Discussion:Jérôme de Stridon

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Manacore dans le sujet Partie non-sourcée et galerie
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copie de la page : http://www.insecula.com/contact/A006409.html pour de grands passages, mais d'autre éléments minimes semblent ne pas provenir de ce site Davidias 5 août 2005 à 02:20 (CEST)Répondre

Euh, l'article d'insecula mentionne en bas de page : « (sources : Wikipedia) ». C'est donc Insecula qui a copié l'article, et non le contraire. Sur cette base, je retire le bandeau de soupçon de copyright, et je recopie la discussion en page de discute. Jastrow  5 août 2005 à 07:55 (CEST)Répondre

L'auteur de cet article est certainement papiste. Il affirme que St Jérôme connaissait l'hébreu biblique d'où sa traduction. J'affirme que c'est orienté et non vrai. En effet, le "canon" de l'Ancien Testament, donc la partie hébraïque de la Bible, n'a été fixée qu'au V ème siècle par les deux écoles : de Babylone et de Jérusalem. Les retards de la "canonisation" de cette partie hébraïque de la Bible étaient dus aux : 1°) – « Faut-il accepter : le Cantique des Cantiques et affirmer qu’il est de Salomon ? 2°) – « Faut-il accepter le livre de Daniel, reconnu comme une apocalyptique datant de : « vers moins 130 ? » ». Il y aurait anachronisme ! La justification de mon doute repose sur le fait que l’Ancien Testament biblique, en hébreu, ne compte que 39 livres. Celui de la LXX beaucoup plus. La Bible de Jérusalem, qui reprend la « vulgate », confirme, pages X et XI, (je reprends les termes) « Table de la Bible hébraïque » en X et «  Table de la Bible grecque » Qu’est la « Bible » grecque sinon la LXX « Septante) ? Enfin, je crois qu’il faut s’entendre sur le mot Bible. En effet, la Bible est constituée de l’Ancien Testament (partie hébraïque) et du Nouveau Testament (partie grecque). La bible totalement grecque comprend la LXX et le Nouveau Testament. Je rappelle qu’Erasme a trouvé « la vulgate mal traduite » et qu’il a proposé sa propre traduction qui a été rejetée par l’église de Rome, faisant de celui-ci, un hérétique, donc un homme traqué !

Sans source

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déplacement de passages non sourcés: Une des premières tentatives de Jérôme dans le domaine de l'histoire fut son Temporum liber, composé aux environs de 380 à Constantinople. Il s'agit d'une transposition en latin des tables chronologiques mises en place dans la seconde partie de la Chronique d'Eusèbe, avec un supplément pour la période 325-379.

En dépit de nombreuses erreurs venant d'Eusèbe et d'autres dues à Jérôme, son travail est de valeur, ne serait-ce que pour l'impulsion qu'il donna à des chroniqueurs plus tardifs comme Prosper, Cassiodore et Victor de Tannuna. Nous lui devons également trois hagiographies (les trois premières en langue latine, qui influenceront Sulpice-Sévère dans l'écriture de sa Vie de saint Martin : la Vie du moine Paul, écrite pendant son premier séjour à Antioche (376), la Vie de Malch (391) qui se fonde probablement sur un travail antérieur, même s'il prétend avoir pour source des discussions avec l'ascète Malch lui-même dans le désert de Calchis, et la Vie d'Hilarion (même date), dont la matière historique est plus fiable que les deux précédentes, et repose en partie sur une biographie d'Epiphanius, et en partie sur la tradition orale.

Ce que l'on nomme le Martyrologium sancti Hieronymi est apocryphe : c'est manifestement l'œuvre d'un moine occidental à la fin du VIe siècle ou au début du VIIe, qui se réfère ouvertement au chapitre d'ouverture de la Vie de Malch, où Jérôme fait part de son intention d'écrire une histoire des saints et des martyrs à partir de l'époque apostolique.

Au cours des quinze années suivantes, jusqu'à sa mort, il écrivit nombre de commentaires sur l'Écriture, souvent pour expliquer ses choix de traduction. Sa connaissance de l'hébreu donne également à ses traités exégétiques (en particulier ceux écrits après 386) une valeur supérieure à celle de la plupart des commentaires patristiques, même si Jérôme a un penchant marqué pour les subtilités allégoriques et mystiques à la manière de Philon et de l'École d'Alexandrie.

Ses commentaires peuvent se ranger en trois catégories :

  • Des traductions ou adaptations : de ses prédécesseurs grecs, comprenant quatorze homélies d'Origène sur Jérémie et le même nombre sur Ézéchiel (traduites vers 380 à Constantinople), deux homélies d'Origène sur le Songe de Salomon (Rome, vers 383), trente-neuf sur Luc (Bethléem, 389). La traduction des neuf homélies d'Origène sur Ésaïe que l'on comprend dans les œuvres de Jérôme ne sont pas de lui. On peut faire mention ici de son importante contribution à la connaissance de la topographie de la Palestine, par le biais de son De situ et nominibus locorum Hebraeorum, qui est une traduction comprenant des additions — et de regrettables omissions — de l'Onomasticon d'Eusèbe. De la même période (390), on peut mentionner le Liber interpretationis nominum Hebraicorum, qui se fonde sur un livre qui prend sans doute sa source chez Philon, pour être ensuite amplifié par Origène.
  • Des commentaires originaux sur l'Ancien Testament : de son installation à Bethléem et des cinq années suivantes date une série de brèves études de l'Ancien Testament : De seraphim, De voce Osanna, De tribus quaestionibus veteris legis (que l'on classe généralement dans la Correspondance aux nombres 18, 20 et 36), Quaestiones hebraicae in Genesin, Commentarius in Ecclesiasten, Tractatus septem in Psalmos 10 - 16 (perdu), Explanationes in Michaeam, Sophoniam, Nahum, Habacuc, Aggaeum. Vers 395, il composa sur Jonas et Abdias. Ensuite il produisit une série de commentaires plus longs, portant sur Isaïe (395-400), et enfin sur les petits prophètes restants : Zacharie et Malachie en 406, puis Osée, Joël, Amos et Daniel en 407, Ezéchiel entre 410 et 415 et enfin Jérémie en 415 qui est restée inachevée.
  • Des commentaires sur le Nouveau Testament : ces derniers comprennent seulement les épîtres à Philémon, aux Galates, aux Éphésiens et à Tite (composé à la hâte vers 387-388), les Évangiles de Matthieu (écrit en deux semaines, 398), Marc, quelques passages de Luc, le prologue de Jean et l'Apocalypse. Ayant écrit ce dernier avec la hâte qui lui était coutumière, il se servit d'un extrait du commentaire de Tichonius, un Africain, qui nous est préservé sous la forme d'une sorte de préface au début d'un ouvrage plus long du prêtre espagnol Beatus de Libana. Auparavant, il avait réservé un autre traitement au livre de l'Apocalypse : il avait retravaillé un commentaire de Victorin de Poetovio (303) ; en désaccord avec les vues millénaristes de ce dernier, il y avait substitué un exposé spiritualisant personnel, ajouté une introduction et introduit quelques changements dans le texte.

"Patron des traducteurs"

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L'article dit : "Saint Jérôme est le saint patron des traducteurs".

Je ne le conteste pas, car une recherche Google montre en effet que les traducteurs considèrent saint Jérôme comme leur patron, mais je me demande s'il fut proclamé tel par l'Église.

C'est une tradition, si on en juge par ceci :
"Après-midi sur « Jérôme traducteur », animée par Patrick Laurence, professeur à l’université F. Rabelais de Tours. Jérôme et la traduction de la Vulgate : circonstance et modalités de cet aspect de son oeuvre et manière dont la tradition a fait de lui le patron des traducteurs."
(C'était en septembre 2005.)
Voir Association professionnelle des métiers de la traduction.

Il me semble que c'est Valéry Larbaud qui a proposé cette "impatronisation" dans son livre "Sous l'invocation de saint Jérôme", mais je n'ai pas ce livre sous la main.

(Edit : voici quelque chose qui semble aller dans le même sens : "Bernard AUZANNEAU — Saint Jérôme, le patron des traducteurs
Le titre fait référence au livre de Valery Larbaud Sous l’invocation de saint Jérôme." sur : revue Atala)

Quelqu'un en sait-il plus ?
Marvoir 9 avril 2007 à 11:54 (CEST)Répondre

J'ai le livre de Larbaud sous la main (coll. Tel, 1997). La façon dont Larbaud s'exprime (pp. 10 et 19) peut laisser planer un doute, mais il semble bien qu'à l'époque déjà, saint Jérôme était considéré comme le patron des traducteurs. Je garde l'impression que ce n'était pas tout à fait officiel, mais n'en sachant pas plus, je n'insiste pas.
Marvoir 10 avril 2007 à 19:55 (CEST)Répondre

Et si on changeait la formulation pour écrire: "Les traducteurs considèrent Saint Jérôme comme leur saint patron" ? Ca me semble plus proche des informations que tu as pu trouver. J'ai lu dans les manuels de traduction que Saint Jérôme était le patron des traducteurs (et c'est ce que j'avais indiqué dans l'article [1]). Mais je n'ai pas été vérifier sur les sites du Vatican ou ailleurs ce qu'il en était du côté de l'Eglise. --Moumine bla bli 11 avril 2007 à 20:46 (CEST)Répondre

C'est peut-être une bonne idée. On pourrait peut-être aussi reprendre la formule de Patrick Laurence (voir plus haut) : "La tradition a fait de lui le patron des traducteurs."
Pour ma part, je vous laisse le choix.
Cordialement, Marvoir 11 avril 2007 à 22:10 (CEST)Répondre

Voilà, j'ai mis la formule que vous proposez, elle est préférable à la mienne parce qu'il y a des sources qui la confirment. Moumine bla bli 11 avril 2007 à 23:04 (CEST)Répondre

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Représentation

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Outre les peintures, de nombreuses sculptures représentent saint Jérôme. A titre d'exemple, celle-ci

Je laisse aux personnes qui suivent l'article, le soin de incorporer éventuellement et à leur manière cette image ou d'autres dans la galerie actuelle qui contient déjà 10 images sur 2 lignes. --Mbzt (d) 15 mars 2011 à 18:29 (CET)Répondre

Štrigova / Stridon

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Bonjour IoannesII Émoticône, vous avez dans cette modif remplacé Štrigova par Stridon. Il est exact que Jérôme "de Stridon" est probablement né à Stridon, et donc qu'il faudrait écrire "Stridon", sauf que le nom du village actuel est Štrigova, et que le seul article wikipédia est Štrigova, dans lequel il est bien spécifié que "Saint Jérôme" y est né. Certes il serait possible de faire un article sur Stridon spécialement consacré au village ancien, s'il existe des sources sur la question. En attendant que quelqu'un s'en occupe, je propose de remettre Štrigova. Qu'en pensez-vous ? --Touam (discuter) 19 mai 2019 à 12:11 (CEST)Répondre

Bonjour Touam Émoticône et merci pour votre commentaire. Stridon était un des municipia romans dans la province de Dalmatie dont la location exacte n'est pas trouvée. Plusieurs lieu ont été proposés, l'un d'eux est Strigova, mais pas le seul. Un bref, mais bon article est fait à la Wikipedia anglaise ([2]) qui montre bien la complexité de cette question. Alors je trouve, que notre Wikipedia ne peux pas décider au nom de la science archéologique et choisir unilatéralement un de ces lieux proposés. Je trouve qu'il faudrait faire un article dédié à ce municipium roman nommé Stridon plutôt que de diriger nos lecteurs vers Strigova. J'y tiens beaucoup puisque le village de ma grand-mère tient une longue tradition médiévale qui croit que ce village là et non pas Strigova est le village d'origine de Jerome. --IoannesII (discuter) 19 mai 2019 à 14:31 (CEST)Répondre

"À la demande privée du pape Damase, il cherche aussi à prendre en charge la révision du texte de la Bible latine"

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Il me semble faux d'écrire qu' "[à] la demande privée du pape Damase, il cherche aussi à prendre en charge la révision du texte de la Bible latine". En effet, comme je l'ai indiqué dans Vulgate, Damase ne demande à Jérôme que de lui fournir de nouvelles versions latines des Évangiles et pas de toute la Bible. Que dit exactement la source invoquée ? Veverve (discuter) 8 décembre 2021 à 10:37 (CET)Répondre
Puisque personne ne s'y opposait, j'ai modifié l'article. Veverve (discuter) 12 décembre 2021 à 09:13 (CET)Répondre

Partie non-sourcée et galerie

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Au nom d'un conservatisme pavlovien, on a annulé mes éditions qui consistaient à enlever une partie non-sourcée (violation de Wikipédia:Citez vos sources#Pourquoi citer vos sources ?) et d'enlever de nombreuses images qui encombraient l'article (violation de WP:NOTIMG).

Je poste cela sur la page de discussion. Que la personne qui m'a annulé vienne se justifier, sinon je rétablirai mes changements. Veverve (discuter) 9 novembre 2022 à 15:16 (CET)Répondre

Bonjour c'est moi. Effectivement il y a là quelque chose d'étrange. Toutefois comme c'est un AdQ il ne faudrait pas supprimer des choses trop hâtivement mais comparé avec la version labélisée en date d'octobre 2011. A priori il y avait une galerie moindre, à rétablir. Et je n'ai pas eu le temps de vérifier si les passage ici non sourcé, l'eut été auparavant ou pas. À vous de voir aussi, merci ! — Boungawa (Discuter) 9 novembre 2022 à 15:44 (CET)Répondre
De ce que je vois sur cette version, ces parties n'ont jamais été sourcées et la galerie était déjà présente. Je vais donc rétablir mes changements. Bien à vous. Veverve (discuter) 9 novembre 2022 à 16:31 (CET)Répondre
Effectivement, modif salutaire : les parties non sourcées mettaient en discussion le label... et a-t-on besoin d'autant d'images? Le lien commons est là pour ça. Cordialement --Adri08 (discuter) 9 novembre 2022 à 16:46 (CET)Répondre
@Adri08 et @Boungawa non, ce genre de galerie n'a pas sa place sur WP, que sa présence ait été validée il y a plus de 10 ans comme AdQ ou non : les conventions et les consensus peuvent changer.
WCommons est là pour centraliser les images, désormais. Mettre 2-3 images dans la marge de la section où se trouve cette galerie suffirait amplement. WP:NOTIMG, de plus une galerie en plein milieu d'un article est encombrante et peu pratique. Veverve (discuter) 9 novembre 2022 à 18:56 (CET)Répondre
C'est aussi mon avis. Cordialement--Adri08 (discuter) 9 novembre 2022 à 20:24 (CET)Répondre
Idem. NB : la biblio est aussi à revoir : doublons, ouvrages obsolètes, ordre alphab non respecté... Cdt, Manacore (discuter) 9 novembre 2022 à 23:52 (CET)Répondre
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