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Histoire des Comores

Peuplées depuis la seconde moitié du premier millénaire, les différentes îles des Comores ont suivi une histoire très voisine sans être pour autant commune. C'est la France, puissance coloniale qui unit administrativement les îles. L'histoire des îles se sépare à nouveau après 1976, après la formation de la République fédérale islamique des Comores et le vote de Mayotte de rester sous administration française.

Les premières traces de peuplement datent du VIe siècle et il s'agit probablement de Bantous provenant de la côte africaine. Ces premiers habitants mettent en place une organisation politique et sociale proprement africaine. Entre le VIIe siècle et le XIIe siècle on suppose que les Austronésiens qui contribuent au peuplement de l’île de Madagascar, sont passés par les Comores, mais ne s’y sont pas établis. Initialement, les villages sont régis par les doyens que sont les chefs des familles les plus influentes ou les chefs de villages. Ils portent le titre de mafé, mfaume ou mafani à Anjouan ou Mohéli (Mfalume en kiunguja). Les mafés laissent la place assez rapidement à des Mabedja qui forment une chefferie dirigeante dans chaque village.

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Grande Comore

Grande Comore (ou Ngazidja en shikomor) est la plus grande des îles de l'archipel des Comores. Elle fait partie de l'Union des Comores et comprend la capitale, Moroni.

L'île possède de nombreuses plages de sable blanc mais souffre du pillage. Toutefois, depuis les années 1990, un plan de sensibilisation a été mis en place pour préserver l'écosystème. Un éventuel essor du tourisme pourrait inciter les habitants à réfléchir sur les conséquences de ce pillage. En effet, ce sable pourtant de très mauvaise qualité, car salé, était utilisé frauduleusement dans la construction. La Grande Comore dispose également d'un plateau étendu qui souffre de manque d'eau, ce qui nuit à l'expansion de l'agriculture. Pour remédier à ce handicap, de nombreuses nappes souterraines sont aujourd'hui captées grâce aux fonds fournis par différents programmes d'aide au développement. Cependant, les ressources restent insuffisantes pour une utilisation agricole extensive.

Le point culminant de l'île est le sommet d'un volcan à 2500 m, le Karthala, de type hawaïen. Il a connu ses dernières éruptions en 2005 et 2006. Il recouvre les 2/3 de l'île.

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Grand mariage

Le Grand Mariage ou Enda (en Shikomori) est une coutume importante dans l'archipel des Comores, notamment dans l'île de Grande Comore. Il ne revêt cependant pas la même importance dans les trois autres îles des Comores (Mayotte, Anjouan et Mohéli). Comme typiquement dans les sociétés bantoues, la société est organisée en fonction des classes d'âge et différents mérites ou rituels accomplis. Ce mariage est le dernier des rites de passage de cette société. Cette organisation permet un certain mixage social qui sert à la fois d'échappatoire, (un ami, même noble, peut y être brocardé par exemple). L'aboutissement de cette organisation est le Grand Mariage. L'importance sociale que cela génère diffère selon les îles car chaque ile a ses propres coutumes.

La tradition veut que tout homme dans l'âge et qui dispose de la possibilité financière, épouse une femme (de préférence du même village que lui). Le mariage non coutumier ou " Mnadaho " ne comporte, lui, aucune festivité exceptée la cérémonie religieuse en présence du Cadi et la dot.

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Anjouan

Anjouan (ou Ndzuwani ou Anjoane ou Johanna) est une île de l'archipel des Comores située dans l'océan Indien. Sa capitale est Mutsamudu et sa population est d'environ 200 000 habitants. Sa superficie est de 424 km2. Elle fait partie du territoire de l'Union des Comores.

Aux environs de 1500 est fondé le sultanat de Ndzuwani, qui englobe toute l'île. L'île devient protectorat français en 1886. En 1891, une révolution des paysans pauvres et des esclaves menace très sérieusement la domination de la France sur l’île, les Français l'évacuent avant de la reconquérir au prix d’une expédition militaire.

Par le référendum du , Anjouan choisit l'indépendance vis-à-vis de la France — au contraire de Mayotte — et son intégration dans la nouvelle République fédérale islamique des Comores (RFIC). En 1974, les Anjouanais se prononcent à 99,5 % contre le maintien du statut de TOM de la République française (soit 42 voix pour le maintien).

Depuis l'indépendance, l'archipel subit de nombreux troubles et ne parvient pas à trouver le chemin de la démocratie. Il fait l'objet de coups d'État violents et de prises de main expéditives, soutenus occasionnellement par des mercenaires comme le Français Bob Denard, ultérieurement arrêté et condamné par la France.

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Mohéli

Mohéli, aussi appelée Mwali en shikomori, est l'une des quatre principales îles qui composent l'archipel des Comores, lui-même situé dans l'océan Indien à l'entrée nord du canal du Mozambique. C'est la plus petite et la plus touristique des trois îles de l'Union des Comores. Sa population était en 1991 d'environ 24 000 personnes et sa capitale est Fomboni. Les principaux groupes ethniques qui l'ont composée, comme pour toutes les autres îles, sont d'origines bantoue, arabe, malaise, malgache et européenne. Mais la religion pratiquée par l'ensemble de la population est l'islam.

L'île de Mohéli est la plus ancienne des îles de l'Union des Comores, et contrairement aux autres, elle possède des sols argileux qui peuvent retenir l'eau. C'est également la plus petite de ces îles. L'ile de Mohéli comporte quatre régions: le Centre (chef-lieu: Fomboni), Djandro (chef-lieu: Wanani), Mledjele (chef-lieu: Nioumachoua), Moimbao (chef-lieu: Miringoni).

L'île possède de nombreuses plages de sable blanc où viennent se reproduire les tortues vertes. Un parc marin a été créé en 1999 en partenariat avec les associations villageoises. Cette initiative exemplaire a été finaliste pour le prix de l'Initiative Équateur par les Nations unies en 2002.

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Comorien

Par le terme comorien (en comorien shimasiwa, littéralement le langage des îles ou shikomori, littéralement la langue des Comores), on désigne l'ensemble des dialectes swahilis, c'est-à-dire des langues arabo-bantoues de l'Est africain, parlés dans l'archipel des Comores. Ces parlers restent plus ou moins intercompréhensibles, ils restent proches également du swahili standardisé ou kiswahili (parlé notamment en Tanzanie et au Kenya). Le comorien n'existe pas spécifiquement, il n'y a pas eu normalisation unique comme pour le kiswahili, le provençal ou l'allemand. Ce terme regroupe donc quatre dialectes proches, utilisés chacun dans une des trois îles qui forment l'Union des Comores et de l'île française de Mayotte. Comme les autres swahilis, ces dialectes comoriens se caractérisent par un très grand nombre d'emprunts lexicaux à l'arabe. Des emprunts portugais et d'une moindre mesure anglaise existe depuis le XVIe siècle. Mais depuis le XIXe siècle, ces langues sont plus fortement influencées par le français.


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