Utilisateur:Lematth88/Brouillon


Résultats par parti

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Résultats par nuance

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Résultats par nuances du Ministère de l'intérieur[1]
Nuance[2]
Premier tour Second tour Total
Sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
Ensemble ![a] ENS
Divers centre[b] DVC Nv
Les Républicains LR
Nouvelle Union populaire écologique et sociale NUP
Ecologistes[c] ECO
Rassemblement national RN
Divers gauche[d] DVG
Union des démocrates et indépendants UDI
Divers droite[e] DVD
Divers[f] DIV
Droite souverainiste[g] DSV
Régionaliste[h] REG
Divers extrême gauche[i] DXG
Parti radical de gauche RDG
Divers extrême droite[j] DXD
Reconquête REC Nv
Suffrages exprimés
Votes blancs
Votes nuls
Total 100 100
Abstentions
Inscrits/Participation

Élections de 1876

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(infobox avec les députés tels qu'au 25 juin 1877, je sais pas qu'elle date mettre sinon)

Élections législatives françaises de 1876
533 députés
et
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 9 472 613[3]
Votants 7 370 426[3]
77,80 %
Gauche républicaine – Jules Grévy
Députés élus 136 en augmentation 24
Centre gauche – Paul Bethmont
Députés élus 113 en augmentation 41
Union républicaine – Léon Gambetta
Députés élus 87 en augmentation 49
Bonapartistes – Edgar Raoul-Duval
Députés élus 82 en augmentation 62
Constitutionnalistes et orléanistes – Albert de Broglie
Députés élus 39 en diminution 175
Légitimistes – Joseph du Bourg
Députés élus 30 en diminution 152
Bonapartistes modérés – Napoléon-Jérôme Bonaparte
Députés élus 17
Extrême gauche – Louis Blanc
Députés élus 15 en augmentation 15
Représentation de l'assemblée
Diagramme
  • Extrême-gauche: 15 sièges
  • Union républicaine: 87 sièges
  • Gauche républicaine: 136 sièges
  • Centre-gauche: 113 sièges
  • Centre-droit: 43 sièges
  • Bonapatistes modéré: 17 sièges
  • Appel au Peuple: 82 sièges
  • Légitimistes: 30 sièges
Gouvernement
Sortant Élu
Louis Buffet
Orléanistes
Jules Dufaure
Républicains
Législature élue
Première de la IIIe Rép.

Les élections législatives de 1876 ont eu lieu les et au scrutin uninominal par arrondissements à deux tours (comme le prévoit la loi organique du 30 novembre 1875). Elles se déroulèrent au suffrage universel masculin. Le scrutin est largement remporté par les républicains mettant fin à la majorité royaliste.

Contexte

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(aller plus loin : contexte de la séparation de l'Assemblé nationale, groupes et forces en présence.) Après 4 ans de discussions, l'Assemblée nationale vote les lois constitutionnelles de la Troisième République [4] et à partir de novembre 1875, commence à débattre de sa date de dissolution ainsi que les dates des différentes élections, sénateurs inamovibles, sénatoriales et enfin législatives. Le 30 novembre, la loi organique du 30 novembre 1875 sur l'élection des députés est adoptée.[5] Le découpage électorale est ensuite mis en discussion du 20 au 24 décembre après un important débat sur le nombre de députés pour le département de la Seine, et surtout pour Paris. La ville est en effet largement républicaine et la majorité de droite veut diminuer son influence, elle ne donne donc que vingt députés, soit un par arrondissement, ne respectant ainsi pas la règle générale de rajouter un député si la population est de plus de 100 000 habitants. De même, Lyon n'est découpée qu'en cinq circonscriptions sans respect pour le nombre d'habitants.[6]

Il est ensuite mis en discussion jusqu'au 31 décembre la loi concernant la liberté de la presse et l'état de siège dans les départements. Malgré les protestations des républicains, la loi est adopté en laissant la possibilité au préfet d'interdire des journaux et quatre départements, les plus peuplés, la (Seine, la Seine-et-Oise, le Rhône et les Bouches-du-Rhône) resent soumis à l'état de siège proclamé à la faveur de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, restreignant donc la liberté de la presse et celle de réunion[7]. Le dernier jour de l'année entraine aussi la confirmation de la date des élections législatives au 20 février 1876 en métropole tandis que les élections dans les quatre colonies auront lieu le septième dimanche après la promulgation de cette loi.[8]

Campagne électorale

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La campagne débute presque immédiatement mais se confond avec celles des élections sénatoriales malgré son aspect indirect. Léon Gambetta devient alors la figure des républicains, faisant de nombreux discours. Les comités républicains le place presque officiellement comme celui qui représente le camp républicain et le présente dans 4 circoncriptions. Il présent alors une République libérale et un anticléricalisme modéré tout en se présentant comme un conservateur, car la république existe déjà. La discours du 18 janvier à Aix marque une tentative de rallier les orléanistes à la république qui ne donne aucun résultat mais froisse les radicaux intransigeants qui restent sur son propre discours de Belleville.[9] C'est à ce moment qu'il embrasse alors le terme d'« opportuniste ».[10]


Les bonapartistes s'organisent rapidement et le « comité national conservateur » soutient 225 candidatures sur les 550 possibles. Ils se placent dans une opposition contre la monarchie mais aussi contre la République. La principale ligne politique est toujours la même depuis 1871, le retour du prince, la protection contre « l'anarchie » et le « monarchisme », pour l'ordre moral et l'« appel au peuple ».[11]

Résultats

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Ce scrutin fut marqué par la défaite de la majorité parlementaire monarchiste élue lors des élections de 1871. L'orléaniste Louis Buffet subit un échec personnel et dut abandonner la direction du gouvernement au républicain modéré Jules Dufaure. Commence alors une période de coexistence difficile entre le président monarchiste Patrice de Mac Mahon et la nouvelle majorité républicaine.

Sur les 25 circonscriptions de Paris, la majorité conservatrice n'en remporte qu'une : celle de 8e arrondissement, gagnée par Louis Decazes, fils d'Élie Decazes, homme politique important sous la Restauration. L'Aquitaine et la Corse se révèlent bonapartistes. Le sud-est, le centre et l'est de la France sont majoritairement républicains-radicaux. Les légitimistes conservent une forte influence dans les départements de l'ouest de la France[12].


Résultats[13]
Parti Votes % Sièges
  Gauche républicaine 3 967 000 54,5 % 136
  Centre gauche 97
  Union républicaine 87
  Divers républicains 15
  Radicaux 15
  Appel au peuple 1 325 000 18,49 % 91
  Bonapartistes indépendants 17
  Constitutionnel 1 101 000 14,94 % 39
  Orléanistes 4
  Légitimistes 883 000 8,82 % 30
Non inscrits ou indéfinis 3
Vacants 11
Total 7 276 000 533
Blancs et nuls 137 000 1,85 %
Votants 7 413 000 76,4 %
Abstentions 2 102 187 26,6 %
Inscrits 9 701 000

Groupes parlementaires

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Répartition des députés par groupes au [Note 1]
Groupe parlementaire Députés
Total
GR Gauche républicaine 136
CG Centre gauche 97
UR Union républicaine 87
AAP Appel au peuple 81
ORL Orléaniste 43
LEG Légitimiste 30
EXG Extrême-gauche 15
NI Non-Inscrits ou indéfinis 18
Total des sièges pourvus 522


Crise du 16 mai

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Le 16 mai 1877, le président de la République Patrice de Mac Mahon contraint à la démission le président du conseil, le républicain Jules Simon. Le successeur de ce dernier, l'orléaniste Albert de Broglie ne disposant pas d'une majorité à la Chambre des députés, son gouvernement essuie un vote de défiance par 363 voix contre 143. La chambre est dissoute le par le président Patrice de Mac Mahon.

Ire législature

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Durée de la législature : -

Président de la République : Patrice de Mac Mahon.

Président de la Chambre des députés : Jules Grévy.

Liste des gouvernements successifs
Gouvernement Dates (Durée) Parti(s) Président du Conseil Composition initiale
 1 Jules Dufaure Gouvernement Jules Dufaure (4) du au (269 jours) Union républicaine, Gauche républicaine, Centre gauche Jules Dufaure 9 ministres
1 secrétaire d'État
 2 Jules Simon Gouvernement Jules Simon du au (155 jours) Jules Simon 9 ministres
1 secrétaire d'État
 3 Albert de Broglie Gouvernement Albert de Broglie (3) du au (186 jours) Orléanistes, légitimistes, Appel au Peuple Albert de Broglie 9 ministres
1 secrétaire d'État
  1. Les groupes parlementaires n'étaient pas encore institutionnalisés et il s'agissait avant tout de groupes de travail et d'influence ad-hoc dans la Chambre. Les seuls groupes plus organisés sont les groupes républicains et l'Appel au peuple. De plus, l'inscription aux groupes ne sont pas exclusifs, un grand nombre de membre de l'Extrême gauche sont inscrits dans l'Union Républicaine par exemple. Dans ce tableau, ils ne sont comptés qu'une seule fois dans le groupe d'Extrême gauche.

Références

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  1. « Les résultats en direct », sur www.elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Nuances de Candidats », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  3. a et b « Carte de la France électorale », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Damien Gros, Naissance de la Troisième République, Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-060892-9, lire en ligne)
  5. Georges Ferrière, Le concept de représentation dans la pensée politique, Aix-en-Provence, Presses universitaires d’Aix-Marseille, coll. « Histoire des idées politiques », (ISBN 978-2-8218-5324-9, lire en ligne), « La loi électorale du 30 novembre 1875 : La difficile confirmation du suffrage universel », p. 421‑447
  6. Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Hautes Études médiévales et modernes » (no 74), , 839 p. (ISBN 2-600-00065-8)
  7. Joseph Barthélemy, « Notes de droit public sur le droit public en temps de guerre », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'Étranger,‎ , p. 145 (lire en ligne)
  8. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  9. Vincent Duclert, République imaginée: 1870-1914, Paris, Belin, coll. « Histoire de France » (no 9), , 864 p. (ISBN 978-2-7011-3388-1), p. 125-137
  10. Jérôme Grondeux, France contemporaine. La France entre en République 1870-1893, Paris, Librairie générale française, coll. « Le livre de poche Références histoire », , 220 p. (ISBN 978-2-253-90572-1), p. 68-73
  11. Pierre Lévêque, Histoire des forces politiques en France : 1789-1880, t. 1, Paris, Armand Colin, coll. « U. Science politique », (ISBN 978-2-200-21236-0), chap. 11 (« Le bonapartisme : résurrection et effacement (1830-1879) »), p. 284-287
  12. Carte des résultats sur Gallica
  13. Pour le nombre de votes uniquement : Frédéric Salmon, Atlas électoral de la France 1848-2001, Paris, Éditions du Seuil, , 94 p. (ISBN 978-2-02-025568-4), p. XII

Voir aussi

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Articles connexes =

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Liens externes

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Modèles à utiliser

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Lematth88/Brouillon
Fonctions
Député
Sénateur
Élection Élection
Biographie
Nationalité Français

Décoration

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Liens externes

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Catégorie:Député de la première législature de la Troisième République

Élections sénatoriales françaises du 30 janvier 1876 :[1][2]

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75 sénateurs inamovibles : 58 rép, 9 légitimistes et 8 orléanistes.

Total : 149 sièges rép : 84 centre-gauche, 50 gauche, 15 radicaux

151 droite : 98 centre droit orléanistes, 40 bonapartistes, 13 légitimistes[3]

  1. Jalabert, Laurent, (1971- ...).,, Joly, Bertrand, (1954- ...).,, Weber, Jacques, (1949- ... ; historien), et Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (Nantes),, Les élections législatives et sénatoriales outre-mer, 1848-1981 [actes du colloque, Nantes, Musée Dobrée, 23-25 novembre 2006], Les Indes savantes, dl 2010 (ISBN 978-2-84654-208-1 et 2-84654-208-2, OCLC 708350790, lire en ligne)
  2. Conord, Fabien, 1980- ..., Les élections sénatoriales en France : 1875-2015, Presses universitaires de Rennes, dl 2016 (ISBN 978-2-7535-4949-4 et 2-7535-4949-4, OCLC 956730604, lire en ligne)
  3. Duclert, Vincent, (1961- ...).,, Cornette, Joël, (1949- ...)., et Impr. Chirat), La République imaginée 1870-1914, Belin, dl 2010 (ISBN 978-2-7011-3388-1 et 2-7011-3388-2, OCLC 690409632, lire en ligne)


3% de nuls/blancs en 1881 enFrance. Très changant dans certains départements vers 10-15 % (Vosges, Hautes-Yonnes, ..). Auxerre 17% et 20% à Poitiers centre. Plusieurs types : -simple : vierges ("blancs"), pas explicites, avec le votant inscrit (enlève des exprimés) -En couleur, "signes exterieurs" "autres motifs" (calcul dans la majorité)

Réalité (dans qq départements pas national): réél blanc : 12.7 % des bulletins nuls

Découpé / rayés : 55 % des bulletins nuls

PLusieurs bulletins : 4 % PLusieurs candidats : 4 % Annoté : 10 % Noms d'un non-candidats : 6 % Barré et un non-candidat : 8 % (légaux et peuvent faire élire qq1 si même personne) Autres (cartes électorales, prospectus etc : 3.5 %[1]


Notes et références

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