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Bobo (bande dessinée)

Bobo est une série de bande dessinée franco-belge créée en 1961 par Maurice Rosy et Paul Deliège dans le no 1204 du journal Spirou. Jusqu'en 1973, date à laquelle Paul Deliège récupère seul la série, Bobo connaît plusieurs changements d'auteurs : Maurice Rosy travaille d'abord avec Paul Deliège de 1961 à 1969, puis avec Maurice Kornblum de 1969 à 1970 et enfin opère seul jusqu'en 1973.

La série met en scène un prisonnier, nommé Bobo, condamné à des travaux forcés dans le pénitencier d'Inzepoket, dont l'idée fixe est de s'évader par tous les moyens possibles. Il est aidé par son fidèle lieutenant Julot-les-Pinceaux. Une galerie de personnages pittoresques est à leurs côtés : Jo-la-Candeur qui martyrise Bobo, le directeur de la prison qui souhaite le bonheur de ses pensionnaires ou encore le gardien Dupavé, condamné à garder une pierre dans les mains sans pouvoir s'en débarrasser.

Bobo est publié très régulièrement de 1961 à 1996 dans le journal Spirou sous différents formats : d'abord en mini-récits (dont la série détient le record de présence), puis en histoires complètes, gags et histoires à suivre. La série est aussi publiée en album chez Dupuis dans la collection Gag de Poche (1964 à 1967), puis Évasion (1977 à 1997) et enfin en intégrale pour les premiers récits en 2010.

Prison Break (série télévisée)

Logo de Prison Break
Logo de Prison Break

Prison Break ou La Grande Évasion (au Canada) est un feuilleton télévisé américain créé par Paul Scheuring et diffusé depuis le sur le réseau Fox.

Au Québec, il est diffusé depuis le sur le réseau TVA ; en Suisse romande, depuis le sur la TSR ; en France, depuis le sur M6 ; en Belgique et au Luxembourg sur RTL-TVi depuis janvier 2007.

Prison de Pont-l'Évêque

Façade de l'ancienne prison.
Façade de l'ancienne prison.

L'ancienne prison appelée aussi Joyeuse Prison est un monument de Pont-l'Évêque (Calvados) construit au début du XIXe siècle. C'est un très rare exemple en France d'édifice de l'administration pénitentiaire à avoir été conservé après sa fermeture, le sort habituellement réservé étant le plus souvent la démolition ou un dénaturement par suite à une transformation.

L'édifice est affecté à l'incarcération de détenus de sa mise en service à la fin du premier quart du XIXe siècle jusqu'à sa fermeture dans les années 1950, suite à un scandale qui éclaboussa l'institution judiciaire et fut le prétexte à une comédie populaire dans la même décennie avec Michel Simon, immortalisant par là-même le lieu.

Après un abandon pendant plusieurs décennies, l'édifice est acheté par la commune au début des années 2000 ; il fait l'objet d'une restauration soignée et d'une patrimonialisation considérée comme réussie, et particulièrement rare. Au début du XXIe siècle, l'état de conservation de l'édifice est un « témoignage exceptionnel du renouveau de l'architecture carcérale du début du 19e siècle » et, selon J.-F. Alonzo, enseignant à l'École nationale d'administration pénitentiaire « le vestige d'un passé proche et lointain ».

Prisonniers de guerre de la Première Guerre mondiale en Allemagne

Prisonniers de guerre canadiens en Allemagne en 1917
Prisonniers de guerre canadiens en Allemagne en 1917

La situation des prisonniers de guerre de la Première Guerre mondiale en Allemagne est un aspect du conflit peu abordé par la recherche historique. Le nombre de soldats faits prisonniers s’est pourtant élevé à un peu plus de sept millions pour l’ensemble des belligérants dont environ 2 400 000 par l’Allemagne.

Dès 1915, les autorités allemandes ont mis en place un système de camps, près de trois cents en tout, n’hésitant pas à recourir à la dénutrition, aux punitions et au harcèlement psychologique et alliant l’enfermement à l’exploitation méthodique des prisonniers. Cela préfigurait l’utilisation systématique à grande échelle des camps de prisonniers au cours du XXe siècle.

Cependant, la captivité organisée par les autorités militaires allemandes a aussi contribué à créer des échanges entre les peuples et entraîné chez nombre de prisonniers une réflexion sur leur engagement et leur relation à la patrie.

Affaire d'Arenc

Plan du hangar. Alex Panzani identifie la grande salle comme étant celle « des Africains ».
Plan du hangar. Alex Panzani identifie la grande salle comme étant celle « des Africains ».

L'affaire de la prison clandestine d'Arenc éclate le à Marseille, lorsque l'avocat Sixte Ugolini dénonce dans une conférence de presse l'enlèvement par la police de son client Mohamed Chérif, un Marocain en situation régulière. Le grand public découvre alors l'existence d'un hangar désaffecté sur le port d'Arenc, que la préfecture utilise en secret et en dehors de tout cadre juridique depuis plus de dix ans pour enfermer des étrangers (principalement des Algériens) en attente d'expulsion. Il préfigure les centres de rétention administrative, qui ne seront légalisés qu'en .