Tramways électriques du pays de Charleroi et extensions

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La société des Tramways électriques du Pays de Charleroi et extensions (TEPCE) est créée le [1] chez Maitre Van Halteren[2] notaire à Bruxelles, pour construire et exploiter des lignes de tramway électrique à voie métrique à Charleroi et sa banlieue en Belgique.

Tramways électriques du pays de Charleroi et extensions
Logo de Tramways électriques du pays de Charleroi et extensions
illustration de Tramways électriques du pays de Charleroi et extensions
Tramway sur la ligne 5 et autobus Brossel A88 DLH rue du Pont Neuf au carrefour avec le boulevard Tirou à Charleroi.

Création 1904
Disparition 31 décembre 1961
Successeur Société des transports intercommunaux de Charleroi

Siège social CharleroiVoir et modifier les données sur Wikidata
Drapeau de la Belgique Belgique

Cette société est une filiale de la compagnie des Railways économiques de Liège-Seraing et extensions affiliée au groupe Empain. La société disparait le [3], absorbée par la Société des transports intercommunaux de Charleroi.

Histoire

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Action au porteur de cent francs de 1929.

Le tramway urbain de la Charleroi est mis en service à la fin du XIXe siècle, la dernière ligne est supprimée en 1974. Il est exploité par les Railways économiques de Liège-Seraing et extensions qui en confie l'exploitation en créant une filiale, la société des Tramways électriques du pays de Charleroi et extensions (TEPCE). Celle-ci cède la place au à la Société des transports intercommunaux de Charleroi (STIC) qui exploite le réseau jusqu'à sa fermeture.

Carte
Plan des lignes au
Légende
Infrastructure
Dépôt, installation technique ou voyageurs (stations, gares).
Emprise en site indépendant.
Emprise en tunnel.
Pont en site indépendant.
Voie de service ou de fret.
Lignes
Ligne de la SNCV.
Ligne des TEPCE.
Section commune à la SNCV et aux TEPCE.
15(18)Ligne (service partiel, prolongé ou variante).

Au , le réseau compte huit lignes :

  • ligne 1: Charleroi Sud – Sart - Allet
  • ligne 2: Charleroi Sud – Charleroi Nord – Gilly Quatre Bras – Gilly Taillis-Pres - Soleilmont, fermeture le
  • ligne 3: Charleroi sud - Gilly (Quatre-Bras), électrifiée le [4].
  • ligne 4: Charleroi Sud – Charleroi Nord – Quatre Bras – Châtelineau Gare, fermeture le
  • ligne 6: Charleroi Sud - Montignies-Neuville -, fermeture en 1959[5]
  • ligne 7: Charleroi Sud – Charleroi Nord – Gilly (Quatre-Bras) – Gilly Taillis-Pres – Fleurus, fermeture le

5 Charleroi - Montignies

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État au  : 5 Charleroi Sud - Montignies Place et 15 Charleroi Sud Châtelineau Place Wilson.

 : suppression.

6 Charleroi - Montignies

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État au  : 6 Charleroi Sud - Montignies Trieu Kaisin.

 : suppression.






8 Charleroi - Châtelet

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État au  : 8 Charleroi Nord - Châtelet Place de la Victoire.

 : suppression.

9 Jumet - Loverval

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État au  : 9 Jumet Place Loriaux - Loverval.

 : suppression.

Matériel roulant

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Notes et sources

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Bibliographie

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Monographies

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  • (en) Geoffrey Skelsey et Yves Laurent Hansart, Charleroi's trams since 1940 : Coal, steel and cornfields, Wokinham (Royaume-Uni), Light Rail Transit Association, , 112 p. (ISBN 978-0-948106-45-3, présentation en ligne)

Références

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  1. « CHARLEROI - SUD », sur christophe.lachenal.free.fr (consulté le ).
  2. « Tramways Electriques du Charleroi et Extensions, Part Sociale », sur LastDodo (consulté le ).
  3. « Le réseau carolorégien. Aperçu historique », sur PTVC - Histoire des "Petits Trams Verts de Charleroi" (consulté le )
  4. Michel Carly, Le Pays Noir de Simenon, Liège, Édition du Cefal, , 143 p. (ISBN 2-87130-052-6, lire en ligne), p. 83
  5. « En 1959, », sur PTVC - Histoire des "Petits Trams Verts de Charleroi" (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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