Royal Air Force
La Royal Air Force (« Force aérienne royale » en français, abrégée en RAF) est la force aérienne de l'armée britannique. Elle forme avec la British Army et la Royal Navy les Forces armées britanniques. Sa devise (motto) est Per Ardua ad Astra qui signifie « À travers l'adversité jusqu'aux étoiles ».
Royal Air Force | |
Drapeau de la RAF. | |
Création | [1] |
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Pays | Royaume-Uni |
Allégeance | Charles III |
Branche | Force aérienne |
Type | Armée |
Effectif | 31 000 |
Fait partie de | British Armed Forces |
Couleurs | |
Devise | Per ardua ad astra (« [ travers l'adversité jusqu'aux étoiles ») |
Marche | Royal Air Force March Past |
Équipement | 682 aéronefs [Quand ?] |
Commandant | Air chief marshal Michael Wigston |
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La Royal Air Force est créée le , devenant la première force aérienne indépendante du monde, par regroupement des Royal Flying Corps (RFC) et Royal Naval Air Service (RNAS)[1].
Historique
modifierLa Première Guerre mondiale
modifierLa Royal Air Force est l'héritière du Royal Flying Corps, son nom a changé en . Ses principaux chasseurs étaient le Sopwith Camel et le SE.5a. À sa création, elle aligne 20 000 avions[réf. nécessaire] et 300 000 hommes et participe aux dernières opérations du premier conflit mondial.
La position insulaire de l'île fonda la doctrine à venir du bombardement stratégique[réf. nécessaire].
L'entre-deux-guerres
modifierAu lendemain de la guerre, les contraintes budgétaires entrainent une vive concurrence pour obtenir des moyens entre les 'services' -Army, Navy et Air Force. L'existence même de la RAF est parfois remise en cause.
Pour démontrer son utilité[2], la RAF joua le rôle de police du ciel de l'Empire britannique en soutien aux maigres forces de la British Army dispersée à travers le monde. La Royal Air Force se déploie dans le cadre d’une doctrine nommée Air Control.
En , lors de la troisième guerre anglo-afghane, une tonne de bombes est larguée quotidiennement contre l’Afghanistan, principalement sur la ville de Jalalabad, sans que les Afghans aient la capacité de répliquer. Un maximum de deux tonnes de bombes par jour sera atteint. Le , Kaboul est également bombardée. Le Palais royal est partiellement touché, ce qui met fin à la guerre[3].
En 1920, éclate en Irak, passant alors sous mandat britannique de la SDN, une rébellion. Celle-ci est matée par voie aérienne. La Royal Air Force au cours de nombreuses missions totalisant 4 000 heures de vol, emploie 97 tonnes de bombes, 183 000 munitions et n’enregistre que 9 tués, 7 blessés et 11 appareils détruits. Environ 9 000 rebelles perdent la vie dans ce conflit. Certains seront victimes de gaz de combat de type moutarde, voire d’armes au phosphore[4].
La RAF organisa la première grande évacuation par voie aérienne entre et lors du pont aérien de Kaboul (en) où 586 étrangers et personnalités durent quitter la capitale afghane lors d'une guerre civile[5],[6].
Par ailleurs, dans les années 1920, sous l'impulsion notamment de Trenchard[7], la RAF devait nourrir et exploiter le thème d'une French Menace[8] et orienter sa planification stratégique dans la perspective, bien hypothétique, d'une guerre contre la France[9].
En 1938, l'effectif est de 35 000 personnes.
La Seconde Guerre mondiale
modifierElle a joué un rôle considérable lors de la Seconde Guerre mondiale, sa RAF Advanced Air Striking Force à combattu en France durant la campagne de France et du évacuer vers la Grande-Bretagne. Son moment de gloire à lieu lors de la bataille d'Angleterre, où sa résistance, confortée par l'atout technique que représentaient les radars britanniques, a permis au Royaume-Uni de ne pas perdre le contrôle des airs qui eût été indispensable à la Wehrmacht pour toute tentative d'invasion des îles Britanniques.
Des centaines de pilotes polonais, tchèques, français et belges réfugiés en Grande-Bretagne ont participé à la bataille d'Angleterre et ont formé plus tard des escadrilles nationales qui combattirent sur divers fronts, principalement en Europe, mais aussi en Afrique.
Après la victoire de la bataille d'Angleterre, la Royal Air Force a contribué à mettre sous pression les régions de l'Allemagne qui étaient à sa portée. Les bombardements les plus massifs furent ceux de Hambourg (opération Gomorrah), Berlin et de Dresde, villes qui subirent des dégâts considérables. Les escadres de bombardement britanniques opéraient surtout la nuit, relayant les escadres américaines opérant pendant la journée.
La RAF de l'époque était divisée en trois grands commandements, le Fighter Command (commandement de la Chasse), le Bomber Command (commandement du Bombardement) et le Coastal Command (commandement côtier). Par contre la Fleet Air Arm ne faisait pas partie de la RAF mais de la Royal Navy.
L'unité de base tant en chasse qu'en bombardement était le squadron, correspondant au groupe français. Les squadrons étaient souvent regroupés en wings (escadres) ou en groups (régiments) dans les bases importantes. Les squadrons de chasse étaient divisés en flights (escadrilles), eux-mêmes divisés en patrouilles de trois, puis quatre appareils. Trois forces aériennes tactiques furent créées durant le conflit pour le soutien des troupes au sol dont le Second Tactical Air Force. Notons un Balloon Command (en) disposant à son pic d'activité de 33 000 personnels chargés des 2 000 ballons captifs de défense antiaérienne flottant en continu à partir de 1940 en Grande-Bretagne[10] et un RAF Ferry Command rapatriant les avions construits en Amérique du Nord.
L'ensemble des pertes aériennes de la RAF sur les théâtres d'opérations d'Europe et de Méditerranée sera au de 11 968 bombardiers et 10 061 chasseurs détruits et 79 281 personnels manquants[11].
Le Premier ministre en exercice, Winston Churchill, résuma en 1940 l'importance du rôle joué par la Royal Air Force dans une formule passée à la postérité : « Jamais tant de gens n'ont dû autant à si peu »[12].
Bataille de France
modifierBien que peu connu du grand public français, l'effort aérien britannique fut important dans la bataille de France.
Au , la RAF avait engagé 416 avions dont 92 chasseurs et 192 bombardiers sur le sol français. Cette force aérienne, la BAFF (British Air Forces in France (en)) était sous le commandement de l’Air Marshal Barratt (en) et se subdivisait à son tour en Advanced Air Striking Force (AASF) supposée épauler l'armée de l'air française et l’Air Component of the British Expeditionary Force (BEF) chargée de soutenir le corps expéditionnaire britannique.
Au , 35 chasseurs (sur 650 possédés par le Royaume-Uni) et 40 bombardiers (sur 286) étaient en France.
Elle a perdu 959 avions et eu 1 526 tués, blessés et disparus (pertes légèrement supérieures à celles de l'armée de l'air française) et revendique 940 victoires (vraisemblablement autour de 500 victoires) et 3 968 tonnes de bombes larguées.
Royal Air Force Bomber Command
modifierLes équipages de bombardiers de ce commandement eurent de très lourdes pertes. Sur les 89 119 hommes d'équipage, 48 876 furent tués dont 450 parmi les 10 510 faits prisonniers. Au total, seul 27 % des effectifs survécut à un tour de 30 opérations.
12 726 avions furent détruits dont 928 à l'entraînement.
Les non-Britanniques dans la RAF
modifierL'une des forces de la RAF fut d'assimiler de nombreuses nationalités venues de l'ensemble de l'Empire britannique, des nations occupées par l'Allemagne nazie et des volontaires des États-Unis.
Les dominions du Commonwealth lui ont apporté 24 squadrons australiens, 47 canadiens, 12 indiens, 6 néo-zélandais et 26 sud-africains.
La RAF forma un total de 45 escadrons et 2 escadrilles de Belges, Danois, Égyptiens, Français, Grecs, Néerlandais, Norvégiens, Polonais, Tchécoslovaques et Yougoslaves. Trois escadrons de volontaires américains formés entre et 1941 furent transférés à la 8th USAAF le [13].
Escadrons français de la Seconde Guerre mondiale dans la RAF
modifier3 500 Français, dans l'immense majorité des Forces aériennes françaises libres, servirent au total dans la RAF.
- Groupe de chasse Île-de-France, le 340th « Free French » Squadron, formé sur Spitfire ;
- Groupe de chasse Alsace, le 341st « Free French » Squadron, formé sur Spitfire ;
- Groupe de bombardement Lorraine, le 342nd « Free French » Squadron, formé sur Boston ;
- Groupe de Chasse 2/7 Nice, 326th Squadron, formé sur Spitfire fin 1942 ;
- Groupe de Chasse 1/3 Corse, 327th Squadron, formé sur Spitfire fin 1942 ;
- Groupe de Chasse 1/7 Provence, 328th Squadron, formé sur Spitfire en ;
- Groupe de Chasse 1/2 Cigognes, 329th Squadron, formé sur Spitfire fin 1942 ;
- Flottille 7F, 343rd Squadron, formé sur Short S.25 Sunderland en 1943 ;
- Flottille 2F, 344th Squadron, formé sur Vickers Wellington en 1943 ;
- Groupe de Chasse 2/7 Berry, 345th Squadron Berry, formé sur Spitfire en [14] ;
- Groupe de bombardement lourd 2/23 Guyenne, le 346th Squadron formé sur Halifax en 1944 ;
- Groupe de bombardement lourd 1/25 Tunisie, le 347th Squadron formé sur Halifax en 1944.
Escadrons belges de la Seconde Guerre mondiale dans la RAF
modifierDès le début de la guerre aérienne, dans la bataille d'Angleterre, 28 Belges ont combattu dans le ciel anglais.
Plus tard, l'aviation militaire belge se reconstitua en deux Squadrons de chasse qui combattirent jusqu'à la fin de la guerre.
- La 350e escadrille qui sera commandée, durant un temps, par Michel Donnet, évadé de Belgique en avion.
- La 349e escadrille, d’abord basée au Nigeria, ensuite envoyée en Angleterre.
À la fin de la guerre, plus de 1 250 Belges avaient servi dans la RAF, outre 227 Belges dans l'aviation de la South African Air Force engagée en Éthiopie et en Égypte et plusieurs dizaines de Belges dans l'U.S. Army Air Force.
Escadrons polonais de la Seconde Guerre mondiale dans la RAF
modifierDès , les forces armées polonaises repliées en Grande-Bretagne à la suite du Gouvernement polonais en exil, formèrent au sein de la RAF un certain nombre de squadrons, notamment de chasse. Le plus célèbre squadron polonais, qui s'illustra au cours de la Bataille d'Angleterre, fut la 303e escadrille de chasse polonaise. Au total, quinze escadrilles polonaises opérèrent au sein de la RAF (dont huit de chasse, quatre de bombardement, deux de reconnaissance de chasse, etc.). L'effectif engagé de 1940 à 1947 a été de 17 000 Polonais.
- 300 "Masovia" Polish Bomber Squadron (en) (Ziemi Mazowieckiej)
- 301 "Pomerania" Polish Bomber Squadron (en) (Ziemi Pomorskiej)
- 302 "City of Poznań" Polish Fighter Squadron (Poznański), formé en
- 303 "Kościuszko" Polish Fighter Squadron (Warszawski imienia Tadeusza Kościuszki), formé en
- 304 "Silesia" Polish Bomber Squadron (en) (Ziemi Śląskiej imienia Ksiecia Józefa Poniatowskiego)
- 305 "Greater Poland" Polish Bomber Squadron (en) (Ziemi Wielkopolskiej imienia Marszałka Józefa Piłsudskiego)
- 306 "City of Toruń" Polish Fighter Squadron (Toruński), formé en
- 307 "City of Lwów" Polish Fighter Squadron (Lwowskich Puchaczy), formé en
- 308 "City of Kraków" Polish Fighter Squadron (Krakowski), formé en
- 309 "Czerwień" Polish Fighter-Reconnaissance Squadron (Ziemi Czerwieńskiej), formé en
- 315 "City of Dęblin" Polish Fighter Squadron (Dębliński), formé en
- 316 "City of Warsaw" Polish Fighter Squadron (Warszawski), formé en
- 317 "City of Wilno" Polish Fighter Squadron (Wileński), formé en
- 318 "City of Gdańsk" Polish Fighter-Reconnaissance Squadron (Gdański), formé en
- 663 Polish Artillery Observation Squadron (en)
- Polish Fighting Team (Skalski's Circus), formé en
L'après-guerre
modifierLe XXIe siècle
modifierOn assiste au début de ce siècle à une fonte rapide des effectifs et de la flotte d'avions de combat. En date de 2015, avec le retrait des Tornados, on estime que la RAF aurait 129 chasseurs en 2019[15].
En , 100 Eurofighter Typhoon sont en service. En 2015, on déclare qu'ils seront, dans les années 2020, 84 en première ligne, répartis dans 7 squadrons de 12 appareils et resteront en service jusqu'en 2040[16]. Un total de 160 ayant été livrés entre 2003 et 2019[17].
Depuis le retrait de ses E-3D Sentry AEW Mk 1 le 4 août 2021, les missions de détection et de commandement aéroporté au service de la RAF sont effectuées par les E-3D de l'OTAN, principalement ceux de l'Armée de l'air et de l'espace de la France[18].
En termes d'effectifs, au , la RAF dispose de 31 250 militaires à plein temps, et prévoit à cette date 31 750 militaires en 2020[19].
Le coût de la formation de pilotes a très fortement augmenté, passant de 15 000 £ durant la Seconde Guerre mondiale à parfois plus de 4 000 000 £ en 2011 tandis que le nombre de pilotes en cours de formation a fortement régressé au Royaume-Uni, passant de plusieurs milliers dans les années 1940 à entre 300 et 400 dans les années 2010[20].
Elle est engagée au combat au début de ce siècle en Afghanistan à partir de 2002 puis en Irak à partir de 2003, en Libye en 2011. Dans le cadre de l'Opération Shader au sein de la Coalition internationale en Irak et en Syrie, entre et , elle a largué un total de 4 215 bombes et missiles[21].
Organisation
modifierContrairement à l'Armée de l'air française ou à la United States Air Force, les titres des officiers et personnel dans la Royal Air Force ont des noms différents de ceux dans l'Armée de terre.
Les grades d'officiers dans la Royal Air Force
modifierGrade | Raies de manche pour uniforme ordinaire | Raies de manche pour uniforme de parade | Détails du uniforme No. 1 Service Dress | Bande de commande | Code d'OTAN |
---|---|---|---|---|---|
maréchal de la Royal Air Force Marshal of the Royal Air Force[22] |
OF-10 | ||||
chef maréchal de l'air Air chief marshal |
OF-9 | ||||
maréchal de l'air Air marshal |
OF-8 | ||||
vice-maréchal de l'air Air vice-marshal |
OF-7 | ||||
commodore de l'air Air commodore |
OF-6 | ||||
capitaine de groupe Group captain |
OF-5 | ||||
commandant de vol Wing commander |
OF-4 | ||||
chef d'escadron Squadron leader |
OF-3 | ||||
lieutenant d'escadron Flight lieutenant |
- | OF-2 | |||
officier volant Flying officer |
- | OF-1 | |||
pilote officier Pilot officer |
- |
Personnel
modifierPersonnalités
modifier- Douglas Bader : pilote, chef d'escadron, as de la Seconde Guerre mondiale ; amputé des deux jambes ;
- Johnny Baldwin : pilote de chasseur-bombardier, chef d'escadron, as de la RAF ;
- Helen Harrison-Bristol : première pilote de traversier auxiliaire canadien du transport aérien pendant la Seconde Guerre mondiale ;
- Leonard Cheshire : pilote de bombardiers, observateur britannique officiel pendant le bombardement de Nagasaki et fondateur d'associations de bienfaisance ;
- Lee Crooks : ancien footballeur professionnel de haut niveau (Manchester City notamment), reconverti après sa carrière de sportif ;
- Roald Dahl : as de la Seconde Guerre mondiale, plus connu pour ses histoires pour enfants ;
- Hugh Dowding : chef du Fighter Command durant la bataille d'Angleterre ;
- Guy Gibson : il mena le raid des Dam Busters en 1943, qui conduisit à la destruction de deux grands barrages de la Ruhr ;
- Ray Hanna : pilote, instructeur, chef des Red Arrows, collectionneur de warbirds ;
- Johnnie Johnson : pilote détenant le record britannique du nombre de victoires aériennes pendant la Seconde Guerre mondiale ;
- Peter Townsend : as de la bataille d'Angleterre, son idylle avec la Princesse Margaret du Royaume-Uni défraya la chronique ;
- Hugh Trenchard : fondateur de la Royal Air Force ;
- Peter Twiss : premier pilote à voler à plus de 1 000 km/h ;
- Frank Whittle : pilote et père de l'aviation à réaction ;
- William, prince de Galles : pilote d'hélicoptère.
Équipements
modifierFlotte[23] | Origine[23] | Rôle[23] | Version[23] | Nombre en service | ||
---|---|---|---|---|---|---|
2021 | 2022[réf. nécessaire] | 2023 (Au 1er avril)[24] | ||||
Eurofighter Typhoon | Royaume-Uni | Combat multirôle | Typhoon FGR Mk-4
Typhoon T Mk-3 |
103
22 |
160 perçus au total entre 2003 et le [25] | 130 |
British Aerospace Hawk | Royaume-Uni | Entraînement avancé et présentations officielles | Hawk T Mk-1
Hawk T Mk-2 |
103
28 |
103
28 |
70
50 |
Grob Tutor | Allemagne | Entrainement initial | Tutor T Mk-1 | 118 | 118 | 91 |
Boeing-Vertol Chinook | États-Unis | Transport et assault | Chinook HC Mk-4
Chinook HC Mk-5 Chinook HC Mk-6 |
38
8 6 |
38
8 6 |
60 |
F-35 Joint Strike Fighter | États-Unis | Combat multirôle | F-35 B | 18 | 20[26] | 34 |
Westland Puma | Transport et assault | Puma HC Mk-2 | 24 | 24 | 23 | |
Airbus Defense & Space Atlas | Multiple | Transport tactique et stratégique | Atlas C Mk-1 | 7 | 20 | 20 |
Beechcraft Shadow | États-Unis | Reconnaissance tactique et guerre électronique | Shadow R Mk-1 | 6 | 6 | 8 |
Airbus Defense & Space Voyager | Multiple | Ravitaillement en vol et soutien logistique | Voyager KC Mk-2
Voyager KC Mk-3 |
7
5 |
7
5 |
9 |
C-17 Globemaster III | États-Unis | Transport stratégique | Globemaster C Mk-1 | 8 | 8 | 8 |
Raytheon Sentinel | Canada | Reconnaissance stratégique et tactique | Sentinel R Mk-1 | 5 | 5 | 4 |
Boeing Airseeker | États-Unis | Reconnaissance stratégique et espionnage aérien | Airseeker R Mk-1 | 1 | 3[27] | 3 |
British Aerospace 146 | Royaume-Uni | Transport de personnels, de hautes personnalités et soutien à la famille royale | 146 CC Mk-2
146 CC Mk-3 |
2
2 |
2
2 |
2
2 |
Bell Griffin | États-Unis | Sauvetage et transport | Griffin HAR Mk-2 | 4 | 4 | 3 |
Agusta-Westland Power | Italie | Liaisons et transport de la famille royale | Power HCC Mk-1 | 1 | 1 | 1 |
Beechcraft Avenger | États-Unis | Entrainement avancé | Avenger T Mk-1
Avenger T Mk-2 |
2
3 |
2
3 |
4 |
Britten-Norman Islander | Royaume-Uni | Liaisons et cartographie aérienne | Britten-Norman Islander | 6 | 3 | 3 |
Notes et références
modifier- Geneviève Moulard, Les femmes de la Royal Air Force 1918-1945. Engagées vers la victoire, Rennes, Marine éditions, 2012, p. 29.
- (en) John Catchings, Catching the Wave, in : The Fog of Peace and War Planning, T.C. Imlay editor, London andNew York, Routledge , Taylor & Francis, p. 160
- (en) Clive Richards, « The Origins of Military Aviation in India and the Creation of the Indian Air Force, 1910 – 1932 », Air Power Review, vol. 11, no 1, , p. 23.
- (en) Peter Sluglett et University of Oxford. Middle East Centre, Britain in Iraq, 1914-1932, Londres, Ithaca Press for the Middle East Centre, St Antony's College, Oxford, (ISBN 978-0-903729-16-1).
- (en) Ben Farmer, « Afghanistan: 80 years since the British evacuation of Kabul », sur The Daily Telegraph, (consulté le ).
- Henri Boucher, « L'Air control britannique », Revue de l'armée de l'air, no 66, , p. 68.
- (en) Andrew Boyle, Trenchard, Londres, Collins, , p. 431.
- (en) John Ferris, « The Theory of a 'French Air menace' », Journal of Strategic Studies, march 1987, vol. 10, p. 67.
- « Quand la Royal Air Force préparait la guerre contre la France », sur SAM40.fr, (consulté le ).
- (en) Greg Goebel, « [2.0] Balloons In Peace & War 1900:1945 », sur Air Vector, (consulté le ).
- Antoine, Roger, Forteresses sur l'Europe, Bruxelles, Éditions Rossel, 1980.
- Discours à la Chambre des communes, . Voir transcription et version audio en ligne du discours « The Few ».
- (en) Air of Authority - A History of RAF Organisation.
- SPA 103 dite de Fonck, Association du Groupe de Chasse 01.002 Cigognes.
- « La RAF n'aura plus que 127 chasseurs en 2019 », sur Air et Cosmos, (consulté le ).
- (en) « PM pledges £178 billion investment in defence kit », sur gov.uk, Gouvernement du Royaume-Uni, (consulté le ).
- (en) Stefano D'Urso, « U.K. To Receive Its Final Eurofighter Typhoon By The End Of The Year While Eyeing New Upgrades », sur theaviationist.com, .
- (en-US) « UK retires its final warning and air control aircraft Aero Magazine », sur Sprout Wired, (consulté le )
- Phillipe Chapleau, « Grande-Bretagne : des coupes bien claires dans les civils de la Défense », sur blogs.ouest-france.fr, (consulté le ).
- (en) « RAF to sack 100 student pilots – writing off £300m training », sur The Guardian, .
- (en) Chris Cole, « UK drones more likely to target individuals than infrastructure data analysis reveals », sur dronewars.net, (consulté le ).
- Grade seulement honorifique.
- « Les aéronefs de la Royal Air Force en 2015 et en images », sur avionslegendaires.net, .
- (en) « uk-armed-forces-equipment-and-formations-2020 », sur gov.uk, .
- (en) Stefano D'Urso, « Final Eurofighter Typhoon delivered to the Royal Air Force », sur theaviationist.com, (consulté le ).
- (en-US) Andrew Chuter, « UK defense chief: F-35 jets are ‘ready for operations’ », sur Defense News, (consulté le ).
- (en) « About the RC-135W Rivet Joint », sur raf.mod.uk (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressource relative à la bande dessinée :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Page sur le Bomber Command en 39/45.
- (en) Military aircraft of the Royal Air Force.
- (en) La Royal Air Force, 1939-1945, sources primaires.
- (en) Women in the armed forces.