Utilisateur:Lev. Anthony/Grand Chambéry

Article original : Grand Chambéry

Grand Chambéry
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Forme Communauté d'agglomération
Siège 106, Allée des Blachères
73026 Chambéry Cedex
Communes 38
Président Xavier Dullin (LR)
Budget 165 915 488  (2017[1])
Date de création
Code SIREN 200069110
Démographie
Population 136 805 hab.[2] (2016)
Densité 260 hab./km2
Géographie
Superficie 525,99 km2
Localisation
Localisation de Grand Chambéry
Territoire du Grand Chambéry.
Liens
Site web www.grandchambery.fr
Fiche Banatic Données en ligne
Fiche INSEE Dossier complet en ligne

Le Grand Chambéry, anciennement nommé Chambéry Métropole - Cœur des Bauges, est une communauté d'agglomération regroupant l’aire urbaine autour de Chambéry et les communes des Bauges, en Savoie. Créée le par arrêté préfectoral[3] dans le prolongement de la loi NOTRe, elle est issue de la fusion de deux intercommunalités, la communauté d’agglomération Chambéry métropole[3] et la communauté de communes du Cœur des Bauges[3], afin de mettre fin à la fragmentation administrative du territoire.

La communauté d’agglomération compte 38 communes[DL 1],[3] pour un peu moins de 137 000 habitants, soit 32 % de la population de la Savoie. Elle est gérée par un conseil communautaire de 82 membres délégués par les communes qui la composent[4]. Elle dispose de compétences en matière de développement économique, d’aménagement du territoire et de gestion de certains services publics.

Histoire modifier

Deux intercommunalités, deux histoires modifier

Chambéry métropole
L’hôtel de ville de Chambéry est resté le siège de l’intercommunalité chambérienne de sa création, en 1957, à 1972.
Évolution de l’intercommunalité chambérienne:
  • Communes fondatrices (1957)
  • Adhésion en 1961
  • Adhésion en 1964
  • Adhésion en 1966
  • Adhésion en 1993
  • Adhésion en 2002
  • Adhésion en 2006
Autres événements
  • Fusion de Chambéry avec Bissy et Chambéry le Vieux (1961)
  • Adhésion partielle au SIAURC puis retrait
  • Adhésion partielle puis totale
  • Adhésion partielle au SIAC puis retrait
  • L’intercommunalité chambérienne voir le jour le sous la forme d’un SIVOM[5] : 12 communes — Barberaz, Barby, Bassens, Bissy[Notes 1], Challes-les-Eaux, Chambéry[Notes 1], Chambéry-le-Vieux[Notes 1], Cognin, Jacob-Bellecombette, La Motte-Servolex, La Ravoire et Saint-Alban-Leysse — se réunissent pour former le Syndicat intercommunal d’assainissement et d’urbanisme de la région de Chambéry (SIAURC), destiné à mettre en place un réseau d’assainissement et de traitement des déchets afin de limiter la pollution du lac du Bourget, situé en aval de Chambéry[5]. En 1964, la première usine de traitement des eaux usées est inaugurée à Bissy. Le siège du syndicat, originellement installé à la mairie de Chambéry, y est transféré en 1972[5]. Dans le même temps, l’intercommunalité s’étend par l’adhésion de quatre communes : Voglans en 1960[Notes 2], suivi par Saint-Baldoph en 1964 puis par Saint-Jeoire-Prieuré et Sonnaz deux ans plus tard[5].

    Le , le SIAURC est remplacé par un second SIVOM, le Syndicat Intercommunal de l’Agglomération Chambérienne (SIAC)[5]. Disposant de plus de compétences que la précédente organisation, notamment pour les déplacements, il est rejoint par deux communes, Le Bourget-du-Lac[Notes 3] et Vimines, pour la compétence transport dès l’année qui suit sa création. Ces adhésions permettent la création d’un réseau de bus, le STAC, qui voit le jour en [5]. En 1984, Vimines adhère intégralement, puis Verel-Pragondran rejoint l’intercommunalité, qui continue de se développer et de se doter de nouvelles compétences[5].

    Le marque une nouvelle avancée pour l’intercommunalité chambérienne, qui change de forme en devenant le District Urbain de la Cluse de Chambéry (DUCC)[5]. Doté de plus de compétences, il devient également indépendant en votant les taux d’imposition sur son territoire[5].

    Toutefois, l’existence de ce district urbain est assez courte puisqu’il devient, le , l’une des 50 premières communautés d’agglomération de France[5]. Celle-ci prend le nom de Chambéry métropole le mois suivant et reprend les compétences du DUCC, ainsi qu’un certain nombre de nouvelles imposées par l’État en compensation d’une dotation annuelle plus importante[5]. L’année suivante, elle inaugure ses propres locaux à Chambéry[5], puis étend son territoire avec l’adhésion de Saint-Jean-d'Arvey en 2002[5]. En 2006, le dernier agrandissement de l’intercommunalité se traduit par l’adhésion de huit communes : Curienne, La Thuile, Les Déserts, Montagnole, Puygros, Saint-Cassin, Saint-Sulpice et Thoiry[5].

    Cœur des Bauges

    En 1923, une première intercommunalité voit le jour dans les Bauges pour la mutualisation des travaux d’aménagement électrique. En 1970, un SIVOM est mis en place[6],[7]. Le , l’ensemble devient le District des Bauges[7], puis la Communauté de communes du pays des Bauges par un arrêté préfectoral daté du [7]. En , l’intercommunalité est renommée Communauté de communes du Cœur des Bauges.

    Un projet de fusion contesté... modifier

    L’origine du projet : la loi NOTRe
    L’application sur place

    Suite au vote de la loi NOTRe, le préfet de la Savoie, Éric Jalon, travaille sur le projet de redessiner les intercommunalités du département afin de répondre aux exigences de la nouvelle législation, qui impose une population municipale supérieure à 15 000 habitants[8]. En zone de montagne, ce seuil est ramené à 5 000 habitants[8]. La communauté de communes du Cœur des Bauges répond à cette dérogation[9], mais sa population est alors, selon les chiffres utilisés (recensement de 2012), de 4 892 personnes, ce qui impose sa fusion avec une autre intercommunalité[9]. Le , à l’occasion d’une réunion au Châtelard, le préfet annonce que la CCCB doit fusionner avec Chambéry métropole ou Grand Lac[9]. Les élus baujus s’opposent au projet[9] et, dix jours plus tard, envoient une lettre au préfet[9] ainsi qu’au président de la République[9], François Hollande, dans laquelle ils justifient leur position et rappelle le discours que le chef de l’État avait tenu lors d’une visite au Châtelard en  : « J’ai bien entendu votre message par rapport à l’intercommunalité. Comment faire que nous puissions garder notre identité liée à la commune ? [...] (Quelle) taille de population ? La loi [...] a été suffisamment souple pour dire c’est 15 000 habitants, mais il y a des exceptions. [...] Il n’empêche, chacun sait que dans un territoire de montagne, que dans un territoire qui est peu dense, il y a nécessité à tenir compte de cette réalité. Après, c’est vous qui décidez. C’est votre responsabilité. Est-ce que vous restez dans la structure que vous avez jusqu’à présent ou est-ce que vous en prenez une autre ? C’est vous qui déciderez et vous ne pourrez pas vous exonérer ensuite pour dire que c’était la loi ou que ce n’était pas la loi. »[10].

    Malgré cette opposition, le , le préfet présente à la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) un projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI)[11] où la fusion de Chambéry métropole et du Cœur des Bauges est proposée[8]. Ce projet est transmis aux intercommunalités et aux communes concernées afin d’être débattu lors des conseils communautaires et municipaux. Un mois plus tard, le , 62 des 76 conseillers communautaires de Chambéry métropole votent contre la fusion[12],[8], suivi par 17 des 23 élus du Cœur des Bauges le [13],[8]. Dans le même temps, on assiste à un changement à la préfecture : Éric Jalon est nommé préfet de Charente-Maritime[14] et remplacé par Denis Labbé[15], qui entre officiellement en fonction le [16].

    Transmission à la CDCI, fin 2015, du projet de schéma et des avis rendus par les différentes instances entre le 15 octobre et le 15 décembre. La CDCI dispose de 3 mois à compter de la transmission pour émettre un avis. Elle dispose également de la possibilité de modifier le projet de schéma en imposant des amendements, sans que ceux-ci puissent avoir pour effet de déroger aux règles fixées par la loi.

    L'arrêté préfectoral validant le schéma doit être pris avant le 30 mars 2016.

    Le projet de périmètre de chaque EPCI à fiscalité propre et les intentions de dissoudre des syndicats doivent être arrêtés avant le 15 juin 2016.

    Consultation des conseils municipaux des communes ainsi que des organes délibérants des EPCI et syndicats mixtes fermés concernés qui ont 75 jours pour répondre (à défaut l'avis est réputé favorable).

    • LMS : les élus défavoralbes à la fusion CM et CB. dominique usseglio
      • avis négatif 100/100 au projet fusion 2 agglos
      • demande délai pour travail sur fusion

    ...mais confirmée par arrêté préfectoral modifier

    Denis Labbé, préfet de la Savoie, confirme la fusion des deux intercommunalités par un arrêté en novembre 2016.

    Le , Denis Labbe, préfet de la Savoie, confirme la fusion des deux intercommunalités par un arrêté[3]. Prenant effet à compter du [3], il entérine définitivement la création d’un nouvel EPCI en lieu et place de la communauté d’agglomération Chambéry métropole et de la communauté de communes du Cœur des Bauges[3], qui disparaissent à la même date. L’ensemble prend le nom de Chambéry Métropole - Cœur des Bauges[3] et récupère le siège de Chambéry métropole dans le chef-lieu du département[3].

    Un ultime recours en référé auprès du tribunal administratif de Grenoble est rejeté[6].

    Une identité concertée modifier

    • un nom pour l'office de tourisme interco
      • fusion ot chy (epic) et cle (asso) au 1.1.2017
      • nom chay gd tourisme
    • "Gd chy", un nom qui fait déjà parler de lui. 28.10.2017 p8 perrine coulon
      • 24 opposition
    • futur nom de l'Agglo : 3 propositn en finale. 4.10.20177 p8 fois delestre
      • vote jusquo 18.10 pr choix nom (3 en lice)
      • 3 noms choisis : gd chy, l'agglo ; chy cimes, l'agglo bauches chy ; agglo bauges chy
      • choix def au Ccommnautaire 26.10.2017 puis travail pr nouveau logo (14.12)
    • quel nom pour l'Agglon? 19.9.2017 p7 pc
      • 9-18.9.2017 foire savoie 844 proposants (483 sur place, 361 via internet)
      • etude propositions par agglo et choix 10
      • selection de 3 par conseil des maires 28.9.2017
      • consultation 29.9-15.10.2017
      • choix def au ccomm 26.10

    Périmètre modifier

    Carte présentant les deux anciennes intercommunalités. En jaune, Chambéry métropole (Chambéry) , en bleu le Cœur des Bauges (Le Châtelard).
    Carte présentant la tendance politique des communes  :

    Le Grand Chambéry, formé par la fusion de la communauté d’agglomération Chambéry métropole et la communauté de communes du Cœur des Bauges, est composé de 38 communes, toutes situées dans le département de la Savoie :

    Communes du Grand Chambéry
    Commune Maire Code Population Conseillers
    communautaires
    Intercommunalité
    précédente
    Postal INSEE
    Aillon-le-Jeune Philippe-Albert Trépier 73340 73004 436 1 CC Cœur des Bauges
    Aillon-le-Vieux Christian Gogny 73340 73005 175 1
    Arith Pierre Gérard 73340 73020 435 1
    Barberaz David Dubonnet 73000 73029 4 617 2 CA Chambéry métropole
    Barby Catherine Chappuis 73230 73030 3 326 1
    Bassens Alain Thieffenat 73000 73031 4 012 2
    Bellecombe-en-Bauges Jean-Luc Berthalay 73340 73036 662 1 CC Cœur des Bauges
    Challes-les-Eaux Daniel Grosjean 73190 73064 5 229 2 CA Chambéry métropole
    Chambéry (siège) Michel Dantin 73000 73065 59 490 30
    Cognin Florence Vallin-Balas 73160 73087 6 027 3
    Curienne Stéphane Bochet 73190 73097 673 1
    Doucy-en-Bauges Marie Perrier 73630 73101 97 1 CC Cœur des Bauges
    École Annick Bonniez 73630 73106 276 1
    Jacob-Bellecombette Brigitte Bochaton 73000 73137 3 861 2 CA Chambéry métropole
    Jarsy Pierre Dupérier 73630 73139 275 1 CC Cœur des Bauges
    La Compôte Jean-Pierre Fressoz 73630 73090 251 1
    La Motte-en-Bauges Damien Regairaz 73340 73178 475 1
    La Motte-Servolex Luc Berthoud 73290 73179 11 726 6 CA Chambéry métropole
    La Ravoire Frédéric Bret 73490 73213 8 032 4
    La Thuile Dominique Pommat 73190 73294 Modèle:Données/La Thuile (Savoie)/évolution population 1
    Le Châtelard Pierre Hémar 73630 73081 661 1 CC Cœur des Bauges
    Le Noyer Philippe Gamen 73340 73192 209 1
    Les Déserts Michel André 73230 73098 764 1 CA Chambéry métropole
    Lescheraines Albert Darvey 73340 73146 759 1 CC Cœur des Bauges
    Montagnole Jean-Maurice Venturini 73000 73160 830 1 CA Chambéry métropole
    Puygros Gérard Marcucci 73190 73210 383 1
    Saint-Alban-Leysse Michel Dyen 73230 73222 5 692 2
    Saint-Baldoph Christophe Richel 73190 73225 2 883 1
    Saint-Cassin Philippe Dubonnet 73160 73228 765 1
    Saint-François-de-Sales Maryse Fabre 73340 73234 158 1 CC Cœur des Bauges
    Saint-Jean-d'Arvey Jean-Charles Métras 73230 73243 1 703 1 CA Chambéry métropole
    Saint-Jeoire-Prieuré Jean-Marc Léoutre 73190 73249 1 296 1
    Saint-Sulpice Louis Caille 73160 73281 789 1
    Sainte-Reine François Blanc 73630 73277 150 1 CC Cœur des Bauges
    Sonnaz Daniel Rochaix 73000 73288 1 756 1 CA Chambéry métropole
    Thoiry Jérôme Esquevin 73230 73293 461 1
    Verel-Pragondran Jean-Pierre Coendoz 73230 73310 445 1
    Vimines Lionel Mithieux 73160 73326 1 940 1

    Géographie modifier

    Carte topographique de la communauté d’agglomération
    Topographie de la communauté d’agglomération.

    Territoire et urbanisation modifier

    Le Grand Chambéry est, avec ses 525,99 km2 (soit 52 271 hectares[17]), la troisième plus grande intercommunalité de Savoie en terme de superficie, derrière la communauté de communes Haute Maurienne Vanoise (849,77 km2) et la communauté d’agglomération Arlysère (763,62 km2). Elle couvre 8.7 % de la superficie du département et une partie de l’aire urbaine de Chambéry.

    Ce territoire est caractérisé par le fait qu’il juxtapose des zones urbanisées densément bâties et des massifs forestiers, des plaines agricoles, des vallées et des plateaux : 64.4 % de la superficie est occupée par des espaces naturels[17] et 27 des 38 communes sont considérées comme rurales[17]. En effet, à l’exception des 10 communes ayant participé à la création de l’intercommunalité chambérienne et de Saint-Baldoph, qui y adhère en 1964, toutes les communes du Grand Chambéry répondent à ce statut.

    L’espace urbain occupe 9.2 % du territoire[17], ce qui représente l’une des plus petites parts de l’utilisation des sols, loin derrière les espaces naturels (64.4 %)[17] et les surfaces agricoles (26.5 %)[17]. La répartition de la population est très disparate : en 2015, le siège (Chambéry) compte 61 435 habitants[INSEE 1] contre 12 281 pour la seconde ville la plus peuplée de l’intercommunalité[INSEE 2] (La Motte-Servolex). Toutes les autres communes ont moins de 10 000 habitants, et 23 d’entre elles en compte même moins de 1 000. La commune la moins peuplée, Doucy-en-Bauges, est peuplée quant à elle de 100 habitants au dernier recensement[INSEE 3].

    Environnement modifier

    La communauté d’agglomération est marquée par un relief très contrasté : l’altitude est comprise entre 232 mètres au point le plus bas (à La Motte-Servolex)[18] et 2210 mètres (à Jarsy)[18]. Si l’altitude minimale de l’ensemble des communes se situe à moins de 1000 mètres (et moins de 500 mètres pour 22 d’entre elles)[18], l’altitude maximale est quant à elle très variable : seules 17 communes dépassent les 1500 mètres d’altitude[18], et 6 d’entre elles disposent d’un territoire montant à plus de 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer[18].

    De nombreux cours d’eau traversent le territoire intercommunal. Les deux plus importants sont le Chéran[19], qui sillonne les Bauges, et la Leysse[20], qui traverse la cluse chambérienne sur la quasi totalité de son parcours, de même que ses trois principaux affluents : l’Albanne[21], la Doria[22] et l’Hyères[23].

    Deux parcs naturels régionaux englobent une partie de l’agglomération : les Bauges à l’est[24] et la Chartreuse au sud-ouest[25]. De ce fait, 25 communes, notamment les périphériques, sont soumises à la Loi montagne[17].

    Le climat est montagnard. On compte en moyenne 1 870 heures d’ensoleillement par an[26], ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale (1 973 heures), et les températures sont très variables, oscillant plus ou moins entre 2,2 et 21 degrés[26].

    Population modifier

    Démographie modifier

    Photo des Hauts-de-Chambéry
    Les Hauts-de-Chambéry, avec près de 14 000 habitants, concentre environ 10 % de la population intercommunale.
    Carte présentant la répartition de la population entre les communes :
    • Plus de 50 000 hab.
    • Entre 50 000 et 10 000
    • Entre 10 000 et 5 000
    • Entre 5 000 et 2 500
    • Entre 2 500 et 1000
    • Entre 1 000 et 500
    • Entre 500 et 100
    • Moins de 100

    Avec 132 894 habitants en 2015[17],[INSEE 4], le Grand Chambéry est la plus peuplée des intercommunalités savoyardes, loin devant Grand Lac (deuxième intercommunalité du département en terme de population avec 73 756 habitants)[INSEE 4], et la seule à dépasser les 100 000 habitants[INSEE 4]. La population y croit d’environ 0,9 % par an[INSEE 4], ce qui est supérieur à la moyenne nationale (0,5 %).

    La densité de population est estimé à 250,8 habitants par km². Toutefois, celle-ci est répartie de façon très inégale sur le territoire : l’ensemble des communes du Cœur des Bauges représente 4 % de la population de l’intercommunalité[DL 2] tandis que Chambéry métropole comptait 7 des 15 communes les plus peuplés du département en 2010 : Chambéry (1re avec 59 109 habitants)[DL 3], La Motte-Servolex (4e avec 11 975 habitants)[DL 3], La Ravoire (7e avec 7 536 habitants)[DL 3], Cognin (9e avec 6 023 habitants)[DL 3], Saint-Alban-Leysse (10e avec 5 751 habitants)[DL 3], Challes-les-Eaux (11e avec 5 161 habitants)[DL 3] et Barberaz (12e avec 4 855 habitants)[DL 3].

    On comptait 60 014 ménages en 2014[INSEE 4]. Plus de la moitié de la population a entre 25 et 64 ans[INSEE 4]. Le reste se décompose à 18 % de personnes âgées de plus de 65 ans[INSEE 4] et à 31 % de jeunes ayant moins de 25 ans[INSEE 4].

    Logement modifier

    Photo du centre-ville de Challes-les-Eaux
    La plupart des centre-villes sont transformés par la construction de logements neufs, comme ici à Challes-les-Eaux.

    En 2014, on estime à 68 450 le nombre de logements existants[INSEE 4] sur le territoire intercommunal contre 64 191 en 2009[INSEE 4], ce qui signifie que plus de 4 200 nouveaux logements ont été construits au cours de ces cinq années. Ce chiffre s’explique par la restructuration du centre-ville de certaines communes, dont Challes-les-Eaux avec le programme de la ZAC du centre-ville lancé à l’été 2007[27] et les projets immobiliers de l’Ilôt Marcel Fournier (24 logements) et du Carré des Sources (110 logements)[DL 4]. D’autres villes ont depuis entamé une réhabilitation de leur centre-ville (Barberaz, La Ravoire, La Motte-Servolex) et même la création d’un nouveau quartier (l’écoquartier Villeneuve) pour Cognin[28].

    Si la plupart des logements sont des résidences principales (88 %)[17], on compte en revanche assez peu de maisons : celles-ci ne représentent que 33.9 %[INSEE 4] du nombre total de logements dans l’intercommunalité, contre 64.8 pour les appartements[INSEE 4].

    La proportion de logements sociaux est de 18.7 %. Une seule commune, Challes-les-Eaux, ne respecte pas l’obligation de construction[DL 5], et un certain nombre n’y sont pas soumis, celle-ci ne s’appliquant qu’aux communes de plus de 3 500 habitants[DL 5].

    Situation sociale modifier

    Malgré un revenu médian de 1 600 , comme la moyenne nationale, la métropole d'Aix-Marseille-Provence se caractérise par de très fortes inégalités. Ainsi, le revenu fiscal moyen des habitants va de 10 000  dans les arrondissements du centre et du nord de Marseille à 35 000  dans certaines communes. La situation est similaire en ce qui concerne le chômage, de 9 % à Aix-en-Provence jusqu'à 30 % dans certains arrondissements de Marseille.. Le revenu disponible médian dans le pays d'Aix est supérieur de 22 % à celui du territoire Marseille-Provence..

    8,6 % de la population est couverte par le RSA socle, 11 % par la CMU.. 349 100 habitants de la métropole vivent dans un foyer bénéficaire des allocations familiales à bas revenus..

    L'offre d'emplois ainsi que l'offre de logements sociaux sont très inégalement réparties sur le territoire..

    Économie et infrastructure modifier

    Tissu économique modifier

    L'agriculture occupe 60 600 hectares du territoire, dont 71 % sont irrigués : on compte 2 500 exploitants (un chiffre en baisse de 20 % depuis 2000) et les emplois agricoles représentent 1 % du total des emplois.. Le territoire d'Aix-Marseille-Provence a une longue tradition industrielle mais ce secteur subit une baisse constante depuis de nombreuses années : la part des emplois industriels dans le total a atteint 10,3 % en 2012, soit un niveau historiquement bas.. Le secteur tertiaire est ainsi, de loin, le principal secteur économique : 48 % des emplois relèvent du commerce, des transports ou des services et 34 % de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé ou du social..

    Aix-Marseille-Provence est également une métropole touristique : 8 millions de touristes l'ont visité en 2013, dont 15 % d'étrangers. Elle abrite 258 000 lits touristiques, 53 sites de baignades contrôlés par l'Agence régionale de santé et 25 % des capacités d'accueil des bateaux de plaisance du littoral méditerranéen. 30 000 emplois sont liés au tourisme dans la métropole..

    Emploi modifier

    En 2014, la population active dans l’intercommunalité était estimée à 62 809 personnes[17], dont 7 039 demandeurs d’emploi[17]. Cette même année, 65 815 personnes déclaraient un lieu de travail sur le territoire intercommunal[INSEE 4], dont 88,7 % en tant que salarié.

    Transports modifier

    Un bus du Stac, hérité de Chambéry métropole.
    Transports en commun

    À sa création au , la communauté d’agglomération hérite du réseau de transport en commun de Chambéry métropole, le Service de transport de l'agglomération chambérienne (Stac)[29], ayant fait l’objet d’une réorganisation quatre mois auparavant[30],[31], mais aussi des services scolaires précédemment assurées par la communauté de communes du Cœur des Bauges.

    La délégation de service public signée en 2012 entre Transdev Chambéry et Chambéry métropole n’incluant pas le territoire du Cœur des Bauges et celui-ci ne disposant pas d’un réseau urbain, les communes ne sont pas desservis par le réseau urbain jusqu’à l’échéance du contrat au [29].

    Il existe des liaisons interurbaines sur le territoire. Assurées pour le réseau départemental Belle Savoie Express[32], dont l’autorité organisatrice est la région Auvergne-Rhône-Alpes[33], elles sont au nombre de quatre, dont deux internes au territoire intercommunal, et relie Chambéry à Chamoux-sur-Gelon (C3), à Saint-Pierre-d'Entremont (C4), au Châtelard (C6) et à la station de ski des Aillons-Margériaz (C10). Certaines communes sont également desservis par les réseaux interurbain isèrois, TransIsère[34], et haut-savoyard, Lihsa[35].

    Un TER à la gare de Chambéry - Challes-les-Eaux.
    Transport ferroviaire

    Une seule gare est en activité sur l’ensemble du territoire intercommunal : la gare de Chambéry - Challes-les-Eaux[17], traversée par les lignes de Culoz à Modane et de Saint-André-le-Gaz à Chambéry[36]. Deux autres gares, fermées au trafic voyageurs, sont présentes sur le territoire de l’ancienne communauté d’agglomération Chambéry métropole : Cognin et Saint-Cassin-la-Cascade. Le territoire de l’ancienne communauté de communes du Cœur des Bauges n’est quant à lui doté d’aucune infrastructure ferroviaire, les Bauges n’ayant jamais été doté de ligne de chemin de fer.

    Trafic automobile

    Le trafic automobile reste très important sur le territoire intercommunal, notamment sur la voie rapide urbaine qui traverse la cluse chambérienne du nord au sud, où on comptabilise une moyenne de près de 100 000 véhicules par jour au niveau de l’échangeur de la Boisse[37]. Les principaux flux sont au nombre de trois : le plus important est interne à l’intercommunalité[38] et converge principalement vers son siège, Chambéry[38], et les communes de l’ancien territoire de Chambéry métropole[38]. Les deux autres, plus important dans le sens entrant, proviennent de deux intercommunalités voisines : la communauté d’agglomération Grand Lac[38], autour d’Aix-les-Bains et du lac du Bourget, et la communauté de communes Cœur de Savoie[38], autour de Montmélian.

    Enseignement supérieur et recherche modifier

    Le siège de l’Université Savoie-Mont-Blanc dans le centre-ville de Chambéry.

    L’Université Savoie-Mont-Blanc, qui s’organise autour de trois campus en Savoie et Haute-Savoie[39], dispose de son siège ainsi que d’un campus sur le territoire du Grand Chambéry. Situé à Jacob-Bellecombette, ce campus propose trois unités de formation (une faculté de droit, une UFR et un IAE)[40] et est, avec ses 5 387 étudiants en février 2018[40], le plus fréquenté des trois domaines universitaires, regroupant 37 % des étudiants de l’université, devant Le Bourget-du-Lac (30.9 %) et Annecy (30.7 %).

    Toutefois, le campus du Bourget-du-Lac étant très proche du territoire intercommual et desservi par le réseau de transport en commun du Grand Chambéry, le nombre d’étudiants sur son territoire n’en est que plus important.


    Plusieurs grandes écoles sont implantées à Aix-Marseille-Provence, dont Kedge Business School, l'École centrale de Marseille, les Arts et Métiers à Aix-en-Provence, l'École de l'air à Salon-de-Provence, l'École des mines à Gardanne, l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence.

    En termes de recherche, les laboratoires de la métropole sont particulièrement reconnus dans les domaines de la santé, de l'agroalimentaire et des industries de la création..

    Culture modifier

    La métropole accueille chaque année plusieurs festivals d'importance nationale ou internationale tels que le Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence, le Festival de piano de La Roque-d'Anthéron, la Fiesta des Suds, Jazz des Cinq Continents et Marsatac à Marseille.

    Le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM, Marseille) est l'un des 50 musées les plus visités du monde avec 1,8 million de visiteurs dont 600 000 entrées payantes par an. Le Musée Granet (Aix-en-Provence) accueille chaque année 284 000 visiteurs. Il y a en outre 69 musées en dehors d'Aix-en-Provence et Marseille..

    Les principales salles de spectacles sont la Halle de Martigues, Le Dôme , le Palais des Sports de Marseille, Le Silo, l'Opéra municipal de Marseille et le Grand Théâtre de Provence. auxquelles s'ajoute l'arena du Pays d'Aix en construction.

    Identité visuelle modifier

    Blason à dessiner

    Années d’utilisation : Janvier 2017 - Janvier 2018

    À sa création en , la nouvelle communauté d’agglomération, qui porte le nom provisoire Chambéry Métropole - Cœur des Bauges, utilise une identité basée sur la fusion des deux précédentes intercommunalités. Le logo suit cette logique en reprenant des éléments aux deux précédents logos : la courbe bleue en haut à gauche provient du logo de Chambéry métropole, tandis que le cœur rouge situé en bas à droite est hérité du logo du Cœur des Bauges. Un astérisque sur le côté droit renvoie à une annotation qui accompagne le logo et rappelle que l’identité est provisoire.

    Blason à dessiner

    Années d’utilisation : Depuis janvier 2018

    Suite au choix du nom définitif de l’intercommunalité, un nouveau logo est réalisé en interne[Off 1]. Reprenant les couleurs du département[41], il prend la forme d’un carré, dont le sommet est découpé pour laisser deviner la géographie de l’agglomération[41] avec, de gauche à droite, le piémont de la Chartreuse, la cluse de Chambéry et le massif des Bauges[41]. Une étoile rappelle le blason de Chambéry[41] qui, en plus d’être le siège de l’intercommunalité, est également la ville « porte des Alpes » et la capitale historique des États de Savoie.

    Compétences modifier

    Le Grand Chambéry exerce 54 compétences[2], qui se répartissent en trois catégories[Off 2] :

    • les compétences obligatoires (). La communauté d’agglomération est obligée de les assurer de par ses statuts ;
    • les compétences facultatives (). Le Grand Chambéry doit en sélectionner au moins 3 parmi les sept proposées ;
    • les compétences optionnelles (). L’intercommunalité les assure jusqu’au , puis décide de les conserver ou non passé cette date.
    Une station de pompage sur le territoire du Grand Chambéry.
    Un camion de collecte des déchets aux couleurs de Chambéry métropole .
    Le Puits d’Ordet, une des 69 Zones d’Activités Economiques de l’agglomération.
    Le Stade de Charrière Neuve, une des infrastructures sportives.
    Un bus du réseau Stac aux couleurs de Territoire Mobile.
    Le thermalisme (santé), une des trois filières touristiques définies par l’intercommunalité.
    Compétences du Grand Chambéry[2],[Off 2]
    Compétence Type de compétence
    (Obligatoire/Facultative/Optionnelle)
    Exemples de mise en œuvre
    Environnement et cadre de vie
    Eau (Traitement, Adduction, Distribution)
    Compétences déléguées au CISALB
    Assainissement collectif
    Assainissement non collectif
    Collecte des déchets des ménages et déchets assimilés Installation de conteneurs et ramassage des déchets
    Traitement des déchets des ménages et déchets assimilés Compétence déléguée à Savoie Déchets
    Lutte contre les nuisances sonores
    Qualité de l’air
    Autres actions environnementales
    Sanitaire et social
    Action sociale Compétence facultative non destinée à être conservée
    Centre intercommunal d’action sociale
    Politique de la ville
    Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale
    Plan local pour l'insertion et l'emploi (PLIE)
    Contrat urbain de cohésion sociale (CUCS)
    Rénovation urbaine (ANRU)
    Dispositifs locaux de prévention de la délinquance
    Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance
    Contrat local de sécurité transports
    Développement et aménagement économique
    Création, aménagement, entretien et gestion de zone d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique
    Création, aménagement, entretien et gestion de zone d'activités portuaire ou aéroportuaire
    Action de développement économique (Soutien des activités industrielles, commerciales ou de l'emploi, Soutien des activités agricoles et forestières...)
    Développement et aménagement social et culturel
    Construction ou aménagement, entretien, gestion d'équipements ou d'établissements culturels, socioculturels, socio-éducatifs
    Construction ou aménagement, entretien, gestion d'équipements ou d'établissements sportifs
    Activités péri-scolaires
    Activités culturelles ou socioculturelles
    Activités sportives
    Aménagement de l'espace
    Schéma de cohérence territoriale
    Schéma de secteur
    Plan local d'urbanisme
    Création et réalisation de zone d'aménagement concertée (ZAC)
    Constitution de réserves foncières
    Organisation des transports urbains Service de transport de l'agglomération chambérienne
    Transport scolaire
    Organisation des transports non urbains
    Prise en considération d'un programme d'aménagement d'ensemble et détermination des secteurs d'aménagement au sens du code de l'urbanisme
    Plans de déplacement urbains Territoire Mobile
    Etudes et programmation
    Voirie
    Création, aménagement et entretien de la voirie
    Développement touristique
    Tourisme Définition de trois filières touristiques
    Logement et habitat
    Programme local de l'habitat Acquisition d’actions de Cristal Habitat
    Politique du logement non social
    Politique du logement social
    Politique du logement étudiant
    Action et aide financière en faveur du logement social d'intérêt communautaire
    Action en faveur du logement des personnes défavorisées par des opérations d'intérêt communautaire
    Opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH)
    Amélioration du parc immobilier bâti d'intérêt communautaire
    Droit de préemption urbain (DPU) pour la mise en œuvre de la politique communautaire d'équilibre social de l'habitat
    Infrastructures
    Aérodromes Aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux
    Pistes cyclables Aménagements de voies cyclables
    Abattoirs, abattoirs-marchés et marchés d'intérêt national, halles, foires Compétence déléguée au SAMC
    Autres
    Gestion d'un centre de secours
    Infrastructure de télécommunication (téléphonie mobile...)
    NTIC (Internet, câble...)
    Réalisation d'aire d'accueil ou de terrains de passage des gens du voyage Aires d’accueil de La Boisse et de La Ravoire

    Groupements modifier

    Administration modifier

    Conseil modifier

    Comme les autres intercommunalités françaises, le Grand Chambéry est administrée par un conseil composé de délégués des communes membres. Le conseil est l’organe délibérant de la communauté d’agglomération : il règle les affaires qui sont de la compétence de l’intercommunalité et adopte son budget.

    La composition du conseil est fixé par les règles de l’article L5211-6-1 du Code général des collectivités territoriales. Il compte 82 membres[4] : les sièges sont répartis entre les communes en fonction de leur poids démographique et chaque commune dispose d’au moins un siège.

    Carte montrant l’évolution du nombre de conseillers communautaires par commune au sein de la nouvelle intercommunalité
    Carte représentant l’évolution du nombre de conseillers communautaires par commune :
    • Communes ayant perdu au moins un conseiller communautaire
    • Communes dont le nombre de conseillers communautaires est resté inchangé

    À la création du Grand Chambéry :

    • 24 communes ont autant de conseillers communautaires qu’elles avaient de conseillers au sein de leur EPCI : ils sont reconduits dans la nouvelle intercommunalité ;
    • 14 communes ont moins de conseillers communautaires qu’elles avaient de conseillers au sein de leur EPCI[Notes 4] : les conseils municipaux élisent les conseillers communautaires parmi les précédents.

    Par la suite, les conseillers métropolitains seront élus au suffrage direct dans le cadre des élections municipales.

    À la suite des élections de 2014, aucun groupe ne dispose de la majorité. Toutefois, la droite et les sans étiquettes disposent tous deux de plus du quart des sièges au sein du conseil communautaire.

    Exécutif modifier

    Le président est élu par le conseil de la métropole dont il est l'organe exécutif. Le conseil métropolitain élit également des vice-présidents dont le nombre est fixé à 20, auxquelles s'ajoutent les présidents des conseils de territoire qui sont de droit vice-présidents du conseil métropolitain.

    Le bureau est composé du président, des vice-présidents et éventuellement d'autres membres. Il peut recevoir délégation de certaines compétences du conseil métropolitain, à l'exception des plus importantes notamment le vote du budget, l'adoption du compte administratif, les délégations de service public.

    Vice-présidents élus le 10 janvier 2017[42]
    Nom Parti Commune Délégation
    Président Xavier Dullin LR Chambéry (conseiller municipal) Économie, emploi et communication
    1re vice-présidente Jean Marc Léoutre DIV Saint-Jeoire-Prieuré (maire) Finances et organisation des services
    2e vice-président Josiane Beaud LR Chambéry (1re adjointe) Multimodalité, transports et déplacements
    3e vice-président Luc Berthoud DVD La Motte-Servolex (maire) Agriculture, cours d’eau, développement durable, espaces naturels et transition énergétique
    4e vice-président Brigitte Bochaton DIV Jacob-Bellecombette (maire) Habitat, aménagements et maintenance des aires d'accueil des gens du voyage
    5e vice-président Pierre Hémar SE Le Châtelard (maire) Tourisme et développement des Bauges
    6e vice-président Lionel Mithieux DIV Vimines (maire) Urbanisme, projet d’agglomération et évolution des compétences
    7e vice-présidente Michel Dyen DVG Saint-Alban-Leysse (maire) Bâtiments, patrimoine, voiries et infrastructures
    8e vice-président Jean-Maurice Venturini SE Montagnole (maire) Eau et assainissement
    9e vice-président Marc Chauvin DIV La Ravoire (conseiller municipal) Ressources humaines, moyens et services
    10e vice-président Sylvie Koska LR Chambéry (adjointe au maire) Concertation citoyenne, relations avec les usagers et économie sociale et solidaire
    11e vice-président Daniel Rochaix DIV Sonnaz (maire) Déchets ménagers (et assimilés) et programmes de prévention
    12e vice-présidente Driss Bourida LR Chambéry (conseiller municipal) Renouvellement urbain, politique de la Ville et action sociale
    13e vice-président David Dubonnet DIV Barberaz (maire) Équipements collectifs, sportifs, associatifs et relations avec les clubs sportifs.
    14e vice-président Michel Dantin LR Chambéry (maire) Relations avec les grandes institutions nationales et européennes
    Conseillers délégués élus le 10 janvier 2017[42]
    Nom Parti Commune Délégation Auprès du
    Alain Thieffenat DIV Bassens (maire) Économie, requalification des parcs d’activités et des pépinières d’entreprises Président
    Alois Chassot LR Chambéry (adjoint au maire) Économie numérique et de territoire connecté
    Michel André SE Les Déserts (maire) Tourisme 5e VP
    Christophe Richel DIV Saint-Baldoph (maire) Espace agricole 3e VP
    Bernard Januel DIV Saint-Jean-d'Arvey (adjoint au maire) Écomobilité 2e VP
    Christiane Boisselon DVD La Motte-Servolex (adjointe au maire) Publics en grande difficulté et commission d’accessibilité aux personnes handixapées 12e VP
    Marie Perrier SE Doucy-en-Bauges (maire) Action sociale des Bauges 12e VP
    Jean-Pierre Fressoz SE La Compôte (maire) Eau, assasinissement, agriculture et fôret dans le territoire des Bauges 3e, 5e et 8e VP
    Philippe Gamen SE Le Noyer (maire) Urbanisme du terriotire des Bauges 5e et 6e VP
    Daniel Grosjean DVD Challes-les-Eaux (maire) Schéma d’aménagement de l’aérodrome de Challes-les-Eaux et du suivi des relations avec les utilisateurs 13e VP
    Dominique Pommat SE La Thuile (maire) WEB et espaces naturels remarquables Président et 3e VP

    Liste des présidents modifier

    Xavier Dullin (à gauche), président de Chambéry métropole avant la fusion, est reconduit à la tête de la nouvelle intercommunalité en janvier 2017.

    Le , le premier conseil communautaire du Grand Chambéry élit le président de la nouvelle intercommunalité[DL 6]. Xavier Dullin, conseiller départemental à Chambéry et président de Chambéry métropole avant la fusion[DL 6], est élu avec 67 voix sur 83 face à Catherine Chappuis, maire de Barby (14 voix)[Off 3],[DL 6], et Philippe Bard, adjoint au maire de Chambéry (1 voix)[Off 4],[DL 6].

    Liste des présidents successifs[DL 6]
    Période Identité Étiquette Qualité
    2017 En cours
    (au 14 février 2018)
    Xavier Dullin LR Président de Chambéry métropole avant la fusion, conseiller départemental à Chambéry
    Les données manquantes sont à compléter.

    Siège modifier

    Le siège de la communauté d’agglomération, hérité de Chambéry métropole, se situe au 106 Allée des Blachères à Chambéry[43]. L’ancien siège de la communauté de communes du Cœur des Bauges, situé dans l’Avenue Denis Therme au Châtelard, est quant à lui transformer en antenne locale afin de permettre une proximité avec les habitants du territoire des Bauges[Off 5].

    Notes et références modifier

    Notes modifier

    1. a b et c En , Bissy et Chambéry-le-Vieux fusionnent avec Chambéry sous le régime de la fusion simple : le territoire des deux premières communes est intégré à celui de la troisième.
    2. En 1976, Voglans quitte le SIAURC, auquel il n’avait adhéré que pour certaines compétences, afin de rejoindre la Syndicat Intercommunal du Lac du Bourget.
    3. En 2000, Le Bourget-du-Lac quitte l’intercommunalité, à laquelle il n’avait adhéré que pour la compétence transports, afin de rejoindre la Syndicat Intercommunal du Lac du Bourget.
    4. Ancienne intercommunalité Nom de la commune Conseillers communautaires avant la fusion Conseillers communautaires après la fusion
      Chambéry métropole Barberaz 3 2
      Barby 2 1
      Challes-les-Eaux 3 2
      Cognin 4 3
      La Motte-Servolex 7 6
      La Ravoire 5 4
      Saint-Alban-Leysse 3 2
      Saint-Baldoph 2 1
      Cœur des Bauges Aillon-le-Jeune 2 1
      Arith 2 1
      Bellecombe-en-Bauges 3 1
      La Motte-en-Bauges 2 1
      Le Châtelard 3 1
      Lescheraines 3 1

    Références modifier

    1. Xavier Dullin (dir.), « Extrait du registre des délibérations : Conseil communautaire du 23 mars 2017 », sur www.grandchambery.fr, Grand Chambéry, (consulté le ).
    2. a b et c Directeur général des collectivités locales (dir.), « CA Chambéry Métropole-Coeur des Bauges », sur www.banatic.interieur.gouv.fr, Direction générale des collectivités locales, 1 octobre 2017 (dernière màj) (consulté le ).
    3. a b c d e f g h et i Denis Labbé, Arrêté portant fusion de la communauté d’agglomération Chambéry-métropole et de la communauté de communes du Cœur-des-Bauges, Chambéry, Préfecture de la Savoie, , 32 p. (lire en ligne), p. 1-6.
    4. a et b « Conseillers communautaires titulaires et suppléants » [PDF], sur www.la-motte-en-bauges.com, Chambéry Métropole - Cœur des Bauges, 6 janvier 2017 (dernière mise à jour) (consulté le ).
    5. a b c d e f g h i j k l m et n Louis Besson (dir.) et al., Quand l’histoire s’écrit au futur : 50 ans d’intercommunalité chambérienne 1957-2007, Bresson, Chambéry métropole, , 83 p. (ISBN 978-2-7466-0361-5, lire en ligne).
    6. a et b Pierre Gérard (dir.), « Le mot des maires des Bauges », L’Arithois,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
    7. a b et c Pierre Gérard (dir.), « Le saviez-vous? La coopération intercommunale dans le cœur des Bauges ne date pas d’hier ! », La lettre, no 2,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
    8. a b c d et e Florence Caillet, Compte-rendu du conseil municipal du vendredi 4 décembre 2015, La Thuile , Mairie de La Thuile, , 3 p. (lire en ligne).
    9. a b c d e et f Pierre Hémar (dir.), La lettre, Le Châtelard, Communauté de communes du Cœur des Bauges, , 4 p. (lire en ligne).
    10. Bertrand Munch (dir.), « Déclaration de M. François Hollande, Président de la République, sur la transition énergétique et l’économie verte, au Châtelard le 20 août 2015. », sur discours.vie-publique.fr, Direction de l’information légale et administrative (consulté le ).
    11. « Propositions de répartition intercommunale de la Savoie », La Savoie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    12. xavier Dullin (dir.), Avis de Chambéry métropole sur le schéma départemental de coopération intercommunale, Barberaz, Chambéry métropole, , 7 p. (lire en ligne).
    13. Pierre Hémar (dir.), Délibérations du Conseil communautaire du 24 novembre 2015, Le Châtelard, Communauté de communes du Cœur des Bauges, , 16 p. (lire en ligne), p. 11-14.
    14. Décret du 30 septembre 2015 portant nomination du préfet de la Charente-Maritime - M. JALON (Eric).
    15. Décret du 30 septembre 2015 portant nomination du préfet de la Savoie - M. LABBE (Denis).
    16. « Cérémonie de prise de fonctions de Denis LABBÉ, préfet de la Savoie », sur www.savoie.gouv.fr, Préfecture de la Savoie, (consulté le ).
    17. a b c d e f g h i j k et l « Communauté d'Agglomération Grand Chambéry », sur www.savoie.gouv.fr, Préfecture de la Savoie, février 2018 (dernière màj) (consulté le ).
    18. a b c d et e « Répertoire Géographique des Communes 2011 », sur datanova.laposte.fr, IGN, (consulté le ).
    19. « Le Chéran (V1250500) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    20. « La Leysse (V1310500) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    21. « L’Albanne (V1310620) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    22. « La Doriaz (V1310590) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    23. « L’Hyère (V1310640) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    24. Jean-Luc Desbois (dir.), « Communes et intercommunalités », sur www.parcdesbauges.com, Parc naturel régional du massif des Bauges (consulté le ).
    25. Marion Frachisse (dir.), « Le Parc de Chartreuse », sur www.parc-chartreuse.net, Parc naturel régional de Chartreuse, © 2018 (consulté le ).
    26. a et b « Normales et records pour la période 1981-2010 à Chambéry - Aix-Les-Bains », sur www.infoclimat.fr, Association Infoclimat (consulté le ).
    27. Michel Arnaud, « Compte-rendu de la réunion : conseil municipal de la Commune de Challes-les-Eaux (Savoie) du mardi 20 novembre 2012 a 20h00 », sur www.ville-challesleseaux.com, (consulté le ).
    28. Écoquartier de Villeneuve : Le projet de Villeneuve, une nouvelle phase dans l’histoire de Cognin..., , 27 p. (lire en ligne [PDF]).
    29. a et b Chambéry métropole, « Renouvellement des contrats d’exploitation pour les services de transport public » [PDF], Chambéry métropole, (consulté le Mois invalide (févier)).
    30. « STAC : le réseau évolue à Chambéry », sur www.la-vie-nouvelle.fr, La Vie nouvelle, (consulté le Mois invalide (févier)).
    31. Xavier Dullin (dir.), « Le nouveau réseau en marche », Cm24, no 52,‎ , p. 14 (ISSN 1765-1735, lire en ligne, consulté le Mois invalide (févier)).
    32. Belle Savoie Express, « Plan du réseau » [PDF], sur www.mobisavoie.fr, L’agence en ville, (consulté le Mois invalide (févier)).
    33. Laurent Wauquiez (dir.), « Savoie », sur www.auvergnerhonealpes.fr, Auvergne-Rhône-Alpes, © 2017 (consulté le Mois invalide (févier)) : « A partir du 1er septembre 2017, c'est la Région qui organise le transport interurbain sur le territoire de la Savoie. ».
    34. Transisère, « Plan du réseau Transisère 2017-2018 » [PDF], sur www.transisere.fr, Bigbang, (consulté le Mois invalide (févier)).
    35. Auvergne-Rhône-Alpes, « Plan des lignes interurbaines de Haute-Savoie » [PDF], sur www.mobisavoie.fr, Latitude-cartagène cartographies, (consulté le Mois invalide (févier)).
    36. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2, La Vie du rail, (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 178.
    37. Président du Conseil général de la Savoie (dir.), « Fréquentation de la Voie Rapide Urbaine (V.R.U) de Chambéry », sur www.savoie.fr, Conseil départemental de la Savoie (consulté le ).
    38. a b c d et e « Origines et destinations des déplacements domicile-travail », sur www.savoie.gouv.fr, Préfecture de la Savoie, février 2018 (dernière màj) (consulté le ).
    39. Denis Varaschin (dir.), « Présentation USMB », sur www.univ-smb.fr, USMB, (consulté le ).
    40. a et b Denis Varaschin (dir.), « Les étudiantes et étudiants », sur www.univ-smb.fr, USMB, (consulté le ).
    41. a b c et d « Nouveau logo pour le Grand Chambéry », sur logonews.fr, (consulté le ).
    42. a et b Service communication, Xavier Dullin élu président de la communauté d’agglomération Chambéry métropole – Cœur des Bauges, Chambéry, Chambéry Métropole - Cœur des Bauges, , 2 p. (lire en ligne).
    43. Denis Labbé, Arrêté modifiant l’arrêté préfectoral en date du 24 novembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération Chambéry-métropole de de la communauté de communes du Cœur-des-Bauges, Chambéry, Préfecture de la Savoie, , 2 p. (lire en ligne), p. 2.
    • Le Dauphiné libéré

    Les références notées « DL » dans le texte proviennent du quotidien Le Dauphiné libéré (www.ledauphine.com).

    1. Perrine Coulon, « La carte d’identité de l’Agglomération », Le Dauphiné libéré,‎ , p. 8 (ISSN 2274-5793, lire en ligne, consulté le ).
    2. G.M., « Fusion Les Bauges-Chambéry métropole : les avis sont partagés », Le Dauphiné libéré,‎ (ISSN 2274-5793, lire en ligne, consulté le ).
    3. a b c d e f et g La rédaction du DL, « Quelles sont les 15 villes les plus peuplées du département ? », Le Dauphiné libéré,‎ (ISSN 2274-5793, lire en ligne, consulté le ).
    4. Perrine Coulon, « Le centre-ville se redessine avec le Carré des Sources », Le Dauphiné libéré,‎ (ISSN 2274-5793, lire en ligne, consulté le ).
    5. a et b AFP, « Logements sociaux : 22 communes ne respectent pas les objectifs dans nos départements », Le Dauphiné libéré,‎ (ISSN 2274-5793, lire en ligne, consulté le ).
    6. a b c d et e « Xavier Dullin élu président de la nouvelle agglomération », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    • Site officiel du Grand Chambéry

    Les références notées « Off » dans le texte proviennent du site de la nouvelle communauté d’agglomération du Grand Chambéry (www.grandchambery.fr).

    1. « L’identité visuelle Grand Chambéry dévoilée », sur www.grandchambery.fr, (consulté le ).
    2. a et b Xavier Dullin (dir.), « Compétences », sur www.grandchambery.fr, Grand Chambéry (consulté le ).
    3. Xavier Dullin (dir.), « CHAPPUIS Catherine », sur www.grandchambery.fr, Grand Chambéry (consulté le ).
    4. Xavier Dullin (dir.), « BARD Philippe », sur www.grandchambery.fr, Grand Chambéry (consulté le ).
    5. Pierre Hemar (dir.), « Communauté de communes du Cœur des Bauges », sur www.cc-coeurdesbauges.fr, Communauté de communes du Cœur des Bauges (consulté le ).
    • Site officiel de l’INSEE

    Les références notées « INSEE » dans le texte proviennent du site de l’INSEE (www.insee.fr).

    1. « Populations légales 2015 : Commune de Chambéry (73065) », sur www.insee.fr, INSEE, (consulté le ).
    2. « Populations légales 2015 : Commune de La Motte-Servolex (73179) », sur www.insee.fr, INSEE, (consulté le ).
    3. « Populations légales 2015 : Commune de Doucy-en-Bauges (73101) », sur www.insee.fr, INSEE, (consulté le ).
    4. a b c d e f g h i j k l et m « Statistiques locales », sur statistiques-locales.insee.fr, INSEE (consulté le ).

    Voir aussi modifier

    Bibliographie modifier

    Articles connexes modifier

    Liens externes modifier

    *


    Article original : Communauté de communes du Cœur des Bauges

    Histoire modifier

    nouveau siège

    Population modifier

    Démographie modifier

    Carte présentant la répartition de la population entre les communes :
    • Plus de 700 hab.
    • Entre 700 et 500
    • Entre 500 et 300
    • Entre 300 et 200
    • Entre 200 et 100
    • Inférieur ou égal à 100

    Avec 5 019 habitants en 2014[INSEE 1], le Cœur des Bauges est alors la cinquième intercommunalité la moins peuplée de Savoie, ne dépassant en termes de population que les communautés de communes du Val d’Arly (2 688 personnes)[INSEE 2], de l’Arvan (2 720 personnes)[INSEE 3], de la Haute Maurienne Vanoise (2 730 personnes)[INSEE 4] et du Beaufortain (4 420 personnes)[INSEE 5]. La population y croit d’environ 1 % par an[INSEE 1], ce qui est le double de la moyenne nationale (0,5 %).

    La densité de population est estimé à 19,1 habitants par km²[INSEE 1].

    On comptait 2 230 ménages en 2014[INSEE 1]. Plus de la moitié de la population (54,7 %) a entre 25 et 64 ans[INSEE 1]. Le reste se décompose à 17,7 % de personnes âgées de plus de 65 ans[INSEE 1] et à 27,6 % de jeunes ayant moins de 25 ans[INSEE 1].

    Logement modifier

    Si 11 600 nouveaux logements sont construits par an., l'augmentation de la population et sa tendance à la périurbanisation crée un marché du logement très tendu. La métropole connaît une tendance à l'étalement urbain qui soumet le territoire à une forte pression foncière, notamment sur les espaces agricoles.. Cette pression est toutefois inégale : si 25 communes sur 92 construisent plus de 8 logements par an pour 1000 habitants (représentant 25 % des nouvelles constructions, pour plus de 25 % des communes car les celles construisant beaucoup sont plutôt plus petites que la moyenne de la métropole), 34 communes en construisent moins de 4 (représentant 12 % des nouvelles constructions), la moyenne de la métropole étant à 6 logements par an pour 1000 habitants. ..

    La proportion de logements sociaux est de 18 %.. 65 000 demandes de logement social sont en attente dans les Bouches-du-Rhône et de très nombreuses communes ne respectent pas l'obligation de construction.

    Situation sociale modifier

    Malgré un revenu médian de 1 600 , comme la moyenne nationale, la métropole d'Aix-Marseille-Provence se caractérise par de très fortes inégalités. Ainsi, le revenu fiscal moyen des habitants va de 10 000  dans les arrondissements du centre et du nord de Marseille à 35 000  dans certaines communes. La situation est similaire en ce qui concerne le chômage, de 9 % à Aix-en-Provence jusqu'à 30 % dans certains arrondissements de Marseille.. Le revenu disponible médian dans le pays d'Aix est supérieur de 22 % à celui du territoire Marseille-Provence..

    8,6 % de la population est couverte par le RSA socle, 11 % par la CMU.. 349 100 habitants de la métropole vivent dans un foyer bénéficaire des allocations familiales à bas revenus..

    L'offre d'emplois ainsi que l'offre de logements sociaux sont très inégalement réparties sur le territoire.

    Identité visuelle modifier

    Blason à dessiner

    Années d’utilisation : Depuis janvier 2018

    Suite au choix du nom définitif de l’intercommunalité, un nouveau logo est réalisé en interne[Off 1]. Reprenant les couleurs du département[1], il prend la forme d’un carré, dont le sommet est découpé pour laisser deviner la géographie de l’agglomération[1] avec, de gauche à droite, le piémont de la Chartreuse, la cluse de Chambéry et le massif des Bauges[1]. Une étoile rappelle le blason de Chambéry[1] qui, en plus d’être le siège de l’intercommunalité, est également la ville « porte des Alpes » et la capitale historique des États de Savoie.

    CACM modifier


    Article original : Chambéry métropole

    Chambéry métropole
    Administration
    Pays Drapeau de la France France
    Région Auvergne-Rhône-Alpes
    Département Savoie
    Forme Communauté d'agglomération
    Siège 106, Allée des Blachères
    73026 Chambéry Cedex
    Communes 38
    Président Xavier Dullin (LR)
    Date de création
    Code SIREN 200069110
    Démographie
    Population 136 805 hab.
    Densité 260 hab./km2
    Géographie
    Superficie 525,99 km2
    Localisation
    Localisation de Chambéry métropole
    Territoire du Grand Chambéry.
    Liens
    Site web www.grandchambery.fr
    Fiche Banatic Données en ligne
    Fiche INSEE Dossier complet en ligne

    Le Grand Chambéry, anciennement nommé Chambéry Métropole - Cœur des Bauges, est une communauté d'agglomération regroupant l’aire urbaine autour de Chambéry et les communes des Bauges, en Savoie. Créée le par arrêté préfectoral[2] dans le prolongement de la loi NOTRe, elle est issue de la fusion de deux intercommunalités, la communauté d’agglomération Chambéry métropole[2] et la communauté de communes du Cœur des Bauges[2], afin de mettre fin à la fragmentation administrative du territoire.

    La communauté d’agglomération compte 38 communes[DL 1],[2] pour un peu moins de 137 000 habitants, soit 32 % de la population de la Savoie. Elle est gérée par un conseil communautaire de 82 membres délégués par les communes qui la composent[3]. Elle dispose de compétences en matière de développement économique, d’aménagement du territoire et de gestion de certains services publics.

    Histoire modifier

    Périmètre modifier

    Fichier:Périmètre CACM.svg
    Carte présentant le périmètre de l’intercommunalité. En rouge, son siège (Chambéry).
    Fichier:TendancesPol CACM2014.svg
    Carte présentant la tendance politique des communes  :

    Le Grand Chambéry, formé par la fusion de la communauté d’agglomération Chambéry métropole et la communauté de communes du Cœur des Bauges, est composé de 38 communes, toutes situées dans le département de la Savoie :

    Communes de Chambéry métropole
    Commune Maire Code Population Conseillers
    communautaires
    Postal INSEE
    Barberaz David Dubonnet 73000 73029 4 617 3
    Barby Catherine Chappuis 73230 73030 3 326 2
    Bassens Alain Thieffenat 73000 73031 4 012 2
    Challes-les-Eaux Daniel Grosjean 73190 73064 5 229 3
    Chambéry (siège) Michel Dantin 73000 73065 59 490 30
    Cognin Florence Vallin-Balas 73160 73087 6 027 4
    Curienne Stéphane Bochet 73190 73097 673 1
    Jacob-Bellecombette Brigitte Bochaton 73000 73137 3 861 2
    La Motte-Servolex Luc Berthoud 73290 73179 11 726 7
    La Ravoire Frédéric Bret 73490 73213 8 032 5
    La Thuile Dominique Pommat 73190 73294 Modèle:Données/La Thuile (Savoie)/évolution population 1
    Les Déserts Michel André 73230 73098 764 1
    Montagnole Jean-Maurice Venturini 73000 73160 830 1
    Puygros Gérard Marcucci 73190 73210 383 1
    Saint-Alban-Leysse Michel Dyen 73230 73222 5 692 3
    Saint-Baldoph Christophe Richel 73190 73225 2 883 2
    Saint-Cassin Philippe Dubonnet 73160 73228 765 1
    Saint-Jean-d'Arvey Jean-Charles Métras 73230 73243 1 703 1
    Saint-Jeoire-Prieuré Jean-Marc Léoutre 73190 73249 1 296 1
    Saint-Sulpice Louis Caille 73160 73281 789 1
    Sonnaz Daniel Rochaix 73000 73288 1 756 1
    Thoiry Jérôme Esquevin 73230 73293 461 1
    Verel-Pragondran Jean-Pierre Coendoz 73230 73310 445 1
    Vimines Lionel Mithieux 73160 73326 1 940 1

    Géographie modifier

    Territoire et urbanisation modifier

    Le Grand Chambéry est, avec ses 525,99 km2 (soit 52 271 hectares[4]), la troisième plus grande intercommunalité de Savoie en terme de superficie, derrière la communauté de communes Haute Maurienne Vanoise (849,77 km2) et la communauté d’agglomération Arlysère (763,62 km2). Elle couvre 8.7 % de la superficie du département et une partie de l’aire urbaine de Chambéry.

    Ce territoire est caractérisé par le fait qu’il juxtapose des zones urbanisées densément bâties et des massifs forestiers, des plaines agricoles, des vallées et des plateaux : 64.4 % de la superficie est occupée par des espaces naturels[4] et 27 des 38 communes sont considérées comme rurales[4]. En effet, à l’exception des 10 communes ayant participé à la création de l’intercommunalité chambérienne et de Saint-Baldoph, qui y adhère en 1964, toutes les communes du Grand Chambéry répondent à ce statut.

    L’espace urbain occupe 9.2 % du territoire[4], ce qui représente l’une des plus petites parts de l’utilisation des sols, loin derrière les espaces naturels (64.4 %)[4] et les surfaces agricoles (26.5 %)[4]. La répartition de la population est très disparate : en 2015, le siège (Chambéry) compte 61 435 habitants[INSEE 6] contre 12 281 pour la seconde ville la plus peuplée de l’intercommunalité[INSEE 7] (La Motte-Servolex). Toutes les autres communes ont moins de 10 000 habitants, et 23 d’entre elles en compte même moins de 1 000. La commune la moins peuplée, Doucy-en-Bauges, est peuplée quant à elle de 100 habitants au dernier recensement[INSEE 8].

    Environnement modifier

    La communauté d’agglomération est marquée par un relief très contrasté : l’altitude est comprise entre 232 mètres au point le plus bas (à La Motte-Servolex)[5] et 2210 mètres (à Jarsy)[5]. Si l’altitude minimale de l’ensemble des communes se situe à moins de 1000 mètres (et moins de 500 mètres pour 22 d’entre elles)[5], l’altitude maximale est quant à elle très variable : seules 17 communes dépassent les 1500 mètres d’altitude[5], et 6 d’entre elles disposent d’un territoire montant à plus de 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer[5].

    De nombreux cours d’eau traversent le territoire intercommunal. Les deux plus importants sont le Chéran[6], qui sillonne les Bauges, et la Leysse[7], qui traverse la cluse chambérienne sur la quasi totalité de son parcours, de même que ses trois principaux affluents : l’Albanne[8], la Doria[9] et l’Hyères[10].

    Deux parcs naturels régionaux englobent une partie de l’agglomération : les Bauges à l’est[11] et la Chartreuse au sud-ouest[12]. De ce fait, 25 communes, notamment les périphériques, sont soumises à la Loi montagne[4].

    Le climat est montagnard. On compte en moyenne 1 870 heures d’ensoleillement par an[13], ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale (1 973 heures), et les températures sont très variables, oscillant plus ou moins entre 2,2 et 21 degrés[13].

    Population modifier

    Démographie modifier

    Fichier:Pop CACM2014.svg
    Carte présentant la répartition de la population entre les communes :
    • Plus de 50 000 hab.
    • Entre 50 000 et 10 000
    • Entre 10 000 et 5 000
    • Entre 5 000 et 2 500
    • Entre 2 500 et 1 000
    • Entre 1 000 et 500
    • Moins de 500

    Avec 132 894 habitants en 2015[4],[INSEE 9], le Grand Chambéry est la plus peuplée des intercommunalités savoyardes, loin devant Grand Lac (deuxième intercommunalité du département en terme de population avec 73 756 habitants)[INSEE 9], et la seule à dépasser les 100 000 habitants[INSEE 9]. La population y croit d’environ 0,9 % par an[INSEE 9], ce qui est supérieur à la moyenne nationale (0,5 %).

    La densité de population est estimé à 250,8 habitants par km². Toutefois, celle-ci est répartie de façon très inégale sur le territoire : l’ensemble des communes du Cœur des Bauges représente 4 % de la population de l’intercommunalité[DL 2] tandis que Chambéry métropole comptait 7 des 15 communes les plus peuplés du département en 2010 : Chambéry (1re avec 59 109 habitants)[DL 3], La Motte-Servolex (4e avec 11 975 habitants)[DL 3], La Ravoire (7e avec 7 536 habitants)[DL 3], Cognin (9e avec 6 023 habitants)[DL 3], Saint-Alban-Leysse (10e avec 5 751 habitants)[DL 3], Challes-les-Eaux (11e avec 5 161 habitants)[DL 3] et Barberaz (12e avec 4 855 habitants)[DL 3].

    On comptait 60 014 ménages en 2014[INSEE 9]. Plus de la moitié de la population a entre 25 et 64 ans[INSEE 9]. Le reste se décompose à 18 % de personnes âgées de plus de 65 ans[INSEE 9] et à 31 % de jeunes ayant moins de 25 ans[INSEE 9].

    Logement modifier

    Photo des Hauts-de-Chambéry
    Les Hauts-de-Chambéry, avec près de 14 000 habitants, concentre environ 10 % de la population intercommunale.

    Si 11 600 nouveaux logements sont construits par an., l'augmentation de la population et sa tendance à la périurbanisation crée un marché du logement très tendu. La métropole connaît une tendance à l'étalement urbain qui soumet le territoire à une forte pression foncière, notamment sur les espaces agricoles.. Cette pression est toutefois inégale : si 25 communes sur 92 construisent plus de 8 logements par an pour 1000 habitants (représentant 25 % des nouvelles constructions, pour plus de 25 % des communes car les celles construisant beaucoup sont plutôt plus petites que la moyenne de la métropole), 34 communes en construisent moins de 4 (représentant 12 % des nouvelles constructions), la moyenne de la métropole étant à 6 logements par an pour 1000 habitants. ..

    La proportion de logements sociaux est de 18 %.. 65 000 demandes de logement social sont en attente dans les Bouches-du-Rhône et de très nombreuses communes ne respectent pas l'obligation de construction.

    Situation sociale modifier

    Malgré un revenu médian de 1 600 , comme la moyenne nationale, la métropole d'Aix-Marseille-Provence se caractérise par de très fortes inégalités. Ainsi, le revenu fiscal moyen des habitants va de 10 000  dans les arrondissements du centre et du nord de Marseille à 35 000  dans certaines communes. La situation est similaire en ce qui concerne le chômage, de 9 % à Aix-en-Provence jusqu'à 30 % dans certains arrondissements de Marseille.. Le revenu disponible médian dans le pays d'Aix est supérieur de 22 % à celui du territoire Marseille-Provence..

    8,6 % de la population est couverte par le RSA socle, 11 % par la CMU.. 349 100 habitants de la métropole vivent dans un foyer bénéficaire des allocations familiales à bas revenus..

    L'offre d'emplois ainsi que l'offre de logements sociaux sont très inégalement réparties sur le territoire..

    Économie et infrastructure modifier

    Tissu économique modifier

    L'agriculture occupe 60 600 hectares du territoire, dont 71 % sont irrigués : on compte 2 500 exploitants (un chiffre en baisse de 20 % depuis 2000) et les emplois agricoles représentent 1 % du total des emplois.. Le territoire d'Aix-Marseille-Provence a une longue tradition industrielle mais ce secteur subit une baisse constante depuis de nombreuses années : la part des emplois industriels dans le total a atteint 10,3 % en 2012, soit un niveau historiquement bas.. Le secteur tertiaire est ainsi, de loin, le principal secteur économique : 48 % des emplois relèvent du commerce, des transports ou des services et 34 % de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé ou du social..

    Aix-Marseille-Provence est également une métropole touristique : 8 millions de touristes l'ont visité en 2013, dont 15 % d'étrangers. Elle abrite 258 000 lits touristiques, 53 sites de baignades contrôlés par l'Agence régionale de santé et 25 % des capacités d'accueil des bateaux de plaisance du littoral méditerranéen. 30 000 emplois sont liés au tourisme dans la métropole..

    Emploi modifier

    En 2014, la population active dans l’intercommunalité était estimée à 62 809 personnes[4], dont 7 039 demandeurs d’emploi[4]. Cette même année, 65 815 personnes déclaraient un lieu de travail sur le territoire intercommunal[INSEE 9], dont 88,7 % en tant que salarié.

    Transports modifier

    Un bus du Stac, hérité de Chambéry métropole.
    Transports en commun

    À sa création au , la communauté d’agglomération hérite du réseau de transport en commun de Chambéry métropole, le Service de transport de l'agglomération chambérienne (Stac)[14], ayant fait l’objet d’une réorganisation quatre mois auparavant[15],[16], mais aussi des services scolaires précédemment assurées par la communauté de communes du Cœur des Bauges.

    La délégation de service public signée en 2012 entre Transdev Chambéry et Chambéry métropole n’incluant pas le territoire du Cœur des Bauges et celui-ci ne disposant pas d’un réseau urbain, les communes ne sont pas desservis par le réseau urbain jusqu’à l’échéance du contrat au [14].

    Il existe des liaisons interurbaines sur le territoire. Assurées pour le réseau départemental Belle Savoie Express[17], dont l’autorité organisatrice est la région Auvergne-Rhône-Alpes[18], elles sont au nombre de quatre, dont deux internes au territoire intercommunal, et relie Chambéry à Chamoux-sur-Gelon (C3), à Saint-Pierre-d'Entremont (C4), au Châtelard (C6) et à la station de ski des Aillons-Margériaz (C10). Certaines communes sont également desservis par les réseaux interurbain isèrois, TransIsère[19], et haut-savoyard, Lihsa[20].

    Un TER à la gare de Chambéry - Challes-les-Eaux.
    Transport ferroviaire

    Une seule gare est en activité sur l’ensemble du territoire intercommunal : la gare de Chambéry - Challes-les-Eaux[4], traversée par les lignes de Culoz à Modane et de Saint-André-le-Gaz à Chambéry[21]. Deux autres gares, fermées au trafic voyageurs, sont présentes sur le territoire de l’ancienne communauté d’agglomération Chambéry métropole : Cognin et Saint-Cassin-la-Cascade. Le territoire de l’ancienne communauté de communes du Cœur des Bauges n’est quant à lui doté d’aucune infrastructure ferroviaire, les Bauges n’ayant jamais été doté de ligne de chemin de fer.

    Trafic automobile

    Le trafic automobile reste très important sur le territoire intercommunal, notamment sur la voie rapide urbaine qui traverse la cluse chambérienne du nord au sud, où on comptabilise une moyenne de près de 100 000 véhicules par jour au niveau de l’échangeur de la Boisse[22]. Les principaux flux sont au nombre de trois : le plus important est interne à l’intercommunalité[23] et converge principalement vers son siège, Chambéry[23], et les communes de l’ancien territoire de Chambéry métropole[23]. Les deux autres, plus important dans le sens entrant, proviennent de deux intercommunalités voisines : la communauté d’agglomération Grand Lac[23], autour d’Aix-les-Bains et du lac du Bourget, et la communauté de communes Cœur de Savoie[23], autour de Montmélian.

    Enseignement supérieur et recherche modifier

    Le siège de l’Université Savoie-Mont-Blanc dans le centre-ville de Chambéry.

    L’Université Savoie-Mont-Blanc, qui s’organise autour de trois campus en Savoie et Haute-Savoie[24], dispose de son siège ainsi que d’un campus sur le territoire du Grand Chambéry. Situé à Jacob-Bellecombette, ce campus propose trois unités de formation (une faculté de droit, une UFR et un IAE)[25] et est, avec ses 5 387 étudiants en février 2018[25], le plus fréquenté des trois domaines universitaires, regroupant 37 % des étudiants de l’université, devant Le Bourget-du-Lac (30.9 %) et Annecy (30.7 %).

    Toutefois, le campus du Bourget-du-Lac étant très proche du territoire intercommual et desservi par le réseau de transport en commun du Grand Chambéry, le nombre d’étudiants sur son territoire n’en est que plus important.


    Plusieurs grandes écoles sont implantées à Aix-Marseille-Provence, dont Kedge Business School, l'École centrale de Marseille, les Arts et Métiers à Aix-en-Provence, l'École de l'air à Salon-de-Provence, l'École des mines à Gardanne, l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence.

    En termes de recherche, les laboratoires de la métropole sont particulièrement reconnus dans les domaines de la santé, de l'agroalimentaire et des industries de la création..

    Culture modifier

    La métropole accueille chaque année plusieurs festivals d'importance nationale ou internationale tels que le Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence, le Festival de piano de La Roque-d'Anthéron, la Fiesta des Suds, Jazz des Cinq Continents et Marsatac à Marseille.

    Le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM, Marseille) est l'un des 50 musées les plus visités du monde avec 1,8 million de visiteurs dont 600 000 entrées payantes par an. Le Musée Granet (Aix-en-Provence) accueille chaque année 284 000 visiteurs. Il y a en outre 69 musées en dehors d'Aix-en-Provence et Marseille..

    Les principales salles de spectacles sont la Halle de Martigues, Le Dôme , le Palais des Sports de Marseille, Le Silo, l'Opéra municipal de Marseille et le Grand Théâtre de Provence. auxquelles s'ajoute l'arena du Pays d'Aix en construction.

    Identité visuelle modifier

    Blason à dessiner

    Années d’utilisation : 2000 - Décembre 2016

    Suite au choix du nom définitif de l’intercommunalité, un nouveau logo est réalisé en interne[Off 1]. Reprenant les couleurs du département[1], il prend la forme d’un carré, dont le sommet est découpé pour laisser deviner la géographie de l’agglomération[1] avec, de gauche à droite, le piémont de la Chartreuse, la cluse de Chambéry et le massif des Bauges[1]. Une étoile rappelle le blason de Chambéry[1] qui, en plus d’être le siège de l’intercommunalité, est également la ville « porte des Alpes » et la capitale historique des États de Savoie.

    Compétences modifier

    Groupements modifier

    Administration modifier

    Conseil modifier

    Comme les autres intercommunalités françaises, le Grand Chambéry est administrée par un conseil composé de délégués des communes membres. Le conseil est l’organe délibérant de la communauté d’agglomération : il règle les affaires qui sont de la compétence de l’intercommunalité et adopte son budget.

    La composition du conseil est fixé par les règles de l’article L5211-6-1 du Code général des collectivités territoriales. Il compte 82 membres[3] : les sièges sont répartis entre les communes en fonction de leur poids démographique et chaque commune dispose d’au moins un siège.

    Par la suite, les conseillers métropolitains seront élus au suffrage direct dans le cadre des élections municipales.

    À la suite des élections de 2014, aucun groupe ne dispose de la majorité. Toutefois, la droite et les sans étiquettes disposent tous deux de plus du quart des sièges au sein du conseil communautaire.

    Exécutif modifier

    Le président est élu par le conseil de la métropole dont il est l'organe exécutif. Le conseil métropolitain élit également des vice-présidents dont le nombre est fixé à 20, auxquelles s'ajoutent les présidents des conseils de territoire qui sont de droit vice-présidents du conseil métropolitain.

    Le bureau est composé du président, des vice-présidents et éventuellement d'autres membres. Il peut recevoir délégation de certaines compétences du conseil métropolitain, à l'exception des plus importantes notamment le vote du budget, l'adoption du compte administratif, les délégations de service public.

    Vice-présidents élus le 10 janvier 2017[26]
    Nom Parti Commune Délégation
    Président Xavier Dullin LR Chambéry (conseiller municipal) Économie, emploi et communication
    1re vice-présidente Jean Marc Léoutre DIV Saint-Jeoire-Prieuré (maire) Finances et organisation des services
    2e vice-président Josiane Beaud LR Chambéry (1re adjointe) Multimodalité, transports et déplacements
    3e vice-président Luc Berthoud DVD La Motte-Servolex (maire) Agriculture, cours d’eau, développement durable, espaces naturels et transition énergétique
    4e vice-président Brigitte Bochaton DIV Jacob-Bellecombette (maire) Habitat, aménagements et maintenance des aires d'accueil des gens du voyage
    5e vice-président Pierre Hémar SE Le Châtelard (maire) Tourisme et développement des Bauges
    6e vice-président Lionel Mithieux DIV Vimines (maire) Urbanisme, projet d’agglomération et évolution des compétences
    7e vice-présidente Michel Dyen DVG Saint-Alban-Leysse (maire) Bâtiments, patrimoine, voiries et infrastructures
    8e vice-président Jean-Maurice Venturini SE Montagnole (maire) Eau et assainissement
    9e vice-président Marc Chauvin DIV La Ravoire (conseiller municipal) Ressources humaines, moyens et services
    10e vice-président Sylvie Koska LR Chambéry (adjointe au maire) Concertation citoyenne, relations avec les usagers et économie sociale et solidaire
    11e vice-président Daniel Rochaix DIV Sonnaz (maire) Déchets ménagers (et assimilés) et programmes de prévention
    12e vice-présidente Driss Bourida LR Chambéry (conseiller municipal) Renouvellement urbain, politique de la Ville et action sociale
    13e vice-président David Dubonnet DIV Barberaz (maire) Équipements collectifs, sportifs, associatifs et relations avec les clubs sportifs.
    14e vice-président Michel Dantin LR Chambéry (maire) Relations avec les grandes institutions nationales et européennes
    Conseillers délégués élus le 10 janvier 2017[26]
    Nom Parti Commune Délégation Auprès du
    Alain Thieffenat DIV Bassens (maire) Économie, requalification des parcs d’activités et des pépinières d’entreprises Président
    Alois Chassot LR Chambéry (adjoint au maire) Économie numérique et de territoire connecté
    Michel André SE Les Déserts (maire) Tourisme 5e VP
    Christophe Richel DIV Saint-Baldoph (maire) Espace agricole 3e VP
    Bernard Januel DIV Saint-Jean-d'Arvey (adjoint au maire) Écomobilité 2e VP
    Christiane Boisselon DVD La Motte-Servolex (adjointe au maire) Publics en grande difficulté et commission d’accessibilité aux personnes handixapées 12e VP
    Marie Perrier SE Doucy-en-Bauges (maire) Action sociale des Bauges 12e VP
    Jean-Pierre Fressoz SE La Compôte (maire) Eau, assasinissement, agriculture et fôret dans le territoire des Bauges 3e, 5e et 8e VP
    Philippe Gamen SE Le Noyer (maire) Urbanisme du terriotire des Bauges 5e et 6e VP
    Daniel Grosjean DVD Challes-les-Eaux (maire) Schéma d’aménagement de l’aérodrome de Challes-les-Eaux et du suivi des relations avec les utilisateurs 13e VP
    Dominique Pommat SE La Thuile (maire) WEB et espaces naturels remarquables Président et 3e VP

    Liste des présidents modifier

    Xavier Dullin (à gauche), président de Chambéry métropole avant la fusion, est reconduit à la tête de la nouvelle intercommunalité en janvier 2017.

    Le , le premier conseil communautaire du Grand Chambéry élit le président de la nouvelle intercommunalité[DL 4]. Xavier Dullin, conseiller départemental à Chambéry et président de Chambéry métropole avant la fusion[DL 4], est élu avec 67 voix sur 83 face à Catherine Chappuis, maire de Barby (14 voix)[Off 2],[DL 4], et Philippe Bard, adjoint au maire de Chambéry (1 voix)[Off 3],[DL 4].

    Liste des présidents successifs[DL 4]
    Période Identité Étiquette Qualité
    2017 En cours
    (au 14 février 2018)
    Xavier Dullin LR Président de Chambéry métropole avant la fusion, conseiller départemental à Chambéry
    Les données manquantes sont à compléter.

    Siège modifier

    Le siège de la communauté d’agglomération, hérité de Chambéry métropole, se situe au 106 Allée des Blachères à Chambéry[27]. L’ancien siège de la communauté de communes du Cœur des Bauges, situé dans l’Avenue Denis Therme au Châtelard, est quant à lui transformer en antenne locale afin de permettre une proximité avec les habitants du territoire des Bauges[Off 4].

    Notes et références modifier

    Notes modifier

    Références modifier

    1. a b c d e f g et h « Nouveau logo pour le Grand Chambéry », sur logonews.fr, (consulté le ).
    2. a b c et d Denis Labbé, Arrêté portant fusion de la communauté d’agglomération Chambéry-métropole et de la communauté de communes du Cœur-des-Bauges, Chambéry, Préfecture de la Savoie, , 32 p. (lire en ligne), p. 1-6.
    3. a et b « Conseillers communautaires titulaires et suppléants » [PDF], sur www.la-motte-en-bauges.com, Chambéry Métropole - Cœur des Bauges, 6 janvier 2017 (dernière mise à jour) (consulté le ).
    4. a b c d e f g h i j et k « Communauté d'Agglomération Grand Chambéry », sur www.savoie.gouv.fr, Préfecture de la Savoie, février 2018 (dernière màj) (consulté le ).
    5. a b c d et e « Répertoire Géographique des Communes 2011 », sur datanova.laposte.fr, IGN, (consulté le ).
    6. « Le Chéran (V1250500) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    7. « La Leysse (V1310500) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    8. « L’Albanne (V1310620) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    9. « La Doriaz (V1310590) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    10. « L’Hyère (V1310640) », sur services.sandre.eaufrance.fr, SANDRE, 2 août 2012 (dernière màj) (consulté le ).
    11. Jean-Luc Desbois (dir.), « Communes et intercommunalités », sur www.parcdesbauges.com, Parc naturel régional du massif des Bauges (consulté le ).
    12. Marion Frachisse (dir.), « Le Parc de Chartreuse », sur www.parc-chartreuse.net, Parc naturel régional de Chartreuse, © 2018 (consulté le ).
    13. a et b « Normales et records pour la période 1981-2010 à Chambéry - Aix-Les-Bains », sur www.infoclimat.fr, Association Infoclimat (consulté le ).
    14. a et b Chambéry métropole, « Renouvellement des contrats d’exploitation pour les services de transport public » [PDF], Chambéry métropole, (consulté le Mois invalide (févier)).
    15. « STAC : le réseau évolue à Chambéry », sur www.la-vie-nouvelle.fr, La Vie nouvelle, (consulté le Mois invalide (févier)).
    16. Xavier Dullin (dir.), « Le nouveau réseau en marche », Cm24, no 52,‎ , p. 14 (ISSN 1765-1735, lire en ligne, consulté le Mois invalide (févier)).
    17. Belle Savoie Express, « Plan du réseau » [PDF], sur www.mobisavoie.fr, L’agence en ville, (consulté le Mois invalide (févier)).
    18. Laurent Wauquiez (dir.), « Savoie », sur www.auvergnerhonealpes.fr, Auvergne-Rhône-Alpes, © 2017 (consulté le Mois invalide (févier)) : « A partir du 1er septembre 2017, c'est la Région qui organise le transport interurbain sur le territoire de la Savoie. ».
    19. Transisère, « Plan du réseau Transisère 2017-2018 » [PDF], sur www.transisere.fr, Bigbang, (consulté le Mois invalide (févier)).
    20. Auvergne-Rhône-Alpes, « Plan des lignes interurbaines de Haute-Savoie » [PDF], sur www.mobisavoie.fr, Latitude-cartagène cartographies, (consulté le Mois invalide (févier)).
    21. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2, La Vie du rail, (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 178.
    22. Président du Conseil général de la Savoie (dir.), « Fréquentation de la Voie Rapide Urbaine (V.R.U) de Chambéry », sur www.savoie.fr, Conseil départemental de la Savoie (consulté le ).
    23. a b c d et e « Origines et destinations des déplacements domicile-travail », sur www.savoie.gouv.fr, Préfecture de la Savoie, février 2018 (dernière màj) (consulté le ).
    24. Denis Varaschin (dir.), « Présentation USMB », sur www.univ-smb.fr, USMB, (consulté le ).
    25. a et b Denis Varaschin (dir.), « Les étudiantes et étudiants », sur www.univ-smb.fr, USMB, (consulté le ).
    26. a et b Service communication, Xavier Dullin élu président de la communauté d’agglomération Chambéry métropole – Cœur des Bauges, Chambéry, Chambéry Métropole - Cœur des Bauges, , 2 p. (lire en ligne).
    27. Denis Labbé, Arrêté modifiant l’arrêté préfectoral en date du 24 novembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération Chambéry-métropole de de la communauté de communes du Cœur-des-Bauges, Chambéry, Préfecture de la Savoie, , 2 p. (lire en ligne), p. 2.
    • Le Dauphiné libéré

    Les références notées « DL » dans le texte proviennent du quotidien Le Dauphiné libéré (www.ledauphine.com).

    1. Perrine Coulon, « La carte d’identité de l’Agglomération », Le Dauphiné libéré,‎ , p. 8 (ISSN 2274-5793, lire en ligne, consulté le ).
    2. G.M., « Fusion Les Bauges-Chambéry métropole : les avis sont partagés », Le Dauphiné libéré,‎ (ISSN 2274-5793, lire en ligne, consulté le ).
    3. a b c d e f et g La rédaction du DL, « Quelles sont les 15 villes les plus peuplées du département ? », Le Dauphiné libéré,‎ (ISSN 2274-5793, lire en ligne, consulté le ).
    4. a b c d et e « Xavier Dullin élu président de la nouvelle agglomération », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    • Site officiel du Grand Chambéry

    Les références notées « Off » dans le texte proviennent du site de la nouvelle communauté d’agglomération du Grand Chambéry (www.grandchambery.fr).

    1. a et b « L’identité visuelle Grand Chambéry dévoilée », sur www.grandchambery.fr, (consulté le ).
    2. Xavier Dullin (dir.), « CHAPPUIS Catherine », sur www.grandchambery.fr, Grand Chambéry (consulté le ).
    3. Xavier Dullin (dir.), « BARD Philippe », sur www.grandchambery.fr, Grand Chambéry (consulté le ).
    4. Pierre Hemar (dir.), « Communauté de communes du Cœur des Bauges », sur www.cc-coeurdesbauges.fr, Communauté de communes du Cœur des Bauges (consulté le ).
    • Site officiel de l’INSEE

    Les références notées « INSEE » dans le texte proviennent du site de l’INSEE (www.insee.fr).

    1. a b c d e f et g « POP1B - Population par sexe et âge en 2014 : Intercommunalité-Métropole de CC du Cœur des Bauges (247300569) », sur www.insee.fr, Insee, (consulté le ).
    2. « Comparateur de territoire : Intercommunalité-Métropole de CC du Val d’Arly – Com’Arly (200024487) », sur www.insee.fr, Insee, (consulté le ).
    3. « Comparateur de territoire : Intercommunalité-Métropole de CC de l’Arvan (247300718) », sur www.insee.fr, Insee, (consulté le ).
    4. « Comparateur de territoire : Intercommunalité-Métropole de CC de Haute Maurienne Vanoise (247300148) », sur www.insee.fr, Insee, (consulté le ).
    5. « Comparateur de territoire : Intercommunalité-Métropole de CC du Beaufortain (247300759) », sur www.insee.fr, Insee, (consulté le ).
    6. « Populations légales 2015 : Commune de Chambéry (73065) », sur www.insee.fr, INSEE, (consulté le ).
    7. « Populations légales 2015 : Commune de La Motte-Servolex (73179) », sur www.insee.fr, INSEE, (consulté le ).
    8. « Populations légales 2015 : Commune de Doucy-en-Bauges (73101) », sur www.insee.fr, INSEE, (consulté le ).
    9. a b c d e f g h et i « Statistiques locales », sur statistiques-locales.insee.fr, INSEE (consulté le ).

    Voir aussi modifier

    Bibliographie modifier

    Articles connexes modifier

    Liens externes modifier

    {{palette|Intercommunalités de Savoie}} {{Portail|Intercommunalités de France|Savoie}} [[Catégorie:Grand Chambéry|*]]