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La Famille D'Hespel ou Hespel, est une famille de la Flandre wallonne. Connue depuis le XVe siècle à Lille, sa ville d'ancrage, elle a poursuivi une longue ascension sociale jusqu'au XXIe siècle. Comptant plusieurs « gentilshommes flamands et de hauts magistrats lillois[1] », ayant connu plusieurs déclinaisons, Hespel d'Harponville, Hespel de Flencques, Hespel de Lestoquoy, Hespel de Guermanez, du nom des anciens fiefs détenus, plusieurs membres ont été des élus de la République tout en faisant partie des familles subsistantes de la noblesse française.

Les armes les plus anciennes sont définies en 1663 dans une lettre du roi d'Espagne : « Un écu escartelé au premier et quatriesme d'or à trois lhoirs ou lis renversés componez de gueulle et d'azur tiglées de sinople, au duxiesme et troisiesme d'argent au chevron d'azur chargé d'un autre d'or, bourlé d'or et de gueulles aux hachements de mesme [2]».

EN 1818, le roi Louis XVIII les officialise sous la forme suivante : « Écartelé; au Premier et Quatrième d'or à trois Lys renversés de gueules et de sinople; au Deuxième et Troisième d'argent chargé d'un chevron d'azur surchargé d'un chevron d'or, l'écu timbré d'une couronne de Comte[3] ».

Depuis, elles sont restées quasiment les mêmes : « Écartelé : aux I et IV d'or, à trois ancolies (lys) renversés de gueules et de sinople, aux II et III d'argent au chevron d'azur rempli d'or »[4]'[5].

Ces armes ont été écartelées par un membre de la famille au XVIe siècle[6].

Variante : « Écartelé aux 1 et 4 d'or à trois ancolies fascées d'azur et de gueules; aux 2 et 3 d'argent au chevron d'or bordé d'azur »[7].

Le Musée d'Orsay détient dans ses collections un blason aux armes de la famille d'Hespel, œuvre d'Émile Gallé[8]

Histoire

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L'histoire de la famille Hespel ou d'Hespel débute à la fin du XVe siècle: le plus ancien Hespel est un homme d'armes au service du duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Il meurt avec le duc devant Nancy en 1477.

Ses descendants s'implantent à Lille où ils acquièrent dès le XVIe siècle le statut de bourgeois de de la ville et complètent leur statut de notables en achetant des fiefs leur octroyant le titre de seigneur. Ils occupent dès 1528 plusieurs fonctions au sein du Magistrat de Lille (ancêtre de la municipalité). On les retrouve échevins, bailli, président des différents groupements (hospices, œuvres de charité, de bienfaisance, etc., ) liés au bon fonctionnement de la ville, conseiller juridique, rewart (chargé de la police, mayeur (bourgmestre ou ancêtre du maire),... Des Hespel figurent 49 fois dans le magistrat de Lille[9].

Vers la fin du siècle, en 1571 et 1572, la famille bénéficie de deux certificats, établis par Jean de Villers , dit Bourgogne, au service du roi d'Espagne, attestant l'appartenance à la noblesse ancienne et militaire, en raison notamment des exploits de Walerand le premier d'entre eux ayant laissé une trace, et confirmant ses armes. Des lettres patentes du roi d'Espagne Philippe IV, datées de 1663, confirment l'appartenance à la noblesse[2].

Deux Hespel sont chevaliers de l'ordre de Malte (Ordre de Saint-Jean de Jérusalem), un est chevalier de l'Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, un chevalier de l'Ordre d'Alcantara.

Au XVIIe siècle, un descendant fait carrière à la Chambre des comptes de Lille. Cet emploi vaut au titulaire d'être anobli et même de recevoir confirmation de l'ancienne noblesse familiale le par le roi d'Espagne. Les Hespel sont admis aux États d'Artois en 1789[4]. Quelques membres sont proches de la religion catholique et deviennent religieuse, membre d'un Ordre hospitalier, chanoine, chanoinesse, carme déchaussé,...

Au XVIIIe siècle, avant la Révolution française, on les retrouve seigneurs sur plusieurs villages et villes situés à plus ou moins grande proximité de Lille : Sainghin-en-Weppes, Fournes-en Weppes, Wavrin, Pernes, Frémicourt, Salomé, Houplines, Emmerin, Harponville, ...Ils y fondent différentes branches de la famille : Hespel d'Harponville, Hespel de Flencques, Hespel de Lestoquoy, Hespel de Guermanez.

Ils sont de grands propriétaires terriens dont les biens s'étendent sur les environs : Pévèle, Mélantois, Weppes, Artois, et en Belgique autour de Courtrai[10]. La famille détient des maisons sur Lille. Au XVIIIe siècle, les Hespel font partie de l'aristocratie lilloise regroupant les familles les plus riches.

Quelques-uns effectuent une carrière militaire aux XVIIIe et XIXe siècles. Une des branches, celle d'Hespel d'Harponville, se distingue en réalisant cette carrière au service de l'Espagne.

Dix Hespel participent en 1789 aux réunions préparatoires aux États généraux de 1789, pour élire les représentants de la noblesse au titre de la gouvernance de Lille[11], l'un d'entre eux est convoqué à l'assemblée des trois ordres pour les États d'Artois[12].

Au moment de la Révolution française, on retrouve au moins un Hespel dans l'armée des émigrés sous les ordres de Louis V Joseph de Bourbon-Condé

Différentes branches de la famille bénéficient du titre de comte attribué après la Révolution française qui avait aboli les titres de noblesse. Un Hespel a été fait comte héréditaire par lettres patentes le [4], titre qu'ont donc pu porter ses descendants.

Aux XIXe et XXe siècles, des Hespel font partie des notables régionaux : ils sont maires ou conseillers municipaux dans plusieurs communes où ils détenaient souvent un ou des fiefs avant 1789, ou dans des municipalités proches : Bondues, Fournes-en-Weppes, Haubourdin, Wavrin, Prémesques, Jemappes en Algérie française (Azzaba). Certains sont conseillers généraux, on en retrouve députés, sénateur. L'un d'entre eux occupe la fonction de secrétaire général de préfecture. Des conjoints de leurs filles accèdent également à des responsabilités communales ou départementales : maires de Royon, Quiestède, Cambron, conseiller d'arrondissement, conseiller général. L'un d'entre eux est bourgmestre et sénateur en Belgique.

Plusieurs communes, parmi celles citées, ont tenu à honorer leur mémoire par la création de rues, édifices, salles à leur nom.

Plusieurs d'Hespel sont décorés de l'Ordre national de la Légion d'honneur, de même que quelques-uns de leurs gendres. Ils ont participé aux deux guerres mondiales.

Les archives de la famille abritées dans le château de Fournes-en-Weppes, ont disparu lorsque le château a brûlé pendant la Première Guerre mondiale[1].

Au fil du temps, les d'Hespel ont noué alliance avec de grandes familles de la noblesse française ou belge : Maison de Clermont-Tonnerre, Famille de Hauteclocque, Famille de Lencquesaing, Maison de Melun, Maison de Broglie, Famille de Bertier de Sauvigny, Maison de Ranst-Berchem, Famille de Kerchove, Famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut, Famille Soult, Famille de La Bourdonnaye, entre autres[13]'[14].

De nos jours, ils font partie des familles subsistantes de la noblesse française.

Nombre de descendants contemporains vivent en Belgique[7].

Les archives des différents domaines ou châteaux possédés ou habités ont conservé de nombreuses photos des comtes d'Hespel et de leur famille[15]'[16].

Personnalités

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Branche aînée d'Hocron

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La branche d'Hocron s'éteint au XIXe siècle.

  • Walerand Hespel ( -1477), premier Hespel du nom, est un homme d'armes de l'armée du duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Il le suit dans toutes ses expéditions militaires dont la bataille de Montlhéry en 1465 . Il meurt en 1477 avec le duc devant Nancy[10]. Il aurait eu pour armes  : « D'or, à trois ancolies d'azur tigées de sinople »[17]. Ses fils Clément et Robert sont également dits hommes d'armes[2].
  • Clément Hespel Ier ( -1512), fils de Walerand, nait à Wattrelos, près de Lille. Il devient bourgeois de Lille par achat le . Il est associé en la noble compagnie des rois de l'Épinette à Lille[18] et meurt en 1512. Il prend pour femme Pasque le Bourgeois, dite d'Houplines, dame (équivalent de seigneur pour les femmes) de la Brasserie, fief situé sur Wazemmes. Elle décède vers 1531[17]. Ils ont eu pour enfants :
    1. Bauduin Hespel ( -1558), fils de Clément Ier, est seigneur de la Brasserie de Wazemmes. Bourgeois de Lille le , homme d'armes de l'empereur Charles Quint, lieutenant du seigneur de Courrières gouverneur du bailliage de Lille, Douai, Orchies[18]. Présent au camp de Péronne et au siège de Thérouanne en 1553, il décède en 1558 sans descendant. Il est déclaré noble rétrospectivement le comme son frère Robert (voir ci-dessous Jean II)[19].
    2. Pierre Hespel ( -1565), fils de Clément Ier , frère de Bauduin, est seigneur de la Brasserie de Wazemmes après son frère. Licencié es lois (licence de droit de l'époque), bourgeois de Lille le , il devient échevin de Lille en 1528, bailli en 1529, exerce en tant qu'avocat fiscal et conseiller au Conseil provincial d'Artois, puis conseiller par provision le . il meurt en 1565. Il épouse en 1528 Marie du Bosquiel[17]. Ils ont eu pour enfants :
      1. Guillaume Hespel ( -vers 1600), fils de Pierre, seigneur de Biès, bourgeois d'Arras le , meurt vers 1600. Il prend pour femme Gabrielle de Beauffort, fille de Jean de Beauffort III (famille de Beauffort), chevalier, seigneur de Bulllecourt, Markais, Saulchoy, Lassus, etc. et de Cornélie de Kiltz. Sans postérité.
      2. Jacqueline Hespel, fille de Pierre.
      3. Louise Hespel, fille de Pierre, devient la femme de François de Valières, écuyer, seigneur des Aulnois, fils de Simon et d'Agnès de Maulde. Il meurt pendu à Mons pour avoir refusé d'obéir à Don Juan d'Autriche, gouverneur des Pays-Bas espagnols et autrichiens.
      4. Jeanne d'Hespel, fille de Pierre épouse Jacques d'Orville[17].
    3. Robert Hespel ( -1563), fils de Clément Ier, grand bailli d'Estaires, suit Charles Quint dans plusieurs voyages en Espagne et autres, gentilhomme de l'artillerie et lieutenant de Mgr de Glajon, grand-maître de l'artillerie de l'Empereur. Robert meurt d'un coup d'artillerie au siège de Thérouanne en 1553, est inhumé à Estaires. Il est déclaré noble rétrospectivement le comme son frère Bauduin (voir ci-dessous Jean II)[19].
    4. Jean Hespel qui suit.
    5. Clément Hespel II qui suit après son frère[17].
  • Jean Hespel Ier ( -1587), fils de Clément Ier, bourgeois de Lille le , seigneur de la Brasserie, meurt en 1587. Il épouse Marie Baillet[17].
    1. OK Jean Hespel II, fils de Jean Ier, est seigneur de la Brasserie, licencié en droit, bourgeois de Lille le , lieutenant général de la principauté d'Epinoy en 1590. Il prend pour femme Catherine Cuvillon[6]. Le , Jean II est déclaré noble du fait de sa descendance directe de Walerand. Il peut donc porter le titre d'écuyer. Le titre lui est confirmé le à Lille[19]. Le , Jean et sa mère sont exemptés de taille, impôt, subsides et gabelle du fait de leur appartenance à la noblesse[20].
      1. OK Jean Hespel III (1595- ), fils de Jean Hespel II, est baptisé à Lille le . Licencié en droit, bourgeois de Lille le , il épouse à Lille le , Françoise de Croix, (ca 1599-1679) dite de Drumez, fille de Pierre et de Catherine Bridoul[6]. Elle nait vers 1599 et meurt le , à environ 79 ans, est inhumée dnas l'église Saint-Étienne de Lille[7].
        1. Marguerite-Agnès Hespel, fille de Jean III, est baptisée à Lille le .
        2. Marie-Françoise Hespel (1632-1707), fille de Jean III, est baptisée à Lille le et meurt à Lille le , à 75 ans. Elle prend pour mari à Lille Michel du Bosquiel (1629-1691), fils de François, marchand, et de Marguerite de la Barghe. bourgeois de Lille. Baptisé à Lille le , l'époux meurt le , à 62 ans[6].
        3. Marie-Catherine Hespel (1635-1709), fille de Jean III, reçoit le baptême à Lille le et meurt le à 73 ans. Elle prend pour mari à Lille le François Delabarre (1613-1687), fils de Pierre et de Jeanne Grenu. l'époux nait à Armentières, devient avocat, puis greffier héréditaire de la salle de Lille (à l'origine, organisme gérant les vassaux du comte de Flandre), bourgeois de Lille le , et meurt le , à 74 ans. Le couple est inhumé dans la chapelle de la Vierge de l'ancienne église Saint-Étienne de Lille.
        4. Catherine Hespel, fille de Jean III, est baptisée à Lille le [6].
  • Clément Hespel II ( -1556), fils de Clément Ier, devient bourgeois de Lille le et meurt le . Il est enterré dans l'église du couvent des Frères mineurs. Il est celui qui écartèle les armes de la famille telles qu'elles existent depuis. Il prend pour femme Catherine Cramp[6]. Ils ont pour enfants :
    1. Clément III qui suit.
    2. Baudouin Hespel ( -vers 1583), fils de Clément II, bourgeois de Lille le , meurt vers 1583, après avoir épousé Guillemette de la Fortrie.
      1. Jeanne Hespel, fille de Bauduin, prend pour mari Philippe Lepers, fils de Pierre et de Marie MIroul, bourgeois de Lille le .
      2. Clément Hespel, fils de Bauduin est baptisé à Lille le .
      3. Clément Hespel; fils naturel de Bauduin, né en 1545, reçoit une grande partie de la fortune de son père par actes notariés du et du [6].
  • Clément Hespel III ( -vers 1610), fils de Clément II, est greffier de la ville d'Armentières.Il meurt vers 1610 en ayant épousé Gillette Grenu, de la branche armentiéroise de cette famille[21]. Ils ont eu pour enfants :
    1. François Hespel, fils de Clément III, qui suit.
    2. Catherine Hespel, fille de Clément III.
    3. Possiblement Gillette, Christine, Marie-Madeleine Hespel[21].
  • OK François Hespel Ier, fils de Clément Hespel III, devient bourgeois de Lille le . Il prend pour femme à Lille le Catherine Miroul, née à Lille le , fille de Jean et de Philippote Desmaretz[21]. Ils ont eu pour enfants :
    1. François Hespel II, fils de François Hespel Ier, qui suit.
    2. Catherine Hespel (1608- ), fille de François Hespel Ier, est baptisée à Lille le . Elle prend pour mari le Pierre Cambier, fils de Martin et de Lucia Carlier, devenu bourgeois de Lille le .
    3. Josse Hespel (1609- ), fils de François Hespel Ier, reçoit le baptême à Lille le . Bourgeois de Lille le , il prend pour femme à Lille le , Michelle de Gardin (1614---), baptisée à Lille le , fille de Liévin et de Marie Poulle[21]. Ils ont eu pour enfants :
      1. François Hespel, fils de Josse, baptisé à Lille le .
      2. Jeanne Hespel, fille de Josse, baptisée à Lille le [21].
  • OK François Hespel II (1607- 1672), est un membre important de la famille Hespel dans l'ascension sociale de celle-ci. Fils de François Hespel Ier et de Catherine Miroul, il est baptisé à Lille le . Il devient bourgeois de Lille le , receveur pendant douze ans puis greffier pendant onze ans des États de Lille (Lille, Douai, Orchies). Il est seigneur du Grand Hocron, sur Sainghin-en-Weppes vers 1630. Ce bien consiste alors en un grand manoir, des granges, des étables, un colombier, des jardins et une métairie. Il fait carrière à la Chambre des comptes de Lille. Nommé auditeur ordinaire supernuméraire le , il passe maître extraordinaire le , auditeur extraordinaire le . Ces fonctions de conseiller et maître de la Chambre des comptes lui valent la confirmation de son appartenance à la noblesse. François II prête en 1654 soixante-mille florins pour financer le secours d'Arras puis encore vingt-mille florins pendant le siège de Valenciennes à Juan José d'Autriche, gouverneur des Pays-Bas espagnols[18]. Il est confirmé en tant que noble le par le roi d'Espagne Philippe IV et devient écuyer. Il meurt en 1672[7]. Il épouse le [7], après contrat souscrit le [22], Marguerite Poulle, née le , fille de Jean Poulle, seigneur de Camp Marchand à Houplines, du Vas, bourgeois de Lille et de Marie de Fourmestraux[23],[21]. La succession de François Hespel II a été partagée entre sa veuve, son fils Anselme et ses petits-enfants nés de son fils François-Séraphin par actes du et du [22]. Ils ont pour enfants :
    1. François-Séraphin Hespel, fils de François II, qui suit.
    2. Pierre-Clément Hespel, fils de François II, est baptisé à Lille le .
    3. Marie-Catherine Hespel, fille de François II, est baptisée à Lille le .
    4. Jeanne Hespel, fille de François II, est baptisée à Lille le .
    5. Ferdinand Hespel Ier (1636-1683), fils de François II, reçoit le baptême à Lille le . Il est nommé auditeur extraordinaire en la Chambre des comptes de Lille, à 20 ans, avec dispense d'âge le , en récompense de la somme d'argent fournie par son père à Juan José d'Autriche. Il prête serment et paye les finances nécessaires, mais se voit refuser l'admission. La Chambre des comptes fait ses remontrances à Juan José d'Autriche le le priant de considérer comme nulle une nomination requise par argent. Juan José n'en tient pas compte et rend une ordonnance le qui fait rentrer Ferdinand Hespel à la Chambre des comptes de Lille. Il y reste peu de temps. Il est nommé maître en la Chambre des comptes de Bruxelles le . Il meurt en cette ville en 1683.
    6. Anselme Hespel, fils de François II fonde la branche des Hespel de Flencques ci-dessous.
    7. Josse Hespel fils de François II, est baptisé à Lille le [24].
  • OK François-Séraphin Hespel Ier (1627-1679), écuyer, est seigneur de La Vallée sur Wavrin, achetée en 1670 à la famille de Haynin[10]. Fils de François Hespel II, il nait le , devient bourgeois de Lille le , licencié es lois, greffier des États de Lille, grand bailli de Comines, et meurt en 1679 à Bauvin près de Carvin. Il prend pour femme, en présence de son père et de son beau-père[22] à Courtrai le Marie-Hippolyte Vandenberghe, fille d'Adrien, seigneur de Hocques et de Catherine Bonte, baptisée à Courtrai le [24]. Le couple achète par acte du , le fief de la Haye[22]. Ils ont plusieurs enfants :
    1. OK François-Séraphin Hespel II (1653-1718), fils de François-Séraphin Hespel Ier, écuyer, est seigneur de La Vallée. Baptisé à Lille le , il devient bourgeois de Lille le , puis rewart (chargé de la police ou régent) de Lille. Il joue un rôle important lors du siège de Lille de 1708[25]. Il meurt à Lille le , à l'âge de 65 ans. Il prend pour femme à Lille le , après contrat du [22] Marie-Élisabeth Vanlaer, fille d'Étienne et d'Anne Jacops[24]. L'épouse meurt le [22]. Le couple a 17 enfants.
      1. Marie-Marguerite-Isabelle Hespel, fille de François-Séraphin Hespel II, est baptisée à Lille le .
      2. Ferdinand Hespel II (1688-1746), fils de François-Séraphin II, reçoit le baptême à Lille le . Des lettres signées le du marquis de Dangeau, grand-maître en l'abbaye de Saint-Germain des Prés à Paris, l'accueillent chevalier dans l'Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem. Il meurt à Paris le .
      3. Séraphine-Hippolyte Hespel (1689-1694), fille de François-Séraphin Hespel II, est baptisée à Lille le et y meurt le .
      4. Jeanne-Thérèse Hespel (1690-1769), fille de François-Séraphin Hespel II, baptisée à Lille le , y meurt, célibataire le à 79 ans.
      5. Hyacinthe-Ursule Hespel (1691-1756), fille de François-Séraphin Hespel II, baptisée à Lille le , meurt à Lille le , à 64 ans.
      6. OK François-Joseph Hespel (1692-1774), fils de François-Séraphin Hespel II, écuyer, est seigneur de La Vallée après son père. Baptisé à Lille le , il devient bourgeois de Lille le et meurt à Lille le à 81 ans. Il épouse à Lille le Catherine-Isabelle Mariaval (1703-1749), fille de François-Dominique et de Jeanne-Catherine Cardon. Née en 1703, elle meurt à Lille le , est inhumée dans la collégiale Saint-Pierre de Lille.[26]
        1. Marie-Thérèse-Charlotte (ou Caroline) Hespel (1735-1758) , fille de François-Joseph, est baptisée à Lille le et meurt le , six mois après son mariage. Elle épouse à Lille le Philippe-Alexandre-Ange de Beaulaincourt( 1726-1772), chevalier, seigneur de Bellenville, Bertrang ou Bertranque, Macaire, Warlincourt. Né le à Beuvry, fils de Léon-Ange, chevalier, seigneur de Bellenville, capitaine au régiment de Luxembourg, et de Valentine-Alexandrine Baudart[24], remarié deux fois après la mort de Marie-Thérèse-Charlotte Hespel, il meurt à Vaudricourt, et y est inhumé (Vaudricourt ou Vaudricourt)[7].
  • Marc-Pierre-Albert Hespel (1704-1743), fils de François-Séraphin Hespel II, écuyer, est seigneur de Pernes. Baptisé à Lille le , il devient bourgeois de Lille le , puis capitaine d'infanterie au régiment de La Vallière, ensuite au régiment de Guise, chevalier de Saint-Louis, et meurt à Lille le . Il prend pour femme à Douai le Marie-Marguerite-Charlotte (ou Caroline) Hattu, fille de Maximilien, seigneur de Véhu, et de Marie-Marguerite-Charlotte de la Haye. L'épouse, baptisée à Tournai le , veuve de Pierre-Joseph de Buissy, président au Parlement de Flandres à Douai, meurt à Lille le , à 77 ans[24].
  • Caroline-Albertine-Adélaïde Hespel (1738- ), fille de Pierre-Albert, est baptisée à Lille le . Elle épouse à Lille le (elle a 39 ans) Michel-Jean-Louis-Joseph de Bancalis de Pruynes (Famille de Bancalis de Maurel d'Aragon) (1731-1807), (il a 46 ans) baron de Lormet, fils de Louis, baron de Lormet, et de Marie-Antoinette De Forveille. Baptisé en 1731 à Albi, l'époux devient page de la duchesse douairière d'Orléans, puis lieutenant-colonel du régiment de mestre de camp cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et meurt sans enfants en 1807, à 76 ans[24].
  • Henri-Séraphin Hespel (1707-1797), fils de François-Séraphin Hespel II, écuyer, baptisé à Lille le , seigneur de Claré puis de la Vallée[27], meurt célibataire au château de la Vallée à 89 ans. Il participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789[28].
  • Marguerite-Hippolyte Hespel, fille de François-Séraphin Hespel Ier, est baptisée à Lille le et meurt aux Ursulines à Mons[22].
  • Ferdinand Hespel (1657-1723), fils de François-Séraphin Hespel Ier , est baptisé à Lille le , devient chanoine à Harlebeke et meurt en 1723, à 65 ans.
  • Anselme Hespel (1662-1742), fils de François-Séraphin Hespel Ier , reçoit le baptême à Lille le , devient carme déchaussé, et meurt à Namur en 1745, à 80 ans[24]. Il ne fait sans doute qu'un avec Anselme d'Hespel , dit né en 1662 et mort en 1742, entré dans l'Ordre du carmel sous le nom de Séraphin de la Réurrection et dit mort au désert de Marlagne en odeur de sainteté[11].
  • Marie-Jeanne Hespel (1664-1745), fille de François-Séraphin Hespel Ier , est baptisée à Lille le et y meurt le , (ou le [27]) à 80 ans. Elle devient le , après contrat souscrit le [27], l'épouse de Charles-François Lefebvre-Delattre (1661-1735), écuyer, seigneur de la Fresnoy, de Ligny-en-Weppes, grand bailli de Comines, fils d'Alexandre-Floris, écuyer, seigneur des Campeaux, et de Marie-Jeanne Miroul. L'époux est baptisé à Lille le , devient bourgeois de Lille le , et meurt à Lille le , à 74 ans[24].
  • Pierre-Clément Hespel (1660-1723), est seigneur d'Hocron et Lestocquoy (sur Fournes-en-Weppes). Fils de François-Séraphin-Hespel Ier, il est baptisé à Lille le . Il devient bourgeois de Lille le , receveur de la Présentation Notre-Dame de 1693 à 1736, et ministre général de la bourse des pauvres à Lille. Il décède le , (ou le [27]), à l'âge de 83 ans, enterré au chœur de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Lille. Il obtient des lettres de terrier données à Douai le pour ses terres d'Hocron et Lestocquoy, dont relevaient plusieurs fiefs. Le peintre Nicolas de Largillierre aurait réalisé son portrait qui figurait dans le salon du château d'Haubourdin en 1772[29]. Il épouse à Lille le , après contrat du [27], Marguerite-Henriette Fruict, fille de Gilles, seigneur de Frémicourt et de Catherine Jacops. L'épouse nait à Lille le et meurt le à Lille, à 74 ans; elle est enterrée aux religieuses capucines de Lille[24].
  • Gilles-Joseph Hespel (1686-1743), fils de Pierre-Clément, écuyer, est seigneur de Lestoquoy après son père. Il est baptisé à Lille le , devient bourgeois de Lille le , échevin de Lille, puis 4 fois rewart (chargé de la police), et 7 fois mayeur (maire). Il meurt le , est enterré dans l'église de La Madeleine. Il prend pour femme à Lille le Marie-Thérèse Imbert, fille de Jacques, écuyer, seigneur d'Hem, et de Marie-Joseph Taviel, née le , décédée le , sans postérité[24].
  • Pierre-François-Séraphin Hespel (1687-1768), fils de Pierre-Clément, est seigneur d'Hocron, de Frémicourt. Il est baptisé à Lille le , devient bourgeois de Lille le , administrateur de l'hôpital Notre-Dame des sept douleurs[30] en 1729 et de la Noble famille[31] (institution recueillant les jeunes filles nobles démunies) en 1730, député aux États de Lille la même année. Il meurt le , à 80 ans, est inhumé dans le chœur de l'église de La Madeleine à Lille. Il épouse le à Lille Isbergue-Albertine Rouvroy (1693-1720), fille de Jacques, seigneur de Fournes-en-Weppes, de Coisnes, bourgeois de Lille, receveur de l'hôpital de la présentation Notre-Dame (Hospice Comtesse), trésorier de France au bureau de la généralité de Lille, et de Marie-Madeleine Aronio. Elle est baptisée à Lille le et meurt le , inhumée dans l'église Saint-Maurice de Lille[24].
  • Clément-Séraphin-Marie Hespel (1716-1784), écuyer, fils de Pierre-François-Séraphin, est seigneur d'Hocron, de Coisne (sur Salomé). Il est baptisé à Lille le , accède à la bourgeoisie de Lille le , devient député aux États de Lille en 1763. Il meurt à Lille le (ou le [32], est inhumé à Salomé. Il fait dresser dans le cimetière de cette commune une chapelle avec une inscription glorifiant son ascendance[10]. Il fait construire le château de Coisne sur Salomé au milieu du XVIIIe siècle[33]. Il épouse à Lille le , après contrat du même jour[32], Henriette-Françoise de (Fourmestraux) de Wazières (1723-1781), dame d'Hollebecque de Rosimbois. Elle est la fille de François-Eugène- Dominique, écuyer, bourgeois de Lille, seigneur de Roncq, de Sainte-Marie-Kerque, député aux États de Lille de 1728,et de Madeleine Françoise Cuvillon. Elle est baptisée à Lille le et meurt le [24].
  • Clément-Henri-François Hespel (1748-1815), fils de Clément-Séraphin-Marie, écuyer, est seigneur de Coisnes, Hocron, Frémicourt, Hollebecque (sur Marquette-lez-Lille), etc. Baptisé à Lille le , bourgeois de Lille le , il sert trois ans comme volontaire au régiment de Royal étranger cavalerie, est sous-lieutenant sans appointements en 1771, rayé en 1784, car n'ayant pas rejoint depuis 1779[1]. Il participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789, en tant que seigneur de Coisnes et que seigneur d'Hocron[34]. Il est député suppléant de l'ordre de la noblesse pourla gouverance de Lille en1789[35]. Très chrétien, royaliste, en 1791, après le retour de Louis XVI de Varennes (Fuite de Varennes), il s'offre avec ses deux fils de 13 et 12 ans comme otages pour le roi (plusieurs royalistes ont agi de la sorte). Il quitte Lille et émigre à Tournai avec ses deux fils le . Ses biens sont saisis. Parmi eux, on retrouve des tapisseries de haute lice, au moins 33 tableaux et 24 estampes au château de Coisnes à Salomé, ainsi que 27 tableaux dans une maison rue des jardins à Lille, une bibliothèque non inventoriée[36]. Après la victoire française lors de la bataille de Jemappes, il quitte un temps Tournai en novembre 1792 avant d'y revenir, et d'y être délivré par les Autrichiens en fin mars 1793. En 1794, chassé de Belgique, il se retrouve à Dusseldorf dans un état proche de la misère[1]. Puis il séjourne à Ham, en Westphalie[37]. Il rentre en France avec son fils Albéric en 1797. Il meurt à Lille le , à l'âge de 66 ans. Il épouse à Étricourt-Manancourt le , après contrat passé à Cambrai le [32] Marie-Joseph-Jeanne-Gabrielle de Folleville, fille de Charles-François, marquis de Folleville, chevalier de Saint-Louis, maréchal de camp, et de Marie-Jeanne-Marguerite Le Gras de Maurepaire, vicomtesse d'Acy. Née le , elle meurt à Lille le [38].
  • Clément-Marie-Gabriel Hespel (1777-1853), fils de Clément-Henri-François, écuyer, est seigneur de Coisnes et de Hocron. Il nait à Coines le , est emmené en émigration à Tournai par son père en 1791, et poursuit ses études au collège de la ville. Avec son frère Albéric-Charles, en décembre 1792, il se rend en Picardie chez leur tante de Folleville, épouse du marquis frère de leur mère, alors parti en émigration. Elle héberge des émigrés et un prêtre insermenté malgré la Terreur. La marquise est arrêtée le en tant que femme d'émigré. Les deux frères échappent à l'arrestation et rejoignent leur père à Tournai, en traversant à grand risque les avant-postes français dans la région de Bouvines. En juin 1794, la famille est chassée de Belgique et se retrouve à Dusseldorf. Les deux frères s'engagent dans l'armée des émigrés dans la VIIe compagnie du IIe bataillon des chasseurs nobles le . Clément a 16 ans. Les deux frères sont présentés le au prince Louis V Joseph de Bourbon-Condé, chef de l'armée des émigrés. Clément est malade à l'hôpital d'Oberndorf en juillet 1796[1]. Rentré en France en 1797, il devient capitaine de la garde nationale mobile, est fait prisonnier à Gorcum en 1814 (Siège de Gorinchem (1813-1814). En 1824, il fait avec son frère un voyage pour revoir les lieux où ils avaient combattu[1]. Il s'établit en Belgique à Saint-Niklaas (Saint-Nicolas (Flandre-Orientale), au pays de Waes), en 1812, est inscrit à la loge maçonnique du lieu. Il effectue seul ou avec son frère Albéric plusieurs voyages en Europe : [39], en 1820, ils sont à Rome où ils rencontrent le peintre Jean-Baptiste Wicar, protégé de leur petit cousin issu de germains, César-Auguste Hespel de Guermanez[40]. Il meurt à Saint-Nicolas le , à 75 ans, sans héritier. Il épouse à Saint-Nicolas en 1811 Marie-Emmanuelle Reynaerts, fille de Ferdinand-Philippe-Antoine-Jacques et de Marie-Catherine Van der Boonten, veuve de Frédéric-Augustin Scheeders. Née en 1765, elle meurt à Saint-Nicolas le , à 83 ans[38]. Le couple est enterré au cimetière communale de Saint-Nicolas sous un monument funéraire portant les armes d'Hespel[41].
  • Albéric-Charles-Henri Hespel (1778-1857), chevalier, fils de Clément-Henri-François, est seigneur d'Hocron après son frère Clément-Marie-Gabriel.. Baptisé à Lille le , reçu chevalier de minorité de l'Ordre de Malte le , il est emmené en émigration à Tournai par son père, et poursuit ses études au collège de la ville. Avec son frère Clément-Marie, en décembre 1792, il se rend en Picardie chez leur tante de Folleville, épouse du marquis frère de leur mère, alors parti en émigration. Elle héberge des émigrés et un prêtre insermenté malgré la Terreur. La marquise est arrêtée le en tant que femme d'émigré. Les deux frères échappent à l'arrestation et rejoignent leur père à Tournai, en traversant à grand risque les avant-postes français dans la région de Bouvines. En juin 1794, la famille est chassée de Belgique et se retrouve à Dusseldorf. Les deux frères s'engagent dans l'armée des émigrés dans la VIIe compagnie du IIe bataillon des chasseurs nobles le , Albéric a 15 ans. Les deux frères sont présentés le au prince Louis V Joseph de Bourbon-Condé, chef de l'armée des émigrés. Albéric va rencontrer le prince à différentes occasions pendant son engagement dans cette armée. Il entre dans les chevaliers de la couronne, le et participe à tous les combats livrés à la Révolution, dont la bataille de Biberach (1796), comme son cousin Romain-Séraphin-Joseph-Marie d'Hespel. Il quitte l'armée des émigrés le . Au cours d'un voyage effectué avec son frère en 1824 pour revoir les lieux où ils avaient combattu, il prend des notes demeurées à l'état de manuscrit, semble-t-il non destinées à être publiées, et finalement parues en 1829 sous le nom de Souvenirs du chevalier Hespel d'Hocron, volontaire à l'armée de Condé (1794-1797)[1]. Il réalise plusieurs autres voyages, seul ou avec son frère : en 1820, ils sont à Rome où ils rencontrent le peintre Jean-Baptiste Wicar, protégé de leur petit cousin issu de germains, César-Auguste Hespel de Guermanez[40]. Albéric a fait construire l'ancienne église de Salomé[33]'[42]. Il meurt à Lille, célibataire, le à 78 ans[38]. Avec Albéric s'éteint la branche d'Hocron. Ses biens sont partagés entre ses cousins Hespel de Guermanez et de Folleville, du nom de famille de sa mère, son notaire et son domestique. Il possédait une quinzaine de tableaux, quelques sculptures, gravures, gouaches, et des biens évoquant ses voyages à l'étranger. Sa bibliothèque est léguée à Adalbert d'Hespel[36] (voir sa notice ci-dessous).

Branche Hespel de Flencques

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La branche existe encore par les femmes au XXIe siècle[7].

  • Anselme Hespel Ier (1639-1694), écuyer, fils de François Hespel II, écuyer, seigneur d'Hocron (sur Sainghin-en-Weppes), bourgeois de Lille, greffier des États de Lille, auditeur ordinaire supernuméraire à la Chambre des comptes de Lille puis maître extraordinaire, auditeur extraordinaire, confirmé en tant que noble et de Marguerite Poulle, est seigneur de Flencques à Houplines. Baptisé à Lille le , licencié es lois, il devient bourgeois de Lille le , greffier des États de Lille comme son père, rewart (chargé de la police) de Lille en 1684, il meurt à Lille le , est inhumé dans la chapelle Sainte-Anne de la Collégiale Saint-Pierre de Lille. Il épouse le , après contrat du même jour[43], Marie Verdière, dame de Douxlieu, fille de Michel, receveur des États de Lille, et de Jossine du Chambge, baptisée à Lille le , morte le , à Lille, à l'âge de 76 ans[44]'[7].
  • Anselme Hespel II (1667-1733), fils d'Anselme Ier, est baptisé à Lille le . Il devient chanoine de la cathédrale Notre-Dame de Tournai, meurt le , est inhumé dans cette église[38].
  • Marie Hespel (1671-1695), fille d'Anselme Ier, est baptisée à Lille le et y meurt le . Elle prend pour mari à Lille le , Pierre de la Haye (1664-1735), seigneur du Roseau, fils de Pierre et de Marguerite van Broucq. Baptisé à Lille le , l'époux devient bourgeois de Lille le , puis procureur du roi à la gouvernance de Lille, se remarie avec Anne Castellain et meurt à Lille le à 71 ans[45].
  • Marie-Thérèse Hespel (1676-1715), fille d'Anselme Ier, est baptisée à Lille le et y décède le . Elle épouse à Lille le François-Guillaume de Waignon, écuyer, seigneur de la Marlière, fils de Guillaume, écuyer, seigneur de Hotteville, et de Marie-Jenanne de Hennin. Le mari accède à la bourgeoisie de Lille le , devient échevin puis mayeur de la ville. Il meurt à Linselles le , est enterré dans l'église Saint-André de Lille.
  • Jean-Baptiste Hespel (1678-1728), fils d'Anselme, est baptisé à Lille le . Seigneur de Vendeville, il devient bourgeois de Lille le , receveur des Bonnes filles (hôpital pour orphelines)[46] de 1711 à 1725 et décède à Lille le . Il prend pour femme à Lille le Marie-Isabelle-Hyacinthe Bridoul (1680-1754), baptisée à Lille le , morte à Lille le , à 73 ans, fille de Jacques Bridoul III, écuyer, seigneur d 'Averdoingt, de Burgau, bourgeois de Lille, et de Marie-Anne-Catherine Lefebvre-Delattre[45].
  • Marie-Pélagie-Joseph Hespel (1711-1781), fille de Jean-Baptiste, est baptisée à Lille le et y meurt le , à 69 ans. Elle épouse à Lille le , son petit-cousin, Michel-Alexandre Lefebvre-Delattre (1702-1762), seigneur de la Fresnoy, Ascq, Hollehain, receveur de l'hôpital Stappaert[47], fils de Charles-François, écuyer, seigneur de Ligny-en-Weppes, grand bailli de Comines, et de Marie-Jeanne Hespel. L'époux est baptisé à Lille le , devient bourgeois de Lille le et meurt à Lille le .
  • Marie-Alexandrine Hespel (1715-1781), fille de Jean-Baptiste, est baptisée à Lille le . Dame de Vendeville (les hommes sont seigneur de, les femmes qui héritent d'un fief sont dame de), Beaumanoir, elle meurt à Lille le à 66 ans. Elle épouse à Lille le Gabriel-Eubert-Joseph Scherer de Scherbourg (1710-1787), chevalier, seigneur de Tourmignies, La Prée, fils de Gabriel-Eubert, chevalier et d'Isabelle-Catherine Carpentier. Le mari est baptisé à Lille le , devient bourgeois de Lille le et meurt à Lille le , à 77 ans[48].
  • Joseph Hespel (1684-1745), fils d'Anselme Ier, écuyer, seigneur de Loos et de Doulieu (Le Doulieu?), est baptisé à Lille le . Il devient bourgeois de Lille le . Il meurt à Lille le . Il épouse à Lille le sa belle-sœur Marie-Madeleine-Claire Bridoul (1681-1744), fille de Jacques Bridoul III, écuyer, seigneur d'Averdoingt, de Burgau, bourgeois de Lille, et de Marie-Catherine Lefebvre-Delattre (Marie-Madeleine-Claire est sœur de Marie-Isabelle-Hyacinthe, mariée à Jean-Baptiste Hespel seigneur de Vendeville). L'épouse est baptisée à Lille le et décède à Lille le .
  • Marie-Joseph-Julie Hespel (1712-1785), fille de Joseph, est baptisée à Lille le et meurt à Lille le , à 72 ans. Elle devient le à Lille la femme de Jean-François-Marie Aronio (1695-1774), chevalier, seigneur de Romblay, de Fontenelle, des Ruelles et de Verlannoy, fils de Jean-Baptiste, chevalier, seigneur des Escalus (sur Linselles) et d'Élisabeth-Balduine de Surmont. Baptisé à Lille le , le mari est nommé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille par patentes du , puis devient bourgeois de Lille le . Il meurt à Lille le , à 78 ans[48].
  • Françoise-Séraphine Hespel (1721-1805), fille de Joseph, est dame de Loos et du Doulieux. Baptisée à Lille le , elle meurt le 28 nivôse an XIII (), à 83 ans. Elle se marie à Lille le avec Martin-Louis de Maulde (1698-1762), fils de Pierre-François, écuyer, et de Marie-Madeleine Van Laer, veuf de Marie-Louise-Joseph Delfosse. L'époux, écuyer, seigneur de La Tourelle, est baptisé à Lille le , devient bourgeois de Lille le , et meurt à Lille le [48]. Elle participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789, en tant que douairière de son époux[34].
  • Pierre-François-Séraphin Hespel (1673-1741), fils d'Anselme, succède à son père dans la seigneurie de Flencques. Baptisé à Lille le , il devient bourgeois de Lille le , et meurt à Lille le , à 77 ans. Il prend pour femme à Lille le Julie-Robertine Poulle (1682-1762), fille de Robert-André, écuyer, seigneur du Vas, et d'Anne-Catherine-Virginie Aronio. L'épouse est baptisée à Lille le et meurt le , à 79 ans[49].
  • Michel (Michel-Séraphin) Hespel (1726-1791), écuyer, est seigneur de Flencques après son père Pierre-François-Séraphin, et du Fresnel. Baptisé à Lille le , il devient bourgeois de Lille le . Il participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789[50]. Il meurt à Lille le , à 68 ans. Il est enterré le surlendemain à Prémesques. Il prend pour femme à Lille le Marie-Antoinette-Thérèse de Fourmestraux (1724-1799), fille de Louis-Joseph, écuyer, seigneur d'Hancardrie (sur Ennetières-en-Weppes), trésorier de France, et de Marie-Virginie Poulle. L'épouse est baptisée à Lille le et meurt à Lille le 19 brumaire an VIII () à 75 ans[51].
  • Hyacinthe-Louis Hespel (1755-1824), fils de Michel-Séraphin, est baptisé à Lille le , meurt à Armentières le à 69 ans[51]. Il participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789[34].
  • Séraphin-Joseph Hespel (1754-1823), écuyer, est seigneur de Flencques après son père Michel-Séraphin. Baptisé à Lille le , il devient capitaine des dragons au régiment de Condé et chevalier de Saint-Louis. Il participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789[34]. Il meurt à Lille le , à 68 ans, est enterré à Prémesques. Il épouse à Lille, le , Angélique-Françoise-Josèphe Taverne, fille de Pierre-Albert-François, seigneur de Burgault (sur Seclin) et de Marie-Angélique-Joseph de Surmont. Née le , l'épouse meurt à Lille le , à l'âge de 78 ans[51].
  • Émilie-Jeanne Hespel (1805-1866), fille de Séraphin-Joseph, nait à Lille le 25 fructidor an XIII (), devient chanoinesse du chapitre de Sainte-Anne de Bavière et meurt à Boulogne-sur-Mer le .
  • Félix (Séraphin-Félix) d'Hespel de Flencques (1797-1845), écuyer, fils de Séraphin-Joseph, est le premier dénommé d'Hespel de Flencques. Né à Lille le 21 nivôse an V (), il devient capitaine de la garde nationale et il meurt à Lille le , est enterré à Prémesques. Il prend pour femme à Béthune le Adélaïde (Adélaïde-Philippe-Joseph) de Gennevières (1802-1863), fille de Philippe-Marc-Joseph et de Marie-Catherine-Hubertine-Adélaïde de Posson. L'épouse nait à Beuvry le et meurt à Lille le . Entre 1829 et 1842, le couple habite Prémesques où il possède un château[51].
  • Adélaïde-Marie d'Hespel de Flencques (1829-1889), fille de Séraphin-Félix, nait à Prémesques le et meurt à Lille le dans l'hôtel des Scherer de Scherbourg 106, rue Saint-André à Lille. Son avis de décès mentionne les différentes familles alliées aux d'Hespel de Flencques[13]. Elle prend pour mari à Lille le , Émile-François-Philippe-Joseph Scherer de Scherbourg (1809-1899), fils de Louis-Alexandre-Joseph, chevalier, seigneur de Tourmignies, et de Marie-Sophie-Rosalie de Surmont de Bersée. L'époux nait le et meurt à Lille le , à 89 ans..
  • Caroline-Adélaïde-Josèphe d'Hespel de Flencques (1832-1908), fille de Séraphin-Félix, nait à Prémesques le [52], et meurt le [53] à Chéreng, à 75 ans. Elle épouse à Valenciennes le Charles-Philippe-Antoine Le Hardy du Marais (1831-1901), fils de Denis-Joseph, écuyer, et de Charlotte-Hilaire-Josèphe de Raveneau. L'époux nait à Valenciennes le , devient conseiller d'arrondissement, chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire le Grand et décède à Chéreng le , à 70 ans.
  • Adolphine (Marie-Adolphine) d'Hespel de Flencques, (1834-1873), fille de Séraphin-Félix, nait à Lille le et y meurt le . Elle prend pour mari à Lille le Ludovic (Ludovic-Stanislas-François) baron de Hauteclocque (famille de Hauteclocque) (1822-1904), fils de Stanislas-François-Joseph, officier, et de Rosalie-Gabrielle de Beugny d'Hagerue. L'époux nait à Arras le , est maire de Royon, et meurt à Lille le , à 81 ans[51].
  • Félix (Séraphin-Félix-Joseph) d'Hespel de Flencques (1831-1899), est le fils de Séraphin-Félix. Il nait à Prémesques le et meurt au château de Prémesques le , à 68 ans, est inhumé à Prémesques. Il est maire de Prémesques de 1878 à 1884. Il épouse à Gand le Esther-Victoire-Cécile-Constance, baronne de Vivario de Ramezée, née à Gand le , fille d'Albert-Édouard-Joseph et de Caroline-Palmyre-Ghislaine de Maere. Ils habitent Gand puis Prémesques [51].
  • Félix-Charles Séraphin-Joseph d'Hespel de Flencques (1870-1947), fils de Séraphin-Félix-Joseph, nait à Gand le 3 février 1870, meurt à Divion le , est inhumé à Prémesques le 9 avril[7]. Il est maire de Prémesques de 1906 à décembre 1913. Avec son frère Pierre, il fonde la marque automobile DPSL, usine à Premesques (Nord)[54].
  • Geneviève-Marie-Joseph-Ghislaine-Céline d'Hespel de Flencques (1921-2005), fille de Robert-Baudouin-Séraphin, nait à Divion le et meurt le , à l'âge de 84 ans. Elle prend pour mari Guy-Léonce-Étienne-Theobald-Germain-Joseph de Bournonville (1915-1991), fils de Théobald-Alfred-Christian-Marie-Joseph, propriétaire, et de Germaine-Marie-Justine Le Vasseur. L'époux nait à Givry le , vit propriétaire et meurt à Hesmond le , à l'âge de 75 ans[7].
  • Pierre-Joseph-Ghislain-Séraphin d'Hespel de Flencques (1876-1920), fils de Séraphin-Félix-Joseph, nait à Prémesques le 4 juin 1876 et meurt à Saint-André-lez-Lille le , est inhumé à Prémesques le 2 décembre[7]. Avec son frère Félix, il fonde la marque automobile DPSL (pour D'heSPeL), usine à Premesques et Pérenchies[54]'[55]. En 1911, une voiture DPSL concourt à Ostende[56]. Pierre d'Hespel est condamné en 1914 à 3 mois de prison pour avoir tué un cycliste. Pendant la première Guerre mondiale, il a été maréchal des logis, auto-mitrailleur, pilote aviateur, décoré de la Médaille militaire et de la croix de Guerre. Il meurt après une longue et pénible maladie contractée en captivité[57].
  • Louis (Louis-Henri-Albert) d'Hespel de Flencques (1881-1958), fils de Séraphin-Félix-Joseph, nait au château de Prémesques le et meurt le à Massemen (Wetteren). Il prend pour femme à Gand le Yvonne-Ernestine-Françoise-Ghislaine de Kerchove de Denterghem (1882-1960), née à Gand le (famille de Kerchove), fille d'Amédée-Charles-Paul-Ghislain et de Laure-Pétronille-Adélaïde Vervier[58]. Elle meurt à Massemen (Wetteren) le , à l'âge de 78 ans[7].
  • Antoine-Timoléon d'Hespel de Flencques (1803-1882)[59], est le fils de Séraphin-Joseph et le frère de Séraphin-Félix. Il nait à Lille le 26 ventôse an XI () et y meurt le , à l'âge de 79 ans[60]. Il prend pour épouse à Lille le Emmanuelle-Marie-Henriette du Bosquiel de Bondues (1806-1876), fille d'Henri-Clément, écuyer, et d'Albertine-Antoinette-Joseph Cardon du Bronquart. L'épouse nait le et meurt à Lille le à Lille[58]'[61]
  • Frédéric-Séraphin-Albert d'Hespel de Flencques (1837-1892)[62], fils d'Antoine-Timoléon, nait à Lille le et meurt au château de Lewarde le , à 54 ans. Il épouse à Douai le Eugénie-Michelle-Alix Imbert de la Phalecque (1843-1889), fille d'Alexandre-Joseph-Victor et de Céline-Eugénie-Philomène Rémy de Rombault. L'épouse nait à Douai le et meurt à Lewarde le [63]'[64].
  • Antoinette (Antoinette-Marie-Philomène-Eugénie) d'Hespel de Flencques (1864-1933), fille de Frédéric-Séraphin-Albert, nait le et meurt le à Paris, à 69 ans, inhumée à Quiestède. Elle prend pour mari à Lewarde le , Albéric (Albéric-Louis) de Lencquesaing (1851-1936) (famille de Lencquesaing), fils de Louis-Dominique-Arthur et de Mélanie-Joseph-Marie Van der Cruisse de Waziers. Elle est âgée de 18 ans en 1882 et arrive au château de Laprée, résidence des Lencquesaing avec sa gouvernante allemande. Le mari nait le à Lille, obtient une licence en droit à Lille, devient maire de Quiestède, chevalier de la Légion d'honneur[65], et meurt en 1936 à Paris, à 85 ans[63].
  • Frédéric-René-Joseph Hespel de Flencques, fils d'Eugène-Marie-Séraphin-Victor, nait à Lewarde le et meurt le 27 juin 1915, à lâge de 16 ans[7]. Il a tenté de s'engager lors de la déclaration de guerre de 1914 le , rejoint un régiment de dragons, mais est réformé le pour tuberculose pulmonaire et il meurt 9 jours plus tard[66].
  • René (René-Henri-Séraphin) d'Hespel de Flencques(1840-1926), fils d'Antoine-Timoléon, nait à Lille le , il devient maire de Bondues de 1881 à 1925, et meurt le , à l'âge de 85 ans. Il érige en 1885 à Bondues un château qui va brûler en 1945[67]. Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire le Grand, il épouse le Anne-Marie-Adélaïde de Melun, née à Esquermes le , fille d'Anatole de Melun, vicomte de Melun (Maison de Melun), député, et de Marie-Aldegonde-Joseph Van der Cruisse de Waziers[58]'[61]. Ils ont plusieurs enfants :portrait de la famille ici.
  • Joseph-Marie-Séraphin d'Hespel de Flencques, fils de René-Henri-Séraphin, nait à Lille le . Il se marie à Versailles avec Anne-Marie-Françoise de Bertier de Sauvigny, née à Versailles le , fille de Marie-Antoine-Roger (Famille de Bertier de Sauvigny) et d'Yvonne-Marie-Apolline-Françoise des Moutis de Boisgautier.
  • Ghislaine-Marie-Yvonne d'Hespel de Flencques (1903-1993), fille de Joseph-Marie-Séraphin, nait à Bondues le [61] et meurt le , à l'âge de 90 ans. Elle prend pour mari à Versailles le Arhur-Benigne-Silvestre de Denesvre de Domecy (1893-1977), ingénieur civil des Mines, fils de Robert et de Jeanne Frotier de Bagneux (famille Frotier). L'époux nait à La Chaussée le et meurt le à Versailles à lâge de 84 ans[7].
  • Paule (Paule-Marie-Josèphe-Isabelle) d'Hespel de Flencques (1871-1925), fille de René-Henri-Séraphin, nait à Lille le et meurt à Bondues le . Elle prend pour mari à Bondues le Robert-Marie-Léon de La Gorgue de Rosny (Famille de La Gorgue de Rosny), officier de cavalerie, né à Boulogne-sur-Mer le , fils de Jules-Maurice et de Lucie-Claire-Caroline de La Gorgue de Rosny
  • Geneviève-Marie-Josèphe d'Hespel de Flencques, fille de René-Henri-Séraphin, nait le . Elle entre en religion en tant que religieuse du Purgatoire (Auxiliatrices)[61].

Branche Hespel d'Harponville

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Le dernier représentant masculin meurt en 1913.

  • Ferdinand (Ferdinand-François-Séraphin) Hespel (1750-1836[38] ou 1815[2]), écuyer, est seigneur de Wledricq, Saint-Martin-sur-Cojeul, Harponville à partir de 1787. Fils de Clément-Séraphin-Marie Hespel, il est ondoyé à Lille le , baptisé le 29 septembre suivant. Il effectue une carrière militaire : enseigne aux gardes wallonnes du roi d'Espagne le , sous-lieutenant le , lieutenant le , chevalier de l'ordre d'Alcantara, retraité à Lille en avril 1783. Bourgeois de Lille le , reçu aux États d'Artois le , il achète le [68] le domaine, seigneurie et château d'Harponville[69]. Le , date de la convocation à l'assemblée des États d'Artois prévue le en vue des États généraux de 1789, il habite à Saint-Martin-sur-Cojeul[12]. Il participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789, en tant que seigneur de Ledouze et d'Harnouville[70],. ll demeure pendant un temps à Arras. Il meurt le , à environ 85 ans. Il a pris pour femme à Arras le , Joseph-Françoise-Hélène-Rosalie de Marbais (1760-1815), fille de Philippe-François-Eugène, écuyer, seigneur de Verval, et de Marie-Anne-Françoise de Leval. Née à Gauchin-le-Gal le , elle meurt à Amiens le [38].
  • Bauduin-César-Marie (1790-1831), fils de Ferdinand-François-Séraphin, nait à Arras le et meurt au Petit-Saint-Jean, quartier d'Amiens le . Il prend pour femme Élisabeth-Argentine Houpin (1808-1853) (elle a 18 ans de moins que son mari), fille de Jean-Baptiste, foulon. Née en 1808, elle meurt à Amiens le .
  • Édouard-Isidore-René Hespel (1797-1814), fils de Ferdinand-François-Séraphin, il nait à Paris le . Il entre dans l'armée encore jeune, exerce en tant que sous-officier au régiment des lanciers rouges de la garde impériale. Blessé lors de la bataille de la Rothière près de Brienne, en janvier 1814, il meurt des suites de ses blessures à Troyes le [38].
  • Wallerand-François-Eugène Hespel (1786-1862), fils de Ferdinand-François-Séraphin, écuyer puis comte d'Hespel, est seigneur d'Harponville. Il nait à Liévin le , devient officier au service de l' Espagne, puis propriétaire, habite 81 rue de la Barre à Lille en 1846[18], et meurt à Wazemmes (Lille) le , à 76 ans. Il épouse à Lille le Marguerite (Ferdinande-Émeraude-Pétronille-Méliton-Marguerite) du Chastel de la Howarderie (1786-1854), (Famille du Chastel de la Howarderie), fille de Ferdinand-François, comte du Chastel, officier aux gardes wallonnes en Espagne, et de Catherine-Adélaïde-Gille Le Brun, baptisée à Lille le , légitimée par un jugement du tribunal civil de Lille le , morte à Lille le , à 68 ans[38].
  • Gustave (Wallerand-Ferdinand-Gustave-Eugène) comte d'Hespel d'Harponville (1813-1873), est le fils de Wallerand-François-Eugène. Il nait à Paris le , devient officier au régiment des chevau-légers de l'empereur d'Autriche François Ier en 1833, puis capitaine d'état-major au service de Don Carlos d'Espagne (Charles de Bourbon), chevalier de l'ordre de Saint Ferdinand et meurt à Paris le (ou 1872[7]). Il est probablement le Gustave d'Hespel d'Harponville, vicomte, auteur en 1850 du livre La reine des Antilles ou Situation actuelle de l'île de Cuba[71]. Il prend pour femme à Paris le Gabrielle-Antoinette-Thécle Cortois de Charnailles (1815-1888), née à Paris le , fille de Didier, vicomte de Charnailles (Charnailles est un hameau de Jambles), ancien officier d'infanterie, et d'Alexandrine-Rose-Zoé de Pierrepont[38]. L'épouse meurt le à 73 ans[7].
  • Édouard (Ferdinand-Baudouin-Édouard) comte d'Hespel de Harponville (1844-1913), fils de Wallerand-Ferdinand-Gustave-Eugène, nait à Tournai le et devient militaire. Il est engagé volontaire le , effectue sa carrière en commençant en tant que soldat, devient caporal, sergent, passe par l'école militaire spéciale et devient officier. Il participe à la guerre franco-allemande de 1870 du au . Blessé légèrement par un éclat d'obus le , il est fait prisonnier le lendemain et reste en captivité jusqu'au . Il termine en tant que chef de bataillon commandant un régiment territorial d'infanterie en 1891. Il est décoré chevalier de la légion d'honneur le au titre du Ministère de la Guerre. Il meurt le , à 68 ans, à Saint-Manvieu-Norrey. Il prend pour femme le au château de Marceley, dans le Calvados (sans doute du Marcelet sur Saint-Manvieu-Norrey) Évelyne (Julie-Stylite-Évelyne) Lebas de Courmont, née audit château en août 1856, y décédée le , à l'âge de 62 ans, fille de Jules-Eugène et de Styliste-Ernestine Pontas du Méril[38],[72]'[7].
  • Germaine (Marie-Dominique-Evelyne-Germaine) Hespel, comtesse d'Hespel d'Harponville (1879-1967), fille de Ferdinand-Baudouin-Édouard, nait au château de Marceley le et meurt le , à Paris 16e , à l'âge de 88 ans, est inhumée à Lingeard. Elle épouse à Saint-Marvieu-Norrey (ou à Agy[7]) le Augustin (Augustin-Paul-Marie-Joseph) prince de Broglie Revel (1864-1947) (Maison de Broglie), fils du prince Raymond-Amédée-Charles et de Marie-Louise de Vidart. Né le , l'époux occupe la fonction d'officier de cavalerie[38] et meurt le à Lingeard, à l'âge de 82 ans[7].

Branche Hespel de Givenchy

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  • Alban-Edmond Hespel de Givenchy (ou d'Hespel de Flencques de Givenchy) (1807-1889), comte d'Hespel, fils de Séraphin-Joseph Hespel, seigneur de Flencques, nait à Lille le et meurt à Lompret le , à l'âge de 81 ans. Officier de cavalerie sous Charles X, il se marie à Saint-Omer le avec Marie-Hectorine-Françoise Taffin de Brœucq (1824-1905) (il a 48 ans elle a 29 ans), fille de Joseph-François et de Charlotte-Désirée de la Forge. L'épouse nait à Saint-Omer le et décède à Lompret le , à 80 ans[61]. À Lompret le monument funéraire des Hespel se trouve à l'entrée du cimetière[73]'[74].
  • Marie-Charlotte-Françoise d'Hespel de Givenchy (1856-1922), fille d'Alban-Edmond, nait à Saint-Omer le et meurt à Acheux-en-Amiénois le , à l'âge de 65 ans. Elle épouse à Lompret le Pierre-Gustave-Raoul de Witasse, propriétaire, né à Acheux-en-Amiénois le , fils de Gustave-Léon, maire d'Acheux-en-Amiénois à trois reprises (1852-1870, 1871-1881, 1884-1901) et de Marie-Alexandrine-Charlotte-Hélène de Guillebon (famille de Guillebon). L'époux va être conseiller général de la Somme et maire d'Acheux-en-Amiénois, après son père, de 1901 à 1929. Il meurt le à Acheux à l'âge de 74 ans[7].
  • Alban (Alban-Marie-Joseph) d'Hespel de Givenchy (1899-1976), fils d'Henri-François-Séraphin, nait à Éperlecques le . Il effectue son service militaire en 1910. Rappelé lors de la mobilisation générale du , il est affecté à un régiment de l'arme du train et reste sous les drapeaux pendnat toute la durée de . Nommé brigadier en février 1918, il part à l'armée d'Orient en septembre 1918. Démobilsé en 1919, il est admis dans la réserve et définitivement réformé le pour perte du rein droit suite à néphrectomie consécutive à suppuration. Il est condamné en 1930 à des versements d'amendes suite à un délit de refus de s'arrêter et contraventions annexes. Aministié en 1931, il est d enouveau condamné à une amende pour blessures involonataires en 1936[66]. ll meurt le à Saint-Valéry-sur-Somme, à l'âge de 87 ans. Il prend pour femme le Germaine Duriez (1899-1985), née à Craywick le et morte le à Valery-sur-Somme, à l'âge de 85 ans[7].
  • Sabine (Marie-Joseph-Sabine) d'Hespel de Givenchy (1893-1979), fille d'Henri-François-Séraphin, nait à Éperlecques le et meurt le à Saint-Valery-sur-Somme le , à l'âge de 85 ans. Elle épouse à Éperlecques le Gaston (Marie-René-Gaston) de Colnet (1887-1918), fils de Charles, officier de cavalerie et de Thérèse de Witasse-Thezy. L'époux nait à Bernarpré (Bermesnil) le , devient lieutenant de dragons et meurt le à Godewaersvelde à l'âge de 31 ans, mort au combat, au service de la France, pendant la Première Guerre mondiale[75]. Veuve, elle se remarie le avec Adolphe-Gustave Vandesmet (1889-1974), filateur de jute, ingénieur ICAM (Institut catholique d'Arts et Métiers)[7].
  • Clotilde (Clotilde-Marie-Françoise) d'Hespel de Givenchy, fille d'Alban-Edmond, nait à Lompret le . Elle se marie au château de Lompret le avec Joseph-Marie, vicomte de Penet de Monterno (1857-1917), , fils d'Alexandre-Jacques-Marie, vicomte de Monterno, capitaine au régiment de cuirassiers de Berry, et de Jeanne-Marie-Charlotte d'Irumberry de Salaberry (famille d'Irumberry de Salaberry). L'époux nait à Saint-Ouen le et meurt le à Versailles[74]'[7].
  • Jeanne (Jeanne-Marie-Françoise) d'Hespel de Givenchy (1862-1947), fille d'Alban-Edmond, nait à Lompret le et meurt le à Cambron, à l'âge de 85 ans. Elle se marie à Lompret le avec Adrien-Marie Tillette de Clermont-Tonnerre (Maison de Clermont-Tonnerre), fils de Louis, baron de Tillette de Mautort, maire de Cambron, et de Noemi Boucher de Crèvecœur. L'époux nait à Cambron le , devient ultérieurement maire de Cambron, et meurt à Abbeville le , à l'âge de 55 ans[74]'[7].
  • Paul-Marie-François-Séraphin comte d'Hespel de Givenchy, fils d'Alban-Edmond, nait à Lompret le . Il prend pour femme à Manin le Jeanne-Louise-Françoise de Richoufftz (Famille de Richoufftz de Manin), née à Ambrines le , fille de Ludovic-Aimé-Victor, maire de Manin, conseilller général du Pas-de-Calais, chef de cabinet du Préfet du Pas-de-Calais, et de Lilia-Marie-Hermine de Coussemaker[74].

Branche de Lestoquoy et Guermanez

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Devenue branche aînée, elle continue d'exister au XXIe siècle.

  • Ferdinand-Ignace Hespel (1690-1762), fils de Pierre-Clément et de Marguerite-Henriette Fruict, seigneur de Lestocquoy (sur Fournes-en-Weppes), est baptisé à Lille le . Il devient bourgeois de Lille le , assure la fonction de receveur des Bapaumes , établissement pour enfants pauvres[76], et meurt à Lille le (ou le 21 novembre[41]) à 72 ans. L'inventaire après décès réalisé un mois après sa mort révèle l'importance de sa fortune ; possession d'une bibliothèque, de tableaux, tapisseries, monnaires d'or et d'argent, objets de plus ou moins grande valeur[36]. Il prend pour femme à Lille le Marie-Élisabeth de Fourmestraux (1701-1780), fille de Pierre-François, écuyer, seigneur du Châtel, et de Marie-Anne Bave. L'épouse est baptisée à Lille le et y meurt le à 78 ans[77]'[78] .
  • Marie-Clémentine-Henriette-Joseph Hespel (1724-1792), fille de Ferdinand-Ignace, dame de Gouelle, est baptisée à Lille le et y meurt le , puis enterrée à Emmerin. Elle prend pour mari à Lille le François-Joseph-Marie du Sart (1719-1771), chevalier, seigneur de Bouland, fils de Joseph-Marie, chevalier, et de Marie-Marguerite du Béron. Il nait le à Lille, devient bourgeois de Lille le , second président héréditaire au bureau des finances, lieutenant général civil et criminel de la gouvernance de Lille. Il décède le , est enterré à Merville[77]. Elle participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789, en tant que douairière de son mari[34].
  • Marie-Thérèse-Séraphine-Joseph Hespel (1734-1764), fille de Ferdinand-Ignace, est baptisée à Lille le et meurt sans enfants le . Elle épouse à Lille le (ou à Mons le [41]) Jean-François Maleingreau (1720-1791), écuyer, seigneur de Quenast, fils de Jean-François-Joseph Maleingreau, écuyer, seigneur de Quenast, Jaytte et d'Angélique-Jeanne-Philippe-Josèphe Leduc de Masnuy, veuf de Marie-Jeanne le Rousseau. L'époux est baptisé à Saint-Germain de Mons le , devient conseiller pensionnaire des États du Hainaut, puis bourgeois de Lille le . Devenu de nouveau veuf, le mari convole une troisième fois avec sa cousine germaine[41] Marie-Françoise-Désirée de Vinchant de la Haye[78].
  • César (César-Auguste-Joseph-Marie) Hespel (1726-1805), fils de Ferdinand-Ignace, écuyer, seigneur de Guermanez (sur Emmerin) (fief venant de sa mère et relevant de la seigneurie et vicomté d'Haubourdin[79]) et de Lestoquoy, est baptisé à Lille le . Il devient bourgeois de Lille le , conseiller pair des pays de Hainaut, échevin, rewart puis mayeur de Lille. César Hespel de Guermanez, aristocrate lillois est le « premier bienfaiteur » du peintre Jean-Baptiste Wicar[80] qu'il découvre à l'été 1772 alors que le peintre n'est encore qu'un enfant âgé de dix ans[81]. Le père de Wicar, ébéniste, intervient sur les meubles du château d'Haubourdin. César encourage son fils présent avec son père à suivre sa vocation en voyant ses prédispositions dans un dessin griffonné par le fils, inspiré d'un des tableaux du château. Il le fait entrer à l'école de dessin de Lille, lui fournit une aide financière[82]. Il va garder une relation suivie avec le peintre. La famille va posséder pendant un temps au château d'haubourdin plusieurs dessins de Wicar, dont au moins un portant une dédicace au bienfaiteur[83]. Cinquante ans plus tard, la famille Hespel est restée en contact avec l'artiste à qui des Hespel rendent visite à Rome[81]. César-Auguste-Joseph Hespel avait en tant que membre du magistrat de Lille jusqu'en 1779 participé à deux commissions liées à l'art[84]. Il participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789[34]. Il reste dans la région pendant la Révolution. Contrairement à ses cousins, Hespel d'Hocron, il n'est pas inscrit sur la liste des émigrés. Il meurt le , à Lille, à 79 ans. Il prend pour femme à Lille le Marie-Josèphe-Charlotte Fruict, (probablement de la même famille que la grand-mère de l'époux) baptisée à Lille le , fille de Bon-François, écuyer, bourgeois de Lille, et de Marie-Anne Cardon[85].Henriette-Charlotte-Joseph Hespel (1761-1836), fille de César-Auguste-Joseph-Marie, est baptisée à Lille le et meurt à Fons le , à 75 ans. Elle se marie à Lille le avec Gérard (ou Géraud)-Louis de Preud'homme (1762-1849), chevalier, seigneur du Roc, fils de Bertrand, chevalier, et de Marie-Henriette Lavaux (ou de Lavaur). Né à Fons le (ou le 16 mars[7]), l'époux, domicilié à Figeac, exerce en tant que lieutenant au régiment colonel général d'infanterie, et meurt à Fons le à 87 ans[7]'[85].
  • Jean-Baptiste-Joseph Hespel (1767-1840), fils de César-Auguste-Joseph-Marie, est baptisé à Lille le . Reçu chevalier de l'Ordre de malte (Ordre de Saint-Jean de Jérusalem), il est dit chevalier dès 1785 et ses 18 ans, il reçoit un bref du grand-maître Ferdinand von Hompesch zu Bolheim. Gentilhomme de quatre générations de noblesse, il peut entrer, avec son frère Romain-Séraphin, en tant que cadet-gentilhomme au régiment d'Auvergne, après avoir fait ses preuves de noblesse le . Il y devient sous-lieutenant le et y reste jusqu'en 1791[79]. Il quitte la France de la Révolution française en décembre 1791, sert dans l'armée des émigrés, dans le corps des chevaliers de la couronne en 1792, 1793 et 1794. Il entre ensuite en tant qu'officier au régiment de Waldstein au service de l'Angleterre en 1795 et y reste jusqu'au licenciment du corps en 1798. Fait chevalier de Saint-Louis il meurt au château de Rameignie (Hainaut) le . Il prend pour femme le Félicité-Dorothée d'Arros, fille de Charles, comte d'Arros, et de Catherine Champion d'Auxhy[85]'[2].
  • Marie-Joseph-Henriette Hespel (1768-1837), fille de César-Auguste-Joseph-Marie, ondoyée le , baptisée à Lille le 29 septembre suivant, meurt à Tournai le , à 68 ans. Elle épouse à Lille le (23 pluviose an IX[86]) Chrétien-François-Joseph de la Croix d'Ogimont (1764-1831), fils d'Alexandre-François-Joseph de la Croix de Maubray, écuyer, seigneur d'Ogimont, et d'Angélique-Cécile-Françoise-Joseph des Enffans. L'époux nait à Hollain le et meurt à Tournai le à 66 ans[85]
  • Romain-Séraphin (Romain-Séraphin-Joseph-Marie) d'Hespel (1762-1831), écuyer, seigneur de Guermanez, 1er comte d'Hespel de Guermanez, fils de César-Auguste-Joseph-Marie, nait le , est baptisé à Lille le 13 mai suivant. Gentilhomme de quatre générations de noblesse, il peut entrer, avec son frère Jean-Baptiste Joseph, en tant que cadet-gentilhomme au régiment d'Auvergne, après avoir fait ses preuves de noblesse le . Il y devient sous-lieutenant le et y reste jusqu'en 1791[79]. Il participe le à l'assemblée générale des trois ordres du ressort de la gouvernance de Lille en vue des États généraux de 1789[34]. Pendant la Révolution française, il émigre en décembre 1791 et fait partie de l'armée des émigrés commandée par Louis V Joseph de Bourbon-Condé qui combat la France révolutionnaire. Il participe à toutes les campagnes de cette armée de 1792 à 1801 en Allemagne et en Russie, dans l'escadron au nom de Condé et en tant que maréchal des logis chef au corps noble des chevaliers de la couronne. Il est blessé deux fois le et le . Il participe à la bataille de Biberach (1796), comme son cousin Albéric-Charles-Henri Hespel. Fait chevalier de Saint-Louis en 1800 ou 1801, il rentre en France en 1803. Ses relations lui permettent d'être radié de la liste des émigrés : il est officiellement considéré comme ayant résidé à Amiens entre 1792 et 1797. Il voyage à Paris, Dunkerque, Anvers entre 1807 et 1813[87]. Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1814 sous Louis XVIII, il est nommé chef d'état-major puis maréchal de camp inspecteur de la Garde nationale pour tout le département du Nord (la garde nationale est alors monarchiste). Le titre de comte lui est confirmé par ordonnance royale du puis conféré héréditairement par lettres patentes du . Le titre de maréchal de camp lui est attribué à titre honorifique en 1828, à l'occasion de la fête du roi Charles X. Il est maire d'Haubourdin de 1813 à 1830 et meurt à Haubourdin le , (ou le [88]) à 69 ans. Il signait « S.d'Hespel »[11]. Il prend pour femme à Tournai le Louise-Josèphe (ou Joséphine) -Angéline-Omèrine de la Croix (1768-1830), (elle est la belle-sœur de Romain, son frère ayant épousé la sœur de Romain, Marie-Joseph Henriette en 1801). L'épouse est baptisée à Tournai le et meurt à Haubourdin (ou Hallennes-lez-Haubourdin[7]) le , à 67 ans[85]'[88]. Avant 1829, comme de nombreux aristocrates de l'époque se piquant d'exercices artistiques en amateur, elle pratique le dessin[89].
  • Pauline-Clara d'Hespel (1807-1868), fille de Romain-Séraphin-Joseph-Marie, nait à Tournai le et meurt à Paris le . Elle se marie à Haubourdin le avec Edmond-Charles-Hubert, comte de Bertoult (1804-1881), fils d'Edmond-Philippe-Louis, baron de Bertoult et de Valentine-Amable-Augustine de Vitry. L'époux nait à Hulluch le 1er vendémiaire an XIII () et y meurt le , à 76 ans.
  • Adalbert d'Hespel (1806-1858), (Adalbert-Charles-Louis-Auguste), 2e comte d'Hespel de Guermanez, fils de Romain-Séraphin-Joseph-Marie, nait à Velaines (Celles), en Belgique[90] le , ou le [90]. Il devient propriétaire à Haubourdin, adjoint au maire, conseiller général du Nord, député en 1849. Il meurt à Haubourdin le . Il épouse à Mérignies le Claire (Claire-Marie-Constance) de Tenremonde (1804-1881) (Famille de Tenremonde). Elle nait à Tournai le , fille de François-Auguste-Ghislain de Tenremonde, chevalier, seigneur de Comproye, officier au régiment de Vintimille, et d'Amour-Désirée-Caroline-Joséphine-Albertine de Dion, vicomtesse de Dam, et elle meurt à Lille le , à l'âge de 77 ans[91],[85].
  • Edmond (Edmond-Charles-Louis) comte d'Hespel (1828-1902), fils d'Adalbert-Charles-Louis-Auguste, nait à Haubourdin le . Il occupe la fonction conseiller de préfecture dans le département de la Marne[90], secrétaire général de la Préfecture de Lille, conseiller général du Nord de 1848 à 1858, maire de la ville d'Haubourdin de 1864 à 1870, mandat pendant lequel il se montre défenseur de l'école privée, habite au château d'Haubourdin dont il a hérité[29], et meurt à Haubourdin le , à 73 ans. Chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire le Grand, membre du conseil municipal et du conseil de fabrique en 1902, plusieurs obits (services religieux) sont célébrés par diverses confréries et autres organismes pieux lors de son décès. Il épouse au château de la Tombe (Kain près de Tournai) le , Louise-Josèphe des Enffans du Ponthois (1833-1900), fille de Philippe-Louis, écuyer, et de Clotilde-Ghislaine-Augustine Bonaert. Née à La Tombe le , elle meurt à Haubourdin le , à 67 ans[92]. Une rue d'Haubourdin, l'avenue du comte d'Hespel, perpétue le souvenir d'Edmond D'Hespel, de même qu'une résidence Hespel[93]. Le caveau de la famille d'Hespel à Haubourdin était placé sous le chœur de l'église[94]. À l'occasion du décès de la comtesse, épouse d'Edmond, plusieurs obits ont été céébrés par diverses associations pieuses. Le jour des funérailles, des pains ont été distribués aux pauvres de la paroisse[95].
  • Alix-Jeanne-Marie-Clotilde d'Hespel (1855-1923), fille d'Edmond-Charles-Louis, nait à la Tombe le et meurt le à 68 ans. Elle épouse à Haubourdin le Armand (Marie-Joseph-Armand) Douville de Franssu (1856-1904), écuyer, propriétaire, fils d'Henri-Armand, membre fondateur de la Société des agriculteurs de France et de Marie-Adrienne Douville de Saint-Alire. L'époux nait à Abbeville le et meurt à Tournai le [7].
  • Ludovic-François-Joseph comte d'Hespel[96] (1859-1910), fils d'Edmond-Charles-Louis, nait à Tournai le (ou 1857[7]). Il devient officier de marine, lieutenant de vaisseau de 2eclasse, est fait chevalier de la Légion d'honneur le , après 14 ans de service sur les vaisseaux torpilleurs du port de Cherbourg. Entre 1897 et 1907, il est retrouvé à différents endroits : Toulon, Cherbourg, le Morbihan, où le suit son traitement de légion d'honneur, puis à Toulon en 1899. Capitaine de Vaisseau, il meurt à Lorient le . Il se marie à Nogent-lès-Montbard (Côte d'Or) le , avec Marie (Jeanne-Françoise-Marie) Guillet de Chatellus (1867-1941), fille de François-Joseph-Charles, comte de Chatellus, et d'Élisabeth de Chabenat de Bonneuil (Famille de Chabenat)[92]'[97]. L'épouse nait le à Bombon et meurt en 1941, à environ 73 ans[7].
  • François (François-Jean-Edmond-Marie) d'Hespel (1893-1916), fils de Ludovic-François-Joseph, nait à Nogent-lès-Montbard le . Il s'illustre pendant la Première Guerre mondiale. Étudiant à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr au moment du conseil de révision en 1913, il obtient un sursis pour la poursuite de ses études. Il s'engage pour 8 ans le alors qu'il est étudiant à Polytechnique. Il devient sous-lieutenant au 12e régiment d'artillerie de campagne. Il montre à plusieurs occcasions la plus grande bravoure : blessé par une balle qui lui traverse le visage le , il refuse d'être évacué aussi longtemps que son remplaçant n'est pas arrivé. À nouveau blessé le , il n'est pas évacué. En octobre 1916, il fait prendre 2 mitrailleuses gênant la progression française et fait prisonnier trois officiers allemands et 18 hommes. Il meurt au combat pendant la Première Guerre mondiale le à Soyécourt[98]. Son attitude lui a valu plusieurs citations à l'ordre de l'armée : en août 1915, en septembre 1916, en novembre 1916. Il est tué avant de recevoir la Légion d'honneur pour laquelle il a été proposé[66].
  • Charles (Charles-Marie-Louis) d'Hespel[99] (1894-1955), fils de Ludovic-François-Joseph, nait le à Nogent-lès-Montbard et devient étudiant à Polytechnique comme son frère François-Jean-Edmond-Marie. Au conseil de révision de 1914, il est affecté en service auxiliaire en raison d'une ostéomyélite ancienne du tibia avec déformation. Il bénéficie d'un report d'incorporation pour continuer ses études. Il participe à la Première guerre mondiale en s'engageant pour 8 ans en septembre 1914 à la mairie de Brest. Affecté aux équipages de la flotte à Brest, en tant qu'élève à l'école navale, il est aspirant de marine le et passe aux revues à Cherbourg[100]. En 1922, il est lieutenant de vaisseau, chevalier de la Légion d'Honneur et Croix de guerre[101]. Il meurt le à Beernem, âgé de 60 ans. Il épouse en premier lieu le à Paris Marie-Henriette d'Aymar de Châteurenard (1896-1938), fille d'Aymar de Châteaurenard, capitaine de cuirassiers et de Marie-Bertande Béchet, puis il prend pour femme le à Berneem Hélène (Hélène-Albine-louise-Marie-Joseph-Ghislaine) du Sart du Bouland (1913-1998), fille de Charles du Sart du Bouland , baron du Sart du Bouland et de Ghislaine Mulle de ter Schueren. Elle nait à Ixelles le et meurt à Berneem le , à l'âge de 85 ans; Veuve d'Hubert Van Outyvr d'Ydewalle (1909-1945) avocat, elle épouse ensuite Charles d'Hespel[7].
  • Élisabeth d'Hespel (1925-2010), fille de Charles-Marie-Louis, nait le à Cherbourg-Octeville, meurt le , à 85 ans, est inhumée le à Yzeures-sur-Creuse. Elle épouse le à Paris François-Bernard de la Poëze d'Harambure (1915-1992) (Famille d'Harambure, Famille de La Poëze), fils de Jean de la Poëze d'Harambure, chef d'escadron de cavalerie, et de Madeline Le Gouz de Saint-Seine[7].
  • Anne d'Hespel (1927-2008), fille de Charles-Marie-Louis, nait le et meurt le à 80 ans, enterrée le à Yzures-sur-Creuse. Elle se marie le avec Jean de la Poëze d'Harambure (1920-2011), fils de Raoul de la Poëze d'Harambure et de Sonia Vagliano (famille probablement apparentée à celle de l'époux de sa sœur Élisabeth). Il nait à Paris 16e le et meurt le , à lâge de 90 ans, portant plusieurs distinctions : chevalier de la Légion d'honneur, médaille militaire, Croix de guerre 1939-1945, chevalier de l'Ordre du Ouissam alaouite[7].
  • Élisabeth (Élisabeth-Philiberte-Marie) d'Hespel (1896-1986), fille de Ludovic-François-Joseph, nait le à Cherbourg-Octeville et meurt à Paris le , à l'âge de 90 ans. Elle épouse à Versailles le Robert de Saxcé (1894-1967), lieutenant, président-directeur-général de la Société industrielle des Bois de l'Est, fils de Joseph-Fernand, colonel d'artillerie, et de Jeanne Ploix. L'époux nait à Verdun le et meurt à Chambon-sur-Cisse le , à l'âge de 72 ans[7].
  • Adalbert (Adalbert-Philippe), comte d'Hespel (1857-1907), fils d'Edmond-Charles-Louis, nait à Tournai le . Le , il prend un engagement volontaire de 5 ans dans l'armée, passe par l'école spéciale militaire. À la sortie, il est affecté en tant que sous-lieutenant dans un régiment d'infanterie. Après 24 ans de service, il est fait chevalier de la légion d'honneur par décret du , il sert alors en tant que capitaine au 43e régiment d'infanterie. Il meurt le à Kain, ayant atteint le grade de chef de bataillon. Il épouse à Long (Somme) le , avec autorisation ministérielle du , Gabrielle (Gabrielle-Joseph-Marie) de Rouvroy, née à Paris le , fille d'Octave-Marie-Jean-Baptiste, maire de Long, et de Marie-Robertine-Marguerite de Chabenat de Bonneuil, propriétaire, (même famille que la belle-mère de son frère Ludovic)[92]'[102]. Elle meurt au château de la Tombe-Kain le [101].
  • Gaston (Gaston-Marie-Olivier) d'Hespel (1861-1913), fils d'Edmond-Charles-Louis, nait à Kain le et meurt le à Saint-Étienne-au-Mont, à l'âge de 51 ans. Il prend pour femme à Bruxelles le Marie (Marie-Louise-Joséphine-Désirée-Thérèse-Ghislaine) de Penaranda de Franchimont (Famille de Peñaranda de Franchimont), née à Saint-Josse-ten-Noode le , fille de Jean-Frédéric-Auguste et d'Émilie-Thérèse-Louise-Ghislaine de Beughem de Neder-Heembeke[92].
  • Joseph (Joseph-Marie-Louis-Frédéric-Ghislain) d'Hespel (1890-1918), fils de Gaston-Marie-Olivier, nait à Bruxelles le 9 août 1890 et meurt à Roulers le . Il prend pour femme à Paris 8e le Ghislaine (Ghislaine-Marie-Sophie-Pauline) Kervyn de Lettenhove (1893-1934), fille d'Henry, avocat et d'Élisabeth Louet de Terrouenne. Elle nait à Sint-Michiels de Bruges et meurt à Bruxelles le . Devenue veuve, elle se remarie en 1920[7].
  • Pierre (Marie-Pierre-Alphonse-Clément-Ghislain) d'Hespel (1894-1954), fils de Gaston-Marie-Olivier, nait le 9 août 1894 à Tournai et meurt en 1954, à l'âge d'environ 59 ans. Il épouse à Bruxelles le Hélène de Laveleye (1896-1983) (Famille de Laveleye), fille de Paul de Laveleye, gouverneur de la Banque nationale de Belgique et de Valentine Mourlon. L'épouse nait le à Ixelles et meurt le , à 86 ans[7].
  • Geneviève (Geneviève-Jeanne-Ghislaine-Marie) d'Hespel (1925-2017), fille de Pierre (Marie-Pierre-Alphonse-Clément-Ghislain), nait le à Woluwe-Saint-Pierre et meurt le , à l'âge de 91 ans, inhumée le 8 mai à Evere. Elle se marie à Woluwe-Saint-Pierre le avec Yves de Laveleye (1924-2018), son petit-cousin[103], fils de Georges et de Madeleine Morel. Le mari nait le à Bruxelles et meurt le , à l'âge de 93 ans, inhumé le 19 janvier à Evere[7].
  • Paul-Marie-Ludovic d'Hespel (1897-1915), fils de Gaston-Marie-Olivier, nait à Saint-Josse-ten-Noode le . Il est engagé volontaire pour la durée de la guerre le (il a 17 ans) à Lisieux. Affecté au 11e régiment de cuirassiers, il devient brigadier le . Il meurt pour la France le 25 septembre 1915 lors de l'offensive française de Champagne (Bataille de Champagne (1915). (il a 18 ans) dans une tranchée en chargeant à la baïonnette. Il est inhumé dans la Marne[66]'[104].
  • Clotilde (Clotilde-Ghislaine-Marie-Caroline) d'Hespel (1901-1988), fille de Gaston-Marie-Olivier, nait à Saint-Josse-ten-Noode le 2 mars 1901 et meurt le , à 87 ans. Elle épouse le Bruxelles Baudouin de Brabandère (1894-1947), officier de carrière, fils de Gaston, avocat auprès de la cour d'appel, et de Germaine Piersses. L'époux nait à Ixelles le et meurt à Namur le , à l'âge de 53 ans[7].
  • Frédéric (Frédéric-Marie-Joseph-Gabriel-Ghislain) d'Hespel (1902-1980), fils de Gaston-Marie-Olivier, nait à Saint-Josse-ten-Noode le 3 mars 1902 et meurt le à Lille, à l'âge de 78 ans. Il épouse à Bruxelles le Gabrielle (Gabrielle-Eulalie-Albertine-Marie-Ghislaine) de Meester de Betzenbroeck (1902-1981), (Famille de Meester), fille de Ferdinand, petite-fille de Raymond, et d'Isabelle de Foestraets. Elle nait le à Bruxelles et meurt le à l'âge de 78 ans, à Saint-Étienne-au-Mont[7]'[92].
  • Hélène-Louise d'Hespel, fille d'Edmond-Charles-Louis, nait à Kain le et se marie à Haubourdin le avec son cousin germain Maurice-Arthur-Octave d'Hespel, fils de Fernand-Omer-Joseph-Maurice-Charles[92].
  • Fernand (Fernand-Omer-Joseph-Maurice-Charles), comte d'Hespel (1830-1893), fils d'Adalbert-Charles-Louis-Auguste, nait à Haubourdin le , devient capitaine commandant des Volontaires-pompiers de Tournai et meurt à Tournai le . Il prend pour femme à Tournai le Célina (Célina-Léopoldine-Marie) Le Vaillant du Châtelet, née à Tournai le , fille de Godefroi-César-André-Joseph et de Marie-Françoise-Pauline de Pletinex du Bois de Chêne.
  • Marguerite (Jeanne-Marguerite-Marie-Claire) d'Hespel (1854-1927), fille de Fernand-Omer-Joseph-Maurice-Charles, nait à Tournai le et y meurt le , à l'âge de 73 ans. Elle épouse au château de Mourcourt le Armand Cossée de Maulde (Armand-François-Delphin) (1847-1909), fils d'Alfred-Isidore-Charles-Joseph, bourgmestre de Maulde et d'Hortense-Charlotte-Ghislaine Bonaert. Né à Maulde le , Armand Cossée de Maulde, est en 1883, veuf d'Élodie-Marie-Romaine Ruyant de Cambronne. Vicomte, il devient bourgmestre de Maulde puis sénateur en Belgique, et meurt à Ixelles le [7].
  • Olivier (Olivier-Charles-Hubert) d'Hespel (1858-1943), fils de Fernand-Omer-Joseph-Maurice-Charles, comte de Flencques[14] nait à Tournai le et y meurt le , à 85 ans. Il devient l'époux le à Chéreng de Antoinette (Marie-Antoinette-Juliette) le Hardy du Marais, née à Chéreng le , fille de Charles-Philippe-Antoine et de Caroline-Adélaïde-Josèphe d'Hespel (le mari et sa belle-mère sont parents aux sixième et septième génération).
  • Hervé (Hervé-Wallerand-Charles-Ferdinand) d'Hespel (1888-1945), fils d'Olivier-Charles-Hubert, nait à Chéreng le 12 octobre 1868 et meurt à Tournai le . Il épouse le Ghislaine Cossée de Maulde, fille d'Armand, sénateur de Belgique et de Marguerite d'Hespel (la belle-mère de l'époux est également sa tante)[7].
  • Maurice-Arthur-Octave d'Hespel, fils de Fernand-Omer-Joseph-Maurice-Charles, nait à Tournai le . Il devient lieutenant de cavalerie dans l'armée belge, capitaine en second, aide-major au 2e régiment des guides du roi des Belges. En 1922, il est général comte, commandeur de l'Ordre de la Couronne, officier de la Légion d'Honneur[101]. Il épouse à Haubourdin le , sa cousine germaine, Hélène-Louise d'Hespel (1863-1923), fille d'Edmond-Charles-Louis. Elle nait à Kain le et meurt au château de Bizencourt le . Elle est enterrée à Mourcourt le 2 mars. Un train spécial venant depuis Tournai est prévu pour transporter les participants aux funérailles[105].
  • Edmond-Ferdinand-Marie-Joseph d'Hespel, fils de Maurice-Arthur-Octave, nait à Kain le 15 mai 1892. Il meurt au combat pendant la Première Guerre mondiale. Sous-lieutenant au 3e régiment de chasseurs à pied belge, chevalier de l'Ordre de Léopold, décoré de la Croix de Guerre, il est blessé à Duffel, dans le cadre de la défense d'Anvers le . Il meurt à Folkestone le , à l'âge de 22 ans. Son corps est ramené en Belgique en 1923[106].
  • Marie-Claire-Charlotte d'Hespel (1836-1892), fille d'Adalbert-Charles-Louis-Auguste, nait à Haubourdin le et meurt à Crécy dans l'Oise (Saint-Sulpice) le . Elle épouse à Haubourdin le Gérard-Louis-Charles, comte de Cherisey (Famille de Cherisey), né à Paris le , colonel d'infanterie, chevalier de la Légion d'honneur, fils de François-Victor, comte de Cherisey, mmebre du conseil général de l'Oise[43], et de Clara Cottin de Joncy.
  • Anne (Anne-Marie-Octavie) d'Hespel (1836-1884), fille d'Adalbert-Charles-Louis-Auguste, nait à Haubourdin le et meurt à Landrethun le . Elle prend pour mari le Gaston (Gaston-Marie-Joseph) de Saint Just d'Autingues (Famille de Saint-Just d'Autingues), né à Ardres le , fils de Charles-Louis-Victor, ancien officier aux gardes du corps du roi, et de Bertine-Thérèse-Joseph Taffin de Givenchy[92].
  • Octave-Joseph d'Hespel[107] (1827-1885), fils d'Adalbert-Charles-Louis-Auguste, 3e comte d'Hespel, membre du Jockey Club, (cercle aristocratique), maire de Wavrin, conseiller général, député, sénateur. Il nait à Haubourdin le et meurt au château de Wavrin le . Il prend pour femme à Haubourdin le Céline-Marie Decroix, fille de Joseph-Marie, ancien officier aux Gardes wallonnes, au service de l'Espagne, et de Féliciana-Marie-Mamessa Urutia. L'épouse nait à Lille le et décède à Bruxelles.
  • René (René-Octave-Roger) d'Hespel (1850-1929), fils d'Octave-Joseph, nait le à Haubourdin et devient officier de marine (lieutenant de vaisseau) le . En 1886, il est lieutenant de vaisseau et commandant de la canonnière fluviale Berthe-de-Villiers. À cette date, il sert en Indochine, et assure son commandement à HanoÏ. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du du ministre de la Marine. Il commande alors en second sur Le Chasseur.. En 1905, il sert en tant que capitaine de frégate à Lorient et devient officier de la Légion d'honneur. Il meurt à Ploërmel (Morbihan) le , à 78 ans[108].
  • Madeleine-Marie d'Hespel (1852-1891), fille d'Octave-Joseph, nait à Haubourdin le et meurt à Sérans (Orne) le . Elle prend pour mari à Wavrin le Gaëtan (Marie-Alexandre-Gaëtan) Le Petit de Sérans '1845-1914), capitaine de cavalerie, fils d'Alexandre-Gonzague, garde du corps du roi Louis XVIII et de Marie-Antoinette-Béatrix de Trimond. L'époux nait au château de Sérans le , devenu veuf se remarie avec Félicie d'Argouges et meurt le à Saint-Georges-le-Fléchard (Mayenne)[7].
  • André-Séraphin-Wallerand d'Hespel, fils d'Octave-Joseph, nait à Lille le . Il épouse à Baudour (Hainaut), le Marie-Thérèse-Charlotte Bouilliart, née à Baudour le , fille de Joseph-Albert-Théodore, général major et de Zoé-Charlotte Robert de Saint Symphorien.
  • Marie-Thérèse d'Hespel, fille d'd'Octave-Joseph, nait à Wavrin le . Elle épouse à Paris le Léon-Albert Hyrvoix (1848-1932), fils de Louis-Alphonse Hyrvoix, haut fonctionnaire sous Napoléon III, commandeur de la Légion d'honneur, et de Marie-Léonie-Constance Berlier de Saint-Ange[92]. L'époux meurt en 1931, à l'âge d'environ 82 ans[7].
  • Christian-Adalbert d'Hespel (1848-1890), fils d'Octave-Joseph, 4e comte d'Hespel, nait à Wavrin le . Propriétaire, un temps conseiller municipal de Fournes-en-Weppes, il meurt au château de la Prévôté à Sirault (Belgique) le . Il prend pour femme à Fournes-en-Weppes le Marie-Lydie-Élisa Lebon (1854-1925), née à Flines-lez-Raches le , fille d'Edmond-Jean-Baptiste et de Lydie-Pauline-Sophie de Marquette (ou Demarquette). Elle meurt en 1925, à environ 70 ans[109]'[7].
  • Geneviève (Marie-Geneviève-Élisa-Lydie) d'Hespel (1875-1940), fille de Christian-Adalbert, nait à Fournes-en-Weppes le . Elle meurt le à Nogent-les Montbard, à 65 ans. Elle épouse à Fournes le Pierre (Pierre-Jean-René) Guillet de Chatellus ( 1869-1947), comte de Chatellus, fils de Charles-François-Joseph, comte romain, et de Marie-Valentine-Élisabeth de Chabenat de Bonneuil (Famille de Chabenat) (ces deux familles ont déjà été rencontrées à propos du grand-oncle de l'épouse Ludovic-François-Joseph). Le mari nait à Bourbon (Seine-et-Marne) (Les Chapelles-Bourbon?) le et fait une carrière militaire : lieutenant au 16e régiment de chasseurs à cheval. Il meurt à Nogent-les-Montbard le à 77 ans[7].
  • Marie-Louise-Eulalie-Joseph d'Hespel, fille de Christian-Adalbert, nait à Lille le et devient religieuse de l'Assomption.
  • Hubert (Hubert-Edmond-Marie-Joseph) d'Hespel (1880-1968), fils de Christian-Adalbert, nait au château de Fournes-en-Weppes le . Titulaire du baccalauréat, il combat lors de la Première Guerre mondiale dans l'arme du train puis en régiments d'artillerie, venu au front sur sa demande, finit maréchal des logis[110], blessé de guerre en 1918, cité à l'ordre du régiment, décoré de la médaille de la victoire (Médaille interalliée 1914-1918)[111]. Sa conduite pendant le conflit lui vaut de recevoir la Croix de guerre et la Médaille militaire de volontaire au front. Il est ensuite retrouvé en Algérie française où il est maire ou conseiller municipal de Jemappes (Azzaba). Il y crée un domaine agricole où il emploie un grand nombre d'ouvriers, notamment indigènes qui ont pour lui, selon le préfet du département de Constantine, estime et sympathie. Il exerce également la présidence puis la présidence d'honneur des la section des familles nombreuses de Jemappes. Ces différentes actions pendant plus de vingt ans à partir de 1912 lui valent d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur, par décret du ministre de l'Intérieur du [112]. Celle-ci lui est remise par son oncle le général de division Sarton du Jonchay, grand-officier de la Légion d'honneur, (Famille Sarton du Jonchay). Il prend pour femme à Paris le Henriette de Sonis, fille d'Albert de Sonis, chef d'escadron de cavalerie au 3e régiment de chasseurs d'Afrique et de Mary de Juvisy-Montferrand. Il meurt à Neuilly-sur-Seine (Hauts de Seine) le , à l'âge de 88 ans[109]'[112].
  • Béatrice (Anne-Marie-Béatrice d'Hespel (1907-1972), fille d'Hubert-Edmond-Marie, nait le à Philippeville et meurt le à Neuilly-sur-Seine, à 65 ans. Elle épouse à Paris le Augustin (Augustin-Gabriel-Henri-Marie-Anne) de Rougé (1902-1986), fils d'Armand de Rougé, maire des Essarts, conseiller général de Vendée, et d'Eugénie Ferron de la Ferronays (Famille Ferron de la Ferronays). L'époux nait le aux Essarts, devient agriculteur, et meurt le à Bournezeau[7]'[109].
  • Octave (Octave-Edmond-Marie-Joseph) d'Hespel (1876-1943), fils de Christian-Adalbert, 5e comte d'Hespel, nait à Fournes-en-Weppes le , devient maire de Fournes en 1904 et le demeure jusqu'en 1935. Sous son magistrat, Fournes se développe et s'équipe : sont créées « une mairie, une école, une église, l’aménagement d’un nouveau bureau de poste avec le téléphone, l’installation de l’éclairage, la transformation des rues ainsi qu’une place dotée d’un kiosque[10] ». Grand propriétaire de la région lilloise, il est président de la fédération agricole du Nord, syndicat catholique d'agriculture organisé à l'échelon départemental, qu'il fonde en 1901[10]. À ce titre, il s'oppose à l'idée d'école ménagère ambulante de laiterie et refuse qu'elle ait lieu dans sa commune. En revanche, il participe à la création de deux coopératives spécialisées en 1932 : l'Union paysanne et l'Essor agricole pour améliorer les approvisionnements et ventes des agriculteurs[113]. Le quotidien communiste du Nord l'Enchaîné du Nord et du Pas-de-Calais lui attribue en 1935, la possession de l'ordre de mille hectares de terre[114]. Il meurt à Fournes-en-Weppes le , à 66 ans. Il épouse à Paris le Jeanne (Anne-Marie-Jeanne) de Pechpeyrou Comminges de Guitaut (1882-1968) (Famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut), fille d'Athanase-Charles-François, chevalier, marquis d'Époisses, capitaine commandant de cavalerie et de Louise Soult de Dalmatie (Famille Soult)[109]. L'épouse nait le à Varennes-Changy, et meurt le à Vic-de-Chassenay. Elle est inhumée à Époisses[7].
  • Philippe d'Hespel (1907-1982) fils d'Octave-Edmond-Marie-Joseph, voir ci-dessous.
  • Bernadette d'Hespel (1909-1995), fille d'Octave-Edmond-Marie-Joseph, nait le à Fournes-en-Weppes, et meurt le , à 86 ans, inhumée à Époisses. Elle épouse le à Paris, Robert (Camille-Hugues-Maurice-Robert) Darcy (1904-1983), colonel, fils de Jean-Hugues-René Darcy, inspecteur des finances et de Geneviève-Jeanne-Madeleine-Marie Franquet de Franqueville, petite fille d'Alfred Charles Ernest Franquet de Franqueville et fille de Charles Franquet de Franqueville. L'époux nait le à Paris et meurt le , à 79 ans, à Bard-les-Époisses, inhumé à Époisses[7].
  • Wallerand (Wallerand-Marie-Joseph) d'Hespel (1911-1939), fils d'Octave-Edmond-Marie-Joseph, nait à Fournes-en-Weppes le [115]. Il est sous-lieutenant de réserve de l'armée de l'air à la 2e escadre aérienne en 1939. Après avoir efffectué 450 heures de vol dans l'aviation de renseignements,vient volontairement dans l'aviation de chasse. Il trouve la mort en service aérien commandé le à Étampes et reçoit la Légion d'honneur à titre posthume par décret du . Il est cité à l'ordre de l'armée de l'air le [115]. Il épouse à Paris le Bertranne de La Bourdonnaye-Blossac(1919-2002) (Famille de La Bourdonnaye), fille d'Alphonse de La Bourdonnaye-Blossac, officier d'infanterie, et d'Élisabeth de La Panouse (Famille de Lapanouse). L'épouse nait le , devient docteur en médecine, ophtalmologiste des hôpitaux, et meurt après un remariage en 1945 le à Paris[7].
  • Mercédès (Mercédès-Emmanuelle-Octavie) d'Hespel (1918-1997), fille d'Octave-Edmond-Marie-Joseph, nait le à Bard-les-Époisses et meurt le à 79 ans. Elle épouse le à Fournes-en-Weppes Charles (Charles-Joseph-Henri) d'Adhémar de Cransac (Famille d'Adhémar) (1907-1978), fils de Guillaume d'Adhémar de Cransac, contre-amiral, commandeur de la Légion d'honneur, et de Guadalupe Azemar. Né le à Brest, l'époux devient enseigne de vaisseau et meurt le à Lavalette, à 71 ans[7].

Postérité

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Plusieurs d'Hespel continuent de représenter la famille au XXIe siècle :

  • Philippe d'Hespel (1907-1982), fils d'Octave Hespel, maire de Fournes-en-Weppes, comte d'Hespel, né à Fournes-en-Weppes, mort à Paris, dont postérité, notamment un fils Wallerand (1957-2012), décédé à Versailles en 2012, inhumé à Charcé-Saint-Ellier-sur Aubance, comte d'Hespel après son père, lui-même ayant eu postérité[7].
  • Charles d'Hespel (1894-1955), dont postérité[4].
  • Frédéric d'Hespel (1902-1980), dont postérité[4].

Divres lieux rappellent le riche passé des d'Hespel.

Les Hespel possédaient à Lille un hôtel, vendu en 1893, devenu le siège de la Banque de France[116]'[117].

À Haubourdin une rue dite Clos du comte d'Hespel et une résidence d'Hespel perpétuent la mémoire de l'ancien maire[94].

À Salomé, la chapelle funéraire des d'Hespel témoigne de leur présence sur cette commune[118].

La ville de Bondues a créé une rue René d'Hespel[119].

Une école de Fournes-en-Weppes porte le nom de Clos d'Hespel[120]. Sur le même village a été mis en place le complexe d'Hespel (infrastructure sports et loisirs regroupant plusieurs salles d'activités sportives)[121]

La famille d'Hespel possède un tombeau (stèle funéraire) à Amiens[122].

Sur la commune d'Houplines se trouve également une rue d'Hespel[123].

En 2019, un comte Roger d'Hespel meurt dans le Pas-de-Calais, à l'âge de 89 ans. Une Jacqueline d'Hespel de la même famille décède en 2020. Les faire-part de décès montrent les liens de parenté entre les deux personnes et la perpétuation de la famille[124]'[125].

Châteaux et demeures construits ou habités

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Liste non exhaustive

Non reliés

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  • Roger d'Hespel, capitaine de frégate, chevalier de la la Légion d'honneur, en 1902, officier en 1922[133].
  • Comte Joseph d'Hespel (1875-1917), meurt au combat pendant la Première Guerre mondiale en 1917 en tant qu'aviateur. Officier de cavalerie, il a demandé à participer au service actif. Il participe à la guerre avec son propre avion. Il meurt à la bataille de Poelcapelle d'octobre 1917[134].

Bibliographie

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  • Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p.718 à 746, lire en ligne.
  • Arnaud Clément, « La noblesse française », sur Academia.edu, .
  • Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand armorial de France : catalogue général des armoiries des familles nobles de France, comprenant les blasons des familles ayant possédé des charges dans le royaume et de celles ayant fait enregistrer leurs armoiries en 1696, de la noblesse de l'Empire, des anoblissements de la Restauration, donnant les tableaux généalogiques de familles confirmées dans leur noblesse entre 1660 et 1830 (sept volumes), Société du Grand armorial de France, 1934-1952 (BNF 34209165).
  • « Les comtes d'Hespel », rubrique Histoire sur le site de Fournes-en-Weppes, lire en ligne.
  • « Famille d'Hespel », sur le site man8rove.com, lire en ligne.
  • Célia Fleury, « César Hespel de Guermanez (1726-1805), le « premier bienfaiteur de Jean-Baptiste Wicar » », dans Maria-Teresa Caracciolo, Gennaro Toscano (dir.), Jean-Baptiste Wicar et son temps 1762-1834, Presses Universitaires du Septentrion, coll.«  Histoire de l'art », 2007, p. 157-181, lire en ligne.
  • Hespel d'Hocron, Souvenirs du chevalier Hespel d'Hocron, volontaire à l'armée de Condé (1794-1797) : Accompagnés d'une notice sur la famille d'Hespel, publiés et annotés par Hyrvoix de Landosle, 1927, lire en ligne.
  • Isidore de Stein d'Altenstein, Annuaire de la noblesse de Belgique, volume 21, 1869, lire en ligne.

Articles connexes

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g Hespel d'Hocron, cité dans la bibliographie, Avant-propos, p. I à VI.
  2. a b c d et e Hespel d'Hocron, cité dans la bibliographie, p. 105-107.
  3. Hespel d'Hocron, cité dans la bibliographie, p. 203.
  4. a b c d et e Arnauld Clement, cité dans la bibliographie, p. 549.
  5. Jougla de Morenas, cité dans la bibliographie, p. 301.
  6. a b c d e f et g Paul-Denis du Péage, cité dans la bibliographie, p.719.
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax et ay « Famille d'Hespel », sur man8rove.com (consulté le )
  8. « Blason aux armes de la famille d'Hespel - Emile Gallé | Musée d'Orsay », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
  9. Hespel d'Hocron, cité dans la bibliographie, p. 123.
  10. a b c d e et f Les Comtes d'Hespel cités dans la bibliographie.
  11. a b et c Hespel d'Hocron, cité dans la bibliographie, p. 108-110.
  12. a et b Catalogue des gentilshommes d'Artois, Flandre et Hainaut qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789 / publ. d'après les procès-verbaux officiels, par MM. Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, (lire en ligne), p. 12.
  13. a et b « LILLE Adelaide d'HESPEL épouse SCHERER de SCHERBOURG 59 ans 1889 famille de GIVENCHY | En vente sur Delcampe », sur Delcampe (consulté le )
  14. a et b « Château de BERSEE ancien maire Ferdinand le VAILLANT de JOLLAIN 72 ans 1925 SCHERER de SCHERBOURG | En vente sur Delcampe », sur Delcampe (consulté le )
  15. « Hespel – Avant Laprée », (consulté le ), p. 1 à 4.
  16. « x Antoinette d’Hespel (1864-1933) – Avant Laprée », (consulté le )
  17. a b c d e et f Paul Denis du Péage, cité dans la bibliographie, p. 718.
  18. a b c et d Paul Denis du Péage, cité dans la bibliographie, p. 743-746.
  19. a b et c Hespel d'Hocron, cité dans la bibliographie, p. 188-190.
  20. Hespel d'Hocron, cité dans la bibliographie, p. 191-196.
  21. a b c d e et f Paul-Denis du Péage, cité dans la bibliographie, p.720.
  22. a b c d e f et g Isidore de Stein d'Altenstein, cité dans la bibliographie, p. 138-139.
  23. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.134-135 (lire en ligne).
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