Utilisateur:NiBlanc/Brouillon2
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Élections législatives françaises de 1930 | ||||||||||||||
594 députés | ||||||||||||||
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et | ||||||||||||||
Type d’élection | Élections législatives | |||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 11 795 000 | |||||||||||||
Votants | 9 847 266 | |||||||||||||
83,49 % 1,9 | ||||||||||||||
Action Française – Charles Maurras | ||||||||||||||
Droite monarchiste (légimistes) | ||||||||||||||
Voix | 2 089 166 | |||||||||||||
33,16 % | 7,1 | |||||||||||||
Députés élus | 197 | 54 | ||||||||||||
Union Républicaine – Pierre-Étienne Flandin | ||||||||||||||
Républicains | ||||||||||||||
Voix | 1 666 004 | |||||||||||||
21,88 % | 14,7 | |||||||||||||
Députés élus | 130 | 71 | ||||||||||||
Fédération socialiste – Léon Blum | ||||||||||||||
Gauche marxiste | ||||||||||||||
Voix | 1 655 306 | |||||||||||||
24,07 % | 3,5 | |||||||||||||
Députés élus | 143 | 30 | ||||||||||||
Union communiste internationale – Jean Garchery | ||||||||||||||
Gauche marxiste | ||||||||||||||
Voix | 1 502 404 | |||||||||||||
11,44 % | 5,1 | |||||||||||||
Députés élus | 68 | 33 | ||||||||||||
Orléanistes – Jean d'Orléans | ||||||||||||||
Droite monarchiste | ||||||||||||||
Voix | 1 422 611 | |||||||||||||
5,11 % | 5,3 | |||||||||||||
Députés élus | 28 | 29 | ||||||||||||
Parti catholique paysan – Jacques Le Roy Ladurie | ||||||||||||||
Républicains | ||||||||||||||
Voix | 1 048 600 | |||||||||||||
4,9 % | ||||||||||||||
Députés élus | 28 | |||||||||||||
Gouvernement | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Flandin II Union radicale et républicaine |
Maurras I Action Française (AF, PCP) | |||||||||||||
Législature élue | ||||||||||||||
XVIe de la IIIe République | ||||||||||||||
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Les élections législatives françaises de 1930 ont lieu les et . Elles élisent la XVIe législature de la Troisième République. Elle voient l'affirmation de légitimistes, menés par Charles Maurras et l'affaissement de Orléanistes et des Républicains. Charles Maurras forme un gouvernement minoritaire. Elles se déroulent au scrutin uninominal masculin à deux tours par arrondissements, selon la loi de .
Contexte
modifierAlors que l'Empire Allemand s'effondre en 1923 dans une guerre civile qui oppose les forces parlementaires, menées par le SPD et le Zentrum à l'armée, le gouvernement républicain, radical et conservateur prend l'initiative d'occuper l'Alsace, la Rhur et la Sarre. Mais l'hostilité farouche des électeurs à une nouvelle intervention militaire renforce les socialistes et les monarchistes. En 1924, le bloc central perd sa majorité. Incapable de constituer un gouvernement, l'assemblée se dissous l'année suivante. L'ensemble des forces républicaines et radicales s'unissent et parviennent à former un gouvernement minoritaire avec les Orléanistes et soutenu de l'extérieur par une partie de la fédération socialiste.
La XVe législature est profondément marquée par la question allemande. La France signe une alliance avec la Bavière nouvellement indépendante. Les partis sont interdits en zone occupée, avec le soutien des légitimistes, au détriment des socialistes. Mais la zone occupée, mal contrôlée, sert de base arrière au SPD allemands pour des incursions dans les restes de l'Empire. En 1927, le gouvernement réintègre l'Alsace Moselle à la République, contre l'avis des socialistes. Les légitimistes, initialement opposés à ce rattachement s'abstiennent pour obtenir l'alliance des nationalistes de Charles Maurras. Ce dernier organise de violentes manifestations à Paris, faisant des dizaines de morts, notamment dans des heurts avec l'extrême gauche internationaliste.
En 1928, une tentative d'indépendance en Pologne est matée par l'armée prussienne. L'Europe prend alors conscience du danger que représente l'Etat failli et la France, l'Italie, la Bavière et l'Autriche Hongrie signent un accord d'assistance mutuelle. Les partis pacifistes, monarchistes et socialistes font campagne sur ce thème, profitant de l'hostilité toujours grandissante de la population aux actions militaires des républicains. La mort de plusieurs soldats français, dans un attentat à Bochum, en zone occupée, et revendiqué par le SPD contribue largement à l'effondrement de la coalition républicaine, déjà affaiblie en 1925.
Résultats
modifierRésultats des élections législatives
modifierCoalitions | Votes | % | Sièges | Partis[1] | Votes | % | Sièges | ||
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Gauche Marxiste | 3 630 258 | 35,51 | 211 | Fédération socialiste (FS) | 1 589 166 | 24,07 | 143 | ||
Union commmuniste internationale (UCI) | 1 222 611 | 11,44 | 68 | ||||||
Gouvernement d'union | 4 217 008 | 31,89 | 186 | Union radicale et républicaine (URR) | 2 166 004 | 21,88 | 130 | ||
Orléanistes | 502 404 | 5,11 | 28 | ||||||
Parti paysan catholique (PPC) | 1 048 600 | 4,9 | 28 | ||||||
Droite monarchiste légitimiste | 4 217 008 | 33,16 | 197 | Action française (AF) | 2 166 004 | 33,16 | 197 | ||
Total | 9 847 266 | 100,00 | 594 |
Concéquences
modifierL'action française prend la tête d'un gouvernement minoritaire mais se révèle incapable de gouverner. Les Orléanistes et les agrariens, effrayés par la virulence de Mauras refusent de le soutenir. Face au constat d'échec de son gouvernement et à la nécessité impérieuse de réformer des institutions républicaines contestées de toutes parts et à l'origine d'un blocage politique depuis une décennie, les légitimistes s'accordent avec les socialistes pour la convocation d'une assemblée constituante en Juin.
Le 12 mai, les socialistes se soulèvent à Berlin, forçant les légitimistes à prendre position sur la question allemande. Les ultras rallient Mauras tandis que les modérés s'en séparent. A gauche, les internationalistes appellent à un soutien massif au soulèvement tandis que la fédération socialiste maintien sa position pacifiste.
L'assemblée constituante élue le 7 juin est plus divisée que jamais. Socialistes et royalistes modérés s'entendent alors sur la restauration de la Monarchie et la constitutionnalisation des 8 heures de travail, de la semaine de congé payé et du chômage du dimanche. Ces accords pèsent lourdement sur les finances et l'Etat providence s'affirme au détriment du budget militaire. Aux élections de 1932, la droite monarchiste emporte la majorité absolue. Libéraux orléanistes, conservateurs légitimistes et nationalistes maurrassiens forment un gouvernement d'union. La fédération socialiste, discréditée, cède la plupart de ces sièges aux internationalistes. Face à un parlement affaibli, la CGT devient la principale force de contestation. Syndicalistes et communistes participent, à Londres, en mai 1832 à la fondation de la IIIe internationale qui regroupe le Labour, le Parti socialiste italien et les insurgés prussiens. Face à cette menace, la majorité conservatrice amende les lois sociales de la constitution. Les partis socialistes et communistes, qui appellent à la grève générale, sont interdits, par ordonnance royale en octobre. En décembre, les monarques européens se réunissent à Paris pour pérenniser leurs positions et résoudre la question allemande.
XVIe législature
modifierDurée de la législature : - .
Président de la République : Albert Lebrun
Président de la Chambre des députés : Édouard Herriot
Gouvernement | Dates (Durée) | Président du Conseil | Composition initiale | ||
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2 | Gouvernement Charles Maurras (1) | du au (8 mois et 3 jours) | Charles Maurras (Action Française) | 3 ministres d'État
16 ministres
| |
Gouvernement Charles Maurras (2) | du au (4 mois et 3 jours) | 2 ministres d'État
17 ministres
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Références
modifier- Laurent de Boissieu, « Chambre des députés 1936 », sur www.france-politique.fr (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- F. Salmon, Atlas Electoral de la France : 1848-2001, Seuil,
- Carte contemporaine : Léon Bobovnikoff, La France électorale. Élections législatives, 1936 (Gallica, BnF)