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Lumière sur...

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M. et Mme Goliath dansent sur le pont du Gadre, Ath
M. et Mme Goliath dansent sur le pont du Gadre, Ath

La ducasse est une tradition populaire de la ville d'Ath, dans le Hainaut, en Belgique. Remontant au Moyen Âge, elle s’est enrichie au fil du temps, pour devenir une fête très appréciée qui dure plusieurs jours, caractérisée par la présence de géants processionnels, de chars décoratifs et de groupes historiques.

Depuis le XVe siècle, le phénomène des « géants » est bien présent en Europe occidentale dans les processions et cortèges, les carnavals ou les fêtes publiques en général. Le contexte politique, économique et culturel a changé mais les géants ont survécu là où la tradition s'est solidement enracinée dans les populations. Ce cortège qui, directement issu des processions, a conservé ses géants anciens, est animé par une population locale qui leur demeure extrêmement attachée. La ducasse est l'événement majeur de la vie festive régionale. Elle donne lieu a de nombreuses réjouissances et manifestations culturelles.

La ducasse d'Ath est inscrite depuis 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l'UNESCO, après sa proclamation en 2005, comme élément des Géants et dragons processionnels de Belgique et de France.



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L’hôtel de ville d’Ath
L’hôtel de ville d’Ath

Ath (en néerlandais Aat, en picard Ât, en wallon Ate) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Hainaut. Elle est le siège d'une Justice de paix.

Ath se situe à 60 km à l'ouest de la capitale Bruxelles, à 65 km à l'est de Lille, à 27 km à l'est de Tournai et à 23 km au nord de Mons. La proximité de l'autoroute A8, les routes nationales et la présence d'une gare SNCB au trafic élevé en font un axe de circulation d'importance régionale.

Au confluent des deux Dendres, Ath, dont le passé est riche et le folklore exceptionnel, est la capitale du pays vert. Elle est la cité des géants. La ducasse (eul ducasse), qui a lieu le quatrième dimanche d'août, est reconnue depuis 2005 comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO.



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La maison espagnole
La maison espagnole

Mons ([mɔ̃s], en allemand et en néerlandais Bergen, en picard Mont) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne. Ancienne capitale des comtes de Hainaut, chef-lieu de la province de Hainaut, ville principale de l’arrondissement de Mons, elle est le siège d’une des cinq cours d’appel du pays. Depuis 1967, la ville accueille sur son territoire le centre de commandement militaire des forces de l’OTAN en Europe (SHAPE).

Marquée par l’histoire et riche d’un patrimoine architectural et culturel important, Mons est depuis 2002 la capitale culturelle de la Wallonie tout en ambitionnant également de devenir capitale européenne de la culture en 2015.

C’est aussi la ville où se déroule chaque année depuis 1349 une ducasse comprenant une procession et un combat légendaire la semaine de la Trinité. L’UNESCO l’a classée comme chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel en 2005.

Monuments caractéristiques : le beffroi, l’hôtel de Ville, la collégiale Sainte-Waudru, la Parfaite Union - la première loge maçonnique du continent…



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Plaque commémorant le traité de Couillet signé le 23 août 1914.
Plaque commémorant le traité de Couillet signé le .

Le traité de Couillet détaille la lourde contribution de guerre imposée par l'Armée impériale allemande à la ville de Charleroi et aux communes environnantes, en représailles de l'action qu'auraient menée des francs-tireurs contre ses soldats investissant Charleroi.

Le , lors de la bataille de Charleroi au début de la Première Guerre mondiale, le général allemand Max von Bahrfeldt, commandant de la 19e division de réserve s'assigne comme objectif de prendre les ponts sur la Sambre situés à Charleroi et Couillet et tenus par des soldats des 3e et 10e corps d'armée français. Dans leur progression à travers la ville, les soldats allemands essuient de rares coups de feu de la part des soldats français. Convaincus de la présence de francs-tireurs, les Allemands prennent des civils en otage et incendient des habitations.

Le 23 août, craignant une destruction complète de la ville, des notables carolorégiens, dont le bourgmestre Émile Devreux, vont à la rencontre du général pour parlementer. Celui-ci accuse les civils d'avoir fait feu sur ses soldats. Sous la menace des canons, il contraint les membres de la délégation à signer le « traité de Couillet » qui stipule le paiement d'une lourde indemnité de guerre en argent et en nature à régler le jour même à 18 heures.

Le bilan des exactions commises par les Allemands est de 41 civils tués et 159 habitations incendiées à Charleroi même. Il y a environ 250 civils tués et 1 300 bâtiments détruits dans l'ensemble du pays de Charleroi.



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Façade de l'église Saint-Sulpice de Jumet vue depuis le sud-ouest.
Façade de l'église Saint-Sulpice de Jumet vue depuis le sud-ouest.

L'église Saint-Sulpice est un édifice religieux situé à Jumet, section de la ville belge de Charleroi, dans la province de Hainaut.

Les traces matérielles les plus anciennes d'un édifice religieux à cet endroit datent du Xe siècle. Trois églises précédant la construction actuelle sont identifiées lors de fouilles effectuées en 1967. De style classique, le bâtiment actuel est érigé entre 1750 et 1753 par un architecte anonyme. L'église de brique et pierre calcaire est très homogène. Elle est classée depuis 1949 au patrimoine culturel.



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Jules Audent
Jules Audent

Jules Audent est un homme politique, avocat et administrateur de société belge, membre du Parti libéral, né le à Charleroi et mort dans cette ville le .

En tant qu'avocat, il marque par sa forte personnalité la vie judiciaire carolorégienne de son temps. Échevin de l'Instruction publique, il crée des écoles pour garçons et filles. Comme bourgmestre, il doit faire preuve de diplomatie lors de la question de la « séparation du Faubourg » et faire face aux ouvriers qui menacent de piller la ville lors des grèves de mars 1886.

Il est principalement connu pour les grands travaux réalisés sous son impulsion et qui lui valent le surnom de « Haussmann carolo ». Ces travaux d'urbanisation remplacent les fortifications qui ceinturaient la ville par des boulevards, parcs, habitations et édifices publics.



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L'immeuble en cours de restauration (avril 2019).
L'immeuble en cours de restauration (avril 2019).

L'immeuble De Heug, également appelé Pianos De Heug et Piano De Heug, est un immeuble de style moderniste construit en 1933 à Charleroi en Belgique par Marcel Leborgne pour le fabricant de pianos De Heug. Il sert alors de salle de vente et d'auditorium. Lors de la disparition de cette société, l'immeuble est essentiellement affecté au logement. Après avoir été menacé de démolition, le bâtiment est minutieusement restauré entre 2015 et 2020.

L'immeuble fait un usage particulier des courbes qui soulignent l'aspect vertical — c'est le cas pour la cage d'escalier cylindrique — et horizontal pour l'angle arrondi de la verrière et du balcon de chaque étage.



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Marcel Denis est un auteur belge francophone de bande dessinée, né le à Monceau-sur-Sambre et décédé le à Lobbes. Il a créé les séries Hultrasson (avec Marcel Remacle) et Les Frères Clips dans le Journal Spirou. Il a également réalisé deux épisodes de la série Tif et Tondu.

Il fait partie, à l’instar des auteurs du Journal Spirou de cette génération, de l’école de Marcinelle (ou école de Charleroi) qui, sous l’influence de Jijé et Franquin, met en avant un dessin au « graphisme souple et dynamique ».

Marcel Denis est formé au dessin et à la peinture dans une école privée de Monceau-sur-Sambre, après ses études secondaires. Il devient ensuite, pendant la guerre, employé de bureau tout en commençant à réaliser de la bande dessinée.



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Marcel Denis est un auteur belge francophone de bande dessinée, né le à Monceau-sur-Sambre et décédé le à Lobbes. Il a créé les séries Hultrasson (avec Marcel Remacle) et Les Frères Clips dans le Journal Spirou. Il a également réalisé deux épisodes de la série Tif et Tondu.

Il fait partie, à l’instar des auteurs du Journal Spirou de cette génération, de l’école de Marcinelle (ou école de Charleroi) qui, sous l’influence de Jijé et Franquin, met en avant un dessin au « graphisme souple et dynamique ».

Marcel Denis est formé au dessin et à la peinture dans une école privée de Monceau-sur-Sambre, après ses études secondaires. Il devient ensuite, pendant la guerre, employé de bureau tout en commençant à réaliser de la bande dessinée.


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Vue générale de l'édifice.
Vue générale de l'édifice.

L'abbaye de Bonne-Espérance est située à Vellereille-les-Brayeux, aujourd'hui dans la commune d'Estinnes, à 4 km au sud-ouest de la ville de Binche, en Belgique.

Raynard, seigneur de Croix-lez-Rouveroy, offre à Hugues de Fosses, abbé de Prémontré, une partie de son alleu de Ramegnies. En 1126, Hugues de Fosses y envoie des religieux prémontrés emmenés par Odon, qui y fondent un nouveau monastère l'année suivante. Après plusieurs déménagements, la communauté norbertine s'établit en 1130 sur le site actuel.

Au cours des XIIe et XIIIe siècles, la communauté acquiert plusieurs milliers d'hectares de terres. Le prélat Philippe de Harveng s'y distingue comme intellectuel. La situation économique de la communauté reste relativement stable jusqu’au XIVe siècle. Le XVIe siècle est marqué dans la région par les troubles politiques et religieux au cours desquels l'abbaye subit de nombreux pillages. Elle connait alors une période d'endettement et de précarité.

À partir du XVIIe siècle, Bonne-Espérance commence à restaurer les bâtiments abbatiaux, s'appuyant en partie sur des mécènes, notamment les gouverneurs des Pays-Bas espagnols. L'abbaye est fermée et vendue après la Révolution française. Les chanoines survivants parviennent à la racheter, mais les difficultés à reformer la communauté sont telles qu'ils décident, en 1821, de faire don de leur abbaye au séminaire du diocèse de Tournai. Ce dernier y fonde en 1830 un établissement d'enseignement, aujourd'hui appelé le collège Notre-Dame de Bonne-Espérance.

L'ensemble architectural de l'ancienne abbaye de Bonne-Espérance a survécu totalement aux destructions de la Révolution française. Ce site est classé en 1973 et inscrit depuis 1993 sur la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Wallonie.


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Immeuble vu depuis la place de la Broucheterre.
Immeuble vu depuis la place de la Broucheterre.

La piscine de la Broucheterre est un immeuble de logements sociaux situés dans la ville de Charleroi (Belgique).

Ce bâtiment de style Art déco, imaginé par l'architecte Oscar Quinaut, est construit en 1932 à l'extrémité du site anciennement occupé par l'exposition de Charleroi de 1911. Il abrite une piscine publique qui vient remplacer un bassin de natation plus ancien situé en bord de Sambre.

La piscine est désaffectée en 1984 car elle ne répond plus aux exigences de sécurité et d'hygiène alors en vigueur. Elle est remplacée par la piscine Hélios à la Ville-basse. Le bâtiment est alors laissé à l'abandon. Il est tout de même parfois loué à Charleroi/Danses pour quelques spectacles ou pour des baptêmes d'étudiants.

Si l'idée de le transformer en logements sociaux date de la fin des années 1990, ce n'est qu'en 2002 que le projet aboutit, avec la création de 33 appartements. Les architectes, Pierre Blondel et Thomas Vandenberghe, agencent les logements dans les parties latérales, l'espace central étant maintenu pour permettre la circulation périphérique et la lumière naturelle du soleil. Le bassin est aménagé en jardin pour bénéficier de la verrière qui couvre le patio.