Frappes de janvier 2024 au Yémen

Frappes de janvier 2024 au Yémen
Description de cette image, également commentée ci-après
Localisation des frappes aériennes sur le territoire Houthi.
Informations générales
Date Depuis le
Lieu Yémen
Issue En cours :
• Les États-Unis et le Royaume-Uni mènent plus de 150 frappes de missiles contre le territoire contrôlé par les Houthis au Yémen
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis[1]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Houthis
Commandants
Drapeau des États-Unis Joe Biden[2]
Drapeau des États-Unis Lloyd Austin
Drapeau du Royaume-Uni Rishi Sunak[3]
Drapeau du Royaume-Uni Grant Shapps
Abdul-Malik al-Houthi
Mohamed al-Atifi
Mehdi Hussein al-Machat
Abdel Aziz ben Habtour
Yahya Saree
Forces en présence
Drapeau des États-Unis USS Dwight D. Eisenhower[4]
* Drapeau des États-Unis F/A-18 Super Hornets
Drapeau des États-Unis USS Florida[5]
Drapeau du Royaume-Uni Quatre typhoons de la RAF
* Bombes à guidage laser Paveway IV (en)[6]
Pertes
Aucune Inconnues

Opération Gardien de la prospérité
Implication des Houthis durant la guerre Israël-Hamas de 2023-2024
Guerre civile yéménite

Batailles


m

Les frappes de janvier 2024 au Yémen surviennent dans la matinée du lorsque les États-Unis et le Royaume-Uni, avec le soutien de l'Australie, de Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas, lancent une série d'attaques contre le mouvement Houthi au Yémen[7],[8].

Les frappes aériennes sont intervenues en réponse aux attaques des Houthis contre des navires dans la mer Rouge[9]. Les Houthis déclarent agir en solidarité avec avec les Palestiniens de la bande de Gaza, territoire visé par une offensive de l'armée israélienne[10],[11].

Le président américain Joe Biden a déclaré avoir ordonné les frappes[12]. Le Cabinet britannique s'est réuni et le Premier ministre Rishi Sunak a autorisé les frappes[13].

Des centaines de milliers de Yéménites manifestent le 12 janvier en réponse aux bombardements américains et britanniques sur leur pays[14].

Contexte modifier

Avec le début de la guerre Israël-Hamas en 2023, le Conseil politique suprême, le gouvernement des régions du Yémen contrôlées par les Houthis[15], a déclaré son soutien aux Palestiniens et a commencé à lancer des attaques contre des navires commerciaux transitant par la mer Rouge, en particulier à Bab-el-Mandeb, le détroit étroit qui relie la mer Rouge au golfe d'Aden[16]. Au Yémen, ces actions en soutien à Gaza sont soutenues par une grande partie de la population[17].

Les Houthis annoncent qu'ils pourraient prendre pour cible "tous les navires de la mer Rouge à destination des ports israéliens, quelle que soit leur nationalité" et que les attaques se poursuivront jusqu'à ce que Gaza reçoive la nourriture et les médicaments dont elle a besoin. Plusieurs navires sont endommagés par des tirs ou capturés (notamment le Galaxy Leader), ce qui conduit quatre des plus grandes compagnies maritimes du monde à suspendre leurs voyages via le détroit de Bab-el-Mandeb[18]. Entre le 19 novembre et la mi-février, on dénombrait plus de 30 attaques contre des transporteurs[17]. Des navires sans liens visibles avec Israël ont aussi été attaqués[19] mais le mouvement n’a pas tenté d’imposer un blocus général en mer Rouge[20].

Le nombre de navires faisant escale au port israélien d’Eilat a chuté de 85 % entre le début des attaques en mer Rouge et janvier 2024, représentant un manque à gagner estimé à 3 milliards de dollars pour l'économie israélienne[20]. Selon le Kiel Institute for the World Economy (IfW Kiel), seuls 200 000 conteneurs transitent en février 2024 par la mer Rouge, contre 500 000 avant le début des attaques[17].

Pour lancer des attaques, les Houthis utilisent des batteries de missiles côtiers, des munitions rôdeuses et des engins d'attaque rapides armés de canons automatiques légers, de mitrailleuses et de missiles antichar[21]. Avant l'attaque du Maersk Hangzhou, les États-Unis avaient abattu des missiles et des drones houthis et déployé des navires de guerre pour protéger les voies de navigation de la mer Rouge, mais ne s'étaient pas engagés directement contre les Houthis[22].

Le , les États-Unis et un groupe de pays ont lancé un dernier ultimatum aux Houthis pour qu'ils mettent fin à leurs activités qui portent atteinte à la liberté de navigation[23]. Dans les jours qui ont précédé les frappes, des membres du Congrès américain et du Pentagone ont exigé une réponse forte et dissuasive face aux Houthis[24]. Un jour avant les frappes aériennes, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution condamnant l'agression des Houthis en mer Rouge[25],[26],[27]. La veille, la marine militaire de la République islamique iranienne avait saisi le navire-citerne marchand américain St Nikolas[28].

Le 17 janvier, Washington déclare le mouvement houthis « terroriste »[11]. Cette désignation comme terroriste devrait compromettre l'acheminement de l'aide humanitaires dans les régions du Yémen contrôlées par les Houthis, soit environ le tiers de sa superficie où vivent les deux tiers de la population, et ainsi d’aggraver considérablement la crise humanitaire que subit le pays[20].

Déroulement modifier

12 janvier modifier

Photo de nuit d'un avion de chasse catapulté depuis un porte-avion. La scène est éclairée par la post-combustion des réacteurs, le reste du pont d'envol est plongé dans le noir.
Catapultage d'un F/A-18 avant les frappes.

Des avions de combat américains transportant des bombes à guidage de précision ont été déployés depuis des bases de la région et depuis le porte-avions USS Dwight D. Eisenhower. Des navires de surface et le sous-marin USS Florida ont lancé des missiles de croisière Tomahawk. La BBC a rapporté que quatre avions Typhoon de la Royal Air Force déployés depuis la base aérienne d'Akrotiri à Chypre avaient participé à l'attaque. L'US Air Forces Central Command a annoncé que les forces américaines et de la coalition avaient utilisé plus de 100 munitions pour frapper plus de 60 cibles dans 16 emplacements[12],[10],[29],[30].

Des explosions ont été signalées à Sanaa, Al-Hodeïda et Dhamar. Les cibles comprenaient des centres logistiques, des systèmes de défense aérienne et des sites de stockage d'armes. Selon une chaîne d'information dirigée par les Houthis, l'aéroport international d'Al-Hodeïda (en), l'aéroport international de Taiz (en) et la base aérienne d'al-Dailami (en) au nord de Sanaa figuraient parmi les cibles touchées, en plus d'un aéroport près de Hajjah et d'un camp à l'est de Sa'dah.

13 janvier modifier

À h 45, heure du Yémen (UTC+3), les États-Unis ont effectué unilatéralement une frappe supplémentaire sur un site radar près de Sanaa[31], qui, selon Al-Masirah, se trouvait sur la base aérienne d'Al-Dailami[32]. Le commandement central américain a déclaré que "l'action de suivi" avait été menée par le destroyer USS Carney utilisant des missiles Tomahawk[33].

14 janvier modifier

L'armée américaine a déclaré qu'un de ses avions de combat avait intercepté un missile de croisière anti-navire Houthi lancé depuis Al-Hodeïda en direction de l'USS Laboon[34].

16 janvier modifier

À h 15, heure locale, les États-Unis ont mené de nouvelles frappes aériennes au Yémen, ciblant quatre missiles balistiques antinavires Houthis qui se préparaient à cibler des navires dans la région[35],[36].

17 janvier modifier

Vers 23 h 59, heure locale, les États-Unis ont mené une série de frappes de missiles, lancées depuis des navires et des sous-marins, contre 14 missiles Houthis identifiés comme une menace immédiate pour la navigation dans la région[37],[38].

22 janvier modifier

Les États-Unis et le Royaume-Uni lancent de nouvelles frappes aériennes sur l'infrastructure militaire des Houthis au Yémen, notamment un site de stockage souterrain, des missiles anti-navires et des radars. Le Royaume-Uni indique que quatre Typhoons de la RAF ont participé aux frappes aériennes[39].

3 février modifier

Les États-Unis et le Royaume-Uni annoncent avoir bombardé des dizaines de cibles au Yémen. Les villes de Sanaa, Hajja, Dhamar, Al-Bayda, Taëz et Hodeida ont été visées par les bombardements[40].

10 février modifier

Dix-sept rebelles houthistes sont tués dans des frappes américaines qui ont visé leurs positions au Yémen[41].

24 février modifier

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni revendiquent des bombardements contre dix-huit cibles houthistes. Des journalistes de l’Agence France-Presse présents à Sanaa ont fait état de fortes explosions dans la capitale du Yémen[42].

Réactions modifier

États-Unis modifier

Réactions du gouvernement modifier

Les réactions au Congrès ont été mitigées, certains soutenant les frappes aériennes et d'autres condamnant Biden pour avoir utilisé la force militaire sans l'approbation du Congrès. Certains critiques ont affirmé que, conformément à l'article 1 de la Constitution, Biden devait demander l'autorisation du Congrès avant de lancer une action militaire, bien que la résolution sur les pouvoirs de guerre de 1973 autorise le président à entreprendre une action militaire unilatérale mais doit en informer le Congrès dans les 48 heures[43],[44].

Le président Joe Biden a déclaré : « L'action défensive d'aujourd'hui fait suite à cette vaste campagne diplomatique et aux attaques croissantes des rebelles houthis contre les navires commerciaux ». Il a en outre affirmé : « Je n'hésiterai pas à prendre des mesures supplémentaires pour protéger notre population et la libre circulation du commerce international si nécessaire »[45].

Le leader républicain du Sénat, Mitch McConnell, a salué cette action mais a déclaré que la décision du président était attendue depuis longtemps[46].

Réactions du public modifier

Les manifestants organisés par Code Pink et la Coalition ANSWER (en) se sont rassemblés devant la Maison-Blanche plusieurs heures après les frappes, scandant « Laissez le Yémen vivre » et « Ne touchez pas au Yémen »[47].

À New York, des manifestants pro-palestiniens se sont rassemblés à Times Square, scandant « Ne touchez pas au Moyen-Orient », « Ne touchez pas au Yémen » et « Ne touchez pas à Gaza ».

Royaume-Uni modifier

Le Premier ministre Rishi Sunak a déclaré que les frappes découlaient du principe de « légitime défense ». Il a également confirmé que le Royaume-Uni avait reçu une assistance et un soutien « non opérationnels » de la part des Pays-Bas, du Canada et de Bahreïn lors des frappes[48].

Le Royaume-Uni a noté que les premières indications suggèrent que la capacité des Houthis à menacer la navigation commerciale a « pris un coup ». Deux partis, les Libéraux-Démocrates et le Parti vert de l'Angleterre et du pays de Galles, ont critiqué le gouvernement pour avoir contourné le Parlement, tandis que le chef du Parti national écossais à la Chambre des communes, Stephen Flynn, a déclaré : « Il incombe au gouvernement du Royaume-Uni d'informer le Parlement le plus rapidement possible et les députés doivent donc être rappelés à Westminster »[49].

Houthis modifier

Le vice-ministre des Affaires étrangères d'Ansar Allah, Hussein al-Izzi, a qualifié ces attaques d'« agression flagrante » et a déclaré que les États-Unis et le Royaume-Uni « paieraient un lourd tribut » dans une interview à Al-Masirah (en). De même, Ali al-Qahoum, un haut responsable houthi, a promis qu'il y aurait des représailles.

Mohammed Abdulsalam, porte-parole du groupe, a annoncé que les Houthis continueraient de cibler les navires israéliens ou tout navire se dirigeant vers « les ports de la Palestine occupée », affirmant que les États-Unis et le Royaume-Uni avaient tort de penser que les frappes « dissuaderaient le Yémen de soutenir la Palestine et Gaza ».

Le mouvement annonce considérer les navires américains et britanniques comme des cibles potentielles à la suite des bombardements[20].

Arabie saoudite modifier

Le ministère saoudien des Affaires étrangères (en) a appelé à la retenue et à « éviter l'escalade »[50].

Iran modifier

Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné ces frappes comme une « violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Yémen » et une violation du droit international.

Turquie modifier

Bien que membre de l'OTAN, la Turquie a dénoncé « l'utilisation disproportionnée de la force contre les rebelles houthistes », et déploré que « les États-Unis et le Royaume-Uni tentent de transformer la mer Rouge en mer de sang »[17].

Notes et références modifier

  1. (en) Lolita C. Baldor et Tara Copp, « US, British militaries launch massive retaliatory strike against Iranian-backed Houthis in Yemen », sur Associated Press, (consulté le ).
  2. (en) « US and UK launch strikes against Houthi rebels in Yemen » Accès payant, sur Financial Times, (consulté le ).
  3. (en) Jude Sheerin, « Biden vows response if Houthis keep up 'outrageous behaviour' », sur BBC News, (consulté le ).
  4. (en) Heather Mongilio, « U.S. Strikes Houthi Targets in Yemen From Air, Surface and Subsurface », sur U.S. Naval Institute, (consulté le ).
  5. (en) Luis Martinez et Morgan Winsor, « US, UK launch large-scale retaliatory strikes against Iran-backed Houthi militants in Yemen », sur Yahoo! News, (consulté le ).
  6. (en) « Air strikes against Houthi military targets in Yemen », sur Government of the United Kingdom, (consulté le ).
  7. (en) Jonathan Landay et Arshad Mohammed, « UN Security Council demands Houthis stop Red Sea attacks », sur Reuters, (consulté le ).
  8. (en) Courtney Kube et Tim Stelloh, « U.S. and Britain launch strikes against Houthi rebel targets in Yemen », sur NBC News, (consulté le ).
  9. (en) Eleanor Watson, « U.S. and U.K. conduct strikes on Houthi targets in Yemen to retaliate for spate of attacks », sur CBS News, (consulté le ).
  10. a et b (en) Eric Schmitt et Helene Cooper, « U.S. Missiles Strike Targets in Yemen Linked to the Houthi Militia » Accès payant, sur The New York Times, (consulté le ).
  11. a et b « Les États-Unis désignent à nouveau les Houthis comme entité "terroriste" », sur BFMTV
  12. a et b (en) Oren Liebermann, Haley Britzky, Natasha Bertrand, Kevin Liptak, Alex Marquardt, MJ Lee et Jennifer Hansler, « US and UK carry out strikes against Iran-backed Houthis in Yemen », sur CNN, (consulté le ).
  13. (en) Alex Wickham et Courtney McBride, « UK’s Sunak Authorizes Joint Military Strikes With US Against Houthis », sur Bloomberg, (consulté le ).
  14. « Frappes au Yémen: des centaines de milliers de manifestants à Sanaa », sur L'Express, (consulté le )
  15. (en) Tom Perry, « Who are Yemen's Houthis? Iran-allied group threatens Red Sea shipping », sur Reuters, Nick Macfie, (consulté le ).
  16. (en) Rebecca Santana, « Houthis show no sign of ending ‘reckless’ Red Sea attacks as trade traffic picks up, commander says », sur Associated Press, (consulté le ).
  17. a b c et d Tristan Coloma, « Les houthistes défient Washington », sur Le Monde diplomatique,
  18. (en-US) IONA CRAIG, « Who Are Yemen’s Houthi Rebels Attacking Israeli Ships? », sur Declassified Media Ltd,
  19. (en) Bridget Diakun et Tomer Raanan, « Houthis target tenth ship in Red Sea as attacks turn increasingly indiscriminate », sur Lloyd's List, (consulté le ).
  20. a b c et d (en-US) « Joe Biden’s Air Strikes on Yemen Are Reckless and Wrong », sur jacobin.com,
  21. (en) « Houthi_Navy », sur Covert Shores, (consulté le ).
  22. (en) David E. Sanger, Eric Schmitt et Vivek Shankar, « U.S. Helicopters Sink 3 Houthi Boats in Red Sea, Pentagon Says » Accès payant, sur The New York Times, (consulté le ).
  23. (en) Zeke Miller et Aamer Madhani, « US warns Houthis to cease attacks on Red Sea vessels or face potential military action », sur Associated Press, (consulté le ).
  24. (en) Nancy A. Youssef, Benoit Faucon, Costas Paris et Saleh al-Batati, « U.S.-Led Coalition Launches Strikes on Multiple Houthi Rebel Targets in Yemen » Accès payant, sur The Wall Street Journal, (consulté le ).
  25. « Mer Rouge: le Conseil de sécurité exige des houthistes qu’ils mettent fin à leurs attaques et demande une coopération renforcée pour en éviter d’autres », sur United Nations, (consulté le ).
  26. (en) « UN Security Council adopts resolution on Red Sea attacks by Houthis », sur Xinhua, (consulté le ).
  27. (en) « Adopting Resolution 2722 (2024) with 11 Votes in Favour, 1 Against, Security Council Demands Houthis Immediately Stop Attacks on Merchant, Commercial Vessels… », sur The National Tribune, (consulté le ).
  28. (en) « Iran confirms its navy seized 'US oil tanker' in Gulf of Oman as tensions with US heat up », sur The New Arab, (consulté le ).
  29. (en) « US and UK strikes target Houthi rebels in Yemen », sur BBC News, (consulté le ).
  30. (en) Lt. Gen. Alex Grynkewich, « AFCENT Commander Statement on Strikes against Houthi positions in Yemen », sur U.S. Air Forces Central, (consulté le ).
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  37. (en) « US military launches another barrage of missiles against Houthi sites in Yemen », sur Associated Press,
  38. (en) « U.S. Launches More Strikes on Yemen’s Houthis as Rebel Group’s Red Sea Attacks Continue », sur Time,
  39. (en) « US and UK launch fresh strikes on Houthis in Yemen », sur BBC.co.uk,
  40. « Les États-Unis et le Royaume-Uni frappent des dizaines de cibles houthies au Yémen », sur Le Figaro,
  41. « Dix-sept rebelles houthis tués dans des frappes américaines », L'Orient le Jour,‎ (lire en ligne)
  42. « Les Etats-Unis et le Royaume-Uni mènent des nouvelles frappes contre les houthis au Yémen », sur Franceinfo, (consulté le )
  43. (en) Kanishka Singh et Eric Beech, « Reactions to US, British strikes against Houthis in Yemen », sur Reuters, (consulté le ).
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  46. (en) Alexander Bolton, « McConnell welcomes US-led strikes on Houthis in Yemen », sur The Hill, (consulté le ).
  47. (en) Kanishka Singh, « Anti-war activists in New York City, Washington protest U.S., UK strikes in Yemen », sur Reuters, (consulté le ).
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  49. (en) Chris Mason, « A landmark moment for Rishi Sunak, but uncertainty abounds », sur BBC News, (consulté le ).
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