Utilisateur:Oblic/Archives/Question jurassienne

Page de travail personnelle sur la question jurassienne. Le contenu de cette ne doit être en l'état pris comme caractère encyclopédique, y a pas de structure, c'est ni neutre, ni sourcé, NPOV, ni vérifiable et toutes ces sortes de choses. Oblic blabla 18 juillet 2007 à 17:19 (CEST)

Un jour, peut-être... Oblic blabla 23 juillet 2007 à 23:34 (CEST)
Aujourd'hui !! Oblic blabla 4 août 2007 à 21:23 (CEST)

Introductions modifier

En Suisse, le terme de question jurassienne regroupe les différents évènements conflictuels liés à une division civile, religieuse et culturelle qui se déroula dans la seconde moitié du XXe siècle parmi la population francophone du canton de Berne et dont un des aboutissements a été la création du canton du Jura par séparation de Berne.


Historique-clef modifier

Avant 999 modifier

  • zones linguistiques

De 999 à 1792 modifier

  • Evêché de Bâle
  • combourgeoisies et Réforme

À la fin du Xe siècle, pour s'attirer les bonnes grâces de l'Église et ne pas craindre le courroux divin de la supposée fin du monde de 999, Rodolphe III de Bourgogne offrit l'Abbaye de Moutier-Grandval et ses dépendances à l'Évêché de Bâle ((les actuels districts de Courtelary, Delémont, Franches-Montagnes, Laufon, Moutier, La Neuveville et Porrentruy).

Jusqu'au début du XIIIe siècle, les princes-évèques de Bâle exerçaient à la fois un pouvoir temporel et spirituel sur ces régions, bien qu'ils ne purent jamais maintenir sur l'ensemble de leurs terres une unité forte.

Entre le XIIIe et le XVe siècle la ville de Berne, sous l'autorité des Zähringen, conclut des alliances avec les bourgeoisies de plusieurs villes du sud de l'évêché, qui par la suite se transformèrent en traités de combourgeoisie. Ces derniers garantissaient une amitié entre les entités en cas de conflit.

Ces alliances ont affaiblit le pouvoir temporel des princes-évèques sur plusieurs villes : Bienne, qui exerça par la suite son influence sur l'Erguël, conclut un traité de combourgeoisie en 1353, La Neuveville en 1388 et Moutier en 1486, suite à un différent religieux. Pour ce dernier, le traité de combourgeoisie sera renouvelé 13 fois jusqu'en 1774. Dès lors, les régions de ce qui deviendront les 3 districts de Moutier, Courtelary et La Neuveville, vont créer un réseau de collusion et dont ne bénéficiera par les régions des actuels districts de Delémont, Porrentruy et des Franches-Montagnes.

La Réforme arrive dans ces régions en même temps qu'elle s'étend dans le reste de la Suisse. Guillaume Farel se rend à Tavannes en 1530 où il commence l'établissement du protestantisme. Les différentes paroisses adoptent les principes de la Réforme. Dans les années 1570, le prince-évêque de Bâle Jacques-Christophe Blarer de Wartensee lance une contre-réforme afin de réunifier politiquement et religieusement son évêché. Seuls les régions du sud furent épargnés de par leurs alliances avec Berne.


De 1792 à 1815 modifier

En 1792, la France s'empare des territoires de l'Évêché de Bâle, vassal du Saint-Empire romaine germanique. Est fondée alors la République rauracienne, l'une des nombreuses républiques sœurs qui regroupe notamment les actuels districts de Delémont et Porrentruy. Elle fut dissoute le 23 mars 1793 et englobée par la France pour former le Département du Mont-Terrible.

Les régions protestantes du sud sont épargnés du fait de leurs alliances avec la Suisse (notamment Berne). Cette neutralité prend fin avec l'invasion de la Suisse par Napoléon en 1798. Ces régions et la ville de Bienne sont rattachés au département du Mont-Terrible. En 1800, le Mont-Terrible est dissout et ses territoires sont rattachés au département du Haut-Rhin. Le rattachement perdurent jusqu'en 1814 avec la chute de Napoléon et le Congrès de Vienne.

De 1815 à 1947 modifier

Berne accepta l'intégration des 7 districts sur proposition des grandes puissances, après quelques réticences. Certains politiques bernois ne virent pas d'une bon œil la perte la perte du Pays de Vaud et de l'Argovie et se voir remettre, selon une formule restée célèbre, « un méchant grenier à la place d'une cave et d'une grange ». Dans le même temps, de par les anciens traités de combourgeoisie, les régions du sud solicitèrent Berne pour intégrer ce dernier. Le manque de réaction des régions du nord les fit suivent ceux du sud dans le canton de Berne.

L'intégration ne se fait pas sans mal, bien que le gouvernement bernois s'investit pour garder la cohérence dans ses frontières. Ainsi, avant l'avènement du Code civil suisse en 1917, le canton de Berne impose son code civil qui doit remplacer le Code civil français instauré en 1792. Ce dernier, plus complet et précis, est regretté par rapport au code bernois qui octroyait plus de laxisme et de flou dans l'interprétation.[réf. nécessaire]

Depuis le milieu du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe, des tensions se manifestent à plusieurs reprises dans le Jura. L'origine de ces mécontentements vient en partie de dissentions religieuses et culturelles. Xavier Stockmar, de Porrentruy, génère le premier mouvement de séparatisme et libertaire, à une époque où le romantisme brille en Europe. Il est l'auteur de l'hymne du canton du Jura, la Rauracienne. Le deuxième mouvement séparatiste fait suite à la mise en œuvre par Berne et d'autres cantons réformés de soumettre l'église catholique à l'autorité de l'État, comme pour l'église réformée auparavant.

Après le Kulturkampf suisse dans les années 1870, un autre mouvement séparatiste apparaît pour contester l'étatisation de l'église catholique conservatrice. Ces mouvements se firent moins violentes dans d'autres cantons à cause de l'unicité religieuse que ne connaissait pas le canton de Berne qui avait une partie de son territoire à majorité catholique. D'autres mouvements séparatistes apparaissent entre 1917 et 1919.

De 1947 à 1974 modifier

  • Début de la Question jurassienne

Le 20 septembre 1947, le Grand Conseil bernois refuse d'attribue le Département des travaux publics et des chemins de fer au Jurassien Georges Moeckli, contre l'avis du Conseil exécutif, sous prétexte qu'il parlait mal le dialecte bernois. Ce changement généra indignation et révolte dans la région francophone, surtout à Delémont où des manifestations eurent lieu.

Suite à cela, un Comité d'action pour la défense des droits du Jura, qui sera nommé plus tard Comité de Moutier, est créé à Delémont le 2 octobre. Ce comité était chargé de réunir les forces politiques des régions jurassiens et d'en dresser le catalogue de revendications. Dans le même temps, le « Mouvement séparatiste jurassien » est fondé le 30 novembre 1947 par les groupes souhaitant une séparation d'avec l'ancien canton. En 1948, le Comité de Moutier publie le rapport des revendications sur le titre « La Question jurassienne présentée au canton de Berne », qui demande une plus grande autonomie pour la partie francophone au sein du canton de Berne et l'octroi de garanties constitutionnelles à la minorité linguistique.

Le Mouvement séparatiste jurassien devient le Rassemblement jurassien (RJ) et se constitue officiellement. Il souhaite développer le sentiment de séparation d'avec le canton de Berne. En 1950, plusieurs amendements furent présentés au peuple permettant le renforcement du Jura bernois[1], dont la modification de la Constitution bernoise qui fait du français l'unique langue officielle dans les districts francophones. Le corps électoral bernois reconnaît également l'existence d'un « peuple jurassien ». Mais les réformes paraissent insuffisantes au Rassemblement jurassien. Celui-ci demande alors la création d'un 23e canton suisse.

Le RJ défend avec force sa volonté de séparation et d'autonomie et ce ressentiment, parfois violent, est très mal accueilli dans la partie sud du Jura bernois qui ne voit pas pourquoi elle devrait être hostile à Berne. En réponse au Rassemblement jurassien, les milieux antiséparatistes fondent l'« Union des patriotes jurassiens » en 1952.

Durant l'hiver 1957-1958, le RJ lance une initiative cantonale en vue d'organiser dans le Jura une consultation populaire sur le problème de l'autonomie, qui passe en votation le 5 juillet 1959. Sûr de ses revendications, le RJ ne voit pas arriver le refus d'entrer en matière sur une éventuelle séparation et essuie un échec. Frustré, il accuse l'immigration massif d'Allémaniques au cours du XIXe siècle qui auraient faussé les votes.

En 1963 apparaissent deux mouvements séparatistes, le « Front de libération du Jura », qui revendique des barbouillages et des incendies de fermes, et le Groupe Bélier formé de la jeunesse séparatiste.

Le 30 août 1964 aux Rangiers, sur la commune de St-Ursanne, la commémoration des anciens mobilisés des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945 est interrompue par plusieurs milliers[2] de manifestants séparatistes. Le conseiller fédéral Paul Chaudet et le conseiller d'État Virgile Moine ne peuvent terminer leur discours, sont injuriés et la statue commémorative de la « Sentinelle », surnommée le « Fritz » par les séparatistes, est mise à bas.

En 1966, trois responsables d'une tentative de sabotage de la ligne ferroviaire Bienne-Berne, membre du FLJ, sont condamnés. Le 16 juillet 1968, le Conseil-exécutif bernois crée la « Commission des bons offices », composée de Max Petitpierre, Friedrich Traugott Wahlen, Pierre Graber et Raymond Broger et est chargée d'amener les parties à une entente. Elle est mise à mal par les branches extrêmistes séparatistes qui refusent catégoriquement d'entrer en contact avec elle. En même temps, le Gouvernement bernois forme une « Commission des Vingt-quatre », chargée de présenter un plan de règlement de la Question jurassienne. Elle présentera son rapport en 1968. De son côté, la Commission des bons offices publie son premier rapport en 1969, toujours sans avoir pu discuter avec le FLJ.

Avec les tournures que la situation prenait et devant l'acharnement naissante entre les milieux séparatistes et antiséparatistes, le « Mouvement pour l'unité du Jura », partie neutre, apparaît durant l'été 1969. Cette « Troisième Force » prône l'octroi d'un large statut d’autonomie du Jura dans le cadre du canton de Berne, un compromis entre les deux parties. Mais elle n'eut qu'un faible impact pendant cette période et la plupart de ses membres étaient dénigrées par l'une ou l'autre partie du conflit comme des « traîtres ».

Suite à ces deux rapports, un additif constitutionnel passe en votation populaire et est accepté le 1er mars 1970. Il détermine les modalités d'une procédure d'autodétermination dans le Jura bernois en trois étapes de votation, ou plébiscites.

  • Premier plébiscite : Décision des 7 districts concernés de créer un nouveau canton
  • Second plébiscite
    1. En cas de non majoritaire dans l'ensemble du Jura, les districts ayant voté oui peuvent revoter pour se séparer de l'ancien canton.
    2. En cas de oui majoritaire dans l'ensemble du Jura, les districts ayant voté non peuvent revoter pour choisir de rester ou non dans l'ancien canton.
  • Troisième plébiscite : À la suite de ces deux votes, les communes limitrophes avec la nouvelle frontière peuvent choisir, sur référendum, de rester dans le canton de Berne ou dans le canton du Jura

Cette proposition de « vote en cascade », bien que non dénigrée pendant sa votation, a été par la suite vivement critiquée par les milieux séparatistes, convaincus d'un complot bernois visant à diviser le peuple jurassien. De nouveaux coups d'éclat sont commis par le Groupe Bélier : occupation d'ambassades, tentative de sabotage de la ligne ferrovière Berne[réf. nécessaire]. Ces provocations n'ont jamais été reconnue par le RJ, qui prônait la non-violence, bien que de forts soupçons restent.[réf. nécessaire]

Toujours par réaction, le Groupe Sanglier (jeunes antiséparatistes) est créé en 1973 en réponse au Groupe Bélier. La même année, lors de l'examen du statut d'autonomie préconisé par la Commission de bons offices, le Grand Conseil bernois rejette toute fédéralisation du canton de Berne. La date du premier plébiscite est fixée aux 22 et 23 juin 1974.


  • 1952 Dissolution du Comité de Moutier.

De 1974 à 1979 modifier

Le premier plébiscite, qui propose la création d'un nouveau canton, est fixé aux 22 et 23 juin 1974. Les vagues d'intimidation séparatistes se limitent avec ce vote. Un nouveau groupe antiséparatiste nait de l'UPJ, « Force Démocratique » (FD), visant à préserver les liens avec le canton de Berne. Au soir du 23, une majorité se dégage en faveur de la création d'un nouveau canton.

Si dans les 3 districts du nord, Delémont, Porrentruy et Franches-Montagnes, le oui est largement majoritaire, c'est l'inverse qui se protduit dans les 3 districts du sud et le Laufonnais. Cela introduit le second plébiscite, celui-ci devant déterminer si ces quatre districts restent dans l'ancien canton ou suivent les 3 districts du nord. Les séparatistes, sûrs que le nouveau canton allait se composer de 7 districts, répondent par une nouvelle suite de violence lors de la mise en place du deuxième plébiscite le 16 mars 1975. Ces actions sont centrées sur des saccages d'appartements et attaques à l'explosif[réf. nécessaire].

Au plébiscite du 16 mars 1975, les districts de Moutier, Courtelary, La Neuveville et Laufon décident de demeurer dans le canton de Berne. Les communes se situant à la nouvelle frontière cantonale entre le futur canton du Jura et celui de Berne pourront choisir de rester ou non dans leur district.

Des échauffourées se produisent avant et pendant le troisième plébiscite, par des séparatistes venus du nord afin de faire pencher le vote, notamment à Moutier, (nommées par la suite les « évènements de Moutier ») entre le 1er et le 8 septembre et les forces de police bernoises (grenadiers bernois) durent intervenir. [voir pour élaguer ce paragraphe].

Du 3e plébiscite, Rebévelier rejoint le district bernois de Moutier, 8 communes quittent le district de Moutier (Courrendlin, Châtillon, Corban, Courchapoix, Mervelier et Rossemaison intègrent le district de Delémont et Les Genevez, Lajoux celui des Franches-Montagnes), Roggenburg rejoint celui de Laufon.

Entre 1975 et 1976, d'autres actions séparatistes couvent, notamment à Tavannes et Moutier. En 1976, l'Assemblée constituante de la République et canton de Jura est élue. Le corps électoral du canton de Berne accepte le projet de base constitutionnelle pour le canton dans ses nouvelles frontières.

Le 21 juin 1977, les deux chambres fédérales acceptent la nouvelle constitution du canton du Jura, excepté l'article 138 qui ne bénéfice pas de la garantie fédérale, par « incompatibilité avec l'esprit de solidarité fédérale[3] ». Cet article garantie l'acceptation de Toute partie du territoire jurassien directement concerné par le scrutin du 23 juin 1974 si cette partie s'est régulièrement séparée au regard du droit fédéral et du droit du canton intéressé.[4]

Le peuple suisse accepte en septembre 1978 la création du nouveau canton par 82,3% de oui.

Depuis 1979 modifier

Au 1er 1979 le canton du Jura entre en souveraineté. Le 5 mars, les deux premiers députés au Conseil des États, Roger Schaffter et Pierre Gassmann prêtent serment.

Le sort du District de Laufon demeure ouvert (maintien dans le canton de Berne ou rattachement aux cantons de Bâle-Ville, Bâle-Campagne ou Soleure) jusqu'en 1989 lorsqu'il opte pour le rattachement à Bâle-Campagne, ce qui se fait en 1994.

En mars 1994, le Conseil fédéral, le Gouvernement bernois et le Gouvernement jurassien crée l'« Assemblée interjurassienne » dans le but de promouvoir le dialogue et la collaboration entre le canton du Jura et le Jura bernois.

En 1996, la commune de Vellerat, alors dans le district de Moutier et qui n'avait pu participer au 3e plébiscite pour ne pas avoir eu de frontière avec le canton du Jura à l'époque, rejoint ce dernier après plus de vingt de lutte.[5]

Un important foyer de séparatisme subsiste en ville de Moutier. En 1998, lors d'un vote consultatif, les citoyens de Moutier ont rejeté le rattachement de leur commune au canton du Jura. Depuis les années 1990, plusieurs initiatives sont lancées par les mouvements autonomistes d'un rattachement de l'actuel Jura bernois au canton du Jura, notamment l'initiative jurassienne "Un seul Jura", adoptée par le Parlement jurassien contre l'avis de son Gouvernement.

En 2007, l'Assemblée Interjurassienne lance l'idée de deux demi-cantons[6], l'un composé par le canton du Jura et l'autre composé du Jura bernois actuel tout en continuant l'étude d'une unification.

Media modifier

  • demander à certaines personnes de pouvoir disposer de photos des plébiscites.

Linguistique modifier

  • nord : langue d'oïl
  • sud : zone tampon entre oïl et oc --> franco-provençal

Notes et références modifier

  1. Jusqu'en 1979, le terme Jura bernois englobait les 7 districts de Courtelary, Delémont, Franches-Montagnes, Laufon, Moutier, La Neuveville et Porrentruy.
  2. De 6 000 à 7 000. Source : Marcel Bossard et collectif, Histoire des troupes jurassiennes, Moutier, Editions de la Prévôté, , 435 p., p. 231
  3. Source : Adolf Gasser, Berne et le Jura, Berne, Imprimerie fédérative SA, , « Vers la division du Jura », p. 73
  4. Art. 138 de la Constitution de la République et Canton du Jura.
  5. A noter que dès ce moment-là, la frontière entre l'actuel Jura bernois et le canton du Jura chevauche la frontière religieuse protestante et catholique romaine.
  6. Source : DQuestion jurassienne : retour vers le futur sur domainepublic.ch

Bibliographie modifier

Déjà sur la page modifier

  • Le Jura bernois et son canton : plus d'un demi-millénaire d'histoire commune, Chancellerie de l'État de Berne, 1986
  • Paul-Otto Bessire, Histoire du Jura bernois et de l'ancien Evêché de Bâle, Éditions de la Prévôté, 1977 (réédition)
  • Pierre Boillat, Jura, naissance d'un État : aux sources du droit et des institutions jurassiennes, Payot, 1989
  • Jean-René Carnal, Histoire du Jura bernois et de Bienne, Éditions scolaires de l'État de Berne, 1995
  • Claude Hauser, L'aventure du Jura : cultures politiques et identité régionale au XXe siècle, Éditions Antipodes, 2004
  • Claude Hauser, Aux origines intellectuelles de la question jurassienne : culture et politique entre la France et la Suisse romande (1910-1950), Éditions Communication jurassienne et européenne (CEJ), 1997
  • Alain Pichard, La Question Jurassienne : avant et après la création du 23ème canton suisse, Presses Polytechniques Romandes, 2004
  • Jean-Claude Rennwald, La question jurassienne, Éditions Entente, 1984
  • Jean-Jacques Schumacher, L'Assemblée interjurassienne, Société jurassienne d'Emulation, 2005
  • Bernard Voutat, Les origines sociales de la « question jurassienne », Université de Lausanne, 1992
  • François Wisard, Le Jura en question : analyse des discours sur « L'unité du Jura », Université de Lausanne, 1988

A ajouter modifier

  • Force démocratique, Les événements de Moutier, 1er au 8 septembre 1975, mémoire, 48 pages.
    événements du 2e plébiscite, tendance anti-séparatiste
  • Geneviève Aubry, collectif, Dans le sens de l'histoire, Vingt-cinq ans de lutte, Force démocratique, 64 pages.
    historique à reprendre, événèments des 2 plébiscites, tendance anti-séparatiste
  • Message aux citoyens et citoyennes du JURA..., 51 pages, pas d'auteur
    message pour le plébiscite du 23 juin, tendance séparatiste
  • Pierre Bottinelli, Ma question jurassienne, Publipress SA, coll « F O R U M », Bienne, 1978, 121 p.
    tendance neutre, tentative neutre selon la préface, lu

Personnalités modifier

Dans l'article de base modifier

  • Geneviève Aubry, née en 1928, maîtresse ménagère et journaliste, députée au Grand conseil bernois, conseillère nationale, fondatrice et première présidente du Groupement féminin de Force démocratique.
  • Roland Béguelin (1921-1993), licencié en sciences économiques et commerciales, secrétaire général du Rassemblement jurassien, rédacteur en chef du « Jura libre » (organe du Rassemblement jurassien). Article dans le Dictionnaire historique de la Suisse
  • Ernst Jaberg (1917-1998), conseiller d'État bernois, en charge du département de justice et affaires communales, président de la commission pour la question jurassienne.
  • François Lachat, né en 1942, licencié en sciences politiques, député au Grand conseil bernois, président de l'Assemblée constituante de la République et canton du Jura, membre du Gouvernement jurassien, conseiller national.
  • André Ory, né en 1924, licencié en mathématiques et en physique, vice-chancelier du Canton de Berne, député au Grand conseil bernois, idéologue de l’antiséparatisme. Article dans le Dictionnaire du Jura
  • Roger Schaffter (1917-1998), licencié en lettres, député au Parlement jurassien, conseiller aux États, premier rédacteur en chef du « Jura libre ».
  • Roland Staehli, né en 1917, instituteur, député au Grand Conseil bernois, conseiller national, auteur du Manifeste de l'Union des patriotes jurassiens en 1952. Article dans le Dictionnaire du Jura

A ajouter modifier

Terminologie modifier

7 districts
les 7 districts impliqués dans la QJ sont : les 3 du canton du Jura (District de Delémont, District de Porrentruy et District des Franches-Montagnes), les 3 du Jura bernois (District de Moutier, District de Courtelary et District de La Neuveville) et celui germanophone du District de Laufon.
Jura bernois
À l'origine, le terme de Jura bernois 6 districts francophones du canton de Berne + celui de Laufon. Mais lors, le terme Jura bernois désigne les 3 districts qui sont restés attachés au canton de Berne.
Jura nord et Jura sud
Avant la création du canton du Jura, ces deux termes désignaient respectivement les 3 districts de l'actuel canton du Jura et les 3 districts de l'actuel Jura bernois et était plus ou moins accepté par les deux forces. Après la séparation, les militants anti-séparatistes ont abandonné le terme "Jura sud" pour Jura bernois, mais encore aujourd'hui, les autonomistes utilisent souvent le terme de "Jura Sud" dans un contexte de réunification des 6 districts.
Ancien canton
canton de Berne, par rapport au canton du Jura

Statistiques diverses modifier

  • 2 communes ont baptisé l'une de leurs rues rue du 16 mars : Reconvilier et St-Imier
  • 4 communes du canton du Jura ont baptisé l'une de leurs rues Place du 23 juin (Corban, Pleigne, Montfaucon, Saignelégier) et 11 autres rue du 23 juin (Alle, Les Breuleux, Courcelon, Courgenay, Courrendlin, Courroux, Delémont, Le Noirmont, Porrentruy, St-Ursanne, Soyhières).

Notes modifier

  • besoin de plus d'ouvrage séparatistes, voir avec une bibliothèque régionale