Jeux olympiques d'été de 2024

jeux d'été de la XXXIIIᵉ olympiade, à Paris, France
(Redirigé depuis JO de 2024)

Les Jeux olympiques d'été de 2024, officiellement appelés les Jeux de la XXXIIIe olympiade de l'ère moderne, ont lieu du au à Paris, en France. Désignée officiellement ville-hôte par le Comité international olympique en 2017, la capitale française devient la deuxième ville à célébrer les Jeux olympiques d'été pour la troisième fois (1900, 1924 et 2024) après Londres. L'événement revient à son cycle olympique traditionnel de quatre ans, après les Jeux olympiques de 2020 de Tokyo retardés en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.

Jeux olympiques d'été de 2024
Logo
Localisation
Pays hôte Drapeau de la France France
Ville hôte Paris
Coordonnées 48° 51′ 24″ N, 2° 21′ 08″ E
Date Du au
Ouverture officielle par Emmanuel Macron
Président de la République française
Participants
Pays 206
Athlètes 10 500
(5 250 masc. et 5 250 fém.)
Compétition
Nouveaux sports Breakdance
Nombre de sports 32
Nombre de disciplines 47
Épreuves 329
Symboles
Serment olympique Florent Manaudou et
Mélina Robert-Michon
Nageur et Athlète français
Flamme olympique Marie-José Pérec et
Teddy Riner
Athlète et Judoka français
Mascotte Phryges
Géolocalisation
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Paris
Chronologie

La particularité des Jeux de Paris 2024 repose sur l'utilisation d'une majorité de sites pré-existants, dans la Capitale, en Île-de-France, en province et en outre-mer pour certaines épreuves (football, tir, voile et surf). Les seules réalisations menées sont le Centre aquatique olympique construit à côté du Stade de France, l'arène couverte de la porte de la Chapelle, le centre d'escalade du Bourget, ainsi que le village olympique et le village des médias. Le comité d'organisation est présidé par l'ancien céiste triple champion olympique Tony Estanguet.

L'année 2024 marque le centenaire des derniers Jeux d'été organisés en France et les 2 800 ans de la fondation des Jeux olympiques antiques estimée en 776 av. J.-C.[1]. Pour la première fois dans l'histoire des Jeux, la cérémonie d'ouverture se déroule hors d'un stade olympique, en l'occurrence en plein cœur de la ville de Paris, sur la Seine. Contrairement aux éditions précédentes, les épreuves des Jeux se déroulent dans la ville, sans parc olympique, sur des sites célèbres de la capitale — comme le Trocadéro, la tour Eiffel, le Champ de Mars, les Invalides, la place de la Concorde, le Grand Palais, le pont Alexandre-III, la Seine, le château de Versailles et même Montmartre — dont certains sont accessibles gratuitement.

Les États-Unis terminent en tête du classement des médailles avec 40 en or et 126 en tout, notamment grâce aux performances de la gymnaste Simone Biles, qui décroche trois médailles d'or et une en argent, et de Katie Ledecky qui devient la nageuse la plus décorée de l'Histoire des Jeux avec un total de quatorze médailles dont neuf en or. Les Américains dominent également les épreuves d'athlétisme, mais Armand Duplantis se met particulièrement en vedette avec un nouveau record du monde du saut à la perche. La Chine, qui gagne également 40 médailles d'or, réalise des grands chelems en tennis de table (cinq titres) et en plongeon (huit titres) tout comme la Corée du Sud en tir à l'arc (cinq titres). L'athlète le plus titré des Jeux de Paris est le nageur français Léon Marchand qui s'adjuge quatre médailles d'or, alors que le lutteur cubain Mijaín López devient le premier, tous sports confondus, à remporter individuellement cinq titres lors de cinq Jeux successifs. En athlétisme, le Botswanais Letsile Tebogo (200 m), la sprinteuse de Sainte-Lucie Julien Alfred (100 m) et la Dominiquaise Thea LaFond (triple saut) gagnent les premières médailles d'or olympiques dans l'histoire de leurs pays respectifs. Après avoir allumé la vasque olympique en compagnie de Marie-José Pérec, le judoka Teddy Riner devient à son tour triple champion olympique en individuel et quintuple médaillé d'or avec une nouvelle victoire par équipe mixte. Novak Djokovic met de son côté fin à une longue quête en devenant champion olympique de tennis. La dernière nuit des Jeux de Paris est par ailleurs marquée par une épreuve innovante : le « marathon pour tous » qui réunit des dizaines de milliers de participants sur le parcours précédemment emprunté par les concurrents en compétition.

Organisée dans un contexte politique, social et sécuritaire mouvementé, cette édition des Jeux olympiques est marquée par une ferveur populaire sans précédent (9,5 millions de billets vendus[2],[3]), un record de médailles pour la délégation française depuis 1900 et une audace, une qualité d'organisation, une atmosphère festive et une réussite globale, saluées presque unanimement par les médias et observateurs locaux comme dans le monde entier[4],[5],[6].

Sélection de la ville hôte et double attribution des Jeux

modifier
Les anneaux olympiques exposés place du Trocadéro en 2017 pour célébrer l'attribution des Jeux à Paris.
Les anneaux olympiques exposés sur la Tour Eiffel en 2024.

Les villes de Hambourg, Rome et Budapest retirent leurs candidatures respectivement les , et [7]. Compte tenu des défections successives de Rome, Hambourg et Budapest[7], et dès le , Thomas Bach, le président du Comité international olympique, avait réfléchi à une double attribution en expliquant « nous produisons trop de [dossiers] perdants »[8],[9]. Le , il confirme et émet l'hypothèse d'une attribution simultanée des JO 2024 et 2028, afin de conserver les « deux excellentes candidatures » de Paris et Los Angeles, les deux dernières villes encore en course pour l'édition 2024. Cette solution assurant donc aux deux villes d'obtenir l'organisation des Jeux olympiques, en 2024 pour l'une, en 2028 pour l'autre[10]. Le principe de la double attribution était déjà appliqué pour les olympiades de 1896 et 1900 puis celles de 1924 et 1928[11]. Le , le maire de Los Angeles Eric Garcetti se dit favorable à cette proposition, ajoutant : « Je sais que je n'ai pas une position orthodoxe sur la question et je sais que Paris a pu dire par le passé que c'était 2024 ou rien », n'écartant pas ainsi l'idée de voir sa ville organiser les JO 2028, afin de laisser à Paris le soin d'organiser ceux de 2024[12].

Le , le bureau exécutif du Comité international olympique adopte à l'unanimité la recommandation du président Thomas Bach en faveur d'un double vote à Lima le , pour désigner les villes-hôtes des Jeux olympiques 2024 et 2028, soit Paris et Los Angeles dans un ordre qui reste à définir. Le , lors d'une session extraordinaire à Lausanne où les deux villes présentent leurs projets, la centaine de membres du CIO approuvent cette décision, sans surprise[13]. Le , le CIO annonce qu'il est parvenu à un accord avec la ville californienne pour qu'elle organise l'édition 2028[14], Paris restant seul en lice pour l'organisation des Jeux olympiques de 2024[15]. Le , les membres du CIO votent à l'unanimité et à main levée en faveur de l'attribution des Jeux d'été 2024 à Paris et de ceux de 2028 à Los Angeles[16].

Le , un changement dans le calendrier est annoncé. Les JO, qui devaient initialement se dérouler du 2 au , sont avancés d'une semaine pour des raisons d'organisation. Ils se tiennent finalement du au .

Villes candidates

modifier
Ville Pays 1er tour
Paris Drapeau de la France France Unanimité

Candidatures abandonnées

modifier
  • Boston est sélectionnée le [18], mais faute de soutien populaire et après le refus de son maire, la ville renonce au projet et est remplacée par Los Angeles le [19].
  • Hambourg est présentée comme candidate officiellement le [20] mais, à la suite d'un référendum auprès de la population le donnant une majorité à l'opposition à la candidature, la ville se retire[21],[22].
  • Rome, candidate officielle du [23] au . Toutefois, le Comité olympique national italien dépose la 2e partie du dossier de candidature auprès du CIO le [24] puis la candidature est retirée le [25].
  • Budapest, candidature retirée le [26], par le conseil municipal, à la suite de la campagne du mouvement de jeunes militants, « Momentum », qui revendique la collecte de 300 000 signatures contre la candidature, soit presque le double du total nécessaire pour déclencher l'organisation d'un référendum local dans la ville de 1,7 million d'habitants.
  • Los Angeles, candidature retirée le , se positionnant pour les Jeux olympiques d'été de 2028[15].

Le vote pour la double attribution des Jeux olympiques 2024 et 2028 à Paris et à Los Angeles a eu lieu le , lors de la 131e session du CIO à Lima. Les membres se sont exprimés à main levée et à l'unanimité[16].

Sports au programme

modifier

Disciplines officielles

modifier

Le rugby et le golf, ajoutés au programme des Jeux olympiques de Rio 2016 restant maintenus pour Tokyo 2020 comme pour 2024, la liste des 28 sports des Jeux de Paris doit être identique à celle des deux précédentes éditions estivales[27]. Néanmoins, l'une des mesures de l'Agenda olympique 2020, approuvée fin , déjà appliquée pour les Jeux de Tokyo, laisse aux organisateurs la possibilité de proposer de nouveaux sports de leur choix, qui doivent ensuite être approuvés par le CIO. Pour Tokyo 2020, c'est le cas du karaté, du surf, du skateboard, de l'escalade sportive et du baseball/softball[28]. Par ailleurs, la présence de 28 sports ne définit pas à l'avance la nature ou le nombre des différentes épreuves, ni les éventuels ajouts proposés par le comité d'organisation, le programme devant être arrêté en , lors de la session du CIO qui aura lieu à Lausanne[27].

La procédure des sports additionnels a lieu début 2019. Il était requis des sports demandant peu d'athlètes, pas d'infrastructures supplémentaires et populaires auprès des jeunes. Les sports choisis sont le surf, le skateboard, l'escalade, le basket-ball 3x3 et le breakdance[29]. Ces épreuves seraient organisées sur le même site place de la Concorde dans une arène de 35 000 places, qui devrait aussi accueillir des concerts et des animations[30]. Il n'est pas prévu d'en rajouter d'autres malgré les demandes répétées du karaté et du squash[31].

Le , le programme est arrêté par la commission exécutive du CIO. Quatre sports additionnels sont confirmés : le surf, le skateboard, l'escalade et le breakdance (les trois premiers étant déjà au programme des Jeux de Tokyo précédents).

De plus, plusieurs modifications d'épreuves sont effectuées, entraînant d'une part une réduction du quota d'athlètes nécessaire pour réduire la complexité d'organisation dans le contexte pandémique, et d'autre part une parité parfaite de ces Jeux avec autant d'hommes que de femmes engagés :

  • en athlétisme, une épreuve de 35 km marche par équipes mixtes (en relais) remplace le 50 km marche hommes ;
  • en canoë-kayak, deux épreuves de slalom extrême (kayak cross, hommes et femmes) remplacent deux épreuves de sprint ;
  • en boxe, une catégorie féminine prend la place d'une catégorie masculine ;
  • en haltérophilie, quatre épreuves sont supprimées ;
  • en tir, le skeet par équipes mixtes remplace le trap par équipes mixtes ;
  • en voile, le kite en double mixte, le 470 mixte et une troisième épreuve mixte font leur apparition, tandis que le Finn et le 470 hommes et femmes sont supprimés[32],[33].

Finalement, en voile, le format mixte du kitesurf est abandonné au profit de deux épreuves, masculine et féminine[34] ; la course au large, un temps imaginée, n'est pas retenue. De plus, en athlétisme, l'épreuve de marche par équipes mixtes est finalement portée à la distance d'un marathon, soit 42,195 km[35].

Disciplines au programme des Jeux de Paris 2024[36].
Sports / disciplines Nombre d'épreuves
Hommes Femmes Mixte Total
Athlétisme 23 23 2 48
Aviron 7 7 14
Badminton 2 2 1 5
Basket-ball
5 × 5
3 × 3
2
1
1
2
1
1
4
2
2
Boxe 7 6 13
Breaking 1 1 2
Canoë-kayak
Course en ligne
Slalom (eaux vives)
8
5
3
8
5
3
16
10
6
Cyclisme
Cyclisme sur route
Cyclisme sur piste
VTT
BMX
11
2
6
1
2
11
2
6
1
2
22
4
12
2
4
Équitation
Saut d'obstacles
Dressage
Concours complet
6
2
2
2
6
2
2
2
Escalade 2 2 4
Escrime 6 6 12
Football 1 1 2
Golf 1 1 2
Gymnastique
Gymnastique artistique
Gymnastique rythmique
Trampoline
9
8

1
9
6
2
1
18
14
2
2
Haltérophilie 5 5 10
Handball 1 1 2
Hockey sur gazon 1 1 2
Judo 7 7 1 15
Lutte
Libre
Gréco-romaine
12
6
6
6
6

18
12
6
Sports aquatiques
Natation sportive
Plongeon
Natation artistique
Water-polo
23
18
4

1
24
18
4
1
1
2
1

1

49
37
8
2
2
Pentathlon moderne 1 1 2
Rugby à sept 1 1 2
Skateboard 2 2 4
Surf 1 1 2
Taekwondo 4 4 8
Tennis 2 2 1 5
Tennis de table 2 2 1 5
Tir
Carabine
Pistolet
Tir aux plateaux
6
2
2
2
6
2
2
2
3
1
1
1
15
5
5
5
Tir à l'arc 2 2 1 5
Triathlon 1 1 1 3
Voile 4 4 2 10
Volley-ball
en salle
Beach-volley
2
1
1
2
1
1
4
2
2
Total 157 151 21 329

Épreuves grand public

modifier
Le marathon pour tous de 2024.

Le comité d'organisation a souhaité créer des épreuves ouvertes au public qui se dérouleraient dans les mêmes conditions que le haut niveau. C'est déjà le cas avec le Tour de France qui organise « L'Étape du tour », où les cyclistes amateurs peuvent courir sur le tracé officiel d'une étape une journée avant les professionnels.

Le premier événement annoncé est le marathon pour tous[37],[38]. Pour pouvoir y participer, plusieurs événements sont organisés pour obtenir un dossard comme le défi organisé le de concourir contre le champion Eliud Kipchoge sur une distance de 5 km[39] ; le Kényan est parti après les 3 500 participants ; mille coureurs ont franchi la ligne d'arrivée avant le champion olympique[40].

Il existe également un jeu concours où les participants ont un objectif de totaliser plus de 100 000 points en réalisant du sport quotidiennement avec un tirage final le pour attribuer les dossards[41].

Une épreuve cycliste ouverte à tous avait également été prévue[42].

Participants

modifier

Nations participantes

modifier

Pour la première fois, le même nombre d'hommes et de femmes devrait participer aux jeux. Les places de quota sont limitées à environ 10 500 participants.

En date du , 204 nations se sont déjà qualifiées.

À six mois des jeux, le Comité olympique guatémaltèque était toujours suspendu par le CIO à la suite d'une décision du [43], cela empêchant les athlètes de concourir sous le drapeau et le nom du pays aux Jeux olympiques. Le président Thomas Bach a accueilli fin février Bernardo Arévalo pour trouver une solution pour la réintégration du CNO[44]. En mars 2024, la commission exécutive du CIO lève provisoirement la suspension du CNO[45].

Le CNO de l'Angola est également sous la menace d'une suspension à la suite d'une décision de non-conformité émise début 2024 par l'Agence mondiale antidopage[46] ; le CNO est réintégré deux semaines avant le début des jeux[47]

Il y a 204 nations participantes, plus l'Équipe olympique des réfugiés et les Athlètes individuels neutres, et le nombre d'athlètes présents dans la délégation, y compris les réserves, est indiqué entre parenthèses et communiqué par les Comités Nationaux Olympiques[48].

Les 206 délégations participantes aux Jeux de 2024
Afrique Amériques Asie Europe Océanie
54 pays 41 pays 45 pays 47 pays 17 pays

Athlètes individuels neutres

modifier

En , le Comité international olympique confirme que les comités olympiques de Russie et de Biélorussie ne pourront pas participer aux Jeux mais qu'il autorisera certains de ses athlètes à participer individuellement sous bannière neutre[49].

Contrairement aux jeux précédents pour la Russie, aucune couleur ni aucun symbole ne pourra faire référence à ces deux pays et la délégation ne sera pas représentée par les emblèmes de son comité olympique.

Inclusivité et normes de genre

modifier

Mixité

modifier

Dans la continuité de la décision de la Fédération internationale de natation, le CIO autorise la participation des hommes à la natation artistique, discipline jusqu'ici réservée aux femmes. Ils pourront participer aux épreuves par équipes (libre et technique) en intégrant deux hommes maximum dans des équipes de huit, mais pas à celles des solos et duos (technique et libre)[50]. Néanmoins, aucun nageur n'est sélectionné par les dix-huit nations qualifiées pour les épreuves olympiques ; la compétition reste donc exclusivement féminine[51].

Inclusion des sportifs intersexes et transgenres

modifier

Fin 2021, le Comité international olympique (CIO) renonce à établir des directives uniformes quant aux critères de participation des sportifs intersexes et transgenres soulignant l'absence de « consensus scientifique sur le rôle de la testostérone dans la performance dans l'ensemble des sports ». Ainsi, l'organisation considère que la prise de décision relève de la responsabilité des fédérations internationales pour chaque discipline[52],[53]. Les fédérations internationales mettent à jour leurs décisions concernant les personnes trans dans le sport durant la période de qualification en 2023 dans la perspective des JO de Paris. Ainsi, la Fédération internationale d'athlétisme (World Athletics) décide de bannir les athlètes transgenres des compétitions féminines et plus précisément, « ceux qui ont connu une puberté masculine ». De plus, concernant les personnes intersexes, le seuil du taux de testostérone autorisé a été durci[54]. Concernant la natation course, la Fédération internationale de natation (World Aquatics) décide de mettre en place une « catégorie ouverte » aux athlètes transgenres[55]. L'Association internationale de boxe amateur (IBA) exclut en mars 2023 Imane Khelif et Lin Yu-ting des Championnats du monde de boxe de New Delhi à la suite de tests biochimiques d’éligibilité pour participer aux matchs des catégories féminines, ce qui les disqualifie pour les JO de Paris. Le CIO va à l'encontre de cette disqualification en autorisant ces deux boxeuses à participer, du fait qu'elles ont précédemment participé au Jeux olympiques de Tokyo[56],[57].

Les Jeux de 2024 (paralympiques, notamment) se veulent plus inclusifs et solidaires mais, de manière générale, les encouragements et progrès de l'inclusivité dans le sport ont plus profité au handicap physique et à leurs proches aidants que le handicap mental[58],[59], alors que le sport peut aussi être important pour eux[60],[61]. La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a saisi le ministre de l'Intérieur après avoir constaté que depuis le début de la circulation de la flamme olympique, une pression tend à limiter les sorties d'hôpital de certains patients psychiatriques, ce qui risque de se prolonger lors des JO et qui constitue ainsi « une discrimination de masse »[62].

Première nurserie olympique

modifier

Soutenu par l'athlète américaine Allyson Felix, les Jeux olympiques de Paris sont les premiers à disposer d'une nurserie[63], un espace dédié aux familles[64].

Principaux sportifs ayant déclaré forfait ou suspendus

modifier
  • Le champion du monde en titre de décathlon Pierce Lepage, annonce en son retrait en raison d'une hernie discale, nécessitant une opération[65] ;
  • La double championne olympique de cyclisme sur piste Katie Archibald annonce fin s’être grièvement blessée en chutant dans son jardin[66] ;
  • le Brésilien Thiago Braz, champion olympique à la perche à Rio en 2016 et médaillé de bronze en 2021, est suspendu 16 mois pour dopage[67] ;
  • le handballeur espagnol Joan Cañellas, qui devait mettre un terme à sa carrière cet été, est sorti blessé à la jambe droite lors d’une rencontre préparatoire face à la Norvège[68] ;
  • Emma Coburn, championne du monde du 3 000 m steeple en 2017, fracture de la malléole[69] ;
  • Charlotte Dujardin, cavalière anglaise de dressage déjà triple championne olympique, se retire de la compétition après la diffusion d'une vidéo où elle est vue maltraiter un cheval[70] ;
  • le Polonais Hubert Hurkacz, numéro 7 mondial en tennis, blessé lors du tournoi de Wimbledon[71] ;
  • La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur a déclaré forfait à cause d’une blessure au genou[72] ;
  • La gymnaste japonaise Shoko Miyata, capitaine de l'équipe nationale de gymnastique artistique, a été exclue de sa délégation car elle avait bu de l'alcool et fumé des cigarettes à Monaco, le camp d'entraînement pour les jeux[73] ;
  • Le cycliste slovène Tadej Pogačar, vainqueur de son troisième Tour de France, a déclaré forfait pour les Jeux de Paris en invoquant sa « fatigue extrême »[74] ;
  • Forfait sur blessure pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la triple sauteuse vénézuélienne Yulimar Rojas sera néanmoins la porte-drapeau féminine de la délégation[75] ;
  • Le tennisman russe Andrey Rublev, numéro 6 mondial et tenant du titre en double mixte, doit subir une opération chirurgicale[76] ;
  • Le tennisman italien Jannik Sinner, numéro un mondial, annonce le 24 juillet qu'il ne disputera pas le tournoi olympique car il souffrait d'une amygdalite[77] ;
  • Elaine Thompson-Herah, sprinteuse jamaïcaine double médaillée d'or olympique sur 100 et 200 m, a annoncé qu'elle ne participerait pas aux Jeux souffrant d'une blessure à un tendon d'Achille[78] ;
  • La joueuse de tennis tchèque Markéta Vondroušová, vice-championne olympique à Tokyo en 2021[79] ;
  • Le décathlonien Kevin Mayer, titulaire du record du monde du décathlon, annonce son forfait la veille de l’épreuve en raison de sa blessure à la cuisse survenue le mois précédent[80].

Sportifs paralympiques aux Jeux olympiques

modifier

Les pongistes Bruna Costa Alexandre et Melissa Tapper ont participé au tournoi olympique féminin et participeront aux tournois paralympiques[81] : la première est brésilienne et amputée du bras droit, la deuxième est australienne et ne sent plus son bras droit du fait d'un dysfonctionnement de son plexus brachial.

Infrastructures sportives

modifier

Les sites olympiques sont dévoilés le [82],[83],[84],[85] mais connaissent de nombreux remaniements durant la procédure. Ils prennent en compte les 28 disciplines de base des Jeux olympiques et paralympiques et cinq disciplines additionnelles. La liste définitive est validée le [86].

Une « loi olympique » votée le déroge au droit commun de l'urbanisme pour simplifier et accélérer les projets d'aménagement afin de pouvoir les réaliser en temps requis, comme prescrit par l'article 33 de la charte olympique du CIO.

Il introduit le permis de construire « à double état », qui permet une autorisation d'urbanisme unique pour deux destinations, la phase Jeux et la phase héritage, notamment pour le village olympique. Les litiges sont traités directement par la Cour administrative d'appel de Paris[87], sans passer d'abord par le tribunal administratif.

Le , Emmanuel Macron annonce que la cérémonie d'ouverture n'aura pas lieu dans le stade olympique mais sur la Seine[88]. Bien que l'idée d'une cérémonie de clôture hors stade ait été un instant évoqué[89], celle-ci aura finalement lieu dans le Stade de France[90].

Liste des sites définitive validée le 14 décembre 2020[91]
Site Commune Statut Capacité (nombre de places assises/debout) Sport olympique et activités diverses
Seine Paris Existant 326 000[92] Cérémonie d'ouverture
Stade de France Saint-Denis Existant 77 083 Cérémonie de clôture
Athlétisme
Rugby à sept
Village olympique de Saint-Denis Saint-Denis, Saint-Ouen, L'Île-Saint-Denis Construction terminée - Village olympique
Centre aquatique olympique Saint-Denis Construction terminée
(2 bassins définitifs et 3 provisoires)
5 000 Plongeon
Natation artistique
Water-polo
Stade Tour Eiffel
(Champ-de-Mars)
Paris Existant
(tribunes provisoires)
12 860 Beach-volley
Pont Alexandre-III[S 1]
et Seine (nage)
Paris Existant 1 000 Triathlon
Cyclisme sur route
Athlétisme (marathon/marche)
Nage en eau libre
Grand Palais Paris Existant
(rénovation en cours)[93]
8 000 Escrime
Taekwondo
Arena Champ-de-Mars
(Grand Palais éphémère)
Paris Temporaire
(Site inauguré en mai 2021 pour les rénovations du Grand Palais)[94]
8 356 Judo
Lutte
Esplanade des Invalides Paris Existant
(tribunes provisoires)
8 000 Tir à l'arc
Arena Paris Sud
(Parc des expositions de la porte de Versailles)
Paris Rénovation terminée 6 650 Tennis de table (Hall IV)
12 000 Volley-ball (Hall I)
7 800 Handball (phases préliminaires, Hall VI)[S 2]
5 000 Haltérophilie (Hall VI)
Parc des Princes Paris Existant 47 926 Football
Stade Roland-Garros Paris Existant
(rénovation et extension en cours)[S 3]
14 962 Tennis
10 056 Boxe (court Suzanne-Lenglen, phases finales)
Palais omnisports de Paris-Bercy[S 4] Paris Existant 15 000 Basket-ball (phases finales)
Gymnastique artistique
Trampoline
Arena Porte de la Chapelle[95] Paris Construction terminée 8 000 Badminton
Gymnastique rythmique
Paris La Défense Arena[S 4] Nanterre Existant 17 000 Natation
Water-polo (finales)
Stade Yves-du-Manoir Colombes Existant 15 000 Hockey sur gazon
Base nautique de Vaires-sur-Marne Vaires-sur-Marne Existant 24 000 Aviron
12 000 Canoë-kayak
Château de Versailles Versailles Existant
(tribunes provisoires)
40 000 Équitation
Pentathlon moderne
Vélodrome national Montigny-le-Bretonneux Existant
(travaux d'aménagement nécessaires pour le terrain de BMX)
5 000 Cyclisme sur piste
BMX
Colline d'Élancourt Élancourt et Trappes Existant
(travaux d'aménagement nécessaires)
15 000 VTT
Golf national Guyancourt Existant 32 720 Golf
Marina olympique du Roucas-Blanc[S 5] Marseille Existant
(tribunes provisoires)
12 262 Voile
Teahupo'o[30] Taiarapu-Ouest (Polynésie française) Existant
(tribunes provisoires)
600 Surf
Stade de Bordeaux[S 4] Bordeaux Existant 42 000 Football
Stade Pierre-Mauroy Villeneuve-d'Ascq Existant 27 000 Basket-ball (phases préliminaires)[S 6]
Handball (phases finales)
Parc Olympique lyonnais[S 4] Décines-Charpieu Existant 59 186 Football
Stade Vélodrome[S 4] Marseille Existant 67 394 Football
Stade de la Beaujoire Nantes Existant 37 473 Football
Stade Riviera[S 4] Nice Existant 36 178 Football
Stade Geoffroy-Guichard Saint-Étienne Existant 41 965 Football
Site d'escalade du Bourget Le Bourget Construction terminée 6 000 Escalade
Parc des expositions du Bourget Le Bourget Temporaires et existant[S 7] - Centre des médias[96]
Parc urbain de la Concorde[30] Paris Tribunes provisoires Basket-ball 3x3
BMX freestyle
Breakdance
Skateboard
Arena Paris Nord Villepinte 6 000 Boxe (phase préliminaire)[S 8]
Pentathlon moderne (épreuve d'escrime)[S 9]
Centre national de tir sportif Châteauroux[S 10] Existant Tir
Place de l'Hôtel-de-Ville - esplanade de la Libération Paris Existant 3 000 à 12 000 départ du marathon[97], terrasse des jeux[98]

Centre aquatique olympique

modifier
Chantier du Centre aquatique olympique en octobre 2022.

Dès l'annonce du projet de candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, la maire d'Aubervilliers Meriem Derkaoui rappelle l’engagement qui a été fait par l'État en 2005 de construire le centre aquatique olympique à Aubervilliers et ce, quelle que soit l’issue de la candidature (pour les Jeux de 2012)[99],[100].

Alors que le site de Saint-Denis a été retenu dans le projet de candidature des Jeux de 2024 pour implanter le Centre aquatique olympique, la mobilisation initiée par la maire d'Aubervilliers a finalement permis d'obtenir le respect de l’engagement de réaliser une piscine à dimension olympique au fort d'Aubervilliers dans le cadre d'un contrat d'intérêt national (CIN) signé en [101]. L'équipement pourrait également servir de centre d'entraînement pour les sportifs olympiques[102]. Il est construit sous maîtrise d'ouvrage de la Métropole du Grand Paris[103]. Le , la cour administrative d'appel de Paris a suspendu le permis de construire de la piscine d'Aubervilliers[104]. Le , elle donne finalement son accord au permis, le projet ayant été modifié afin de préserver les jardins ouvriers[105].

Les épreuves de natation ainsi que les finales de water-polo étant disputées à Paris La Défense Arena, deux bassins de 50 m sont commandés à la société italienne Myrtha Pools, qui disposera d'un mois pour les mettre en place dans cette salle[106]. C'est la sixième fois que cette entreprise italienne est fournisseur pour des Jeux olympiques, depuis 1996[106]. Au total, les Italiens vont fournir, pour l'entrainement et la compétition, 24 bassins pour les JO de Paris, toutes disciplines confondues[106]. Après les compétitions, les bassins seront réutilisés à Pierreffite, Bagnolet et Sevran. L'un des bassins sera découpé en deux parties de 25 mètres[107].

Pour les épreuves de surf, sport additionnel lors des jeux, cinq candidatures, disposant de spots adaptés sont en lice pour l'accueillir : Tahiti, BordeauxLacanau, La Torche, Biarritz et CapbretonHossegorSeignosse[108].

Le , le COJOP propose le site de Teahupo'o à Tahiti, arguant que les conditions météorologiques seront optimales et que ce serait la première fois que des territoires d'outre mer seraient associés aux Jeux en France[109]. Le lieu est validé en août 2022[110]. En raison des conséquences écologiques de la construction de la tour des juges, les épreuves olympiques de surf à Teahupoo sont contestées (une tour étant déjà existante pour les juges)[111].

La distance avec la métropole fait qu'un village olympique est mis en place à proximité du site, plus exactement sur le navire l'Aranui 5 faisant ainsi le premier village olympique flottant[112].

Basket-ball

modifier
Le stade Pierre-Mauroy dans sa configuration basket-ball lors des Jeux olympiques d'été de 2024.

Fin 2021, la Fédération internationale de basket-ball émet des doutes quant à la conformité du site de Paris Expo Porte de Versailles (Porte de Versailles) pour implanter une salle règlementaire et bien adaptée à la diffusion télévisée[113]. En , le comité d'organisation des Jeux olympiques acte que cette épreuve sera disputée dans un autre site que celui de la porte de Versailles[114]. En juillet 2022, les épreuves du tournoi préliminaire de basket-ball sont déplacées au stade Pierre-Mauroy de Lille (Villeneuve-d'Ascq), le handball faisant le chemin inverse[115].

Terrain des Essences

modifier

Le projet initial prévoyait une opération de dépollution et de réaménagement du terrain des Essences situé en bordure du Parc Georges-Valbon à La Courneuve[116]. Cet espace, d'une superficie de 13 ha, était occupé auparavant par l'ancien centre de ravitaillement en hydrocarbures du ministère de la Défense.

Le Comité d'organisation y prévoyait la tenue des épreuves de tir sportif et de para-tir. Il y renonce en raison des contraintes environnementales et techniques apparues lors d'études plus approfondies. Les épreuves sont alors deplacées au Centre national de tir sportif à Châteauroux[117],[118]. La Seine-Saint-Denis reçoit des compensations, notamment avec l'épreuve de para-marathon dont le départ sera donné au terrain des Essences. En , le Bureau exécutif de Paris 2024 propose[119] que les phases préliminaires du tournoi de boxe soient localisées au parc des expositions de Villepinte[120] ainsi que les épreuves d'escrime du pentathlon moderne et de volley assis.

Après l'obtention en 2015 de l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024 à Paris et le choix de la Seine pour les épreuves en eau libre, un plan Qualité de l'Eau et Baignade travaille à l'assainissement du fleuve[121], impliquant la Ville de Paris, le SIAAP et plusieurs collectivités territoriales du bassin versant de la Seine, pour un investissement cumulé de 1,4 milliard d'euros[122],[123]. À Paris même, un bassin réservoir d'une capacité de 50 000 m3 est construit en 2023 et 2024 près de la gare d'Austerlitz, pour un coût de 80 millions d'euros. En cas d'orage, le réservoir soulage le réseau et évite les délestages d'eaux usées dans la Seine[124]. Grâce à ces investissements, trois sites de baignade pourraient être ouverts dans Paris à la suite des Jeux en 2025[125],[126]. Malgré cet investissement qui selon ses maîtres d’ouvrage devait régler définitivement le problème, la Seine n’était pas baignable à la suite de la pluie du 18 juin 2024, ce qui a obligé Anne Hidalgo à repousser la date à laquelle elle avait prévu de se baigner, du 23 juin au 30 juin puis à la semaine du 15 juillet[127]. Ainsi, la baignade en Seine reste soumise à la pluviométrie comme entre 2007 et 2012. En juillet 2024, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, accompagnée du paratriathlète Alexis Hanquinquant, puis la maire de Paris, Anne Hidalgo, accompagnée de Tony Estanguet et de Marc Guillaume, se sont finalement baignés dans le fleuve, grâce à deux arrêtés temporaires d’autorisation de la Préfecture de Paris, quelques jours avant l'ouverture des Jeux olympiques[128],[129].

Certaines épreuves, comme celle du triathlon masculin, ont dû être reportées à cause de la pluie ayant « souillé » le fleuve selon les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024. La Seine présente de fortes doses d'Escherichia coli et d'entérocoques, bactéries pouvant conduire à des maladies de la peau, à des gastro-entérites, ou à des leptospires selon l'Institut Pasteur[130]. Selon un professeur canadien, les seuils de qualité de l'eau utilisés en France pour autoriser la baignade sont très permissifs, car de tels seuils entraîneraient au contraire une interdiction de baignade et une fermeture des plages à Ottawa[131].

Face aux risques, les responsables britanniques du triathlon décident de faire obligatoirement prendre à leurs athlètes nageant dans la Seine des comprimés de probiotiques avant l'épreuve, et subir une désinfection complète du corps à la fin[132].

En août 2024, une triathlète belge attrape un virus et doit être hospitalisée[133], sans que le lien avec sa baignade dans la Seine ne soit prouvé[134]. L'équipe de triathlon belge féminin se retire de la compétition[135].

Le 5 août, les médias révèlent que la course de relais mixte de triathlon a eu lieu malgré le fait que l'eau de la Seine n'était pas conforme aux normes sur un des points de prélèvement, car les athlètes concernés ne se seraient pas opposés à la tenue de la compétition malgré cette information[136].

Organisation

modifier
Véhicule officiel de l'équipe de Corée du Sud durant les JO de Paris.
Autobus à hydrogène dédié aux transports de VIP durant les JO de Paris.

Participation du public par voie électronique (PPVE)

modifier

L’article 9 de la loi no 2018-202 du a créé une procédure ad hoc de consultation par voie électronique se substituant à l'enquête publique concernant les plans, projets ou programmes nécessaires à l’organisation des Jeux olympiques[137]. La synthèse des informations et propositions avancées par le public doit être réalisée par un ou plusieurs garants nommés par la Commission nationale du débat public dans un délai d’un mois à partir de la fin de la participation du public par voie électronique.

La mise en comptabilité du PLUi de Plaine Commune a par exemple fait l’objet d’une participation du public par voie électronique (PPVE) du 10 juin au [138]. Le Plan local d'urbanisme (PLUi) de Plaine Commune, exécutoire depuis le , fut en effet soumis à une mise en compatibilité en raison du projet d’aménagement de la ZAC du Village olympique et paralympique, qui nécessitait notamment l’évolution du nombre de places de stationnement.

Organisation institutionnelle

modifier

Instances olympiques

modifier

En , Pierre-Olivier Beckers-Vieujant est nommé président de la Commission de coordination des Jeux de Paris par le président du CIO, Thomas Bach[139]. Son vice-président était Patrick Baumann, président de la commission de coordination des Jeux de Los Angeles[139], jusqu'à son décès.

Le , le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJO) est créé. Il est présidé par Tony Estanguet ; le directeur général est Étienne Thobois.

En , Tony Estanguet annonce la création d’une équipe d’ambassadeurs de quatre athlètes olympiques et paralympiques pour le label Terre de Jeux 2024 dont Émilie Gomis, Damien Seguin, Perle Bouge, et Fabien Gilot. Le label « Terre des Jeux 2024 » vise à impliquer les collectivités de France autour des Jeux, dynamiser l'action locale et de promouvoir l’activité physique et de la pratique sportive[140],[141].

Établissement public

modifier

Une Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO), est créée début 2018 ; il s'agit d'un établissement public présidé par Anne Hidalgo, maire de Paris. Nicolas Ferrand est nommé préfigurateur de la SOLIDEO en [142], puis directeur général exécutif à partir du [143].

Gouvernement

modifier

Pour l'organisation gouvernementale, un délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 (DIJOP) est institué en auprès du Premier ministre[144], et Jean Castex est nommé à cette fonction[145]. En parallèle, il est nommé en délégué interministériel aux grands événements sportifs (DIGES), en remplacement de Nicolas Desforges[146]. Lorsqu'il est nommé Premier ministre en , Jean Castex est remplacé aux fonctions de DIJOP et DIGES par Michel Cadot[147], renouvelé en [148].

Un comité interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 est également institué en , composé des ministres suivants : Sports, Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche, Économie, Budget, Logement, Défense, Intérieur, Aménagement du territoire, Transports, Travail, Culture, Santé, Tourisme, Agriculture et Alimentation, Environnement, Europe et Affaires étrangères, Personnes handicapées, Égalité entre les femmes et les hommes[144].

Le DIJOP assure la présidence d'un comité de coordination composé d'un représentant de chaque ministre membre du comité interministériel, ainsi que du préfet d'Île-de-France, du préfet de police de Paris et des préfets des départements qui accueillent un site de compétition[144].

En , le ministère des Sports prend le nom de ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans le nouveau gouvernement Élisabeth Borne.

Lois « olympiques »

modifier

Au dernier trimestre 2017, le Parlement débat d'un projet de loi devant concrétiser les engagements de la candidature française. Il contient notamment des dispositions pour accélérer et simplifier les procédures d'urbanisme ou d'expropriation pour finaliser le village des athlètes et des médias, l'autorisation de pavoiser les monuments historiques ou sites classés d'emblèmes olympiques du vote de la loi jusqu'en 2024, l'autorisation d'affichage publicitaire des sponsors sur les monuments historiques ou sites classés accueillant des compétitions et dans un périmètre de 500 mètres autour des lieux. La Cour des comptes est chargée d'un contrôle annuel du COJO[149]. Pour Cécile Chaussard, maître de conférences en droit public à l'université de Bourgogne et membre du laboratoire du droit du sport, malgré les avantages concédés aux entreprises partenaires du CIO, le « projet de loi est très conforme aux lois olympiques habituelles » avec même des dispositions renforcées contre la corruption et la triche. Altérer le « déroulement normal et équitable » d'une compétition sportive serait passible de cinq ans de prison et d’une amende de 500 000 [150].

Une seconde « loi olympique » est promulguée le  : la moitié de ses 29 articles ont trait à la sécurité de l'événement[151].

Charte sociale des Jeux olympiques et paralympiques

modifier

Dès la candidature de Paris, le COJOP, la Solideo et les partenaires sociaux signent la « Charte sociale des Jeux olympiques et paralympiques » en 2018. Cette charte vise à garantir le respect de normes sociales élevées pour les entreprises et personnes travaillant à la préparation et au déroulement des JO de 2024 (25 % de la valeur des marchés réservé aux PME, TPE et aux entreprises de l'ESS, au moins 10 % des heures travaillées réservées aux personnes éloignées de l'emploi, formation, promotion du sport en entreprise, sécurité sur les chantiers…)[152],[153].

Épreuves préparatoires

modifier

Les premières épreuves tests à Marseille sur la marina olympique du Roucas-Blanc du 9 au , avec une grande partie de la rade réservée aux JOP du h à 20 h, se sont passés sans incident majeur, mais ont permis d'identifier des points à améliorer comme la taille des tentes. Les compétitions avaient lieu sans les 12 000 personnes attendues chaque jour en 2024 et n'ont donc pas évalué la logistique du transport[154].

Des épreuves test sont organisées dans certaines disciplines durant l'année précédant les Jeux. L'épreuve de nage libre prévue début dans la Seine est annulée en raison d'analyses d'eau non conformes à la suite d'orages[155]. Deux semaines plus tard, certaines épreuves test de triathlon doivent aussi être annulées[156],[157].

Une épreuve Coupe du monde de tir à l’arc est organisée avec succès les 19 et 20 août avec des qualifications au Stade Charléty et des phases finales sur le site olympique de l'esplanade des Invalides devant quelques centaines de personnes[158].

En , des épreuves tests sans classement sont organisées au Château de Versailles où un ponton flottant temporaire de 60 mètres a été bâti au-dessus du canal et doit être traversé à cheval lors de l’épreuve de cross-country[159].

Protection de l'environnement

modifier

L'empreinte carbone des Jeux olympiques de 2024 est estimée à 1 580 kilotonnes équivalent CO2 (KtCO2e)[160],[161] par les organisateurs, comparativement aux 3 329 KtCO2e des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Cette réduction est attribuée à plusieurs facteurs, notamment l'organisation des Jeux dans 95 % d'infrastructures existantes ou temporaires, telles que le site de la Place de la Concorde, ainsi qu'à la desserte des sites de compétition par les transports en commun et la possibilité d'accéder aux sites d'Île-de-France à vélo. De plus, un doublement des options végétariennes dans la restauration, ainsi que le raccordement des sites au réseau électrique plutôt qu'à des groupes électrogènes, ont également contribué à cette diminution de l'empreinte carbone.

Alors que le secteur de l'événementiel recourt massivement aux générateurs Diesel (nommés aussi groupes électrogènes) pour produire l’électricité utilisée lors des grands événements, ceux-ci sont remplacés pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 par un raccordement au réseau électrique et les générateurs thermiques ne sont utilisés qu'en cas de secours. Le Stade de France reçoit ainsi d'Enedis deux nouveaux branchements pérennes[162].

Cependant, l'association Shifters (association de bénévoles affiliée à The Shift Project) donne une estimation plus élevée de l'empreinte carbone, à 2 105 KtCO2e[163],[164]. Cette différence s'explique notamment par une sous-estimation, selon l'association, de l'impact des déplacements, en particulier des visiteurs internationaux, chiffrée à 1 234 KtCO2e contre 537 KtCO2e dans l'évaluation des organisateurs.

Un accord de « jumelage olympique » est signé le entre Paris et Los Angeles (ville organisatrice des Jeux olympiques de 2028), portant notamment sur leurs engagements en matière de « lutte contre le dérèglement climatique et protection de l’environnement »[165].

Sécurité

modifier
Deux policiers à proximité du Stade de France lors des Jeux olympiques d'été de 2024.
Guardia Civil accompagnant des unités de la police nationale à la station de métro St Denis Pleyel

Comme tout événement de grande ampleur les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024 feront face à des menaces et des risques spécifiques. La caisse de résonance médiatique des JOP accentue les revendications politiques[166] comme ce furent le cas lors des Jeux olympiques de 1936 ou en 1972 avec la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich. Pour faire face à l’ensemble des risques (comme une catastrophe naturelle) et aux menaces, le dispositif de sécurité est réparti entre les lieux de responsabilité privée (sites d'épreuves) et ceux de responsabilité publique (périphérie des évènements).


Dans les lieux de responsabilité privée, le comité d’organisation des JOP prévoit 45 000 volontaires et estime un besoin de 22 000 agents de sécurité[167]. En effet, la mobilité des foules étant un facteur majeur d’ordre public, le filtrage et l’orientation des foules sont cruciales. Dans les espaces de responsabilité publique, la sécurité est assurée par l’État.

L’élaboration de la loi « sécurité globale » avait partiellement pris en compte la complexité de la sécurité des JOP avec une disposition sur les sociétés de sécurité privée. Le député Jean-Michel Fauvergue, à l'origine du texte au parlement déclare : « Sur les JO, il nous faudra au bas mot 24 ou 25 000 agents de sécurité privée. On est loin du compte »[167].

La loi du (seconde « loi olympique »), dont la moitié des 29 articles du ont trait à la sécurité[151]. autorise l'expérimentation jusqu’au [151] de la vidéosurveillance algorithmique qui prévoit notamment l'installation de caméras, le déploiement de drones et la connexion de leur flux vidéo à des intelligences artificielles (IA). Ces dernières pourront détecter les mouvements de foule et les goulets d'étranglement dans les transports, ainsi que traquer des suspects prédéterminés. Le texte adopté indique que les images obtenues auront « pour unique objet de détecter, en temps réel, des événements prédéterminés susceptibles de présenter ou de révéler ces risques et de les signaler »[168],[169]. Le dispositif n'a pas vocation à identifier des individus, le recours aux techniques de reconnaissance faciale ou d’identification biométrique étant exclu[151]. Les scanners corporels pourront être utilisés pour le contrôle d'accès aux sites olympiques[151]. Les sanctions en cas d'intrusion dans une enceinte sportive ou sur un terrain de sport sont alourdies[151]. Durant la période des JOP, le préfet de police de Paris est l’unique préfet responsable de la sécurité et de l’ordre public en Ile-de-France[151].

Le , la France a signé plusieurs accords avec le Qatar par le ministre de l'Intérieur et commandant des forces de sécurité intérieure (Lekhwiya), Cheikh Khalifa ben Hamad ben Khalifa Al-Thani, et le ministre français de l'Intérieur et de l'Outre-mer, Gerald Darmanin, pour renforcer la sécurité des Jeux Olympiques d'été de Paris 2024, pendant la période de 2024 à 2027, qui visait à renforcer diverses mesures de sécurité, des patrouilles à pied à la cybersécurité, garantissant un environnement sûr et sécurisé pour l'événement sportif international[170]. En outre, les forces de sécurité contribueraient à la gestion de la sécurité civile lors des événements sportifs internationaux, en fournissant des moyens d'inspection des véhicules, d'évacuation sanitaire et d'opérations de recherche et de sauvetage[171]. L'équipe qatarie s'est aussi rendue à Paris pour procéder à une inspection approfondie des dispositions logistiques, des chantiers et d'autres tâches essentielles[172].

Le , la DGSI déjoue un projet d'attentat islamiste à Saint-Étienne qui visait les épreuves de football des Jeux olympiques. Ainsi, un ressortissant tchétchène de 18 ans a été interpellé, mis en examen et écroué, a annoncé le Ministère de l'Intérieur[173].

Les forces de sécurité qatariennes sont arrivées à Paris, en France, le , pour aider à assurer les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. De plus, le 29 juillet, la France et le Qatar ont discuté de l'amélioration de la coopération en matière de sécurité entre leurs agences d'application de la loi alors que les forces qatariennes poursuivent leur mission pour assurer la sécurité des Jeux de Paris 2024[174],[175].

Lutte anti-dopage

modifier

La loi du renforce le dispositif de lutte antidopage en consolidant les tests existants (tests urinaires et sanguins) et en autorisant de nouvelles techniques de dépistage et d’analyse notamment les tests génétiques. Le texte permet à un laboratoire préalablement accrédité de procéder à la comparaison d’empreintes génétiques et à l’examen de caractéristiques génétiques des sportifs[151]. Le Cojop organise la logistique des installations de contrôle, le recrutement du personnel, le prélèvement, le transport et l'analyse des échantillons collectés qui sont analysés au laboratoire antidopage d’Orsay (Essonne) selon les directives de l’International Testing Agency (ITA)[176].

La technique de contrôle antidopage « dried blood spot » (ou « La goutte de sang séché »), est déployée aux Jeux olympiques de Paris pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques d’été[177]. Cette technique consiste à prélever une goutte de sang sur le bout d'un doigt ou sur le bras d'athlète et absorbé par une sorte de papier buvard afin d'être ensuite analysé en laboratoire. Cette méthode est moins intrusive qu'une aiguille dans le bras et plus simple à mettre en place du fait de sa rapidité et sa gestion logistique facilitée[178]. Expérimenté en 2019, testé lors des Jeux olympiques de Tokyo, en 2021, et entériné dans la panoplie lors des JO d’hiver 2022 de Pékin, ce mode de prélèvement figure dans le programme antidopage de l’Agence de contrôles internationale (ITA, International Testing Agency) qui prévoit d’en réaliser environ 200 dans soit un peu plus de 3 % de l’ensemble des 6 000 tests[179].

Espaces religieux

modifier

Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques en collaboration avec les représentants des cultes catholique, protestant, orthodoxe, musulman, juif et bouddhiste, prévoit un espace multiconfessionnel dans le village olympique et paralympique d’une superficie d’environ 450 m2, divisé en cinq principaux espaces : un pour les religions chrétiennes (catholique, protestant et orthodoxe), et quatre autres pour chacun des autres cultes (juif, musulman, bouddhiste et hindouiste). Il prévoit d'être ouvert entre h et 23 h[180],[181].

En , l'Église catholique par la voix du délégué du Saint-Siège lance le projet Holy Games visant à proposer un accompagnement spirituel aux athlètes ainsi qu'aux personnes en situation de précarité. Des animations sont prévues, comme une course de 10 km entre le Sacré-Cœur de Montmartre et la basilique Saint-Denis, ou une messe d’ouverture des Jeux olympiques. L'ensemble des actions sera principalement centralisé à l’église de la Madeleine[182],[180].

Transports

modifier
En gras, les prolongements de la ligne 14 de Saint-Denis Pleyel à l'Aéroport Orly prévu pour 2024.
Navette dédiée aux athlètes depuis le Village Olympique.

Le projet du Grand Paris Express est apparu comme un atout de la candidature parisienne qui assurait que « 85 % des athlètes [seraient] à moins de 30 minutes de leur site de compétition »[183]. Dès le , alors que Paris n'était pas encore officiellement candidate, le gouvernement Valls décide d'accélérer son calendrier de construction pour le prolongement de la ligne 14 ce qui permettra aux athlètes atterrissant à l'aéroport d'Orly de pouvoir se rendre en métro dans le centre de Paris, ainsi que pour les nouvelles lignes 16 et 17 (Le Mesnil-Amelot à Saint-Denis Pleyel)[183], en correspondance à la gare de Saint-Denis Pleyel construite à cette occasion et reliée au Stade de France.

Malgré les moyens déployés, les lignes 16 et 17 pourraient ne pas être opérationnelles en 2024, ce qui conduit le COJO à étudier des solutions alternatives si les délais ne pouvaient être tenus[184]. Selon le directeur du COJO Tony Estanguet, l'absence de la ligne 17 nécessitera d'anticiper une réorganisation[183].

La modernisation du réseau existant se heurte à des défis pour mener à bien de très nombreux chantiers d'ici 2024, en particulier sur l'axe du RER B. Un groupe de pilotage est constitué en octobre 2018 sous l'égide du préfet de région[185] qui après arbitrage gouvernemental aboutit à un report du CDG Express à fin 2025, bien après les JO, les impacts travaux sur le réseau existant pour une livraison avant 2024 étant trop forts[186],[187]. La Gare du Nord, la plus importante en termes de trafic ferroviaire en France devrait elle aussi connaitre une modernisation annoncée par la SNCF, la fin des travaux est prévu pour 2023[188].

Village des médias

modifier
Chantier de construction des logements du village des Médias à Dugny.

Le village des médias doit trouver place au Parc des expositions du Bourget, limitrophe de l'aéroport du Bourget. L'hébergement de 2 800 journalistes sera possible dans les 1 300 logements qui doivent être construits à Dugny, au lieu-dit l'Aire des vents. Après les Jeux, les logements seront convertis en un nouveau quartier de 4 000 habitants comprenant 20 % de locataires en logement social[189],[190]. Contesté par des associations, le projet est définitivement validé par la justice en juillet 2021[191].

Complémentaire du CIRTV (Centre International de Radio Télédiffusion) qui accueillera environ 15 000 personnes au Parc des expositions du Bourget, il est annoncé à l'été 2022 que le Centre principal de presse est repositionné au Palais des congrès de Paris (porte Maillot). En effet, la relocalisation des épreuves de volley-ball et de tir faisait qu'il ne restait que peu d'épreuves à proximité du village des médias, faisant du centre de presse un lieu trop excentré de la majorité des sites de compétition[192]. Compte tenu de besoins moindres, seuls 700 logements seront livrés en 2024 (lots A et D), les 600 autres devant être livrés à horizon 2025[193],[194].

Relais de la flamme olympique

modifier

Le Relais de la flamme olympique et le Relais de la flamme paralympique ont ouvert officiellement les célébrations des Jeux. Transportée de Grèce par le trois-mâts Belem, la flamme olympique arriva à Marseille, le et marqua le début d’une fête continue à travers la France pendant plus de deux mois, qui se prolonge pendant les Jeux puis à l’occasion du Relais de la flamme paralympique organisé en amont de la cérémonie d’ouverture, le 28 août[195]. Les capitaines du relais de la flamme olympique de Paris 2024 sont Laure Manaudou (championne olympique de natation), Florent Manaudou (champion olympique de natation), Mona Francis (championne d’Europe de para triathlon) et Dimitri Pavadé (médaillé d’argent aux Jeux paralympiques de Tokyo en saut en longueur)[196].

Le , le Comité d'organisation des Jeux olympiques a dévoilé le parcours de la flamme en France. Elle traversera 64 territoires, plus de 400 villes et environ 10 000 relayeurs la porteront durant ces deux mois et demi de célébrations jusqu'à son arrivée finale à Paris pour la cérémonie d'ouverture le [197].

La célébrité Internet Baptiste Moirot est annoncée comme relayeur de la flamme olympique le , faisant le buzz[198]. Celui-ci ne portera pas la flamme à la suite d’accusations de viol provenant de femmes mineures. Il s’est excusé sur les réseaux sociaux, mais a tout de même décidé, en accord avec le Comité d’organisation, de ne pas porter la flamme[199]. En revanche, une autre célébrité du net portera la flamme olympique : il s'agit de Ludovic, éboueur et influenceur sur TikTok[200].

Cérémonies et live sites

modifier

Cérémonies d'ouverture et de clôtures

modifier

La Cérémonie d'ouverture, baptisée « La Seine olympique »[201], a lieu dans la soirée du sur la Seine à Paris, avec les cérémonies protocolaires au pied de la tour Eiffel et dans les jardins du Trocadéro.

Cette cérémonie d'ouverture se démarque des précédentes par sa tenue hors d'un stade, une première dans l'histoire des Jeux olympiques, le spectacle prenant place essentiellement le long des quais de la Seine. Douze tableaux thématiques mettent en valeur les savoir-faire et réussites culturelles de la France (artisanat d'art, mode, cinéma, danse, musique) et certains épisodes de son histoire, tandis que les délégations sportives des 206 Comités Nationaux Olympiques engagés dans ces Jeux défilent à bord d'embarcations diverses.

En France, la cérémonie, diffusée sur France 2, réunit 23,24 millions de téléspectateurs (soit 83,1 % de part de marché). Il s'agit d'un record d'audience pour la chaîne de service public et la deuxième meilleure audience de l'histoire de la télévision française, après la finale de la Coupe du monde de football 2022. En comptant les visionnages en replay (1,2 million de téléspectateurs), il s'agit du programme le plus regardé de l'histoire de la télévision française, signant également la meilleure audience de l'histoire de la télévision française lors du passage de la chanteuse Aya Nakamura avec un pic de 31,4 millions de téléspectateurs[202].

Outre son cadre d'exécution inédit, qui permet une jauge de spectateurs exceptionnelle pour une cérémonie d'ouverture, celle-ci, qui se déroule sous une pluie battante, est marquée par la présence de nombreuses légendes du sport, et la prestation de célébrités internationales de l'industrie musicale, Lady Gaga, Aya Nakamura et Céline Dion, qui conclut la cérémonie d'ouverture.

Fan-zones

modifier

Trois espaces pour les spectateurs (live sites ou fan-zones) seront aménagés : place du Trocadéro, le Champions Park où défileront chaque jour les athlètes médaillés devant 15 000 personnes[203] et parc de la Villette, qui accueillera le Club France, à Paris[204], ainsi qu'au parc Georges-Valbon en Seine-Saint-Denis du 25 juillet au 11 août, puis du 6 au [205]. Paris accueillera également 22 autres sites de célébration dans la plupart des arrondissements[206].

Cérémonies de réattribution de médailles

modifier

Lors des ces jeux, plusieurs athlètes ont l'honneur de recevoir officiellement leurs médailles gagnées lors de précédentes olympiades[207],[208] ; deux cérémonies se sont tenues dans le cadre du Parc des Champions[209] le 7 et le 9 août :

Le budget prévisionnel de 6,8 milliards d’euros se décompose en deux parties : la première de 3,6 milliards d’euros, correspondant au montant de l'organisation des jeux, est financée par le privé (1,2 milliard de dotations du CIO[210], billetterie des jeux, droits de télévision, programme de sponsoring national). La seconde partie de trois milliards d’euros correspond à la construction des équipements et aux investissements (village olympique, piscine olympique et centre des médias) et doit être financée pour moitié par le privé et pour l'autre moitié par le public[211].

Certains économistes évoquent un phénomène de winner’s curse ou malédiction du vainqueur de l'enchère : chaque ville candidate est contrainte de surenchérir avec un projet plus mirobolant que les autres et le vainqueur est victime de la tendance aux surcoûts systématiques (le montant des dépassements représentant en moyenne 156 % du budget, et même 176 % pour les seuls jeux d’été). Les dépassements portent essentiellement sur le coût d'organisation des jeux hors infrastructures, notamment sur le coût de la sécurité non pris en compte dans un contexte marqué par les attentats[212],[213].

Les Jeux pourraient générer jusqu'à 10,7 milliards d'euros de retombées (dont 3,5 milliards d'euros pour le tourisme) et près de 250 000 emplois pérennes, selon une étude d'impact réalisée par le CDES[214]. Mais ces estimations ne prennent pas en compte plusieurs effets, notamment l'effet de substitution (un touriste qui vient aux JO ne viendra pas le mois suivant)[212].

Un rapport de l'Inspection générale des finances remis au gouvernement en [215] pointait alors un risque de dépassement de 500 millions d’euros sur la facture olympique[216]. En novembre 2022, Paris 2024 anticipe un dépassement du budget prévisionnel de 400 millions en raison de l'inflation et du surcoût sur les matières, ainsi que de l'organisation sur la Seine de la cérémonie d'ouverture[217].

En juin 2023, la Cour des comptes émet un rapport qui indique que le budget des Jeux est « sous-estimé », même en comptant les 400 millions d'euros supplémentaires ajoutés au budget en 2022 pour compenser l'inflation[218] ,[219].

Alors qu'il avait été prévu dans un premier temps de rendre les transports en commun gratuit pour les détenteurs de tickets aux jeux, Île-de-France Mobilités (IDFM), prévient en que les tarifs des titres de transport achetés pendant la période couvrant les Jeux olympiques et paralympiques seront beaucoup plus chers — qu'il s'agisse du ticket de métro (passage du ticket t+ de 2,15  à 4  l'unité) ou du forfait aéroport (passage de 11  à 16 ) — afin de financer « la mise en œuvre d'un plan de transport dédié » pour cette occasion[220]. IDFM propose un forfait spécifique « Paris 2024 » qui peut être acheté de manière dématérialisée pour des déplacements illimités et avec un prix dégressif selon le nombre de jours choisis[221].

Communications

modifier

Pour absorber le fort besoin de communications du public, le partenaire Orange déploie de nouveaux réseaux 4G et 5G ainsi que de la fibre optique dans tous les bâtiments des sites de compétition et dans le village olympique[222].

Patrimoine

modifier

Les organisateurs veulent faire entrer l’esprit olympique au patrimoine immatériel mondial de l’Unesco[223].

Identité visuelle, sonore et marketing

modifier

Le logo de la candidature de Paris aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 figure un chiffre 2 qui croise le chiffre 4 pour former une Tour Eiffel stylisée, le tout en couleurs vives — bleu, noir, rouge, jaune et vert — correspondant au code couleurs du CIO. Ce nombre 24 est un clin d’œil à 2024 mais aussi à 1924, année des derniers JO organisés à Paris[224]. Comme pour les dernières olympiades, ce logo imaginé par l'agence Dragon Rouge est soupçonné de s'être inspiré d'un logo préexistant, celui de l'agence londonienne de conseil 4 Global[225].

Un appel d'offres est lancé en octobre 2018 pour réaliser la nouvelle identité visuelle de Paris 2024, comprenant en outre le logo, les marques dérivées, le relais de la flamme olympique, la charte graphique pour les diffuseurs officiels et l’habillage du programme culturel d’accompagnement des Jeux. Les postulants ont eu jusqu'au pour déposer leur dossier[226],[227].

L'emblème olympique est repris sur la pièce de 2  commémorative française de 2021.

Le dévoilement du logo officiel des Jeux s'est déroulé le au Grand Rex[228]. Ce nouvel emblème et cette nouvelle typographie ont été conçus par le designer Sylvain Boyer[229] avec les agences Royalties & Ecobranding[230],[231]. Rond, il rassemble trois symboles : une médaille d'or, la flamme olympique et Marianne, symbolisée par un visage de femme mais privée de son bonnet phrygien caractéristique. La typographie dessinée fait référence à l'Art déco, mouvement artistique des années 1920, décennie pendant laquelle ont eu lieu pour la dernière fois les Jeux olympiques à Paris, en 1924. Pour la première fois, ce logo sera unique pour les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques[232].

Selon une enquête réalisée par l’institut OpinionWay, 83 % des Français déclarent aimer le nouvel emblème des Jeux de Paris 2024[233]. Un autre sondage Odoxa indique que logo est jugé moderne à 71 %, original à 69 % et beau à 66 %, mais peu représentatif de la ville de Paris à 70 %[234]. Une étude des médias sociaux par Visibrain précise que près de 550 articles de presse ont été publiés sur le nouveau logo Paris 2024 lors de son lancement, cette même étude analyse un logo globalement bien accueilli même s’il a fait l’objet d’un certain nombre de détournements[235],[236].

Une partie des internautes et des graphistes est déçue par la nouvelle identité graphique, certains la jugeant inappropriée à l'évènement, esthétiquement pauvre, avec une flamme évoquant plutôt celle de l'application Tinder ou du Front national, et un aspect général d'emblème de salon de coiffure ou d'esthéticienne[237],[238],[239]. Le New York Post et des internautes français comme anglophones voient dans ce logo une « Karen »[240].

D'autres apprécient sa simplicité et l'usage d'un sujet féminin[237]. Le journal Le Monde décrit une « typographie pure et élégante »[241]. La journaliste Virginie Phulpin d'Europe 1 salue un « symbole de l'émancipation des femmes »[242]. Le média Brut qualifie ainsi ce logo d'emblème historique[243]. Libération loue que « pour une fois, Paris n'est pas symbolisé par une danseuse de French cancan ou la tour Eiffel »[244]. Le magazine GQ remarque le passage d'un symbole strictement parisien à un autre représentant le pays tout entier[245]. À l'international, parmi les réactions de spécialistes, le magazine de design Creative Review (en) et le graphiste américain Michael Bierut (en) l'apprécient également[246], contrairement au magazine Design Week[239].

Affiches

modifier

Dévoilées le , les affiches des Jeux olympiques de 2024 sont l'œuvre d'Ugo Gattoni. L'illustrateur s'est notamment inspiré de l'univers de Mœbius et de la série Où est Charlie ?[247] Les affiches sont présentées comme étant « la représentation rêvée d'une ville-stade en écho à notre slogan "Ouvrons grand les Jeux" et en référence à l'ambition de notre projet : mettre du sport dans la ville ». Pour la première fois, les deux affiches, olympiques et paralympiques, sont conçues comme un dessin en diptyque, pouvant ainsi être contemplées ensemble ou de manière indépendante. Les affiches sont le résultat de plus de 2 000 heures de travail, réparti sur six mois. Chaque médaillé de la compétition olympique a pu recevoir une édition limitée de l'affiche lors des cérémonies de remise de médailles. Les médaillés paralympiques la recevront postérieurement à la compétition[248],[249].

La disparition de la croix qui surplombe le dôme des Invalides suscite la polémique parmi certaines personnalités politiques de droite et d'extrême droite, qui dénoncent une « invisibilisation » de l’identité française[250]. Le comité d'organisation se défend en invoquant une vue d'artiste — et rappelle que l'affiche officielle des Jeux olympiques d'été de Paris de 1924 représentait un lanceur du javelot devant la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre sans croix non plus à son sommet[251].

Mascottes

modifier

Les mascottes officielles sont dévoilées le [252]. Les Phryges du nom reprenant le bonnet phrygien, sont des personnages en forme de ce même bonnet[253]. Ces deux mascottes avec des bras et des jambes, dont l'une des deux, Phryge paralympique, possède une prothèse à une des jambes (premier handicap visible dans l'histoire des mascottes), font partie des rares mascottes à ne pas être des animaux[254]. Choisies en clin d’œil à la Révolution française et à l'utilisation des premiers bonnets phrygiens, ces mascottes ont été conçues par l'agence créative W et les équipes de Paris 2024[253]. Elles se déclinent aussi avec d'autres personnages secondaires pour les accompagner, ayant chacune des personnalités affirmées différentes. Les mascottes ont été validées par un échantillon d'enfants et seront déclinées sous différents formes de produits : porte-clés, tee-shirts, peluches qui seront produites en partie par l’usine bretonne Doudou & Compagnie[255].

Les mascottes sont protégées par des droits de propriété intellectuelle[256],[257] :

  • Marque déposée des Phryges : les mascottes de Paris 2024 sont des marques déposées en France sous les noms « La Phryge Olympique » et « La Phryge Paralympique ».
  • Copyright de la devise de la mascotte de Paris 2024 « Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin »
  • Conception : les formes des Phryges olympiques relèvent du droit des dessins et modèles. Le système de La Haye protège le design des Phryges au niveau international afin d'éviter toute contrefaçon.

Une version collector, personnalisée en fonction de la médaille obtenue, est offerte à chaque médaillé paralympique durant les cérémonies de remise de médailles et à chaque médaillé olympique postérieurement à la compétition[249].

Pictogrammes

modifier

En , les pictogrammes des 62 épreuves sportives sont officiellement présentés[258]. Leur design, jugé complexe, suscite la critique des professionnels du graphisme[259]. Quelques exemples figurent ci-dessous.

Médailles

modifier

5 084 médailles olympiques sont distribuées pendant les Jeux ; elles sont fabriquées par les ateliers de la Monnaie de Paris, sur un dessin du joaillier parisien Chaumet (groupe LVMH). Les médailles pèsent environ 500 g : la plus haute récompense est en argent plaqué de 6 g d'or, la seconde est en argent, et la troisième en bronze. Comme exigé par le CIO et l'IPC, l'or et l'argent utilisés pour les médailles sont certifiés 100 % recyclés par le Responsible Jewellery Council[260]. Les rubans des médailles sont réalisés par la maison Neyret dans ses ateliers de Grammond en polyester recyclé[261]. Pour les médailles olympiques, le dessin est imposé avec la représentation de la déesse grecque de la victoire Athéna Niké, du stade panathénaïque et de l'acropole (la tour Eiffel est ajoutée à droite du dessin sur autorisation exceptionnelle du CIO)[S 13], tandis que pour les médailles paralympiques, le dessin est libre : Chaumet a choisi de représenter la tour Eiffel vue du dessous avec l'expression « Paris 2024 » écrite en braille universel, pour les récompenses des athlètes paralympiques[262].

Toutes les médailles ont la particularité de porter en leur centre un hexagone de 18 g de fer qui provient des stocks de la Société d'exploitation de la tour Eiffel, à la suite de démantèlements partiels du monument au fil des décennies. Le logo de Paris 2024 est gravé sur cet hexagone[263],[264],[265].

Sponsoring

modifier

Panasonic Corporation est le premier sponsor global du CIO à avoir signé pour les JO de 2020 et 2024 dans le cadre du programme « TOP X »[266].

Le , le groupe BPCE, qui rassemble les enseignes bancaires Banque populaire, Caisse d'épargne, Natixis et Banque Palatine, devient le premier partenaire national de Paris 2024 au titre de partenaire « premium »[267]. Le coût, confidentiel, devrait se situer entre 60 et 100 M€ au total[268].

Le , l'entreprise pétrolière TotalEnergies se déclare prête à sponsoriser les JOP 2024 de Paris à condition de trouver un accord avec la maire de Paris Anne Hidalgo et de ne pas être « cloué au pilori »[269]. Mais Anne Hidalgo privilégie des Jeux exemplaires sur le plan environnemental et ne souhaite pas voir un sponsor actif dans les énergies fossiles[270]. Ainsi, le suivant, Total décide de renoncer face aux doutes de la maire de Paris qui souhaite des JOP « neutres en carbone »[271].

L’électricien français EDF signe en un partenariat avec l’événement en devenant son fournisseur en électricité et en gaz. L'entreprise est partenaire « premium »[272].

FDJ devient partenaire officiel de Paris 2024 le . C'est le troisième sponsor à signer avec Paris 2024[273]. Le , l'entreprise Cisco (déjà sponsor en 2012, 2016 et 2020) annonce qu'elle sera l'un des partenaires officiels des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques de Paris 2024[274].

En , c'est au tour de Decathlon d'entrer parmi les sponsors officiels[275]. La marque française doit notamment habiller les 45 000 volontaires qui œuvreront au cours de l'événement[276].

En , Optic 2000 signe un partenariat avec Paris 2024 ; la marque proposera notamment une collection de lunettes à l'effigie des Jeux olympiques et paralympiques[277]. En juin 2022, le groupe Carrefour devient partenaire « premium » ; son projet portera notamment sur la fourniture de produits frais et bio aux villages olympique et paralympique pour la préparation des repas des athlètes[278].

En , LVMH devient sponsor « premium », avec un contrat d'environ 150 millions d'euros[279]. Cela fait du groupe l'un des plus gros contributeurs d'après Le Figaro : « C'est sensiblement au-dessus des autres partenaires premium, qui déboursent en moyenne 100 à 150 millions d'euros pour utiliser l'image olympique. Certains règlent une partie de la facture en nature (Carrefour, Orange…), ce qui ne sera que marginalement le cas pour LVMH. Le groupe apportera essentiellement du cash »[280].

Liste des partenaires[281]
Partenaires mondiaux Partenaires « premium » Partenaires officiels Supporteurs officiels

Musique officielle

modifier

Le morceau Prologue, composé par l'artiste français Woodkid, accompagne la cérémonie de passation entre les jeux de Tokyo 2020 et de Paris 2024 qui se déroule le [284].

Pour l'arrivée de la flamme olympique à Marseille le , Paris 2024 révèle le morceau Parade composé par Victor Le Masne, qui sera le thème musical des Jeux olympiques[285].

Les Trois coups

modifier

Les organisateurs ont introduit lors de ces jeux une tradition reprise du théâtre français[286] : les Trois coups de bâton (le brigadier), frappés par une personnalité sportive en lever de rideau de chaque épreuve sportive. Une bande sonore accompagne chaque coup pour le rendre audible dans toute l'enceinte[286].

La cloche du stade de France

modifier

Au stade de France, chaque vainqueur d'épreuve fait sonner une cloche en bronze située le long de la piste[287]. Fondue dans la Manche, elle rejoindra la cathédrale Notre-Dame de Paris à l'issue des travaux de réhabilitation afin que « le son de la victoire olympique [soit] entendu dans la ville pour les décennies à venir »[287].

Calendrier

modifier

Toutes les dates sont par rapport à l'heure locale (UTC+2).

Légende
  • Cérémonies
  • Jour de compétition
  • Nombre de finales
Calendrier des Jeux olympiques de 2024 avec le nombre de finales par jour et par sport[288],[289]
Sports / disciplines Jour de compétition (juillet / août) Total par discipline
24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Cérémonies Anneaux olympiques O C
Athlétisme Athlétisme 2 1 5 3 4 5 5 5 8 9 1 48
Aviron Aviron C C C C 2 4 4 4 14
Badminton Badminton C C C C C C 1 1 1 2 5
Basket-ball Basket-ball à 5 Basket-ball à 5 C C C C C C C C C C C C C 1 1 2
Basket-ball 3x3 Basketball à 3 C C C C C C 2 2
Boxe Boxe C C C C C C C C C 1 2 2 4 4 13
Breakdance Breakdance 1 1 2
Canoë-kayak Course en ligne (sprint) Canoé-kayak (sprint) C C 3 4 3 10
Slalom (eaux vives) Canoé-kayak (slalom) C 1 1 C 1 1 C C 2 6
Cyclisme BMX BMX C 2 C 2 4
Sur piste Cyclisme sur piste 1 1 2 2 2 1 3 12
Sur route Cyclisme sur route 2 1 1 4
VTT VTT 1 1 2
Équitation Équitation C C 2 C C C 1 1 1 C 1 6
Escalade Escalade C C 1 1 1 1 4
Escrime Escrime 2 2 2 1 1 1 1 1 1 12
Football Football C C C C C C C C C C C 1 1 2
Golf Golf C C C 1 C C C 1 2
Gymnastique Artistique Gymnastique artistique C C 1 1 1 1 3 3 4 14
Rythmique Gymnastique rythmique C 1 1 2
Trampoline Trampoline 2 2
Haltérophilie Haltérophilie 2 2 2 3 1 10
Handball Handball C C C C C C C C C C C C C C 1 1 2
Hockey sur gazon Hockey sur gazon C C C C C C C C C C C C 1 1 2
Judo Judo 2 2 2 2 2 2 2 1 15
Lutte Lutte C 3 3 3 3 3 3 18
Natation Sportive Natation sportive 4 3 5 3 5 4 3 4 4 1 1 37
Artistique Natation artistique C C 1 C 1 2
Plongeon Plongeon 1 1 1 1 C 1 C 1 1 1 8
Water-polo Water-polo C C C C C C C C C C C C C C 1 1 2
Pentathlon moderne Pentathlon moderne C C 1 1 2
Rugby à sept Rugby à sept C C 1 C C 1 2
Skateboard Skateboard 1 1 1 1 4
Surf Surf C C C 2 2
Taekwondo Taekwondo 2 2 2 2 8
Tennis Tennis C C C C C C 1 2 2 5
Tennis de table Tennis de table C C C 1 C C C 1 1 C C C C 1 1 5
Tir Tir 1 2 2 2 1 1 1 2 1 2 15
Tir à l’arc Tir à l'arc C 1 1 C C C 1 1 1 5
Triathlon Triathlon 1 1 1 3
Voile Voile C C C C 2 2 C C C 2 2 2 10
Volley-ball Beach-volley Beach-volley C C C C C C C C C C C C C 1 1 2
en salle Volley-ball en salle C C C C C C C C C C C C C C 1 1 2
TOTAL finales par jour 14 13 18 14 17 18 23 27 20 18 15 21 25 34 39 13 329
Jour de compétition (juillet / août) 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 TOTAUX

Tableau des médailles

modifier

Le tableau suivant présente les vingt premières nations au classement des médailles de leurs athlètes :

  • Pays organisateur (France)
Rang Nation Or Argent Bronze Total[290]
1 Drapeau des États-Unis États-Unis 40 44 42 126
2 Drapeau de la Chine Chine 40 27 24 91
3 Drapeau du Japon Japon 20 12 13 45
4 Drapeau de l'Australie Australie 18 19 16 53
5 Drapeau de la France France 16 26 22 64
6 Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 15 7 12 34
7 Drapeau de la Grande-Bretagne Grande-Bretagne 14 22 29 65
8 Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 13 9 10 32
9 Drapeau de l'Italie Italie 12 13 15 40
10 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 12 13 8 33
11 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 10 7 3 20
12 Drapeau du Canada Canada 9 7 11 27
13 Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan 8 2 3 13
14 Drapeau de la Hongrie Hongrie 6 7 6 19
15 Drapeau de l'Espagne Espagne 5 4 9 18
16 Drapeau de la Suède Suède 4 4 3 11
17 Drapeau du Kenya Kenya 4 2 5 11
18 Drapeau de la Norvège Norvège 4 1 3 8
19 Drapeau de l'Irlande Irlande 4 0 3 7
20 Drapeau du Brésil Brésil 3 7 10 20
Pour consulter ou modifier les données, voir le tableau complet

Bilan sportif

modifier

L'Albanie, le Cap-Vert, la Dominique, Sainte-Lucie et l'équipe olympique des réfugiés remportent durant ces Jeux leur première médaille lors d'une Olympiade.

Le Botswana, le Guatemala, la Dominique et Sainte-Lucie remportent la première médaille d'or olympique de leur histoire.

Un pays réussit à placer trois de ses représentants sur un même podium :

Date Sport Épreuve Pays Or Argent Bronze
2 août Cyclisme BMX racing masculin Drapeau de la France France Joris Daudet Sylvain André Romain Mahieu

L'athlète le plus médaillé en or est le nageur français Léon Marchand, avec 4 titres en individuel (200 m brasse, 200 m papillon, 200 m quatre nages, 400 m quatre nages) et une médaille de bronze par équipe (4x100 m quatre nage). Quatre autres athlètes obtiennent 5 médailles : Torri Huske, Mollie O'Callaghan, Regan Smith, Kaylee McKeown). L'athlète la plus médaillée est la nageuse chinoise Zhang Yufei avec 6 médailles (1 argent et 5 bronze). Hors natation, les athlètes les plus médaillés sont les gymnastes Simone Biles et Shinnosuke Oka avec 4 médailles dont 3 titres olympiques.

Léon Marchand est le quatrième athlète et le premier français à remporter deux titres olympiques le même jour, après le Hongrois Alfréd Hajós (1896), l'Australien Fred Lane (1900) et l'Est-Allemande Kornelia Ender (1976)[291].

Le lutteur cubain Mijaín López obtient de nouveau le titre olympique lors de ces jeux, faisant de lui le seul athlète à avoir remporté cinq médailles d'or individuelles en cinq olympiades consécutives. La nageuse américaine Katie Ledecky obtient 4 médailles dont 2 titres, faisant d'elle l'une des deux femmes les plus titrées des Jeux avec 9 titres.


Droits de diffusion

modifier

En 2015, le Comité international olympique (CIO) attribue les droits de diffusion des Jeux olympiques et paralympiques de 2018 à 2024 à Discovery et Eurosport concernant le continent européen. Cet accord, estimé à 1,3 milliard d’euros, renforce la position mondiale de Warner Bros. Discovery — maison-mère d’Eurosport — ainsi que le statut d’Eurosport comme plateforme sportive en Europe concernant la diffusion des sports olympiques[292].

En France, pour l’édition 2024, les épreuves des JO sont diffusées en permanence sur les chaînes France 2 et France 3, France Télévisions ayant obtenu un accord de plus de 200 heures de couverture. Côté chaîne privée, c’est le groupe Eurosport qui a obtenu les droits de diffusion, pour plus de 3 800 heures de retransmission en direct prévues sur un ensemble de 10 chaînes.

Pour les diffuseurs non-détenteurs de droits médias, le CIO publie des règles de diffusion très strictes[293] : toute utilisation de contenus olympiques par ces derniers devra être strictement limitée aux émissions d’information télévisées, uniquement et dans la limite de 6 minutes de contenus olympiques par jour par chaîne de télévision. Le contenu olympique ne pourra pas être diffusé sur Internet[294].

 Europe : Warner Bros. Discovery et Eurosport[295]

Amérique du Nord/Sud

modifier

Océanie

modifier

Controverses

modifier

De nombreuses controverses ont été soulevées par les Jeux olympiques d'été de 2024, notamment avec la participation de pays impliqués dans des guerres. Le Président Emmanuel Macron déclare dans une interview télévisée que les athlètes israéliens sont les bienvenus aux JO[307], bien qu'Israël soit impliqué dans le conflit israélo-palestinien et que, selon le Comité olympique de la Palestine, il aurait violé la trêve olympique proclamée par le Comité international olympique[308]. Concernant la guerre russo-ukrainienne, le CIO annonce par un communiqué autoriser les athlètes russes et biélorusses à participer sous bannière neutre à condition que ces sportifs « individuels neutres » ont pu franchir l'obstacle des qualifications, ne soutiennent pas activement la guerre en Ukraine, et ne sont sous contrat ni avec l'armée ni avec des agences de sécurité nationales[309]. Après avoir envisagé le boycott des Jeux olympiques[310], le Comité olympique russe autorise également cette participation[311].

Concernant l'aspect financier, en 2017 et 2022, deux enquêtes autour de marchés passés pour l'organisation des Jeux olympiques sont menées par le Parquet national financier, visant à déterminer s'il y a eu détournement de fonds publics, favoritisme, recel de favoritisme et prise illégale d'intérêts[218]. Le siège du COJOP et celui de Solideo, entre autres, sont perquisitionnés en juin 2023[312] mais aucune de ces enquêtes ne révèle « de faits gravissimes de corruption ou de trafic d'influence, à ce stade » et le procureur de la République financier, Jean-François Bohnert, assure que les investigations menées « très en amont » devraient permettre d'assurer « un déroulement serein » de la compétition[313].

Des problèmes environnementaux[314], de sécurité et de respects des Droits de l'Homme, tel qu'avec l'augmentation d'assignation à résidence[315],[316],[317] et de placement mobilier urbain anti-SDF[318], ainsi que des problèmes de santé publique[131], sont également remis en question.

Participation de la délégation israélienne

modifier

Le , le Comité olympique palestinien annonce avoir demandé au Comité international olympique d'exclure la délégation israélienne des Jeux olympiques de Paris 2024 pour avoir violé la trêve olympique. Stéphane Séjourné, le ministre français des Affaires étrangères déclare à ce propos : « Je tenais à dire, au nom de la France, que la délégation israélienne est la bienvenue en France pour ces JO. ». En réponse, son homologue israélien, Israël Katz, remercie l'engagement du ministre ainsi que les garanties concernant la sécurité des athlètes israéliens en soulignant : « Dans le contexte de menaces et d'appels au boycott, ce geste symbolique est particulièrement significatif »[319]. Le 23 juillet, le Président Emmanuel Macron réitère ce soutien lors d'une interview télévisée en déclarant que les athlètes israéliens sont les bienvenus aux JO[307].

En coordination avec les forces de sécurité françaises, l’État hébreu a mis en place un dispositif sécuritaire exceptionnel pour les 88 sportifs du fait que les événements internationaux représentent une cible privilégiée pour les menaces et les attaques de divers groupes terroristes, en raison de l’impact médiatique qu’ils peuvent avoir. Le Conseil national de sécurité israélien (NSC) encourage les Israéliens présents aux Jeux olympiques à télécharger l’application Home Front Command[320] tandis que le Shin Bet recommande aux athlètes israéliens de quitter le Village olympique dans les quarante-huit heures après la fin de la compétition. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, affirme que l’ensemble des délégations israéliennes seront « intégralement protégées par la police française 24 heures sur 24 y compris les arbitres »[321].

Participation des athlètes d'Ukraine, de Russie et de Biélorussie

modifier

Après l'Invasion de l'Ukraine par la Russie le , le Comité international olympique décide de ne plus organiser d'événement sportif en Russie ou en Biélorussie et qu'aucun symbole national de ces pays ne soit utilisé[322]. Rapidement, les fédérations sportives internationales font de même et excluent ces deux pays de leurs compétitions[323],[324].

Le , le Comité international paralympique vote en faveur de l'exclusion des comités paralympiques russe et biélorusse des Jeux paralympiques d'été de 2024[325].

L'escrimeuse ukrainienne Olha Kharlan.

Toutefois, en , le CIO amorce un revirement et annonce son intention d'accepter des athlètes russes et biélorusses en tant qu'athlètes neutres[326]. En réaction, plusieurs gouvernements européens menacent de boycotter les jeux, notamment le Danemark[327], la Pologne et les pays baltes[328]. En , le président ukrainien Volodymyr Zelensky rappelle le refus de son pays de concourir en cas de présence de la Russie et de la Biélorussie. Il demande à la France d'exclure les athlètes russes et biélorusses, ce même sous bannière neutre, des jeux olympiques et paralympiques de 2024, mais ce choix relève de la seule compétence du CIO[322]. Le ministre des sports ukrainien, Vadym Gutzeit affirme que son pays pourrait boycotter les Jeux si le CIO ne prenait pas des mesures allant dans cette direction[329].

Le , deux rapporteuses spéciales indépendantes des Nations unies publient un rapport allant dans le sens d'un soutien à la réadmission d'athlètes russes et biélorusses[330], en félicitant cette prise de position respectant les valeurs de la charte olympique tout en demandant à l'instance olympique mondiale de garantir la non-discrimination de tout athlète en fonction de sa nationalité. Les États-Unis saluent la volonté de réintégrer les athlètes russes et biélorusses[331]. En mars 2023, le CIO réaffirme dans une déclaration son souhait d'inclure les athlètes russes et biélorusses sous bannière neutre, tant qu'ils ne soutenaient pas activement la guerre[332] ; le CIO confirme également la liberté des fédérations internationales de prendre position sur la réintégrations des athlètes dans leurs compétitions internationales. Elle confirme toutefois l'exclusion des équipes ainsi que l'organisation de manifestation sportive internationale sur les territoires de Russie et Biélorussie[333].

Le , la Fédération internationale d'escrime, dirigée pendant quatorze ans par l’oligarque russe Alicher Ousmanov avant d'en confier l’intérim au Grec Emmanuel Katsiadakis en 2022 et au sein de laquelle l'influence russe reste forte, décide de réintégrer les athlètes et officiels russes et biélorusses pour le début de la qualification pour les Jeux de 2024[334]. Les Jeux européens de 2023 devant se dérouler fin juin en l'absence de délégations russes et biélorusses, la FIE leur retire en mai 2023 l'aspect qualificatif pour les épreuves individuelles[335] et organise début juin ses propres championnats d'Europe en Bulgarie[336].

Le 26 juillet 2023, l'Ukraine autorise les athlètes à participer aux compétitions internationales, notamment les épreuves qualificatives aux JOP, y compris en cas de présence d'athlètes russes ou biélorusses, pour peu que ceux-ci concourent sous bannière neutre[337],[338],[339]. Le lendemain matin aux championnats du monde d’escrime à Milan, la sabreuse ukrainienne Olha Kharlan est disqualifiée après sa victoire au premier tour pour ne pas avoir serré la main de son adversaire russe Anna Smirnova. Devant l'indignation suscitée par cette exclusion, le CIO et son président, l'ex-escrimeur Thomas Bach, interviennent en offrant à la sabreuse ukrainienne l'assurance d'être qualifiée pour les Jeux olympiques de Paris si elle n'y parvenait pas par les voies normales du classement mondial ou des tournois de qualification olympique[340]. La FIE a, par la suite, apporté une modification temporaire à son règlement technique en supprimant la mention de la poignée de main obligatoire[341].

Le président du CIO, Thomas Bach, favorable à la présence des athlètes russes[342], indique en juillet qu'aucune décision ne serait prise à l'occasion de la prochaine session de l'instance programmée à Bombay à la mi-octobre[343]. Dans un entretien accordé au quotidien L'Équipe le , le président Emmanuel Macron juge qu'« il ne peut pas y avoir de drapeau russe aux Jeux de Paris ; la Russie comme pays n'a pas sa place à un moment où elle a commis des crimes de guerre »[344].

Le , le Comité international olympique annonce par un communiqué autoriser les athlètes russes et biélorusses à participer sous bannière neutre et sous certaines conditions (seuls seront concernés les sportifs « individuels neutres » qui ont pu franchir l'obstacle des qualifications, ne soutiennent pas activement la guerre en Ukraine, et ne sont sous contrat ni avec l'armée ni avec des agences de sécurité nationales). La Russie réagit par la voix de son ministre des Sports Oleg Matytsine qui dénonce une annonce « discriminatoire » et qui va « à l'encontre des principes sportifs »[309]. Après avoir envisagé le boycott des Jeux olympiques[345], le président du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov, indique que chaque sportif russe sera libre de choisir s’il souhaite y participer sous bannière neutre ou ne pas y participer[311].

Conditions de travail

modifier

En 2023, un reportage de France 24 révèle que certains sous-traitants de Solideo emploient des travailleurs sans-papiers[346]. Selon un syndicaliste, plusieurs sous-traitants seraient des sociétés turques qui se placeraient en liquidation en cas de problème[346]. L'inspection du travail a créé une unité spécialisée qui a contrôlé près d'un site par jour depuis deux ans sans pouvoir mettre fin au phénomène[346]. L'unité ne comprend que sept inspecteurs du travail pour plusieurs dizaines de sites et des milliers d’ouvriers, ce qui rend difficile son travail[347].

En juin 2023, c'est Franceinfo qui rend public le procès aux prud'hommes que font plusieurs travailleurs contre une dizaine d'entreprises du BTP[348]. Ces personnes expliquent avoir travaillé « sans contrat de travail, sans fiche de paie, sans congés payés ni heures supplémentaires », et avoir subi du chantage lié à leur condition de sans-papiers[348]. Les entreprises concernées sont Eiffage, GCC, Spie Batignolles et Vinci, les principaux maitres d'ouvrage des chantiers des Jeux olympiques, ainsi que huit sous-traitants[349].

Conséquences sur le logement en Île-de-France

modifier

Le déplacement des SDF est une pratique qui se retrouve historiquement avant de nombreux grands événements sportifs[350]. Au printemps 2023, le gouvernement annonce vouloir inciter des milliers de sans-abri à quitter la région parisienne pour la province avant les Jeux, arguant de la saturation des centres d'hébergement d'urgence et de la baisse du nombre d'hôtels prêts à les héberger[351], souhaitant accueillir les touristes[352]. Pour mettre en place ce déplacement, des structures nommées « sas d’accueil temporaires régionaux »[353] sont construites dans plusieurs villes, afin d'héberger temporairement les sans-abris franciliens avant de les orienter après les Jeux vers des centres d'hébergement plus pérennes[353]. Ces structures sont parfois construites dans des endroits jugés « indignes » par des municipalités[354]. En province, l'expulsion de personnes précaires pour accueillir à leur place des sans-abris franciliens est critiqué par les associations locales[355]. En , la préfecture de la région Île-de-France indique plus de 5 224 personnes ont été déplacées[356]. À Paris, le mobilier urbain anti-SDF s'est multiplié, avec l'installation de dispositifs tels que des pics métalliques sur les rebords de fenêtres, des bancs grillagés et des blocs en béton, ce que dénoncent La Cloche et la Fondation Abbé Pierre[318],[357].

Le , le compte Twitter du CNOUS annonce que l’État leur a demandé de mobiliser environ 7 % des logements des résidences universitaires, — soit 3 000 logements — en Île-de-France pendant la période estivale, avec l'assurance pour les étudiants déplacés d'un relogement. L’objectif est de disposer d’un maximum d’hébergements au plus près des sites olympiques pour accueillir des fonctionnaires d’État (forces de l’ordre, soignants), agents de sécurité privée et bénévoles mobilisés dans le cadre des JOP[358]. En , le syndicat Solidaires étudiant-e-s saisit le tribunal administratif de Paris pour dénoncer une réquisition cachée ainsi que l'opacité quant à la compétence des autorités à prendre ce type de décision[359]. Le , le juge des référés suspend la décision du CROUS de Paris en justifiant un « détournement de pouvoir » et une « atteinte excessive » aux droits des étudiants[360],[361]. En décembre 2023, le Conseil d'État confirme la légalité des baux de dix mois au regard des relogements proposés aux étudiants le souhaitant[362]. En , la ministre des sports annonce une prime de 100 euros et deux billets pour assister aux épreuves pour les étudiants devant être relogés, sans surcoût, dans une autre résidence durant l'été[363]. La ministre assure par ailleurs qu'après les JOP, 1 667 logements, dont 1 300 en Seine-Saint-Denis, seraient créés au sein du village olympique et du village des médias à Dugny[363].

Dénigrement de la France et appel au boycott

modifier

En juillet 2023, une campagne numérique de manipulation de l'information, plus particulièrement sur les réseaux sociaux, vise à nuire à la réputation et à l'image de la France dans le monde. De nombreux messages mettent en doute la capacité de la France à organiser les Jeux olympiques d'été de 2024 à Paris et appellent au boycott de cet événement[364], ainsi que des visuels partagés « massivement » avec notamment une vidéo devenue « virale »[365]. Cette opération baptisée Olympia est détectée par le service français chargé de la lutte contre les ingérences numériques étrangères[366]. Un rapport de Viginum décrit les modes opératoires et remonte à la source de la manipulation. Sur le réseau X, la campagne d'appel au boycott des Jeux provient d « un compte X primo-diffuseur, dont l’identité déclarée correspond à celle d’un membre » du parti au pouvoir et proche du président azerbaïdjanais, ensuite relayée par plusieurs milliers de faux comptes et faux sites créés pour l'occasion[364]. L'Azerbaïdjan reprend ainsi la technique de propagande des usines à trolls également utilisée par la Russie et la Chine, ceci dans le cadre de tensions diplomatiques entre la France et l'Azerbaïdjan[367].

Quelques mois plus tard, les mêmes acteurs et les mêmes techniques relaient un narratif selon lequel Paris serait infestée par les punaises de lit[368], semant encore le doute dans la presse internationale quant au bon déroulement des Jeux à Paris quelques mois plus tard[369],[370].

Notes et références

modifier
  1. Accueillera le départ des compétitions concernées.
  2. Déplacé de Lille en juillet 2022, en échange du tournoi préliminaire de basket-ball.
  3. Très souvent bloquée, du fait du jardin des serres d'Auteuil adjacent, la rénovation consiste à ajouter un toit rétractable au court Philippe-Chatrier et à démolir le court no 1 pour le remplacer par le court Simonne-Mathieu.
  4. a b c d e et f Les sites appliquant un naming doivent être renommés durant la procédure de candidature et la quinzaine olympique, aucun nom de marque n'étant autorisé pour éviter la concurrence avec les partenaires olympiques.
  5. La « Marina olympique » sera un réaménagement étendu du stade Nautique du Roucas-Blanc, « Marina olympique : concertation publique pour son aménagement », sur marseille.fr (version du sur Internet Archive)
  6. Déplacé du Parc des expositions de la porte de Versailles en juillet 2022, en échange du handball.
  7. Le pavillon I est temporaire. Le village des médias sera dans le Parc des expositions.
  8. Initialement prévu au stade Roland-Garros.
  9. Initialement prévu au Vélodrome national.
  10. Initialement La Courneuve, puis changé en juillet 2022.
  11. l'équipe américaine de patinage est composée de Nathan Chen, Vincent Zhou, Karen Chen, Alexa Scimeca Knierim, Brandon Frazier, Madison Hubbell, Zachary Donohue, Madison Chock, Evan Bates
  12. l'équipe japonaise de patinage est composée de Shoma Uno, Yuma Kagiyama, Wakaba Higuchi, Kaori Sakamoto, Riku Miura, Ryuichi Kihara, Misato Komatsubara, Tim Koleto
  13. Cette représentation est la même depuis la dernière modification du dessin pour les jeux olympiques de 2004, c'est la première fois que le CIO accepte une modification substantielle du dessin imposé.

Références

modifier
  1. Cédric Callier, « JO 2024: Olympie a «allumé le feu» avec élégance et émotion », sur lefigaro.fr, .
  2. « VIDEO - Paris 2024 : les chiffres records des JO », (consulté le ).
  3. « JO Paris 2024 : 42 records battus, plus de 9 millions de billets vendus… les chiffres fous de ces Jeux - Le Parisien », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  4. https://www.lepoint.fr/sport/oui-les-jo-de-paris-2024-ont-ete-une-reussite-totale-12-08-2024-2567726_26.php#11
  5. https://www.lesechos.fr/industrie-services/services-conseils/ces-jo-qui-ont-redonne-le-sourire-a-la-france-2113266
  6. https://www.courrierinternational.com/diaporama/diaporama-paris-mon-amour-la-presse-internationale-celebre-la-fin-des-jeux-olympiques_221108
  7. a et b « JO 2024 : Budapest retire sa candidature », sur Challenges, (consulté le ).
  8. « Cinq villes de renommée mondiale en lice pour l'organisation des Jeux Olympiques de 2024 - Le CIO versera 1,7 milliard de dollars américains au comité d'organisation des Jeux », Comité international olympique.
  9. « A Lima, le CIO pourrait finalement voter deux fois », sur francsjeux.com, .
  10. « Le CIO se penche sur la double attribution des JO 2024 et 2028 », Le Monde,‎ (lire en ligne [html], consulté le ).
  11. « Un double vote ? Pas si inédit » [shtml], sur Eurosport, .
  12. « Le maire de Los Angeles pense aussi à 2028 », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « La double attribution des JO 2024 et 2028 votée par les membres du CIO », sur L'Équipe, (consulté le ).
  14. « Los Angeles se déclare candidate à l’organisation des Jeux Olympiques de 2028 – le CIO contribuera à l’effort du comité d’organisation à hauteur d’1,8 milliard de dollars », sur Comité international olympique, (consulté le ).
  15. a et b B.F., « Un accord entre Los Angeles et le CIO laisse les JO 2024 à Paris », sur L'Équipe, (consulté le ).
  16. a et b Laurent Vergne, « Paris officiellement désignée ville hôte pour 2024 », sur Eurosport, (consulté le ).
  17. « Paris entre dans la course aux Jeux olympiques », sur Mairie de Paris (version du sur Internet Archive).
  18. Jean-Julien Ezvan, « Les États-Unis misent sur Boston », sur Le Figaro, .
  19. « JO 2024 : Boston renonce à sa candidature, faute de soutien populaire » [html], sur Le Monde, .
  20. (de) « Olympia-Bewerbung: Hamburg soll Sommerspiele 2024 nach Deutschland holen » [html], sur Der Spiegel, .
  21. Kévin Bernardi, « JO 2024 / Référendum à Hambourg : Le Direct : Le « Non » l'emporte et entraîne le retrait de la candidature allemande », sur sportetsociete.org, .
  22. « La population de Hambourg vote non aux JO 2024 », sur Le Monde.fr, .
  23. Kevin Bernardi, « JO 2024 : Le Comité Olympique Italien ratifie à l'unanimité la candidature de Rome », .
  24. (it) Lorenzo d'Albergo, « Olimpiadi 2024, il Coni porta dossier al Cio: « C'è anche Roma » », sur La Repubblica, .
  25. « Rome renonce définitivement à sa candidature aux Jeux olympiques 2024 », sur L'Équipe.fr, .
  26. « JO-2024 - Budapest retire sa candidature (média officiel) », sur Romandie.com, (consulté le ).
  27. a et b avec AFP, « JO 2024 : les nouveaux sports seront connus en 2019 », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  28. Ioris Queyroi, « Cinq nouveaux sports aux JO 2020 de Tokyo - Les jeux olympiques », sur francetvsports, (consulté le ).
  29. « Paris 2024 veut connecter les Jeux avec la jeunesse », sur FrancsJeux, .
  30. a b et c Nicolas Lepeltier, « Jeux olympiques 2024 : les épreuves de surf auront lieu à Tahiti, « sur la plus belle vague du monde » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  31. « Pour Paris 2024, le CIO ferme la porte au recalés », sur FrancsJeux, .
  32. « La parité hommes-femmes et huit nouvelles épreuves aux Jeux Olympiques de Paris 2024 », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  33. « Parité et jeunesse : les maîtres-mots du programme des sports de Paris 2024 », sur olympic.org, (consulté le ).
  34. « Le kitefoil passe en individuel, chez les femmes et les hommes ! », sur kiteboarder-mag.com, .
  35. « Une nouvelle épreuve de marche par équipes mixtes aux JO de Paris », sur L'Équipe.fr, (consulté le ).
  36. (en) « OFFICIAL PROGRAMME OF THE OLYMPIC GAMES PARIS 2024 », sur olympic.org, (consulté le )
  37. « Marathon Pour Tous Paris 2024 », sur olympic.org, (consulté le ).
  38. « Le marathon olympique de Paris 2024 sera ouvert aux amateurs », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  39. « Battez Kipchoge et courez le Marathon Pour Tous Paris 2024 ! », sur olympic.org.
  40. « À 999 jours des JO de Paris 2024, Kipchoge fait chavirer la foule pendant le « marathon pour tous » », sur francetvinfo.fr, .
  41. « Gagne ton dossard pour le marathon pour tous Paris 2024 », sur MARATHON POUR TOUS.
  42. « Paris 2024 : l'épreuve cycliste bientôt ouverte au grand public », sur lexpress.fr, .
  43. « Le CIO suspend le CNO du Guatemala avec effet au 15 octobre », sur olympics.com, .
  44. « Le président Thomas Bach a accueilli Bernardo Arévalo, chef d'État du Guatemala, à la Maison Olympique », sur olympics.com, .
  45. « La commission exécutive du CIO lève provisoirement la suspension du CNO du Guatemala et confirme l'objectif d'avoir une équipe afghane respectant la parité femmes-hommes à Paris 2024 », sur olympics.com, .
  46. « Mise à jour de l'AMA sur la conformité au Code du Comité national olympique d'Angola », sur wada-ama.org, .
  47. « L’AMA retire le Comité national olympique de l’Angola de la liste des signataires non conformes au Code mondial antidopage », sur wada-ama.org, .
  48. « Website Paris 2024 - Athletes », sur Olympic - Paris 2024, .
  49. « Paris 2024 : le CIO autorise la participation des Russes et Biélorusses sous bannière neutre » Accès libre, sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  50. « Paris 2024 : pour la première fois, des hommes pourront concourir en natation artistique aux Jeux olympiques », sur Franceinfo, (consulté le ).
  51. « La natation artistique reste 100 % féminine », sur Francs Jeux, (consulté le ).
  52. « JO de Paris 2024 : la présence de sportifs transgenres du ressort des fédérations internationales », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. « Des femmes transgenres bientôt aux Jeux Olympiques ? Un combat pour la nageuse Lia Thomas, un casse-tête pour le CIO », sur midilibre.fr (consulté le ).
  54. « La Fédération internationale d'athlétisme exclut les athlètes transgenres de la catégorie féminine », sur L'Équipe (consulté le ).
  55. « Natation : la Fédération internationale crée une « catégorie ouverte » où pourront concourir les personnes transgenres », sur Franceinfo, (consulté le ).
  56. (en-GB) Sean Ingle, « Boxers who failed gender tests at world championships cleared to compete at Olympics », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  57. « JO de Paris 2024 : le CIO soutient deux boxeuses exclues des Mondiaux pour hyperandrogénie », sur Libération (consulté le ).
  58. Rémi Richard, Anne Marcellini, Athanasios Sakis Pappous et Hélène Joncheray, « Construire et assurer l'héritage des Jeux olympiques et paralympiques. Pour une inclusion sportive durable des personnes vivant des situations de handicap », Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, Chronique sociale, no 107,‎ , p. 41–52 (ISBN 978-2-36717-178-4, ISSN 2118-5735 et 2118-5743, DOI 10.1051/sm/2019031, lire en ligne, consulté le ).
  59. (en) « Résumés en Français », American Journal on Mental Retardation, vol. 113, no 4,‎ , p. 319 (ISSN 0895-8017, DOI 10.1352/0895-8017(2008)113[319:REF]2.0.CO;2, lire en ligne, consulté le ).
  60. Cloë Jackson, L'inclusion sociale par le sport : le point de vue d'adultes qui vivent avec une déficience intellectuelle, Université du Québec en Outaouais, (lire en ligne).
  61. Marie Grandisson, Sylvie Tétreault et Andrew R. Freeman, « Le sport : Promoteur de la santé et de la participation sociale en déficience intellectuelle », Revue francophone de la déficience intellectuelle, Consortium Erudit (consulté le ).
  62. Matthieu Slisse, « Paris 2024 : des JO inclusifs, sauf pour les patients psy », sur mediacites.fr, (consulté le ).
  63. « Pour la première fois, le village olympique comporte une nurserie... mais ça ne suffit sans doute pas », sur Madame Figaro, (consulté le ).
  64. Marie Périer, « Allyson Felix, légende de l'athlétisme, revient pour Vogue sur son projet de toute première garderie pour enfants créée aux Jeux Olympiques de Paris », sur Vogue France, (consulté le ).
  65. « Pierce LePage, blessé, déclare forfait pour les JO », sur radio-canada.ca, .
  66. « Jeux Olympiques 2024 : une cycliste contrainte de déclarer forfait à un mois des J.O. après une chute dans son jardin », sur ladepeche.fr, .
  67. « Thiago Braz suspendu 16 mois pour dopage », sur eurosport.fr, .
  68. « La star de l’Espagne, Joan Canellas, est forfait pour les Jeux », sur ouest-france.fr, .
  69. « Athlétisme. Championne du monde du 3 000 m en 2017, Emma Coburn déclare forfait pour Paris », sur ouest-france.fr, .
  70. « JO Paris 2024 : la star anglaise de l’équitation déclare forfait pour des mauvais traitements présumés », sur parismatch.com, .
  71. « JO 2024 - Tennis. Le Polonais Hubert Hurkacz déclare forfait pour les Jeux de Paris », sur ouest-france.fr, .
  72. « Ons Jabeur déclare forfait pour les Jeux olympiques de Paris », sur information.tv5monde.com, .
  73. Une gymnaste japonaise privée de Jeux olympiques parce qu'elle a bu et fumé
  74. JO de Paris 2024 : "En raison d’un état de fatigue extrême…" Tadej Pogacar déclare forfait pour les Jeux Olympiques
  75. « Blessée et forfait, Yulimar Rojas sera néanmoins porte-drapeau du Venezuela à Paris », sur ouest-france.fr, .
  76. Andrey Rublev et Karen Khachanov déclarent forfait pour les JO
  77. Malade, Jannik Sinner déclare forfait pour les Jeux Olympiques
  78. Paris 2024 - Elaine Thompson-Herah, blessée, déclare forfait pour les JO
  79. Marketa Vondrousova, vice-championne olympique à Tokyo en 2021, déclare forfait pour les JO de Paris
  80. « Kevin Mayer déclare forfait pour le décathlon des JO de Paris 2024, insuffisamment remis de sa blessure à la cuisse », sur Franceinfo, (consulté le ).
  81. Bruna Alexandre et Melissa Tapper, deux pongistes qui participent à la fois aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques
  82. Les sites olympiques de 2024 dévoilés, Eurosport.
  83. « JO Paris 2024 : Le vélo sur les Champs, le tir à l’arc aux Invalides… Voici la carte définitive des sites olympiques », sur 20 Minutes, .
  84. « Site officiel » (version du sur Internet Archive).
  85. « JO 2024 : découvrez les sites de la candidature de Paris », sur L'Express, .
  86. Nicolas Lepeltier, « JO de Paris 2024 : « un projet renforcé » et un nouveau budget en très légère hausse », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  87. Marion Kindermans, « JO Paris 2024 : les contours d'une loi olympique faite sur mesure », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  88. « Paris 2024 : la cérémonie d'ouverture se fera sur la Seine, annonce Emmanuel Macron », sur francetvinfo.fr, France Info (chaîne de télévision), (consulté le ).
  89. « JO Paris 2024 : Une cérémonie de clôture hors stade ? », sur L'Équipe (consulté le ).
  90. « JO Paris 2024 : près de 3,3 millions de billets déjà vendus », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
  91. Le concept Paris 2024 : la sobriété au service du spectacle - Paris 2024.
  92. Pierre Fougères, « JO 2024 : ces dix chiffres complètement fous de la cérémonie d’ouverture », sur Capital.fr, (consulté le ).
  93. AFP, « Le Grand Palais à Paris en rénovation de 2020 à 2024 », sur lepoint, (consulté le ).
  94. « Paris 2024 : les derniers détails de la carte des sites de compétition », sur Le Parisien, .
  95. « Jeux olympiques de Paris : l’Arena de la Chapelle portera bien le nom d’Adidas », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  96. « CIRTV / CPP », sur paris2024.org (consulté le ).
  97. « Hôtel de Ville | Paris 2024 »
  98. « La Terrasse des Jeux : la programmation complète - Ville de Paris »
  99. Kevin Bernardi, « JO 2024 : « Rien ne mentionne l’exigence d’avoir le Centre Aquatique à côté du Stade Olympique » (Maire d’Aubervilliers) », sur Sport & Société, (consulté le ).
  100. « La future piscine olympique provoque des remous », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  101. « Un Contrat d'intérêt national pour l'aménagement du secteur du Fort d'Aubervilliers », Le Moniteur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  102. Kevin Bernardi, « Site prévu pour le Vélodrome de Paris 2008, le Fort d’Aubervilliers aura finalement un Centre aquatique », sur Sport & Société, (consulté le ).
  103. « Le projet olympique de la Métropole du Grand Paris » (consulté le ).
  104. « JO 2024 : la construction de la piscine sur les jardins d’Aubervilliers suspendue », sur Le Figaro (consulté le ).
  105. « Nouveau feu vert pour la piscine olympique à Aubervilliers », sur 94.citoyens.com (consulté le ).
  106. a b et c Bruna Basini, « Le grand bain à bon compte », Challenges, no 826,‎ , p. 44 (ISSN 0751-4417).
  107. « JO de Paris 2024 : les bassins provisoires de natation sont commandés », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  108. « Cinq candidatures pour le surf », sur FrancsJeux, .
  109. « Jeux olympiques : Paris 2024 choisit Tahiti pour les épreuves de surf », sur France Info, .
  110. « JO 2024 : les épreuves de surf auront bien lieu à Tahiti », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  111. Mike Leyral, « Paris 2024 : à Teahupoo, les épreuves olympiques de surf de plus en plus contestées », sur Le Monde, (consulté le ).
  112. « Paris 2024 : à bord de l’« Aranui 5 », le village olympique des surfeurs, près de Teahupoo », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  113. Julien Henninot, « La FIBA émet des doutes sur le site des tours préliminaires des Jeux olympiques de Paris », sur bebasket.fr, (consulté le ).
  114. Arnaud Lecomte, « JO Paris 2024 : le basket ne se jouera finalement pas dans le hall 6 du parc des Expos de la porte de Versailles », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  115. « Paris 2024 : les différents lieux des sites des Jeux entérinés par le conseil d'administration des JO », sur France 3 Régions, .
  116. [1].
  117. JO 2024 à Paris : et si le tir quittait la Seine-Saint-Denis ?
  118. Paris 2024 : ces infrastructures abandonnées et retardées en Seine-Saint-Denis
  119. Le Bureau Exécutif de Paris 2024 propose des aménagements à la carte des sites qui confirment la place centrale de la Seine-Saint-Denis
  120. Simon Louvet, « Paris 2024 : la Seine-Saint-Denis perd le tir et récupère une partie des épreuves de boxe », sur actu.fr, (consulté le ).
  121. Marc Taubert, « Se baigner dans la Seine : l'objectif pourrait bien être respecté d'ici à 2024 », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  122. Emeline Cazi, « Rendre la Seine baignable d’ici à 2024, l’immense pari à relever avant les JO de Paris », sur lemonde.fr, (consulté le )
  123. Étienne Jacob, « Sera-t-il vraiment possible de se baigner dans la Seine d'ici 2024 ? », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  124. Léa Jacquet, « Un réservoir à 80 millions d'euros pour assainir l'eau de la Seine : "il n'y a jamais d'assurance absolue (...) mais ça augmente très significativement nos chances" », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  125. « Les trois sites de baignade dans la Seine qui ouvriront à l’été 2025 à Paris dévoilés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  126. Émeline Cazi, « Vers un retour de la baignade autorisée dans la Seine et dans la Marne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  127. [2]
  128. « JO de Paris. Baignade dans la Seine : la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra plonge, ou plutôt glisse dans le fleuve », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  129. « Anne Hidalgo s’est baignée dans la Seine à quelques jours des épreuves de nage en eau libre des JO », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  130. « INFOGRAPHIES. Pourquoi on ne peut pas (encore) affirmer que la Seine est baignable », sur Franceinfo, (consulté le ).
  131. a et b https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2093623/riviere-outaouais-seine-bacteries-baignade
  132. « JO de Paris 2024 : "Désinfectés de la tête aux pieds", comprimés, probiotiques… L’incroyable plan des Britanniques pour le triathlon dans la Seine », sur ladepeche.fr, .
  133. « JO 2024 : Claire Michel malade à cause de la Seine ? La triathlète belge dément avoir contracté la bactérie E. Coli », sur TF1 INFO, (consulté le )
  134. « Claire Michel est tombée malade, mais la Seine (et E. coli) n’y sont sans doute pour rien », sur Le HuffPost, (consulté le )
  135. Louis Dedobbeleer, « JO 2024: une triathlète belge hospitalisée après sa baignade dans la Seine, l'équipe belge déclare forfait », sur RTL Info, (consulté le ).
  136. https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/jo-2024-triathlon-les-triathletes-au-courant-des-resultats-des-analyses-de-leau-avant-la-course-7a09d208-5330-11ef-a7c8-0c2e04d72c1d
  137. « JO : la consultation par voie électronique sur le village olympique touche à sa fin », sur Les Echos, (consulté le ).
  138. « Participation sur les grands projets - Ville de Saint-Denis », sur ville-saint-denis.fr (consulté le ).
  139. a et b « Pierre-Olivier Beckers-Vieujant et Patrick Baumann à la tête des Commissions de coordination de Paris 2024 et Los Angeles 2028 », communiqué de presse, sur olympic.org, Comité international olympique, .
  140. « Paris 2024 lance son label « Terre de Jeux 2024 » pour engager tous les territ », sur presse.paris2024.org (consulté le ).
  141. « JO 2024. Emilie Gomis et Damien Seguin ambassadeurs du label Terre de Jeux 2024 », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  142. Décret du portant nomination du préfigurateur de la Société de livraison des ouvrages olympiques - M. Ferrand (Nicolas), JORF, no 252, , texte no 58, NOR PRMX1729667D.
  143. Décret du portant nomination du directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques - M. Ferrand (Nicolas), JORF, no 1, , texte no 86, NOR SPOX1735884D.
  144. a b et c Décret no 2017-1336 du relatif au délégué interministériel aux jeux Olympiques et Paralympiques 2024, JORF, no 215, , texte no 1, NOR PRMX1725739D.
  145. Décret du portant nomination du délégué interministériel aux jeux Olympiques et Paralympiques 2024 - M. Castex (Jean), JORF, no 216, , texte no 19, NOR PRMX1725868D.
  146. Décret du portant nomination d'un délégué interministériel aux grands événements sportifs - M. Castex (Jean), JORF, no 20, , texte no 62, NOR SPOC1802090D.
  147. Décret du portant nomination du délégué interministériel aux jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et délégué interministériel aux grands événements sportifs - M. Cadot (Michel), JORF, no 179, , texte no 45, NOR PRMX2018992D.
  148. Décret du portant maintien du délégué interministériel aux jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et délégué interministériel aux grands événements sportifs - M. Cadot (Michel), JORF, no 274, , texte no 58, NOR PRMX2134847D.
  149. « L'Assemblée approuve le projet de loi olympique », Le Monde, (consulté le ).
  150. Loup Espargillière, « La « loi d’exception » olympique arrive à l’Assemblée », sur Mediapart, (consulté le ).
  151. a b c d e f g et h Pierre Villeneuve, « Loi du 19 mai 2023 : quels effets pour les collectivités territoriales ? », sur lagazettedescommunes.com, (consulté le ).
  152. Matthias Colboc, « JO 2024 : les syndicats sur le qui-vive pendant les Jeux », sur nouvelobs.com,
  153. Bernard Thibault, « La charte sociale, une première mondiale », dans Dans les coulisses des JO, Éditions de l'Atelier, , p. 13-31
  154. « JO-2024/Voile: test réussi à Marseille pour l'organisation et l'équipe de France », sur la-croix.com, (consulté le ).
  155. Flavien Groyer, « JO 2024 : l'épreuve de natation en eaux libres prévue dans la Seine annulée à cause de la pollution », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  156. Lucien Chapotte, « Paris 2024 : « En ce moment, c'est la psychose »… Lors du test event, la Seine au centre des préoccupations des triathlètes », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  157. Marion Canu, « JO de Paris 2024 : une épreuve test de natation à nouveau annulée dans la Seine ce dimanche », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  158. Samuel Gothot, « Tir à l’arc : dans un cadre de rêve et avec une Lisa Barbelin au top, les Invalides ont vibré à un an des JO », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  159. Agathe Ferrière, « À Versailles, le test-event des épreuves équestres donne un avant-goût royal des Jeux olympiques », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  160. « Paris 2024 présente les dernières avancées de sa stratégie carbone - Newsroom », sur presse.paris2024.org (consulté le )
  161. « Impact écologique des Jeux olympiques : Paris, bon ou mauvais élève ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  162. Elsa Bembaron, « Pour les Jeux olympiques de Paris 2024, les stades français font leurs adieux au diesel », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  163. « Paris 2024 : un bilan carbone sous-estimé selon une association », sur Franceinfo, (consulté le )
  164. « Rapport Jeux Olympiques et Paralympiques : faire face au défi climatique et énergétique des déplacements internationaux », sur www.theshifters.org (consulté le )
  165. « JO 2024-2028 : Paris et Los Angeles annoncent un accord de « jumelage olympique » », Sport24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  166. « JO : une tribune politique », sur Les yeux du monde, (consulté le ).
  167. a et b « La sécurité privée mieux encadrée, un enjeu clé avant les JO de Paris 2024 », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  168. Source AFP, « Paris 2024 : la vidéosurveillance algorithmique adoptée par le Parlement », sur Le Point, (consulté le ).
  169. David Charpentier, « Paris 2024 : il y aura bien des caméras « intelligentes » pour les Jeux olympiques », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  170. (en) Mahnoor Jehangir, « Qatar and France Forge Security Alliance for Paris 2024 Olympics », sur bnnbreaking.com (consulté le ).
  171. (en-US) Fatemeh Salari, « Qatari forces to help France secure Paris Olympics », sur dohanews.co, (consulté le ).
  172. « Le Qatar et la France renforcent leur coopération en matière de sécurité », sur qna.org.qa (consulté le ).
  173. « Un attentat « d’inspiration islamiste » visant une épreuve des JO a été déjoué à Saint-Etienne, annonce le ministère de l’intérieur », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  174. (en-US) Asmahan Qarjouli, « Qatar, France discuss security cooperation between law enforcement institutions », sur dohanews.co, (consulté le ).
  175. (en) « Paris Olympics preparations move up a gear ahead of opening ceremony », sur France 24, (consulté le ).
  176. « JO de Paris 2024 : comment la France prépare la lutte antidopage », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  177. « JO 2024-Dopage : "Comme du papier buvard…" Qu’est-ce que la goutte de sang séchée, toute récente technique de contrôle utilisée aux Jeux en France », sur ladepeche.fr (consulté le )
  178. « JO-2024 : «la goutte de sang séché», cette nouvelle technique antidopage déployée à Paris pour tester les athlètes », sur Europe 1, (consulté le )
  179. Par Romain Baheux Le 29 juillet 2024 à 12h45, « JO 2024 : « La goutte de sang séché », cette technique antidopage déployée à Paris pour tester les athlètes », sur leparisien.fr, (consulté le )
  180. a et b « JO de Paris 2024 : centre de prières, aumôniers, accueil des personnes vulnérables… L'Église entend jouer un rôle pendant les Jeux », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  181. Hanan Ben Rhouma, « Aux JO de Paris 2024, un centre multiconfessionnel en chantier pour concilier sport et religion », sur SaphirNews.com - Quotidien d'actualité - Islam et Musulmans de France (consulté le ).
  182. (en) « Holy Games, le projet de l’Église catholique pour les Jeux olympiques de Paris 2024 », sur rcf.fr (consulté le ).
  183. a b et c Yann Bouchez et Béatrice Jérôme, « Jeux olympiques : les transports, première fissure dans le projet de Paris 2024 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  184. Jean-Gabriel Bontinck, « Transports : ces six idées venues du Japon qui vont inspirer Paris pour les JO 2024 », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  185. Lionel Steinmann, « Avec les JO, le nord de Paris est menacé d'un trop-plein de chantiers ferroviaires », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  186. Grégoire Allix, « La future ligne de train CDG Express ne sera finalement pas en service pour les JO de 2024 », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  187. « Le CDG Express reporté à « fin 2025 », annonce la ministre des Transports », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  188. « Paris : le nouveau projet de rénovation de la gare du Nord dévoilé », sur bfmtv.com.
  189. Nicolas Lepeltier, « Pour les JO de Paris 2024 de nombreux chantiers doivent encore être lancés », lemonde.fr, (consulté le ).
  190. « JO 2024 : le village des médias sur le site Dugny-Le Bourget ! », sur ville-dugny.fr, (version du sur Internet Archive).
  191. Hajera Mohammad, « Paris 2024 : la justice donne son feu vert au village des médias à Dugny », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  192. « Le Centre principal de presse des JO de Paris 2024 déplacé au Palais des Congrès », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  193. « Le Village des médias construit en deux temps », sur ouvrages-olympiques.fr (consulté le ).
  194. « Paris 2024 : la construction du Village des médias est lancée », sur iledefrance.fr, (consulté le ).
  195. « LES RELAIS DE LA FLAMME DE PARIS 2024 : A LA RECHERCHE DES 11 000 PORTEURS DE », sur presse.paris2024.org (consulté le ).
  196. « Qui seront les athlètes français ambassadeurs du relais de la flamme olympique de Paris 2024 ? », sur francebleu.fr (consulté le ).
  197. Sandrine Lefèvre, « JO Paris 2024 : de Marseille à Paris, la flamme va embraser la France », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  198. « «Mais t’es pas net Baptiste» : pourquoi Paris 2024 a choisi Baptiste Moirot, star d’une vidéo virale, pour porter la flamme olympique », sur Le Figaro, (consulté le ).
  199. « Accusé de violences sexuelles, Baptiste Moirot renonce à la flamme olympique », sur 20 minutes, (consulté le ).
  200. « JO Paris 2024 : Ludovic, éboueur et influenceur sur TikTok, portera la flamme olympique », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  201. « « La Seine olympique » en carte », sur lemonde.fr,
  202. « Aya Nakamura : sa performance aux JO signe la meilleure audience de l'histoire de la télévision », sur www.chartsinfrance.net, (consulté le ).
  203. Raphaëlle Duroselle, « JO de Paris 2024 : fans zones, Champion Park, Club 2024. Tous les lieux de fêtes en Île-de-France », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  204. Rachel Pretti, « La Seine-Saint-Denis mobilisée pour les Jeux de Paris 2024 », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  205. Sandrine Lefèvre, « JO Paris 2024 : le parc Valbon « cœur battant », animations sur le canal Saint-Denis… Le 93 au rythme des Jeux », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  206. Pauline Darvey et Paul Abran, « JO 2024 : à Paris, voici les 25 zones de festivités pour « tous ceux qui n’ont pas de billets » », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  207. « Cérémonie de remise des médailles olympiques de l'épreuve par équipes pour les patineurs artistiques de Beijing 2022 au Parc des Champions de Paris 2024 », sur olympics.com, .
  208. « Dix olympiens de trois éditions des Jeux Olympiques mis à l’honneur lors de la cérémonie de réattribution des médailles à Paris 2024 », sur olympics.com, .
  209. « Le Parc des Champions de Paris 2024, une option supplémentaire, à titre exceptionnel, pour les cérémonies de réattribution des médailles olympiques », sur olympics.com, .
  210. « 1,5 milliard d'euros du CIO pour Los Angeles, 1,2 pour Paris : le budget des JO », sur leparisien.fr, .
  211. « JO 2024 : voici comment Paris veut financer son budget de 6,6 milliards d'euros », sur lci.fr, .
  212. a et b Fabien Magnenou, « JO 2024 : six raisons de désespérer de la désignation de Paris », sur francetvinfo.fr, .
  213. Alexandre Turpyn, « Les JO sont ruineux pour les villes. Paris 2024 n'y échappera pas », sur capital.fr, .
  214. « Paris 2024. Étude d'impact », sur cdes.fr, .
  215. « Risques de délais et de coûts concernant certaines opérations majeures prévues pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 », rapport établi par Bertrand Brassens, Inspecteur général des finances, et Bertrand Jarrige, Inspecteur général de la jeunesse et des sports.
  216. Pierre Rondeau, « Jeux olympiques de Paris 2024 : pourquoi ça risque de coûter cher », sur slate.fr, .
  217. Nicolas Lepeltier, « JO 2024 : l’organisation des Jeux de Paris coûtera 400 millions d’euros de plus », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  218. a et b « JO 2024 : budget dépassé, perquisitions… Le comité d’organisation en zone de turbulences », sur www.lexpresse.fr, (consulté le ).
  219. « Paris 2024 : ce que l’Etat et les collectivités financent pour les Jeux olympiques et paralympiques », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  220. « Jeux de Paris 2024 : pas d'augmentation dans les transports pour les Franciliens », sur Île-de-France Mobilités, (consulté le ).
  221. « Tout savoir sur le passe "Paris 2024" », sur Île-de-France Mobilités, (consulté le ).
  222. Paul Abran, « Paris 2024 : fibre optique, 5G… comment l’opérateur Orange équipe tous les sites des Jeux », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  223. Sandrine Lefèvre, « Paris 2024 veut faire entrer l’esprit olympique au patrimoine de l’Unesco », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  224. « Paris 2024 : une tour Eiffel moderne et tout en style comme logo », sur rmcsport.bfmtv.com, .
  225. « JO 2024 : Paris a-t-il plagié son logo de candidature ? », sur lefigaro.fr, (version du sur Internet Archive).
  226. Un appel d’offres pour la charte graphique sur francsjeux.com, le 30/10/2018
  227. Paris 2024 va changer de logo sur sportbusiness.club, le 29/10/2018.
  228. Paris 2024 Annonce en vue sur francsjeux.com, le 09/10/2019.
  229. [3] sur sportbusiness.club, le 22/10/2019.
  230. Trends of 2019: Branding and logos sur Creative Review
  231. [4] sur Strategies
  232. « Voici le nouveau logo de Paris 2024 », sur sportbusiness.club, (consulté le ).
  233. « Le logo des Jeux a séduit les Français (sondage) », sur lefigaro.fr, .
  234. « Paris 2024 : un logo moderne et beau mais qui ne représente pas bien la ville de Paris », sur odoxa.fr, .
  235. « Nouveau logo pour Paris 2024 : qu'en pensent les réseaux sociaux ? », sur visibrain.com.
  236. « Le logo Paris 2024 ne laisse pas indifférent », sur sport.francetvinfo.fr, .
  237. a et b Cyril Simon, « « Salon de coiffure » ou « choix culotté » ? Le logo des JO 2024 divise les graphistes », sur leparisien.fr, Le Parisien, .
  238. valeursactuelles.com, « « Sexisme », « Tinder », « Salon d’esthéticienne », le bad buzz du logo des JO 2024 », sur valeursactuelles.com, .
  239. a et b (en) Tom Banks, « Design Week’s most popular news stories of 2019 », sur Design Week, (consulté le ).
  240. (en-US) Samantha Ibrahim, « Paris 2024 Olympics logo roasted for looking like a ‘Karen’ », sur New York Post, (consulté le ).
  241. Nicolas Lepeltier, « Paris 2024 : le logo des Jeux olympiques dévoilé », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  242. « Le logo de Paris 2024 « porte les valeurs de la France » », sur Europe 1 (consulté le ).
  243. « L'emblème de Paris 2024 décrypté », sur brut.media (consulté le ).
  244. « JO Un nouveau logo pour Paris 2024 », sur Libération (consulté le ).
  245. Jérémy Patrelle, « Paris 2024 : le nouvel emblème des Jeux Olympiques est-il réussi ? », sur gqmagazine.fr, GQ, (consulté le ).
  246. (en) Eliza Williams, « Trends of 2019: Branding and logos », sur Creative Review, (consulté le ).
  247. « Paris 2024 : voici l’affiche officielle des Jeux olympiques », sur Le Point, (consulté le ).
  248. Paris 2024, « Les affiches officielles de Paris 2024 », sur olympics.com (consulté le ).
  249. a et b « JO 2024: ces deux cadeaux spéciaux offerts aux athlètes médaillés », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté le ).
  250. V.M., « JO Paris 2024 : la croix du dôme des Invalides remplacée par une flèche sur l’affiche officielle », sur Le Figaro, (consulté le ).
  251. Guillaume Daudé, « Pas de croix sur le dôme des Invalides, la nouvelle affiche des JO fait polémique », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  252. « Avec ses produits dérivés, Paris 2024 veut faire sauter la banque », Francs Jeux,‎ (lire en ligne).
  253. a et b « C’est quoi un bonnet phrygien ? », sur lejdd.fr (consulté le ).
  254. « Paris 2024 : les Phryges, en forme de bonnet phrygien, seront les mascottes des Jeux olympiques et paralympiques », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  255. « L’usine bretonne Doudou & Compagnie va produire une partie des mascottes des JO de Paris 2024 », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  256. (en) « The Phryges – Paris 2024 Mascots Star as Olympic Merchandise », sur www.wipo.int (consulté le )
  257. (en) « The IP journey of an Olympic Games », sur www.wipo.int (consulté le )
  258. Apolline Merle, « Paris 2024 : un style épuré et moderne, référence à l'art déco… Découvrez les pictogrammes et l'identité visuelle des Jeux olympiques et paralympiques », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  259. « Les nouveaux pictogrammes des Jeux Olympiques de Paris 2024 n’auront pas la médaille d’or », sur Graphéine, (consulté le ).
  260. « JO Paris 2024 : les médailles ont été confectionnées par la Maison Chaumet et la Monnaie de Paris », sur lemondedesartisans.fr, (consulté le ).
  261. « JO Paris 2024 : les rubans des médailles fabriqués par l'entreprise Neyret à Grammond, dans la Loire », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  262. « PHOTOS - JO 2024 : découvrez les médailles olympiques et paralympiques, serties d'un morceau de tour Eiffel », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  263. Timothée Talbi, « JO 2024: quelle est la valeur des médailles olympiques ? », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté le ).
  264. Mia Pérou, « JO 2024. Or, argent, bronze… Quel est le prix d’une médaille olympique ? », sur Ouest France, (consulté le ).
  265. Ophélie Esseul, « JO 2024 : poids, design, épaisseur… tout savoir sur les médailles olympiques. », sur Alouette.fr, (consulté le ).
  266. Panasonic étend son partenariat des Jeux Olympiques jusqu'en 2024, HuffPost Québec, 06/02/2014.
  267. « BPCE premier de cordée avec Paris 2024 », sur SportBusiness.Club, (consulté le ).
  268. « Le groupe BPCE casse sa tirelire pour Paris 2024 - Tous sports - JO 2024 », sur L'Équipe (consulté le ).
  269. « Total prêt à être sponsor des Jeux Olympiques 2024 de Paris », sur Le Figaro, (consulté le ).
  270. « Total, prêt à s'engager pour Paris 2024 mais… », sur lequipe.fr (consulté le ).
  271. Stéphane Mandard, « Total renonce à être partenaire des JO 2024 après une rencontre avec Anne Hidalgo, la maire de Paris », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  272. « EDF décroche les Jeux Olympiques de 2024 grâce à l’atout bas carbone du nucléaire », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne).
  273. « Paris 2024 : FDJ tire le numéro 3 », sur SportBusiness.Club, (consulté le ).
  274. « CISCO devient partenaire officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 », sur Sport Strtatégies (consulté le ).
  275. « Décathlon habillera les bénévoles des Jeux de Paris 2024 », sur centrepresseaveyron.fr (consulté le ).
  276. « Decathlon devient partenaire officiel de Paris 2024 ! », sur Sport Strtatégies (consulté le ).
  277. « Optic 2000 devient partenaire de Paris 2024 », sur Sport Strtatégies (consulté le ).
  278. Nicolas Lepeltier, « Paris 2024 : Carrefour rejoint le cercle des partenaires premium des Jeux olympiques et paralympiques », sur www.lemonde.fr, (consulté le ).
  279. Juliette Garnier et Nicolas Lepeltier, « LVMH parraine les Jeux olympiques de 2024 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  280. « Sponsoring des JO : LVMH s'enflamme enfin pour Paris 2024 », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  281. « Partenaires de Paris 2024 », sur Paris 2024 (consulté le ).
  282. JO 2024 : pour la protection des données, les autorités veulent déminer le problème Alibaba, 26 juillet 2022, liberation.fr, par Amaelle Guiton
  283. Air France devient Partenaire Officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, 20 juillet 2023, corporate.airfrance.com.
  284. « Musique : Woodkid a composé le morceau de la passation entre Tokyo 2020 et Paris 2024 », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  285. Pierre de Beaudoin, « JO de Paris 2024 : le thème musical des Jeux olympiques et paralympiques dévoilé à l'arrivée de la flamme à Marseille », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  286. a et b Sasha Beckermann, « JO de Paris 2024 : pourquoi trois coups sont-ils donnés avec un bâton avant chaque session ? », sur www.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  287. a et b Christophe Gaudot, « JO Paris 2024 | Quelle est cette cloche que les vainqueurs sonnent en athlétisme au Stade de France ? », sur www.eurosport.fr, (consulté le ).
  288. « Le calendrier des sports de Paris 2024 officialisé ! », sur Paris2024.org, (consulté le ).
  289. « Calendrier des compétitions par sessions de Paris 2024 - v6 » [PDF], sur paris2024, (consulté le )
  290. « Tableau des médailles », Comité international olympique, (consulté le ).
  291. « Natation (H) : Deux titres olympiques en deux heures pour Léon Marchand, sacré sur 200 m brasse aux JO de Paris », sur lequipe.fr, (consulté le )
  292. Kevin Bernardi, « JO 2018 à 2024 : Le CIO attribue les droits de diffusion en Europe à Discovery et Eurosport pour plus d’un milliard d’euros », sur Sport & Société, (consulté le ).
  293. « Règle d'accés aux informations applicables au jeux de la XXXIII olympiade Paris 2024 », sur olympics.com.
  294. Amélie Tripet et Pierre Pérot, « La diffusion des compétitions sportives : quelles sont les règles applicables ? », sur August Debouzy avocats, (consulté le ).
  295. a et b « Le CIO attribue les droits de diffusion (TV et autres plateformes) des Jeux Olympiques de 2018 à 2024 en Europe à Discovery et Eurosport », (consulté le ).
  296. Accord ARD/ZDF/Discovery autour des Jeux olympiques.
  297. (en) Reginald Ajuonuma, « RTBF agrees 2020-24 Olympics sublicensing deal in Belgium », SportBusiness,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  298. (en) Reginald Ajuonuma, « VRT picks up 2022-24 Olympics sublicense rights in Belgium », SportBusiness,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  299. « JO 2024 : France Télévisions obtient les droits pour diffuser l'ensemble de la compétition », France Info,‎ (lire en ligne [html]).
  300. (en-GB) « Olympics: BBC to broadcast every Games up to and including 2024 », BBC Sport,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  301. « Les chaînes de la SSR diffuseront tous les Jeux olympiques jusqu'en 2032 », sur ssrsr.ch, (consulté le ).
  302. Radio-Canada, « Paris 2024 : le décompte est commencé pour Radio-Canada et RDS », sur Centre de presse de Radio-Canada, (consulté le ).
  303. Asif Hossain, « Radio-Canada nommé diffuseur officiel des Jeux olympiques jusqu’en 2024 », sur Comité olympique canadien, (consulté le ).
  304. (es) « Chilevisión transmitirá toda la emoción de los Juegos Olímpicos París 2024 », Chilevisión,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  305. (en) « IOC announces TelevisaUnivision as media rights partner in Mexico for Paris 2024 », sur olympics.com, (consulté le ).
  306. CIO, « Le CIO attribue les droits de diffusion des Jeux de 2018 à 2024 en Asie », .
  307. a et b « Conflit israélo-palestinien : Emmanuel Macron affirme que 'les athlètes israéliens sont les bienvenus' aux JO », sur RTBF (consulté le ).
  308. « L’ombre du conflit israélo-palestinien sur les Jeux olympiques de Paris », sur lemonde.fr (consulté le ).
  309. a et b « JO-2024 : les athlètes russes et bélarusses seront admis sous bannière neutre », sur France 24, (consulté le ).
  310. Nicolas Lepeltier, « Paris 2024 : le boycott des JO par la Russie constitue une menace de plus en plus sérieuse », sur Le Monde, (consulté le ).
  311. a et b « Paris 2024 : la Russie exclut tout boycott des Jeux olympiques par ses athlètes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  312. « JO-2024 à Paris: des perquisitions en cours sur plusieurs sites, dont le comité d'organisation », sur L'Express, (consulté le ).
  313. « Paris 2024 : les organisateurs des cérémonies d'ouverture perquisitionnés », sur Les Echos, (consulté le ).
  314. https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/jo-de-paris-2024-des-millions-de-bouteilles-en-plastique-videes-dans-des-gobelets-consignes-la-promesse-zero-dechet-loin-d-etre-tenue_6708336.html
  315. Jérôme Hourdeaux, « À l’approche des JO, les assignations à résidence pleuvent et détruisent des vies » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le ).
  316. « Les assignations à résidence augmentent avant les Jeux olympiques de Paris » Accès libre, sur France Inter, (consulté le ).
  317. « JO 2024 à Paris: des avocats dénoncent l'augmentation d'assignations à résidence liberticides » Accès libre, sur Radio France internationale, (consulté le ).
  318. a et b « Les dispositifs anti-SDF se sont répandus à Paris avant les JO, voici à quel point », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  319. « JO 2024: la Palestine demande au CIO d'exclure Israël », sur RMC Sport Jeux Olympiques (consulté le ).
  320. « JO : le casse-tête sécuritaire pour protéger la délégation israélienne », sur L'Express, (consulté le ).
  321. « JO Paris 2024 : quinzaine sous haute tension pour les athlètes israéliens », sur Le Figaro, (consulté le ).
  322. a et b « JO-2024 : Volodymyr Zelensky appelle à exclure les athlètes russes, un boycott qui fait débat », sur france24.com, (consulté le ).
  323. Yann Duvert et Christophe Palierse, « Guerre en Ukraine : la Russie mise à l'écart par le monde du sport », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  324. AFP, « Guerre en Ukraine : la décision très forte de la Fédération française de basket sur les joueurs qui évoluent en Russie et Biélorussie », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  325. (en) « NPC Russia and NPC Belarus suspended at IPC Extraordinary General Assembly », sur Comité international paralympique, (consulté le ).
  326. « Le Comité international olympique fait un nouveau pas vers la réintégration des sportifs russes et biélorusses », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  327. « JO 2024 : le Danemark contre la présence d'athlètes russes sous drapeau neutre », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  328. « JO 2024 : une décision « immorale et erronée », la Pologne et les pays Baltes refusent la présence de Russes et Bélarusses », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  329. « L'Ukraine menace de boycott les JO 2024 si les Russes y participent », sur Euronews, (consulté le ).
  330. Des experts indépendants de l'ONU félicitent le Comité international olympique d'envisager l'admission d'athlètes russes et bélarusses.
  331. « JO 2024 : Les États-Unis favorables à la participation des athlètes russes et biélorusses sous bannière neutre à Paris », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  332. Le CIO réaffirme sa volonté de réintégrer les athlètes russes et biélorusses, mais ne dit rien sur Paris 2024.
  333. « Le CIO recommande la réintégration des sportifs russes et bélarusses sous bannière neutre », sur euronews.com, (consulté le ).
  334. AFP, « La fédération internationale d’escrime réintègre les athlètes russes et bélarusses », sur liberation.fr, (consulté le ).
  335. (en) Patrick Burke, « FIE strips individual European Games events of Olympic qualifying status », sur insidethegames.biz, (consulté le ).
  336. Aude Lasjaunias, « Escrime : les tireurs russes font leur retour lors des championnats d’Europe, en Bulgarie », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  337. « JO-2024 : les Russes pourraient décider de ne pas participer selon le ministre ukrainien des Sports », sur la-croix.com, (consulté le ).
  338. Nicolas Lepeltier, « Paris 2024 : l’Ukraine fait un grand pas vers sa participation aux Jeux olympiques », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  339. « Questions-réponses concernant la participation d'athlètes porteurs d'un passeport russe ou bélarussien aux compétitions internationales », sur olympics.com, (consulté le ).
  340. (en) Patrick Burke, « Ukraine's Kharlan assured of Paris 2024 Olympics place by IOC after handshake furore », sur insidethegames.biz, (consulté le ).
  341. Gabriel Richalot et Patricia Jolly, « Paris 2024 : comment un duel au sabre entre une Ukrainienne et une Russe a changé la face du monde olympique », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  342. Victor Weulersse, « JO 2024. Le CIO milite pour la présence des athlètes russes mais reste flou sur la date de décision », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  343. La question de la présence des Russes aux JO de Paris 2024 ne sera pas tranchée en octobre.
  344. « Emmanuel Macron ne veut pas de drapeau russe aux Jeux ».
  345. Nicolas Lepeltier, « Paris 2024 : le boycott des JO par la Russie constitue une menace de plus en plus sérieuse », sur Le Monde, (consulté le ).
  346. a b et c « Sur les chantiers des JO-2024, le tabou des travailleurs des sans-papiers », sur France 24, (consulté le ).
  347. Pierre Jequier-Zalc, « Fraudes patronales et accidents du travail sur les chantiers des JO : « On est inquiets pour la suite, vraiment » », sur Bastamag, .
  348. a et b « INFO FRANCEINFO. Paris 2024 : dix travailleurs sans papiers assignent des géants du BTP devant les prud'hommes », sur Franceinfo, (consulté le ).
  349. « JO de Paris 2024 : quatre groupes de BTP assignés aux prud’hommes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  350. « Des SDF déplacés avant les JO ? Pas une première… », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  351. « JO-2024 : le transfert de sans-abri de Paris en province fait polémique », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
  352. Margaux Dzuilka et Névil Gagnepain, « À l’approche des JO, des familles expulsées d’hôtels sociaux qui misent sur le tourisme », sur Mediapart, (consulté le ).
  353. a et b Faïza Zerouala, « Transférer les sans-abri de Paris : le projet qui inquiète » Accès limité, sur Mediapart, (consulté le ).
  354. « Bruz, Besançon… Le transfert de sans-abri de Paris vers plusieurs villes de France avant les JO inquiète », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  355. « Près de Rennes, des familles délogées pour faire de la place aux sans-abri de Paris [Exclusif] », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  356. « INFO FRANCEINFO. Paris 2024 : plus de 5 200 personnes ont été déplacées d'Île-de-France vers d'autres régions », sur Franceinfo, (consulté le ).
  357. « A Paris, les dispositifs anti-SDF « ne manquent pas de créativité » », sur France 3 Paris Ile-de-France, (consulté le ).
  358. Elsa de La Roche et Astrid Jurmand, « JO 2024 : les Crous vont-ils déloger des étudiants pour mettre des chambres à disposition des organisateurs ? », sur Libération, (consulté le ).
  359. « Expulsions des étudiant-e-s des logements CROUS dans le cadre des Jeux Olympiques 2024 : Solidaires Étudiant-e-s attaque la décision au tribunal ! », sur Solidaires étudiant-e-s, (consulté le ).
  360. « JO de Paris 2024 : le tribunal administratif de Paris suspend la réquisition de 3000 chambres universitaires », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  361. Elsa de La Roche Saint-André, « Le jugement du tribunal administratif de Paris a-t-il interdit au Crous de réquisitionner des logements pour les JO ? », sur Libération (consulté le ).
  362. Pierre de Beaudoin, « JO de Paris 2024 : le Conseil d'Etat lève les doutes sur la réquisition de logements étudiants du Crous », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  363. a et b « JO de Paris-2024 : « 100 euros et deux places » contre un logement Crous, les étudiants amers », sur france24.com, (consulté le ).
  364. a et b Philippe Ricard, « Des acteurs proches de l’Azerbaïdjan derrière une campagne de boycott des JO de Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  365. « Jeux olympiques 2024: Paris dénonce une campagne de désinformation liée à l’Azerbaïdjan », sur 20 minutes, (consulté le )
  366. Alban Traquet, « Sécurité : Une quarantaine d'ingérences numériques étrangères détectées pendant les JO de Paris 2024 », sur L'Équipe, (consulté le )
  367. Sébastian Seibt, « "Baku connection" : la France, un punching-ball de choix pour l'Azerbaïdjan » Accès libre, sur France 24, (consulté le )
  368. Emma Collet, « Punaises de lit et agents d’influence : comment l’Azerbaïdjan tente de déstabiliser la France », sur L'Express, (consulté le )
  369. Clara Hidalgo, « «Paris grouille de punaises de lit» : à moins d'un an des Jeux olympiques, l’inquiétude grandit dans la presse anglophone », sur Le Figaro, (consulté le )
  370. Philippe Salvador, « Punaises de lit : réseaux sociaux, médias, politiques... la psychose s'empare de la France, est-ce justifié ? », sur ladepeche.fr, (consulté le )

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Jade Lindgaard, Paris 2024. Une ville face à la violence olympique, Éditions divergences, , 200 p. (ISBN 979-1097088668)
  • Sébastien Chesbeuf, Jean-François Laville et Thierry Vildary, La face cachée des JO, JC Lattès, , 216 p. (ISBN 978-2709674409)
  • Brian Phil, JEUX OLYMPIQUES PARIS 2024 : Le manuel ultime pour les Jeux olympiques d'été de 2024, Independently published, , 190 p. (ISBN 979-8333658685)

Bande dessinée

modifier
  • Jean-Michel Billioud et Buster Bone (Illustrations), Les Jeux Olympiques - Questions/Réponses - Pour tout savoir sur l'Histoire et le déroulé des Jeux Olympiques, Nathan, , 32 p., Dès 7 ans (ISBN 978-2092564042)
  • CuriousKids Pub, Les jeux Olympiques Paris 2024 : L'Encyclopédie complète des JO pour les enfants de 7 à 14 ans. Les Connaissances incontournables pour les Passionnés des sports Olympiques, , 84 p. (ISBN 979-8863691770)
  • J.L. Pechardière, Les héros de Paris 2024 : Guide des Jeux Olympiques pour Enfants: Jeux expliqués aux enfants d'une manière ludique, Independently published, , 114 p., 6 - 16 ans (ISBN 979-8323117741)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier