Kharkiv
Kharkiv (/kaʁ.kiv/[1] ; en ukrainien : Харкiв /xɑrkiu̯/), anciennement Kharkov en français (/хaʁ.kɔf/[2] ; en russe : Харьков), est la deuxième plus grande ville d’Ukraine et la capitale administrative de l’oblast de Kharkiv. Sa population s’élevait à 1 421 125 habitants le .
Kharkiv (uk) Харків | ||||
Héraldique |
Drapeau |
|||
Vue panoramique du quartier central de Kharkiv. | ||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | Ukraine | |||
Oblast | Oblast de Kharkiv | |||
Maire | Ihor Terekhov | |||
Code postal | 61001 — 61499 | |||
Indicatif tél. | +380 57 | |||
Démographie | ||||
Population | 1 421 125 hab. (2022) | |||
Densité | 4 644 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 49° 59′ 33″ nord, 36° 13′ 52″ est | |||
Altitude | 152 m |
|||
Superficie | 30 600 ha = 306 km2 | |||
Divers | ||||
Fondation | 1654 | |||
Statut | Ville | |||
Ancien(s) nom(s) | Kharkov | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Géolocalisation sur la carte : oblast de Kharkiv
| ||||
modifier |
La ville est la capitale de la République socialiste soviétique d’Ukraine de 1917 à 1934. Kharkiv est un des plus importants centres industriels, culturels, scientifiques et universitaires d’Ukraine. La ville compte de nombreux espaces verts. En 2010, Kharkiv est récompensée par le prix de l'Europe[3], la première ville ukrainienne à le remporter. Elle est partiellement détruite par l'artillerie russe lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.
Géographie
modifierSituation
modifierHistoriquement, Kharkiv se trouve dans la région des slobodes d'Ukraine. Kharkiv est située à 413 km à l'est de Kiev au confluent des trois rivières Kharkiv, Lopan et Oudy, celles-ci faisant partie du bassin versant du Seversky Donets dans la région nord-est de l’Ukraine.
Elle s'étend sur 306 km2 à une altitude allant de 94 à 202 mètres.
Transports
modifierLe transport urbain est possible au moyen du :
- métro
- tramway
- trolleybus
- bus
- piste cyclable.
Kharkiv est un grand nœud ferroviaire avec plusieurs gares : gare de Kharkiv, d'Osnova, Balachovsky, de Levada (uk). La ville dispose aussi d'un aéroport international. Il y a un musée consacré aux tramways historiques de la ville.
Métro
modifierLe métro est ouvert depuis 1975. Il dispose de trois lignes avec trente stations au total.
Aéroport
modifierL'aéroport international de Kharkiv (Aeromost-Kharkiv) propose 6 à 10 vols par jour[4]. Les vols pour Kiev et Minsk sont quotidiens, ainsi que pour Varsovie et Istanbul.
Depuis le , les deux vols quotidiens effectués par Aeroflot (SU1838/1839)[5] sont suspendus.
L'usine d'assemblage de l'Antonov se trouve à l'aéroport.
Climat
modifierKharkiv possède un climat continental. Les hivers sont assez froids et les étés sont chauds. La neige recouvre le sol en moyenne 92 jours par an. Les précipitations sont modérées (515 mm/an) et réparties de façon assez uniforme sur l'ensemble de l'année, l'été étant la saison la plus arrosée.
- Température record la plus froide : −35,6 °C ()
- Température record la plus chaude : 39,8 °C ()
- Nombre moyen de jours avec de la neige dans l'année : 79
- Nombre moyen de jours de pluie dans l'année : 134
- Nombre moyen de jours avec de l'orage dans l'année : 30
- Nombre moyen de jours avec tempête de neige dans l'année : 15
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −8,5 | −8,1 | −2,9 | 4,7 | 9,9 | 13,8 | 15 | 14,1 | 9,1 | 3,7 | −1,8 | −5,8 | 3,6 |
Température moyenne (°C) | −5,7 | −5,1 | 0,1 | 9,1 | 15,3 | 19,2 | 20,4 | 19,5 | 13,9 | 7,3 | 0,8 | −3,3 | 7,6 |
Température maximale moyenne (°C) | −2,8 | −2 | 3,7 | 14 | 20,7 | 24,6 | 25,9 | 25,2 | 19,4 | 11,7 | 3,6 | −0,8 | 11,9 |
Précipitations (mm) | 35 | 30 | 27 | 36 | 53 | 59 | 67 | 45 | 45 | 39 | 41 | 38 | 515 |
Histoire
modifierOrigine
modifierSelon la légende, la ville a été fondée en 1654 par un cosaque ukrainien nommé Kharko. Kharkiv fait alors partie du région historique de Slobozhanshchyna (Sloboda Ukraine), mais la population locale était majoritairement ukrainienne.
Au XVIIe siècle, ces terres appartenaient à l'Hetmanat. Au XIXe siècle, la ville est parfois appelée Charcovie en français[6].
Pendant la Guerre d'indépendance ukrainienne, la ville faisait à l'origine partie de la République populaire ukrainienne jusqu'en janvier 1918, puis la ville fut brièvement reprise par les bolcheviks, à partir du printemps 1918 elle fut sous le contrôle des Allemands, par la suite est occupée de juin à par les Forces Armées du Sud de la Russie et placée sous la direction du général Vladimir Maï-Maïevski, mais en 1919, la ville fut de nouveau occupée par l'Armée rouge.
C’est la capitale de l’Ukraine soviétique de 1917 à 1919 puis de 1920 à 1934. C'est ici que des journalistes étrangers ont enregistré pour la première fois les victimes de l'Holodomor. Lors de la Grande Purge ici, à la Immeuble Slovo, les services spéciaux soviétiques ont retenu en otage des représentants de l'intelligentsia ukrainienne.
Seconde Guerre mondiale
modifierKharkov était au début de la guerre l'un des plus grands centres industriels de l'Union soviétique. L'une de ses plus grandes contributions a été le char soviétique T-34 mis en service en 1940 qui a été à la fois conçu et développé à l'usine de tracteurs n°183 de Kharkov. Elle était considérée comme l'usine de tanks la plus puissante du pays. Les autres usines situées dans la ville comprenaient l'usine d'avions, l'usine du NKVD et l'usine de turbines. Les productions militaires qui se trouvaient à Kharkov avant le début du conflit comprenaient : des chars, des avions Sukhoi Su-2, des tracteurs d'artillerie, des mortiers de 82 mm, des mitraillettes, des munitions et d'autres équipements militaires. À l'automne 1941, Kharkov était considérée comme l'une des bases stratégiques les plus importantes des Soviétiques pour les liaisons ferroviaires et aériennes. Elle reliait non seulement les parties est-ouest et nord-sud de l'Ukraine, mais également plusieurs régions centrales de l'URSS. Dans la dernière partie de l'opération Barbarossa, l'objectif principal des troupes allemandes était de capturer les usines ferroviaires et militaires, elles ont donc désespérément essayé de garder intacte la zone industrielle de Kharkov.
La ville change pas moins de quatre fois de mains lors de la Seconde Guerre mondiale : prise à la première bataille de Kharkov par les troupes allemandes le , celles-ci résistent du 12 au à une offensive désastreuse de l'Armée rouge (Seconde bataille de Kharkov) qui ne réussit pas à s'emparer de la ville. Les troupes allemandes l'évacuent une première fois (Opération Saturne) le [7] à la suite de leur défaite à Stalingrad et de l'offensive soviétique qui a suivi, puis la reprennent (Troisième bataille de Kharkov) le [8] dans la nuit[9], après plusieurs jours de combats urbains. Ils la quittent définitivement (Opération Polkovodets Roumiantsev) dans la nuit du 22 au [10].
L’occupation allemande est marquée par de nombreux crimes de guerre, comme la pendaison de civils considérés comme des partisans et, lors de la reprise de la ville en , par le massacre de centaines de militaires blessés dans un hôpital de la ville par la division Leibstandarte SS Adolf Hitler. Les nationalistes ukrainiens, tolérés au début de l'occupation furent ensuite réprimés. À l'exception de quelques écoles primaires, l'enseignement est supprimé. Pour l'armée allemande, la ville est une métropole de délassement avec des théâtres qui donnent des opéras, des restaurants, des magasins, échoppes et services dont certains étaient tenus par des habitants qui n'étaient pas forcément des collaborateurs, mais une minorité privilégiée dans une population affamée. Le marché noir toléré auquel participent des soldats allemands permet la survie d'une partie de la population. Les « autorités locales » étaient sous la mainmise des Allemands: le conseil municipal et le maire Alexandre Semienenko les accompagnent dans leur retraite en février 1943 et à leur retour en mars 1943. À l'entrée de l'Armée rouge en février 1943, la ville ne compte plus que 350 000 habitants, contre 900 000 avant la guerre, 700 000 à l'arrivée des Allemands en octobre 1941 après évacuation d'une partie de la population avec l'industrie lourde. ̈D'après les autorités soviétiques, 120 000 avaient été déportés comme travailleurs forcés, 30 000 personnes assassinées dont 16 000 juifs, 80 000 étaient morts de faim et les autres réfugiés dans les campagnes environnantes[11].
XXIe siècle
modifierLa ville est le théâtre d'affrontements en 2014, au cours desquels la population est très divisée entre « pro-Maïdan » issus de la révolution de Maïdan, et « pro-Russes » ayant soutenu le pouvoir de Viktor Ianoukovytch ainsi que la fédéralisation du pays[12].
Toujours en 2014, des militants pro-russes ont hissé le drapeau russe au-dessus du bâtiment de l'administration régionale[13] et proclamé la République populaire de Kharkov. Le soulèvement a cependant été réprimé en moins de deux jours, en raison de la réaction rapide des forces de sécurité ukrainiennes[14] placées sous la direction du ministre ukrainien de l'Intérieur de l’époque, Arsen Avakov, et de celui de la Défense, Stepan Poltorak. Le maire de la ville, Hennadiy Kernes, qui a d'abord soutenu la Révolution orange avant de rejoindre le Parti des régions, a décidé de se mettre du côté du gouvernement ukrainien.
Lors de la guerre russo-ukrainienne de 2022, la ville est le théâtre d’importants combats.
Histoire des Juifs à Kharkiv
modifierPopulation
modifierDémographie
modifierRecensements ou estimations de la population[15] :
Le taux de natalité en 2012 était de 9,2 pour mille avec 13 366 naissances (contre un taux de natalité de 8,8 pour mille en 2011 pour 12 835 naissances), tandis que le taux de mortalité était de 11,9 pour mille avec 17 279 décès (contre un taux de mortalité de 11,9 pour mille en 2011 pour 17 103 décès). En 2015, avec 12 678 naissances le taux de natalité était de 8,9 pour mille tandis qu'avec 19 318 décès le taux de mortalité était de 13,5 pour mille.
Structure par âge
modifier- 0-14 ans : 12,4 % (91 165 hommes pour 86 317 femmes)
- 15-64 ans : 73,3 % (497 711 hommes pour 535 876 femmes)
- 65 ans et plus : 15,3 % (73 427 hommes pour 145 669 femmes)
Agglomération
modifierL’agglomération de Kharkiv compte 1 830 000 habitants en 2007.
Nationalités
modifierRecensement de 1897[16] | Recensement de 1926 | Recensement de 1939 | Recensement de 1959[17] | Recensement de 1989 | |
---|---|---|---|---|---|
Ukrainiens | 25,9 % | 38,6 % | 48,5 % | 48,4 % | 50,4 % |
Russes | 63,2 % | 37,2 % | 32,9 % | 40,4 % | 43,6 % |
Juifs | 5,7 % | 19,5 % | 15,6 % | 8,7 % | 3,0 % |
Politique et administration
modifierLa ville de Kharkiv est divisé en 9 raïons :
- N°1 : raïon Kholodnohirsky
- N°2 : Raïon de Chevtchenko
- N°3 : raïon Kiev
- N°4 : raïon Salvitsky
- N°5 : raïon Nemychliansky
- N°6 : raïon Industriel
- N°7 : raïon Slobidsky
- N°8 : raïon Osnoviansky
- N°9 : raïon Novobavarsky
Elle est dirigée par un maire et un conseil municipal élus pour quatre ans.
Liste des maires
modifierCulture et patrimoine
modifierLa ville anime diverses institutions culturelles :
- un opéra, un orchestre philharmonique et plusieurs orchestres.
- six théâtres d'État et dix-neuf théâtres privés (Théâtre dramatique national de Kharkiv, Opéra-théâtre national Lyssenko de Kharkiv)
- Musée d'histoire de Kharkiv.
- un musée d’Art, l'un des plus importants d'Ukraine, fondé en 1905
- le Centre Yermilov d'art contemporain.
- la Galerie municipale de Kharkiv fondée en 1996.
- le musée ferroviaire de Kharkiv et de nombreux autres musées (vingt musées au total).
Cultes
modifierLa majorité de la population appartient à l'Église orthodoxe et il existe aussi depuis l'indépendance du pays une implantation de nouvelles religions protestantes (les baptistes qui constituent des communautés très dynamiques, les adventistes du septième jour, les pentecôtistes, les presbytériens, etc.) et de sectes d'origine américaine (mormons, témoins de Jéhovah, etc.).
Kharkiv, qui est aussi le siège du diocèse catholique de Kharkiv-Zaporijjia avec la cathédrale de l'Assomption, accueille quatre paroisses catholiques et une paroisse gréco-catholique. De plus, il existe une petite communauté luthérienne, une paroisse arménienne, trois mosquées et une synagogue.
-
Vue de la cathédrale de la Dormition de Kharkiv, en .
-
Cathédrale de Pokrov à Kharkiv. Février 2020.
-
La collégiale orthodoxe de la Dormition avec Kharkiv sous la neige. Janvier 2021.
- La cathédrale orthodoxe de l'Intercession, construite à la fin du XVIIe siècle, est en style baroque ukrainien, partie du Monastère de l'Intercession de Kharkiv avec l'église Ozeriana.
- Sa mosquée cathédrale.
- La cathédrale de la Dormition de Kharkiv, fondée en 1657, est quant à elle reconstruite au XIXe siècle en style néoclassique.
- La cathédrale diocésaine de l'Église orthodoxe d'Ukraine (patriarcat de Moscou) est depuis 1946 la cathédrale de l'Annonciation.
- l'Église orthodoxe d'Ukraine du patriarcat de Kiev soit l'Église autocéphale orthodoxe d'Ukraine (issue récemment d'un schisme) dispose de plusieurs lieux de culte récents, comme l'Église orthodoxe d'Ukraine du patriarcat de Kiev, issue d'un schisme en 1992.
- Synagogue chorale de Kharkov.
En 2007, la communauté vietnamienne construit le plus grand temple bouddhiste d'Europe sur un hectare.
Enfin il existe un pourcentage important d'athées du fait de l'idéologie communiste. Plusieurs églises, dont la cathédrale Saint-Nicolas, ont été détruites ou fermées au culte à partir des années 1930.
Loisirs
modifier- Parc zoologique, ouvert en 1896 (troisième à ouvrir dans l'Empire russe), premier d'Ukraine et vingtième du monde. Le parc est en rénovation totale et rouvrira en 2018.
- Parc de la jeunesse, ancien cimetière.
- Le parc Maxime Gorki.
Jeux vidéo
modifier- La ville de Kharkiv apparaît dans le jeu vidéo World of Tanks.
- La ville apparaît aussi dans le jeu Hell let loose.
Économie
modifierDurant la période soviétique, Kharkiv était la capitale économique et industrielle de l'Ukraine.
La banque UkrSibbank a été fondée dans cette ville, c'est une filiale de la banque française BNP Paribas.
D'autres entreprises connues présentes à Kharkiv sont :
Matériel ferroviaire
modifierL'usine Malychev de locomotive de Kharkiv (KhPZ), était un fabricant d'État d'équipements lourds. L'usine est étroitement associée au bureau de conception de Morozov (KMDB). L'usine locomotive de Kharkiv a construit environ 20 % des moteurs ferroviaires de l'Empire russe. L'usine Malychev fabrique également des pièces pour Bizon.
Aéronautique
modifierLa production des avions destinés à la CEI fut lancée chez KhAPO (entreprise de construction aéronautique nationale de Kharkiv) en 1999, l’usine de Kharkiv était largement engorgée par les programmes des Antonov An-74 et An-148.
La compagnie Aeromost-Kharkov est basée à Kharkiv, elle a mis en service l’An-140 aussi fabriqué ici alors qu’elle s’appelait encore Aeromist.
Marchés de Kharkiv
modifierEnseignement supérieur
modifierVoici quelques établissements d'enseignement supérieur à Kharkiv :
- l’université nationale de Kharkiv,
- l'université nationale de pharmacie,
- La faculté de droit de l'université nationale Iaroslav le Sage.
- l’université nationale polytechnique de Kharkiv (en),
- l’université nationale d’économie de Kharkiv,
- l'académie culturelle d'État de Kharkiv,
- l’université nationale médicale de Kharkiv,
- hôpital psychiatrique de Kharkiv,
- l’Académie d'État de design et d'art de Kharkiv.
- Et plus de 20 grandes écoles spécialisées, dont :
Statut linguistique
modifierEn 1996, le conseil municipal de la ville choisit le russe comme langue de travail avec les autorités centrales, le russe étant la langue maternelle de la très grande majorité de la population de l’oblast, mais cette décision est déclarée illégale. Pendant l’été 2000, le conseil municipal de Kharkiv prend la décision d’utiliser le russe en plus de l’ukrainien, imposé par le pouvoir central. Le , un référendum est organisé, donnant comme résultat, 87 % en faveur de l’utilisation du russe. Le , le conseil déclare que le russe a le statut de langue régionale, ce qui est contesté par le procureur général à Kiev, mais celui-ci est débouté le par la chambre d’appel de l’oblast. Le russe est confirmé comme langue régionale, le [23]. La menace de l'interdiction du russe à la suite des événements de la place Maïdan ravive les tensions en 2014.
Personnalités
modifierSont nés à Kharkiv :
- Leonid Berlyand (né en 1957), mathématicien ukrainien soviétique et américain.
- Tetiana Bilenko participa à trois J.O. comme pongiste.
- Henriette Brossin de Polanska (1878-1954), peintre suisse
- Valentin Bondarenko (1937-1961), cosmonaute soviétique
- Sergueï Bortkiewicz (1877-1952), compositeur ukrainien
- Maïk Johansen (1895-1937), poète ukrainien
- David Bourliouk (1882-1967), artiste de l'avant-garde ukrainienne
- Cassandre (1901-1968), graphiste français
- Vladimir Drinfeld (né en 1954), mathématicien
- Eugenia Gapchinska (née en 1974), peintre ukrainienne
- Anatoli Vichnevski (1935-2021), démographe, économiste et écrivain russe
- Eugeny Giner (né en 1960), homme d'affaires russe
- Alexander Gnilitskyi (1961-2009), artiste ukrainien
- Jean Gottmann (1915-1994), géographe français
- Igor Gouberman (né en 1960), poète et prosateur russe
- Mikhaïl Gourevitch (né en 1959), joueur d'échecs
- Valentina Grizodoubova (1910-1993), aviatrice soviétique
- Simon Kuznets (1901-1985), économiste et statisticien américain
- Evguéni Lifchitz (1915-1985), physicien soviétique
- Boris Mikhaïlov (né en 1938), photographe
- Igor Minaiev (né en 1954), réalisateur français
- Justine Pasek (née en 1979), mannequin panaméenne et Miss Univers 2002
- Iouri Poïarkov (1937-2017), joueur de volley-ball, double champion olympique
- Joseph Pojariskiy (1875-1919), pathologiste russe.
- Irina Press (née en 1939), athlète soviétique
- Tamara Press (1937-2021), athlète soviétique
- Oleksiy Shadrin (né en 1993), violoncelliste ukrainien ;
- Valeriy Sokolov (né en 1986), violoniste ukrainien
- Otto Struve (1897-1963), astronome russo-américain
- Sergueï Sviatchenko (né en 1952), peintre ukrainien
- Mark Taimanov (1926-2016), joueur d'échecs soviétique puis ukrainien
- Aleksandr Tchernine (né en 1960), grand maître international d'échecs
- Mikhaïl Tkatchenko (1860-1916), peintre
- Vladimir Vassioutine (1952-2002), cosmonaute soviétique
- Vitali Vichnevski (né en 1980), joueur de hockey sur glace de la LNH
- Michel Vitold, né Mikhaïl Sajanov (1915-1994), acteur français
- Alexandre Ziloti (1863-1945), pianiste, compositeur et chef d'orchestre russe
- Knjaz Varggoth (en) (né Evhen Hapon en 1974), guitariste, chanteur et compositeur, fondateur du groupe Nokturnal Mortum
- Inna Bohoslovska, femme politique, candidate aux élections présidentielles de 2010 et 2019.
Lauréats du prix Nobel :
- Simon Kuznets (économie, 1971)
- Lev Landau (physique, 1962)
- Ilya Metchnikov (biologie, 1908)
Lauréat de la médaille Fields :
- Vladimir Drinfeld (médaille Fields, 1990)
Sports
modifierFootball
modifierLa ville de Kharkiv a été une ville hôte de l'Euro 2012, avec son stade du Metalist Stadium.
Clubs de la ville :
- Metalist Kharkiv : Metalist Stadium
- FC Kharkiv : Dynamo Stadium
- FC Helios : Helios Arena
- FC Arsenal Kharkiv : Arsenal-Spartak Stadium
Hockey sur glace
modifierVolley-ball
modifierGalerie d'images
modifier-
Monument de l'Indépendance, place de la Constitution.
-
Vue de la cathédrale Saint-Demetrius.
-
Vue de la cathédrale de l'Annonciation.
Jumelages
modifierVille | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Albuquerque[24] | États-Unis | depuis | ||
Bologne[25],[26] | Italie | depuis le | ||
Brno[27],[28],[29],[26] | Tchéquie | depuis le | ||
Cetinje[29] | Monténégro | depuis | ||
Cincinnati[30],[29],[26],[31],[32] | États-Unis | depuis le | ||
Częstochowa[29] | Pologne | depuis | ||
Daugavpils[33],[34],[29],[35] | Lettonie | depuis le | ||
Gaziantep[29],[26] | Turquie | depuis le | ||
Jinan[29],[26] | Chine | depuis | ||
Kaunas[36],[29],[26],[37] | Lituanie | depuis le | ||
Koutaïssi[29],[26],[38] | Géorgie | depuis le | ||
Lille[29],[26] | France | depuis le | ||
Lublin[39],[40],[41] | Pologne | depuis le | ||
Maribor[29] | Slovénie | depuis | ||
Nuremberg[42],[29],[26],[43] | Allemagne | depuis le | ||
Porto[29] | Portugal | depuis | ||
Poznań[29],[26],[44],[45] | Pologne | depuis le | ||
Rishon LeZion[29],[26],[46],[47],[48] | Israël | depuis | ||
Steglitz-Zehlendorf[49] | Allemagne | depuis | ||
Tbilissi[50],[29],[51],[52],[53],[54] | Géorgie | depuis le | ||
Tianjin[29],[26] | Chine | depuis le | ||
Tirana[26] | Albanie | depuis le | ||
Trnava[29],[26] | Slovaquie | depuis le | ||
Turku[55] | Finlande | depuis | ||
Varna[29],[26] | Bulgarie | depuis le | ||
Varsovie[29],[26] | Pologne | depuis le |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- (uk + ru + en) Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
modifier- Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- « 1955-2005 : Prix de l'Europe / Europe Prize », sur web.archive.org, (consulté le )
- (ru) « Международный аэропорт "Харьков". Официальный сайт - HRK.AERO », sur hrk.aero (consulté le ).
- (en) « Information about cancelation of flights to Ukrainian destinations » (consulté le ).
- J. F. Schnakenburg, Dictionnaire orthographique de géographie universelle ancienne et moderne et de noms propres de personnes […] à l'usage des Allemands et des Français, Leipzig, 1835 (lire en ligne).
- Erich von Manstein, Victoires perdues, Paris, Plon, 1958, p. 320.
- Erich von Manstein, Victoires perdues, Paris, Plon, 1958, p. 331.
- Yann Mahé, « Kharkov : le SS-Panzer-Korps contre-attaque ! », Batailles et blindés, no 37, juin-juillet 2010, p. 22.
- Hervé Borg, « Koursk : la citadelle imprenable ? », Histoire de guerre, no 36, mai 2003, p. 42.
- Aexander Werh, La Russie en guerre de Stalingrad à Berlin, Paris, Taillandier, (ISBN 978-2-84734-761-6), p. 62-66
- « À Kharkiv, les deux Ukraine se font face ».
- (en) « Ukraine crisis: Timeline », sur bbc.com, 13 novembre 2014.
- (en) Olga Rudenko, « Kharkiv settles down, while pro-Russian separatists still hold buildings in Luhansk, Donetsk » sur kyivpost.com, 8 avril 2014.
- « Recensements et estimations de la population depuis 1897 », sur pop-stat.mashke.org — (uk) « Office des statistiques d'Ukraine : population au 1er janvier 2010 2011 et 2012 », sur database.ukrcensus.gov.ua — « Office des statistiques d'Ukraine : population au 1er janvier 2011 2012 et 2013 », sur database.ukrcensus.gov.ua.
- Первая всеобщая перепись населения Российской Империи 1897 г. Распределение населения по родному языку и уездам 50 губерний Европейской России Демоскоп
- Історія міста Харкова ХХ століття, Харків 2004, р. 456
- numéro : 63-101-0550
- numéro : 63-101-0688.
- numéro : 63-101-0686.
- numéro : 63-101-0107.
- « estexp.com »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) : usine d’emballage pour cigarettes.
- Décision du Gorsoviet (conseil d'État).
- « https://web.archive.org/web/20230710023856/https://www.krqe.com/news/albuquerque-welcomes-new-ukrainian-sister-city/ »
- « https://www.city.kharkiv.ua/en/o-xarkove/goroda-partneryi.html » (consulté le )
- « https://infocity.kharkiv.ua/obshchestvo/goroda-pobratimy-harkova/ »
- « https://www.brno.cz/w/charkov-ukrajina »
- « https://en.brno.cz/w/partnership-agreements »
- « https://www.city.kharkiv.ua/en/o-xarkove/goroda-partneryi.html »
- « https://www.cincinnatisistercity.org/kharkiv-ukraine »
- « https://www.cincinnatisistercity.org/our-sister-cities/kharkiv-ukraine »
- « https://www.cincinnatisistercity.org/ »
- « https://www.daugavpils.lv/en/assets/upload/Daugavpils_majas_lapai_EN_18.pdf »
- « https://old.daugavpils.lv/en/46 »
- « https://infocity-kharkiv-ua.translate.goog/obshchestvo/goroda-pobratimy-harkova/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=de&_x_tr_hl=de&_x_tr_pto=wapp&_x_tr_hist=true »
- « http://s.city.kharkov.ua/en/news/harkivska-delegatsiya-vzyala-uchast-u-svyatkuvanni-dnya-mista-kaunasa-19533.html »
- « https://www.kaunas.lt/apie-kauna/miesto-partneriai/ »
- « http://www.kutaisi.gov.ge/kutaisi/4 »
- « https://lublin.eu/lublin/wspolpraca-miedzynarodowa/miasta-partnerskie-i-zaprzyjaznione/charkow-ukraina,10740,w.html »
- « https://lublin.eu/lublin/wspolpraca-miedzynarodowa/miasta-partnerskie-i-zaprzyjaznione/2,strona.html »
- « https://uanews.kharkiv.ua/society/2022/05/02/409564.html »
- « https://www.nuernberg.de/internet/international/charkiv_partnerschaft.html »
- « https://www.nuernberg.de/internet/international/partnerstaedte.html »
- « https://www.poznan.pl/mim/main/charkow-ukraina,p,19,60.html »
- « https://www.poznan.pl/mim/publikacje/pages.html?co=list&id=19&ch=20&instance=1017&lang=pl »
- « https://www.rishonlezion.muni.il/TheCity/twincities/Lists/List/CustomDispForm.aspx?ID=5 »
- « https://sistercities.app/sistercities/israel/rishon-lezion »
- « http://en.sistercity.info/sister-cities/Rishon%20LeZion.html »
- « https://www.berlin.de/ba-steglitz-zehlendorf/politik-und-verwaltung/beauftragte/partnerstaedte/ »
- « https://tbilisi.gov.ge/img/original/2018/6/12/tbilisiinfigures.pdf »
- « http://economicforum.ge/img/original/2024/5/29/%E1%83%97%E1%83%91%E1%83%98%E1%83%9A%E1%83%98%E1%83%A1%E1%83%98_%E1%83%AA%E1%83%98%E1%83%A4%E1%83%A0%E1%83%94%E1%83%91%E1%83%A8%E1%83%98-Print-21.09.23.pdf »
- « https://infocity.kharkiv.ua/obshchestvo/kharkivska-delehatsiia-vidvidala-hruziiu-foto/ »
- « https://infocity.kharkiv.ua/gorod/harkov-tbilisi-shag-navstrechu/ »
- « https://ppr.kharkiv.ua/ua/tbilisi-gruziya »
- « Turun ystävyyskaupungit », Turku (consulté le )