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FABRE Camille
Naissance (71 ans)
Venteuges (France)
Nationalité Française
Pays de résidence France
Diplôme
  • DESS de développement agricole ;
  • DHERS spécialisé en Analyses des transformations de la société rurale. Université Panthéon-Sorbonnes
Profession
ONG de développement rural, professeure en CFA, Ambulancière
Activité principale
  • Ancienne présidente de Montchauvet Archéologie et Patrimoine
  • Vice présidente Cahiers de la Haute-Loire
  • Administratrice chez MADERA
Autres activités
  • Agroéconomiste
  • Historienne locale
Famille
Nièce de Joseph Fabre, archéologue amateur, co-inventeur du Village médiéval déserté de Montchauvet

Camille Fabre

Camille Fabre est née le 29/06/1952 à Venteuges. Elle est agro-économiste de formation. Elle s’intéresse à l’analyse des transformations de la société rurale. Elle a été pendant 10 ans présidente de l’association Montchauvet Archéologie et Patrimoine. Actuelle ment vice présidente des Cahiers de la Haute-Loire, une maison d'édition et une société savante.

Biographie modifier

Enfance et formation modifier

Née dans une famille d'agriculteurs au Ménial commune de Venteuges, elle est l'aînée de 5 frères et sœurs. Elle passe son enfance au Ménial allant à l'école des Sœurs à Venteuges. Puis ses parents lui font suivre des études au Pensionnat à Saint-Etienne. Le frère aîné de son père, Jean-Baptiste, est Frère Joseph Fabre (1921-2003), qui a été envoyé jeune pour entrer dans la communauté de Frères des écoles chrétiennes. Joseph, professeur de lettres et d’histoire depuis 1960 au Collège Notre-Dame-de-la-Gare à Paris revient dans le Pays de Saugues pendant ses vacances. Passionné d'histoire, il parcourt le territoire puis co-invente le site archéologique du Village médiéval déserté de Montchauvet en 1965 et crée une association en 1976 : Club Archéologique Montchauvet.
  • Études
Camille est scolarisée au collège et au Lycée à Saint-Étienne (42), d’où elle ne revient que pour les vacances scolaires. Après un échec à son baccalauréat, elle devient animatrice du Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC) au niveau départemental dans la section scolaire-étudiant. Puis, elle quitte la Haute-Loire pour devenir ouvrière agricole en Saône-et-Loire, où elle rencontre son mari, syndicaliste CFDT et militant maoïste.
Son activité professionnelle l’amène à se former en agronomie, gestion de l’élevage et développement agricole (BTS-TAGE à Etcharry (64) en 1987. Puis intégration à l’Institut d’études au développement économique et social (IEDES), rattaché à l’université Panthéon-Sorbonne, d’où elle sort avec un DESS de développement agricole sous la direction de M. Mazoyer, en poche, et un DHERS spécialisé en Analyses des transformations de la société rurale. Dans le cadre de son cursus universitaire, réalisé en plus de son activité professionnelle, elle devient stagiaire à l’unité « Systèmes agraires et développement rural » basée à Versailles (78). Elle a intégré le groupe de recherche dirigée par Catherine Laurent, chercheuse à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) : les nouvelles formes d’activités agricoles. Son champ de recherche était le département de la Haute-Loire, où elle vit à compter des années 1991.

Les années Afghanes modifier

  • Suite à l’invasion Russe en Afghanistan en 1979, Camille est embauchée en 1981 au Bureau International d’Afghanistan (BIA)[1] à Paris comme secrétaire. Sa connaissance du milieu rural et son militantisme dans le milieu rural l’amènent à se préoccuper du sort des paysans afghans et du maintien voire du développement de l’agriculture en période de guerre. Membre de l’association SOLAGRAL, dirigée alors par Laurence Tubiana, directrice de recherche à l’INRA au pôle d’Economie agricole internationale basé à Montpellier. Elle rencontre parmi d'autres, Alain de Bures qui intègre le BIA en automne 1983. Camille est particulièrement sensibilisée aux effets néfastes des aides pécuniaires aux sociétés rurales en développement. Elle part en Afghanistan pour des missions de terrain. En 1988, elle est cofondatrice de Mission d'Aide au Développement des Economies Rurales (MADERA)[1] dont elle devient la première salariée. La guerre prend fin en 1989. Après plusieurs décennies de militantisme dans l’ONG en faveur du développement agronomique en Afghanistan, elle quitte le secteur. Elle redevient administratrice de MADERA en 2020.

Le retour au Pays... modifier

  • Les années de bénévolat à Montchauvet : Camille reprend en 1997 et jusqu'en 2006 la suite de l’équipe de son oncle Joseph FABRE à la tête de l’association gérant le site archéologique Village médiéval déserté de Montchauvet sur la commune de Saugues avec l'aide de José Raymond et Christian Sermet, étudiants en Diplôme d'études approfondies d'archéologie (DEA) à l'université Lyon-II sous la direction de Jean-Michel Poisson, qui ont fouillé le site en 1994. Elle développe notamment la revue annuelle "Les dossiers de Montchauvet" dans laquelle elle publie des articles d'histoires rurales parmi d'autres auteurs.
  • La Professeure en établissement d'enseignement agricole :
Camille occupe plusieurs postes d'enseignement agricole au LEGTA Georges Sand d'Yssingeaux puis au CFA Brioude Bonnefont.
  • Les années Ambulances : Elle intègre l'entreprise Ambulances du Gévaudan qui fini en dépôt de bilan. Elle se forme et co-reprend l'activité en fondant Margeride Ambulance qu'elle quittera lors de son départ en retraite.


Travaux modifier

Camille Fabre est agroéconomiste de formation. Elle s’intéresse à l’analyse des transformations de la société rurale. Elle est Ingénieur d'études à l'ENITA Clermont en 1996 août 1996 · 5 mois Lempdes. Thématique de l'étude : Activité agricole : un moyen de s'insérer progressivement sur le plan professionnel ? Réflexions à partir d'études de cas en Haute-Loire.

Publications modifier

Etudes modifier

  • « Activité agricole et insertion sociale », Documentation Française, Paris, 2005, 91 pages. (lire en ligne)

Ouvrages modifier

  • « Seigneurs et paysans entre Auvergne et Gévaudan », Labo des Patrimoines, BOD, 2022, 156 pages. ISBN : 9-782322-42-3 03-3

Articles modifier

  • A l'Almanach de Brioude
    • 2021, « Les moulins de Barrande et du Moulin-Neuf ».
    • 2017, « Histoire de l’oustal Comte du Ménial de Venteuges en Haute-Loire ».
  • Aux Cahiers de la Haute-Loire
    • 2020, « Jérome Labretoigne, marchand à Saugues dans la première partie du XIXe siècle ».
  • A la Revue "Les Dossiers de Montchauvet" :
    • 2004, « Les Brunel : une famille de ménager à Thoras au XVIIe siècle et XVIIIe siècle », p 17 à 36 Vol IV.
    • 2003, « Les Pagésies ou « exploitations paysannes » censitaires de la Seigneurie de Meyronne à la fin du XVe. Etude à partir de 4 villages : Le Rouve, La Soucheyre, Sauzet, le Ménial », p 21 à 59, vol III.
    • 2002, « Le village de Sauzet, paroisse de Venteuges, de la fin du XVIe au milieu du XVIIIe siècle », Vol II.
    • 2001, « L’organisation du système agro-pastoral au Moyen-Âge à partir des exemples de l’élevage de mouton et de la production de laine », p 61 à 78, volume 1.


  • Revue du Centre d’Histoire Sociale de Haute-Loire :
    • 2023, « Les raisons et les mécanismes de l’endettement au XVIIIe siècle des familles en Margeride », n°14.
    • 2021, « La pluriactivité aux XVIIIe et XIXe siècles : de la survie à l’enrichissement en Margeride (Haute-Loire) », n°12.
    • 2020, « Les stratégies de survie des veuves dans le canton de Saugues, en Haute-Loire, entre 1793 et 1830 », n°11.

Roman modifier

  • Catherine Jouve née, Torrent 1778-1851. Heurs et malheurs d’une vie de paysanne des Monts de la Margeride. Labo des Patrimoines, BOD, 2025, 184 Pages. ISBN :

Notes et références modifier

  1. a et b Jean-Pierre TURPIN, La Passion de l'Afghanistan. MADERA, vingt et un ans de solidarité, Paris, Karthala, , 322 p (ISBN 2-84586-219-9, lire en ligne)
  1. Elle publie en 2024 son premier roman. Roman historique qu'elle a imaginé suite à ses recherches en archives. « J’ai découvert Catherine Torrent et son époux Joseph Jouve dans les « Cahiers de compte de Jérome Labretoigne », marchand à Saugues, disponibles aux Archives départementales de la Haute-Loire. Cette femme m’a impressionnée par sa façon de faire face aux évènements qui ont jalonné sa vie. Tout de suite, j’ai pensé à raconter sa vie », raconte l'auteur.

Bibliographie modifier

  • Jean Pierre TURPIN, La passion de l'Afghanistan. MADERA, Vingt et un ans de solidarité, Paris, Karthala, 2001, 322 p

Articles connexes modifier


Liens externes modifier




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Aide supplémentaire modifier

Nota modifier

  1. Nota : Jusqu'en octobre 2013, le logiciel ne prenait pas correctement en compte tous les caractères spéciaux de l'alphabet français. Des corrections ont été alors apportées : voir en cliquant ici et au Bistro (comme par exemple ici).