Étang Pinaud (ZNIEFF)

zone naturelle du département de la Creuse

Le site « Étang Pinaud » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) française du département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Étang Pinaud
Image illustrative de l’article Étang Pinaud (ZNIEFF)
L'étang de Pinaud.

Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Coordonnées 46° 08′ 05″ nord, 2° 14′ 21″ est
Superficie approximative 0,66 km2
Relief vallée et plaine
Cours d'eau Étang Pinaud
Faune remarquable Fuligule milouin, Œdicnème criard, Pie-grièche grise
Flore remarquable Morène
Communes 3
Classement ZNIEFF de type 1
Géolocalisation sur la carte : Creuse
(Voir situation sur carte : Creuse)
Étang Pinaud
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Étang Pinaud
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Étang Pinaud

Situation

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Dans la moitié orientale du département de la Creuse, le site « Étang Pinaud »[1],[2] s'étend sur 66,46 hectares, sur le territoire de trois communes Pierrefitte, Saint-Chabrais et Saint-Julien-le-Châtel. Les trois quarts de la ZNIEFF se situent sur Saint-Julien-le-Châtel (plan d’eau et ses rives nord-est et est, ainsi que la vallée en amont). Le reste se répartit entre Saint-Chabrais (douze hectares principalement sur les rives ouest et sud) et Pierrefitte (trois hectares et demi en rive nord-ouest).

La zone est située au sud du bourg de Pierrefitte, à l'est de celui de Saint-Chabrais et au nord-ouest du bourg de Saint-Julien-le-Châtel, à 400 mètres d'altitude, autour d’un plan d'eau, l'étang de Pinaud, en bordure sud de la route départementale (RD) 55. En amont, elle suit également sur près de 600 mètres la vallée du principal cours d’eau qui l'alimente, appelé soit le ruisseau de Rebeyrette[3], soit l'Étang Pinaud [4] ou le ruisseau de l'Étang Pinaud[5].

Description

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Le site « Étang Pinaud » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) — un espace naturel inventorié en raison de son caractère remarquable — de type 1[1], c'est-à-dire qu'elle est de superficie réduite, avec des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qu'elle abrite au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d'intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.

Des recensements y ont été effectués aux niveaux faunistique et floristique, notamment entre 1992 et 2003[1].

Habitats

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Trois habitats déterminants sont présents sur le site[1] :

  • les bois marécageux d'Aulne, de Saule et de Myrte des marais ;
  • les communautés amphibies ;
  • les communautés à Reine des prés et communautés associées.

Un autre — non déterminant — en fait également partie : les pâtures mésophiles[1] .

En périphérie de la ZNIEFF se trouvent des bocages[1].

Espèces animales déterminantes

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Douze espèces déterminantes d'oiseaux ont été répertoriées sur cette ZNIEFF entre 1992 et 2003 : le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus), le Bruant proyer (Emberiza calandra), le Canard souchet (Spatula clypeata), le Fuligule milouin (Aythya ferina), le Héron pourpré (Ardea purpurea), l'Hirondelle de rivage (Riparia riparia ), la Locustelle tachetée (Locustella naevia), l'Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus), la Pie-grièche grise (Lanius excubitor), la Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus), la Sarcelle d'hiver (Anas crecca) et le Vanneau huppé (Vanellus vanellus).

Autres espèces animales

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51 autres espèces animales y ont été recensées[1] :

Protection de la faune

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  • Neuf espèces d'oiseaux de la ZNIEFF sont protégées au titre de la directive Oiseaux de l'Union européenne[1] : l'Alouette lulu, le Balbuzard pêcheur, la Bondrée apivore, le Busard Saint-Martin, le Héron pourpré, le Martin-pêcheur d'Europe, le Milan noir, le Milan royal et l’Œdicnème criard ; elles sont donc protégées sur l'ensemble du territoire français[6], de même que 28 autres espèces : la Bergeronnette des ruisseaux, la Bergeronnette grise, le Bruant des roseaux, la Buse variable, le Chevalier cul-blanc, le Choucas des tours, le Coucou gris, le Grand Cormoran, le Grèbe à cou noir, le Grèbe castagneux, le Grèbe huppé, le Grimpereau des jardins, le Gros-bec casse-noyaux, le Héron cendré, l'Hirondelle de rivage, l'Hirondelle rustique, la Locustelle tachetée, le Martinet noir, la Mésange à longue queue, la Mésange charbonnière, le Moineau domestique, la Pie-grièche grise, le Pinson des arbres, le Pipit farlouse, le Pipit spioncelle, le Pouillot fitis, le Pouillot véloce et la Rousserolle effarvatte.

Une espèce déterminante de plantes phanérogames a été répertoriée dans la ZNIEFF en 1997[1], la Morène (Hydrocharis morsus-ranae).

Outre l'espèce déterminante mentionnée ci-dessus, deux espèces de ptéridophytes, la Fougère mâle (Dryopteris filix-mas) et la Prêle des eaux (Equisetum fluviatile) ainsi que 71 autres espèces de phanérogames ont été recensées dans la ZNIEFF[1] : l'Achillée millefeuille (Achillea millefolium), l'Agrostide commune (Agrostis capillaris), l'Agrostide des chiens (Agrostis canina), l'Alliaire officinale (Alliaria petiolata), l'Aubépine monogyne (Crataegus monogyna), la Baldingère faux-roseau (Phalaris arundinacea), la Benoîte commune (Geum urbanum), la Berce commune (Heracleum sphondylium), la Brunelle commune (Prunella vulgaris), la Carotte sauvage (Daucus carota), la Centaurée jacée (Centaurea jacea), le Céraiste commun (Cerastium fontanum), le Chêne pédonculé (Quercus robur), le Cirse des champs (Cirsium arvense), le Cirse des marais (Cirsium palustre), le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), le Dactyle pelotonné (Dactylis glomerata), l'Épilobe à tiges carrées (Epilobium tetragonum), l'Épilobe vert foncé (Epilobium obscurum), l'Érable champêtre (Acer campestre), l'Érable sycomore (Acer pseudoplatanus), le Frêne élevé (Fraxinus excelsior), le Fromental (Arrhenatherum elatius), le Gaillet croisette (Cruciata laevipes), le Gaillet gratteron (Galium aparine), le Géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum), la Gesse des prés (Lathyrus pratensis), le Grand Plantain (Plantago major), la Grande ortie (Urtica dioica), le Groseillier des Alpes (Ribes alpinum), la Houlque laineuse (Holcus lanatus), le Jonc aggloméré (Juncus conglomeratus), le Jonc diffus (Juncus effusus), le Jonc grêle (Juncus tenuis), le Laiteron rude (Sonchus asper), la Lampsane commune (Lapsana communis), la Linaire rampante (Linaria repens), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), le Lotier des marais (Lotus pedunculatus), le Lychnis fleur de coucou (Silene flos-cuculi), le Lycope d'Europe (Lycopus europaeus), la Marguerite commune (Leucanthemum vulgare), la Matricaire inodore (Matricaria perforata), la Menthe aquatique (Mentha aquatica), la Menthe des champs (Mentha arvensis), le Myosotis des marais (Myosotis scorpioides), l'Œillet arméria (Dianthus armeria), la Patience agglomérée (Rumex conglomeratus), le Pâturin commun (Poa trivialis), le Plantain d'eau commun (Alisma plantago-aquatica), le Plantain lancéolé (Plantago lanceolata), la Porcelle enracinée (Hypochaeris radicata), la Potentille tormentille (Potentilla erecta), le Prunellier (Prunus spinosa), la Reine-des-prés (Filipendula ulmaria), la Renoncule âcre (Ranunculus acris), la Renoncule rampante (Ranunculus repens), la Ronce commune (Rubus fruticosus), la Salicaire commune (Lythrum salicaria), la Sabline à trois nervures (Moehringia trinervia), le Saule roux (Salix atrocinerea), le Séneçon de Jacob (Jacobaea vulgaris), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus), le Serpolet (Thymus serpyllum), le Torilis faux cerfeuil (Torilis japonica), le Trèfle blanc (Trifolium repens), le Trèfle des prés (Trifolium pratense), le Troène commun (Ligustrum vulgare), la Valériane officinale (Valeriana officinalis), la Verveine officinale (Verbena officinalis) et la Viorne obier (Viburnum opulus).

Notes et références

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Références

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  1. a b c d e f g h i et j [PDF] L. Chabrol, Espaces naturels du Limousin, Étang Pinaud - (Identifiant national 740006172), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  2. « ZNIEFF (en vert foncé) » sur Géoportail. Carte de la ZNIEFF de type 1], Géoportail, consulté le .
  3. « ruisseau de Rebeyrette » sur Géoportail. Géoportail, consulté le .
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - l'Etang Pinaud (K5147000) », consulté le .
  5. « ruisseau de l'Étang Pinaud » sur Géoportail. Géoportail, consulté le .
  6. Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection, Légifrance, consulté le .

Voir aussi

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Articles connexes

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