Utilisateur:Jeanne Delaine/Brouillon

Histoire de l'art en Belgique

Cet article concerne l'histoire de l'art en Belgique après 1830, date de son indépendance politique et territoriale.

La fin du XIXe siècle voit apparaître en Europe un foisonnement de mouvements et cercles artistiques dont le point commun est de se démarquer des Académies et de rendre visibles les artistes moins conformistes, en organisant des expositions. La Belgique joue un rôle important dans cette activité intense de cercles, associations et mouvements de peinture.

Les Académies existantes en 1830 et les Salons

modifier

L'Académie royale des beaux-arts de Gand est fondée entre 1748 et 1751 en tant qu'école privée, au domicile du peintre Philips Karel Marissal (1698-1770)[1]. Elle devient « académie royale » en 1771 et créé en 1792 le Salon de Gand qui s'éteindra en 1965.

Anvers, en 1789, puis Gand en 1792, sont les premières villes des Pays-Bas à créer un Salon à l'exemple de Paris[2].

À partir de 1853, à Gand, l'exposition est organisée par la Société pour l'encouragement des Beaux-Arts. Grâce à ce Salon, le Musée des Beaux-Arts de Gand s'enrichit régulièrement d'œuvres qu'il y achète, dont celle de Gustave Courbet en 1868.

Bruxelles

modifier

L'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles date elle aussi de la fin du XVIIIe siècle. En 1803, comme à Gand et Anvers, un musée de la peinture est installé dans le palais de Charles de Lorraine. À l'été de cette même année, il accueille une première exposition d'artistes contemporains, organisée par la Société de peinture, sculpture et architecture de Bruxelles[2] nouvellement créée.

L'Académie devient en 1835, l'«Académie royale des Beaux-Arts» sous la direction du peintre néo-classique François-Joseph Navez qui ouvre une classe de peinture et donne une impulsion à la classe de sculpture[3].

Le système triennal

modifier

Les expositions de Bruxelles, d'Anvers et de Gand sont les seules à revendiquer un caractère national et ont une plus grande ampleur du fait de leur inscription au sein du système triennal, mis en place en 1813, fixant leur alternance[4].

Tous les trois ans, à l'occasion des Salons triennaux des Beaux-Arts de Bruxelles est attribué le Prix Godecharle institué en 1878 et qui octroie des bourses pour trois ans, permettant des voyages à l'étranger pour les artistes.

Les Cercles littéraires et les journaux

modifier

Le cercle Les Joyeux est fondé le par une vingtaine d'amis dont l'écrivain Charles De Coster est un des plus connu. Il compte aussi dans ses membres le compositeur Léon Jouret. Par la suite des personnalités comme Félicien Rops rejoignent le cercle. Ils constituèrent le vivier de l'équipe rédactionnelle de l'Uylenspiegel, le Journal des ébats artistiques et littéraires, un hebdomadaire qui parait à Bruxelles de 1856 à 1863 et dont la création bouscule le conformisme de l'époque. Ce cercle était très proche de la Société des Agathopèdes.

Sur le plan des arts l'Uylenspiegel prend le parti du réalisme et défend les peintres comme Gustave Courbet ou Louis Dubois, et dans ses caricatures des Salons de Bruxelles, Rops stigmatise le conformisme du public. Charles de Groux devient lui aussi illustrateur pour le périodique.

Le peintre Louis Dubois contribue également à la revue l'Art Libre où il adopte des positions théoriques[5] et devient le défenseur de Courbet sous le pseudonyme de Hout. Camille Van Camp en sera un des animateurs[6].

En 1877, le poète et peintre Théodore Hannon devient directeur de la revue bruxelloise L’Artiste[7],[8].

Les Influences étrangères

modifier

Gustave Courbet

modifier

Le peintre réaliste Courbet (1819-1877) a pu admirer en Belgique les tableaux de Rubens à l'été 1846, alors qu'il était invité par le marchand néerlandais H. J. van Wisselingh (1816-1884), qui lui avait acheté deux tableaux dont Le Sculpteur.

Il y retourne l'année suivante d'abord en compagnie de Jules Champfleury, qui sera co-cofondateur de la revue Réalisme en 1856, puis seul. En 1847, il y passe beaucoup de temps dans les brasseries pour se consoler que toutes ses toiles aient été refusées au Salon de Paris.

Félicien Rops et Charles De Groux le rencontrent à plusieurs reprises lors de ses expositions en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas. Son influence est manifeste sur les choix esthétiques de de Groux dès 1853[9].

Il y revient exposer en 1851 avant d'aller à Munich[10]. A nouveau à Bruxelles dans les années 1860, il s'y construit un réseau d'acheteurs[11].

Les Cercles artistiques

modifier

La Société libre des beaux-arts (1868-1876)

modifier

La Société libre des beaux-arts, fondée le est créée par des artistes en réaction à l'académisme. Elle est favorable à l'avancée réaliste dans la peinture[12].

Elle est animée à Bruxelles par le peintre Louis Dubois, fervent adepte de la "Nouvelle école", et porte-parole du réalisme, en réaction contre la peinture officielle[5]. Il s'agit pour ces peintres de reproduire la réalité de manière objective, sans inclure d'éléments imaginaires ou symboliques. Ils visent à rompre avec les sujets historiques et poétiques propres à l'académisme.

Le peintre Alfred Verwée (1838-1895)[13] précurseur du mouvement naturaliste et Eugène Smits (1826-1912), en sont des cofondateurs[14]. Constantin Meunier la rejoint, dès sa fondation[15]. Elle réunit également plusieurs artistes naturalistes belges renommés tels que De Groux, Verwée, Artan, Rops, Charles Hermans, et Baron. Dès le début, des peintres de l'École de Tervueren, tels que Joseph Coosemans, Louis Crépin, inscrit comme sculpteur, Camille Van Camp, Jules Raeymaekers[16] et Alphonse Asselbergs, les rejoignent.

Pour le Salon de Bruxelles de 1869, vingt-et-unième édition de ce Salon, installé dans les serres de l'ancien Jardin Botanique, la Société libre des beaux-arts, s'associe avec le Cercle artistique et littéraire de Bruxelles pour proposer une liste de candidats. Cette alliance semble constituer une réussite[17]. Les médailles distribuées sont très favorables à la jeune école et aux réalistes, puisque parmi les treize peintres médaillés, figurent six artistes progressistes dont Louis Artan, Constantin Meunier, Charles Hermans et Gustave Courbet. La récente École de Tervueren est déjà bien représentée.

Beaucoup d'entre eux se retrouvent dans la Colonie d'Anseremme. Aucun lien structurel ne les lie, c'est la passion pour l'art et les jeux nautiques[18] qui les rassemblent à l'auberge Au Repos des Artistes dans le village pittoresque d'Anseremme, en bord de Meuse, au sud de Dinant[19].

La Société libre organise des expositions jusqu'en 1876[17]. Certains membres rejoignirent La Chrysalide ou le Groupe des XX.

La Société internationale des aquafortistes 1869

modifier

Félicien Rops formé à la gravure, découvre les activités de la Société des aquafortistes fondée à Paris en par Alfred Cadart[20], et en devient membre en 1865, rejoint par d'autres artistes belges comme Eugène Smits et Alfred Verwée.

Il réunit ses amis les plus motivés de la Société libre des beaux-arts et fonde la Société internationale des aquafortistes le . Parmi les autres membres fondateurs on retrouve Louis Artan de Saint-Martin, Eugène Smits et Constantin Meunier.

La Chrysalide (1875-1881)

modifier

La Chrysalide est une association bruxelloise d'artistes progressistes de la fin du XIXe siècle elle aussi fondée par Félicien Rops en 1875[21],[22]avec, entre autres Théo Hannon, le peintre grec installé à Bruxelles Périclès Pantazis[23], Auguste-Ernest Sembach et Alfred Verhaeren. A la fin du cercle, certains s'intègrent dans des groupes d’art similaires en formation, d’autres, notamment Théodore Hannon et Alfred Verhaeren restèrent indépendants[24].

L'Essor (1879-1891)

modifier

L'Essor est une association d'artistes, en continuité du « Cercle des anciens élèves et élèves des académies des beaux-arts de Bruxelles », créé en 1876. Le Cercle modifie son nom en L'Essor en et n'a plus aucun lien avec l'Académie. La devise de L'Essor est « un art unique, une vie unique » et met donc l’accent sur le lien qui doit unir l’Art à la Vie. Les fondateurs sont perçus comme progressistes et veulent se rebeller contre le Cercle artistique et littéraire de Bruxelles, bourgeois et conservateur.

Font partie des fondateurs Louis-Gustave Cambier[25], Léon Herbo, Henri Permeke (le père de Constant Permeke), Louis Pion et Franz Seghers. Mais aucun de ces artistes n'a jamais eu l'étiquette “progressiste”.

Auguste-Ernest Sembach les rejoint en 1877[26]. Henri De Groux, fils de Charles en est membre en 1884.

Le Groupe des XX (1883-1894)

modifier

Le Groupe des Vingt (ou Les XX) est un cercle artistique d'avant-garde fondé à Bruxelles en 1883 par Octave Maus, émanant d'une scission du cercle L'Essor. Périclès Pantazis en est un des membres fondateurs. Les membres du groupe des XX sont appelés « vingtistes »

L'objectif principal de l'association était d'organiser des expositions d'avant-garde, avec l'appui d'amateurs d'art (médecins, avocats, fonctionnaires), afin de présenter les travaux de ses membres dans des cabarets Bruxellois[27]. Il n'y eut que quatre Salons et les trois premiers se sont tenus dans de mauvaises conditions, dans les salles enfumées d'un établissement public, successivement, au café Le Ballon au Cantersteen (novembre-), au café La Bouteille du Brabant, également au Cantersteen (), au café Le Petit Louvain, place de Louvain (mars-) et le dernier dans le Hall-Jones, enfin un véritable espace d'exposition (mai-).

Claude Monet ou Camille Pissarro y sont exposés au Salon des XX de 1886.

Henri de Groux y est accepté en 1886 mais sera obligé d'en démissionner en 1890 pour avoir refusé d’exposer dans la même salle que van Gogh et avoir injurié celui-ci ainsi que Paul Signac et Toulouse-Lautrec.

Ce groupe a été continué après 1894 par La La Libre Esthétique. [28].

La Libre Esthétique 1893

modifier

La Libre Esthétique est un cercle artistique belge d'avant-garde fondé en 1893 qui succèdé au Groupe des XX et prône une confrontation très large de toutes les disciplines artistiques. Il organise des expositions annuelles[29]. Il existe jusqu'en 1914.

Le Labeur 1898

modifier

Association fondée en 1898 par quelques artistes issus du groupe La Patte de Dindon. Comme d'autres associations, ils disposent de locaux au Musée royal d'Art moderne à Bruxelles. Ils comptent parmi les fondateurs Auguste Oleffe, Louis Thévenet, Ferdinand Schirren, Henri Ottman, John Stobbaerts, Jean Lemayeur, George de Zevenbergen, Alfred Delaunois, rejoints par Willem Paerels et Charles Dehoy et L'Effort. Auguste Oleffe, figure de proue du Labeur, était également la cheville ouvrière de l'atelier de peintures gratuit L'Effort.

Au départ, les œuvres exposées sont plutôt traditionnelles, mais évoluent ensuite vers un style plus progressiste. Quelques fauves brabançons ont par la suite intégré le groupe et, conjointement avec le cercle L’Effort, Labeur sera un des leurs principaux vecteurs.

Dans les années 1904-1907, Labeur invite aussi d’autres artistes, parmi lesquels des membres de l’École de La Haye, Eugeen van Mieghem, Armand Rassenfosse, Valerius De Saedeleer, Jules De Bruycker, Victor Hageman et Walter Vaes.

Louis-Gustave Cambier est un des membres fondateurs de ce[30]

L'Effort

modifier

L'Effort est un atelier libre pour artistes peintres créé en 1858 par Hubert Bellis et établi à Bruxelles (Belgique)[31].

Création et vie de l'atelier (1858-1914)

modifier

L'Effort est un atelier libre et gratuit destiné aux artistes peintres. Créé en 1858 par Hubert Bellis, est installé au premier étage de son entreprise située au n° 31 du quai au Bois à Brûler à Bruxelles.

Auguste Oleffe, figure de proue du Labeur, est également la cheville ouvrière de l'atelier L'Effort.

Conjointement avec Labeur, L’Effort, sera un des principaux vecteurs de fauvisme brabançon tardif.

Les Mouvements artistiques

modifier

LÉcole de Calmpthout, également appelée École du gris, est une colonie de peintres paysagistes établis à Calmpthout, (en néerlandais : Kalmthout), en province d'Anvers.

Les peintres belges Isidore Meyers (1836-1916) et Adrien-Joseph Heymans au cours de leur séjour à Paris, entre 1855 et 1858 font la connaissance des peintres français de Barbizon, dont qui résistent l'académisme formel dans la peinture de paysage.

De retour en Belgique, au début des années 1860, ils produisent leurs œuvres dans les environs de Calmpthout et Wechelderzande, en Campine dans la province d'Anvers. Ce sont les premiers à réagir contre le style conservateur des peintres anversois, comme Ferdinand de Braekeleer, Henri Leys et Henri de Braekeleer. Ils ont le désir de travailler « en plein air et d’après nature ».

D'autres artistes, tels que Théodore Baron (1840-1899)[32], Jacques Rosseels (1828-1912) et Florent Crabeels (1829-1896) s'inspirent de cette nature campinoise. Théodore Baron lui-s'était rendu une fois à Barbizon et était en contact étroit avec l'École de Tervueren. Il établit de la sorte le lien entre les deux écoles.

L'École de Tervueren 1866

modifier

Vers 1866 se forme autour d'Hippolyte Boulenger (1837-1874) un groupe de peintres, inspiré par l'École de Barbizon qui se réunissent à l'auberge In den Vos sur la place du Marché de Tervuren et se dénomment École de Tervueren. Hippolyte Boulenger (1837-1874) y a rejoint Alphonse Asselbergs (1839-1916), Jules Raeymaekers (1833-1904), Jules Montigny (1840-1899), Édouard Huberti (1818-1880) et Louise Héger (1839-1933) et augmente le renom artistique de la commune.

Quand Boulanger participe au Salon de Bruxelles de 1866 avec Jules Raeymaekers il fait imprimer à la suite de son nom, dans le catalogue, la mention « École de Tervueren »[33]. Bien qu'il fût ironisé sur ce groupe d'artistes, la modernité picturale des œuvres fut bientôt reconnue dans les différents Salons.

L'École de Laethem-Saint-Martin 1870

modifier

À partir des années 1870-1880, les jeunes peintres de Gand passés par l'Académie royale des beaux-arts, se regroupent à Laethem-Saint-Martin et forment une communauté pérenne. Victor Horta, qui révolutionne l'architecture moderne, est issu de cette école.

Le Symbolisme 1880

modifier

On considère généralement que le symbolisme désigne une partie de la production artistique franco-belge puis européenne entre 1880 et 1914, avec un premier manifeste en 1886, et dont l'apogée se situe dans les années 1890. Il se développe d'abord en littérature dans les années 1880, puis en peinture, au théâtre et en musique dans les années 1890[34], [35].

L'illustrateur Félicien Rops (1833-1898) a un grand succès auprès des décadents puis des symbolistes, illustrant dès les années 1870 des livres de Verlaine et Barbey d'Aurevilly, et plus tard de Mallarmé et Joséphin Péladan[36].

Une des figures de proue du symbolisme belge, est Maurice Maeterlinck (1862-1949), écrivain francophone, prix Nobel de littérature en 1911. Il reste aujourd'hui célèbre pour son mélodrame Pelléas et Mélisande (1892), sommet du théâtre symboliste mis en musique par Debussy en 1902.

l'Art Nouveau

modifier

L'Art nouveau naît en Belgique en 1893, lorsque Victor Horta construit l'Hôtel Tassel. C'est une réaction à l'architecture éclectique en Belgique. Il s'impose en architecture mais aussi dans toutes les disciplines des arts décoratifs belges : sculpture, vitrail, sgraffite, céramique, mobilier, papier-peint, lithographie, orfèvrerie, bijouterie… Il influence fortement la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Sécession viennoise.

D'emblée émergent deux courants différents : la tendance « Art nouveau floral » initiée par Victor Horta et la tendance « Art nouveau géométrique » initiée par Paul Hankar pour l'architecture et Gustave Serrurier-Bovy pour les arts décoratifs, caractérisée par une décoration géométrique et abstraite, plus sobre, mais tellement plus moderne et qui mènera à l'Art déco.

le Postimpressionnisme

modifier

Ferdinand Willaert (1861-1939) est un peintre belge qui évolue vers le postimpressionnisme.

Les Artistes

modifier

Willy Finch

modifier

Willy Finch, né Alfred Guillaume Finch[37] de parents britanniques, grandit à Ostende[38]. Formé à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles de 1878 à 1879, il a pour maître Joseph van Severdonck et James Ensor comme condisciple [39].

Il devient membre des cercles artistiques La Chrysalide et L'Essor[40], et s'engage dans la défense de l'art contemporain. C'est un des membres fondateurs du Les Vingt contre les conservateurs[38].

En 1890, par l'intermédiaire d’Anna Boch, rencontrée au groupe des XX, il devient décorateur sur faïence à La Louvière et abandonne progressivement la peinture pour se consacrer à la céramique à Virginal, puis à Forges-lez-Chimay. Il se consacre à l'expérimentation et expose régulièrement sa production jusqu'en 1897, notamment au salon du groupe La Libre Esthétique et à l'Exposition internationale de Bruxelles de 1897 où il remporte une médaille d'argent ainsi qu'à l'Exposition Universelle de Paris en 1889[38].

Ce n'est qu'en 1905 qu'il revient à la peinture, en réalisant des paysages de Finlande.

James Ensor

modifier

Inscrit à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles en 1877, il s'y lie d'amitié avec Fernand Khnopff et Willy Finch.

Dès 1881, il commence a exposer au Salon de Bruxelles qui devenait alors un centre artistique et littéraire ouvert aux apports nouveaux[41].

En 1883, il peint son premier tableau de masques, et un autoportrait auquel il ajoutera plus tard le « chapeau fleuri ». En 1889, L'Entrée du Christ à Bruxelles est refusée au Salon des XX et il est question de l'exclure du Cercle dont il est pourtant l'un des membres fondateurs.

Il est considéré comme un innovateur de l’art du XIXe siècle. Bien qu'il se distancie des autres artistes de son temps, il a influencé de manière significative Paul Klee, Emil Nolde, George Grosz, Alfred Kubin, Wols, Felix Nussbaum et d'autres expressionnistes et surréalistes du XXe siècle.

Félicien Rops

modifier

Rops est membre de la Société des agathopèdes et de la Société libre des beaux-arts dont il devient vice-président en 1868.

Après des débuts de caricaturiste, puis d'illustrateur des œuvres de son ami Charles De Coster[23], il fonde la Société internationale des Aquafortistes, dont les statuts sont rédigés le [42].

Anna Boch (1848-1936)

modifier
Photographie d'Anna Boch, v.1900

C'est la fille de Victor Boch, un des fondateurs de la faïencerie Royal Boch - Keramis de La Louvière, et également membre de la société Villeroy & Boch. Elle est la sœur aînée du peintre Eugène Boch.

Élève d'Isidore Verheyden[43], elle est membre du Les Vingt à partir de 1886. Influencée par Théo van Rysselberghe qu'elle y rencontre, elle participe au mouvement néo-impressionniste.

Elle participe au salon des beaux-arts d'Ostende de 1907 avec Anna De Weert, Louise Danse et Marie Antoinette Marcotte[44].

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. (en) Présentation de l'école sur son site officiel
  2. a et b [SREBA 1888] Société royale d'encouragement des beaux-arts, Salon triennal : exposé administratif et tirage de la tombola, Anvers, , 23 p. (lire en ligne), p. 2.
  3. « Histoire de l'Académie Royale des Beaux-Arts » (consulté le )
  4. Koregos, Salons triennaux
  5. a et b Anne Pingeot et Robert Hooze, Paris-Bruxelles, Bruxelles-Paris, Réunion des Musées Nationaux, , 539 p. (ISBN 2-7118-3526-X), p. 168
  6. Dictionnaire des Peintres belges, Van Camp
  7. « Revues littéraires belges : L'Artiste : Bruxelles, 1875-1878. », sur Digithèque de la Bibliothèque de l'ULB (consulté le )
  8. Théo Hannon : biographie, sur le site du British Museum.
  9. « 1853 : L’Ivrogne par Charles de Groux », Connaître la Wallonie.
  10. « Biographie » par Marie-Thérèse de Forges, Gustave Courbet (1819-1877), catalogue, Paris, RMN, 1977, p. 22-50.
  11. Gustave Courbet et la Belgique. Réalisme de « L’Art vivant » à « L’Art libre », catalogue de l'exposition, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, mai-novembre 2013.
  12. (de) Eva Caspers et Pierre Baudson, Constantin Meunier (1831-1905), Hambourg, Ernst Barlach Haus, , 127 p.
  13. Larousse Universel en 2 volumes, The Librairie Larousse Paris, 1923, tome second, page 1220
  14. Gustave Vanzype, Maîtres d'hier, Bruxelles, La Vie Intellectuelle, 1922
  15. Fernand Khnopff, « Constantin Meunier », Le Studio, no 147,‎ , p. 2
  16. Dictionnaire des peintres belges
  17. a et b Apolline Malevez, « Vu et être vu. La Société libre des beaux-arts et les salons triennaux », sur https://koregos.org, (consulté le )
  18. « 01/07 - 18/09/2000 : Rops au pays de Meuse. La quête de la sensation - Musée Félicien Rops - Musée d'Art du 19e - à Namur », sur www.museerops.be (consulté le )
  19. « La Société libre des Beaux-Arts et les stratégies d'émergence de l'artiste indépendant », dans Denis LAOUREUX, Ségolène LE MEN (et al.), La Société libre des Beaux-Arts (1868-1876) : D’Artan à Whistler, Namur, Musée provincial Félicien Rops, 1993, p. 91-101
  20. « L’éditeur Alfred Cadart (1828-1875) et le renouveau de l’eau-forte originale » par Valérie Sueur, in Gallica, Bibliothèque nationale de France, en ligne.
  21. Les écrivains d'art en Belgique, 1860-1914, Claudette Sarlet, 1992 - Page 25
  22. La sculpture contemporaine en Belgique, Eugénie de Keyser, 1972 - Page 198
  23. a et b (en) « Pantazis Periklis (1849 Athens - 1884 Brussels) », sur nationalgallery.gr (consulté le )
  24. Jules Dujardin, L'art flamand, Bruxelles, A. Boitte, (lire en ligne)
  25. Dictionnaire des peintres belges, Cambier
  26. Dictionnaire des peintres belges, Sembach
  27. Histoire de la peinture moderne en Flandre, Paul Haesaerts, Éditions de l'Arcade, 1960 - 276 pages. Page 257
  28. Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Les XX - La Libre Esthétique : Honderd jaar later - Cent ans après, Bruxelles : Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, 1993
  29. Pierre Sanchez, Le Salon des "XX" et de La Libre Esthétique. Répertoire des exposants et liste de leurs œuvres (Bruxelles 1884-1914), Dijon, L’Échelle de Jacob, , 415 p. (ISBN 9782359680331 et 2359680331, OCLC 1249903483)
  30. Dictionnaire des peintres belges, Cambier
  31. (nl) Peter ter Braak, « Belgische schilderkunst (1880 – 1930) », sur peterterbraak.nl, Kunsthandel Peter ter Braak (consulté le )
  32. Connaissance des arts sur Google Livres
  33. Robert Hooze|, Musée des Beaux Arts de Gand, Musea Nostra, , 127 p., p. 83-84
  34. Bertrand Marchal, Le Symbolisme, Paris, Armand Colin, coll. « Lettres Sup », , 240 p. (ISBN 978-2-200-27004-9)
  35. Béatrice Joyeux-Prunel, Les avant-gardes artistiques, 1848-1918, Paris, Gallimard, , 964 p. (ISBN 978-2-07-034274-7), p. 204-282
  36. Pierre-Louis Mathieu, La génération symboliste, Genève, Skira, (ISBN 2-605-00159-8)
  37. (en) « Notice de Willy Finch », sur rkd.nl (consulté le )
  38. a b et c Danielle Derrey-Capon (Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique), « Finch (Alfred-William ou Willy) », Nouvelle Biographie Nationale, vol. 4,‎ , p. 155-158 (lire en ligne [PDF])
  39. (en) « Jeanne Delaine/Brouillon », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  40. Georges Mayer, « Finch, Willy », Dictionnaire des peintres belges,‎ 1999-2011 (lire en ligne)
  41. https://www.universalis.fr/encyclopedie/james-ensor/
  42. Au sujet de cette vaste entreprise, lire : Méneux, C., La Magie de l'encre. Félicien Rops et la Société internationale des aquafortistes (1869-1877), éditions Pandora, 2000.
  43. « Exposition : Anna Boch, impressionniste et mécène », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  44. Edmond Picard, Trois saisons d'activité, 1905, 1906, 1907, Ostende centre d'art, , 94 p. (lire en ligne), p. 49

Projet:Europe


Catégorie:Projet:Belgique