Boissise-le-Roi

commune française du département de Seine-et-Marne

Boissise-le-Roi est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. En 2021, elle compte 3 700 habitants.

Boissise-le-Roi
Boissise-le-Roi
Le château, siège de la mairie.
Blason de Boissise-le-Roi
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité CA Melun Val de Seine
Maire
Mandat
Véronique Chagnat
2020-2026
Code postal 77310
Code commune 77040
Démographie
Gentilé Régiboissiens
Population
municipale
3 700 hab. (2021 en évolution de −1,54 % par rapport à 2015)
Densité 522 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 44″ nord, 2° 34′ 25″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 83 m
Superficie 7,09 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Fargeau-Ponthierry
Législatives 1re circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Boissise-le-Roi
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Boissise-le-Roi
Liens
Site web mairie-boissise-le-roi.fr

Géographie

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Localisation

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La commune de Boissise-le-Roi est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1], le long de la Seine en rive gauche, et au nord-est de la région naturelle le Gâtinais.

Elle se situe à 9,92 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Localisation de Boissise-le-Roi dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes

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Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Boissise-la-Bertrand (1,1 km), Pringy (1,4 km), Saint-Fargeau-Ponthierry (2,3 km), Boissettes (2,6 km), Saint-Sauveur-sur-École (3,7 km), Seine-Port (3,8 km), Villiers-en-Bière (4,0 km), Le Mée-sur-Seine (4,5 km).

Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie de 37 mètres à 83 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 54 mètres d'altitude (mairie)[4]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[5].

Le territoire de la commune se situe dans la partie nord de la plaine de la Bière qui constitue la partie nord-est de la région naturelle du Gâtinais et qui est délimitée au nord et à l'ouest par la rivière École ; à l'est, par la Seine et au sud par la forêt de Fontainebleau.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].

Géologie de la commune de Villiers-en-Bière selon l'échelle des temps géologiques[6],[7].
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
X : Dépôts anthropiques, remblais.
LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
F : Exploitation de grande gravière zone située hors d'eau en 1969.
Fy : Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers colluvions alluvions et apports éoliens.
Fx : Alluvions anciennes (moyenne terrasse de 10–20 m) : sables et graviers .
Fw : Alluvions anciennes de haute terrasse (terrasse de 20–30 m) : sables et graviers.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
g1AR : Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
g1CB : Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
Éocène
e7C : Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, Marnes de Nemours.
e7MS : Marnes supragypseuses : Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil
Paléocène non présent.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Boissise-le-Roi.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,99 km[10].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[11].

La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[12]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[13].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 4 km à vol d'oiseau[16], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Statistiques 1991-2020 et records SEINE-PORT (77) - alt : 76m, lat : 48°32'51"N, lon : 2°34'34"E
Records établis sur la période du 01-06-1949 au 27-11-2014
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 0,5 2,5 4,5 8,2 11 13,1 12,7 9,5 7 3,7 1,3 6,3
Température moyenne (°C) 4 4,5 7,6 10,5 14,3 17,3 19,5 19,3 15,6 11,8 7,2 4,2 11,3
Température maximale moyenne (°C) 7 8,5 12,8 16,4 20,3 23,6 25,9 25,8 21,6 16,5 10,7 7,1 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−20
17.01.1985
−17,3
14.02.1956
−12
01.03.05
−7
04.04.1973
−2
08.05.1997
1
04.06.01
3,4
08.07.1954
1,9
28.08.1974
−1,7
17.09.1971
−5,5
29.10.1997
−11
24.11.1998
−15,1
29.12.1964
−20
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17
13.01.1998
21,5
24.02.1990
27
25.03.1955
30,2
29.04.1955
33,6
28.05.1954
37,5
27.06.11
40,4
01.07.1952
40,5
12.08.03
34,2
16.09.1961
30,5
01.10.1985
23
01.11.14
18
04.12.1953
40,5
2003
Précipitations (mm) 52,3 46,9 48,4 50,9 63,7 60,1 54,6 53,4 52,3 60,9 60,3 69,3 673,1
Source : « Fiche 77447002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21].

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », zone centrale et zone de transition, est un espace protégé sur la commune, créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[22],[23],[24].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Boissise-le-Roi comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[25], la « prairie Malecot » (13,25 ha)[26]

Urbanisme

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Typologie

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Au , Boissise-le-Roi est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[28],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,11 %), zones urbanisées (34,71 %), forêts (7,60 %), eaux continentales[Note 7] (2,80 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,78 %)[31].

Occupation des sols en 1990 et 2018[31].
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
243,91 ha 34,27 % 252,57 ha 35,49 % 8,66 ha en augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
389,43 ha 54,71 % 385,15 ha 54,11 % −4,28 ha en diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
58,51 ha 8,22 % 54,13 ha 7,60 % −4,38 ha en diminution
Surfaces en eau
(Eaux continentales, Eaux maritimes)
19,91 ha 2,80 % 19,91 ha 2,80 % 0 ha en stagnation

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification

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La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine[34].

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[35].

Lieux-dits et écarts

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Carte du cadastre de la commune de Boissise-le-Roi.

La commune compte 35 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[36] dont Orgenoy (source : le fichier Fantoir).

Logement

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En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 472 dont 90,5 % de maisons et 9,2 % d'appartements[Note 9].

Parmi ces logements, 95,2 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 82,6 % contre 16,7 % de locataires[37] dont, 10,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et, 0,7 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La ligne de chemin de fer de Corbeil-Essonnes à Montereau traverse le nord du territoire de la commune en longeant la rive gauche de la Seine.

Plusieurs routes départementales relient Boissise-le-Roi aux communes voisines :

  • la D 607 (ancienne route nationale 7), à Pringy, au nord-ouest ; et à Villiers-en-Bière, au sud-est ;
  • la D 24, à Saint-Sauveur-sur-École, à l'ouest ; et à Villiers-en-Bière, à l'est ;
  • la D 142, à Pringy, au nord-ouest ; et à Dammarie-les-Lys, au sud-est.

Transports

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La gare de Boissise-le-Roi.

La gare de Boissise-le-Roi, située au nord de la commune, est desservie par les trains de la ligne D du RER qui assurent des liaisons cadencées entre les gares de Corbeil-Essonnes et de Melun.

La commune est desservie par plusieurs lignes de bus du réseau d'autobus d'Île-de-France :

Toponymie

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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Apud Boyssissiam regis en 1293[38],[39] ; Boissisia regis en 1360[40],[39] ; Boissesia regis en 1369[41],[39] ; Boissise sur Seine en 1384[42],[39] ; Boissise le Roy en 1398[43],[39] ; Boississe en 1439[44],[39] ; Boicize le Roy en 1489[45],[39] ; Boissire le Roy en 1518[46],[39] ; Boucize le Roy en 1541[47],[39] ; Boississe la Nation en 1792[48] et 1793[49],[39].

En l'an II, Boissise-le-Roi porte le nom de Boissise-la-Nation.

L'étymologie de Boissise-le-Roi, Boissettes, Boissise-la-Bertrand, localités situées à une faible distance les unes des autres, est évidemment la même pour chacune d'elles. Le mot latin Boscus, en doit être l'origine. Quant au surnom le Roi, que nous rencontrons ici, il indique que ce territoire faisait originairement partie du domaine royal, probablement antérieure à l'avènement des Capétiens.

Histoire

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Orgenoy, l'ancienne chapelle du XIIe siècle.

Histoire d'Orgenoy le Roy

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Le roi Louis VI fonde l'abbaye de Saint-Victor à Paris. Par un document en latin donné à Châlons-en-Champagne, il lui donne des biens situés à Puiseaux, Orgenoy, Bucy, Corbeilles, Fontenay, Larchant, etc[50],[51]. Orgenoy a été donné en 1113 par Louis VI aux religieux de Saint-Victor à Paris. À cette époque, il y avait à Orgenoy une chapelle qui servit ensuite d'écurie et maintenant transformée en maison d'habitation[Note 11]).

Le roi voulant que les chanoines qui prieront pour le salut du royaume pour le roi et sa famille fussent débarrassés des soucis de la vie pour se livrer à leurs occupations spirituelles, leur donna de grands biens. Dans une assemblée de prélats convoqués à Chalons, il leur donna notamment : Orgenoy, Burcy, Fontenay et Larchant. Cette charte fut signée des prélats Yves de Chartres et Marrasse, évêque de Meaux. En 1186, Guy Ier de Noyers, archevêque de Sens, confirme les donations faites à l'abbaye des terres d'Orgenoy et Boissise-le-Roi. Orgenoy était une seigneurie de l'abbaye de Saint-Victor qui avait prévôté et haute justice[50],[51]. Extrait du journal de François Grin, religieux du couvent d'Orgenoy : « Le lundi 14e jour dudict mois de juillet 1567, fut pendu et estranglé en notre justice d'Orgenoy, condamné de notre Prévost dudict lieu, un nommé Pierre Olivier, dit Lamare, pour plusieurs meurtres larcins vole-vies par lui commises et principalement en la personne de notre fermier et Prévost dudict lieu, nommé Jules Blondeau, qui auroist ésté par icelui méchamment occis. »

Histoire de Boissise-le-Roy

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Boissise-le-Roi s'appelait Boissiacum Regis et était au XIIIe siècle un château fort avec tourelles et chapelle. Ce château était le fief de la famille de Thumery. Oudart de Thumery, écuyer, seigneur de Boissise-le-Roi, près de Melun, et d'autres terres aux environs de Sens, vivait en 1340. Il était fils de Bertrand de Thumery, écuyer, seigneur d'Escury et de Nicole de la Dehors. Il avait épousé Marguerite de Dixy, fille de Pierre de Dixy, conseiller au Parlement de Paris. En 1269, don par saint Louis aux dames du Lys de deux arpents de vignes situés à Boissise-le-Roi.

En 1400, il appartenait à Gobert de Thumery, chevalier du roi et seigneur de Boissise-le-Roi. En 1429 pendant l'occupation anglaise, le château fut ruiné et la chapelle effondrée après incendie. Après les troubles, Denis de Thumery reconstruisit le château mais abandonna la chapelle pour en faire une église paroissiale dédiée à Saint Denis. En 1441, Enguerrand de Thumery, fils de Gobert de Thumery était seigneur de Dampierre, Senlis et autres lieux. Il servit contre les Anglais et conduisit une compagnie que les Parisiens envoyaient au secours de Pontoise. Par la suite, la famille des Thumery s'est éteinte en 1875.

On note la venue de Henri IV au château de Boissise-le-Roi (pas de date mentionnée). Il était à ce moment l'hôte du seigneur de Thumery. On conserva dans le château, jusqu'à l'incendie de 1834, qui le dévora en partie, un bois de lit sculpté avec des guirlandes de roses et des amours, derniers souvenirs de la chambre à coucher du Roi.

Rapprochement des deux hameaux

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La loi du réunit Orgenoy à la paroisse de Boissise-le-Roi et les hameaux de La Planche et Faronville à la paroisse de Saint-Sauveur. Faronville, prieuré de Sainte-Marie-Madeleine, était une ferme donnée en 1134 à l'abbaye de Saint-Victor qui y érigea un prieuré au XIIIe siècle.

En 1545 le prieuré disparut et il n'y eut plus qu'une ferme. Ce lieu est indiqué par Fleury[Qui ?] parmi les lieux où devaient être portés les rouleaux mortuaires des religieux de Saint-Victor, décédés. Le , la ferme d'Orgenoy et les terres ont été vendues à Joachim de Château-Villard, seigneur de Villiers et Bréau, moyennant la somme de 34 500 francs[52]. La ferme d'Orgenoy a appartenu également au comte Ludovic de la Tour du Pin et sa femme. Ils la louent en 1841 (266 hectares) à Lamy moyennant 18 000 francs par an[52]. Victor Yvart (agronome, membre de l'Institut) a exploité la ferme d'Orgenoy. Il habitait Seine-Port où il est mort en 1831[52].

Histoire de l'enseignement

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L'école mixte de Boissise-le-Roi est de fondation récente ; elle date de 1867. Antérieurement à cette époque, les enfants fréquentaient les écoles de Saint-Sauveur et Pringy (ceux d'Orgenoy allaient à Saint-Sauveur et ceux de Boissise à Pringy et cela depuis les temps les plus reculés, car la commune de Boissise-le-Roi semble n'avoir jamais eu d'école particulière. Une délibération du conseil municipal du , établit ainsi la répartition du budget de l'enseignement primaire :

  • Traitement de l'instituteur, y compris la rétribution pour l'éducation des enfants pauvres 200 F
  • Indemnité de logement à l'instituteur : 75 F.

Cette somme était alors répartie (total de 275 F) de la manière suivante :

  • À l'instituteur de St Sauveur : 120 F.
  • À la commune pour l'indemnité de logement : 50 F.
  • À l'instituteur de Pringy : 80 F.
  • À la commune pour l'indemnité de logement : 25 F.

La somme allouée subissant chaque année une légère modification, atteignit en 1866 le chiffre de 535 F. Toutefois, vers 1854, les enfants d'Orgenoy ne furent plus astreints à fréquenter exclusivement l'école de Saint-Sauveur, et qu'ils purent aller facultativement à celle de Pringy. Dès lors la somme inscrite au budget communal dut être partagée au prorata du nombre d'élèves fréquentant chacune des deux écoles.

Cet état de chose dura jusqu'en 1867, époque à laquelle le conseil municipal émit le vœu d'obtenir un instituteur. Un local fut loué en attendant la construction de la maison d'école Actuelle qui n'était encore qu'à l'état de projet et un instituteur fut nommé.

Orgenoy, ancienne mairie-école, années 1920.

Extraits d'archives départementales

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Commune de Boissise-le-Roi. (Archives de Seine-et-Marne) Édition Blondel à Meaux (1868)

(Boissiacum-Regis) Ecclesia Sancti Dyonisii (Bulle du pape Alexandre III, en faveur de l'abbaye Saint-Père de Melun (janvier 1160). Autrefois diocèse de Sens, conférence de Saint-Port collateur de l'abbaye de Saint-Père, actuellement diocèse de Meaux. On ne peut nier que l'étymologie de Boisettes, Boissise-le-Bertrand, Boissise-le-Roi, localités situées à une faible distance les unes des autres, ne soit évidemment la même pour chacune d'elles. Le mot Boscus, de la basse latinité, en doit être l'origine. Quant au surnom le Roi, que nous rencontrons ici, il indique que ce territoire faisait originairement partie du domaine royal, à une époque très reculée et probablement antérieure à l'avènement des Capétiens. Boissise-le-Roi, canton de Perthes, est un village de mince importance, situé sur la rive gauche de la Seine, à peu de distance du fleuve, et au bas d'un plateau dont les parties supérieures sont douées d'une certaine fertilité. Le territoire comporte environ 709 hectares de terres labourables, prairies, bois, broussailles et vergers.

Quelques découvertes en souvenirs archéologiques, témoignent de l'antiquité de ce pays. Deux parties du territoire, appelées Pierre-Fritte (Pierre-Fritte, pierre fichée, menhir) et la fosse au diable situées sur le chemin de Boissise à Orgenoy, rappellent les temps celtiques. Dans le voisinage du château, on trouve des tuiles carrées à rebords qui remontent vers l'époque romaine. L'ancienne voie dite vieille route de Bourgogne, que l'on tient pour chemin romain et qui se dirigeait vers le pont de Samois passe sur les hauteurs de Boissise. En 1862, les dragages du barrage des Vives-Eaux ont fait découvrir dans la Seine, sur le territoire de cette commune, la matrice d'un sceau du XIIIe siècle dont le type est un griffon, et qui porte la légende : S. consullatus januensium in Francia (Sceau du consulat des Génois en France)[53].

Histoire du pays (production)

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Témoignage du passé agricole du village.
Orgenoy, café Berthelot 1921.

Boissise-le-Roi a l'aspect d'un pays essentiellement agricole. Sous le rapport de la fertilité de son sol, elle peut se diviser en deux parties distinctes :

  • au nord en se rapprochant de la Seine, le terrain (silicocalcaire) est de qualité moyenne. Les céréales y sont cependant exclusivement cultivées ;
  • plus au sud dans la partie du plateau constituant l'exploitation de la grande ferme d'Orgenoy ainsi que celle des petites fermes de Faronville et de la Folie, on trouve un terrain argilo-silicocalcaire très fertile. Les céréales de toutes sortes y croissent abondamment.

La pierre meulière qui forme des bans considérables près du village d'Orgenoy est exploitée en assez grande quantité comme pierre à bâtir et pour la construction de meules de moulins. Orgenoy est d'ailleurs une succursale de La Ferté-sous-Jouarre dont les meules sont depuis longtemps recherchées par la minoterie française et étrangère. Elle s'exportent principalement en Amérique. Grâce à cette production naturelle de son sol, on peut dire d'Orgenoy que ses habitants se livrent pour une première moitié de leur temps à l'agriculture et pour l'autre moitié à l'extraction de la pierre par de nombreux émigrés italiens (voir article suivant). Le château, de forme rectangulaire, est flanqué de tourelles sur la façade côté Seine. Quelques parties paraissent être du XIVe siècle mais la presque totalité a été reconstruite il y a environ 35 ans à la suite d'un incendie. Un acte du XVIIe siècle désigne ainsi le château : « Hôstel fermé de murs à créneaux, pont-levis qui de lève et s'abaisse ».

L'ancienne seigneurie appartint pendant une longue suite d'années (quatre siècles) à la famille des marquis De Thumery originaires de Brie-Comte-Robert, dont quelques membres portèrent l'épée et le plus grand nombre la robe. C'étaient des gens de bien, très considérés dans la contrée.

Au temps de Louis XIV, Germain-Christophe De Thumery, seigneur chevalier, baron de Ves-en-Valois était président de la deuxième chambre des enquêtes du Parlement. Il épousa Madeleine Le Tellier de la famille du célèbre ministre de ce nom. Nicolas De Thumery, son fils, était chambellan du duc d'Orléans en 1664. Vers le milieu du XVIIIe siècle, la terre de Boissise passa par suite d'une acquisition, entre les mains de messire Charles Jean baron De Beausse, sieur de Clèves, chevalier, vicomte de Fromentel, conseiller du roi, auditeur en sa chambre des comptes, marié à Catherine Louise De Bussy De Montigny. Leur fille Catherine célibataire, difforme, bossue, est morte à Boissise en 1828.

Le médecin Sabatier, de l'Académie des sciences et chirurgien-major de l'hôtel des Invalides, possédait des propriétés foncières à Boissise-le-Roi vers la fin du XVIIIe siècle. Les abbés de Saint-Père, à Melun et de Saint-Victor de Paris, dînaient dans cette paroisse, concurremment avec le curé.

Histoire du hameau d'Orgenoy

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Émigrés italiens d'Orgenoy, années 1930.

Hameau au milieu d'une plaine fertile, ancienne seigneurie qui appartenait à l'abbaye de Saint-Victor de Paris. Les bâtiments de la ferme seigneuriale datent en partie du XIIIe siècle. On y voit notamment une grange spacieuse, divisée en trois travées par une double rangée de piliers en bois qui supportent la charpente, les deux pignons et les murs latéraux sont garnis de contrefort à l'instar des églises du temps. Les bas-côtés, égaux en largeur, sont compris avec la nef principale, sous un même toit, la chapelle dénuée d'intérêt sert d'écurie. Montplaisir : des vestiges d'ancien four à chaux, cave, maison appelée Montplaisir, qui existait encore en bon état à la fin du XVIIIe siècle se rencontrent sur les bords de la Seine. L'économie d'Orgenoy était basée sur l'agriculture jusqu'au début du XXe siècle.

Orgenoy voit arriver de nombreuses familles d'émigrés italiens dans les années 1920, venant principalement du village de Posina en Vénétie. Ces hommes travailleront tous très dur dans les rudes carrières de pierres meulières pour un salaire misérable (environ 50 anciens francs par semaine). La plupart participeront à la Seconde Guerre mondiale dans l'armée française.

Après la guerre, les exploitations et carrières Piketty étaient l'activité principale des urluquois et de l'économie locale ; il y avait trois carrières principales avec transbordeurs et un train les reliait aux bords de Seine. Orgenoy voyant sa population italienne augmentée, on surnommait le village « petite Italie ». À cette époque, Orgenoy comptait plusieurs bistros, épiceries, marchands ambulants, cantines et même une petite salle de cinéma à l'étage du café Berthelot, face à la rue de la sellerie. La plupart des foyers n'avaient ni eau courante ni chauffage jusqu'à la fin des années 1950. Certains carriers vivaient dans de petites maisons en bois enduites de goudron à côté des carrières. Malgré cette pauvreté, les habitants étaient soudés grâce à la bonne ambiance et à la cohésion entre carriers et leur famille.

Les carrières fermèrent peu à peu leurs portes avec l'apparition du parpaing dans les années 1960. Une grande page de l'histoire d'Orgenoy se ferme. Par la suite, une entreprise de fonte de déchets d'animaux est créée par Isaac Gonçalves, un homme d'affaires d'origine portugaise. Cette usine insalubre sera remplacée par un lotissement dans les années 1980 et 1990. Isaac Gonçalves sera élu maire de la commune pendant plus de trente ans, fera construire à Orgenoy la salle des fêtes (années 1970), plusieurs lotissements, un quartier HLM, une laverie communale, une station d'épuration, un stade de football, une nouvelle école primaire avec cantine municipale (années 1980) et réaménagera le village. De nombreuses familles portugaises arrivèrent à Orgenoy pour y travailler dans les années 1970 et s'y installèrent. Actuellement, Orgenoy est loin de son passé pauvre et compte environ 1 200 habitants.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie de 1801 à 1975 du canton de Melun-Sud, année où la commune est rattachée au canton de Perthes[54]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Saint-Fargeau-Ponthierry.

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine, qui a succédé au District de l’Agglomération Melunaise (DAM) auquel Vaux-ler-Pénil avait adhéré en 1991.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1804 janvier 1817 Jérôme Sadron   Régisseur du château
janvier 1817 1821 Jean François Chumeau   Cultivateur vigneron
1821 avril 1836 Charles François Garnot   Cultivateur
avril 1836 1848 François Bareiller   Propriétaire
Les données manquantes sont à compléter.
1865 1892 Honoré Cazolas Robert   Cultivateur
1892 1897 Denis Géault   Cultivateur
1897   Zéphir Vincent Magloire Beaudenon   Charron
1900   Philippe Eugène Bizord   Cultivateur
1897 1907 Zéphir Vincent Magloire Beaudenon   Charron
1912   Ernest Bizord   Propriétaire
1919   Denis Géault   Propriétaire
1920   Théodore Gabriel Juvernat   Restaurateur
1921   Émile Berthelot   Commerçant
1923   Simon Joseph Bardoux   Propriétaire
1927   Gauchet    
1928   Charles Gautier    
1929   Fernand Gautier    
octobre 1931   Léon Hildenbrand   Maréchal-ferrant
1934   Roger Chartier    
1936 1940 Henri Carriat   Artisan maçon
1940   Ernest Bizord   Propriétaire
1945 mars 1959 Henri Carriat   Artisan maçon
mars 1959 juin 1995 Isaac Gonçalves   Chef d'entreprise
juin 1995 mars 2008 Claude Billerey RPR puis UMP Navigant Air France
mars 2008 mai 2020[55] Gérard Aubrun DVD Retraité
Vice-président de la CAMVS ( ? → 2020)
mai 2020[56] ,[57] En cours
(au 5 juin 2020)
Véronique Chagnat    

Jumelages

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Politique environnementale

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Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [58],[59].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Boissise-le-Roi est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [60],[61],[62].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[60],[64],[65].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise VeoliaFAUX[60],[66],[67].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].

En 2021, la commune comptait 3 700 habitants[Note 12], en évolution de −1,54 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
249277270218297200312300284
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
256272289294280276270274300
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
400414354275347383471436550
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7181 0301 8182 6763 1263 6533 6233 6163 776
2018 2021 - - - - - - -
3 7683 700-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • Salle omnisports

Manifestations culturelles et festivités

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Le 14 septembre 2002 sur le parvis du château a été représenté Histoires de Châteaux à l'occasion du jumelage avec Caerano di San Marco un spectacle de sons et lumières avec 120 figurants et chevaux avec des moyens techniques de pyrotechnies, lasers et projection d'images monumentales. Ce spectacle a été écrit, mise en scène par Sylvie Dervaux qui a également assuré la direction artistique et la production exécutive[71].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 363 (dont 76 % imposés), représentant 3 609 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 28 530 euros[72].

En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 680, occupant 1 494 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,9 % contre un taux de chômage de 6,2 %. Les 23,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 6,8 % pour les autres inactifs[73].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 222 dont 10 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 37 dans la construction, 64 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 11 dans l’Information et communication, 10 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 52 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 18 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 17 étaient relatifs aux autres activités de services[74].

En 2020, 37 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 26 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[75].

Agriculture

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Boissise-le-Roi est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[76].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[77]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 147 ha en 1988 à 134 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Boissise-le-Roi, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Boissise-le-Roi entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[76],[Note 14]
Nombre d’exploitations (u) 3 4 2
Travail (UTA) 5 7 3
Surface agricole utilisée (ha) 440 339 267
Cultures[78]
Terres labourables (ha) 437 339 s
Céréales (ha) 367 s s
dont blé tendre (ha) 201 171 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 148 s s
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) s 56 s
Élevage[76]
Cheptel (UGBTA[Note 15]) 0 1 260 0

Culture locale et patrimoine

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Église Saint-Denis.

Lieux et monuments

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Elle a été entièrement restaurée en 1994 grâce au financement de la commune, du conseil général et de l'État. Elle jouxte le château de Boissise siège de la mairie. Elle abrite annuellement des concerts (école de musique, association approche) Les vitraux modernes décorant le fond de l'église sont l'œuvre de l'artiste local J.Delhon[80].
Elle offre un plan rectangulaire irrégulier, comprenant une nef principale et deux collatéraux de dimension inégales. Sa longueur totale est de 25 mètres et sa largeur de 17 mètres environ. Au chœur se trouvent des colonnettes et une piscine du XIIIe siècle. Les voûtes de la chapelle de la Vierge sont ogivales avec nervures cylindriques de la même époque. Le surplus de l'église est voûté en berceaux avec entraits et poinçons du 15. L'église paroissiale, sous le vocable de saint Denis, date du XIIIe siècle. On voit dans cette église une statuette de sainte Anne pouvant dater de cette dernière époque, des fragments de vitraux peints du même temps et des vestiges de litres funèbres avec les armes de la famille de Thumery qui posséda l'ancienne seigneurie ; D'or à la croix de gueules cantonnées de 4 aigles de sable (De Thumery pendant 4 siècles)[80].
Dans la chapelle de la Vierge, on a rapporté l'épitaphe suivante ; Icy repose damoiselle Françoise Valentine de Thumery, laquelle par humilité a voulu estre enterrée dans le cimetière. Elle est décédée le 1er jour de novembre l'an 1715 âgée de 37 ans et 7 mois. Priez Dieu pour le repos de son âme. Le clocher qui a 4 mètres de côté comprend une tour carrée peu élevée, ornée de modillons à la jonction des étages, avec toit à selle, ou en bâtière. La coutume de présenter une quenouille garnie de filasse, à toute nouvelle mariée, qui vient pour la première fois à l'église depuis son union se conserve à Boissise-le-Roi[80].
  • Le château de Boissise-le-Roi XVIe siècle-XVIIe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques[81] est le siège de la mairie depuis 1986.
  • La Prairie Malécot, zone naturelle en bordure de Seine.

Personnalités liées à la commune

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  • Clovis Brunel (1884-1971), philologue romaniste français, mort à Boissise-le-Roi.
  • Marcel Contet (1904-1987), pilote automobile français, mort à Boissise-le-Roi.
  • Élisabeth Prévost (1911-1996), voyageuse et écrivaine française, morte à Boissise-le-Roi.

Liste des instituteurs qui se sont succédé dans la localité[82] :

  • M. Denisot avril 1867 à septembre 1870
  • M. Gondard septembre 1870 à juin 1872
  • M. Leroy juin 1872 à avril 1874
  • M. Babin avril 1874 (ne reste que 15 jours)
  • M. Rainart avril 1874 à octobre 1876
  • M. Milleret octobre 1876 à septembre 1883
  • M. Chapelon septembre 1885

Héraldique, devise et logotype

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Les armes de Boissise-le-Roi se blasonnent ainsi :

D’or à la croix de gueules cantonnée de quatre roses tigées et feuillées au naturel.

Le blason de Boissise-le-Roi est inspiré de celui de la famille de Thumery, qui portait au XVe siècle : D’or à la croix de gueules cantonné de quatre aigles éployés de sable[83].

Le blason de la commune trouve ses origines dans la guerre de Cent Ans. En 1429 sous l'occupation anglaise, le château fut détruit et la chapelle incendiée. Denis de Thumery, dont la famille posséda pendant quatre siècles la seigneurie de Boissise, le reconstruisit ainsi que la chapelle qui devint une église paroissiale dédiée à saint Denis.

Dans l'église actuelle, à gauche de l'autel, l'on peut voir les vestiges d'une litre funéraire, qu'on peignait en signe de deuil à la mort d'un seigneur de la paroisse, avec les armes de la famille de Thumery : d'or à la croix de gueules cantonné de quatre aigles éployés de sable timbré d'une couronne de marquis. En héraldique, on énonce en premier la couleur de fond. Ici, il s'agit d'or qui correspond au jaune. « La croix de gueules » est une croix centrale rouge. Les « aigles éployés de sable » sont des rapaces noirs qui s'apprêtent à s'envoler.

Depuis, la mairie a repris le blason de la famille Thumery tout en lui apportant certaines modifications. Ainsi il n'y a plus d’ « aigles éployés de sable », mais des roses au naturel, reprenant quasiment les premières armes des Thumery : d'or à la croix engrêlée de sable, accompagnée de quatre tulipes de gueules, tigées et feuillées de sinople (Menestrier, 1698). Les armoiries de Boissise-le-Roi sont visibles sur les communiqués communaux[84]. Les litres funèbres ne sont plus visibles depuis la restauration de l'église ainsi que l'écusson des Thumery remplacé par l'écusson de la commune en pierre sculptée.

Vers 1886, le château de Boissise-le-Roi appartenait au sieur Paul Bareiller depuis 1828 (la terre de Boissise appartenait à sa famille) don fait à son père par la baronne Catherine de Beausse, Paul Bareiller par son testament olographe en date du 24 février 1887 instituait pour son légataire universel le Komprinz d'Allemagne (depuis Frederick III) au nom et comme représentant le dit empire. Le château et ses dépendances étaient, d'après le vœu du testateur, destiné à former une colonie allemande. Voici résumé par un journal de l'époque les raisons de ce legs quelque peu ahurissant. Paul Bareiller était un bourgeois méfiant, orgueilleux et brutal. Pourtant il fut maire de la commune pendant cinq ans, mais par son apathie et son mauvais vouloir, les affaires municipales étaient dans un état déplorable ; il a été forcé de démissionner. Ce tyranneau de village jouait au féodal et cherchait des querelles à tout le monde. Quand il était contrarié, sa colère n'avait plus de bornes. Un jour, il fracassa la mâchoire d'un ouvrier d'un coup de revolver. Il fut arrêté et emprisonné à Melun. Il pense à se venger. Quelle vengeance pourrait-il bien exercer contre la loi qui le condamne et contre la société qu'il déteste. Il réfléchit et s'irrite davantage. Une idée machiavélique germe dans son cerveau. Sa vengeance il l'a trouvée, il donnera son château et ses terres à l'ennemi.

Voilà ce qu'il avait trouvé de plus abominable et de plus sanglant. Cette offense à la patrie le soulage et il mourut tranquille[85]. La pierre tombale de P. Bareiller peut être désormais perçue à droite du porche de l'église portant les dates 1787-1860.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Boissise-le-Roi », p. 1202–1203

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  9. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  10. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  11. La charte de Louis VI pour la fondation de l'abbaye de Saint-Victor de Paris, signée à Châlons en 1113, existe aux Archives nationales (K21, no 8.
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  13. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  15. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Boissise-le-Roi - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  2. « Distance entre Boissise-le-Roi et Melun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Boissise-le-Roi », sur villorama.com (consulté le ).
  4. « Boissise-le-Roi » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  5. « Plan séisme consulté le 24 août 2021 ».
  6. a et b « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  7. a et b « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
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  10. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 6 décembre 2018
  11. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
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  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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