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ARBRE : Symbolisme, culte et fêtes de l'Arbre

Articles en rapport avec le thème

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L'arbre est un élément naturel vital de l'environnement de l'homme.

Arbre à prières, Arbre creux, Arbre généalogique, Arbre phylogénétique, Arbre remarquable, Chêne : symbolique, Dendrolâtrie, Fusang, Kodama, Tilleul: symbolique, ...

  • Préhistoire : ?
  • Nouveaux mouvements religieux : Wicca

ARBRE A EX-VOTO (tentative de construction d'un article général sur le sujet, à partir de trad)

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Synthétiser :

  • Désignations différentes selon les langues : Arbre à fièvre (koortsboom), Arbre à hernie (breukboom), Arbre lié au culte des Puits à loques (clootie wells), Arbre à loques, Arbre à clous, Spijkerboom...
  • Contexte du culte général des éléments naturels (pierres, eau -sources, puits, fontaines-, montagnes, astres...), qui se retrouve sous une forme ou l'autre dans quasiment n'importe quelle religion
  • Arbre guérisseur : arbre à loques : maladies de peau, fièvres / arbres à clous : maux de dents, "clous", hernies... (((ce n'est peut-être pas judicieux de les distinguer, loque et clou je veux dire... C'est la même idée... l'arbre thérapeute... Qui se retrouve par ailleurs dans le christianisme...)))
  • Clous votifs
  • Croyance selon laquelle un mal peut se communiquer à un objet (sorte d'exorcisme ?)
  • Rituels (formules, nécessité de discrétion, circumambulation...)
  • Christianisation - cf. st Eloi, ste Appolline (pour les clous) - Traces de volonté d'éradiquation de la part de l'Eglise, puis de récupération... mais le recours à un arbre peut avoir pris le pas sur le recours à un élément de la religion "officielle" disparu, et ressenti comme manquant.
  • Contexte d'une époque où la médecine soit laissait à désirer, soit n'était pas accessible à tout un chacun
  • Même si les arbres ne font pas l'objet d'un culte à proprement parler dans ce contexte (((ce que j'ai lu quelque part))), ils sont le plus souvent associés à un culte : ils se trouvent le plus souvent à proximité d'un édifice ou d'un élément religieux – église, chapelle, croix... –, et certains rituels qui les entourent ou entourent l'« opération » se retrouvent dans l'expression de certains cultes - cfr rituels (((en ce qui concerne le sapin de Noël, des cadeaux sont déposés à son pied... fait-t-on inconsciemment des offrandes à l'arbre, ou veut-on inconsciemment que ce soit l'arbre qui offre... par magie?... Il y a aussi le mât de cocagne...)))
  • L'arbre peut VRAIMENT soulager ou guérir l'homme, cfr. quelque chose d'aussi commun que l'aspirine...

Belgique

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Bulgarie

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Arbre Marteniza en Bulgarie.

Ecosse, Cornouailles et Irlande : clootie well (trad de l'anglais)

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Arbre à loques en Ecosse et Irlande, liés aux puits sacrés.

Les Clootie wells (appelés également Cloutie ou Cloughtie wells) sont des lieux de pèlerinage des pays celtiques. Ce sont des puits (wells) ou des sources, près desquels se trouve presque toujours un arbre. Aux branches de celui-ci, des bandes de tissu et de chiffon (en scots, clootie ou cloot désigne une bout de tissu ou de chiffon) ont été attachés, généralement au cours d'un rituel de guérison.

Pratiques

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Arbre à clooties au Sancreed Well, Cornouailles

Lorsqu'on utilise les bouts de tissu aux clootie wells en Écosse et en Irlande, on les trempe généralement dans l'eau du puits sacré avant de les attacher à une branche, tout en adressant une prière de supplication à l'esprit du puits – à partir de la fin de l'Antiquité, celui-ci est le plus souvent un saint mais, aux temps préchrétiens, c'était une déesse ou un esprit de la nature local. La plupart de ceux qui procèdent à ce rituel espèrent de cette manière obtenir la guérison d'un mal dont ils souffrent, mais d'autres peuvent le faire simplement pour honorer l'esprit du puits. Dans un cas comme dans l'autre, beaucoup voient dans cette tradition une probable continuation de l'ancienne coutume celte consistant à déposer des offrandes votives dans les puits ou les fossés[2],[3].

La pratique peut varier selon les endroits. À certains puits, on nettoie la partie du corps affectée avec le chiffon mouillé que l'on attache ensuite à la branche : au fil du temps, le chiffon se désintègre et le mal est censé disparaître progressivement avec lui. Localement, la cérémonie peut inclure une circumambulation – on tourne autour du puits un certain nombre de fois – et l'offrande d'une pièce de monnaie, d'une épingle ou d'une pierre. Parmi les autres offrandes votives suspendues aux branches ou déposées dans les puits, on peut trouver des rosaires, des médailles religieuses, des croix, des icônes ((des icônes ?... plutôt des images pieuses, non?)) et d'autres objets de dévotion.[2],[3]

Quand l'idée est de se débarrasser d'une affection que le clootie est supposé représenter, celui-ci peut n'être au départ qu'un vulgaire bout de loque ; ceux qui, au contraire, considèrent le clootie comme une offrande à l'esprit, au saint ou à la divinité auront sans doute plus tendance à attacher un morceau d'étoffe ou un ruban joli et propre.[2],[3]

Les arbres sacrés auxquels les clooties sont accrochés sont habituellement des aubépines, bien que les frênes soient également fréquents.[2],[3]

Comme c'est le cas pour les autres puits sacrés, les jours où l'on effectue le plus fréquemment un pèlerinage aux clootie wells sont les jours de la fête des saints patrons, ou lors des vieilles fêtes celtiques d'Imbolc (1er février), Beltane (1er mai), Lughnasadh (1er août), ou Samhain (1er novembre).[3],[4]

Localisation

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Morceaux de tissu attachés à un arbre près du Madron Well, en Cornouailles.

En Écosse, à proximité des villages de North Kessock, Munlochy et Tore, environ 1 kilomètre et demi à l'ouest de Munlochy sur l'A832, se trouve, à l'emplacement d'une ancienne source dédiée à saint Curidan (ou Curitan), un clootie well où des loques sont toujours accrochées aux buissons et arbres avoisinants. On pensait autrefois que ce puits avait le pouvoir de guérir les enfants malades, et on les laissait passer la nuit à cet endroit. Au Craigie Well d'Avoch, sur la péninsule de Black Isle, les offrandes consistent à la fois en pièces de monnaie et en clooties. On se servait également de chiffons, de laine et de cheveux humains comme fétiches contre la sorcellerie ou comme signes de pénitence ou d'un vœu exaucé[5].

En Cornouailles, au Madron Well, la croyance veut que, lorsqu'on attache le bout de tissu, le mal disparaît si celui-ci pourrit[6],[7]. L'Alsia Well et le Sancreed Well sont d'autres « cloughtie » wells cornouaillais.[6] Christ's Well (le Puits du Christ) à Mentieth fut décrit en 1618 comme « tout tapissé de vieux chiffons »[5].

En Irlande, à Loughcrew, Oldcastle, Comté de Meath (53° 44′ 36″ N, 7° 08′ 03″ O), on trouve un arbre à prières, où les visiteurs des tombes à couloir attachent des rubans aux branches d'une aubépine. Loughcrew est un site d'une importance historique considérable en Irlande, où l'on trouve des tombes mégalithiques datant d'environ 3500 et 3300 avant l'ère chrétienne, et situées près du sommet du Sliabh na Caillí et sur des collines et dans des vallées des environs[8].

Le chêne millénaire de Saint-Méen (Bretagne).
  • Le chêne de Saint-Méen. La source miraculeuse de Saint-Méen, située à proximité d'un chêne, a la réputation de guérir des maladies de peau. Le mal doit être nettoyé avec un morceau de tissu trempé dans la source, et des prières doivent être adressées à saint Méen. Ensuite, l'étoffe est attachée au vieux chêne (((millénaire ou centenaire ??))), dans une cavité duquel une statuette du saint est enchâssée. ((trad. commentaire de la photo))
  • L'arbre appelé friperie d'Saint-Gleude à Senarpont, rattaché au culte de saint Claude.
En Inde également, les arbres jouent un rôle important pour les personnes souffrantes.

Pays-Bas : koortsboom (trad du néerlandais)

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Un koortsboom – « arbre à fièvre » – (ou lapjesboom – « arbre à chiffons ») est un arbre qui, selon la croyance populaire, permet de se libérer de la fièvre, ou d'une maladie en général. Il s'agit souvent d'un chêne (pédonculé), mais d'autres espèces d'arbre sont également citées, comme par exemple le tilleul.

Pratiques

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La croyance populaire raconte que si l'on attache un morceau de tissu à un arbre particulier, cet arbre permet de faire disparaître la fièvre. L'étoffe – souvent une pièce de vêtement – communique la fièvre à l'arbre et doit, auparavant, avoir été mis en contact avec le patient.

Autrefois, le tissu était attaché à l'arbre par la famille ou des voisins, mais cela devait cependant se faire à l'insu d'autres personnes, et souvent de nuit. Celui qui attachait le bout de tissu devait aussi ne pas regarder derrière lui en quittant l'endroit. Et si quelqu'un se risquait à enlever le tissu (ou un autre objet) du koortsboom, on pensait qu'il attraperait la maladie.

Les koortsbomen sont associés aux collines sacrées, où l'on enterrait des pièces de monnaie, des bijoux, ou d'autres objets, dans le même but : guérir le patient en tranférant son mal à l'objet. Sept fossés ou sentiers devaient se trouver autour de la colline.

De nos jours encore, on trouve des arbres auxquels sont attachés des bouts de tissu, quoique beaucoup d'efforts ont été entrepris pour faire disparaître cette vieille tradition. Actuellement, on laisse non seulement des chiffons, mais aussi par exemple des mouchoirs. Cela fait songer à la chanson enfantine Zakdoekje leggen, niemand zeggen...[9]. D'ailleurs, dans cette chansonnette, certaines règles du jeu ressemblent fortement aux coutumes entourant le koortsboom (cfr. Jeu du mouchoir).

Il existe de nombreuses légendes concernant les endroits où se trouve – ou s'est trouvé – un koortsboom. Souvent, les arbres ont été arrachés et, à leur place, une croix, une chapelle ou une autre construction a été érigée, mais il arrive cependant que le vieil arbre se dresse encore tout près de l'édifice.

Localisation

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Beaucoup de koortsbomen ont existé mais, souvent, les arbres ont été déracinés, dans le but de faire disparaître les vieilles coutumes (((ou ils sont morts de mort "naturelle"))). Ils n'ont cependant pas été balayés de l'histoire et on trouve de nombreuses références à ces arbres et aux pèlerinages vers ces lieux de culte.

Heilige Jan de Doper (Chapelle « Saint-Jean-le-Baptiste ») : tilleul

Au sud-ouest d'Alphen, sur la voie romaine (chaussée Brunehaut) reliant Bavai à Utrecht, se trouvait au Moyen Âge la Hof ter Braeke (à partir de ca. 1100, une possession des Templiers et, à partir de 1313, une commanderie des chevaliers de l'Ordre de Malte). Non loin de la ferme, il y avait une chapelle dédiée à Jean le Baptiste, patron des chevaliers de saint Jean et, à côté de celle-ci, se dressait un vieux chêne. Des pèlerins se rendaient à cet endroit le 24 juin. La chapelle, qui menaçait de s'écrouler, a été rasée en 1822 et la petite cloche qui s'y trouvait termina dans le koortsboom, lors du rattachement de Terover à Hondseind. ((??)) Dès lors, le curé Cornelis de Wilde (1833-1874), dans le but de combattre le culte autour de l'arbre, la fit transporter au presbytère. Le chêne sera abattu en 1924 et, en 1944, la petite cloche trouvera une place dans la petite chapelle Saint-Martin (Martinuskapelletje) à la Druisdijk à Alphen. W. van Hees, qui était né en 1841 au Prinsenhoef (l'ancienne Hof ter Brake), notait en 1915 que, autant avant qu'après la destruction de la chapelle, des bergers se rendaient à Saint-Jean prier pour leurs moutons.

Onze Lieve Vrouw ter Nood Gods[10] : tilleul

Le culte au Molenberg (i.e. « Mont du Moulin »), aujourd'hui rebaptisé Kapelberg (i.e. « Mont de la Chapelle »), date du XIVe siècle. En 1606, le synode provincial de Nimègue fait savoir que : « weder nieuwe affgoderye ende bedevaert opgerecht ijs tot [Berg-] Haeren in Mas ende Wael, aldaer een Lieve Vrouwe gestelt ijs ende die op verleden Maendagh na Pynxsteren van een grooten aentael volcx ende eenighe notable (die dese afgooderije na landtsz recessen behooren te verhinderen) besocht ende gheehrt gewest ijs. » (((néerlandais du 17e, je comprends plus ou moins...))) En 1621, la grange est vendue et, plus tard, la chapelle est démolie. L'endroit demeurera cependant un lieu de culte, et l'on devra faire monter la garde devant le Kapelberg. La mesure n'aura aucun effet, car on venait visiter l'endroit même de nuit. À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, la dévotion se concentra sur un tilleul qui avait été planté vers 1664 à l'endroit où la chapelle se trouvait. Hormis des bouts de tissu, les gens accrochaient également dans l'arbre des ex-voto mais, en 1938, ceux-ci furent tous enlevés. En 1964, le heilig boomke (« saint petit arbre »), ou bumke, est terrassé par une orage de printemps ; toutefois, de ses restes, des bourgeons ont pu de nouveau éclore. La statue dans la chapelle représente une Pietà. Elle est en chêne et la polychromie a été refaite. À l'origine, le cœur de Marie (laquelle, après la Descente de croix, tient le corps de Jésus dans son giron) était transpercé par une épée[10], mais l'élément a été enlevé lors d'une restauration, en 1930.

Koortsboom : chêne, puis platane

Dans bois appelé le Liebosch, près de Breda, un koortsboom a été abattu à coups de hache le 21 juin 1931. Il s'agissait d'un chêne. On voulait mettre un terme à la tradition païenne consistant à attacher des chiffons dans l'arbre. En 1994, un platane, qui croissait tout près de l'endroit où le chêne se trouvait, fut choisi pour servir de (pseudo-)koortsboom.

Onze Lieve Vrouwkapel (van de Dorrenboom) (« Chapelle Notre-Dame, de l'Arbre mort »)

Selon Theodorus Cornelii (((pq CornelII ?))), qui fut curé de Dordrecht à partir de 1605, les gens étaient ici surtout guéris de la fièvre. Comme offrande votive, ils auraient suspendus leurs jarretières, et l'on pouvait en voir encore un grand nombre en 1572. C'est au cours de cette même année que la chapelle, élevée au statut d'église paroissiale en 1452, sera anéantie.

Koortsboom : tilleul ; culte à sainte Odrada van Balen

Le koortsboom se trouvait sur le Lijnt (ou Lindakkers), au nord de l'église. Également près de cet arbre se serait trouvée une statue de Notre-Dame. Lors de la réunion presbytérale du 10 avril 1646, il fut défini qu'« ordre mochte gestelt worden, om het nieuw opgeraepte vrouwen-beeldeken tot Eersel weg te nemen, waermede so men verstaet grote Afgoderije bedreven wort. » En 1646, l'armmeester (personnage en charge des questions relatives à la pauvreté) demanda au Conseil d'État des Pays-Bas si un tronc pouvait être installé près de l'arbre, afin que l'argent collecté puisse être distribué aux nécessiteux. Le classis[11] des régions de Peel et Kempen fit dresser en 1750 un inventaire des lieux de culte avec, comme but « dat de sogen[aamde] "geweijde" of "Heilige Eijken" of "Linden" sullen werden uijtgeroeijt, so "er te Eersel, en Asten, of elders anders mogte weesen" » (« que les "chênes" ou "tilleuls" soit-disant "consacrés" ou "saints" soient éradiqués, "fussent-ils à Eersel, Asten, ou n'importe où" » ). En 1792, le pasteur Theodorus Ross écrivait, entre autre, que les catholiques pratiquaient le dimanche des « superstitions » près d'un arbre et qu'en plus, ils profanaient les placards du pays et qu'ils iritaient à la fois le pasteur et la communauté protestante locale. En 1895, le tilleul fut endommagé par le feu, mais il ne mourut pas ; il fut fendu en quatre. Le pasteur Stephanus Hanewinkel écrivit : « Kruipt men thands op helderen dag om den heiligen Lindeboom (eertijds deed men dit 's avonds). Men gaat ook wel zachtjens rondöm denzelven, staat nu en dan stil ; in den bast steekt men ook wel Spelden, op dat de geenen, die de Koorts hebben, er door zouden geneezen worden ; alles geschied biddende en prevelende. » (« On rampe maintenant à la clarté du jour autour du tilleul saint (autrefois, on faisait ça le soir). On va bien sûr autour de lui en catimini, en s'arrêtant de temps en temps ; dans le tronc [le liber], on plante aussi des épingles, pour que ceux qui ont la fièvre soient de cette manière guéris ; tout ça se passe en priant et marmottant. ») Les catholiques se mettaient à genoux et rampaient tout en marmottant des Notre Père et des Ave Maria. Les ouvrages Rijken et Vrijheid aan de Run, publiés respectivement en 1930 et en 1948, présentent le tilleul sacré d'Eersel comme s'étant développé à partir du rameau que sainte Odrada avait planté dans le sol. Le vieux gros tilleul creux était également habité par des forces dangereuses prenant la forme de sorcières et de chats qui hantaient les environs vers minuit, moment où il valait mieux éviter le tilleul.

Overasselt. Jeune koortsboom à l'avant-plan avec, à l'arrière-plan, la chapelle et le vieil arbre.

Sint Walrickkapel (« chapelle Saint-Walaric »), koortsboom

Selon une légende, le chef des Hoemannen aurait demandé à saint Willibrord de guérir sa fille malade et il accrocha des chiffons dans un arbre. La fille recouvra la santé et, en témoignage de gratitude, elle et son père se convertirent au christianisme. Plus tard, cependant, ils furent mis à mort par les autres chefs, qui boutèrent le feu à leur chaumière. Une croix fut placée à cet endroit. En 777, Charlemagne lui-même, dit-on, aurait attaché des bouts de tissu dans l'arbre, et il fera ériger une chapelle en l'honneur de saint Willibrord près du chêne pédonculé (Quercus robur). Les ruines rectangulaires (restaurées) de la Sint-Walrickkapel se trouvent toujours près de l'arbre. Jusque dans les années 1950, des pèlerinages étaient organisés vers ce lieu, qui avaient lieu les vendredis de carême et les deuxièmes jours de Pâques et de Pentecôte. En enquêtant, D. Teunissen a démontré que la chapelle d'origine avait été fondée non en l'honneur de saint Willibrord, mais de saint Walaric (Valery). Les ruines de la chapelle ont connu de multiples restaurations et n'ont plus guère de rapport avec la chapelle d'origine, qui appartenait à une ferme-monastère de l'abbaye bénédictine de Saint-Valery-sur-Somme. On y trouve une pierre provenant de Lourdes, sur laquelle une statue de la Vierge à l'Enfant a été placée.

Armoiries de Schijndel

Mijldoorn - Onze Lieve Vrouw van Zeven smarten (« Notre-Dame des Douleurs ») : colline et chêne (koortsboom) sacrés

Aux XVIIIe et XIXe siècles, des pèlerinages avaient lieu vers le Mijldoorn. Apparemment, le lieu de culte se trouvait près de la croisée de trois chemins, aujourd'hui disparue, appelée d’n Tip, ou près du Creijspot, un peu plus au sud. On évoque également à ce sujet la Dennenboomsehoeve (« Ferme aux pins »). Le chêne sacré aurait encore existé aux alentours de 1950. En 1832 se trouvait, au bout de la petite allée près de la ferme, un bos tot vermaak (un « bois au plaisir »). En 1750, il y avait au Mijldoorn un « monticule – ou colline – sacré » : une élévation dans la campagne, dénommée ainsi dans le contexte des chênes sacrés à arracher. Il est question d'un chêne sacré entouré de sept petits fossés. Une croix ou une chapelle aurait été érigée à cet endroit près de la colline sacrée, mais le monument a disparu. Le chêne sacré fut arraché à la demande du classis des régions de Peel et Kempen, afin de combattre les « vilenies papistes » – paapse stoutigheden – de la population locale (selon un placard des Etats généraux datant de 1750). La lutte contre la coutume païenne ne fut pas tout à fait efficace, puisqu'au XIXe siècle, sept petits fossés étaient toujours en place. On vénéra Notre-Dame des Douleurs près de la colline de la Kapelberg, où l'on viendra prier, autour de sept petites croix, pour être délivrés des fièvres. Le nom de Schijndel viendrait de skin, l'écorce d'un arbre, avec laquelle on tanne le cuir. Une autre étymologie proposée est spookbos (« bois fantôme »). ((? schijn (spook) en loo (bos) ? ))

Turquie

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Un arbre à prières en Turquie. La personne qui y laisse un bout de tissu verrait un vœu se réaliser. Cette tradition possède des analogies avec la coutume de l'arbre à loques.

Allemagne

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(((... il doit en rester au moins des traces...)))

Autriche (trad. de Stock im Eisen depuis l'anglais et/ou l'allemand)

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Le Stock im Eisen (allemand, i.e. « Tronc en fer » ou « dans le fer »), est la partie médiane du tronc d'un arbre datant du Moyen Âge, un « arbre à clous » (Nagelbaum), dans lequel des centaines de clous ont été plantés durant des siècles, peut-être comme geste porte-bonheur. Il se trouve à Vienne (Autriche), sur la Stock-im-Eisen-Platz, qui fait aujourd'hui partie de la Stephansplatz, à l'angle du Graben et de la Kärntner Straße ; il est exposé dans une niche accolée à un coin du Palais Equitable, protégé par une vitre cylindrique.

Le Stock im Eisen, exposé derrière une vitre, à un angle du Palais Equitable.

Histoire

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La section de tronc fait 2,19 mètres de haut et est maintenue par cinq bandes de fer (((où ça ???))). Le fer porte la date de 1575[12] et les initiales « HB », désignant sans doute Hans Buettinger, propriétaire de la maison, qui avait remplacé le fer. L'arbre était un épicéa fourchu qui a commencé à se développer autour de 1400 et a été abattu vers 1440[13], selon des recherches menées en 1975[14]. Il y a eu repousse au milieu du tronc à l'endroit où celui-ci avait été entamé par des coups de hache. Les premiers clous ont été enfoncés alors que l'arbre était encore en vie (donc avant 1440)[13]. La première mention écrite du tronc remonte à 1533[13][15]. En 1548, il était déjà placé dans le mur d'un maison de ce qui allait devenir la Stock-im-Eisen-Platz. Le Palais Équitable, qui a été construit sur le site en 1891, intègre le Stock im Eisen dans une niche. Il se trouve sur un socle en granite hornblende tchèque. Des pampres en fer forgé y ont été ajoutés ((où ça ? à quoi ? à l'arbre ?...))).

La porte du Palais Equitable, plus loin sur la place, est surmontée d'un tympan orné d'un groupe sculpté en bronze, œuvre de Rudolf Weyr, représentant des apprentis serruriers et le tronc d'arbre ; sur le linteau figure l'inscription « Zum Stock im Eisen » (« Au Stock im Eisen »)[16]. On peut en outre voir deux bas-reliefs illustrant la légende sur les battants[13].

Signification

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Gros-plan du tronc : on y voit nettement les clous qui y sont enfoncés.

Au XVIIIe siècle, la coutume de planter un clou dans un tronc d'arbre se développa chez les forgerons itinérants et leurs apprentis, et plus particulièrement, à partir de 1715, chez les compagnons serruriers[17]. Cependant, la raison pour laquelle des arbres étaient ainsi « cloutés » avant cette époque est inconnue. Il est peu probable qu'au départ, il se fût agi d'une coutume propre à une corporation de métier, étant donné que le Stock im Eisen est beaucoup plus ancien. Les « arbres à clous » sont bien connus en Europe du Sud-Est, et on les trouve dans bons nombres de villes de Hongrie, Roumanie (en Transylvanie) et dans d'autres pays de l'ancien Empire autro-hongrois. Le Stock im Eisen de Vienne constitue l'arbre à clous le plus ancien ayant été préservé. La coutume continua a être pratiquée jusqu'à la fin du XIXe siècle av. J.-C.[18], et inspira le Wehrmann in Eisen (le « soldat de fer ») – statue utilisée durant la Première Guerre mondiale en Allemagne et en Autriche à des fins de propagande et pour recueillir des fonds –, et en particulier l'arbre installé à Fribourg[19].

L'explication la plus probable des clous du Moyen Âge se trouve peut-être dans l'ancienne tradition de planter des clous dans des croix, des arbres, voire même des pierres, dans l'espoir d'obtenir protection ou en remerciement d'une guérison : une offrande votive comparable à la coutume consistant à jeter des pièces de monnaie dans un « puits à souhaits » ou un étang.[20] Au Moyen Âge, le clou était un article précieux qu'on ne gaspillait pas. Le sens mythico-religieux et authentique du Stock im Eisen fut effacé au cours des siècles qui suivirent et l'accent fut mis sur les traditions liées aux métiers[15].

Leopold Schmidt a, quant à lui, émis l'hypothèse que l'arbre pouvait avoir à l'origine été utilisé comme point de surveillance définissant le « centre mythique » de la ville[21].

Légendes

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De nombreuses légendes entourent le Stock im Eisen, remontant pour la plupart aux XVIIe et XVIIIe siècles. En 1703, on dit qu'il s'agit du dernier arbre restant de l'ancienne forêt.[22],[23] Selon l'édition de 1911 de l'Encyclopædia Britannica, ce serait le dernier d'un bocage sacré, autour duquel la ville se serait développée[24].

Une légende raconte que c'est le diable en personne qui a hérissé le tronc de fer[25] ou, du moins, qu'il le garde[26]. Selon un autre récit, l'apprenti d'un serrurier, qui vola un clou de valeur à son maître, ou bien qui voulait épouser la fille de celui-ci, apprit du diable comment fabriquer une serrure impossible à ouvrir, pour l'enfermer et, selon encore une autre version, un clou identique, de façon à pouvoir le planter à côté de celui qui avait été volé.[27],[28],[29] Quoi qu'il en soit, les détails des légendes trahissent leur caractère peu plausible. Le cadenas, que des guides de Vienne qualifient souvent d'« impossible à ouvrir », est purement décoratif[13] et, s'il ne peut être ouvert, c'est simplement parce que le mécanisme de la serrure a disparu, en conséquence de quoi aucune clef ne peut l'ouvrir. Dès 1533, il est fait référence au tronc comme Stock der im Eisen liegt, le « tronc qui gît dans le fer ». En outre, la légende bien connue rapporte qu'un voleur planta un clou volé dans l'arbre alors qu'il fuyait à travers la forêt. Il est vrai que l'arbre se trouvait sans doute en dehors des murs de la ville en 1440, mais la légende n'est apparue qu'au XVIIe siècle, alors que la région était déjà urbanisée et que le Stock im Eisein était déjà exposé sur le côté d'une maison ; on peut donc supposer qu'il s'agit d'une pure invention.

Les légendes du diable et du Stock im Eisen sont le sujet d'un ballet de 1880 (livret de Pasquale Borri, musique de Franz Doppler).[30],[31]

Par ailleurs, une légende moderne prétend que le Stock im Eisen est une réplique et que l'original – ou du moins certaines parties de celui-ci – est exposé au Wien Museum. C'est une erreur, car le tronc d'arbre n'a pas été ni découpé ni copié récemment.

L'arbre, dans le tronc duquel on aurait dénombré environ 70 000 clous, est tombé en 1922. Sa souche se trouve aujourd'hui au Musée de la Vie wallonne, à Liège[33].

Le tilleul clouté du Coftice au début du XXe siècle, arbre aujourd'hui disparu et remplacé.
  • Vien (Anthisnes) : tilleul des Floxhes
  • José (Battice) : tilleul du Coftice, disparu foudroyé, remplacé[34]
  • Deigné (Aywaille) : tilleul « devant l'église »
  • Hameau de Foyir (Jalhay) : clawé fawe (« hêtre cloué »)
  • Limont (Donceel) : tilleul
  • Louveigné : tilleul de la Haute Cour et tilleul du Thier de Stinval
  • Saint-Hadelin : tilleul du fief
  • Saive (Blegny) : tilleul de Miermont
  • Sprimont : tilleul de Lillé
  • Xhoris : tilleul des Lognards et tilleuls de la chapelle Fanson
  • Izier (Durbuy) : tilleul du Baty
  • Longueville, chemin vers Jenneret (Tohogne, Durbuy) : tilleul de la croix des Combes – la croix en question est un simple crucifix fixé à l'arbre[36]

Bretagne

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Pays-Bas : breukenboom d'Yde (trad. de breukenboom du néerl.)

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Un breukenboom est un arbre auquel la croyance populaire attribue des vertus guérisseuses et dans lequel un clou, forgé ou non, est planté, de manière à forcer la guérison. Ces arbres à clous sont appelés spijkerboom (spijker désigne un clou forgé) ou breukenboom (breuk désigne une hernie) en néerlandais.

Le breukenboom d'Yde

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Parmi les breukenbomen connus, un certain nombre appartenaient autrefois au forgeron Willem Nijenhuis de Yde. Ces arbres apparaissent dans des légendes locales, qui n'ont cessé de circuler via la tradition orale et l'écrit. Il s'agit de ce qu'on appelle des arbres à clous. Bien que les breukenbomen originels aient été abattus dans les années 1940, la légende s'est reportée sur de nouveaux arbres.

Un des deux breukenbomen du Breukenweg à Yde

Au début du XIXe siècle, Willem Nijenhuis[38] (1783-1857), originaire du comté de Bentheim en Allemagne, s'établit comme forgeron dans le petit village d'Yde, dans la province de Drenthe. Un jour, dans les années 1830, il se rend en compagnie d'un paysan dans un champ de bruyère pour chercher de la tourbe, dont il se servait comme combustible. En chemin, les deux hommes commencent à discuter de l'un des enfants du paysan, qui souffrait d'une hernie. Le forgeron se rappelle alors d'une recette qu'il avait lue dans un vieux carnet allemand : le paysan devait planter quelques clous dans un arbre devant la maison du forgeron, et la hernie disparaîtrait[39].

Selon ses propres dires, Nijenhuis possédait un don particulier. Il pouvait, prétendait-il, guérir les hernieux de leur mal. Le patient concerné devait planter trois clous dans l'un des arbres qui se trouvaient devant sa forge, pendant que le forgeron marmonnait des formules. Dès que le liber avait recouvert le clou, le patient se serait trouvé guéri[40].

Le récit de la guérison de la hernie se transmit via les descendants du forgeron. L'enfant avait bel et bien recouvré la santé. Après que le rituel eut également fonctionné avec un deuxième enfant, de plus en plus de gens viendront trouver le forgeron. Au début des années 1840, il tiendra même séance à Groningue pour y vendre des clous. Il arrivait que lui-même plantât les clous dans l'arbre, et alors, après avoir ôté son chapeau et s'être incliné en direction de l'arbre en témoignage de respect, il prononçait quelques « abracadabra » en se contorsionnant le visage. Après la mort de Nijenhuis, c'est sa fille Anna (1816-1892) qui reprend la pratique et, après elle, d'autres de ses filles[39].

On plantera encore des clous dans les deux tilleuls de l'ancienne forge jusque tard dans le XXe siècle. Des patients se déplaçaient encore à l'époque de la Seconde Guerre mondiale et, au début des années 1950, un habitant de la province de Drenthe émigré aux Etats-Unis écrivait à l'un de ses parents vivant à Eelde pour le prier d'aller planter trois clous dans les arbres d'Yde.

L'arbre à clou originel sera abattu dans les années 1940. Mais les breukenbomen sont revenus et, aujourd'hui, c'est comme s'ils n'avaient jamais disparu. Preuve en est qu'on y a encore planté des clous en 2010[41].

La maison aux arbres s'appelle maintenant Huize De Breukeboom et la rue d'Yde, ou se trouvait autrefois la forge Nijenhuis, a été judicieusement baptisée le Breukenweg.

Notes et références

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  1. L'arbre dans le Coran Pistes.
  2. a b c et d Elizabeth Healy, In Search of Ireland's Holy Wells, Dublin, Wolfhound Press, 2002, (ISBN 0-86327-865-5), p. 12-19, 27, 56-7, 66, 69, 81.
  3. a b c d et e Patrick Logan, The Holy Wells of Ireland. Buckinghamshire, Colin Smythe Limited, 1980, (ISBN 0-86140-046-1), p. 22-3, 95.
  4. Healy (2002) p. 19.
  5. a et b Mick Sharp, Holy Places of Celtic Britain, London, Blandford, 1997, (ISBN 1-85079-315-8), p. 172.
  6. a et b Cheryl Straffon, Fentynyow Kernow - In Search of Cornwall's Holy Wells, Penzance, Meyn Mamvro, 1998, (ISBN 0-9518859-5-2), p. 40-42.
  7. Charlotte Rundall (dir.), « The Magic of Cornwall », dans Reader's Digest, 1998, p. 51-52.
  8. « Wishing Tree on the path to Loughcrew:: OS grid N5877 :: Geograph Ireland - photograph every grid square! », Geograph.ie (consulté le )
  9. « poser un petit mouchoir, ne rien dire à personne... »
  10. a et b Voir Notre-Dame des Douleurs
  11. Un classis est une réunion régionale à l'intérieur d'une communauté ecclésiastique protestante.
  12. Peter Csendes, Historical Dictionary of Vienna, Lanham (Maryland), Scarecrow, 1999, (ISBN 0-8108-3562-2), p. 191.
  13. a b c d et e Felix et Helga Czeike, Wien : Kunst, Kultur und Geschichte der Donaumetropole, Cologne, DuMont, 1999, (ISBN 3-7701-4348-5), p. 99 (allemand).
  14. Péter Csendes et Ferdinand Opll, Wien, vol. 1 : Von den Anfängen bis zur ersten Wiener Türkenbelagerung (1529), Vienne, Böhlau, 2001, (ISBN 3-205-99266-0), p. 93.
  15. a et b Michael Diers, Andreas Beyer, Mo(nu)mente : Formen und Funktionen ephemerer Denkmäler, Berlin, Akademie, 1993, (ISBN 3-05-002354-6), p. 115 (allemand)
  16. Eve Marie Young, Art and Enterprise : The 19th Century Administrative Buildings of a U.S. Life Insurance Company : With Particular Consideration of the Vienna, Austria, building known as "zum Stock in Eisen", Mémoire, Université de Bonn, 1991, p. 137, 140.
  17. Selon Frances Milton Trollope, Vienna and the Austrians : With Some Account of a Journey through Swabia, Bavaria, the Tyrol, and the Salzbourg, London, Bentley, 1838, OCLC 2431804, p. 276, la coutume avait pour but de montrer que l'on était prêt à exercer son habilité.
  18. Manfred Wehdorn, Mario Schwarz et Susanne Hayden, Vienna, a Guide to the UNESCO World Heritage Sites, Vienne, Springer, 2004, (ISBN 3-211-40863-0), p. 32.
  19. Roger Chickering, The Great War and Urban Life in Germany : Freiburg, 1914-1918, Cambridge, 2007, (ISBN 978-0-521-85256-2), p. 392, où il est désigné sous le terme Pole of Iron.
  20. Emil Goldmann, Beiträge zur Geschichte der germanischen Freilassung durch Wehrhaftmachung, Untersuchungen zur deutschen Staats- und Rechtsgeschichte 70 (1910), p. 25 [L'allemand] relève que, selon les légendes, les compagnons enfonçaient des clous en quittant Vienne, ce qui pourrait signifier qu'il s'agissait d'une offrande pour s'assurer un voyage sans incidents.
  21. Csendes et Opll, p. 73.
  22. Wiener Geschichtsblätter, 1976, p. 40.
  23. Gerhard Fischer, Die Stadt und die Wildnis : Wien, 1000-1500, Daedalus, Basel : Stroemfeld/Roter Stern, 1992, (ISBN 3-87877-374-9), p. 41.
  24. vol. 24, p. 220.
  25. Mary Mapes Dodge, St. Nicholas, vol. 37, part 1, 1910, p. 401 : « un étranger grand et sombre, venu de nulle part en particulier ».
  26. Trollope, p. 276–277, qui parle de trois serrures.
  27. "Der Stock im Eisen", dans Ludwig Bechstein, Volkssagen, Mährchen und Legenden des Kaiserstaates Österreich, 1840, at sagen.at (allemand), consulté le 24 juin 2010.
  28. The Eclectic, vol. 91, 1878, p. 38-39.
  29. Rasmus Björn Anderson, Norse Mythology, Chicago, Griggs, 1884, p. 403-407 pense que l'étranger était en réalité Loki.
  30. Appleton's Cyclopedia, vol. 13, p. 582-583.
  31. John Sullivan Dwight, Dwight's Journal of Music, vol. 40, n° 1032, 6 novembre 1880, p. 184.
  32. En 2003, P. Sanglan recensait, en Belgique, 33 arbres à clous en province de Liège, 8 en province de Hainaut, 7 en province de Namur, 4 en province de Luxembourg, 4 en province de Brabant et 3 en Flandre. Cfr. P. Sanglan, p. 206 et 208.
  33. Le bois de Soleilmont : « Une abbaye particulière », sur le site de l'entité de Fleurus.
  34. Herve, blog. « Tilleul clouté du Coftice ».
  35. volkskunde Limburg « Spijkers om te genezen ».
  36. La croix des Combes « Eglise romane de Tohogne – Aux environs (Les croix, grotte et chapelle) ».
  37. Krapo arboricole « Chêne aux clous du Pâtisseau, Bonnoeuvre (Loire-Atlantique) ».
  38. Son nom allemand d'origine était Wilhelm Neuenhaus.
  39. a et b W. de Blécourt, R. A. Koman, Verhalen van stad en streek : sagen en legenden in Nederland, 2010, p. 150.
  40. Encyclopedie van Drenthe
  41. Verhalen van stad en streek, p. 150-151.

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : source utilisée pour la rédaction de l'article

  • Paul Collet, « L'arbre à clous de Soleilmont » (dessin), dans Almanach wallon, 1924 (2), p. 112-113.
  • E. Godefroid, « Un vestige de la religion primitive : Le tilleul cloué de Gilly », dans La Vie wallonne, III, 15 décembre 1922, p. 70-72.
  • Pierre Koumoth, Mémoires d’une région, III : Tilleuls et croyances religieuses dans la province de Liège : Inventaire et essai d’interprétation, Verviers, La Dérive, 1994, 299 p.
  • B. Loots, Les Derniers Arbres fétiches de Wallonie, Neufchâteau, Weyrich, 2003.
  • Adrien de Mortillet, « Vœux à des arbres et à des buissons. Etoffes et papiers votifs », dans Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, 1889, vol. 12 n° 12, p. 112-119. Texte en ligne sur Persée.
  • Paul de Saint-Hilaire, Les Saints guérisseurs : Entre la mer du Nord et les Ardennes : Guide de leurs attributs et symboles, Bruxelles, Sympomed Edimed, 1991, 263 p.
  • Paul Sanglan, « L'arbre guérisseur », dans Guérisseurs d'hier et d'aujourd'hui, Bastogne, Musée en Piconrue, 2003, p. 202-213. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Olivier Schmitz, « Les "arbres à clous" de Wallonie : Quelques remarques concernant une pratique apparemment archaïque », dans Enquêtes du Musée de la Vie wallonne, 2002-2004, t. 20, n°241-244, p. 417-435.
  • (nl)J. Schuyf, Heidens Nederland : Zichtbare overblijfselen van een niet-christelijk verleden, Stichting Matrijs, 1995.
  • Paul Sébillot, Le Folklore de France, t. 3, La Faune et la Flore, Paris, 1904 (rééd. 1985), p. 68-69.
  • S. Zaborowski, « Les clous votifs », dans Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, 1919, vol. 10 n° 10, p. 108-116. Texte en ligne sur Persée.

ARBRE DE MAI trad de l'anglais, projet - (article déjà assez développé en français)

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SAPIN DE NOEL trad de l'anglais

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  • Ce sujet stimule l'imagination et génère romans et légendes... Mais quels ouvrages vraiment sérieux peut-on citer sur le sujet ?
  • Déjà citer Brosse, mais il ne parle pas du sapin de Noël en particulier...
Pays-Bas : illustration extraite de H.J. Overbeek, De Kerstboom en andere verhalen, 1877.
Danemark : Joyeux Noël !, tableau de Viggo Johansen, 1891.

Un sapin de Noël ou arbre de Noël est un arbre décoré – habituellement un conifère à feuillage persistant, comme un pin ou un sapin – traditionnellement associé à la fête de Noël. Un sapin de Noël artificiel est un objet imitant un tel arbre, fabriqué en général en polychlorure de vinyle (PVC).

Le sapin était traditionnellement décoré avec des produits comestibles comme des pommes, des noix ou des dattes. Au XVIIIe siècle, on commença à le garnir de bougies qui, avec l'électrification, pourront également être remplacées par des illuminations de Noël. Aujourd'hui, il existe une large variété d'éléments décoratifs traditionnels, comme des guirlandes ou des sucres d'orge. Un ange ou une étoile peut être placée au sommet de l'arbre, pour représenter l'hôte des anges de l'Étoile de Bethléem du récit de la Nativité selon Matthieu.

La coutume du sapin de Noël s'est développée dans l'Allemagne du début des Temps modernes, et on peut en trouver des traces dès le XVIe siècle, voire le XVe siècle. Elle a acquis une popularité au-delà de l'Allemagne dans la seconde moitié du XIXe siècle.[1] On a également appelé le sapin de Noël « arbre Yule », en particulier dans les discussions entourant ses origines folkloriques.[2],[3]

Histoire

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Possibles prédécesseurs

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Alors qu'il est clair que le sapin de Noël moderne est apparu dans l'Allemagne de la Renaissance et du début des Temps modernes, il existe un certain nombre de théories spéculatives quant à sa véritable origine. Ses origines au XVIe siècle sont quelquefois associées à Martin Luther.[4],[5]

On en retrouve fréquemment les traces dans le symbolisme des arbres à feuillage persistant des rites d'hiver pré-chrétiens, en particulier avec l'histoire du Donareiche – le « chêne de Donar » – et saint Boniface.[6] (((à développer un peu, la légende...)))

Selon l'Encyclopædia Britannica, « L'utilisation d'arbres, de couronnes et de guirlandes à feuillage persistant pour symboliser la vie éternelle était une coutume des Égyptiens, des Chinois et des Hébreux de l'Antiquité. La dendrolâtrie était commune chez les Européens païens et survécut à leur conversion au christianisme à travers les coutumes scandinaves consistant à décorer la maison et l'étable avec ces éléments végétaux au Nouvel An, pour faire fuir le diable, et à installer un arbre pour les oiseaux durant la période de Noël. »[7]

Il peut aussi être identifié à l'arbre de paradis des mystères médiévaux représentés dans différents pays le 24 décembre, jour de la fête d'Adam et Ève. Dans ces pièces, on utilisait comme élément de décor un arbre garni de pommes, symbolisant le fruit défendu, et d'hosties, symbolisant l'Eucharistie et la rédemption. Comme la crèche, l'arbre de paradis sera plus tard installé dans les maisons, et les pommes seront remplacées par des objets ronds, des boules rouges brillantes par exemple[3].

Premiers témoignages

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On retrouve des traces de la coutume de dresser en hiver des arbres décorés, en Allemagne du Nord et en Livonie, dans les célébrations de Noël des guildes de la Renaissance .

Les premiers témoignages d'arbres décorés associés au jour de Noël sont, dans des salles de guildes, des arbres garnis de bonbons destinés à régaler les apprentis et les enfants. En 1441, 1442, 1510 et 1514, en Livonie (les actuelles Lettonie et Estonie), la Guilde des Têtes noires fait élever pour les fêtes un arbre dans leurs maisons de corporation de Reval (aujourd'hui Tallinn) et Riga. Au cours de la dernière nuit de célébrations précédant les fêtes, l'arbre était transporté sur la place principale, et les membres de la confrérie dansaient autour de lui.[8] La chronique d'une guilde de la ville de Brême datant de 1570 rapporte qu'un petit arbre décoré de « pommes, de noix, de dattes, de bretzels et de fleurs en papier » fut dressé dans la maison de la guilde au profit des enfants des membres de la corporation, qui décrochaient les friandises le jour de Noël.[1] En 1584, le pasteur et chroniqueur Balthasar Russow, dans sa Chronica der Provinz Lyfflandt (1584), parle d'une tradition établie consistant à installer un épicéa sur la place du marché, où les jeunes gens « se rendaient avec une foule de jeunes filles et de femmes, commençaient d'abord à chanter et danser, avant de mettre le feu à l'arbre ».

Après la Réforme, dans les maisons de familles protestantes aisées, des arbres semblables sont vus comme le pendant des crèches catholiques. Ce passage des salles des guildes aux maisons familiales bourgeoises dans les régions protestantes d'Allemagne donnera lieu, finalement, à la tradition moderne, telle qu'elle s'est développée aux XVIIIe et XIXe siècles.

Allemagne

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Illustration de 1871 de Die Gartenlaube montrant « le sapin de Noël allemand » (Der deutsche Weihnachtsbaum) dans un hôpital de campagne de Versailles après la Guerre franco-prussienne.
Un « Noël allemand » (deutsche Christnacht) au Kamerun, vers 1900 (Archives fédérales allemandes).

Dès le début du XVIIIe siècle, la coutume était devenue courante dans les villes du nord de la Rhénanie, mais elle ne s'était pas encore répandue dans les zones rurales. Les bougies de cire, produits onéreux à l'époque, sont attestées dans des documents de la fin du XVIIIe siècle. (((je ne vois pas bien le rapport...)))

Le long du Rhin inférieur, une région habitée par une majorité de catholiques, le sapin de Noël était largement considéré comme une tradition protestante. Pour cette raison, il resta confiné au nord de la Rhénanie pendant une période de temps relativement longue. La coutume finit par gagner du terrain à partir de 1815 environ, via des fonctionnaires prussiens qui avaient émigré là suite au Congrès de Vienne.

Au XIXe siècle, le sapin de Noël fut adopté comme expression de la culture allemande et de la Gemütlichkeit (« cordialité »), spécialement parmi les Allemands émigrés outre-mer[9].

Un facteur décisif dans le fait que cette tradition finira par gagner une popularité générale sera la décision de l'armée allemande de placer des arbres de Noël dans ses casernes et dans ses hôpitaux militaires durant la guerre de 1870-1871. Ce n'est qu'au début du XXe siècle que les sapins de Noël feront leur apparition à l'intérieur des églises, cette fois sous une forme éclairée d'une tout autre lumière[10].

Adoption par la noblesse européenne

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Au début du XIXe siècle, la coutume devient populaire parmi la noblesse et se répand dans les cours royales jusqu'en Russie. La princesse Henrietta de Nassau-Weilburg introduit l'arbre de Noël à Vienne en 1816 et, dans les années qui suivent, il gagne l'ensemble de l'Autriche. En France, il est introduit pour la première fois en 1840 par la duchesse d'Orléans. Au Danemark, un journal prétend que le premier sapin de Noël fut allumé en 1808 par la comtesse Wilhelmine de Holsteinborg. C'est la comtesse vieillissante qui aurait raconté l'histoire du premier sapin de Noël danois à l'écrivain Hans Christian Andersen en 1865 (((???))). Il avait publié un conte intitulé Le sapin (Grantræet) en 1844, narrant le destin d'un sapin utilisé comme arbre de Noël.[11] (((Enfin, le "Sapin" d'Andersen est un témoignage évident de la "tradition" - en 1844! - mais je ne saisis pas bien la chronologie de ce qui est dit ici)))

En Grande-Bretagne, au début du XIXe siècle, à l'époque de l'union personnelle avec le Royaume de Hanovre, le sapin de Noël fait son apparition grâce à la reine Charlotte, épouse de George III, mais la coutume ne s'était pas encore développée beaucoup en-dehors de la famille royale. (((mais... je pense pas que les "cours" aient jamais inventé quoi que ce soit en matière de "traditions populaires", quoique... un sapin dans un château est davantage commenté qu'un sapin dans une chaumière de paysans...))) Enfant, la future reine Victoria était familière de la coutume, et un arbre était placé dans sa chambre lors de chaque Noël. Dans son journal, à la date du réveillon de 1832, la princesse, qui n'a alors que treize ans, écrit, ravie : « Après le dîner […], nous allâmes alors dans le salon proche de la salle à manger […]. Il y avait deux grandes tables rondes, où on avait placé deux arbres auxquels étaient suspendues des lumières et des décorations sucrées. Tous les cadeaux étant disposés autour des arbres […]. »[12] Dès 1841, une année après le mariage de Victoria avec son cousin allemand, le prince Albert, la coutume commença a devenir de plus en plus répandue à travers toute la Grande-Bretagne.[13] En 1847, le prince Albert écrit : « Je dois à présent chercher dans les enfants un écho à ce qu'Ernest [son frère] et moi étions à l'époque, à ce que nous ressentions et pensions ; et leur ravissement devant les arbres de Noël n'est pas moindre que ce qu'était le nôtre. »[14]

Amérique du Nord

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Illustration pour le Harper's Bazaar du 1er janvier 1870.

Le tradition est introduite au Canada durant l'hiver 1781 par des soldats du Brunswick-Lunebourg stationnés dans la Province de Québec pour mettre la colonie en garnison contre l'attaque américaine. Le général Friedrich Adolf Riedesel et son épouse, la baronne von Riedesel, organisent à Sorel une soirée de Noël au cours de laquelle ils ravissent leurs invités avec un sapin décoré de bougies et de fruits[15].

Une gravure sur bois représentant la famille royale britannique avec leur arbre au château de Windsor, publiée une première fois dans l'Illustrated London News du mois de décembre 1848, est reproduite aux États-Unis dans le numéro de Noël 1850 de Godey's Lady's Book. Godey's en publie une version sur laquelle la tiare de la reine et la moustache du prince Albert ont disparu, de façon à lui conférer un air plus dans l'esprit américain.[16] L'illustration de Godey's devient alors la première image largement diffusée en Amérique d'un sapin de Noël décoré. L'historienne de l'art Karal Ann Marling a appelé le prince Albert et la reine Victoria, privés de leurs attributs royaux, « le premier sapin de Noël américain influent ».[17] Et, selon l'historien de la culture populaire Alfred Lewis Shoemaker, « Dans toute l'Amérique, il n'y eut pas de véhicule de diffusion du sapin de Noël plus important dans les années 1850 que le Godey's Lady's Book. » L'image sera réimprimée en 1860 et, dès les années 1870, dresser un arbre de Noël était devenu courant en Amérique[16].

Plusieurs villes des États-Unis en lien avec l'Allemagne revendiquent le premier sapin de Noël du pays. Windsor Locks, dans l'état du Connecticut, affirme qu'un soldat originaire de Hesse installa un arbre de Noël en 1777, alors qu'il était détenu à Noden-Reed House. Mais le « premier arbre de Noël d'Amérique » est aussi revendiqué par la ville d'Easton, en Pennsylvanie, où des colons allemands dressèrent un sapin en 1816. Toujours en Pennsylvanie, Matthew Zahm, de Lancaster, signale dans son journal l'usage du sapin en 1821, ce qui permet également à cette localité de prétendre avoir accueilli le premier sapin de Noël américain.[18] D'autres sources tiennent Charles Follen, un immigrant allemand à Boston (Massachusetts), comme le premier à avoir introduit en Amérique la tradition de décorer un sapin à Noël.[19] August Imgard, un immigrant allemand vivant à Wooster en Ohio, est le premier à avoir popularisé l'usage de garnir un arbre avec des sucres d'orge. En 1847, Imgard abat un épicéa bleu dans un bois proche, fait fabriquer une étoile par le ferblantier du village et, après avoir placé l'arbre dans sa maison, couvre celui-ci de décorations en papier et de sucres d'orge. La National Confectioners Association de Washington, l'une des plus anciennes associations commerciales américaines, reconnaîtra officiellement la paternité de cette innovation à Imgard ; les sucres étaient alors tout blancs, sans bandes rouges. Imgard repose au cimetière de Wooster et, chaque année, un pin massif au-dessus de sa tombe est éclairé avec des illuminations de Noël. Un autre immigrant allemand, Charles Minnegerode, accepta le poste de professeur en sciences humaines au Collège de William et Mary de Williamsburg (Virginie) en 1842, où il enseignera le latin et le grec. En faisant son entrée dans la vie sociale de la région virginienne de Tidewater, Minnigerode introduisit la coutume allemande de décorer un conifère à Noël dans la maison du professeur de droit St. George Tucker, devenant ainsi l'une parmi les nombreuses influences qui stimulèrent les Américains à adopter cette coutume, à peu près à cette époque[20].

Dans les pays anglophones, les paroles de la chanson allemande O Tannenbaum (« Mon beau sapin ») commencent par « O Christmas tree », ce qui peut erronément laisser penser que le mot allemand Tannenbaum (« sapin ») signifie « arbre de Noël » (en fait, un sapin de Noël se dit Weihnachtsbaum, en allemand).

Vera Komissarzhevskaya en Nora, dans Une maison de poupée d'Ibsen (vers 1904).

De 1918 à nos jours

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Mince, ça date de 2012, ce truc... et y'a pas eu la fin du monde, crotte...

Notes et références

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  1. a et b Ingeborg Weber-Kellermann, Das Weihnachtsfest. Eine Kultur- und Sozialgeschichte der Weihnachtszeit, Lucerne (e.a.), 1978, (ISBN 3-7658-0273-5)
  2. Daniel J. Foley, The Christmas Tree, Omnigraphics, 1999, (ISBN 978-1-55888-286-7), p. 45
  3. a et b Greg Dues, Advent and Christmas, Bayard, 2008, (ISBN 978-1-58595-722-4), p. 13-15. Philip Lazowski, Understanding Your Neighbor's Faith, KTAV, 2004 (ISBN 978-0-88125-811-0), p. 203-204. Sheryl Karas, The Solstice Evergreen, Aslan, 1998, (ISBN 978-0-944031-75-9), p. 103. Michael P. Foley, Why Do Catholics Eat Fish on Friday ?, Palgrave Macmillan, 2005, (ISBN 978-1-4039-6967-5), p. 18. Ann Ball, Catholic Traditions in Crafts, Our Sunday Visitor, 1997 (ISBN 978-0-87973-711-5), p. 19 « Le sapin de Noël moderne [...] est originaire d'Allemagne de l'Ouest. Le principal accessoire d'une pièce médiévale populaire à propos d'Adam et Ève était un sapin auquel étaient accrochées des pommes (Paradeisbaum) représentant le Jardin d'Eden. Les Allemands installaient cet "arbre de paradis" dans leurs maisons le 24 décembre, jour de la fête d'Adam et Ève. Ils y suspendaient des hosties (symbolisant l'hôte, signe chrétien de la rédemption) ; dans une tradition ultérieure, les hosties ont été remplacées par des biscuits de formes variées. On ajoutait également souvent des bougies, comme symbole du Christ. Dans la même pièce, durant la période de Noël, se trouvait la pyramide de Noël, une construction triangulaire en bois, avec des étagères pour y placer des figurines, et ornée de branches de conifères, de bougies et d'une étoile. Dès le XVIe siècle, la pyramide de Noël et l'arbre de paradis ne font plus qu'un, devenant le sapin de Noël. », Encyclopædia Britannica 2003 Ultimate Reference Suite DVD, Encyclopædia7 Britannica, 1994-2002 ; cf. ''Encyclopædia Britannica Concise.
  4. Helen Haidle, Christmas Legends to Remember, David C. Cook, 2002, (ISBN 978-1-56292-534-5), p. 119
  5. Debbie Trafton O'Neal, David LaRochelle, Before and After Christmas, Augsburg Fortress, 2001, (ISBN 978-0-8066-4156-0), p. 22
  6. L'histoire, qui ne figure pas dans les vitæ écrites à son époque, est mentionnée sur un site web de BBC-Devon, "Devon Myths and Legends", et dans plusieurs livres pédagogiques d'histoires, dont St. Boniface and the Little Fir Tree : A Story to Color de Jenny Melmoth et Val Hayward (Warrington, Alfresco Books, 1999, (ISBN 1-873727-15-1)), The Brightest Star of All : Christmas Stories for the Family de Carrie Papa (Abingdon Press, 1999, (ISBN 978-0-687-64813-9)) et « How Saint Boniface Kept Christmas Eve » de Mary Louise Harvey, publié dans The American Normal Readers : Fifth Book 207-22 (Silver, Burdett, 1912).
  7. « Christmas tree », dans Encyclopædia Britannica, Encyclopædia Britannica Online, Encyclopædia Britannica, 2012 – consulté le 2 novembre 2012 « Christmas tree »
  8. Friedrich Amelung, Geschichte der Revaler Schwarzenhäupter : von ihrem Ursprung an bis auf die Gegenwart : nach den urkundenmäßigen Quellen des Revaler Schwarzenhäupter-Archivs 1, Die erste Blütezeit von 1399–1557, Reval, Wassermann, 1885.
  9. « Was ist auch eine deutsche Christenfamilie am Christabend ohne Christbäumchen ? Zumal in der Fremde, unter kaltherzigen Engländern und frivolen Franzosen, unter den amerikanischen Indianern und den Papuas von Australien. Entbehren doch die nichtdeutschen Christen neben dem Christbäumchen noch so viele Züge deutscher Gemüthlichkeit. » (« Que ferait une famille allemande chrétienne au réveillon de Noël sans les petits sapins de Noël ? En particulier à l'étranger, au milieu des Anglais au cœur froid et des Français frivoles, parmi les Indiens d'Amérique et les Papous d'Australie. Sans les petits arbres, il manque tout de même aux chrétiens non-allemands encore bien des traits de la Gemütlichkeit allemande. ») Johannes Marbach, Die heilige Weihnachtszeit nach Bedeutung, Geschichte, Sitten und Symbolen, 1859 [1]
  10. Christian Grethlein, Günter Ruddat (dir.), Liturgisches Kompendium, Vandenhoeck & Ruprecht, 2003, (ISBN 978-3-525-57211-5), p. 290
  11. Kristelig Dagblad, "Danmarks første juletræ blev tændt i 1808" - consulté le 17 décembre 2008
  12. The girlhood of Queen Victoria : a selection from Her Majesty's diaries, Longmans, Green, University of Wisconsin Press, 1912, p. 16.
  13. Marie Claire Lejeune, Compendium of symbolic and ritual plants in Europe, University of Michigan, (ISBN 90-77135-04-9), p. 550.
  14. The Prince Consort : Man of Many Facets : the World and the Age of Prince Albert, Oresko Books, 1977, p. 78.
  15. Chartrand, 2004, p. 311
  16. a et b Alfred Lewis Shoemaker, Christmas in Pennsylvania : a Folk-Cultural Study, 1959, 40e édition, Stackpole Books, 1999, (ISBN 0-8117-0328-2), p. 52-53.
  17. Karal Ann Marling, Merry Christmas ! : Celebrating America's Greatest Holiday, P.4., Harvard University Press, 2000, (ISBN 0-674-00318-7), p. 244.
  18. « The History of Christmas », Gareth Marples (consulté le )
  19. « Professor Brought Christmas Tree to New England »
  20. Encyclopediavirginia.org

Bibliographie

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(((de l'article actuel en français, à fondre, quoique... il a été vandalisé, l'article en français, ou quoi ?...)))

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  • (en) Bruce David Forbes, Christmas : A Candid History, University of California Press, 2007 (ISBN 0520251040)
  • (en) Candice Gaukel Andrews, Great Wisconsin Winter Weekends, Big Earth Publishing, 2006 (ISBN 1931599718)
  • (de) Hans-Peter, « Widmann : den selan trostlich, den dúrftigen nuzzelich », dans Sebastian Bock, Hans-Peter, Widmann : Die Geschichte des Heiliggeistspitals und der Heiliggeistspitalstiftung, Fribourg, Promo, 2005 (ISBN 3923288425)
  • (en) James Hewitt, The Christmas Tree, Lulu.com, 2007 (ISBN 1430308206) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Marie Claire Lejeune, Compendium of Symbolic and Ritual Plants in Europe, University of Michigan (ISBN 9077135049) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Karal Ann Marling, Merry Christmas ! : Celebrating America's Greatest Holiday, Harvard University Press, 2000 (ISBN 0674003187) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Jürgen Matschke, Weihnachtsbäume. Wissenswertes über den qualitätsgerechten Anbau, Braunschweig, Thalacker Medien, 2005 (ISBN 3878152183) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Alfred Lewis Shoemaker, Christmas in Pennsylvania : a Folk-cultural Study, Stackpole Books, 1999. (ISBN 0811703282) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Elizabeth Silverthorne, Christmas in Texas, Texas A&M University Press, 1994 (ISBN 0890965781)
  • (de) Hilde Spiel, Fanny von Arnstein oder die Emanzipation. Ein Frauenleben an der Zeitenwende, 1758-1818, Francfort, S. Fischer, 1962 (ISBN 3596221315)

Arbre dans la culture populaire, ou moins populaire... la culture "moderne" quoi

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((à relire ou revoir, pour commenter... ça va partir un peu dans tous les sens - Arbre démon, philo, comédie pop... - Il n'y a tout de même que fort peu d'oeuvres concernées, i.e. dans lesquelles l'arbre joue un rôle autre que simple élément de décor)))

Littérature

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Cinéma

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Bande dessinée

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  • Dans la série Astérix, Idéfix, le petit chien d'Obélix, a, parmi ses principaux traits de caractère, le fait qu'il ne supporte pas que l'on fasse du mal aux arbres.

Chanson

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