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Helge Schneider en 2009

Helge Schneider, né le 30 août 1955 à Mulheim an der Ruhr, est un humoriste, artiste de cabaret, écrivain, réalisateur, metteur en scène, acteur et musicien allemand. Il s'est fait connaître à travers diverses prestations déjantées lors desquelles il parodie la musique jazz. L'improvisation est également une part importante de son travail.

Biographie modifier

Enfance et adolescence modifier

Helge Schneider est né en 1955 à Mulheim an der Ruhr, dans le quartier de Styrum, et vit aujourd'hui entre cette ville et Essen. Ses créations artistiques sont étroitement liées à sa ville natale et à la région de la Ruhr environnante. Dès l'enfance, il démontre son talent musical, en particulier un don pour le piano, qu'il commence à étudier à l'âge de cinq ans. A douze ans, il apprend à jouer du violoncelle. Il exprime très tôt sa volonté de devenir artiste de cabaret et déclare vouloir "monter sur scène pour être clown et faire de la musique".

Bien qu'initialement bon élève, Helge perd rapidement son intérêt pour la scolarité, quitte l'école en 1971 sans diplôme et devient apprenti dessinateur. Pour justifier son échec scolaire, il invoque aujourd'hui sa consommation de drogue de l'époque, ayant marqué toute son adolescence.

Après avoir obtenu un diplôme, il débute en 1972 des études de piano au conservatoire de Duisbourg, qu'il abandonne rapidement, car il n'aime pas apprendre les notes par cœur. Davantage intéressé par le jazz, il effectue par exemple des bœufs en compagnie de George Maycock. Pour gagner sa vie, il devient notamment jardinier, décorateur, gardien de zoo et tapissier garnisseur.

A cette époque, il passe la plus grande partie de son temps libre dans un café-théâtre Eduscho, dans lequel il observe les personnes qui l'entourent et mémorise leurs gestes et discours. Il y rencontre des hommes plus âgés qui parviennent à rester dignes malgré leurs problèmes, et qu'il trouvera particulièrement divertissants et impressionnants. Ces "Papis" deviendront ses modèles. Schneider appelle aujourd'hui cette époque "ses études Eduscho" et lui attribue une importance toute particulière pour ses travaux à venir.

Débuts modifier

A partir de 1977, Helge Schneider fait d'énormes efforts pour vivre de ses talents d'artiste. Il gagne sa vie grâce à des prestations en compagnie des Bröselmaschine de Peter Bursch ou ses propres projets de groupes, entre autres avec Charly Weiss (Le Schneider/Weiss Duo, ou El Snyder & Charly McWhite ou le Helge Schneider Trio), comme musicien de studio (par exemple pour Albert Mangelsdorff, Eckard Koltermann ou Frank Baier). Il effectue également des compositions (notamment pour Werner Nekes), fait des apparitions dans des films muets et commence une carrière d'acteur. En 1982, après la naissance de sa fille, il est obligé d'assurer la subsistance de sa famille. A partir de 1983, il travaille donc comme musicien de studio, entre autres pour Marie Deutschland ou le DaCapo Movie Band.

En 1986, il tient le rôle principal dans le film Johnny Flash de Werner Nekes. L'année suivante, il réalise son propre court-métrage, Stangenfieber. Suite à cela, il fait des apparitions dans des films de Christoph Schlingensief, dont il a fait la connaissance lors d'une soirée culturelle dans sa familiale et qu'il a beaucoup apprécié.

De 1985 à 1991, Schneider est co-présentateur de l'émission télé musicale Off-Show sur la WDR, d'abord avec Reinhold Beckmann, puis avec Evi Seibert à partir de 1990. Il y réalise quelques sketchs et s'entretient avec des musiciens. Dans l'émission Quenn's Palace, sur la HR, il se produit également dans des sketchs, auxquels prend parfois part Hans Werner Olm. Au cours de ces années, il perfectionne son talent musical, apprend à maîtriser de nombreux autres instruments et fait plusieurs fois l'expérience de la scène. Il développe son propre style de l'anticomique, qui, selon les critiques, se distingue par des propos irrespectueux, une absurdité puérile et le mélange du banal et de l'ambition.

A cette époque, il participe régulièrement à des Jazz-Sessions au Bahnof Süd ou au Werkstatt à Essen, et à la Jazz-und-Art-Galerie à Gelsenkirchen, où il se produit librement avec d'autres musiciens lors de séances d'improvisation. Les vendredis soirs, il se produit au Kulturforum à Essen, où il joue du jazz en trio. A l'époque, il est encore inconnu du grand public.

Il publie son premier album, Seine größten Erfolge (littéralement : ses plus grands succès) en 1989. Ce dernier contient des chansons du film Johnny Flash et sera suivi par Hörspiele 1 & 2 et New York I'm Coming.

Les années succès modifier

Helge Schneider au Müllheimer Jazztagen, en 2002

A partir de 1989, Schneider devient de plus en plus connu en Allemagne grâce à ses apparitions et au surnom qu'il s'est lui-même attribué : "Die singende Herrentorte" (littéralement : l'Herrentorte chantant, Herrentorte désignant une sorte de gâteau au chocolat en allemand). Sur scène, il se produit dans un mélange d'histoires absurdes, de sketchs parodiques et de jazz. Il se produit en solo ou avec "son petit groupe" Hardcore, composé de Buddy Casino (Clavier et orgue Farfisa) et de Peter Thoms (Batterie).

En 1992, il réalise une percée commerciale avec son album à la fois live et studio Guten Tach. En 1994, Helge Schneider passe à la télévision dans Wetten, dass..? et se fait connaître d'un million de personnes, permettant ainsi à son morceau Katzeklo de figurer au hit-parade allemand. Schneider peut désormais remplir de plus grandes salles, et publie le double-album Es gibt Reis, Baby, qui est déclaré disque d'or, ainsi que son premier roman policier. La parution en salles de son film Texas - Doc Snyder hält die Welt in Atem permet à sa carrière d'atteindre son paroxysme. Tout cela entraîne un débat en Allemagne portant sur la valeur culturelle de son oeuvre, ainsi que sur la situation de l'humour allemand. Quelques années plus tard, Helge Schneider devient un artiste et animateur connu de tous.

La célébrité lui devenant difficile à supporter, il décide de se retirer de la scène, car ses représentations devant un nombre toujours plus grand de personnes ne correspondent pas à sa vision de l'art. Il souhaite également arrêter d'être transformé en star et d'être de plus en plus accaparé par les médias. Ainsi, il décide de placer de plus en plus l'accent sur le jazz lors de ses prestations, car le public vient principalement le voir en concert pour ses histoires absurdes et son jeu d'acteur. Il réalise ensuite son deuxième film, 00 Schneider - Jagd auf Nihil Baxter.

Nouveau départ modifier

Helge Schneider et son groupe lors de la tournée Kampf in Weltall, en 2005

En 1995, après une pause de deux ans, Schneider fait son retour sur scène, en parallèle de la parution de son album Es rappelt im Karton. Il part en tournée en compagnie d'un groupe composé de vieux amis et collègues musiciens originaires de Müllheim. Depuis, il change souvent de formation : on le voit régulièrement sur scène accompagné du groupe de rock Helge & the Firefuckers, de Hardcore, voire même seul. Il a par ailleurs publié d'autres livres et albums.

Après son film Praxis Dr. Hasenbein (1996), qu'il estime mauvais bien qu'il ait été accueilli favorablement par la critique, il décide de ne plus réaliser de films. Ce seraient pour lui le stress et l'influence du travail en équipe qui l'auraient affecté au point qu'il ne puisse plus reconnaître sa propre écriture. Pourtant, en 2004, il décide de retenter sa chance dans le cinéma avec le film Jazzclub - Der frühe Vogel fägnt der Wurm.

En 2003, Schneider s'ouvre au théâtre avec sa pièce Mendy - Das Wusical. Puis, grâce à son single Helges Mörchen-Lied, il se classe à nouveau dans les hit-parades.

Aujourd'hui modifier

Helge Schneider en 2009

Schneider se produit toujours régulièrement sur scène et continue d'écrire des livres. Il a reçu de nombreux prix et est entre autres considéré comme un membre classique et immuable de la culture humoristique allemande. Le 11 janvier 2007, le film Mon Führer : La Vraie Véritable Histoire d'Adolf Hitler de Dani Levy, dans lequel Schneider tient le rôle principal d'Hitler, sort en salles. Pendant l'hiver 2007-2008, il effectue sa tournée Akopalüze Nau!!! en Allemagne. Un CD-Live du même nom sort fin 2007. A la fin de l'année 2009, il débute sa tournée Komm, hier haste 'ne Mark dans sa ville natale de Müllheim. En décembre 2013, il lance sa tournée Pretty Joe und die Dorschönheiten, au cours de laquelle il retrouve Peter Thoms - entre autres - sur scène.

A l'automne 2010, il fait la promotion de l'abonnement au journal Tageszeitung dans une publicité au cinéma. Pour cela, un extrait de son film Jazzclub est utilisé[1]. En octobre 2012, son talk-show Helge hat Zeit débute sur la WDR. Cette émission d'une heure et quart mêle entretiens et extraits musicaux[2]. En janvier 2013, on apprend que Schneider arrête l'émission après deux épisodes, car cela n'est "pas son truc", et que "sa place est sur scène".

En 2013, la chanson Arbeit du rappeur Sido et de Schneider paraît sur l'album 30-11-80 de Sido. Le 10 octobre, le film Kommissar 00 Schneider - Im Wendekreis der Eidechse entre en salles : il s'agit de la suite du premier film Kommissar 00-Schneider. Son album Sommer, Sonne, Kaktus atteint la première place des hit-parades en Allemagne.

Schneider a eu six enfants de quatre femmes différentes[3].

Oeuvre modifier

L’oeuvre d’Helge Schneider repose en grande partie sur l‘improvisation, dont il a fait la marque de fabrique de son œuvre comme de sa personnalité, avec la forte présence du jazz dans ses créations. Les textes de ses morceaux de musique ainsi que le contenu de ses histoires ne se basent que sur quelques fils conducteurs et se voient modifiés ou développés à chaque performance.

Lors d’interviews, Helge Schneider se décrit comme quelqu’un qui trouve « du sens dans le non-sens ». Par conséquent, il vise autant que possible à dérouter le public. L’œuvre d’Helge Schneider repose sur des allers-retours constants entre culture et sous-culture, entre langage enfantin et littérature, vie de tout les jours et excentricités, le tout avec de fortes références culturelles et en se perdant dans des histoires loufoques. Cette particularité est à l’origine de nombreux moments qui surprennent le public autant que l’artiste.

Le caractère loufoque de l’oeuvre de Schneider lui ont attiré une certaine popularité auprès d’un public jeune au même titre que des critiques acerbes.

Musique modifier

Improvisation multi-instrumentale: Helge Schneider au cours du I Brake Together Tour en 2007

Helge Schneider est admiré par beaucoup pour ses talents musicaux exceptionnels ainsi que sa capacité, à ce qu’il paraît, à pouvoir apprendre n’importe quel instrument en très peu de temps et même si la technique n’est pas parfaite, à pouvoir malgré tout jouer de façon authentique. Enfant, il apprend le piano de son propre chef. Aujourd’hui, il joue de nombreux instruments, comme le saxophone, le vibraphone, le marimba, l’accordéon, la guitare, le violon, la guitare hawaïenne, la flûte à bec, la batterie, la trompette, l’orgue Hammond, le violoncelle ou encore la contrebasse. En 2008, l’association fédérale du piano remet à Helge Schneider la distinction de pianiste de l’année.

En tant que musicien de jazz, Schneider est influencé par des artistes comme Thelonious Monk, Louis Armstrong, Duke Ellington et Dave Brubeck et est l’interprète de standards de jazz comme Summertime, ‘Round Midnight ou Take Five.

Le groupe accompagnant Schneider a longtemps été Hardcore, composé de Buddy Casino (orgue électrique, piano) et Peter Thoms (batterie, chant, danse). Tous deux ont également joué dans ses films. Avec Platte, il sort des disques à partir de 1989, la plupart avec des textes et un accompagnement musical. Helge Schneider demeure jusqu’à présent le seul artiste solo à donner à son premier album le titre « Seine größten Erfolge » (ses plus grands succès). En 1999, il fonde le groupe Firefuckers et s’offre une courte période rock. En 2004 et 2005, il fait une tournée avec un trio de jazz constitué du batteur Pete York et du bassiste Jimmy Woode, qui joue également dans son quatrième film, Jazzclub-Der frühe Vogel fängt den Wurm. Mais les œuvres en solo font également partie intégrante de son répertoire, et ce dès ses débuts. Sur son album I Brake Together, Pete York, Sanro Giampietro et Rudi Contra apportent leur contribution musicale.

Wullewupp Kartoffelsupp, 2009

En 2006, Helge Schneider fait également une apparition sur 26½,  l’album anniversaire des Fehlfarben. Il réalise en 2008 un duo avec Udo Lindenberg sur l’album Stark wie Zwei de ce dernier, après des années passées à le parodier dans ses représentations.

Le 3 Juillet 2010, Helge Schneider donne un concert à Duisburg avec le musician canadien Gonzales. C’est l’occasion pour les deux pianistes de se livrer à un duo musical, assis sur deux pianos à queue face à face.

Pièces radiophoniques modifier

Entre 1979 et 1984, Helge Schneider a enregistré des pièces radiophoniques alors que sa carrière n'en était encore qu'à ses débuts. Ces pièces, enregistrées dans la cave de son ami Haym Hüttner sur une cartouche 8 pistes, consistent en des pièces récitées par Schneider seul, empreintes d'une certaine atmosphère, relatant, par exemple, la vie quotidienne dans la Ruhr tout en la tournant en dérision. Selon Helge Schneider, une grande partie des dialogues et des personnages présents ont tirés de bribes de phrases entendues dans la rue et de discussions à la table d'à côté, le tout combiné avec des improvisations lors des enregistrements nocturnes. Certaines répliques également tirées d'émissions radio ou télévisées, avec l'actualité, le sport ou encore la publicité.

Les voix sont enregistrées l'une après l'autre, en partie distanciées puis associées. Cette technique simple donne l'impression d'entendre plusieurs personnages à la fois, le nombre des personnages présents dans la conversation pouvant s'élever jusqu'à cinq. Les enregistrements en différé empêchaient les personnages de s'entendre et ces derniers, par conséquent, se coupaient constamment la parole. Cet effet est bien recherché et donne à ces pièces une tonalité critique latente.

Sur ses albums comme lors de ses spectacles, il arrive à Helge Schneider de réutiliser le support de la pièce radiophonique.

Cinéma modifier

Entre 1993 et 2013, Helge Schneider a réalisé cinq films parus au cinéma (voir filmographie). Ces films se démarquent par leurs personnages et leur humour absurde. Tout comme ses spectacles sur scène, ses films sont en grande partie improvisés et réalisés avec les moyens les plus simples. Les genres comme le western ou le film policier se retrouvent tournés en dérision par Helge Schneider et transposés dans l'ambiance de la Ruhr avec quelques épisodes autobiographiques.

Dans les années 1980, Schneider a été crédité dans des films de Werner Nekes (Johnny Flash, 1986), Christoph Schlingensief (Menu Total, 1987, Mutters Maske, 1988) et d'autres encore, en tant que musicien et acteur. La collaboration avec Schlingesief aura constitué pour lui une source majeur d'inspiration pour son style à lui. C'est là qu'il a appris les techniques dramaturgiques comme la présentation de modèles de caractères typiques. Il réutilisera ces techniques dans ses propres films par la suite. L'ambiance sombre des films de Schlingensief, ainsi que leur aspect dramatique empruntant beaucoup au théâtre est alors remplacé par une atmosphère joyeuse, presque infantile, traduisant l'ambiance quotidienne de sa Ruhr natale.

Le premier film personnel d'Helge Schneider est le court métrage Stangenfieber (1987), réalisé en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en partie avec la même équipe que pour les films de Schlingensief.

Le film Mein Führer – Die wirklich wahrste Wahrheit über Adolf Hitler (dirigé par Dani Levy) sort en janvier 2007. Helge Schneider n'attend même pas la sortie du film pour prendre ses distances avec l'oeuvre, les modifications apportées lors du tournage au concept d'origine ainsi qu'à l'esthétique du film ne correspondant pas à sa vision de la comédie.

Littérature modifier

Les romans de Schneider se caractérisent par une approche non-conventionnelle et créative de la langue, notamment avec l'emploi de patois de la Ruhr.

Dans ses romans policiers, le commissaire Schneider étudie des cas obscurs qui prennent, par leurs retournements improbables et leur surenchère dans les descriptions de scènes de violence, des aspects proches du dadaïsme. Schneider s'efforce avant tout, là aussi, de peindre la personnalité et le quotidien du personnage principal, comme en film (00 Schneider – Jagd auf Nihil Baxter, 1994) et au théâtre (Aprikose, Banane, Erdbeer – Kommissar Schneider und die Satanskralle von Singapur). En 2004 paraît le recueil Arschfahl klebte der Mond am Fenster, contenant ses quatre somans policiers. Dans la première partie de son autobiographie Guten Tach – Auf Wiedersehen (1992), il décit son enfance et sa jeunesse dans la Ruhr des années 1950, ainsi que le long parcours réalisé par un raté sans diplôme pour devenir un artiste reconnu.

Dans son livre Eiersalat – Eine Frau geht seinen Weg (1999), Schneider prend le rôle d'une femme et se livre à un pamphlet féministe dans une surenchère absurde contre la gent masculine. Dans Globus Dei (2005), il raconte un voyage fictif à travers le monde qui le mène du pôle nord jusqu'en Patagonie, lui permettant de rencontrer de nombreuses personnes et cultures. Die Memoiren des Rodriguez Faszanatas (2006) tourne autour des aveux d'un escroc au mariage. Le cadre de Eine Liebe im Sechsachteltakt (2008) avec le sous-titre Der große abgeschlossene Schicksalsroman von Robert Fork se situe dans les années 1930. En 2011 sort Satan Loco, un nouveau roman tournant autour du commissaire Schneider.

Théâtre modifier

La première pièce de théâtre d'Helge Schneider, Mendy– das Wusical, est une oeuvre commandée par l'école de théâtre de Bochum et qui fut jouée pour la première fois le 17 avril 2003. Après le succè de la comédie musicale, c'est au même endroit qu'est produit, le 1 janvier 2005, la deuxième pièce de Schneider, Aprikose, Banane, Erdbeer Kommissar Schneider und die Satanskralle von Singapur, une pièce policière basée sur le roman du même nom.

Oeuvres picturales modifier

Les dessins d'Helge Schneider, reconnaissables à leur simplicité et leurs tracés rapides, peuvent être vus sur pratiquement tous ses albums ainsi que sur les livres de la série Kommissar Schneider, sans oublier ses affiches. Ses morceaux de musiques et ses histoires sont souvent illustrés. Dans d'autres cas, c'est d'un membre du groupe qu'il dessine la caricature. On peut également trouver un calendrier illustré avec ses dessins.

Ses peintures, au contraire, constituent une partie de l'oeuvre d'Helge Schneider qui n'a été dévoilée que très rarement. Dans le documentaire Mister Katzeklo wird 50 (2005), produit par la chaîne WDR, une toile est brièvement montrée tandis qu'une autre est visible en arrière-plan lors d'enregistrements tests pour un de ses films parus au cinéma (disponible en extra sur DVD). Le style de Schneider se caractérise par ses couleurs vives et l'apparition de visages hideux semblables à ceux que l'on trouve dans ses dessins.

  1. (de) « Helge Schneider wirbt für die taz. », sur blogs.taz.de, (consulté le )
  2. (de) « Helge Schneider startet WDR-Talkshow "Helge hat Zeit" », sur Spiegel Online, (consulté le )
  3. (de) « Helge Schneider (54) zum 6. Mal Vater geworden », sur Bild.de, (consulté le )