve le pouvoir en 1995 dans le cadre d'un gouvernement minoritaire dirigé par Javier Otano qui ne dure qu'un an, avant de rejoindre l'opposition jusqu'en 2011. Partageant le gouvernement avec l'Union du peuple navarrais jusqu'en 2012, les socialistes sont relégués au 5e rang des forces politiques en 2015. En 2019, María Chivite prend la présidence du gouvernement autonome avec le soutien sans participation de Bildu.

Histoire

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Fondation

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Le , le secrétaire général du Parti socialiste du Pays basque-PSOE (PSE-PSOE) Txiki Benegas et celui de la section provinciale de Navarre (ASPN) Gabriel Urralburu annoncent que l'ASPN se constituera bientôt en une fédération autonome au sein du PSOE, qui prendra le nom de Parti socialiste de Navarre-PSOE (PSN-PSOE)[1].

Alternance entre opposition et gouvernement

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Crise de l'été 2007

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À la suite des élections parlementaires du , le PSN-PSOE devient la troisième force politique de la communauté forale, derrière l'Union du peuple navarrais (UPN) et la gauche abertzale de Nafarroa Bai (NaBai). Bien que la direction nationale du parti soit favorable à un gouvernement minoritaire de l'UPN, la direction du PSN-PSOE approuve à l'unanimité le la formation d'un gouvernement de coalition avec NaBai et la Gauche unie (IU), présidé par le socialiste Fernando Puras (es)[2].

La décision est annulée dès le lendemain par la commission exécutive du PSOE, qui oblige les députés socialistes navarrais à s'abstenir lors de l'investiture à venir de Miguel Sanz, président sortant de la communauté forale et candidat de l'UPN[3]. Puras, porte-parole du groupe parlementaire, remet sa démission le , tandis que plusieurs élus du parti manifestent devant le siège du Parlement et réclament la démission du secrétaire général Carlos Chivite (es) à l'occasion de la session d'investiture le , qui voit le maintien de Sanz au pouvoir par 24 voix pour, 12 contre, 11 bulletins blancs et un nul[4],[5].

Grande coalition et relégation

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Retour au pouvoir

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Secrétaires généraux

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Titulaire Dates Fonction
Gabriel Urralburu[6] –
(12 ans et 13 jours) 		Président de la Députation forale (1984-1991)
Javier Otano[7] –
(2 ans et 5 jours) 		Président de la députation forale (1995-1996)
Alberto Pérez Calvo (es)[8]
Président de la direction provisoire 		–
(2 mois et 30 jours)
Víctor Manuel Arbeloa (es)[9]
Président de la direction provisoire 		–
(7 mois et 15 jours) 		Président du Parlement foral (1979-1983)
Blanca García Manzanares (es)[10],[11]
Présidente de la direction provisoire 		–
(7 mois et 6 jours)
Juan José Lizarbe (es)[12] –
(6 ans, 7 mois et 3 jours)
Carlos Chivite (es)[13],[14] –
(3 ans, 8 mois et 14 jours)
Roberto Jiménez (es)[15] –
(6 ans, 5 mois et 15 jours) 		Vice-président du gouvernement de Navarre (2011-2012)
María Chivite[16] depuis le
(10 ans et 8 jours) 		Porte-parole du groupe socialiste au Sénat (2014)
Présidente de la Communauté forale (depuis 2019)

Résultats électoraux

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Parlement de Navarre

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Année Chef de file Voix % # Sièges Gouvernement
1979 Jesús Malón (eu) 48 289 18,94 2e
15  /  70
 Ignacio Del Burgo (1979-1980), Arza (1980-1983)
1983 Gabriel Urralburu 94 737 35,63 (en augmentation) 1er (en augmentation)
20  /  50
 Urralburu I (1984-1987)
1987 Gabriel Urralburu 78 453 27,68 (en diminution) 1er (en stagnation)
15  /  50
 Urralburu II
1991 Gabriel Urralburu 91 645 33,36 (en augmentation) 2e (en diminution)
19  /  50
 Opposition
1995 Javier Otano 62 021 20,87 (en diminution) 2e (en stagnation)
11  /  50
 Otano (1995-1996), opposition (1996-1999)
1999 Juan José Lizarbe (es) 61 531 20,28 (en diminution) 2e (en stagnation)
11  /  50
 Opposition
2003 Juan José Lizarbe (es) 65 003 21,15 (en augmentation) 2e (en stagnation)
11  /  50
 Opposition
2007 Fernando Puras (es) 74 157 22,49 (en augmentation) 3e (en diminution)
12  /  50
 Opposition
2011 Roberto Jiménez (es) 51 238 15,85 (en diminution) 2e (en augmentation)
9  /  50
 Barcina (2011-2012), opposition (2012-2015)
2015 María Chivite 45 207 13,37 (en diminution) 5e (en diminution)
7  /  50
 Opposition
2019 María Chivite 71 838 20,63 (en augmentation) 2e (en augmentation)
11  /  50
 Chivite I
2023 María Chivite 68 247 20,68 (en augmentation) 2e (en stagnation)
11  /  50
 Chivite II

Cortes Generales

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Année Chef de file Congrès des députés Sénat Gouvernement
Voix % # Sièges
1977 Felipe González 54 720 21,22 2e
2  /  5
1  /  4
 Opposition
1979 Felipe González 55 399 21,97 (en augmentation) 2e (en stagnation)
1  /  5
1  /  4
 Opposition
1982 Felipe González 112 186 37,88 (en augmentation) 1er (en augmentation)
3  /  5
3  /  4
 González I
1986 Felipe González 97 010 35,87 (en diminution) 1er (en stagnation)
2  /  5
3  /  4
 González II
1989 Felipe González 86 677 31,52 (en diminution) 2e (en diminution)
2  /  5
1  /  4
 González III
1993 Felipe González 108 305 35,38 (en diminution) 2e (en stagnation)
2  /  5
1  /  4
 González IV
1996 Felipe González 98 102 30,78 (en diminution) 2e (en stagnation)
2  /  5
1  /  4
 Opposition
2000 Joaquín Almunia 82 688 28,44 (en diminution) 2e (en stagnation)
2  /  5
1  /  4
 Opposition
2004 José Luis Rodríguez Zapatero 113 906 34,23 (en augmentation) 2e (en stagnation)
2  /  5
1  /  4
 Zapatero I
2008 José Luis Rodríguez Zapatero 117 920 35,28 (en augmentation) 2e (en stagnation)
2  /  5
1  /  4
 Zapatero II
2011 Alfredo Pérez Rubalcaba 72 892 22,47 (en diminution) 2e (en stagnation)
1  /  5
1  /  4
 Opposition
2015 Pedro Sánchez 54 856 15,69 (en diminution) 3e (en diminution)
1  /  5
0  /  4
 Opposition
2016 Pedro Sánchez 58 173 17,53 (en augmentation) 3e (en stagnation)
1  /  5
0  /  4
 Opposition (2016-2018), Sánchez I (2018-2019)
04/2019 Pedro Sánchez 94 551 26,03 (en augmentation) 2e (en augmentation)
2  /  5
1  /  4
 Sánchez I
11/2019 Pedro Sánchez 83 734 25,26 (en diminution) 2e (en stagnation)
1  /  5
1  /  4
 Sánchez II
2023 Pedro Sánchez 93 553 27,37 (en augmentation) 1er (en augmentation)
2  /  5
3  /  4
 Sánchez III

Notes et références

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  1. ↑ (es) Fermin Goñi, « Separacion orgánica entre el PSOE vasco y el de Navarra », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. ↑ (es) Anabel Díez, « Los socialistas navarros desafían al PSOE y acuerdan formar gobierno con NaBai e IU », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ (es) Anabel Díez, « El PSOE ordena a los socialistas navarros que faciliten a UPN el Gobierno foral », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ (es) Manuel Altozano, « Chivite cumple las órdenes de Ferraz y da por cerrada la crisis », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ (es) Manuel Altozano, « Investidura con abucheos ante el Parlamento », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. ↑ (es) Carmelo C. Ridruejo, « Los socialistas navarros constituyeron ayer su partido autónomo dentro del PSOE », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. ↑ (es) Mikel Bidegain, « Urralburu deja a un dirigente de su confianza al frente del PSOE navarro », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. ↑ (es) Anabel Díez, « ¿Pero ha habido dinero para el partido? », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. ↑ (es) « Arbeloa sustituye a Pérez Calvo al frente de la gestora socialista navarra », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. ↑ (es) Mikel Muez, « Dimite el presidente de la gestora de los socialistas navarros que relevó a Otano », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. ↑ (es) Ana Belasko, « La dirección federal del PSOE opta finalmente por Lizarbe como nuevo líder del partido en Navarra », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. ↑ (es) Mikel Muez, « Los socialistas navarros se renuevan para cerrar su crisis », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. ↑ (es) Michael Neudecker et Manuel Cuéllar, « Simancas, reelegido secretario general de los socialistas madrileños con casi un 90% de los votos », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. ↑ (es) « Fallece Carlos Chivite, líder del PSN, tras un mes ingresado por una hemorragia cerebral », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. ↑ (es) « Roberto Jiménez, elegido nuevo secretario general del PSN-PSOE », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. ↑ (es) « La senadora María Chivite, elegida secretaria general del PSN-PSOE », eldiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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