Alès
Alès (prononcé /a.lɛs/) est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie. Souvent considérée comme la « capitale » des Cévennes[2], elle est le siège d'une des deux sous-préfectures du Gard.
Alès | |||||
Le centre-ville d'Alès. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Alès (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Alès Agglomération (siège) |
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Maire Mandat |
Max Roustan (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 30100 | ||||
Code commune | 30007 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alésiens[1] | ||||
Population municipale |
43 892 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 895 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
100 775 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 07′ 41″ nord, 4° 04′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 116 m Max. 356 m |
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Superficie | 23,16 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Alès (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Alès (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Cantons de Alès-1, Alès-2, et Alès-3 (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription et Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | ales.fr | ||||
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès, l'Avène, l'Alzon, le Grabieux et le ruisseau de Bruèges.
Alès est une commune urbaine qui compte 43 892 habitants en 2021. Elle est ville-centre de l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Alésiens ou Alésiennes.
Avec une densité de population de 1 895,2 hab./km2 Alès est la seule commune du département à dépasser 1 000 hab./km2. Par sa population, elle est la deuxième commune du Gard et la treizième de la région Occitanie. Son agglomération classe Alès cinquième ville d'Occitanie en nombre d'habitants après Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes.
Géographie
modifierLocalisation
modifierSituée à 44 km au nord-nord-ouest de Nîmes, la ville d'Alès est édifiée dans une boucle du Gardon d'Alès dans la plaine, au pied des Cévennes. Elle est souvent considérée comme la « capitale »[3] régionale[2]. La ville connaît une extension géographique orientée vers le sud de son agglomération.
Communes limitrophes
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Panorama sur la ville depuis la colline de l'Ermitage.
Climat
modifierLe climat à Alès est méditerranéen, c’est-à-dire de type Csa selon la classification de Köppen-Geiger. L'ensoleillement est important toute l'année. Les étés sont chauds et secs et les hivers sont doux.
Les précipitations sont concentrées en automne et au printemps. En automne (octobre/novembre) des épisodes cévenols peuvent avoir lieu à Alès : Il s'agit d'orages violents causant des inondations. En quelques heures, des centaines de millimètres d'eau peuvent tomber, soit l'équivalent de plusieurs mois de pluie.
Le climat de la région d'Alès est mesuré depuis 2014 à l'aide des relevés de la station météorologique de Saint-Hilaire-de-Brethmas qui se situe dans Alès Agglomération[4].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[réf. souhaitée].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[10] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 39 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[14], à 15,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[16].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1,6 | 4,2 | 6,9 | 10,7 | 14,2 | 17 | 16,6 | 13 | 9,8 | 4,8 | 2,1 | 8,5 |
Température moyenne (°C) | 6 | 7 | 10,2 | 13 | 17,1 | 21,2 | 24,4 | 23,8 | 19,5 | 15 | 9,6 | 6,6 | 14,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,9 | 12,4 | 16,3 | 19 | 23,5 | 28,1 | 31,8 | 31,1 | 26,1 | 20,1 | 14,4 | 11,1 | 20,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,5 15.1960 |
−17,8 04.1963 |
−10 02.2005 |
−3,1 08.2021 |
−0,5 04.1967 |
3 05.1953 |
7 06.1962 |
5 27.1957 |
1,9 16.1957 |
−2,5 31.1956 |
−7,5 24.1998 |
−13 27.1962 |
−17,8 1963 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22 10.2015 |
24,4 28.2019 |
28 21.1990 |
32 20.1949 |
36 24.2011 |
43,4 28.2019 |
40,5 26.2006 |
44,1 12.2003 |
39 04.2016 |
33 04.2011 |
25,4 03.1970 |
21,5 12.1961 |
44,1 2003 |
Précipitations (mm) | 76,8 | 60,9 | 55,2 | 81,9 | 83,3 | 52,6 | 35,2 | 50,8 | 143,6 | 168,2 | 113,1 | 98,5 | 1 020,1 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 6,8 | 5 | 5,4 | 7,5 | 7,9 | 5,6 | 3,4 | 5,3 | 6,1 | 8,9 | 7,7 | 7,2 | 76,6 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 3,6 | 3 | 2,6 | 4,3 | 4,3 | 2,9 | 1,7 | 2,5 | 4 | 5,2 | 4,1 | 4 | 42,1 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 2,4 | 2,2 | 1,6 | 2,6 | 3 | 1,8 | 1 | 1,5 | 3 | 3,7 | 3 | 2,7 | 28,6 |
Hydrographie
modifierAlès est traversée par le Gardon d'Alès ainsi que Grabieux et le Ruisseau de Bruèges qui rejoignent le Gardon en rive gauche à l'amont du centre-ville. Des cours d'eau intermittents rejoignent le Gardon en rive droite sur la commune d'Alès. Deux rivières forment la limite de la commune d'Alès : l'Avène à l'est et l'Alzon au sud.
« Épisodes cévenols » et inondations
modifierLa ville a connu de nombreuses inondations. Le Gardon d'Alès déborde à la suite des pluies torrentielles qui tombent sur les Cévennes. La plus ancienne mention de crue à Alès date de 1312 date à laquelle le Pont de Brouzen qui permettait de traverser le Gardon pour ensuite se rendre vers le Gévaudan a été emporté.
D'autres inondations ont marqué l'histoire de la ville : 1471, 1551, 1604, 1605, 1739, 1741, 1768, 1795, 1801, 1808, 1815, 1827, 1834, 1840, 1846, 1907, 1933, 1958, 1998, 2002 et 2014[17].
Milieux naturels et biodiversité
modifierAucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Alès est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est la commune-centre[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (64,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), forêts (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), cultures permanentes (0,6 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierTransport aérien
modifierLa commune dispose de deux aérodromes : l'aérodrome d'Alès Cévennes et l'aérodrome de La Grand'Combe.
Transports en commun
modifierLe réseau Transports en commun du bassin d'Alès nommé « Ales'y », s'étend sur cent communes du bassin alésien. Il est divisé en deux zones. La gare routière, située juste à côté de la gare SNCF en centre-ville, constitue le nœud du réseau urbain et suburbain. Alès est également desservie par plusieurs lignes régionales du réseau liO.
Routes
modifier- RN 106 : Nîmes - Alès - Florac - Mende
- D 6 : Alès - Bagnols-sur-Cèze
- D 6110 : Alès - Montpellier, par Lédignan et Sommières
- D 981 : Alès - Uzès - Avignon
- D 904 : Alès - Saint-Ambroix - Aubenas
- D 16 : Alès - Salindres - Barjac - Vallon-Pont-d'Arc
- D 906 : Alès - Génolhac - Villefort - Langogne - Le Puy-en-Velay
- D 60 : Rocade d'Alès
Rail
modifierReliée au réseau SNCF (ligne Saint-Germain-des-Fossés - Nîmes-Courbessac), le train « Le Cévenol » qui reliait Paris à Marseille par la ligne des Cévennes a été limité en 2007 à la partie entre Marseille et Clermont-Ferrand, puis en 2012 à la partie entre Nîmes et Clermont-Ferrand. Il est nécessaire d'effectuer une correspondance à Clermont-Ferrand pour rejoindre Paris depuis la ligne des Cévennes. Pour rejoindre Paris, il est aussi possible de passer par Nîmes puis d'emprunter un TGV. Le temps de parcours moyen est de 4 h / 4 h 30 min selon les correspondances.
Histoire
modifierÉpoque gallo-romaine
modifierCertaines dénominations de quartiers, comme Larnac ou Croupilhac, témoignent de l'existence d'exploitations agricoles à l'époque gallo-romaine[réf. nécessaire].
Les fouilles sur la colline de l'Ermitage ont permis de mettre au jour des vestiges d'habitats gaulois du Ier siècle av. J.-C.[22], dont une mosaïque de l'époque de Jules César (première moitié du Ier siècle av. J.-C.). Ses dimensions (35 m2) et la qualité de ses décors permettent de situer Alès comme un oppidum tirant profit de sa situation à la frontière de la Gaule indépendante et de la province romaine de Gaule transalpine pour établir un commerce fructueux[23].
Un premier état de sol avec de la chaux a été retrouvé sous la mosaïque, datant de quelques années auparavant, ce qui laisse à penser qu'un « premier » état mosaïqué a existé.
Moyen Âge
modifierAlès était une cité sur la voie Régordane entre Le Puy-en-Velay et Saint-Gilles.
La Maison d'Anduze puis sa descendante Narbonne-Pelet était suzeraine d'Alès. On retrouve Raymond Pelet[24], coseigneur d'Alès, participant à la première croisade.
XVIIe et XVIIIe siècles
modifierEn 1629, Louis XIII assiège la ville, alors haut-lieu de la résistance protestante, qui capitule après neuf jours. Le dimanche au matin, Alès se rend, les quelques 2 300 hommes présents en ses murs ne peuvent rien devant l'armée du roi. Louis XIII fait son entrée à la tête de ses troupes par la porte de la Roque, accompagné par Richelieu en habit militaire. Les huguenots sont autorisés par le roi à partir pour Anduze contre la promesse expresse de ne plus porter les armes contre le roi. Le , Richelieu accorde aux protestants la paix d'Alès ou l'Édit de grâce. Cet édit, qui leur retire les places fortes mais leur confirme les garanties religieuses de l'édit de Nantes, est signé par Richelieu au camp de Lédignan. Louis XIII aurait logé à l'auberge du Coq Hardi, dans la Grand'rue. Cette rue, aujourd'hui disparue comme tout le quartier, se situait au bas de l'actuelle rue Jules-Cazot. On peut voir le blason au restaurant du Coq Hardi, rue Mandajors. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle la famille de Bérard de Montalet (éteinte en 1901)[25] portait le titre de baron d'Alès[26].
Un fort de type Vauban, à l'instar de la citadelle de Montpellier, est bâti après la révocation de l'édit de Nantes sur un point haut de la vieille ville, à l'emplacement des anciens châteaux des seigneurs afin d'y installer une garnison au milieu de la zone tenue par les protestants. Il abrite un temps une maison d'arrêt. Dans les premières années du XVIIIe siècle éclata la révolte populaire dite « des Camisards ». En 1694 est créé, sur ordre de Louis XIV, l'évêché d'Alais, dont les titulaires les plus actifs sont Charles de Bannes d'Avéjan et Jean-Louis du Buisson de Beauteville. Le dernier évêque, Louis-François de Bausset, abandonne son poste pendant la Révolution et l'évêché est supprimé peu après, en 1790.
Époque industrielle
modifierIndustrie liée à la houille
modifierAlès fut l'un des berceaux des charbonnages des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français. Le charbon de terre est exploité depuis au moins le XIIIe siècle. La pénurie de bois qui survient au XVIIIe siècle stimule son exploitation. Le charbon est utilisé pour la production de chaux qui nécessite la cuisson de roche calcaire. Le charbon permet aussi de produire de l'acier. Ces exploitations étaient alors artisanales et indépendantes.
En 1773, l'entrepreneur Pierre-François Tubeuf obtient la concession exclusive des mines dans toute la région des Basses-Cévennes. Il fait creuser de nouveaux puits plus profonds et plus sophistiqués : systèmes de ventilation et de drainage. En 1788 Tubeuf crée la verrerie de Rochebelle et en confie la gestion à l'abbé Bérard. Tubeuf entre en conflit avec les propriétaires terriens, et finalement, il est chassé en 1786. La concession dite « de Rochebelle et Cendras » est toutefois renouvelée à sa veuve et ses enfants en 1802.
1828 : cession à Bérard pour sa société d'exploration de mines qui est en train de créer les forges et fonderies de Tamaris, puis création de la société civile de Rochebelle et Trellys.
1834 : absorption par la Cie des Fonderies et Forges d'Alais qui exploite principalement pour l'usage de ses usines.
À partir du milieu du XIXe siècle et jusqu'au milieu du XXe siècle, l'histoire de la ville est intimement liée à l'extraction du charbon. Elle va devenir un important centre industriel de la région surtout à partir de 1840, date à laquelle Alais est reliée par la ligne de chemin de fer Beaucaire-La Grand-Combe (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot. D'autres lignes furent ensuite créées pour transporter le charbon, notamment la ligne Alès-Bessèges. La ville d'Alais est alors le pôle principal du bassin houiller des Cévennes.
Le , une ordonnance royale institua à Alais une école pratique destinée à former des maîtres-ouvriers-mineurs. Ce n'est qu'en que la première promotion fut installée dans les locaux du collège d'Alais. Cet établissement est aujourd'hui une école d'ingénieurs réputée, l'École des mines d'Alès.
1873 : modification du nom en Cie des Mines, Fonderies et Forges d'Alais.
1878 : séparation difficile des activités et création avec des capitaux lyonnais de la S.A. des « Houillères de Rochebelle » qui renouvelle les installations, creuse de nouveaux puits de mine etc. Nationalisation en 1946 au sein des « Houillères du Bassin des Cévennes » (secteur sud). Concentration progressive sur le siège modernisé de Ladrecht (puits Fontanes et Destival).
Le site de Rochebelle, dans la commune, sur la rive droite du Gardon, a cessé son activité en 1968, celui de Ladrecht en 1985.
Du au , une grève des mineurs de Ladrecht, fut la plus longue d'Europe avec occupation du fond (13 mois). Une grande peinture symbolique en solidarité avec les mineurs a été réalisée en 1981 sur le mur de soutènement en béton du puits Fontanes.
Aujourd'hui, si le chevalement métallique de Fontanes sur l'ancienne mine de Ladrecht a pu être sauvegardé dans le cadre de la communauté de communes du Grand Alès, si la molette du puits Destival a trouvé une place sur un rond-point de Saint-Martin-de-Valgalgues, le chevalement béton du puits Destival, très dégradé, présentait un danger pour les personnes qui travaillent sur le site (chutes de blocs de béton). Aussi, après consultation des collectivités, les autorités ont décidé de le démolir. Au cours de la démolition, le bâtiment voisin affecté à la collecte des déchets de la communauté de communes a d'ailleurs été très sérieusement endommagé.
Il était cependant important de maintenir sur ce lieu le souvenir de l'histoire industrielle et sociale ancrée dans la mémoire collective des populations du bassin minier d'Alès et de sa région.
Au nord-ouest de la ville, aux portes des habitations, s'élève le mont Ricateau (du nom d'un ancien directeur des houillères locales), crassier de l'ancien site minier de Rochebelle. Depuis un incendie de forêt (), ce terril est entré en combustion souterraine.
Production de soie
modifierEn juin 1865, Jean-Baptiste Dumas fait appel à son ancien élève, Louis Pasteur, pour venir étudier une maladie inconnue qui décime les élevages de vers à soie. Louis Pasteur arrive à Alais le et s'installe à la magnanerie de Pont de Gisquet sur la route qui mène à Saint-Jean-du-Pin. Après quatre années de recherche, il découvre comment identifier les papillons malades et permet ainsi leur éradication avant que tout l'élevage ne soit infesté. Il sauve ainsi en partie l'industrie de la soie dans les Cévennes. Mais elle déclinera à cause de la concurrence asiatique, amplifiée par l'ouverture du canal de Suez.
Une difficile reconversion
modifierDans le cadre de la reconversion du bassin minier gardois, la Manufacture française de pianos (MFP) s'installa en 1973 à Alès. Elle a fabriqué des instruments sous la marque Rameau, Gaveau, Érard, puis Pleyel en 1997. En 2007, Pleyel a définitivement fermé son implantation alésienne (43 salariés).
Autres aspects aux XIXe et XXe siècles
modifierAux élections municipales de 1935, la ville d’Alès élit un conseil municipal à majorité communiste (SFIC, l’ancêtre du PCF) et le maire Louis Chapon[27]
Seconde Guerre mondiale
modifierLe régime de Vichy épure les conseils municipaux jugés trop à gauche : à partir de fin 1940, la ville est dirigée par une délégation spéciale nommée par le préfet[27] et dirigée par Marcel Farger[28].
La ville est libérée par la 1re DB[29] le .
Condamné à mort le par la cour de justice de Nîmes, Marcel Farger est abattu lors de son transfert à Montpellier par les habitants d’Alès, qui lui reprochent la collaboration avec la répression des SS et n’oublient pas les charniers de Célas et de Saint-Hilaire-de-Brethmas[30]
Depuis la Libération
modifierGrève des mineurs de 1948
modifierLe , lors de la grande grève des mineurs, réprimée sur ordre du ministre socialiste Jules Moch qui envoie des blindés en Lorraine, les mineurs de la région d'Alès sont en grève. Lors d'une manifestation, un maçon solidaire, Max Chaptal, tente de franchir un barrage sur un pont. Il est abattu d'une rafale de mitrailleuse tirée d'un char. Les chars tirent au canon sur plusieurs barrages des grévistes. C'est à ce moment-là que naît le slogan CRS-SS[31],[32],[33]. Un quai du centre-ville porte son nom en mémoire de cet évènement.
Centre-ville des années 1960
modifierÀ la fin de l'année 1956 et durant les années 1960-70, sous les mandats de Paul Béchard et Roger Roucaute, une grande partie du centre historique d'Alès remontant à la période médiévale, en mauvais état général, située à l'ouest et au nord de la cathédrale en direction du Gardon, fut entièrement rasée pour laisser place à une architecture typique des « grands ensembles » des années 1960 de type ZUP et barres HLM. L'ancien lycée Jean-Baptiste-Dumas, édifié à la fin du XIXe siècle, sur le même modèle que celui du lycée Daudet de Nîmes, et auquel on accédait par une rotonde d'angle surmontée d'une horloge fut également démoli. Son espace abrite aujourd'hui le théâtre ("Le Cratère") et la médiathèque. L'ancien théâtre à l'italienne, installé au sein de l'ancienne église des Cordeliers donnant sur la place de l'Hôtel de ville, fut également démoli dans les années 1960. Le bâtiment de la "gare du Rhône" du début du XXe siècle, ancienne ligne reliant Alais à Bagnols-sur-Cèze, désaffecté, disparut…
Lors de cette période furent détruits : l'ancienne maison consulaire ; l'ancienne auberge du Coq Hardi dont la façade avait été certes remaniée en 1898 dans le « style troubadour » avec tour arborant mâchicoulis et créneaux ; de l'autre côté de la rue, une maison dont l'ornementation des arcades « en pointe » au rez-de-chaussée et les fenêtres à croisée de meneaux des étages faisaient la transition entre le gothique flamboyant et la Renaissance, elle datait aussi du milieu du XIXe siècle et ne manquait pas de compléter cet ensemble fort pittoresque. Dans le quartier de la rue Soubeyranne : l'ancien couvent des Dominicains avec son cloître à voûtes d’arêtes, ses escaliers à balustres ; la chapelle de la Présentation surmontée d'un clocher pointu en tuiles d'écailles vernissées à pans coupés ; l'ancien hôtel des « Ours de Mandajors » d'époque Louis XV aux riches décors intérieurs ; la place du Marché - de forme rectangulaire - à proximité des quais du Gardon et dont les rez-de-chaussée des maisons comportaient soixante arcades (cette place dont l'ordonnancement n'était pas sans rappeler celles de Sommières ou d'Uzès était prolongée d'une rue arborant le même type d'architecture) ; la « maison des Appeaux » ; la « maison Ollier » pourtant inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1955 et qui arborait, pour sa part, une remarquable façade d'époque Louis XV richement ornée de sculptures et balcons ouvragés ; la place de l'Abbaye qui comportait encore des vestiges de l'ancienne abbaye Sainte-Claire, etc. Signalons enfin la disparition de nombreuses rues et passages étroits, parfois couverts, des venelles, avec des arches de soutènement comme à Sommières.
Toponymie
modifierLe nom d'Alès est attesté sous la forme Alesto (sans date) à l'époque mérovingienne[34], ensuite sous la forme latinisée Alestum en 1120[35], puis Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694[35]. Le décret du , paru dans le Journal officiel le , change la graphie du toponyme de la ville, ainsi que des dénominations du canton et de l'arrondissement qui en découlent, en Alès[36].
Sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais devient donc Alès. À la fin des années 1980, la municipalité essaie de renommer la ville Alès-en-Cévennes afin de bénéficier des retombées d'images positives liées aux Cévennes. Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent le radical Al- comme une racine pré-latine obscure. Ils identifient un suffixe pré-latin -estum[37]. Ils rapprochent ce nom d’Alles-sur-Dordogne (Alas 1228, Alès jusqu'au XIXe siècle).
Les habitants d'Alès sont nommés les Alésiens[1].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierLa ville d'Alès, dont les tendances politiques ont été longtemps de gauche voire d'extrême gauche car influencées par son histoire faite de luttes des classes (grèves des mineurs, etc.), se trouve dans une tendance politique plutôt de droite voire d'extrême droite et ce depuis la mise en place de sa mairie en cours[38] (depuis 1995, soit presque 30 ans de mandat municipal pour Max Roustan successivement UDF, UMP, LR). Les élections présidentielles de 2022 ont, dans le bassin alésien, mené Marine Le Pen devant Jean-Luc Mélenchon avec 26,37 % contre 26,14 % pour la France Insoumise[39]. Les législatives de 2022, quant à elles, ont permis au Rassemblement National d'obtenir 54,49 % des suffrages contre 45,51 % pour le mouvement de Nouvelle Union Populaire Écologique et sociale[40].
Liste des maires
modifierListe des maires depuis la Libération :
Découpage administratif
modifierAlès est l'une des deux sous-préfectures du Gard, avec Le Vigan. L'arrondissement d'Alès comprend douze cantons.
La commune d'Alès est divisée en trois cantons dont elle est le chef-lieu : le canton d'Alès-1, le canton d'Alès-2 et le canton d'Alès-3.
Alès est le siège d'un tribunal judiciaire.
Intercommunalité
modifierAlès est membre et siège de 1993 à fin 2012 (disparition) de la Communauté d'agglomération du Grand Alès. La commune est membre depuis sa création en 2004 du syndicat mixte du Pays Cévennes. Elle est aussi membre et siège depuis la création début 2013 de la communauté d’agglomération d'Alès Agglomération (fusion de la communauté d'agglomération du Grand Alès avec d'autres communautés de communes du département du Gard).
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'unité urbaine d'Alès compte 97 903 habitants (en 2019)[I 6]. La communauté d'agglomération Alès Agglomération compte 131 717 habitants (en 2019)[I 7]. L'aire urbaine d'Alès compte 115 428 habitants (en 2017)[I 8]. Enfin, l'arrondissement d'Alès compte 150 179 habitants (en 2018)[I 9].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 7].
En 2021, la commune comptait 43 892 habitants[Note 8], en évolution de +11,02 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 18 684 hommes pour 22 118 femmes, soit un taux de 54,21 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifierLa commune d'Alès possède cinq lycées : les lycées Jean-Baptiste-Dumas, de La Salle, Jacques-Prévert, Bellevue et le lycée professionnel privé Cévenol.
Enseignement supérieur et recherche
modifier- IMT Mines Alès, grande école d'ingénieurs.
- Institut de formation en soins infirmiers (I.F.S.I.) et aides-soignants du centre hospitalier d'Alès. L’Institut coopère, par l’intermédiaire de son centre de documentation, avec la Bibliothèque de l’Université de Montpellier. Il propose une offre documentaire adaptée aux besoins des futurs professionnels. L’Institut accueille 220 étudiants en formation initiale, et des professionnels de santé du territoire, en formation continue (formations tutorat, soins d’urgence)[45].
- Institut européen de mécanique sportive (I.E.M.S.), fondé en 1989. Grande école de techniciens supérieurs en compétition automobile.
- DIGIT'Alès, fondé en 2019. Campus dédié aux technologies numériques.
Santé
modifierTerritoire enclavé considéré comme un "désert médical" et visité dans la nuit du 24 au 25 août 2023 par Aurélien Rousseau, alors nouvellement élu ministre de la Santé et de la Prévention et natif gardois, fonctions dont il va démissionner en décembre de la même année[46], la ville d'Alès met à disposition de ses citoyens un hôpital, faute de médecins remplaçants[47], pour faire face aux besoins en services médicaux de sa population. L'hôpital d'Alès a ainsi endossé la crise du Coronavirus : afin de répondre aux demandes grandissantes des patients, il a "déprogrammé" certains soins de manière à assumer ceux que la pandémie a ajoutés aux exigences antérieures à cette dernière[48].
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Concert de l'Épiphanie, concert gratuit de musique classique, au Cratère (premier dimanche de janvier)
- Début mars, le Festival Cinéma d'Alès Itinérances propose plus de deux cents films dans six salles de la ville et accueille tous les ans près de 45 000 spectateurs.
- Festival de la Meuh Folle (mars), festival de musiques actuelles.
- Fête de la BD "Gardons la Bulle" créée en 2017, durant les vacances de printemps. Cette manifestation accueille une vingtaine d'auteurs de BD et propose diverses animations pour fêter le 9e art.
- Depuis 2004, Alès accueille dans le quartier de Rochebelle une structure labellisée Pôle national cirque : la Verrerie d'Alès. Ce centre de création organise deux festivals de cirque : inCIRCus (juin)[49] et TEMPS DE CIRQUES (novembre) qui parcourt le Gard, l'Hérault et l'Aude[50].
- Week-end de l'Ascension, feria d'Alès dans les arènes du Tempéras. La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.
- Nuit des Musées (mai). Mis en place en 2005, cet événement propose la découverte des musées en nocturne.
- Semaine des Fous Chantants d'Alès, dernière semaine de juillet. Mille choristes travaillent ensemble durant une semaine sous la direction de chefs de chœur internationaux en hommage musical à un grand chanteur francophone. Concert final le dernier samedi de juillet.
- Scène nationale Cratère Théâtre.
- Conservatoire à rayonnement intercommunal Maurice-André.
- Cratère Surfaces, festival des arts de la rue crée en 1999 ayant lieu chaque mois de juillet[51],[52].
- Estiv'Alès, animations en cœur de ville (juillet-août)
- Nuit des Camisards, pièce de théâtre retraçant les débuts de la guerre des camisards, jouée en plein air (juillet-août)
- Fête des associations (septembre).
- Semaine cévenole (octobre, tous les deux ans). Cet événement gratuit, créé en 2010 par la Ville d’Alès, vise à décliner, à chaque édition, un pan de l’histoire cévenole. Le programme, très riche à chaque édition, comprend des défilés costumés dans les rues de la ville, un repas populaire en plein air, un marché artisanal avec ateliers de fabrication, un campement militaire, des projections de films, des spectacles vivants sur scène, des tournois de chevalerie, des feux d’artifice, des expositions, des visites guidées, des concerts[53].
- Festivités de Noël (décembre).
Sports
modifierAssociations
modifier- Tennis Club Alésien, fondé en 1921
- L'Olympique Alès en Cévennes, club de football fondé en 1923, évolue pour la saison 2023-24 en National 2
- Le Rugby club cévenol (RCC), club de rugby à XV fondé en 2014, évolue pour la saison 2021-2022 en Fédérale 3
- le Club Alès Cévennes Volley Ball, fondé en 1982, évoluait en 2016-2017 en Ligue B masculine avant que ne soit prononcée la liquidation du club
- Alès Cévennes HandBall (ACHB), fondé en 2016, évolue en 2022 en 1e division interdépartementale
- Alès Agglo Volley-Ball (AAVB), fondé en 2017
- Alès Cévennes Athlétisme (ACA)
- Centre équestre d'Alès (CEA)
- Ski Club Alésien, fondé en 1932
- Cercle Nautique Cévennes Alès
- Alès Mines HandBall (AMHB)
Équipements sportifs
modifier- Stade Pierre-Pibarot
- Pôle Mécanique Alès-Cévennes
- Stade d'athlétisme Raphaël-Pujazon
- Centre nautique Le Toboggan (deux bassins dont un ludique)
- Halle des sports de Clavières
- Golf Club Alès Ribaute, à Ribaute-les-Tavernes
- Stade de la Montée de Silhol
- Piscine municipale d'été de Cauvel (deux bassins)
- Patinoire « Skating Center »
- Salle de roller de La Prairie
- Centre équestre
- FitPoints
- Parc de la Tour-Vieille, mini-golf
Vie militaire
modifierEn 1906, le 1er bataillon du 40e régiment d'infanterie a été stationné à Alès.
Médias
modifierPresse écrite
modifierTrois titres de presse sont distribués à Alès : le Midi libre, quotidien régional créé le à Montpellier et dont une agence est implantée à Alès depuis 1944 — l'édition locale couvre un territoire d'une centaine de communes, correspondant à l'arrondissement d'Alès — Cévennes Magazine, magazine sur l'histoire et la culture cévenole et le magazine hebdomadaire Objectif Gard, dont une agence est implantée à Alès.
Télévision
modifierDeux chaînes de télévision locales sont diffusées à Alès et dans sa région : France 3 Languedoc-Roussillon et ViàOccitanie, sous l'appellation Vià Pays Gardois.
Radio
modifierPlusieurs stations de radio FM locales émettent depuis Alès :
- 88.2 Radio Grille Ouverte : radio locale[54] ;
- 91.6 France Bleu Gard Lozère : station locale publique du Gard et de la Lozère. Ses studios se trouvent à Nîmes ;
- 95.4 Ràdio Lenga d'Òc : radio régionale en langue occitane qui émet ses programmes depuis le département de l'Hérault[55] ;
- 99.2 Radio 16 : radio locale associative de la Haute Vallée de la Cèze. Elle émet ses programmes depuis Bessèges[56] ;
- 102.8 Radio Nostalgie : rendez-vous d'information locaux le matin et à midi. Les studios se trouvent à Avignon ;
- 103.4 Radio Inter-val : radio locale cévenole dont les studios se situent à Saint-Christol-lès-Alès[57] ;
- 104 Radio Ding Dong : radio locale étudiante qui émet depuis le campus de l'école des Mines d'Alès ;
- 106.8 Radio Ecclesia : radio du diocèse de Nîmes ;
- 107.9 Totem : radio régionale avec décrochage local dont la rédaction alésienne se situe 17, rue Albert-1er[58].
Internet
modifierL'actualité de la ville d'Alès est présentée sur internet par les sites ales.fr et objectifgard.com[réf. souhaitée].
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 19 469 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 38 306 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 830 €[I 11] (20 020 € dans le département[I 12]). 33 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).
Avec environ un tiers, la ville compte une part importante de sa population vivant en quartier prioritaire, avec un taux de pauvreté important de près de 50 % des ménages[59].
Logement
modifierEngagé depuis 2017, un projet de rénovation de l'habitat des logements anciens, pour lequel la ville a investi 5 millions d'euros, est en cours encore en 2024[60]. Également, un projet de renouvellement urbain, engagé depuis 2006 et nécessitant la démolition de nombreux logements, se poursuit encore en 2024, le dernier bâtiment concerné ayant été démoli en avril 2024. En effet, le programme Anru-1, a entraîné 69 millions d'euros d'investissements entre 2006 et 2020 dans le quartier des Cévennes. Le foncier sera remis à la Ville, précisent les Logis Cévenols aux Echos. « Le site deviendra soit un jardin familial, soit un espace public car, de toute manière, il ne peut rien y être fait d'autre », déclare auprès de Midi Libre Max Roustan, maire (LR) d'Alès[61]. Au début de l'année 2024, la ville lance un nouveau programme concernant le logement où il est question, encore, de nombreuses démolitions : 494 logements concernés pour seulement 250 constructions de logements neufs et 4500 m2 de bureaux[62]. La construction de logements à Alès, annoncée dans les différents programmes de renouvellement urbain et pour lesquels de larges financements ont été engagés par la ville, a attiré l'attention d'une association de lutte contre la corruption laquelle a cherché a prouver la responsabilité du maire de la ville, Max Roustan, en vain[63]. En effet, privée de son agrément pour agir en justice, l’association anticorruption ne peut pas se constituer partie civile dans le cadre d’une enquête ouverte en 2019 en lien avec la construction de logements étudiants à l’École des Mines de la ville. La démolition de nombreux logements et la construction d'un volume de logements inférieur constituent une certaine précarité qui se traduit parfois par de la violence de la part des sans-abris[64].
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 13] | 15,1 % | 14,8 % | 17,4 % |
Département[I 14] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 15] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 24 116 personnes, parmi lesquelles on compte 64,3 % d'actifs (47 % ayant un emploi et 17,4 % de chômeurs) et 35,7 % d'inactifs[Note 11],[I 13]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Alès[Carte 2],[I 16]. Elle compte 21 510 emplois en 2018, contre 20 949 en 2013 et 21 622 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 11 505, soit un indicateur de concentration d'emploi de 187 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,3 %[I 17].
Sur ces 11 505 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 893 travaillent dans la commune, soit 69 % des habitants[I 18]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 19].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier4 086 établissements[Note 12] sont implantés à Alès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 20].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 4 086 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
267 | 6,5 % | (7,9 %) |
Construction | 420 | 10,3 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
1 448 | 35,4 % | (30 %) |
Information et communication | 59 | 1,4 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 192 | 4,7 % | (3 %) |
Activités immobilières | 168 | 4,1 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
586 | 14,3 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
586 | 14,3 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 360 | 8,8 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,4 % du nombre total d'établissements de la commune (1448 sur les 4086 entreprises implantées à Alès), contre 30 % au niveau départemental[I 21].
Entreprises
modifierLes dix entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2022 sont[65] :
- Merlin Gerin Alès - Mgal, fabrication de matériel de distribution et de commande électrique (123 386 k€) ;
- Sogardis, entreposage et stockage non frigorifique (76 725 k€) ;
- Auto Christol SA - Acsa, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (71 124 k€) ;
- Hypermarché La Prairie, supermarchés (58 395 k€) ;
- Société de distribution des Allemandes - SDDA, supermarchés (50 444 k€) ;
- ETS P. Guiraud, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (41 113 k€) ;
- Giraud, construction de routes et autoroutes (24 345 k€) ;
- Auto Hall, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (24 211 k€) ;
- Harmony - D.M.L, commerce de gros (commerce interentreprises) de mobilier de bureau (23 225 k€) ;
- Michel Équipement, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (23 031 k€) ;
Alès est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès Cévennes. Elle gère l'aérodrome d'Alès Cévennes et le Centre de Formation d'Apprentis. Ce dernier s'inscrit, en 2021, dans le lancement d'une formation "(...) Silverpass, créé en 2017 par le BTP CFA Vendée et HB Développement (…)" afin de former "(…) ses apprentis aux enjeux d'adaptation du logement (…)", le logement étant un réel enjeu national et local, tant sur le plan de l'adaptation de ce dernier aux situations de handicap que sur le plan de l'habitat social[66],[67]. Juste avant le lancement de cette formation, en octobre 2020, Le BTP-CFA d'Alès, situé à Méjannes-les-Alès, avait reçu la visite d'Arnaud Montebourg[68]. Également, le CFA (centre de formation d'Alès, Cévennes Formation Alès[69], à distinguer du BTP-CFA), situé 2, rue Michelet dans le centre de la ville, a développé ses propositions de formations professionnelles notamment avec la création, en 2023, d'une formation d'éducateur sportif[70]. Il propose également à ses apprentis un accompagnement à l'obtention du permis de conduire.
Alès abrite le siège social de 867 entreprises dont 21 réalisant un chiffre d'affaires de plus de dix millions d'euros[71].
Industries
modifier- PGO, constructeur automobile spécialisé dans les petites séries : Speedster II, Cévennes 180 (présenté au Mondial de l'Automobile 2004). Le rythme de production de PGO est d'une voiture par jour. Après avoir été placée en redressement judiciaire en [72], l'entreprise a vu cette décision annulée par le tribunal de commerce de Nîmes[73].
- Crouzet Automatismes (Groupe Schneider Electric) : fabrication de micro-moteurs électriques - siège social à Valence.
- Merlin Gerin (Groupe Schneider Electric) : fabrication de disjoncteurs - employait 346 personnes en 2016.
- LFB Biomanufacturing (Groupe LFB) : fabrication biotechnologique de protéines thérapeutiques - employait 67 personnes en 2017.
Agriculture
modifierLa commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[74]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 93 | 29 | 24 | 11 |
SAU[Note 15] (ha) | 229 | 112 | 156 | 343 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 93 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 29 en 2000 puis à 24 en 2010[76] et enfin à 11 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 88 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[77],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 229 ha en 1988 à 343 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 2 à 31 ha[76].
Spécialisations et associations
modifierLa commune fait partie de la zone de production de l'olive de Nîmes.
En , l'association L214 diffuse une vidéo montée à partir de plusieurs heures de rushs filmés en caméra cachée dans l'abattoir municipal d'Alès avec un commentaire d'Hélène de Fougerolles. On y voit l'abattage dans une grande souffrance de chevaux, cochons et bovins ainsi que de mauvaises conditions d'hygiène. Les images reprises par de nombreux médias poussent le maire Max Roustan à fermer à titre conservatoire l'abattoir et le parquet à ouvrir une enquête pour cruauté envers les animaux[78]. L'abattoir municipal abattait pour le commerce hallal, qui n'impose pas que la bête soit étourdie avant d'être abattue[79], 30 à 40 % des animaux[80].
Alès accueille le siège de l'association Nature et progrès.
Foires
modifierLa commune accueille trois foires traditionnelles qui ont lieu chaque année :
- foire de la Saint-Antoine, le ;
- foire de printemps, le ;
- foire de la Saint-Barthélémy, le ;
Ces dates sont reportées au jour suivant si elles correspondent à un dimanche ou à un jour férié.
S'y ajoute la fête de la Châtaigne en septembre-octobre.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierÉdifices civils
modifierLe fort Vauban
modifierLe fort Vauban (XVIIe siècle) est inscrit aux Monuments historiques. La citadelle d'Alès, dite fort Vauban, fut construite en 1688 au lendemain de la révocation de l'Édit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la ville, à l’emplacement des deux châteaux des seigneurs d’Alès. Son rôle était double : abriter une garnison qui contrôlait ceux dont la confession de foi protestante venait d’être interdite et enfermer les récalcitrants. Entouré de son parc, il est le lieu, en été, de nombreux spectacles dans son théâtre de verdure et alentour. Très bel escalier en « fer à cheval » dit de la Maréchale.
La colline de l'Ermitage
modifierLa colline de l'Ermitage est le lieu de vestiges d'un oppidum pré-romain (classé Monument historique). Depuis le belvédère de la chapelle surmontée d'une statue de la Vierge, dite «Notre-Dame des Mines », point de vue unique sur la ville et panorama grandiose sur les Cévennes.
L'hôtel de ville
modifierL'hôtel de ville d'Alès (XVIIIe siècle) voit sa façade, donnant sur la place, inscrite aux Monuments historiques. Avec la toiture, elles furent construites en 1752 par l'architecte Rollin. Dans la cage d'escalier on peut admirer le vitrail commandé par la municipalité à l'artiste Pierre-André Benoit et le tableau peint par Cabannes commémorant la signature de la paix d'Alès.
Les arènes du Tempéras
modifierLes arènes du Tempéras sont construites en 1891 pour accueillir des corridas. Elles se heurtent aux interdictions de la loi et ne retrouvent leur fonction initiale qu'en 1966. Elles ont une capacité d'accueil de 3 300 places.
Mairie Prim'
modifierÉdifice labellisé Architecture contemporaine remarquable, Mairie Prim' est l'ancienne agence centrale du Crédit Agricole d'Alès, construite en 1972 par Joseph Massota. Cet immeuble est remarquable par sa façade animée de brise-soleil et ses volumes intérieurs. On remarque également l'escalier, le plafond de la salle de conférences, l'entrée décorée par un mural de céramique de l'artiste Pierre Saint-Paul. Prim' signifie Pôle de ressources d’Informations multiservices.
Fontaine Estelle et Némorin
modifierLa statue d'Estelle et Némorin, deux personnages d'une pastorale de Jean-Pierre Claris de Florian, fut érigée en 1896, à l'initiative de la Société scientifique et littéraire d'Alais. Initialement, elle représentait Florian en gentilhomme, debout, une épée au côté, sur un socle de pierre sur lequel étaient adossés Estelle et Némorin. Cette statue de Florian ainsi que le cartouche furent fondus en 1942 sous le régime de Vichy. Seuls subsistent Estelle et Némorin, d'où sortent plusieurs jets d'eau, le tout étant entouré d'un bassin circulaire[81].
Autres édifices
modifier- Casernes Thoiras (XVIIIe siècle), inscrites Monument historique
- Monument aux morts, inscrit au titre des monuments historiques
Édifices religieux
modifierLa cathédrale Saint-Jean-Baptiste
modifierLa cathédrale Saint-Jean-Baptiste, place Saint-Jean, (XVIIIe siècle) est classée Monument historique. Elle est édifiée sur les restes d'une ancienne église carolingienne, elle-même située sur l'emplacement d'un temple gallo-romain. Le clocher-porche, massive tour carrée, possède quelques éléments de l'édifice antérieur datant des XIIe et XVe siècles. À l'origine surmonté d'un dôme recouvert de plomb détruit par la foudre en 1775, il est surmonté d'un gracieux campanile en forme de flèche en fer forgé datant de 1776 qui abrite la cloche des heures. La nef est couverte de voûtes sur croisées d'ogives dont la hauteur atteint vingt mètres et le chœur est entouré d'une imposante colonnade de style Louis XVI. Une haute coupole surmonte la croisée du transept.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Rochebelle
modifierL'église Notre-Dame-de-l'Assomption, place Notre-Dame, fut construite au XIXe siècle par l'architecte Henri Révoil. C'est une église paroissiale de style néo-roman qui présente un plan à trois nefs, avec un transept peu marqué. Le chœur est prolongé par une abside profonde, flanquée de deux absidioles formant les chapelles. La coupole du clocher en forme de tiare supporte une statue de la Vierge Marie, haute de 4,5 mètres, faite en cuivre repoussé.
L'église Saint-Joseph
modifierL'église Saint-Joseph d'Alès, place Henri Barbusse, (XIXe siècle) a pour originalité les deux chapelles attenantes rassemblées en une seule en 1910 pour accueillir une communauté plus nombreuse. Le chœur de l'église actuelle est installé dans la nef de l'ancienne chapelle des religieuses du Sacré-Cœur. Pour pallier l'effet de fond plat, un trompe-l'œil a été dessiné par M. Delorme du service patrimoine de la Ville d'Alès. Les travaux ont été effectués par l'artiste peintre Madeleine Pons.
L'ancien palais épiscopal
modifierL'ancien palais épiscopal (XVIIIe siècle) est visible de l'extérieur. Il est l'actuel siège de la Caisse d'épargne, classé Monument historique.
La chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines
modifierLa chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines, promenade de l'Ermitage, (XIIIe siècle) est surmontée d'une statue de la Vierge Marie en fonte peinte en blanc et offre un superbe panorama sur la ville.
Au début du XXe siècle l'Ermitage est un lieu de pèlerinage, où l'on accède à pied par des chemins très pentus, et il le restera jusque dans les années 1950. En 1872 les bâtiments furent achetés par l'abbé Bourély, abbé de Rochebelle, à un particulier qui en avait fait sa résidence d'été. Il y instaura un culte à Notre-Dame-des-Mines et y fit installer la statue de la Vierge Marie en 1874, laquelle fut donnée par des administrateurs des forges d'Alais. L'abbé Bourély œuvra pour l'Ermitage à la suite du vœu qu'il fit en 1854 de remercier la Vierge d'avoir épargné Alais des fléaux de la peste et du choléra[82].
L'ancienne église des Cordeliers
modifierL'ancienne église des Cordeliers, place de l'Hôtel de Ville, (XVIIe siècle-XIXe siècle) est l'actuel bureau d'information touristique (office du tourisme) de la ville d'Alès.
L'église Saint-Éloi de Tamaris (XIXe siècle), rue Jean-Roupain, fut conçue par l'architecte Henri Révoil.
Autres édifices
modifier- Abbaye ruinée de la Gleisette (XIIIe siècle), sur la colline de Saint-Germain-de-Montaigu.
- Ermitage Saint-Julien-des-Causses, sur la colline de l'Ermitage.
- Église Sainte-Bernadette d'Alès, route d'Uzès (XXe siècle).
- Église Notre-Dame des Clés, rue Parmentier, à Clavières.
- Église Saint-Vincent-de-Paul, rue Marcel-Paul, aux Près-Saint-Jean.
- Chapelle de cimetière, Montée de Silhol.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste de La Salle d'Alès, du lycée de La Salle, place Henri-Barbusse.
- Chapelle Saint-Gilles de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, 1353 Ancien Chemin de Mons.
Protestant
modifierTemple protestant d'Alès
Le temple protestant d'Alès (Le Foyer Protestant)[83]. Le temple se trouve à l’emplacement d’un autre qui fut inauguré en 1563 et démoli en 1685, année de la révocation de l’édit de Nantes.
Au tout début du XVIIIe siècle, la confrérie des pénitents érigent une chapelle sur le site.
À la Révolution française, la chapelle des Pénitents fut vendue comme bien national et « acquise aux enchères publiques, le par le sieur Teissier, agissant au nom des citoyens non-catholiques d’Alais ». La confrérie des pénitents, soutenue par le curé Taisson, s’est ensuite réunie, à partir de 1814, dans la sacristie de l’église Saint-Jean, avant d’acquérir en 1820, avec l’aide financière des fidèles, l’ancienne église du couvent des Capucins. À la suite du lancement d’une souscription, le site fut acheté par l’Église réformée et une contribution de la ville.
De style néo-roman, l'édifice se distingue des autres temples de la région par la recherche décorative qui l'anime. Venant remplacer l'ancienne chapelle devenue trop petite pour accueillir les fidèles, le temple fut construit entre 1864 et 1869 sur les plans de l'architecte Henri Révoil. À l'intérieur, on peut admirer de remarquables sculptures de Paul-Hubert Colin, les vitraux du maître-verrier avignonnais Martin mais aussi du mobilier (chaire et bancs) du menuisier nîmois Nougaret[84]. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.
- Armée du Salut, rue Florian.
- Assemblée Chrétienne, avenue d'Alsace.
- Église évangélique pentecôtiste Assemblée de Dieu, chemin de Trespeaux[85].
- Église évangélique méthodiste, rue Paul-Verlaine.
- Église réformée évangélique, avenue Marcel-Cachin.
- Temple de Tamaris.
Témoins de Jéhovah
modifier- Salle du royaume, ancien chemin de Mons.
Parcs et environnement
modifier- Parc de Conilhères (2,2 ha), labellisé « éco-jardin » en 2014
- Parc du Colombier
- Parc du Bosquet, créé en 1836
- Parc du musée-bibliothèque Pierre-André-Benoit
- Parc de la Tour Vieille (XIXe siècle)[86]
- Parc floral de la Prairie[87], classé. Il comprend près de trois cents variétés de camellias représentées par plus de 1 000 sujets dont certains centenaires, uniques en France. D'autres végétaux ont été introduits dans le parc : magnolias, cerisiers à fleurs, cornus, érables japonais, hydrangeas, azalées… On peut y découvrir également un olivier millénaire, un rucher pédagogique, des aires de jeu, la caravane des thés et un jardin thérapeutique.
Alès, ville à « 4 fleurs »
modifierDepuis 2008, la ville d'Alès fait partie des 226 communes françaises qui bénéficient du label « Ville Fleurie » avec « 4 fleurs » attribuées par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au concours des Villes et Villages Fleuris. Cette distinction soumise tous les trois ans à l’appréciation d’un jury national et renouvelé à Alès depuis 2011, récompense la qualité du travail des équipes du service des espaces verts de la ville et s'assure que les critères d'évaluation sont bien respectés[88]. En 2020, elle obtient le trophée "Fleur d'Or" des Villes et Villages Fleuris[89].
Marianne d'Or
modifierLe concours national de la Marianne d’Or récompense chaque année le dévouement, la créativité, les innovations et la passion pour la démocratie de proximité des élus de la République.
En 2007, la Ville d’Alès a reçu une Marianne d’Or pour sa politique environnementale (sur 25 Mariannes de ce type remises en France)[90].
Éco-trophée
modifierEn 2009, la Ville d’Alès a reçu le prix national des trophées Éco-actions pour son hôpital, premier établissement de santé en France à être construit selon les normes Haute qualité environnementale[90].
Capitale française de la biodiversité
modifierEn 2010, Alès est primée « capitale française de la biodiversité » en recevant le second prix de ce concours européen parmi 80 villes candidates. Elle a de nouveau été primée en 2013, 2014 et 2015[90].
« Porte des étoiles »
modifierLe , le parc national des Cévennes a décroché la labellisation Réserve internationale de ciel étoilé (RICE), faisant d'Alès et de son agglomération un territoire qui figure parmi la plus grande réserve de ciel étoilé d'Europe (3 560 km2)[91].
Patrimoine culturel
modifierLes archives municipales conservent le patrimoine écrit d'Alès, du XIIIe au XXIe siècle[92].
Musées
modifier- Mine témoin qui retrace l'histoire du charbon dans la région.
- Musée-bibliothèque Pierre-André-Benoit dont les collections d'art moderne et contemporain (Picasso, Picabia, Braque...) issues de la donation de l'artiste et éditeur alésien Pierre-André Benoit font l'originalité.
- Musée minéralogique de l'École des mines qui comprend trois collections :
- une collection minéralogique, d'intérêt national ;
- une collection paléontologique, intéressant panorama d'organismes fossiles locaux ;
- une collection pétrographique, à vocation essentiellement pédagogique dédiée aux roches et matériaux naturels régionaux.
- Musée du Colombier, riche collection d'archéologie locale et collection de beaux-arts (Jean Bellegambe, Jan Brueghel l'Ancien dit de Velours…).
Cinéma
modifierAlès possède un multiplexe : le Multiplex CinéPlanet, qui dispose de huit salles (1 312 places), avec Dolby Atmos.
Art et culture
modifierThéâtre du Cratère
modifierCréé en 1971[93], le Cratère accueille chaque année, de septembre à juillet, plus de 80 000 spectateurs pour ses spectacles largement ouverts aux expressions artistiques. Le théâtre, la danse, la musique, le cirque et les arts de la rue sont privilégiés en donnant une priorité à la création contemporaine, avec une politique de résidences et de partenariats.
Avec une salle de 900 places[93], et un plateau de 21 mètres très professionnellement équipé, le Cratère bénéficie d’un outil performant qui a fait l’objet d’une importante rénovation et d’une extension entre 2003 et 2005. Une deuxième salle de 200 places y a notamment été aménagée. Ces travaux ont permis de placer la scène nationale d’Alès parmi les tout premiers pôles culturels en région Occitanie[93] tant par sa capacité, que sa qualité[94].
La Verrerie d'Alès
modifierLa Verrerie d'Alès est l'une des 14 institutions culturelles françaises labellisées Pôle national cirque[95]. Implantée depuis 2004 sur l'ancien site industriel de la Verrerie de Rochebelle, La Verrerie d'Alès est un lieu d'accueil en résidence et d'accompagnement à la création de spectacles de cirque.
Médiathèque Alphonse-Daudet
modifierInaugurée le 29 février 2020, la nouvelle médiathèque Alphonse-Daudet comprend 3 000 m2 en accès libre, est dotée d'une entrée directe et unique, d'un aménagement d'espaces modulables, d'un coin lecture/café et d'un espace jeux vidéo, ainsi que d'un service drive pour récupérer ses emprunts réservés par internet sans descendre de voiture. 90 000 documents ainsi que 33 ordinateurs y sont mis à disposition des usagers[96].
Conservatoire intercommunal Maurice-André
modifierEn 2018, la qualité de l'enseignement de l'école de musique d'Alès Agglomération est reconnue par la Direction régionale des Affaires culturelles par un classement qui lui accorde le titre de conservatoire. Il comprend actuellement 1600 élèves pour 65 professeurs, 22 disciplines y sont enseignées en musique, danse et théâtre au sein de neuf sites présents dans Alès Agglomération. Le conservatoire intercommunal Maurice-André propose plus de 100 concerts, spectacles ou rencontres artistiques chaque année.
Culture populaire
modifierDans son roman Le Petit Chose, Alphonse Daudet a utilisé son expérience de surveillant pendant deux ans dans une des écoles de la ville d'Alès.
Monuments et lieux remarquables à proximité
modifier- Château de Portes (XIIe siècle), classé monument historique
- Château de Tornac (XIe siècle-XIIe siècle), classé monument historique
- Grand temple (XIXe siècle), à Anduze, classé monument historique
- Pont des Camisards (XVIIe siècle-XVIIIe siècle), à Mialet, classé monument historique
- Château d'Allègre (XIIe siècle), inscrit monument historique
- Cheylard d'Aujac (XIIe siècle), inscrit monument historique
- Château du Castellas (XIIe siècle), à Saint-Bonnet-de-Salendrinque, inscrit monument historique
- Bambouseraie de Prafrance (XIXe siècle), à Générargues, inscrite monument historique
- Tour de l'Horloge (XIIIe siècle-XVIIIe siècle), à Anduze, inscrite monument historique
- Château de Ribaute-les-Tavernes (XVIIIe siècle), inscrit monument historique
- Château de Rousson (XVIIe siècle), inscrit monument historique
- Château de La Tour (XIIIe siècle-XIVe siècle), aux Salles-du-Gardon, inscrit monument historique
- Hôtel de Montfaucon, dit "Maison Adam et Ève" (XVIe siècle), à Vézénobres, inscrit monument historique
- Porte de Sabran (XIIIe siècle), à Vézénobres, inscrite monument historique
- Musée du Désert, de l'histoire du protestantisme et des camisards cévenols, à Mialet
- Préhistorama, à Rousson
- Château d'Arène (XIe siècle), ayant appartenu aux Barral d'Arène et château de Montmoirac (XIe siècle), à Saint-Christol-lès-Alès
- Tour Bécamel, à Salindres
- Châteaux d'Olympie (XIVe siècle), de Périès (XIIIe siècle) et de Soustelle (XIIe siècle), à Soustelle
- Château de Soucanton, à Saint-Jean-du-Pin
- Château du Montalet, à Molières-sur-Cèze
- Tour Dugas, à Saint-Ambroix
- Grotte de Trabuc, à Mialet
- Site du Castellas, à Rousson - vue panoramique des Cévennes au mont Ventoux et, par temps clair, le Mont Blanc.
- Station thermale de Fumades-les-Bains, à Allègre-les-Fumades
Personnalités liées à la commune
modifierSciences
modifier- Louis Leprince-Ringuet (1901-2000), de l'Académie française, physicien. Il passa sa petite enfance à Alès.
- Jean-Baptiste Dumas (1800-1884), chimiste et homme politique
- François Boissier de Sauvages, médecin et botaniste (1706-1763)
- Antoine Deparcieux, mathématicien né à Portes, près d'Alès (1703-1768)
- Jacqueline Lelong-Ferrand (1918-2014), mathématicienne
- Philippe Meirieu, né le à Alès, chercheur et écrivain français, spécialiste en sciences de l'éducation
- Luc Brun (1954), président du comité de l'IAPR, président de NormaSTIC, enseignant chercheur à l'ENSICAEN
Arts et lettres
modifier- Jean-Pierre des Ours de Mandajors (1679-1747), historien et dramaturge français.
- Pierre Augustin Boissier de Sauvages (1710-1795), naturaliste et lexicographe, auteur d'un dictionnaire languedocien-français.
- Laurent Angliviel de La Beaumelle (1726-1773), homme de lettres né à Valleraugue. Il étudia à Alès au collège de l'Enfance de Jésus de 1734 à 1742.
- Toussaint Guiraudet (1754-1804), écrivain et économiste né à Alès.
- Paul Félix (1803-1879), félibre.
- Alphonse Daudet (1840-1897), écrivain. Il séjourna quelques semaines à Alès durant sa jeunesse, occupant les fonctions de maître d'études au collège de la ville ; cela lui inspira son roman autobiographique Le Petit Chose.
- Léontine Goirand (1853-1923), félibresse, décédée à Alès.
- José Belon, peintre né et mort à Alès (1861-1927).
- Daniel Bonnefon Dr. en théologie (Montauban, 1858), pasteur réformé, venu à Alès en 1858 dirigea la communauté protéstante pendant 40 ans. Il était fondateur de l`hôpital Bonnefon à Alès.
- Charles Bonnefon (1871–1936), journaliste, historien et philosophe.
- Gabrielle Chanel, dite Coco Chanel, née à Saumur en 1883 ; sa famille était originaire de Ponteils-et-Brésis près d'Alès, où il existe encore un mas appelé Le Chanel, autrefois une auberge[97].
- Charles Dugas, archéologue, né à Alès en 1885, décédé en 1957.
- Thierry Maulnier, journaliste et écrivain, né à Alès en 1909, décédé à Marnes-la-Coquette en 1988.
- André Antonin (1914-1977), poète.
- René Aberlenc, peintre, né en 1920 à Alès, décédé à Vallon-Pont-d'Arc en 1971.
- Pierre-André Benoit (1921-1993) éditeur d'art qui a donné sa collection à la ville d'Alès (pour la création du musée-bibliothèque qui porte son nom) et à la Bibliothèque nationale.
- Jean-Pierre Chabrol (1925-2001) écrivain, né à Chamborigaud. Il fit ses études primaires et secondaires à Alès.
- Jeanne Hives-Bazin (1927-2019), décédée à Alès, dessinatrice.
- Francis Lacassin (1931-2008) écrivain et journaliste, né dans le proche village de Saint-Jean-de-Valériscle.
- Maurice André, trompettiste, né en 1933 à Alès, décédé en 2012.
- Jean Le Gac, peintre, né en 1936 à Alès.
- Jean-Louis Benoît, metteur en scène, né en 1947 à Alès.
- Pierre K. Rey (1947-2007) traducteur, critique et directeur de collection français dans le domaine de la science-fiction.
- Marie-Charlotte Nouza, peintre, née en 1989.
Armée
modifier- Charles de Bérard, marquis de Montalet, premier capitaine commandant la Compagnie des mousquetaires du Roi à sa création en 1622.
- Jacques de Bérard, marquis de Montalet, baron d'Alès, fils du précédent, fut un chef catholique lors de la guerre des camisards[98].
- Armand-Charles-Daniel, comte de Firmas-Périés ( Alès -1828 Lautrach, Bavière) est un militaire français. Il est le fils de Jean-Louis de Firmas, seigneur de Périés, officier, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de Victoire- Félicité de la Condamine de Serves.
- Pierre de Conty de La Mothe d'Argencourt (1575-1655), ingénieur militaire.
- Gabriel de Ramel (1841-1924), colonel.
- Xavier de Gaulle (1887-1955), ingénieur civil des mines, en poste à La Grand-Combe de 1920 à 1923 ; capitaine, résistant et consul général de France à Genève, frère aîné du général Charles de Gaulle.
- Edgard de Larminat (1895-1962), général, Compagnon de la Libération[99].
- Gabriel Auphan (1894-1982), contre-amiral.
- José Mata Castro (1911-1989), connu sous le nom d'El Comandante Mata, commandant de l'Armée de la République pendant la guerre d'Espagne, mort à Alès[100].
- Robert Cunibil (1915-1999), aviateur, Compagnon de la Libération et maire de Vialas, est mort à Alès.
Médias et spectacles
modifier- Joel Soler, réalisateur de films documentaires primés dans de nombreux pays, notamment Despot Housewives, est né à Alès
- Lionnel Astier, acteur et metteur en scène de théâtre (père du comédien, réalisateur de la série télévisée Kaamelott, Alexandre Astier) est né à Alès en 1953.
- Gilbert Rouvière, metteur en scène et directeur du Zinc Théâtre, est né en 1958 et a grandi à Alès.
- Jean-Jacques Bourdin, journaliste né en 1949 à Paris, a grandi à Alès
- Julien Doré, chanteur et gagnant de l'émission Nouvelle Star en 2007, né en 1982 à Alès
- Alexandra Lamy, comédienne née en 1971 à Villecresnes (Val-de-Marne), a grandi et a donné naissance à sa fille à Alès[101]
- Audrey Lamy, comédienne née en 1981 à Alès.
- Myriam Abel, chanteuse et gagnante de l'émission Nouvelle Star en 2005, est née en 1981 à La Grand-Combe, près d'Alès.
- Ève Angeli, chanteuse née en 1980 à Sète (Hérault), a grandi à Alès.
- Claudia Tagbo, humoriste et comédienne dévoilée par le Jamel Comedy Club, est née en 1973 en Côte d'Ivoire et a grandi à Alès.
- Jean-Marc Sauvagnargues, batteur et chanteur du groupe de rock Les Fatals Picards.
- Gil Roman, né à Alès en 1960, danseur et chorégraphe, directeur du Béjart Ballet Lausanne.
- Gilles Raoux, torero
Sports
modifier- Laurent Blanc, footballeur et aujourd'hui entraîneur, originaire de Rousson
- Jean Sadoul, dirigeant de football, président de la ligue de football professionnelle Alès.
- Gérard Gili, Victor Da Silva, Olivier Dall'Oglio, Sabri Lamouchi, James Debbah, Didier Monczuk, Didier Agathe, Franck Ribéry, José Pasqualetti, Bernard Bosquier, Christophe Chaintreuil, Gilles Leclerc, Marcel Rouvière, joueurs de l'Olympique Alès en Cévennes ayant évolué au plus haut niveau
- Jean-Philippe Gatien, pongiste champion du monde 1993, vice champion olympique 1992, et N°1 mondial, originaire de Salindres, et né à Alès
- Stéphane Sarrazin, pilote d'endurance officiel Peugeot
- Romain Dumas, pilote d'endurance et vainqueur des 24 heures du Mans 2010 (avec ses coéquipiers allemands Timo Bernhard et Mike Rockenfeller) et 2016 (avec Marc Lieb et Neel Jani) ainsi que de la Pikes Peak International Hill Climb en 2014, 2016, 2017 et 2018
- Daniel Rouveyran, pilote automobile
- Ludovic Rey-Robert, skieur alpin triple champion paralympique et multiple recordman
- Dominique André, athlète et médaille de bronze aux championnats du monde handisport en 2003
- Hassan El Lahssini, Kevin Paulsen, Thierry Pantel, tous trois athlètes
- Raphaël Pujazon, athlète et 1er aux championnats européens du 3000 m steeple en 1946 et 1947
- Valérie Gay, pongiste championne du monde par équipe aux premiers championnats du monde handisports de la catégorie en 2002, championne de France 2006
- Pierre Pibarot, joueur et entraîneur de football
- André Dautheribes, joueur et entraîneur de football
- Nabil El Zhar, footballeur franco-marocain
Autres
modifier- Frédéric Bohn (1852-1923), chef d'entreprise français, né à Alès.
- André Gely (1852-1895), syndicaliste français
- Aimé Avignon (1897-2007), supercentenaire
- Lucile Randon (1904-2023), supercentenaire, doyenne de l'humanité du au
- Aurélien Rousseau (1976-), maître des requêtes au Conseil d’État, écrivain, directeur général de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France (2018-), ministre de la santé et de la prévention depuis le 20 Juillet 2023.
Héraldique
modifierLes armes d'Alès se blasonnent ainsi : De gueules au demi-vol d'argent[102]. |
Ces armes furent prises par famille de Bérard de Montalet (éteinte en 1901)[25] qui posséda la seigneurie d'Alès[103].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine d'Alès, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[75].
- Cartes
- « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
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- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alès », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Comparateur de territoire - Unité urbaine d'Alès, Insee, consulté le .
- Insee - Chiffres clés Évolution et structure de la population de la communauté d'agglomération Alès Agglomération au recensement de 2013, Insee, consulté le .
- Comparateur de territoire - Aire urbaine d'Alès, Insee, consulté le .
- Arrondissement d'Alès, Insee, consulté le .
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- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources
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- Jean-Paul Chabrol, Abcdaire des Cévennes, Nîmes, Alcide, , 198 p. (ISBN 978-2-917743-69-0), p. 15-17Si depuis plusieurs décennies, l'aire d'attraction d'Alais (sic), capitale des Cévennes, dépasse le col de Jalcresse et atteint désormais les Hautes-Cévennes, il n'en était pas de même dans les années 1950-60..
- « Météo Alès : Prévisions Observations Webcams à Alès Cévennes Gard », sur meteoales.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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Voir aussi
modifierBibliographie
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- I. Platon, Précis des usages et coutumes de l'arrondissement d'Alès, Nîmes, Lacour, .
- Paul-Jean Roux, La Cathédrale Saint-Jean d'Alès, Avignon, Aubanel, .
- Eugène de Rozière, « L'école de droit d'Alais au XIIIe siècle », Bibliothèque de l'École des chartes, t. 31, , p. 51-67 (lire en ligne).
- Michel Vincent, Le grand livre du vieil Alès disparu, Nîmes, Association pour le musée du vieil Alais et Cévennes Magazine, impr. Delta Color, .
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Insee, « Chiffres clés : Alès », sur insee.fr (consulté le )