Musée d'Art moderne de Paris

musée de Paris, France

Le musée d'Art moderne de Paris (anciennement : musée d'Art moderne de la Ville de Paris, MAMVP), ou MAM Paris, situé au 11, avenue du Président-Wilson dans le 16e arrondissement de Paris, est un musée d'art français.

Musée d'Art moderne de Paris
Logo du musée d'Art moderne de Paris.
Le palais de Tokyo, vu depuis les quais de Seine.
Informations générales
Type
Ouverture
1937/1961
Visiteurs par an
613 402 (2016)
506 246 (2017)
540 000 (2018)
Site web
Collections
Collections
Nombre d'objets
15041
Label
Bâtiment
Architectes
Jean-Philippe Vassal (en), Jean-Claude DelormeVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
11, avenue du Président-Wilson, 75016 Paris
Coordonnées
Carte

Il présente la collection municipale d'art moderne et contemporain depuis le fauvisme, riche de plus de 15 000 œuvres, principalement axées sur les mouvements artistiques liés à la capitale et plus récemment sur la scène artistique européenne.

Il occupe l'aile est du palais de Tokyo. L'aile ouest du palais, qui appartient à l'État, est par ailleurs consacrée à la création contemporaine sous toutes ses formes. Le musée, inauguré en 1961, a rouvert le , après une période de rénovation, avec une exposition consacrée à Pierre Bonnard. Il s'agit d'un des quatorze musées de la ville de Paris gérés depuis le par l'établissement public administratif Paris Musées.

Historique

modifier

Origines du musée

modifier
Vue aérienne sur le palais de Tokyo où le musée d'Art moderne occupe l'aile est, ici à droite.

Le palais de Tokyo, où se trouve le musée, est l'œuvre des architectes André Aubert, Marcel Dastugue, J.-C. Dondel et P. Viard. Il fut conçu dans le cadre de l'Exposition internationale des arts et des techniques de 1937. D'un point de vue architectural, il appartient au style Art déco. En 1934, l'État avait en effet décidé de construire un musée national d'Art moderne. Mais la ville de Paris, propriétaire des terrains, s’étant engagée à garantir l’emprunt lancé pour le financement de l’Exposition de 1937, l’État accepta finalement, en contrepartie, d'assumer la construction de deux musées d’art moderne, en s’engageant à remettre l’un d’eux à la ville de Paris pour soulager le musée du Petit Palais : celui de l’État à l’ouest, à savoir le musée national d'Art moderne de 1947 à 1977, et celui de la ville à l'est.

En 1940, pour éviter que le palais ne soit réquisitionné par les autorités allemandes, le préfet de la Seine décide de mettre le bâtiment à la disposition de l’Entraide des artistes pour organiser des salons artistiques.

En 1953, l'apport du legs Maurice Girardin sera décisif[1] et déterminera alors les autorités parisiennes à s'affranchir des cimaises devenues trop étroites du Petit Palais pour ouvrir un lieu propre au sein du palais de Tokyo[2]. En 1954, le bâtiment accueille le Salon de la jeune peinture[3], qui s'y tient jusqu'en 1969, puis de nouveau de 1972 à 1975. En 1959, André Malraux y inaugure la première Biennale de Paris[4] avec Une sculpture qui fait de la peinture de Jean Tinguely. Elle se tiendra au MAMVP jusqu'en 1982, sauf en 1971. Le musée héberge aussi le Salon de mai[5] et le Salon des réalités nouvelles (1946-1969)[6], jusqu'à ce que de nouveaux travaux de réfection, entrepris en 1976, mettent fin à l'accueil de ces différents salons et permettent l'installation de La Danse d'Henri Matisse dans l’ancienne salle obscure, tandis que le département de l'Animation, recherche, confrontation (ARC) est aménagé au premier étage.

L'implantation dans l'aile est du palais de Tokyo

modifier

Le , après six ans de travaux, le musée municipal ouvre finalement ses portes avec le noyau d'œuvres provenant des collections d'art moderne du Petit Palais, auquel s’ajoutent des acquisitions de la commission d’achat des beaux-arts et les enrichissements réalisés grâce à la générosité de collectionneurs privés, comme Ambroise Vollard, le comte Emanuele Sarmiento, Mathilde Amos et la collection du docteur Girardin.

L'exposition de 1937 avait par ailleurs été l'occasion d'importantes acquisitions, parmi lesquelles : La Danse de Paris d'Henri Matisse, L’art et la technique de Gaston Suisse[7], Nu dans le bain et Le Jardin de Pierre Bonnard, L'Équipe de Cardiff de Robert Delaunay, La Rivière d'André Derain, Les Disques de Fernand Léger, L'Escale d'André Lhote, L'Oiseau bleu de Jean Metzinger, quatre Portraits d'artistes d'Édouard Vuillard, des meubles de Pierre Chareau, André Arbus, Jacques-Émile Ruhlmann, sans oublier les décorations monumentales de Robert et Sonia Delaunay, Albert Gleizes et Jacques Villon.

En 1964, La Fée Électricité conçue par Raoul Dufy pour le pavillon de l’électricité et de la lumière lors de l’Exposition universelle de 1937 fut installée dans la grande salle d’honneur.

Plusieurs séries de travaux

modifier
À gauche : logotype de 1987 à 2012, réalisé par l'agence Minium de Bernard Baissait.
À droite : logotype en usage depuis septembre 2012.

Le premier chantier après ouverture, débuté en , sous la direction de Pierre Faucheux et Michel Jausserand, fut achevé en . Les salles du rez-de-chaussée haut furent aménagées en dégageant l’ossature du bâtiment des multiples cloisonnements internes existants. Le plan initial fut modifié ; on créa un plancher qui coupait l’ancien hall d’entrée, une mezzanine pour les bureaux et le centre de documentation, un auditorium relié aux nouvelles salles par une passerelle à deux niveaux, et un ascenseur pour desservir tous les niveaux du musée. Une muséographie mobile — avec des plafonds modulables et des cloisons déplaçables — fut alors mise en place dans certaines parties du musée. Cet usage de l’espace, typique de l’époque, montra ensuite très vite ses contraintes. L’ARC, jusqu’alors nomade, allait s’installer dans les salles du premier étage.

Vingt ans plus tard, des crédits étaient à nouveau engagés pour refaire le système de conditionnement d’air des salles d’expositions temporaires du rez-de-chaussée haut, et rendre ces dernières accessibles au public handicapé. Ce fut l’occasion pour le nouveau directeur du musée de poursuivre une vraie réhabilitation de l’édifice, déjà mise en place en 1989, lors de l’installation de l’exposition Histoires de musée, qui révélait à un large public la qualité méconnue du bâtiment. Cette opération, menée entre 1991 et 1994 avec l’architecte Jean-François Bodin, permit de dégager de nombreux volumes initiaux. Par ailleurs, l’acquisition, en 1993, de la version retrouvée de La Danse inachevée d'Henri Matisse rendait nécessaire, pour sa confrontation avec La Danse de Paris, dans les collections depuis 1937, la création d’une salle spécifique, aux dimensions requises. C’est pourquoi, au cours de ce même chantier, fut réaménagée la salle obscure, dite désormais « Salle Matisse », où sont exposés en permanence ces deux triptyques.

En 2000, à l’issue d’une consultation, la mairie de Paris a chargé l’atelier d’architecture Canal (Patrick Rubin et Annie Le Bot) d’une mission d’étude puis de la maîtrise d’œuvre des travaux de sécurité à effectuer, la maîtrise d’ouvrage et la conduite d’opération étant assurés respectivement par la direction des Affaires culturelles et la direction du Patrimoine et de l’Architecture, agence des grands projets. En 2002, des travaux de désamiantage de la salle Dufy ont été réalisés. La réouverture a fourni l’occasion au musée de procéder à un nouvel accrochage des œuvres. La direction des Affaires culturelles et le musée ont confié à l’architecte Jean-François Bodin le réaménagement du parcours des collections permanentes. En outre, au sous-sol, des espaces fermés ont été remis en état afin que le musée puisse disposer d’une salle obscure pour la diffusion de vidéos de la collection et puisse également retrouver la salle Boltanski reconfigurée.

En , la salle no 1, dont Maurice A. Amon s'est engagé à assurer la restauration et l'entretien pendant 10 ans est rebaptisée Salle Albert Amon, en hommage à son père, amateur d’art[8],[9]. Du au , de nouveaux travaux de rénovation ont été entrepris pour améliorer les conditions d'accueil et d'accessibilité du public, en entraînant une fermeture partielle du musée, et pour restaurer le parvis et son bassin côté Seine.

À la suite d'une polémique engendrée notamment par la nécessité de réaliser des travaux de renforcement du sous-sol pour installer devant la colonnade d'entrée la sculpture Bouquet of Tulips offerte par Jeff Koons, un nouvel emplacement a été choisi près du Petit Palais[réf. souhaitée].

Collections

modifier

Collections permanentes

modifier

La collection moderne[10] est représentative des mouvements artistiques qui se sont développés à Paris depuis le fauvisme en 1905 ; tandis que la collection contemporaine, à partir des années 1960, est plus ouverte sur la scène artistique européenne (nouveau réalisme, figuration narrative, cinétisme, arte povera, Supports/Surfaces, BMPT, artistes allemands et jeune scène française…). La donation Michael Werner[11] a ainsi permis de réunir la principale collection française d'art contemporain allemand, avec celle du musée national d'Art moderne, par l'apport de nombreuses œuvres de Jörg Immendorff, A. R. Penck, Markus Lüpertz, Antonius Höckelmann (de), en complément des œuvres de Willi Baumeister, Hans Hartung, Konrad Klapheck, Gerhard Richter, Georg Baselitz, Sigmar Polke, Wolf Vostell, Andreas Gursky, Thomas Schütte, Jan Voss, Thomas Ruff, Gisèle Freund, Rosemarie Trockel, Gloria Friedmann, Albert Oehlen, etc., mais aussi d'acquérir des œuvres de Wilhelm Lehmbruck, Otto Freundlich, Per Kirkeby ou Marcel Broodthaers. Plus récemment, la collection s'est étendue aux artistes du monde entier, en Amérique, Chine, Afrique, etc.

Jean Metzinger, L'Oiseau bleu (à gauche), André Lhote La Partie de plaisir et L'Escale (au centre), Albert Gleizes, Les Baigneuses (à droite).

Constituées essentiellement par de grandes donations (legs du Dr Maurice Girardin[12], donations Henry Thomas[13], Michael Werner[14], Mathilde Amos[15], comte Emanuele Sarmiento[16], Ambroise Vollard[17], Berthe Reysz[18], L'Oréal[19] ou Piotr Gaudibert[20]) parfois consenties par des artistes ou leur famille (legs De Chirico et Suzanne Duchamp-Crotti, donations Brauner, Leroy, Tomilina-Larionov, Buffet, Jean Dewasne, Karel Appel, Judit Reigl, Anna-Eva Bergman, Zao Wou-Ki), les collections s'enrichissent régulièrement grâce aux dons ponctuels d'artistes, notamment lors des expositions monographiques qui leur sont consacrées (Simon Hantaï, Jacques Monory, Pierre Soulages, Aurélie Nemours, Erró, Peter Fischli et David Weiss, Robert Motherwell, Keith Haring, Georg Baselitz, Bertrand Lavier, Marc Desgrandchamps, Niele Toroni, Luis Tomasello, Peng Wan-Ts, Bernard Piffaretti, Zeng Fanzhi), aux dons et participations de la Société des amis du musée (Pierre Tal Coat, François Morellet, Albert Oehlen, Peter Doig, Georges Noël, Francis Picabia, Malick Sidibé, Christian Boltanski, Michel Blazy, Philippe Parreno, Philippe Decrauzat, Hubert Duprat), ainsi qu'aux acquisitions régulières du musée (Anton Räderscheidt, Peter Stämpfli, Gérard Fromanger, Martin Barré, Yan Pei-Ming, Anita Molinero, Gilles Barbier, Alain Séchas).

Amedeo Modigliani, Femme aux yeux bleus (vers 1918), huile sur toile, 81 × 54 cm.

Au , les collections permanentes du musée comptait 10 013 œuvres de 2 149 artistes, dont 1 766 peintures, 1 057 sculptures et œuvres tridimensionnelles, 1 856 dessins, 1 757 estampes ou 3 021 photographies et au , 15 041 œuvres, qui illustrent les divers courants de l'art des XXe siècle et XXIe siècle, avec entre autres, outre celles des artistes précités, des œuvres de :

Pablo Picasso, Georges Braque, Henri Matisse, Emile Othon Friesz, Wilhelm Lehmbruck, Willi Baumeister, Maurice de Vlaminck, Georges Rouault, Léon Lehmann, Raoul Dufy, Marie Laurencin, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Albert Marquet, Henri Laurens, Chaim Jacob Lipchitz, Jean Metzinger, Albert Gleizes, André Lhote, Juan Gris, Alexander Archipenko, Ossip Zadkine, Marcel Duchamp, Francis Picabia, František Kupka, Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Fernand Léger, Jean Hélion, Auguste Herbin, Joaquín Torres García, Nathalie Gontcharova, Maria Blanchard, Luigi Russolo, Amedeo Modigliani, Giorgio De Chirico, Alberto Magnelli, Gino Severini, Kees van Dongen, Bart van der Leck, Jean Arp, Sophie Taeuber-Arp, Maurice Utrillo, Suzanne Valadon, André Derain, Moïse Kisling, Marcel Gromaire, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Léonard Foujita, Alexander Calder, Alberto Giacometti, Jean Crotti, Man Ray, Max Ernst, André Masson, Victor Brauner, Hans Bellmer, Roberto Matta, Wifredo Lam, Jean Fautrier, Jean Dubuffet, Francis Gruber, Bernard Buffet, André Fougeron, Pierre Tal Coat, Pierre Soulages, Nicolas de Staël, Gérard Schneider, Serge Poliakoff, Geer Van Velde, Zao Wou-Ki, Chu Teh-Chun, Pierre Alechinsky, Henri Michaux, Étienne-Martin, Antoni Tàpies, Lucio Fontana, Karel Appel, Yves Klein, Arman, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Raymond Hains, Jean Tinguely, Christo, Alain Jacquet, Victor Vasarely, François Morellet, Carlos Cruz-Diez, Bridget Riley, Daniel Buren, Olivier Mosset, Michel Parmentier, Niele Toroni, Louis Cane, Claude Viallat, Annette Messager, Nam June Paik, Robert Filliou, Ben Vautier, Wolf Vostell, Mario Merz, Giuseppe Penone, Luciano Fabro, Simon Hantaï, Gaston Chaissac, Eugène Leroy, Hervé Télémaque, Eduardo Arroyo, Bernard Rancillac, Jacques Monory, Henri Cueco, Gilles Aillaud, Hervé Di Rosa, Christian Boltanski, Bertrand Lavier, Bernard Frize, Jean-Michel Othoniel, Clarisse Lévy-Kinsbourg, etc.[21] et des œuvres également acquises lors de salons parisiens[22].

Le vol de tableaux de 2010

modifier
Amedeo Modigliani, La Femme à l'éventail (1919), un des cinq tableaux volés.

Malgré les trente caméras de surveillance et les trois gardiens de nuit du musée, cinq tableaux, d'une valeur totale estimée à 100 millions d'euros sont volés dans la nuit du 19 au [23] : Le Pigeon aux petits pois de Pablo Picasso, Pastorale d'Henri Matisse, L'Olivier près de l'Estaque de Georges Braque, Nature morte, chandeliers de Fernand Léger et La Femme à l'éventail d'Amedeo Modigliani. Le voleur, un Croato-Bosniaque du nom de Vjeran Tomic, est passé par la fenêtre qui présentait un défaut de sécurité et a profité de ce que le système d'alarme soit en panne depuis plusieurs semaines[24].

La disparition des tableaux a été constatée au matin avant l'ouverture des portes du musée. Ce vol a déclenché une vive polémique sur la sécurité des musées[25]. Le , la mairie de Paris annonce que deux suspects sont arrêtés : Vjeran Tomic et son donneur d'ordre, l'antiquaire parisien Jean-Michel Corvez, au profit d'un commanditaire non dévoilé des émirats[26]. Les cinq peintures sont ensuite recelées par Yonathan Birn, une connaissance de l'antiquaire, expert en horlogerie et réparateur de montre. Ce dernier affirme que, pris de panique après l’arrestation de ses complices et son interrogatoire par la police, il a jeté les chefs-d’œuvre dans une poubelle verte destinée à l'incinération[27],[28].

« Nous avons pu rouvrir rapidement et accueillir dans de bonnes conditions des grands événements comme l'exposition à succès Basquiat », déclarait Fabrice Hergott au journal Le Parisien[29]. Six mois après ce vol, un tableau de Jean-Michel Basquiat était dégradé par des traces de feutre[30].

Le procès a lieu en 2017 : Vjeran Tomic est condamné à huit ans de prison, Jean-Michel Corvez à sept et Yonathan Birn à six[31].

Statut et organisation

modifier

Directeurs

modifier

Département de l'ARC

modifier

L'ARC (animation, recherche, confrontation) est le département contemporain du musée d'Art moderne de la ville de Paris.

Créé en 1967 par Pierre Gaudibert, l'ARC se voulait international et pluridisciplinaire[35],[36]. Conservatrice depuis sa création, Suzanne Pagé a pris sa direction en 1973 et c'est sous celle-ci que l'ARC acquit son autonomie à l'égard du musée d'Art moderne de la ville de Paris.

Lorsqu'en 1988, Suzanne Pagé prend la direction du musée d'Art moderne, l'ARC, toujours dirigé par elle, retourne sous l'autorité de cette institution.

Succédant à Laurence Bossé, Angeline Scherf dirige l'ARC jusqu'en 2015[37].

Pendant les travaux du musée, de 2004 à 2005, l'ARC a proposé des expositions au couvent des Cordeliers.

Société des Amis du musée d'Art moderne de Paris

modifier

En 1975, Henriette Joël, encouragée par Gottfried Honegger, François Morellet et Otto Hahn, fonde la société des Amis du musée d’Art moderne de Paris[38].

La société des Amis soutient la réalisation d’expositions et l’acquisition d’œuvres d'art. Elle propose à ses membres des conférences et des visites consacrées aux scènes artistiques parisienne, française et étrangère dans des musées, institutions culturelles ou manifestations artistiques, des rencontres avec les artistes et les commissaires d’exposition, des voyages en France ou à l’étranger et l'édition, réservée à ses membres, de produits à tirage limité réalisés par des artistes. Les fonds recueillis lors de son dîner annuel, organisé depuis 2008, participent à l’acquisition d’une œuvre pour le musée (Christopher Wool, Albert Oehlen, Anita Molinero, François Morellet, Peter Doig, Françoise Vergier, Philippe Parreno, Jimmie Durham, Gilles Barbier, Tacita Dean, Jan Dibbets et Loris Gréaud).

Elle comprend plusieurs comités :

  • Comité photo, actif depuis 2014
  • Comité pour la création contemporaine, actif depuis 2016
  • Comité international, actif depuis 2018
  • Jeunes Amis

Historique des expositions

modifier

Expositions monographiques

modifier

Expositions collectives

modifier
  • Avant-Garde russe
  • Peinture Anglaise d'Aujourd'hui de Bridget Riley à David Hockney ( - )
  • Peintres Boliviens Contemporains ( - )
  • Projection et Dynamisme, six peintres argentins (mars - )
  • Les Cubistes ( - )
  • Canada trajectoires (1974
  • Art Vidéo/Confrontation (1974)
  • L'art de l'affiche en Pologne (1974)
  • Les Fondateurs de l’art slovaque moderne ( - )
  • Dix artistes australiens contemporains ( - )
  • Art portugais contemporain (octobre - )
  • Art irakien contemporain ()
  • Aspects historiques du constructivisme et de l’art concret - La Collection Mc Crory ( - )
  • Cuba peintres d’aujourd’hui ( - )
  • Tendances actuelles de la photographie en France (1978)
  • Electra (1983)
  • Dispositif-sculpture : Jürgen Drescher (de), Harald Klingelhöller (de), Reinhard Mucha (de), Thomas Schütte (19 décembre 1985 - 16 février 1986)
  • Les Nouveaux Réalistes (1986)
  • L'Hiver de l'amour (1994)
  • Passions privées, collections particulières d'Art moderne et contemporain en France ( - )
  • Life/Live, la scène artistique au Royaume-Uni en 1996 (1996 - 1997)
  • Instants donnés (1997)
  • Delta (1997)
  • Nuit blanche, scènes nordiques : les années 1990 ( - )
  • Dominique Gonzalez-Foerster, Pierre Huyghe, Philippe Parreno ( - )
  • Zones Activités Collectives 99 (1999)
  • L'autre sommeil ( - )
  • Voilà, le monde dans la tête ( - )
  • Paris pour escale ( - )
  • Da Adversidade Vivemos - Artistes d'Amérique latine - Carte blanche à Carlos Bas (1er juin - )
  • Traversées ( - )
  • Urgent Painting ( - )
  • Déplacements ( - )
  • Ailleurs Ici ( - )
  • Off the record / Sound ()
  • Art, télévision et vidéo ()
  • I Still Believe in Miracles ( - )
  • ARC Lab 2005 – In Search of Miraculous ( - et - )
  • I’ve heard about… © (A flat, fat, growing urban experiment) : François Roche, Stéphanie Lavaux, Jean Navarro et Benoît Durandin ( - )
  • Playback ( - )
  • La Photographie à Düsseldorf ( - )
  • Dans l'œil du critique - Bernard Lamarche-Vadel et les artistes ( - )
  • L'Art en guerre ( - )
  • Génération design ( - )
  • La collection Michael Werner ( - )
  • Decorum : tapis et tapisseries d'artistes ( - )

Records de fréquentation

modifier

En 2024, le musée annonce sur X (anciennement Twitter) avoir atteint une fréquentation record de 409 162 visiteurs pour l'exposition consacrée au peintre français d'origine russe Nicolas de Staël (15 septembre 2023 - 21 janvier 2024). Le précédent record de fréquentation pour une exposition au MAM était détenu par la rétrospective consacrée au peintre et graffeur américain Jean-Michel Basquiat en 2010, totalisant à l'époque environ 352 000 visiteurs[46].

Notes et références

modifier
  1. Amelie Paris, « Le palais de l'art moderne - Amelie, Maison d'art », sur Amélie Paris, Maison d\dart (consulté le )
  2. « Le docteur Maurice Girardin (1884-1951) chirurgien-dentiste, collectionneur, mécène et généreux donateur - SFHAD » (consulté le )
  3. Rachel Stella, « Bulletin de la Jeune Peinture Une expérience collective et critique de la peinture », La Revue des revues,‎ (lire en ligne)
  4. JUSTINE JEAN, « La première Biennale de Paris : genèse, enjeux, bilan et réalité », Mémoire d'étude - 1ère année de 2ème cycle,‎ , p28 (lire en ligne)
  5. Leslibraires.fr, XXIIe Salon de mai (Musée d'art moderne de la v... - Collectif - Musée d'art moderne de la ville de Paris (lire en ligne)
  6. GAYA-La nouvelle agence, « Dates clés », sur www.mam.paris.fr (consulté le )
  7. Dominique Gagneux, Musée d'Art Moderne. Collection ART DECO., Paris Musée, Les collections de la ville de Paris, (ISBN 978-2-7596-0188-2), p. 66 ; [1].
  8. Musée d'Art moderne de la ville de Paris : une salle rebaptisée salle Albert Amon, RTL, 6 juillet 2017.
  9. Maurice Amon «L'éducation et l'art sont pour moi primordiaux.», Les Échos, 5 octobre 2017.
  10. Collection en ligne du musée d'Art moderne de la Ville de Paris, site du MAMVP.
  11. [PDF] Donation Michael Werner, liste des œuvres, site du MAMVP.
  12. Legs du Docteur Maurice Girardin de 532 œuvres en 1953, site mam.paris.fr.
  13. Donation Henry Thomas de 136 œuvres en 1976, 1984 et 1986, site mam.paris.fr.
  14. Donation Michael Werner de 136 œuvres en 2012, site mam.paris.fr.
  15. Donation Mathilde Amos de 124 œuvres en 1955, site mam.paris.fr.
  16. Donation Comte Emanuele Sarmiento de 62 œuvres en 1936, site mam.paris.fr.
  17. Donation Ambroise Vollard de 36 œuvres en 1931, 1933 et 1937, site mam.paris.fr.
  18. Donation Berthe Reysz de 48 œuvres de Raoul Dufy en 1975, site mam.paris.fr.
  19. Donation L'Oréal de 15 œuvres d'Étienne-Martin en 2008, site mam.paris.fr.
  20. Donation Piotr Gaudibert de 50 œuvres en 2015, site mam.paris.fr.
  21. Suzanne Pagé (dir.), La Collection. Musée d'Art moderne de la ville de Paris, Paris, Paris Musées, 2009 (ISBN 978-2-879008-88-2).
  22. Œuvres de Maurice Asselin, André-François Breuillaud, Jean Couy, Raymond Moisset, Jacques Vimard, Tony Agostini, Yvette Alde, Claude-Jean Darmon, Robert Fontené, Monique Journod, Jean-Jacques Morvan, Michel Moskovtchenko.
  23. « Voici les photos des tableaux volés au musée d’Art moderne de la ville de Paris », La Tribune de l'art, 20 mai 2010.
  24. « Vol de tableaux au musée d'Art moderne en 2010 : deux hommes interpellés », sur franceinfo.fr, .
  25. « Questions autour du vol au musée d'Art moderne de Paris », artclair.com.
  26. « À a recherche du butin perdu du musée d'Art moderne », Le Monde, 15 mai 2012, repris sur le blog parisculturesociale.over-blog.com.
  27. Brendan Kemmett, « Musée d'Art moderne : Le retour de l’« Homme-araignée » », sur francesoir.fr, .
  28. Olivier Bouchara, « Tableaux de chasse », Vanity Fair n° 45, avril 2017, pp. 92-97 et 142.
  29. « Le vol des toiles a accéléré la réorganisation des musées », sur leparisien.fr, 2011-05-20cest07:00:00+02:00 (consulté le )
  30. « Une toile de Basquiat vandalisée au musée d'Art moderne de Paris », sur leparisien.fr, 2010-11-11cet07:00:00+01:00 (consulté le )
  31. Roxana Azimi et Béatrice Gurrey, « Cambriolage monstre au Musée d’art moderne », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  32. « Archives des expositions du MAM (1971-1977) | Paris Musées », sur www.parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  33. « Une nouvelle directrice au Musée d'art moderne de Paris Suzanne Pagé choisit l'offensive européenne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. « Fabrice Hergott remplace Suzanne Pagé au Musée d'art moderne de Paris », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « Pierre Gaudibert, écrivain et critique d'art », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. « Exposer l’art contemporain à Paris. L’exemple de l’ARC au Musée d’art moderne de la Ville de Paris (1967-1988) », sur École nationale des chartes, (consulté le )
  37. (en-US) « Angeline Scherf | French Curators » (consulté le )
  38. Luan Gjokaj, and WordPressify contributors, « Qui sommes-nous ? », sur Les Amis du MAM (consulté le )
  39. [2]
  40. [3]
  41. [4]
  42. [5]
  43. [6]
  44. [7]
  45. [8]
  46. « Record de fréquentation pour Nicolas de Staël », sur Le Journal Des Arts (consulté le )

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Suzanne Pagé et Juliette Laffon, ARC 1973 – 1983. MAMARC Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Paris, Amis du musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1983 (ISBN 2-904497-02-1)
  • Musée d'art moderne de la Ville de Paris: Le guide, Gérard Audinet, Association Paris-Musées, juin 2005 (ISBN 978-2879008653)
  • L’Inventaire des collections du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris, Association Paris Musées, 2006 (ISBN 2-87900-256-7)
  • Suzanne Pagé (dir.), La Collection. Musée d'Art moderne de la ville de Paris, Paris, Paris Musées, 2009 (ISBN 978-2-879008-88-2)
  • Thomas Houseago, Almost Human: Musée d'art moderne de la ville de Paris, Sous la direction de Olivier Donat,Préface Anne Hidalgo, Paris-Musees; édition bilingue, 2019 (ISBN 978-2759604135)
  • Musée d'art moderne de Paris : collections, Fabrice Hergott, Anne Dressen, La Procure, juin 2020 (ISBN 978-2759603701)
  • Jean-Michel Basquiat, Catalogue Exposition Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, 2010/2011, ouvrage collectif dirigé par Maire-Sophie Carron de la Carrière et Dieter Buchhart, Textes de Dieter Buchhart, Marie-Sophie Carron de la Carrière, Jean-Louis Prat, Jean-Jacques Schuhl, Glenn O’Brien et Robert Storr. Traduction Christian Martin Diebold et Leïla Pellissier, Paris Musées, 2010 (ISBN 978-2759601240)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier