Wikipédia:Sélection/Histoire de la Chine

Shangguan Wan'er

Shangguan Wan'er

Shangguan Wan'er (chinois traditionnel : 上官婉兒 ; chinois simplifié : 上官婉儿 ; pinyin : Shàngguān Wǎn er), née en 664, morte en 710, est une concubine impériale, écrivaine et poétesse chinoise de la dynastie Tang.

Shangguan Wan'er est la petite-fille de Shangguan Yi (en), homme d'État et poète. Ce dernier ayant été exécuté, avec d'autres membres de sa famille, pour son opposition à l'impératrice Wu Zetian, Shangguan Wan'er est élevée au sein du palais impérial. Appartenant à une famille de criminels, Wan'er est tatouée au visage. Malgré ses origines familiales, elle entre au service de l'impératrice Wu, et devient sa secrétaire personnelle. Après la mort de l'impératrice, elle devient l'une des épouses de l'empereur Zhongzong. Shangguan Wan'er a joué un grand rôle dans le monde des lettres de son temps. Elle a notamment servi de plume à un grand nombre de personnalités, dont l'empereur Zhongzong lui-même. Elle meurt assassinée en 710, sur ordre du prince Li Longji, victime des luttes de pouvoir qui suivent la mort de l'empereur.

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Xie Daoyun

Xie Daoyun
Xie Daoyun (謝 道 韞), née avant 340, morte après 399, est une femme de lettres et calligraphe chinoise, à l’époque de la dynastie Jin de l'Est. Lire la suite...

Wu Zetian

武则天画像
Wu Zetian (chinois simplifié : 武则天 ; chinois traditionnel : 武則天 ; pinyin : Wǔ Zétiān ; Wade : Wu Tse-t'ien), née le à Lizhou et morte le , fut la seule impératrice régnante de toute l'histoire de Chine,. Alors que le titre et la fonction d'empereur de Chine étaient exclusivement réservés aux hommes (les femmes ne pouvant exercer le pouvoir que provisoirement, dans le cadre d'une régence ou d'un inter-règne, sans avoir le titre d'empereur et assistées le plus souvent d'un conseil de régence), Wu Zetian fonda sa propre dynastie, la dynastie Zhou () deuxième du nom, régnant sous le nom d'« empereur saint et suprême » (聖神皇帝, Shèngshén huángdì) de 690 à 705.

Elle est décrite comme une femme dite dotée d'un grand charme et d'un tempérament ferme. Son ascension vers le trône sur un chemin d’intrigues constellé de sang, et son règne marqué par la terreur et de nombreux outrages à la tradition, furent l’objet de critiques virulentes des historiens confucianistes. Les annales des Tang hésitent entre le silence sur son long règne et l’entretien à son sujet d’une légende noire. Certains aspects en ont été réévalués à partir des années 1950, notamment par les historiens communistes.

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Dynastie Jin (265-420)

Western Jeun Dynasty 280 CE

La dynastie Jin (晉, 265420), divisée en Jin occidentaux ou Jin de l'Ouest ou Xi Jin (西晉)(265-316) et Jin orientaux ou Jin de l'Est ou Dong Jin (東晉)(316-420), succède au Royaume de Wei de la période des Trois Royaumes et compte en tout 15 empereurs. Ses capitales sont Luoyang (265-311) puis Jiankang (316-420), avec un bref intermède à Chang'an (311-316). Les Seize Royaumes occupent le nord de la Chine durant la période des Jin orientaux. Ces derniers finissent par être évincés en 420 par la dynastie Liu-Song ou Song du Sud, événement qui marque le début de la période des dynasties du Nord et du Sud.

Elle appartient à la période dite des « Six Dynasties » (220-589) : la période des Trois Royaumes (220-260: 40 ans), la dynastie des Jin occidentaux (265-316 : 51 ans), la dynastie des Jin orientaux en Chine du Sud (317-420 : 103 ans) et les Seize Royaumes en Chine du Nord (304-439: 135 ans) et enfin les dynasties du Nord et du Sud (420-589 : 169 ans).

C'est une période cruciale de l'histoire de la Chine, ses premières années représentant une brève parenthèse de paix après les dévastations qui ont marqué la période des trois Royaumes. Elle réunifie le territoire chinois et amène une brève période de prospérité entre 280 et 304, ce qui n’empêche pas l'émergence de nombreux problèmes politiques et sociaux, dont la migration continue de tribus non sinisées au sein du territoire des Jin.

Profitant du Chaos généré par la guerre des huit princes, ces tribus s'érigent en royaumes et prennent le contrôle de la plus grande partie des plaines du nord de la Chine, qui sont à l'époque le cœur économique et politique du pays. Chassés du nord, les Jin se replient sur les territoires situés au sud de la rivière Huai. C'est le début de la dynastie des Jin Orientaux .

Affaibli par la perte du nord, le gouvernement des Jin orientaux doit composer en permanence avec les grands clans du Sud et de puissants généraux, comme Wang Dun et Huan Wen (en). Ces généraux lancent régulièrement des expéditions pour reconquérir le nord de la Chine, mais en vain. En effet, la conjugaison de la faiblesse économique du Sud et des tensions perpétuelles entre le gouvernements et l'armée provoquent l'échec de la plupart de ces expéditions.

En 383, les Jin de l'est doivent faire face à la menace de l'empire des Qin antérieur, qui ont réunifié le nord de la Chine à leur profit. Malgré une infériorité numérique écrasante, l'armée des Jin réussit à vaincre ses ennemis lors de la bataille de la rivière Fei, ce qui provoque la chute des Qin antérieurs et une nouvelle division du nord de la Chine entre divers royaumes concurrents. Tirant avantage de ce retournement de situation, les armées Jin dirigées par Xie An, puis par Liu Yu, lancent une série d'expéditions qui permettent l'annexion de la plupart des territoires situés au sud du fleuve Jaune, ce malgré une décennie de guerre civile. Les Jin ne tirent parti de ces victoires, car en 420, le général Liu Yu destitue Jin Gongdi, le dernier empereur des Jin de l'est, mettant ainsi fin à la dynastie.

La dynastie Jin est en lutte constante contre les seigneurs de guerre et les souverains des ethnies non Han qui finissent par occuper le Nord. La faiblesse des institutions étatiques permet aux grandes familles et aux généraux de disputer le pouvoir aux empereurs, ce qui entraîne une instabilité politique chronique. Cette instabilité empêche les Jin de consolider leur position sur l’ensemble du pays.

Le déplacement de la cour et de l’aristocratie dans la région de l’actuelle Nankin après la chute des Jin occidentaux contribue à la poursuite de l’intégration du Sud dans l’empire. En dépit de - ou grâce à - l’instabilité politique, la période est féconde sur le plan de la philosophie et de la religion : naissance et développement des courants de pensée Xuanxue et Qingtan, apogée des Maîtres célestes et naissance de nouveaux courants taoïstes, développement de l’alchimie et du bouddhisme du Sud avec des personnalités comme Ge Hong et Huiyuan. Des progrès techniques eurent lieu, en particulier dans les domaines du tissage, des couleurs de papier, de la médecine et de la métallurgie. Dans le domaine des arts, on peut citer le calligraphe Wang Xizhi (303-361) ainsi que le poète Tao Yuanming.

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Royaume de Wei

China 5
Le royaume de Wei, également appelé Cao Wei (曹魏, Cáo Wèi), est un des royaumes qui régnaient sur la Chine pendant la période des Trois Royaumes. Avec sa capitale à Luòyáng, ce royaume fut établi par Cao Pi en 220, à partir des bases posées par son père Cao Cao. Cette dénomination apparaît en 213, lorsque les exploitations féodales de Cao Cao prennent le nom de Wei ; les historiens ajoutent souvent le préfixe Cao (du nom de famille de Cao Cao) afin de distinguer ce royaume des autres États que l'histoire de la Chine a également connus sous le nom de Wei, par exemple les précédents États de Wei durant la période des royaumes combattants, et plus tard l'État de la dynastie Wei du Nord. En 220, lorsque Cao Pi déposséda le dernier empereur de la dynastie Han, Wei est devenu le nom de la nouvelle dynastie qu'il fonda. Cette dynastie fut saisie et contrôlée par la famille Sima en 249, jusqu'à ce qu'elle fût renversée et soit devenue une partie de la dynastie Jin en 265. Lire la suite...

Dynastie Qing

Seal of Qing dynasty
La dynastie Qing, aussi retranscrite dynastie Ch'ing, dynastie Ching, ou dynastie Tsing, est la dernière dynastie impériale à avoir régné sur l'Empire de Chine, de 1644 à 1912. D'origine mandchoue, elle a succédé à la dernière dynastie ethniquement chinoise, la dynastie Ming. En rébellion ouverte contre les Ming dès 1616, les Mandchous prirent progressivement le pouvoir dans l'ensemble de la Chine, prenant Pékin en 1644 et instaurant un nouveau régime politique, l'empire du Grand Qing. La Chine ne fut totalement sous leur autorité qu'en 1683.

Relativement stable et prospère pendant une large partie du XVIIIe siècle, la seconde moitié du XIXe siècle se manifeste par un long déclin de l'empire Qing, affaibli par les conflits internes comme par les pressions internationales, et le régime impérial fut finalement renversé par la révolution chinoise de 1911, laissant la place à la république de Chine. Le règne de la dynastie Qing prit fin le , avec l'abdication du dernier empereur de Chine, Puyi, alors âgé de 6 ans.

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Guerre franco-chinoise

SinoFrenchWar1884-1885
La guerre franco-chinoise oppose la France de la Troisième République à la Chine de la dynastie Qing entre août 1884 et juin 1885. Elle résulte des efforts français en vue de prendre le contrôle du fleuve Rouge qui relie Hanoï à la province du Yunnan en Chine.

Cet épisode militaire s'inscrit dans le contexte de la lente mise sous tutelle de la Chine par les puissances européennes pendant la deuxième moitié du XIXe siècle. C'est un enjeu majeur de la politique coloniale française qui souhaitait acquérir des positions fortes dans le Sud de la Chine.

La victoire française permet la reconnaissance de son protectorat sur l'Annam et le Tonkin, s'ajoutant à la Cochinchine déjà occupée dix ans plus tôt et au Cambodge, conduisant ainsi à la création de l'Indochine française.

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Zhang Zhidong

Zhang Zhidong
Zhang Zhidong (chinois traditionnel : 張之洞 ; chinois simplifié : 张之洞 ; pinyin : zhāng zhīdòng ; écriture Wade-Giles : Chang Chih-tung), né le et mort le , est un homme politique chinois de la dynastie Qing, promoteur d'une réforme contrôlée. Avec Zeng Guofan, Li Hongzhang et Zuo Zongtang, il est l'un des « Quatre célèbres officiels de la fin des Qing ». Il occupe successivement les fonctions de gouverneur du Shanxi, de vice-roi du Huguang, de vice-roi du Liangguang (en) et de vice-roi du Liangjiang (en) et il est membre du Grand Conseil. En 1966, durant la révolution culturelle maoïste, sa tombe est détruite par les gardes rouges et ses restes ne sont redécouverts qu'en 2007. Lire la suite...

Kubilai Khan

YuanEmperorAlbumKhubilaiPortrait
Kubilai Khan, Koubilaï Khan ou Kūbilaï Khān (mongol bitchig : ᠬᠤᠪᠢᠯᠠᠢ ᠬᠠᠭᠠᠨ,translittération : Qubilai qaγan ; mongol cyrillique : Хубилай хаан, translittération : Khubilai khaan, [ xubilaj] ; chinois : 忽必烈 ; pinyin : Hūbìliè), né le et mort le , est un khagan mongol, puis sous le nom de Shizu (chinois : 世祖 ; pinyin : Shìzǔ) le premier empereur de Chine de la dynastie Yuan.

Petit-fils de Gengis Khan (v. 1160 – 1227), il naît l'année de la prise de Pékin par les Mongols. En 1260, il succède à son frère Möngke comme grand khan des Mongols. En 1276, il reçoit le grand sceau de l'empire de Chine des mains de l'impératrice douairière des Song du Sud régnant à Hangzhou.

Il est principalement connu en Occident par le livre de Marco Polo, qui résida à sa cour pendant dix-sept ans, employé comme « messager » de l'empereur, c'est-à-dire émissaire impérial.

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Zhao Mengfu

趙魏公小像
Zhao Mengfu, ou Chao Meng-fu, (Chinois : 趙孟頫 ; Pinyin : Zhào Mèngfǔ) (1254-1322) était un érudit chinois, peintre et calligraphe, durant la dynastie Yuan. C'est une figure majeure de l'art chinois.
Zhao Mengfu, Couleurs d'automne sur les monts Qiao et Hua (1295), détail Rouleau horizontal encre et couleurs sur papier 28,4x90,2cm ensemble, Taipei, National Palace Museum
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Xu Wei

Xu Wei
Xu Wei (chinois 徐渭, pinyin Xú Wèi) (1521 - 1593) est un dramaturge et un peintre chinois de la dynastie Ming. Il est connu pour ses coups de pinceau rapides et expressifs. Révolutionnaire à son époque, il a influencé de manière posthume de nombreux peintres comme Zhu Da, les Huit Excentriques de Yangzhou ou le peintre contemporain Qi Baishi.

Nom social : Wenchang. Surnom : Tianchi.

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