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Jean Ier de Namur
Titre
Comte de Namur

(24 ans, 10 mois et 24 jours)
Prédécesseur Gui de Dampierre et
Isabelle de Luxembourg
Successeur Jean II de Namur
Seigneur de L'Écluse

(8 ans)
Prédécesseur Louis Ier de Flandre
Successeur Jean II de Namur
Biographie
Dynastie Maison de Dampierre-Flandre
Nom de naissance Jean de Flandre
Date de naissance
Lieu de naissance Bruges (Flandre)
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nature du décès maladie
Sépulture Couvent des Cordeliers de Paris
Père Gui de Dampierre
Mère Isabelle de Luxembourg
Conjoint Marguerite de Bourbon
(1308-1309)
Marie d'Artois
(1309-1330)
Enfants Jean II
Gui II
Blanche de Namur
Philippe III
Guillaume Ier
Religion Catholicisme

Windharinus/Brouillon

Jean Ier de Namur, né en octobre 1276 au Château de Male à Bruges[1] et mort le à Paris, fut comte de Namur de 1305 à 1330. Il était fils de Gui de Dampierre, comte de Flandre et marquis de Namur, et d'Isabelle de Luxembourg.

Ce prince et membre influent de la maison de Flandre prit une part active à la plupart des évènements concernant les Pays-Bas au début du XIVe siècle, œuvrant tantôt pour le roi de France, tantôt contre lui.

Biographie

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En mars 1297, son père et sa mère lui cédèrent le gouvernement du comté de Namur[réf. nécessaire],[2],[3], mais Guy de Dampierre conserva le titre de marquis de Namur jusqu'à sa mort en 1305. Toutefois, Jean utilisa le titre de comte de Namur jusqu'à cette date. De 1296 à 1298, il fut retenu captif à Paris avec son père. En 1300, il conclut avec différentes villes du pays de Liège un traité qui mirent celles-ci sous sa protection.

Il reprit la ville de Lille au roi de France le après un siège de 15 jours[4].

En , ayant établi son quartier-général au couvent de Marquette, il n'osa pas attaquer l'armée de Philippe le Bel qui assiégeait Lille. N'ayant pu porter secours aux assiégés, la ville fut prise par le roi le [4].

Son père fut à nouveau emprisonné à Paris, et il combattit avec son frère Guy, comte de Zélande, les Français qu'ils battirent à Courtrai, mais il fut battu en 1304 à Mons-en-Pévèle. La paix avec la France fut signée en 1307.

En 1307, il rendit hommage à Guillaume Ier d'Avesnes, comte de Hainaut pour le comté de Namur et la seigneurie de Poilvache. En 1308, le comte Charles de Valois revendiqua le marquisat de Namur, étant marié à Catherine de Courtenay, petite-fille de Baudouin II de Courtenay, ancien marquis de Namur. Mais Philippe le Bel, roi de France, trancha en faveur de Jean. Pendant que Jean Ier accompagnait l'empereur Henri VII en Italie, sa seconde épouse Marie d'Artois subit une révolte pour avoir levé trop d'impôts. La révolte ne fut réprimée qu'en 1313, avec l'aide d'Arnoul V, comte de Looz. En 1314, l'empereur lui donna la seigneurie de Cambrai. Il en prit possession, destitua des officiers de l'évêque de Cambrai, commit plusieurs vexations et fut excommunié jusqu'en 1317. Puis il fut en guerre contre l'évêque de Liège Adolphe de La Marck de 1318 à 1322.

Mariages et enfants

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Il épousa en premières noces en 1308 Marguerite de Clermont (1289 † 1309), fille de Robert de France, comte de Clermont, et de Béatrice, dame de Bourbon. Marguerite mourut très rapidement sans avoir donné naissance à des enfants.

Il épousa en secondes noces en 1309 Marie d'Artois (1291 † 1365), fille de Philippe d'Artois seigneur de Conches, et de Blanche de Bretagne. Ils eurent 11 enfants :

Ascendance

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Notes et références

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  1. Jean Bovesse, Jean Ier, comte de Namur (1276-1330), dans ASAN, XLV, 1949 ...
  2. Comtes de Namur lire au format pdf voir p.8. Consulté le .
  3. Comtes de Namur - Maison de Dampierre Ici, son règne commence en 1298. Consulté le .
  4. a et b Alexandre de Saint-Léger, Histoire de Lille Tome I, 17160 Cressé, Editions des régionalismes, 2011 (réédition d'un ouvrage de 1942), 204 p. (ISBN 978 2 8240 0173 9), p. 52 à 54.

Bibliographie

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  • Ch. Piot, « Jean Ier », Académie royale de Belgique, Biographie nationale, vol. 10, Bruxelles, [détail des éditions], p. 304-307.

Liens externes

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Marguerite de Clermont

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Marguerite de Clermont
Fonctions
Comtesse de Namur

(1 an)
Prédécesseur Isabelle de Luxembourg
Successeur Marie d'Artois
Biographie
Dynastie Maison de Bourbon
Date de naissance
Lieu de naissance Clermont (France) ?
Date de décès
Lieu de décès Paris (France)
Sépulture Couvent des Cordeliers de Paris
Père Robert de Clermont
Mère Béatrice de Bourgogne
Conjoint Jean Ier de Namur

Windharinus/Brouillon Windharinus/Brouillon

Ascendance

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Henri Bernard Catherine de Sapte

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Henri Bernard Catherine de Sapte
Portrait du marquis de Sapte
(Musée Paul-Dupuy, pastel, Joseph de Saint-Michel, 1764)
Fonctions
Président à mortier
Parlement de Toulouse
-
Conseiller du roi
Parlement de Toulouse
-
Titres de noblesse
Chevalier
Biographie
Naissance
Décès
(à 52 ans)
Paris (France)
Sépulture
Nom de naissance
Henry Bernard Catharine de Sapte
Autres noms
Henri Bernard Catherine de Sapte de Puget
Nationalité
Domicile
3 rue Joutx-Aigues, Toulouse (France)
Château du Puget, Alzonne (France)
Activité
Père
Jean Étienne Bernard de Sapte
Mère
Catherine Thérèse de Catellan
Conjoint
Claire Françoise de Senaux
(1773-av. 1783)
Catherine Marguerite Bourrée de Corberon
(1783-1794)
Parentèle
Autres informations
Religion
Armoiries
Écartelé : aux 1 et 4 d'azur à une tour d'argent, aux 2 et 3 de gueules à trois pals d'or

Henri Bernard Catherine de Sapte[1] (ou Sapté, /sapte/), né le à Toulouse et mort guillotiné le à Paris, fut un noble et magistrat languedocien. Mainteneur à l'Académie des Jeux floraux, collectionneur et franc-maçon, c'est une figure de la vie culturelle toulousaine du XVIIIe siècle. Il est parfois stylé marquis bien que cela ne soit qu'un titre de courtoisie, il avait en réalité pour seul titre de noblesse celui de chevalier[2]. Henri Bernard Catherine de Sapte était seigneur du Puget (où il avait un château) et de Villelisses[3], de Buzarens, de Verdun et d'autres lieux. Il possédait également différents hôtels à Toulouse.

Biographie

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Né le 13 juin 1794 à Toulouse, il est le fils de Jean Étienne Bernard de Sapte, conseiller au parlement, et de Catherine Thérèse de Catellan. Il est baptisé le 14 juin dans la paroisse de la Dalbade et a pour parrain son oncle l'abbé Henri Bernard Marie de Sapte (représenté par Jean-Baptiste d'Argueil), et pour marraine son aïeule maternelle Catherine de Guilhermin, veuve de François de Catellan.

Il semble avoir concentré l'héritage des différentes branches de la famille de Sapte, dont la branche aînée issue d'André Jean de Sapte et qui s'était éteinte en la personne de Henri Bernard de Sapte (souvent confondu par les généalogistes avec son cousin Bernard de Sapte). Les deux familles avaient en effet conservé des liens : Henri Bernard avait été le parrain de son cousin Henri Bernard Marie, qui avait été à son tour parrain de son neveu Henri Bernard Catherine.

Suivant la voie familiale, il devient magistrat après des études de droit. Conseiller en 1763, il devient président en 1769. Un temps écarté de la magistrature, il se dédie entièrement aux lettres et au mécénat et entre à l'Académie des Jeux floraux où il est nommé mainteneur (fauteuil 28) en 1777. Il réintègre ensuite ses fonctions.

Il n'échappe pas à la purge faite au sein des magistrats pendant la Terreur. Il est une première fois arrêté début 1793 et incarcéré à la Visitation, puis remis en liberté. De nouveau arrêté le 22 août 1793, il est envoyé à Paris où il est condamné à mort le 14 juin 1794 (lendemain de son anniversaire), il est guillotiné le jour même place du Trône-Renversé et fait partie des premiers guillotinés inhumés au cimetière de Picpus qui venait d'ouvrir ses portes aux suppliciés (son enceinte avait été percée la veille pour faciliter les convois). Quelques jours avant lui, son beau-père, le baron de Corberon, ainsi que son beau-frère, Pierre Philibert Catherine Bourrée de Corberon, avaient aussi été exécutés. Le président de Sapte est exécuté en même temps que son autre beau-frère (époux de sa sœur) et collègue Jean-François de Larroquan.

Mariages

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Il se marie en premières noces à l'âge de 31 ans le 28 septembre 1773 à Leucate avec Françoise Claire de Senaux, âgée de 17 ans, fille de Jean Joseph Dominique de Senaux.

Veuf, il se remarie à Paris (paroisse Saint-Jacques-du-Haut-Pas) le 3 avril 1783, alors qu'il est âgé de 40 ans, avec Catherine Marguerite Bourrée de Corberon (de Saint-Maurice), encore mineure, fille de Pierre Daniel Bourrée, baron de Corberon.

Ces deux unions sont restées sans enfant.

Généalogie

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Généalogie (Genette)

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  • Jean François Genette, x Marie Françoise Verlaine
    • Catherine Josèphe Genette, x Jean Joseph Lonnoy
    • Marie Josèphe Genette, x Jacques Champagne
    • Anne Marie Genette, x Henri Joseph Philippart
    • Guillaume Genette, x Marie-Anne Josèphe Wagriat
      • François Joseph Genette, x (1) Catherine Josèphe Piot (2) Anne Catherine Letroye
        • Marie Thérèse Genette, x Jean Hubert Henin
        • Martin Joseph Genette, x Ferdinande Sevrin → Branche de Vezin (aînée)
        • Auguste Joseph Genette, x Marie Antoinette Latiers → Branche de Vezin (cadette)
      • Jean Grégoire Genette, x (1) Marie Josèphe Philippart (2) Anne Catherine Jacqmart
        • Julien Joseph Genette, x Marie Josèphe Mallien
        • Catherine Josèphe Genette
        • François Joseph Genette, Marie-Anne Hedebeaux
      • Jeanne Catherine Josèphe Genette, x (1) Julien Joseph Philippart (2) Jean Joseph Valange
      • Guillaume Joseph Genette, x (1) Marie Julienne Jassogne (2) Louise Josèphe Lonnoy
        • Marie Agnès Genette, x (1) André Joseph Tomboy (2) Martin Joseph Dieudonné
        • Mathieu Joseph Genette, x Thérèse Josèphe Gérard → Branche de Franc-Waret
        • Jean Joseph Genette, x Marie Thérèse Colin → Branche de Wartet
        • Marie Marguerite Josèphe Genette, x Jean François Paulus
        • Barthélémy Joseph Genette, Marie-Anne Josèphe Jadoul → Branche de Namêche
        • Ferdinand Joseph Genette, ° Wartet-Marche-les-Dames 27/07/1813, † Namur 09/12/1885, x Marie Joséphine Lefèvre → Branche de Boninne-Namur, notamment :
          • Philippe Jacques Julien Genette, ° Boninne 09/01/1843, † Namur 07/07/1916, x Thérèse Josèphe Lelivre
            • Alfred Julien Ferdinand Genette, ° Namur 05/09/1869 et y bp (Saint-Nicolas) 06/09/1869, † Montignies-sur-Sambre 01/09/1943, x Joséphine Piérard
              • Georges Nicolas Alexandre Genette, ° Namur 20/05/1895 et y bp (Saint-Nicolas) 26/05/1895, † Mont 06/04/1963, x Marie Marguerite Antoinette Jeanne Cyprienne Masson
                • Gaston José Joseph Ghislain Genette, ° Treignes 16/08/1926, † Bouge 04/01/2022, x Augusta Maria Julie Ghislaine Georges
                  • Claude José Louis Ghislain Genette, ° Cologne 12/12/1957 et y bp 07/01/1958, x Christine Odette Marie Jeanne Debras
  1. Bernard semble avoir été son prénom usuel (tout comme pour son parrain, son oncle l'abbé Henri Bernard Marie de Sapte). Sur son acte de baptême, ses prénoms sont orthographiés « Henry, Bernard, Catharine ». Sur les autres documents, le prénom Catherine retrouve sa forme habituelle mais le prénom Henri est toujours orthographié Henry à l'époque. La graphie modernisée est néanmoins utilisée dans cet article.
  2. C'est la titulature apparaissant sur son acte de mariage en 1783. Il est souvent appelé « le Président » de Sapte.
  3. Lieux situés dans la commune d'Alzonne (Aude).