Discussion:Communautarisme (concept politique)

Dernier commentaire : il y a 15 ans par Jean-Jacques Georges dans le sujet Titre et titraille
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Il serait assez pertinent de ne pas discuter du communautarisme vulgarisé et de retourner à la base du concept. Il existe en effet un autre articule traitant du sujet du communautarisme dans la société. Ce sujet dont je rappelle le titre (Communautarisme sociologique) devrait plutôt traiter des conceptions communautariennes de la démocratie : Charles Taylor entre autre.


C'est assez dépourvu de toute neutralité... --Pylambert 17 août 2005 à 00:34 (CEST)Répondre

Il serait intéressant d'avoir plus d'information sur le concept communautarisme, plutôt qu'une série de paragraphes sur le communautarisme spécifiquement francais.


Neutralité douteuse

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L'article présente la notion de "communautarisme" comme une realité objective, un courant de pensée. Cette idée n'est pas neutre (et les liens présentés également). Je rajoute un lien "antagoniste" qui contient une série de critique de la notion et de son utilisation et j'emets de gros doutes sur la neutralité de l'article. --Gavach 20 septembre 2005 à 10:15 (CEST)Répondre

Il faut poser une bannière alors. Soig 20 septembre 2005 à 14:40 (CEST)Répondre
Je partage l'opinion de Gavach, j'ai ajouté un paragraphe qui permet au moins de voir qu'il existe une autre approche, ainsi qu'un lien dans le même sens. L'approche initiale de l'article est, comme trop souvent sur wikipedia, très francocentrée, alors que le "communautarisme" a une tout autre signification en Belgique, en Inde (communalism), au Liban (taïfiyya). Le titre est-il d'ailleurs correct, puisque l'épithète "identitaire" n'est en général pas accolée à "communautarisme" ? Poser une bannière ne servirait à rien, il faut améliorer l'article plutôt, sinon ça va encore être la guerre... --Pylambert 28 décembre 2005 à 03:43 (CET)Répondre


La référence donnée pour la définition du communautarisme dès le début de l'article est utilisée à contre-emploi. En effet, l'article de Catherine Halpern ne dit en aucun cas qu'il s'agit d'une définition consensuelle du communautarisme, mais bien de la position des "Communautariens" des années 80. D'ailleurs l'idée que l'individu "n'existe pas" en dehors de ses appartenances semble un peu forte.

Je propose que nous reprenions la définition de l'article anglophone, qui est plus neutre et permet d'exprimer tous les angles : Communitarianism is an ideology that emphasizes the connection between the individual and the community. That community may be the family unit, but it can also be understood in a far wider sense of personal interaction, of geographical location, or of shared history.

(Le communautarisme est une 'philosophie' qui insiste sur le lien entre l'individu et la communauté. Cette communauté peut être de la taille d'une famille, mais peut aussi être définie à bien plus grande échelle, sur la base d'interactions entre personnes, d'une situation géographique ou d'une histoire partagée.) utilisateur:Calinlapin

Evitez le pamphlet dans un sens ou un autre.

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S'agit pas d'accuser tout et tout e monde dans une grande généralisation, c'est une encyclopédie. D'autant que les positions extrèmes communautaristes et anticommunautaristes ne font que refléter la même dérive et la même haine des autres. --Pgreenfinch 1 janvier 2006 à 18:00 (CET)Répondre

Je ne suis pas d'accord avec les modifications que vous avez apportées à ce paragraphe, mais je commence à en avoir assez de perdre mon temps à discutailler (voir les articles Emir Kir et Laurette Onkelinx). --Pylambert 1 janvier 2006 à 18:10 (CET)Répondre
Néanmoins, la réalisation de ce $ accusateur n'a pas sa place sur WP sous cette forme. quant au fond, il est nettement non pertinent et j'approuve (avec des réserves) la bréve conclusion de pgreenfinch. ξ Libre @ 1 janvier 2006 à 19:24 (CET)Répondre


Etrange notion de neutralité

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Je m'adresse à vous Monsieur Pylambert. A qui d'ailleurs pourrais-je m'adresser si ce n'est à vous ?

En effet, vous vous faite un malin plaisir d'avoir la main mise sur un article, le communautarisme identitaire.

Seulement, si les articles demandent un neutralité comme vous le rendiquiez vous-mêmes, cette neutralité ou du moins la recherche de celle-ci ne peut être approchée au cours de l'élaboration de l'article lui-même qu'après une synthèse des différents apports de chacun. C'est ce principe semble-t-il qui est mis en oeuvre au sein de cette encyclopédie interactive de wikipedia, à défaut d'être rédigée par une commission d'experts qui après un vote fixe une définition.

Seulement, vous négligez ce principe d'ouverture et de mouvement en effaçant les différentes contribution de chacun et en fixant au nom de votre seule valeur une définition. Est-ce à dire que vos interventions ne sont pas neutres et que le sujet lui-même dans votre esprit est un moyen pour vous d'assoir un point de vue partisant ?

Si vous avez un point de vue partisant, celui-ci est une réalité et a le droit d'exister, mais prener alors le soin de l'exprimer ouvertement comme tel au sein d'un chapitre propre qui évoque l'existence de ce point de vue, ses origines, ses motivations, ses partisants et ses opposants, en préservant l'esprit de neutralité qui sied à tout article.

De même vous me reprocher d'avoir écrit un article à tendance républicaine franco-centrée. c'est comme si je vous repochais d'avoir une vision communautariste belgo-ouverte. J'ose penser que ce soit un trait d'humour de votre part.

Penser et reliser l'article avec un regard neutre.

12 février 2006

Je ne discute pas avec les utilisateurs anonymes. Les modifications apportées dénaturaient complètement l'article, en particulier la section "anticommunautarisme". --Pylambert 13 février 2006 à 00:01 (CET)Répondre


C'est bien ce que je dis votre vision est très marquée et loin d'être neutre...faudrait-il connaître l'autre dans ses origines comme vous l'entendez implicitement pour pouvoir discuter avec lui ? C'est curieux comme façon de voir. Pour ma part, je vous laisse la responsabilité de vos interventions et ne reviendrais pas sur les miennes que je considère beaucoup plus neutre et objective que les votres.

Primauté ontologique?

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Que le communautarisme accorde plus d'importance à la sauvegarde de la communauté qu'aux revendications individuelles, ça semble logique. En revanche, l'idée d'une primauté ontologique de la communauté par rapport aux indvidus est moins claire, sinon contradictoire.Printemps pluvieux 28 avril 2006 à 08:06 (CEST)Répondre

Faussement objectif!

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L'article présente le communautarisme comme un fait lié à la modernité, sans donner ses références sous-jacentes. Elles sont pourtant clairement indiquées dans la bibliographie où l'on trouve les principaux théoriciens du mouvement queer, soit le courant le plus extrémiste de la "post-modernité". Aucune référence aux sources de la philosophie politique classique répuiblicaine, assimilée en une phrase à l'ethnocentrisme. Pas très sérieux.

--ClaudeRochet 2 juin 2006 à 23:26 (CEST)Répondre

Communautarisme et communautariens

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Il ya une différence entre communautaristes et communautariens. Je me réfère à un guide sûr en la matière qui est Jean-Marc Ferry. Des gens comme Taylor ou Walzer ne sont pas communautaristes mais donnent de l'importance - sans mettre en cause les principes universels de la morale et du droit - à la manière dont telle ou telle communauté (ce que peut être une nation), dit concrètement ce qu'est le Bien et le Juste ( à travers ses traditions, la manière dont elle incarne le Bien et le Juste). Il me semble que Ferry est un chemin de crête entre le républicanisme et le communautarisme. Par ailleurs en Belgique, on parle effectivement de problèmes communautaires mais )à mon sens, ce n'est pas tout à fait par rapport à ce que l'on appelle des communautés ethniques. Les Flamands ont voulu ce terme de Communauté qui se réfère à la langue et à la cultyure alors que les Wallons voulaient plutôt que l'on parle de Région, avec une connotation plus territoriale et plus républicaine. Cependant, je ne dirais pas que les Flamands sont pour autant des communauatristes et le parti nationaliste flamand d'extrême droite semble avoir été stoppé au bénéfice d'un nationalisme flamand plus démocratique avec lequel il est possible de discuter. Voilà des éléments.

José Fontaine 12 octobre 2006 à 23:47 (CEST)Répondre

Exemple corse

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Exemple de communautarisme à l'œuvre actuellement en France.
Comme on peut le lire dans l'article préférence nationale, « Les Corses ont un recrutement préférentiel à la SNCM, défendu sous ce terme (préférence nationale) par les organisations nationalistes corses ». Ce fait est bien connu.
Un autre l'est moins. Dans le système d'attribution des postes dans l'Éducation nationale, l'attribution se fait par académie, puis par établissement. Certaines académies sont plus demandées (toute la moitié sud du pays) que d'autres (le nord). Plus une académie est demandée, plus le professeur doit avoir de points (ces points sont obtenus tout au long de la carrière, suivant des critères professionnels, familiaux, etc.). Comme les professeurs ayant de l'ancienneté demandent à rentrer chez eux dans le sud (il y a sur-effectif de professeurs du Sud) ou à aller se reposer dans des établissements en zone rurale après des années de classe dans les banlieues du nord, il faut plus de points pour être nommé dans cette partie. Le record métropolitain est tenu par la Corse.
Or, les Corses ont obtenu (grâce à la pression des nationalistes) que les jeunes professeurs corses obtiennent d'office assez de points (et plus que n'en pourraient obtenir des continentaux) pour rester dans l'île et occuper tous les postes.
Mais ça ne suffit pas. Aussi a-t-on créé des postes fantômes, sans réelle attribution. Et quand, voilà quelques années, il a fallu tout de même envoyer de jeunes professeurs hors de l'académie, ils ont eu la chance d'être affectés à... Marseille. Mais comme ils n'étaient pas contents, ils ont manifesté violemment.
N'est-ce pas du communautarisme? Attis 10 février 2007 à 13:57 (CET)Répondre


Terminologie et Droits de l'Homme

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Archéos a remplacé:

  • "Le terme a été utilisé en France comme outil politique pour critiquer certaines revendications culturelles ou politiques."
  • par " En France, le terme prend une autre signification : il est utilisé par les opposants aux revendications culturelles ou politiques de groupes minoritaires. "

On pourait croire que "le terme" a une vie propre et décide de lui-même de "prendre une signification" que personne, bien entendu, n'a voulu lui donner, mais qui s'est imposé naturellement à tous.

Le terme provient du détournement d'un mot américain (voir Dictionnaire des sciences humaines, PUF) pour déconsidérer des revendications culturelles dont certaines (linguistiques notamment) font partie des Droits de l'Homme (voir textes de l'ONU et de l'UNESCO), droits universellement reconnus, sauf exceptions, dont l'une est dite "culturelle", alors qu'elle est, de fait, anticulturelle. Shelley Konk 14 février 2007 à 04:54 (CET)Répondre

Apparemment les citations ne sont pas autorisées. l'ordre vient d'en haut? Kergidu 14 février 2007 à 16:59 (CET)Répondre

Quelle année et quel auteur (de l'article), ce passage du dico des sciences humaines ? Archeos ¿∞? 14 février 2007 à 20:35 (CET)Répondre

Citation

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Instructive, cette citation de Pierre-André Taguieff grand anticommunautariste et propagateur du terme: je la verrai bien dans une encyclopédie, genre wikipédia. Justement, je l'y avais déposée. Mais je ne sais pas ce qui lui a pris, elle s'était envolée de l'article. Enfin, on l'a retouvée:

- - Le terme «communautarisme» est utilisé, surtout en langue française (depuis les années 1980), pour désigner avec une intention critique toute forme d'ethnocentrisme ou de sociocentrisme, toute autocentration de groupe, impliquant une autovalorisation et une tendance à la fermeture sur soi, dans un contexte culturel dit «postmoderne» où l'«ouverture», et plus particulièrement l'«ouverture à l'autre», est fortement valorisée – ce qui redéfinit l'orientation «cosmopolite». ... - - Il s'agit donc d'un terme d'usage polémique, nettement péjoratif : nul ne s'affirme naïvement et fièrement «communautariste» (pas plus que «raciste»), et les «dérives communautaristes» dénoncées sont toujours celles d'un groupe autre que le groupe d'appartenance du dénonciateur. Le «communautariste», c'est l'autre. Coupable de «repli identitaire» – cliché emprunté au discours anti-lepéniste des années 1980, avec d'autres («fermeture», «crispation», «rigidité», «archaïsme»). L'accusation de «communautarisme» est disqualifiante dans le champ des croyances et des valeurs dites «postmatérialistes» («individualistes» ou «libérales-libertaires») : tolérance, ouverture, liberté d'expression, flexibilité, métissage, etc. Cette force de péjoration véhiculée par le mot «communautarisme» contraste avec la célébration contemporaine, dans tous les milieux politiques, des «communautés», des «cultures» ou des «identités», bref de groupes qu'on suppose porteurs de valeurs incomparables et inestimables, faisant partie du «patrimoine culturel de l'humanité». Face aux cultures, aux spécificités ou aux identités communautaires, on appelle à pratiquer la «tolérance», on incite à ne pas «stigmatiser», voire à «respecter». ... (« Vous avez dit communautarisme ?» Le Figaro, 17/07/2003)

Une conclusion

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On peut en tirer que, sauf anachronisme devant lequel certains ne reculent pas, la République française n'est pas "anticommunautariste de nature", puisqu'elle précède de quelques années (j'ai un peu oublié combien) l'invention d'un terme qui remonte au plus loin à 1980 . Shelley Konk 16 février 2007 à 12:05 (CET)Répondre

demande de références

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  1. L'utilisation du terme a pour but de substituer à l'expression droits des minorités, à connotation plutôt positive, un terme négatif qui disqualifie la revendication des minorités : à sourcer : qui affirme cela ?
    Les Bretons, Basques, qui en subissent les effets et savent lire l'Histoire. C'est aussi dans des publications bretonnes, galloises et catalanes et autres sur la France qui combat la diversité linguistique. On sait que les termes de communautarisme et anticommunautarismes sont des termes destinés au combat idéologique contre un ennemi intérieur, comme sous Barère et Henri Grégoire. Ce qu'écrit Tazieff ci-dessus (comme ailleurs) le confirme amplement. Shelley Konk 15 février 2007 à 21:52 (CET)Répondre
    En gros, l’article doit prendre ce que tu veux, en te faisant confiance sur parole, ou se baser sur des publications restreintes ?
  2. Alors que d'un côté les droits des minorités sont mentionnés comme des Droits de l'Homme : je pense que ce n’est pas général, et plutôt les Droits humains;
    Exemple typique de manipulation du vocabulaire. Les droits de l'homme c'est Human Rights en anglais, comme le confirme un simple clic pour passer de l'article français à l'équivalent anglais.
    Prétendre que les droits de l'homme et les droits humains sont deux choses différentes, et que les droits culturels des minorités ne font pas partie des droits de l'homme, c'est
    • de l'idéologie pure,
    • de la manipulation de la langue, de l'ethnocentrisme, et du repli identitaire français : l'UNESCO ne pratique pas ce genre de manipulation digne de la langue de bois stalinienne.
    On ne parle de « minorités » ni dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ni dans la déclaration universelle des droits de l'homme. NeuNeu 15 février 2007 à 22:58 (CET)Répondre
    Je le sais. Et il y a d'autres textes, plus récents, régulièrement citésici, tu le sais bien, votés par l'ONU. Shelley Konk 16 février 2007 à 07:10 (CET)Répondre
  3. Le communautarisme est donc un totalitarisme adversaire des droits de l'homme c'est assez grave comme jugement, même moi je ne le pense pas.
    Dont acte. Cest pourtant ce qui suinte du discours anticommunautariste.
  4. En général on trouve plutôt que c’est une entrave à l’émancipation individuelle. Donc à sourcer, pour qu’on sache qui traite le communautarisme de totalitarisme;
    Tu ne te rends pas compte que tu dis la même chose? C'est donc bien un fantasme anticommunautariste. C'est la vieille recette "diaboliser l'adversaire", ennemi de la liberté, pour fanatiser ses troupes.
  5. Concrètement, l'enseignement du basque ou du breton et le port du voile islamique sont deux aspects d'un même communautarisme qui sape les bases de l' universalisme républicain, un des piliers de la République : là encore, il s’agit de communautés différentes : donc qui met tout dans le même sac ?
    Le discours anticommunautariste, qui entretient l'amalgame entre revendication culturelle et linguistique, patrimoine de l'humanité, et l'intégrisme religieux.
    Quand ceux qui parlent de "communautarisme" sont capables de réunir les homosexuels et les adeptes du judaïsme sous le même vocable (bref, de les fourrer dans le même sac), c'est plus que troublant. Shelley Konk 15 février 2007 à 21:52 (CET)Répondre

c’est tout : juste quatre références, pour attribuer ces opinions. Archeos ¿∞? 15 février 2007 à 07:46 (CET)Répondre

Ces opinions, ce sont les tiennes, tu l'as avoué deux fois ici. Tu devrais donc t'y reconnaitre. Shelley Konk 15 février 2007 à 21:52 (CET)Répondre
Les opinions d'un utilisateur n'ont rien à faire dans les articles ! NeuNeu 15 février 2007 à 22:58 (CET)Répondre
Aucune référence n’étant apportée, personne ne s’opposera à ce qu’on supprime ces passages ? nArcheos ¿∞?

Droits des minorités

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Quelqu'un a avancé que les textes internationaux ne parlent pas du droit des minorités. J'irai donc les chercher. Première livraison:

  • La Déclaration des droits de l'enfant de 1989 est un peu plus récente que la déclaration des droits de l'homme de 1948: [[2]].
  • Elle comporte cet article 30:

Dans les États où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques ou des personnes d'origine autochtone, un enfant autochtone ou appartenant à une de ces minorités ne peut être privé du droit d'avoir sa propre vie culturelle, de professer et de pratiquer sa propre religion ou d'employer sa propre langue en commun avec les autres membres de son groupe.

  • La France n'a pas aimé , et l'a fait savoir:

Le Gouvernement de la République déclare, compte tenu de l'article 2 de la Constitution de la République française, que l'article 30 n'a pas lieu de s'appliquer en ce qui concerne la République.

  • L'article s'applique à peu près partout, sauf en France. Cela se sait sur la planète, sauf en France.
  • Quand on explique, dans les écoles françaises, quels sont les droits de l'enfant, on occulte l'article 30, et pas un mot sur la réserve de la France à cet article: Omerta.
  • L'article 2 en question déclarait à l'époque que la "France est une et indivisible",
  • Attention! Il parait qu'il ne faut pas interpréter cela comme le refus de la reconnaitre la perte des départements algériens, ou celle, plus ancienne, du Léman, des Apennins, des Bouches-de-l'Escaut, Bouches-du-Rhin, Bouches-de-l'Èbre, ou Mer-Égée mais que les minorités (linguistiques ou autres) n'y existent pas. Ce qui justifie cette exception culturelle mondialement reconnue.

Shelley Konk 16 février 2007 à 07:35 (CET)Répondre

à Shelley Konk

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Cette exception culturelle, ça s'appelle la Laïcité, et peut-être que la France est le seul pays au monde à ne pas accepter qu'on affiche sa religion (chose qui relève de la sphère privée) en public, mais dans ce cas tant mieux ! Je suis fier de vivre dans cette France-là !

Quand bien même la majorité des pays du monde appliquerait la peine de mort, tu souhaiterais qu'elle s'applique en France ?

Merci de signer ! Par ailleurs ce que tu dis est faux (mais c'est sans doute un problème de rédaction ambigüe). Il est tout à fait licite d'afficher sa religion en public, même en France. Par contre l'Etat est supposé être neutre vis à vis des religions, opinions, cultures, etc. Il attend donc de ses représentants la même neutralité, mais les particuliers sont libres d'exprimer leurs opinions ou appartenances.--Luzmael 26 juin 2007 à 19:08 (CEST)Répondre

Erreurs

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"Le communautarisme est considéré comme un instrument d'oppression de l'individu qui accorderait à une communauté, ou minorité, plus d'importance qu'à l'individu, lequel vivrait alors enfermé dans sa communauté, contraint de se conformer et se soumettre aux intérêts de cette communauté, qui lui dénierait ses droits individuels.
Le communautarisme est donc un totalitarisme adversaire des droits de l'homme.[réf. nécessaire]"

Je ne sais pas qui a dit cela, mais le fait est que c'est faux. Le communaunitarisme est :

  • la "revendication de son identité au travers d'une communauté",
  • le fait d'utiliser cette communauté pour avoir des avantages que les non-membres de cette communauté n'ont pas.

Le communitarisme est donc, selon le second point, un problème pour la démocratie (les mêmes droits et devoirs pour tout le monde) dès lors que les communautés revendiquent des "droits spéciaux". Il n'est, en aucun cas un "problème pour les droits de l'homme" en soi. Il le deviendrait si tout le monde était obligé de choisir "une identité communautaire".

L'"argumentaire" du dessus est un argumentaire "anti-communautariste", mais du tout une explication du communautarisme identitaire. Cet article est totalement non objectif, voire hors sujet. Je propose donc de renommer la section dite "Argumentation" en section "Argumentation anticommunautarisme identitaire" 1001nuits 27 juillet 2007 à 19:31 (CEST)Répondre

Le premier paragraphe vaut son pesant aussi. Nous nageons en pleine propagande : créer un ennemi qui n'existe pas. Voir : [3]. 1001nuits 27 juillet 2007 à 22:43 (CEST)Répondre

Référence au racisme et à la xénophobie

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Il est tout de même curieux d'assimiler les anticommunautaristes à des racistes et à des xénophobes alors que ce sont plutôt les communautaristes qui exercent une forme de racisme et de xénophobie. Cet aspect de l'article manque donc de neutralité.Phil94 (d) 6 janvier 2008 à 14:24 (CET)Répondre

bandeaux

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Il y a trop de bandeaux pour s'y retrouver,il faudrait y faire un tri.Matta Ali (d) 30 janvier 2008 à 20:36 (CET)Répondre

Communautarisme majoritaire

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Il faut rappeler, qu'en France, la communauté francophone d'origine, au moins par une partie importante de ses représentants, profite de sa situation majoritaire pour imposer une suprématie inacceptable, outrepassant les besoins d'une langue de communication; cette suprématie ressemble beaucoup à un racisme. Il faut villipender ce communautarisme majoritaire et assassin (puisqu'il exerce son bon vouloir de vie et de mort sur des biens culturels qui ne lui appartiennent pas, mais sont le bien commun mondial), dont la gravité est bien plus grande que tous les "communautarismes" minoritaires réunis (si on excepte les integrismes religieux); 82.126.98.23 (d) 29 mai 2008 à 17:32 (CEST)Répondre

Euh ... vous êtes sérieux ?!? patapiou (Discuter) 29 mai 2008 à 17:53 (CEST)Répondre

C'est bien votre seul argument à opposer? Toute personne ne partageant pas ce point de vue, mais sans parti pris, devrait pouvoir en trouver au moins un à opposer. Sur un point par exemple: à quel moment un quelconque nationalisme breton a pu faire oeuvre destructrice à l'égard de la langue et culture française, comparable, un tant soit peu, à celle perpétrée par l'action conjointe et solidaire de la royauté et des tenants républicains de l'assimilation totale et definitive, rejoints plus récemment par l'église catholique de France ? 82.126.42.211 (d) 21 juin 2008 à 19:00 (CEST)Répondre

Communautés, Apartheid: le "chacun chez soi" n'est pas un concept absurde, mais un communauté majoritaire ne peut survivre qu'à condition d'accepter et de respecter des minorités en son sein: la biodiversité est indispensable (rappelons-nous du concept Yin et Yang). Artreve (d) 15 août 2008 à 18:53 (CEST)Répondre

Fusion Anticommunautarisme et Communautarisme identitaire

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POV fork voir la page de neutralité de Communautarisme identitaire godix (d) 5 août 2008 à 19:54 (CEST)Répondre

Euh d'accord, mais on fusionne comment? En appondant simplement les deux articles et en laissant à d'autres le soin de "nettoyer" tout ça? Ce genre de fusion doit impérativement être faite par quelqu'un qui maîtrise le sujet (l'anti/communautarisme, s'entend, pas la fusion). Ensuite, une demande de fusion d'historiques sur la page idoine et le tour est joué. Jerome66|me parler 28 août 2008 à 13:29 (CEST)Répondre
Sans réponse ou proposition, j'ai fusionné dans Communautarisme identitaire au mieux. Je ne vais pas fusionner les historiques pour le moment. J'espère que le débat sur la fusion et sur la neutralité pourra avancé maintenant. Jerome66 7 octobre 2008 à 11:59 (CEST)

définition générale

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Bonjour,
Je propose une ébauche de définition générale sous cette forme :

Le communautarisme est une idéologie qui postule une différence entre les êtres humains selon leur origine sociale et culturelle, désignée sous le terme de communauté.[1]
Il conceptualise « un système de vie en communauté »[2] et aboutit typiquement au concept de discrimination positive.[3] Il est une forme d'ethnocentrisme ou de sociocentrisme.[4]


Apparition du concept

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Le communautarisme est un terme créé aux États-Unis dans les années 1980 pour désigner une philosophie dite "communautarienne" qui affirme que "l'individu n'existe pas indépendamment de ses appartenances, soient-elles culturelles, ethniques, religieuses ou sociales."[5]

En France, le terme prend une autre signification : il qualifie les prétentions culturelles ou politiques de groupes minoritaires afin de les déligitimer (les rendre moins légitimes). On a ainsi parlé, dans les années 90, du communautarisme des banlieues ; en réaction aux prétentions du rap.[6] Plus récemment, en novembre 2008, à l'occasion du fait divers de Tarnac, une communauté fut mis en exergue afin de déligitimer la prétention d'une minorité. Autrement dit, les discours politiques et médiatiques ont exacerbé leur communauté, ce qui peut avoir pour effet de délégitimer leur pratique.[7]

  1. " De quelle communauté es-tu ? "
  2. lexicographie de communauté du CNRS au CNTRL
  3. Se reporter à la section Raisons d'être de la discrimination de l'article sur la discrimination positive
  4. Pierre Tourev
  5. article de Sciences Humaines, Communautarisme, une notion équivoque Catherine Halpern
  6. « Pour casser nos droits, nos dus, ils fondent le communautarisme » Rapaces dans " L'Organisation Mondiale du Carnage "
  7. « L’antiterrorisme s’inscrit en réaction à l’affirmation de la communauté » - tract anonyme diffusé à Lyon en soutien aux inculpés, novembre 2008

GNU [mail[ 16 décembre 2008 à 14:23 (CET)Répondre

Personnellement, je préfère la version actuelle qui est (je la recopie pour faciliter la discussion) :
Le communautarisme est un terme créé aux États-Unis dans les années 1980 pour désigner une philosophie dite "communautarienne" qui affirme que "l'individu n'existe pas indépendamment de ses appartenances, soient-elles culturelles, ethniques, religieuses ou sociales."[1]
En France, le terme prend une autre signification : il qualifie les revendications culturelles ou politiques de groupes minoritaires, et il est en général utilisé par les opposants à cette tendance à la sectorisation de la société française. Selon Laurent Lévy le mot "communautarisme" se définit avant tout en creux, en définissant ce que les critiques du communautarisme condamnent quand ils se servent de ce mot. Ainsi, si le mot communautarisme peut rencontrer des réalités sociales avérées, ce n’est le plus souvent pas dans l’un de ces sens qu’il est employé, mais plutôt dans le sens de ceux qui condamnent le communautarisme[2]. Toujours selon Laurent Lévy, "Le « communautarisme » n’existe pour l’essentiel que comme figure de ce qu’il faut rejeter."[3]. De même selon Pierre-André Taguieff, « le "communautarisme" est d'abord un mot qui dans le discours politique en France depuis une quinzaine d'années fonctionne ordinairement comme un opérateur d'illégitimation » et « le communautarisme est défini par ses critiques comme un projet sociopolitique visant à soumettre les membres d'un groupe défini aux normes supposées propres à ce groupe, à telle communauté, bref à contrôler les opinions, les croyances, les comportements de ceux qui appartiennent en principe à cette communauté"[1].
  1. a et b article de Sciences Humaines, Communautarisme, une notion équivoque Catherine Halpern
  2. [1] cité en substance: "On peut certes trouver au mot « communautarisme » des sens qui rencontrent des réalités sociales avérées. Mais ce n’est le plus souvent pas dans l’un de ces sens qu’il est employé. On s’attachera donc pour une part à chercher à comprendre de quoi l’on parle lorsque l’on condamne le communautarisme. Car - le fait est notable - la plupart des discours sur le « communautarisme » sont d’abord et avant tout des discours de l’anticommunautarisme." dans le texte
  3. extrait du livre le spectre du communautarisme Laurent Lévy
  4. (à part la note 2 qui a manifestement un problème de forme...)
    En particulier, le fait divers de Tarnac est à mon avis hors sujet pour un sujet sur le communautarisme. Le communautarisme est un phénomène de société, des groupes sociaux ou religieux ou ethniques qui se replient sur eux-mêmes.

    On ne parle pas du même communautarisme et on parle tout les deux de communautarisme.

    • Lorsqu'il est phénomène on parle du communautarisme sociologique ; c'est l'apparition d'un phénomène que l'on observe.
    • Lorsqu'il est concept on parle du communautarisme idéologique ; c'est la construction d'un concept que l'on pense.
    Non ? Cela concerne un grand nombre d'individus. Le groupuscule de Tarnac n'a rien à voir avec ça. Je ne comprends pas non plus l'intérêt de remplacer "revendications" par "prétentions".

    La nuance est peut-être utile. Une revendication est une action ; une prétention est le résultat d'une action. (lorsque vous construisez vous prétendez forcément l'acte de construire mais vous ne le revendiquez pas forcément)

    Le paragraphe introductif, de définition proprement dit, est une bonne idée, mais la définition proposée me semble reposer sur du vent, en tout cas, il serait préférable de trouver une "vraie" définition (c'est à dire sourcée) du communautarisme, parce que là, ça me semble soit sorti de nulle part,

    Ma source c'est la lexicographie du mot communauté par le CNTRL.

    soit vraiment tiré par les cheveux : le communautarisme aboutirait à la discrimination positive ? D'après ce que je lis dans l'article "Discrimination positive" (et en passant sur le fait que Wikipédia ne doit justifier ses arguments par ses propres articles), c'est l'absence de discrimination positive qui amène au communautarisme.

    Absolument, le communautarisme justifie la discrimination positive : La conceptualisation d'un système de vie en communauté aboutit typiquement au concept de discrimination positive : il faut discriminer positivement les communautés qui en ont besoin.

    Etc.
    Et je mettrais plutôt "ébauche sociologie" que "philosophie". Mais finalement, je me demande si on (Gourgandin et moi) parlons bien de la même notion avec le terme de "communautarisme".
    Moumine 17 décembre 2008 à 00:28 (CET)Répondre

    en effet, peut-être deux sections phénomène et concept ? GNU [mail[

    Titre et titraille

    modifier

    Je trouve le titre de l'article un peu lourd. En effet, le terme de "communautarisme identitaire" n'est pour ainsi dire jamais utilisé tel quel dans le discours public, seul le mot de "communautarisme" sans adjectif étant vraiment usité. Il faudrait à mon avis plutôt rebaptiser l'article "Communautarisme (sociologie)" ou "Communautarisme (politique)" (bien que je préfère le premier titre). Qu'en pensez-vous ?

    J'observe en outre quelques petits soucis dans l'ordonnancement de l'article. En lisant les sous-titres, on peut en effet lire :

    • Remise en cause de l'anticommunautarisme français
    • Critiques de l'anticommunautarisme français
    • Affirmation de l'anticommunautarisme
    • Dérive de l'anticommunautarisme français

    Un survol rapide laisse donc croire qu'il n'existe essentiellement que des arguments contre la critique du communautarisme. Ce qui pose comme qui dirait problème et laisse soupçonner un assaut de POV-pushing. Une petite réorganisation et modification de la titraille s'impose sans doute... Jean-Jacques Georges (d) 2 février 2009 à 10:11 (CET)Répondre


    Ces observations sont tout à fait justes : il est clair que cet article, qui pourrait être utile, est instrumentalisé par les militants autonomistes, notamment bretons, en vue de s'en prendre à un prétendu « communautarisme français » qui ferait d'eux des militants « anticommunautaristes ». La section concernant les « antiprotons » et la « britophobie » étant particulièrement outrancière, il était préférable de la supprimer.

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