34e corps d'armée (France)

corps de l'armée française

Le 34e corps d'armée est une unité de l'armée française. Il est créé à la suite de la dissolution de l'armée d'Alsace le sous plusieurs noms. Il est chargé de la défense de la région fortifiée de Belfort.

34e corps d'armée
Création 1914
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Corps d'armée
Ancienne dénomination Groupement des Vosges
Région fortifiée de Belfort
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de la Haute Meurthe
1918 - Bataille du Matz
1918 - 3e bataille de Picardie
1918 - 2e bataille de Belgique

Création et différentes dénominations

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1re formation[1] :

2e formation[1] :

  •  : Groupement Cordonnier
  •  : renommé Groupement Contades
  •  : renommé Groupement Demange
  •  : renommé région fortifiée de Belfort
  •  : renommé 34e corps d'armée
  •  : dissous

Les chefs du 34e corps d'armée

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Première Guerre mondiale

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Composition au cours de la guerre

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Composition du groupement des Vosges le 28 août 1914[2]

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L'ensemble des troupes énumérées ci-dessous proviennent de l'armée d'Alsace, dissoute pour former le groupement des Vosges et le groupement du sud. L'ensemble est rattaché à la 1re armée française.

41e division d'infanterie (général Superbie)
58e division de réserve (général Besset)
66e division de réserve (général Mazel)

Cette division, également originaire de l'armée d'Alsace, est d'abord rattachée au groupement du sud (Belfort) puis au groupement des Vosges à partir du .

Groupes alpins
Bataillons d'infanterie
Cavalerie

Composition des groupements Cordonnier, Contades et Demange

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Divisions rattachées[3] :

Composition de la région fortifiée de Belfort

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Divisions rattachées[3] :

Composition du 34e corps d'armée (2e formation)

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Historique

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 : extension du secteur à gauche jusqu'au nord de la montagne d'Ormont et le nouvelle extension jusqu'à la Chapelotte.
 : attaque française dans la région du bois d'Ormont.
5 -  : contre-attaques allemandes.
 : extension du secteur à gauche jusqu'à la voie ferrée d'Avricourt.
 : prise d'Aspach-le-Haut.
 : prise de la Tête des Faux.
  •  : le 34e corps d'armée est renommé en détachement des Vosges.

1915 - 1916

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  •  : constitution du groupement Cordonnier
  • -  : occupation d'un secteur dans la région sud de Thann jusqu'à la frontière suisse (guerre de mines).
et  : attaques allemandes sur Ammertzwiller.
13 -  : coups de main allemands et contre-attaques françaises.
  • -  : retrait du front. Transport par voie ferrée dans la région d'Épernay ; repos et instruction.
  • -  : occupation d'un secteur entre les Cavaliers de Courcy et le mont Spin.
 : extension du secteur à droite jusqu'au-delà de Reims.
 : réduction à gauche en deçà du Godat.
 : réduction du front à droite jusqu'à Bétheny.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Rethondes.
  • -  : mouvement vers Compiègne, puis à partir du , occupation d'un secteur devant le Plemont, la Berlière.
 : extension du front à gauche vers Orvillers-Sorel.
À partir du , résistance sur le front Belloy, Marquéglise puis aux abords de Wacquemoulin de Gournay-sur-Aronde et d'Antheuil-Portes. Le , légère progression vers Wacquemoulin. Stabilisation et organisation du front, étendu à gauche le vers Courcelles-Epayelles.
 : attaque locale (ferme Porte).
  • 9 -  : engagé dans la 3e bataille de Picardie progression jusqu’au front Plessis-de-Roye, bois des Loges, atteint le , puis organisation des positions conquises.
  • -  : engagé dans la poussée vers la position Hindenburg. Combat dans la région de Lagny, franchissement du canal Crozat. Stabilisation vers Travecy, Vendeuil.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Venette. À partir du , transport par voie ferrée dans les Flandres.
  • 2 -  : mouvement vers Hondschoote. Maintenu en deuxième ligne durant la bataille des Crêtes de Flandre entre le et le .
14 -  : engagé vers Hooglede dans la bataille de Roulers.
  • -  : préparatifs d'offensive. À partir du , participation à la bataille de la Lys et de l'Escaut. Combat et progression suivant l'axe Lichtervelde, Nevele, Eecke. À partir du , combat en vue du franchissement de l'Escaut. Au moment de l'armistice, le 34e corps d'armée atteint la région Paulaethem, abords est de Gavere.
  • Le 34e corps d'armée est dissous en janvier 1919.

Rattachement

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14 -
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Notes et références

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  1. a b c d e f g et h AFGG t. X-1, p. 847.
  2. D'après le JMO de l'unité - Tome 1
  3. a et b AFGG t. X-1, p. 851.
  4. AFGG t. X-2, p. 714.
  5. AFGG t. X-2, p. 1043.
  6. AFGG t. X-2, p. 868.
  7. AFGG t. X-2, p. 229.
  8. AFGG t. X-2, p. 850.
  9. AFGG t. X-2, p. 1063.
  10. AFGG t. X-2, p. 1011.
  11. a b et c AFGG t. X-1, p. 848-849.
  12. « Parcours et historiques des régiments d'artillerie durant 1914 1918 : N° 1 à 62 », sur chtimiste.com, (consulté le ).
  13. Historique des 59e et 259e régiments d'artillerie de campagne, Paris, Chapelot, , 47 p. (lire en ligne), p. 10-11

Bibliographie

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  • Service historique de l'armée de terre, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Troyes, Imprimerie « la Renaissance », , 691 p., (BNF 35127448).
  • Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
    • AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
    • AFGG, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Voir aussi

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Liens externes

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Articles connexes

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