Discussion:Équithérapie dans l'autisme/Bon article

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Christophe95 (discuter) 13 avril 2016 à 00:57 (CEST)

Prise en charge de l'autisme par l'équithérapie

Proposé par : Tsaag Valren (✉) 30 mars 2016 à 00:33 (CEST)

Il n'existait rien sur le web pour synthétiser les connaissances sur le sujet. la recherche est en pleine ébullition et il y a fort à parier que de nombreuses études continueront à paraître dans les prochaines années, ce qui demandera de fréquentes mises à jour. Je suis presque en conflit d'intérêt : c'est un sujet dont je parle en public, je défend cette prise en charge - qui m'a été très bénéfique - dans des conférences, dont une à Quintin l'an passé. Après recherches et vérifications, il n'existe à ma connaissance aucune source pour évoquer le cas particulier de l'équithérapie appliquée aux personnes avec Asperger, raison pour laquelle j'ai cité l'une de mes conférences - et donc, un exemple personnel. En espérant que celà ne pose pas de problème.

Votes

Format : Motivation, signature.

Bon article

1.  Bon article Proposante -- Tsaag Valren (✉) 30 mars 2016 à 00:37 (CEST)
2.  Bon article Article clair, complet et bien sourcé, avec de nombreuses références académiques. Stockholm - ^(Allô ?) 30 mars 2016 à 00:57 (CEST)
3.  Bon article Du bon travail. Je ne suis pas ennuyé que Tsaag Valren cite, une seule fois, son travail. Il s'inscrit dans un ensemble de sources. — Cantons-de-l'Est ^discuter 31 mars 2016 à 01:18 (CEST)
4.  Bon article L'article répond aux critères. Les sources semblent complètes et les quelques illustrations sont respectueuses des personnes. --H₂O^(discuter) 31 mars 2016 à 15:44 (CEST)
5.  Bon article Clairement dans les normes du labelApipo1907 ^jambo !!! 31 mars 2016 à 16:25 (CEST)
6.  Bon article Tsaag Valren nous fait ici l'état des lieux de la recherche et des connaissances. Le propos est nuancé (contrairement à ce qui est affirmé ci-dessous). Quant à l'auto-référence, elle ne me gène pas plus que lorsque Cédric (pour ne pas le citer) fait des références à son propre travail sur la Grèce. Konstantinos (discuter) 2 avril 2016 à 12:26 (CEST)
7.  Bon article L'article penche en faveur de l'équithérapie, ce qui est sensé faute de nombreuses études défavorables. J'aurais aimé lire plus sur ses échecs, mais sa popularité est récente. Après lecture, je sais que ce n'est pas une thérapie miraculeuse, à cause du coût et de l'investissement parental. Le mot équithérapie peut laisser croire que cette approche est soutenue par des recherches scientifiques ; probablement que si elle portait le nom d'hippoaccompagnement, par exemple, il se dégagerait une impression moins favorable. C'est une proposition pour le BA ; l'article peut donc présenter un déséquilibre. Berlekemp (discuter) 2 avril 2016 à 16:24 (CEST)
8.  Bon article Sujet bien exposé et sourcé, le propos est équilibré, merci pour cette lecture intéressante. --—d—n—f (discuter) 2 avril 2016 à 19:14 (CEST)
9.  Bon article bien rédigé, plaisant. Archi38 (discuter) 10 avril 2016 à 20:21 (CEST)
10.  Bon article Article fouillé et bien construit, qui me semble faire le tour de ce qui existe à ce jour sur le sujet, en tout cas suffisamment pour le label BA. Je crains (et j'espère !) qu'il y aura effectivement de nombreuses mises à jour suite à de futurs travaux de recherche sur le sujet... --Cbyd (discuter) 10 avril 2016 à 22:16 (CEST)

Attendre

2.  Attendre Jje doute que « Prise en charge de l'autisme par l'équithérapie » puisse être un article à part entière. Je pense que cela devrait être seulement une section d'Équithérapie. De nombreuses phrases sont pour moi POV par rapport au cheval (Wikipédia apporte une compréhension, pas un jugement) : « c'est un animal « simple, honnête et cohérent », « Le cheval est naturellement doué pour décrypter le langage du corps, et présente une sensibilité à l'intonation de la voix », « L'équithérapie présente de nombreux avantages et peu d'inconvénients dans le cadre de la prise en charge des personnes autistes ». « Elle est conseillée pour les personnes atteintes de toutes les formes d'autisme », conseiller par qui ? « D'après les témoignages », quels témoignages. Idem par rapport au livre avec « Ce best-seller inspire un film », « Commentant le buzz autour de L'Enfant cheval », combien de ventes de ce livres ? Quel buzz ? Ce terme est également à changer àmha. Il n'y a pas assez de faits et trop de jugements à mon avis. Enfin, par rapport à l'efficacité, les études ayant un échantillon très faible à chaque fois, aucune de ces conclusions n'est scientifiquement recevable, cela devrait à minima être indiqué. Thomas.R (discuter) 31 mars 2016 à 19:29 (CEST)

    Thomas.R Il y a des sources centrées sur le thème de la thérapie équine appliquée à l'autisme (y compris un ouvrage entier, en langue française, publié chez un éditeur scientifique), en quoi ce thème ne pourrait être légitime pour avoir son propre article ? J'avais commencé par travailler le sujet au sein de l'article « équithérapie », j'ai vite abandonné car cet article aurait atteint une taille impossible, en particulier avec le croisement de sources francophones et anglophones... Ensuite, il n'y a pas de POV dans cet article. La citation « C'est un animal simple, honnête et cohérent » est attribuée à son auteur, à savoir la thérapeute équestre Claudine Pelletier-Milet. Il ne s'agit en aucun cas d'un POV ni d'un jugement de valeur, mais d'une citation extraite d'un ouvrage de référence sur le sujet, publié chez Belin. Que le cheval soit « naturellement doué pour décrypter le langage du corps » est une vérité scientifique établie depuis l'affaire Hans le Malin (voyez les sources là-bas, cet article est BA et il est sourcé), quant à la « sensibilité à l'intonation de la voix », il s'agit également d'une vérité très largement reconnue de n'importe quel professionnel du cheval. « L'équithérapie présente de nombreux avantages et peu d'inconvénients dans le cadre de la prise en charge des personnes autistes » est aussi une affirmation issue de sa source scientifique, l'ouvrage de Merope Pavlides, sans aucune modification : voyez ici page 131, dès les premières lignes du chapitre. Quant au « conseillé par qui », toutes les sources scientifiques du dernier chapitre, ou presque, se prononcent sur l'efficacité de cette prise en charge... Voir aussi l'article du Guardian qui parle d'un nombre croissant de professionnels de santé qui reconnaissent l'efficacité de cette prise en charge.

   Quant au livre L'enfant cheval, connaissant un peu le milieu de l'édition, je sais qu'il est très difficile d'obtenir des chiffres de vente internationaux fiables d'une part, et d'autre part que ces chiffres n'ont rien à faire dans un article de Wikipédia qui traite de l'équithérapie appliquée à l'autisme, et non du livre en question. Les sources journalistique citées font par contre bien état d'un buzz en faveur de l'équithérapie à la suite de la publication de ce livre autobiographique, et de la sortie du film qu'il a inspiré.

   Par rapport aux études « non scientifiquement recevables », j'ai systématiquement précisé la taille de l'échantillon d'une part, et d'autre part, il est impossible de réaliser des études sur des échantillons plus importants car il y a d'énormes contraintes logistiques (taille du centre équestre, nombre de personnes avec autisme que l'on peut faire venir toutes les semaines dans le même établissement, etc...), signaler que ce serait « non scientifiquement recevable », alors que le protocole et la taille de l'échantillon de ces études est systématiquement détaillée et dans cet article WP, et dans les publications en question, ne me semble pas justifié. Qui a décidé que ces études n'étaient pas scientifiquement recevables ? En tout cas, pas les auteurs de la revue de littérature scientifique appliquée aux thérapie animales, qui font état de certaines faiblesses dues à des contraintes logistiques, mais ne contestent pas les résultats (voir : [O'Haire 2012] (en) Marguerite E. O’Haire, « Animal-Assisted Intervention for Autism Spectrum Disorder: A Systematic Literature Review », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 43,‎ 5 novembre 2012, p. 1606-1622 (ISSN 0162-3257 et 1573-3432, DOI 10.1007/s10803-012-1707-5, lire en ligne, consulté le 26 octobre 2015).  ) -- Tsaag Valren (✉) 31 mars 2016 à 20:38 (CEST)

    Thomas.R Ma réaction concerne uniquement ta première phrase : l'admissibilité de l'article ne se discute pas sur cette page. --H₂O^(discuter) 31 mars 2016 à 21:03 (CEST)

    Tsaag Valren Vote confirmé ce jour. Aucune de mes remarques n'a été prise en compte. Les passages POV indiqués ne sont toujours pas sourcés. Mettre les sources sur la page de vote n'améliore pas l'article. Thomas.R (discuter) 8 avril 2016 à 17:09 (CEST)

    Jmh2o Merci de me laisser la liberté d'écrire ce que je souhaite ici ou ailleurs, dans les règles de WP. De plus, il me semble que cette remarque est pertinente. Thomas.R (discuter) 8 avril 2016 à 17:09 (CEST)

    Thomas.R Ces citations que vous décrivez comme « POV » sont toutes sourcées et attribuées (je ne laisse jamais une phrase sans source avant de proposer un article au label. Si deux phrases se suivent et que l'une d'elle n'a pas son appel de sources, c'est que les deux phrases sont sourcées par le même document). Pour ce qui concerne « C'est également la conclusion de la thérapeute Claudine Pelletier-Milet, pour qui l'efficacité du cheval comme partenaire thérapeutique provient en grande partie du fait qu'il ne parle pas, n'effectue aucun jugement, n'est pas intrusif et n'a aucune exigence : elle le décrit comme un animal « simple, honnête et cohérent » », il est bien précisé qu'il s'agit uniquement de son point de vue. J'ai privilégié les sources scientifiques autant que possible, mais elles ne fournissent pas d'information sur le point de vue du thérapeute/praticien. -- Tsaag Valren (✉) 8 avril 2016 à 18:48 (CEST)

3.  Attendre Dans un soucis de neutralité, ne serait-il pas judicieux de citer des sources qui se montrent un peu plus critiques par rapport à cette approche thérapeutique? La tonalité générale de l'article me donne un peu l'impression d'une brochure promotionnelle. En outre, si l'article affirme dans l'introduction que cette approche ne convient pas à toutes les personnes autistes, à un autre moment, on lit qu'elle est conseillée aux personnes souffrant de toutes les formes d'autisme... bref, ça manque quand même un peu de cohérence, de précision et d'esprit critique à mon goût --Joseph.valet (discuter) 2 avril 2016 à 00:34 (CEST)

   C'est marrant, quand je propose un article sur une race de chevaux et que je laisse passer - par erreur ou inattention - une grosse faute de trad ou une source non-scientifique douteuse qui dit une énormité, personne ne le voit. Là, il suffit que je déclare un conflit d'intérêt potentiel pour qu'on me cherche la petite bête sur des détails qui ne m'ont jamais été reprochés pendant 170 et quelques procédures précédentes. Pour répondre en une fois : j'ai fait comme d'habitude, chercher ce qui venait dans Google Scholar, G. Books et Persée, sans particulièrement cibler de sources positives ou négatives, mais juste en tapant "horse - autism", "hippotherapy - autism" et "équithérapie - autisme", et en prenant tout ce qui venaît. Maintenant, si vous avez connaissance de sources scientifiques plus critiques, je vous en prie, ajoutez-les. Mais ayez s'il vous plaît l'honnêteté de retirer ce vote si vous n'en trouvez pas. Merci. -- Tsaag Valren (✉) 2 avril 2016 à 08:42 (CEST)

   Pour répondre à la seconde partie de la question : une thérapie peut parfaitement être conseillée pour toutes les formes d'autisme (donnée qui fait appel à la notion de sévérité de handicap) sans être adaptée à toutes les personnes autistes (d’autres facteurs peuvent entrer en compte indépendamment de la sévérité de la forme d'autisme, par exemple la peur des animaux...). -- Tsaag Valren (✉) 2 avril 2016 à 08:49 (CEST)

   Effectivement, le contexte est différent entre une race de chevaux et un article sur une méthode thérapeutique pour les personnes diagnostiquées autistes. Je citerai Paul Tréhin, secrétaire général de l'Organisation Mondiale de l'Autisme à ce sujet : "Confronté à de fréquentes discussions sur de nouvelles approches ou techniques pour le traitement de l'autisme, en particulier au travers des groupes de discussions sur Internet, j'ai été souvent conduit à soutenir la position difficile à défendre de recommander la prudence. Il est en effet très dur d'apparaître comme "l'opposant" en face de parents ou de professionnels enthousiastes. Mais ayant eu à faire face à tant de situations ou les parents se sont retrouvés moralement et psychologiquement démolis par de faux espoirs, comment pourrait une personne exerçant des responsabilités dans le milieu associatif ne pas être extrêmement prudente, si non complètement septique sur la dernière " thérapie miracle " quelle qu'en soit l'auteur ou l'origine." Donc, si je pense que cette approche est certainement intéressante, il reste à la situer dans un contexte plus large. Par exemple, quel pourcentage des enfants "autistes" sont actuellement suivi de cette manière? S'agit-il une approche marginale ou reconnue? Comment cette approche se compare-t-elle à d'autres? Bref, plus je relis l'article, et plus je trouve mon vote légitime. --Joseph.valet (discuter) 2 avril 2016 à 10:12 (CEST)

   À la question « quel pourcentage des enfants "autistes" sont actuellement suivi de cette manière ? », je n'ai pas trouvé de réponse en faisant une recherche par mots-clé en français et en anglais.

   « S'agit-il une approche marginale ou reconnue ? », il y a une source qui la liste en 2008 comme « non conventionnelle », aucune révision apparente de ce statut depuis, mais une tendance des publications scientifiques à aller dans le sens d'un réel effet positif. Celà répond au moins en partie à la question « marginale ou reconnue », non ?

   « Comment cette approche se compare-t-elle à d'autres ? », s'il s'agit de comparer son efficacité par rapport à d'autres approches, il n'existe pour l'instant qu'une seule étude comparative sur faible échantillon dont le résumé (je n'ai pas accès à la totalité...) parle d'une plus grande efficacité de l'équithérapie par rapport aux prises en charges « non-équines ». Que sont ces prises en charge non-équines, il faudrait accéder à tout le papier pour le savoir. Voilà l’abstract : Parents noted significant improvements in their child’s physical, emotional and social functioning following the first 6 weeks of EAA (= Equine Assisted Activities). The children participating in the non-equine program also demonstrated improvement in behavior, but to a lesser degree. The favorable outcome of this study lends support for continuation of programs utilizing EAA in the treatment of children with ASD. La source : *[Lanning et al. 2014] (en) Beth A. Lanning, Margaret E. Matyastik Baier, Julie Ivey-Hatz, Nancy Krenek et Jack D. Tubbs, « Effects of Equine Assisted Activities on Autism Spectrum Disorder », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 44,‎ 14 février 2014, p. 1897–1907 (ISSN 0162-3257 et 1573-3432, DOI 10.1007/s10803-014-2062-5, lire en ligne, consulté le 29 mars 2016). -- Tsaag Valren (✉) 8 avril 2016 à 14:04 (CEST)

   Après quelques recherches dans des réseaux sociaux, il y a des parents qui déplorent que certains « thérapeutes » n'aient pas de formation et ne soient pas assez compétents. Je tente de trouve des sources secondaires. -- Tsaag Valren (✉) 8 avril 2016 à 18:48 (CEST)

Discussions

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Simple curiosité

Des études ont-elles été menées avec des ânes ? Je sais que ces animaux ne se montent pas mais ils ont eux-aussi la réputation d'être très sensibles et intelligents. Konstantinos (discuter) 2 avril 2016 à 12:27 (CEST)

Oui, ça existe et c'est pratiqué dans les pays méditerranéens : asinothérapie. -- Tsaag Valren (✉) 2 avril 2016 à 14:41 (CEST)