Régiment de Vigier

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Le régiment de Vigier est un régiment d'infanterie composé de mercenaires de la Confédération suisse, originaires du canton de Soleure, au service du royaume de France, créé en 1673 sous le nom de régiment de Gréder, devenu sous la Révolution le 69e régiment d'infanterie de ligne.

Régiment de Vigier
Image illustrative de l’article Régiment de Vigier
Drapeau d'Ordonnance du régiment de Vigier

Création
Dissolution 1791
Pays Confédération Suisse
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Branche Infanterie
Fait partie de 69e régiment d'infanterie
Ancienne dénomination Régiment de Gréder
Régiment d'Affry
Régiment de Wittmer
Régiment de Waldner
Équipement 8 drapeaux[Note 1],[1].
Guerres Guerre de Hollande
Guerre des Réunions
Guerre de la Ligue d'Augsbourg
Guerre de Succession d'Espagne
Guerre de succession de Pologne
Guerre de succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Révolution française
Batailles Siège de Valenciennes
Bataille de la Peene
Siège d'Ypres
Bataille de Saint-Denis
Siège de Luxembourg
Bataille de Walcourt
Bataille de Fleurus
Siège de Mons
Siège de Namur
Bataille de Steinkerque
Bataille de Neerwinden
Siège de Charleroi
Bombardement de Bruxelles
Bataille d'Ekeren
Bataille de Ramillies
Bataille d'Audenarde
Bataille de Malplaquet
Siège de Douai
Siège de Bouchain
Siège de Kehl
Siège de Philippsbourg
Bataille de Guastalla
Bataille de Clausen
Siège de Tournai
Bataille de Fontenoy
Siège d'Ostende
Siège de Bruxelles
Bataille de Rocourt
Siège de Maastricht
Bataille de Rossbach
Bataille de Sandershausen
Bataille de Lutzelberg
Bataille de Bergen
Bataille de Corbach
Affaire de Nancy

Création et différentes dénominations

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Colonels et mestres de camp

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  •  : Wolfgang Gréder
  •  : Louis Gréder
  •  : Balthazard Gréder
  •  : François d'Affry
  •  : Jean-Baptiste André Wittmer
  •  : Christian Frédéric Dagobert de Waldner de Freundstein
  •  : François Robert Joseph Guillaume de Vigier de Steinburgg

Historique

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Régiment de Gréder (1673-1714)

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Le régiment de Gréder est créé par lettre de cachet du et la capitulation de levée est signée à Soleure le 18 du même mois. A l'origine, il est composé de 12 compagnies de 200 hommes du canton de Soleure. C'est le 5e des régiments suisses, créé au service du royaume de France[2].

Guerre de Hollande

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Le régiment n'est engagé qu'en 1676, dans le cadre de la guerre de Hollande, au siège de Bouchain où, le , il emporte avec les Fusiliers du roi les dehors de la place.

En 1677, il participe au siège de Valenciennes, et après la prise de la place, il est envoyé, le , renforcer l'armée du duc d'Orléans, Philippe qui assiégeait Saint-Omer et participe à la bataille de Cassel, avant de revenir assiéger Saint-Omer.

En 1678, le régiment fait les sièges de Gand et d'Ypres, puis il contribue à l'investissement de Mons et se trouve à la bataille de Saint-Denis.

Guerre des Réunions

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Lors de la guerre des Réunions, le régiment de Gréder fait partie de l'armée qui couvre les opérations du siège de Luxembourg.

Guerre de la Ligue d'Augsbourg

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En 1689, engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le régiment sert sous les ordres du maréchal d'Humières. Au mois de mai cantonné à Fontaine-l'Evêque, en Flandre, un détachement de quarante-cinq hommes tombe dans une embuscade de 150 hommes et parvint à faire sa retraite en se retranchant de haie en haie. Le , le régiment assiste à la bataille de Walcourt.

Le , il se trouve à la bataille de Fleurus durant laquelle vingt et un officiers sont blessés, et parmi eux le colonel Wolfgang Gréder, qui, grièvement blessé, cède le commandement du régiment à son fils Louis Gréder.

L'année suivante, le régiment fait le siège de Mons, où il avait son quartier à la Belle-Maison. Il assiste plus tard au combat de Leuze et passe l'hiver à Courtrai.

Il contribue, en 1692, à la prise de Namur, et se distingue particulièrement à la bataille de Steinkerque.

Le régiment de Gréder fait encore des prodiges de valeur, en 1693, à la bataille de Neerwinden où il combat à l'aile gauche. Le colonel y reçoit deux blessures et l'un de ses frères, le capitaine Jean Georges Ignace Gréder, est mortellement blessé. Le régiment termine cette campagne par le siège de Charleroi.

Il passe une partie de l'année 1694 dans cette place et participe, du 22au 25 août, à la fameuse marche de Vignamont (Vinalmont), près de Huy[3], au pont d'Espierre sur l'Escaut.

Il sert, en 1695, au bombardement de Bruxelles.

En 1697, il se trouve au siège d'Ath

En 1698, il fait partie du camp de Compiègne.

Guerre Succession d'Espagne

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En 1701, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, le régiment de Gréder retourne dans les Pays-Bas, sous le commandement du maréchal de Bouffiers.

En 1702, il prend part au combat de Nimègue et l'année suivante à la bataille d'Ekeren où son colonel est blessé.

Mis en garnison à Termonde, il défend la ville en 1704.

En 1706, il se trouve à la bataille de Ramillies et rentre, après la défaite, dans Termonde.

En 1708, il combat à Audenarde et se retire à Gand.

En 1709, il assiste à la bataille de Malplaquet, et après la retraite de l'armée, il est jeté dans Aire, qu'il défend énergiquement en 1710, pendant cinquante-huit jours de tranchée ouverte. Sorti d'Aire le 12 novembre, il passe l'hiver à Saint-Omer .

En 1711, il prend part au siège d'Arleux.

En 1712, il participe aux reprises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain.

Régiment d'Affry (1714-1734)

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En 1714, le baron François d'Affry, capitaine aux Gardes suisses, devint colonel du régiment.

Guerre de succession de Pologne

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En 1733, la France, déclara la guerre à l'Autriche; c'est le début de la guerre de succession de Pologne. Il se trouve alors, comme les autres régiments suisses sur la rive gauche du Rhin. Il contribue à l'investissement et à la prise du fort de Kehl, qui se rend après neuf jours de résistance.

En 1734, il se trouve à la prise de fort Hollande à Philisbourg puis, pendant le reste du siège, il est chargé de la garde des ponts et termine la campagne au camp de Spire. Cette même année, le baron François d'Affry, qui servait en qualité de lieutenant général en Italie est tué, le , à la bataille de Guastalla.

Régiment de Wittmer (1734-1757)

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Guerre de succession de Pologne

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Devenu « régiment de Wittmer » il passe la campagne de 1735 en garnison à Stenay, à l'exception des grenadiers qui, affectés à l'armée de la Moselle, participent à la bataille de Clausen.

Guerre de succession d'Autriche

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Dix ans s'écoulèrent sans que le régiment prit part à aucune campagne.

Au début de la guerre de Succession d'Autriche, le régiment est en garnison à Lille et à Valenciennes.

En 1743, il occupe Condé et Cambrai, puis Le Quesnoy.

En 1744, il occupe Longwy et Montmédy, et, sur la fin de la campagne, il est envoyé au camp de Courtrai, commandé par le maréchal de Saxe.

En 1745, pendant que le 3e bataillon entre dans Maubeuge, les deux premiers se rendent au siège de Tournai, où ils sont chargés de l'investissement du côté du village d'Erre et de la chaussée de Douai. Pendant la bataille de Fontenoy, ces bataillons gardent le pont de bateaux sur l'Escaut. Après la prise de Tournai et de sa citadelle, ils se rendent devant Audenarde, puis devant Ostende et Nieuport. Après la soumission de ces trois places, ils rejoignent, le , la grande armée près d'Alost, et prennent leurs quartiers d'hiver à Tournai et à Ath.

En , pendant le siège de Bruxelles, le « régiment de Wittmer » occupe Anderlecht, et fait ensuite le siège de la citadelle d'Anvers, se distingue au combat des Cinq-Étoiles[4] , puis il assiste, sans être engagé, à la bataille de Rocourt.

En 1747, le régiment est envoyé en Bretagne, et passe cette campagne dans les cantonnements de la côte entre Brest et Saint-Brieuc. A la fin de cette année, il se rend à Toul.

En 1748, il est appelé au siège de Maastricht, où il est chargé d'une attaque sur la rive gauche de la Meuse, près du village de Scharn.

Guerre de Sept Ans

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En 1757, il fait partie de l'armée de Charles de Rohan prince de Soubise et est l'un des corps les plus maltraités à la bataille de Rossbach.

Régiment de Waldner (1757-1781)

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Guerre de Sept Ans

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Le colonel Wittmer, qui venait de mourir le , est remplacé par le comte de Waldner.

En 1758, le régiment contribue à la conquête de la Hesse et se couvre de gloire à la bataille de Sandershausen. Pendant que le régiment Royal-Bavière détruisait la cavalerie hessoise, les « régiments de Waldner » et de Diesbach, et les 2 compagnies de grenadiers de Royal-Deux-Ponts attaquèrent les bois qui couronnent l'escarpement de la Fulda. L'ennemi fit une résistance désespérée et parvint un moment à faire reculer les troupes de France, mais une seconde attaque de celles-ci le jete enfin hors de sa formidable position. Après cette victoire, le régiment est chargé de plusieurs expéditions sur Warburg et Cassel, et il rejoint l'armée du prince de Soubise, à la bataille de Lutzelberg.

En 1759, il fait partie du corps de réserve, commandé par Victor-François duc de Broglie, et se distingue, à la bataille de Bergen, où il soutient la première attaque dans les vignes du village.

Le régiment, qui s'était retiré à Dillenburg, y est attaqué, Le , par le général Wagenheim, qui avait d'abord surpris et dispersé les troupes légères cantonnées aux environs. Abandonné à lui-même dans cette ville ouverte, le « régiment de Waldner » s'illustre par la plus vigoureuse résistance. Il se défend de rue en rue et ne se rend qu'après avoir épuisé toutes ses munitions et avoir fait un mal énorme à l'ennemi. Durant cette journée, et le comte de Waldner y est grièvement blessé. Quelques compagnies, échappées à la capitulation, continuèrent de servir en Allemagne et elles combattent à Corbach, où, avec le régiment de Navarre, elles enlèvent une batterie à l'ennemi.

Le , ces compagnies sont sérieusement engagées à Grebenstein; enfin, ce qui restait du régiment se trouve au combat d'Amenebourg et à la prise du château de ce nom.

Période de paix

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A la paix, le régiment est mis en garnison à Schelestadt, où il se rétablit en peu de temps. Ilse rend au Fort-Louis en , à Sedan en , à Montmédy en et au camp de Compiègne en . Il retourne ensuite à Montmédy, et rejoint Douai et Condé en , Arras en , Landrecies en , Huningue en , Neuf-Brisach en , Landau en , Landrecies et Avesnes en , Rouen en et Cherbourg au mois de septembre suivant. Il reste dans ce port jusqu'à la fin de la guerre d'Amérique.

Régiment de Vigier (1781-1792)

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Période de paix

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Le il prend le nom de « régiment de Vigier », du nom de son nouveau colonel, François Robert Joseph Guillaume de Vigier de Steinburgg et ne prend part à aucune action de guerre avant 1790.

Le régiment est en garnison à Condé en , à Avesnes en , à Charlemont et Philippeville en et à Toul en .

Au mois de , les troubles de l'Irlande et la crainte d'une nouvelle guerre maritime le font envoyer à Nantes. Il n'y reste que peu de temps, et est de retour à Toul le .

Révolution française

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Au mois de , le « régiment de Vigier » est appelé aux environs de Paris. Il arrive jusqu'à Brie-Comte-Robert, et, recevant ordres et contre ordres, il retourne à Toul, d'où il détache 400 hommes à Troyes, au mois de septembre, à cause de l'affaire des grains et de l'approvisionnement de Paris.

En , le « régiment de Vigier » fournit 400 hommes au marquis de Bouillé, chargé de réprimer la révolte de la garnison de Nancy.

69e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Vigier

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Révolution française

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L'ordonnance du 1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le terme ci-devant, comme 69e régiment d'infanterie ci-devant Vigier[5].

En 1791, le régiment est envoyé de Toul à Strasbourg. Son passage à Nancy, le , faillit causer de nouveaux désordres. En voyant dans les rangs du régiment deux des quatre petites pièces de canon prises aux assiégés au combat du 31 août 1790 exaspéra la population de Nancy qui coure alors aux armes pour les reprendre et exterminer les soldats du « régiment de Vigier », quand l'intervention de la Garde nationale et des hussards de Chamborant remit du calme dans les têtes. Le régiment arriva sans autre incident à Strasbourg, où il est rejoint, le , par le détachement qui était à Troyes.

En 1792, le « 69e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Vigier » fait partie de l'armée du Rhin sans quitter Strasbourg, où il est licencié par suite des décrets des 20 août et 17 septembre[6]. Plus de 600 hommes s'enrôlèrent dans les troupes françaises.

Personnalités

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Wolfgang Gréder

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Fils de Wolfgang Gréder colonel en France et capitaine aux gardes suisses, Wolfgang Gréder est né à Soleure, canton de Soleure, le . Il entre très jeune en qualité d'enseigne au régiment des Gardes suisses, il obtint en 1654 une demi compagnie vacante levée en 1639 par son père, et il la conserva jusqu'à sa réforme, le . De retour en Suisse, il est établi bailli de Lugano en 1672. Le il est nommé colonel du régiment suisse de Gréder, au service du roi de France. Nommé brigadier le , il est mortellement blessé à la bataille de Fleurus et ses infirmités l'obligent à céder son commandement à la fin de 1690. Il décéde à Soleure le . Il eut pour successeurs deux de ses fils : Louis Gréder et Balthazar Gréder[5].

Louis Gréder

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Fils de Wolfgang Gréder, Louis Gréder, entre très jeune au service. Fait major du régiment de son père, il en devient colonel le . Il reçoit deux blessures à la bataille de Neerwinden en 1693 et est nommé brigadier en 1696. Fait chevalier de Saint-Louis le et décède à Paris au commencement de [5].

Balthazard Gréder

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Fils de Wolfgang Gréder et frère de Louis Gréder, Balthazard Gréder est cadet en , il est enseigne, le , lieutenant le il devient capitaine par commission le , major le , lieutenant-colonel le . Il est devient colonel par commission le et obtient le commandement du régiment de Gréder à la mort de son frère Louis, le . Brigadier le , il est fait chevalier de Saint-Louis, le . Il s'est trouvé au bombardement de Coblence en 1688, au siège de Mons en 1691, à la bataille de Steinkerque en 1692, à la bataille de Neerwinden en 1693, durant laquelle il est à le bras droit cassé d'un coup de mousquet. Il décède à Paris le [5].

François d'Affry

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Né à Fribourg, le baron François d'Affry entre au service en et est nommé major du régiment suisse de Surbeck (1692-1714) en 1693. En il est lieutenant-colonel du régiment de Brendlé puis il est nommé capitaine aux Gardes suisses en , brigadier le , colonel du « régiment de Gréder » le , maréchal de camp le et lieutenant général le . En 1708, il est aide de camp du duc de Bourgogne, Louis de France, et s'était acquis une grande réputation dans plusieurs sièges et batailles. Fait chevalier de Saint-Louis le , il est tué à la bataille de Guastalla le en combattant à la tête du régiment du Roi[5].

Jean-Baptiste André Wittmer

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Originaire des Grisons, le baron Jean-Baptiste André Wittmer entre au service en tant que Cadet le et devient, par Commission, capitaine de la demi-compagnie de son père dans le régiment suisse de Gréder, le . Fait chevalier de Saint-Louis le , il obtient, toujours par commission le , le grade de colonel d'infanterie et est nommé lieutenant-colonel du régiment d'Affry le . Il obtient, par commission celui de colonel le et devient brigadier le et colonel commandant le régiment d'Affry le . Maréchal de camps le , il est contraint de cesser le service en raisons de ses infirmités[5].

François Robert Joseph Guillaume de Vigier de Steinburgg

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Originaire de Soleure, François Robert Joseph Guillaume de Vigier de Steinburgg est soldat cadet en 1743, il participe à la campagne d'Italie de 1743 et devient enseigne à drapeau de la compagnie de Haal, le , puis enseigne à pique le , 2e sous-lieutenant le , 1er sous-lieutenant le , 2e lieutenant aux gardes suisses le , 1er lieutenant aux gardes suisses le , capitaine commandant de la demi-compagnie de Begenwald le , capitaine de grenadiers le , brigadier le et maréchal de camp le . Le , il est fait Chevalier de Saint-Louis. Le , il obtient, le commandement du régiment de Vigier laissé vacant par la mort du comte de Waldner de Freundstein qu'il commande jusqu'au licenciement en 1792. Il meurt en 1794[5].

Articles connexes

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Bibliographie et sources

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Notes et références

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Notes
  1. 8 drapeaux dont un blanc Colonel, et 7 d’Ordonnance, « à flâmes jaunes & violettes & croix blanches, avec bordures blanches & violettes autour des Drapeaux »
Références

Liens externes

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