Wikipédia:Sélection/Histoire du Québec

Histoire des cabarets montréalais

Le Cabaret Chinese Paradise dans les années 1930.
Le Cabaret Chinese Paradise dans les années 1930.

L'histoire des cabarets montréalais s'étend du début des années 1920 aux années 1970. Ceux-ci ont été, sans conteste, un phénomène social, économique et bien sûr culturel qui a contribué à transformer radicalement la scène du milieu de spectacles montréalais et québécois.

Propulsés par la prohibition américaine, les cabarets montréalais reçoivent des artistes de grande renommée venus des États-Unis et de la France pour s'y produire. Montréal obtient rapidement une réputation de ville festive et attire des touristes en grand nombre, notamment des Américains. De nombreux artistes américains de jazz viennent y jouer. Dans les années 1950, les cabarets montréalais sont un lieu important d'émergence de nouveaux talents québécois. Le phénomène connaît son apogée durant deux périodes distinctes, soient autour de 1930 et, par la suite, dans les années 1940...

Hydro-Québec

L'évacuateur de crues de la centrale Robert-Bourassa est capable d'absorber un débit deux fois supérieur à celui du fleuve Saint-Laurent. La centrale, d'une puissance installée de 5 616 mégawatts, a été inaugurée en 1979. Elle est au cœur du réseau de huit centrales hydroélectriques connu sous le nom de projet de la Baie-James.
L'évacuateur de crues de la centrale Robert-Bourassa est capable d'absorber un débit deux fois supérieur à celui du fleuve Saint-Laurent. La centrale, d'une puissance installée de 5 616 mégawatts, a été inaugurée en 1979. Elle est au cœur du réseau de huit centrales hydroélectriques connu sous le nom de projet de la Baie-James.

Hydro-Québec est une société d'État québécoise fondée en 1944. Son unique actionnaire est le gouvernement du Québec. La société, qui a son siège social à Montréal, est responsable de la production, du transport et de la distribution de l'électricité au Québec.

Avec ses 62 centrales hydroélectriques, Hydro-Québec constitue le principal producteur d'électricité au Canada et le plus grand producteur mondial d'hydroélectricité. La puissance installée de ses installations s'établit à 36 643 mégawatts (MW) et elle comptait 4,2 millions de clients en 2014.

Les grands développements hydroélectriques menés sans interruption pendant un demi-siècle — les centrales de Bersimis, l'expansion de la centrale de Beauharnois, Carillon, Manic-Outardes, Churchill Falls et le gigantesque projet de la Baie-James — ont permis au Québec de réduire sa dépendance à l'égard des combustibles fossiles. En 2010, l'électricité constituait la principale source d'énergie primaire consommée au Québec et représentait 39,3 % du bilan énergétique québécois. Cependant, la construction et l'exploitation de ces aménagements ont eu des conséquences sur l'environnement nordique. Elles ont aussi eu un impact sur les populations autochtones vivant dans le Nord-du-Québec, qui ont vigoureusement contesté les développements hydroélectriques de l'État québécois.

Depuis sa fondation, Hydro-Québec joue un rôle déterminant dans le développement économique du Québec, par la taille et la fréquence de ses investissements, par le développement d'une expertise reconnue, notamment dans le domaine du génie-conseil, de la gérance de grands projets d'infrastructures et du transport de l'électricité, ainsi que par sa capacité à produire une grande quantité d'électricité à bas prix.

L'augmentation des coûts de l'énergie au cours des années 2000, les bas taux d'intérêt et l'émergence d'un consensus international sur la question des changements climatiques ont eu un impact positif sur les résultats financiers d'Hydro-Québec. Entre 2010 et 2014, l'entreprise a versé des dividendes de 9,2 milliards de dollars canadiens au gouvernement du Québec tout en garantissant aux Québécois des tarifs d'électricité qui figurent parmi les plus bas en Amérique du Nord.

Verglas massif de janvier 1998 dans le Nord-Est de l'Amérique du Nord

Animation du satellite GOES-8 montrant le contenu en eau des nuages sur l'Est de l'Amérique du Nord du 7 au 9 janvier 1998.
Animation du satellite GOES-8 montrant le contenu en eau des nuages sur l'Est de l'Amérique du Nord du 7 au 9 janvier 1998.

Le verglas massif ou tempête de pluie verglaçante de 1998 est une période de cinq jours consécutifs en où une série de perturbations météorologiques donnèrent des pluies verglaçantes dans l'Est du Canada, la Nouvelle-Angleterre et le Nord de l'état de New York. Le verglas, atteignant plus de 100 mm d'épaisseur par endroits, a provoqué l'un des plus importants désastres naturels en Amérique du Nord.

Le poids du verglas a provoqué des pannes de courant généralisées par l'écroulement des pylônes de plusieurs lignes à haute tension ainsi que d'importants dommages aux arbres et aux propriétés. Il a également provoqué l'annulation des vols aériens, des transports ferroviaires, et perturbé grandement les déplacements par automobile et autobus.

Les conséquences les plus désastreuses du verglas ont été enregistrées dans le corridor entre Ottawa et Montréal, au Canada, particulièrement dans ce qui sera surnommé le « triangle noir » sur la rive sud de Montréal. Les effets du phénomène se sont étendus bien au-delà de la période de pluie verglaçante, créant ce qui est communément appelée la crise du verglas alors que plus de quatre millions de personnes ont été laissées dans le noir pour des périodes variant de quelques jours à cinq semaines.

Grand Prix automobile du Canada 2011

Photo du départ de l'épreuve, sous un brouillard de pluie.
Le départ du Grand Prix est donné derrière la voiture de sécurité.

Le Grand Prix automobile du Canada 2011 (Formula 1 Grand Prix du Canada 2011), disputé le sur le circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal, est la 846e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950, la septième manche du championnat 2011 et la quarante-et-unième édition de l'épreuve comptant pour le championnat du monde.

La course est marquée par des conditions climatiques extrêmes qui entraînent son interruption pendant plus de deux heures, ainsi que six interventions de la voiture de sécurité. L'épreuve, qui dure au total plus de quatre heures, est remportée par le Britannique Jenson Button. Sebastian Vettel, pilote Red Bull Racing et leader du championnat du monde, termine deuxième après être parti de la pole position et avoir mené soixante-huit des soixante-dix tours de course. Son coéquipier Mark Webber complète le podium. À l'issue de la course, Button se classe deuxième au championnat du monde des pilotes tandis que Vettel conforte sa première place, avec 161 points sur 175 possibles. À la fin du Grand Prix, dix-sept des vingt-cinq pilotes en lice au championnat du monde ont marqué au moins un point.

Chez les constructeurs, Red Bull Racing conserve la tête du championnat des constructeurs avec 255 points, devant McLaren et Ferrari. À l'issue de la course, neuf des douze écuries engagées au championnat ont marqué des points, Lotus, Virgin et HRT n'en ayant pas encore inscrit.

Maroons de Montréal

Logo des Maroons de Montréal, utilisé de 1924 à 1938.
Logo des Maroons de Montréal, utilisé de 1924 à 1938.

Les Maroons de Montréal est le surnom d'une franchise de hockey sur glace de la Ligue nationale de hockey qui était située à Montréal, dans la province de Québec, au Canada. Officiellement, le nom de l'équipe était Montreal Hockey Club. L'équipe est créée en 1924 pour représenter la communauté anglaise de la ville alors que les Canadiens sont l'équipe des francophones.

Au total, 88 joueurs différents ont joué pour les Maroons, Nels Stewart et Reginald « Hooley » Smith étant les deux joueurs les plus prolifiques de l'équipe avec 185 buts et 647 minutes de pénalités pour l'un et 151 passes décisives et 281 points pour le second. Jimmy Ward quant à lui a été le joueur qui a le plus porté le maillot de l'équipe : il joue onze saisons pour l'équipe pour un total de 496 matchs. Clint Benedict est le gardien de but le plus utilisé par l'équipe parmi les huit s'étant partagé le rôle.

L'équipe remporte deux titres de champions de la Coupe Stanley, le plus convoité des trophées de la LNH, en 1926 et en 1935. Mais elle est obligée de déposer le bilan à l'issue de la saison 1937-1938 de la LNH, la Grande Dépression faisant tomber petit à petit les franchises de la LNH les plus fragiles. La ville de Montréal qui accueille également les Canadiens de Montréal, n'échappant pas à cette déroute financière, les investisseurs locaux ne parviennent plus à soutenir deux équipes professionnelles et les Maroons arrêtent alors leurs activités.

Inondations du bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu en 2011

Inondation des rives à Saint-Jean-sur-Richelieu le 23 mai. L'eau atteignit le pont Gouin qui relie le centre-ville au quartier Iberville. Le pont fut interdit d'accès par mesure de précaution.
Inondation des rives à Saint-Jean-sur-Richelieu le 23 mai. L'eau atteignit le pont Gouin qui relie le centre-ville au quartier Iberville. Le pont fut interdit d'accès par mesure de précaution.

Les inondations du bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu en 2011 furent d'importantes montées des eaux survenues de la fin d'avril à la fin de , consécutives au débordement de la rivière Richelieu, au Canada, et du lac Champlain, aux États-Unis. Du côté canadien, ces inondations touchèrent environ 3 000 foyers en Montérégie, au Québec. Aux États-Unis, sept comtés du Nord du Vermont subirent des dommages, estimés à six millions US$, près des rives du lac Champlain. Des dommages similaires furent constatés du côté de l'État de New York.

Au Québec, les principales villes touchées par l'inondation furent Venise-en-Québec, Noyan, Saint-Jean-sur-Richelieu, Henryville, Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix et Sainte-Anne-de-Sabrevois. Les Forces canadiennes furent demandées le 5 mai pour aider l'évacuation des résidents et établir des digues pour tenter de protéger les zones les plus à risque. Le Service météorologique du Canada a mis cet événement dans son palmarès des phénomènes météorologiques les plus importants à frapper ce pays en 2011, juste après les inondations dans l'Ouest canadien et le feu de forêt qui ravagea la communauté de Slave Lake, en Alberta.

Bataille de Trois-Rivières

Monument du lieu historique national de la bataille-de-Trois-Rivières.

La bataille de Trois-Rivières eut lieu le lors de l'Invasion du Canada par les patriotes américains, une campagne militaire visant à inclure une 14e colonie à la Révolution américaine. Il s'agit donc d'une bataille de la guerre d'indépendance des États-Unis, qui opposa les troupes britanniques du lieutenant-colonel Simon Fraser à une colonne de l'armée continentale américaine du brigadier-général William Thompson. Elle avait pour but, pour les Américains, de stopper l'avancée des Britanniques suite à la levée du siège de Québec au début du mois de mai 1776.

Grâce à une ruse d'un fermier local, Antoine Gauthier, les troupes britanniques furent averties des intentions des Américains et purent se préparer à leur venue, alors que ces derniers furent quant à eux retardés par le détour que leur fit faire Gauthier. Suite à cette bataille, les Américains furent acculés à une retraite désorganisée qui permit entre autres la capture du brigadier-général Thompson. Les forces américaines, menées par le brigadier-général John Sullivan, battirent en retraite vers le Fort Saint-Jean, puis vers le Fort Ticonderoga, ce qui mit fin à l'invasion.

Il s'agit de la dernière bataille de la guerre d'Indépendance à avoir eu lieu sur le sol québécois. Son site a été désigné en 1920 lieu historique national par la commission des lieux et monuments historiques du Canada.

Projet Onondaga

L'Onondaga et le bâtiment d'accueil en 2010.
L'Onondaga et l'accueil en 2010.

Le projet Onondaga est un projet du Site historique maritime de la Pointe-au-Père (SHMP), un musée situé à Rimouski au Québec (Canada), pour convertir en navire musée le NCSM Onondaga, un sous-marin de la Marine royale canadienne désarmé en juin 2000. Lancé par le Musée canadien de la guerre (MCG) d'Ottawa en 2000, le projet de conversion de l'Onondaga est abandonné par ce musée en 2002 par manque de financement. Le SHMP, qui s'intéresse à un projet de sous-marin musée depuis 2000, réalise une étude de faisabilité en 2003 démontrant le potentiel de rentabilité du projet et fait l'acquisition de l'Onondaga en 2005.

En 2006, le SHMP entreprend des démarches auprès des gouvernements pour financer le projet et répondre aux exigences environnementales. Il identifie aussi le site d'installation du sous-marin, parallèle au quai de Pointe-au-Père. Ce choix entraîne une augmentation des coûts d'installation forçant le musée à réduire le concept de l'exposition et à mettre au point une méthode de halage utilisant un rail pour réduire les coûts. Le SHMP obtient finalement l'appui financier des gouvernements au début de 2008.

Le remorquage du sous-marin de Halifax à Rimouski a lieu en juillet 2008 et est l'objet d'un documentaire de la série télévisée Ça bouge en grand !. Suite à l'arrivée à Rimouski le 17 juillet, l'installation de l'Onondaga doit attendre les grandes marées pour faciliter son halage, mais le mauvais temps retarde l'opération jusqu'au 29 août. Le halage débute plutôt bien, mais tourne court le 31 août lorsque le sous-marin se renverse sur le côté. De nombreuses tentatives pour le redresser échouent et le SHMP décide de le ramener à Rimouski pour l'hiver. À la mi-octobre, le sous-marin est redressé et son positionnement permet la reprise du halage qui se poursuit jusqu'au 30 novembre, lorsque le SHMP juge l'opération terminée même si le sous-marin n'a pas atteint l'emplacement prévu…

Maison Ravenscrag

La maison Ravenscrag vers 1901.
La maison Ravenscrag vers 1901.

La maison Ravenscrag (aussi connue sous les noms de maison Hugh-Allan, maison Hugh-Montagu-Allan et pavillon Allan Memorial) est une maison bourgeoise située dans le quartier du Mille carré doré à Montréal au Canada. Elle fut successivement la résidence de Sir Hugh Allan de 1863 à 1882 et de son fils ainé Sir Hugh Montagu Allan de 1882 à 1940. En 1940, cette maison devint la propriété de l’hôpital Royal Victoria et elle abrite depuis 1943 l’institut Allan Memorial qui héberge le département de psychiatrie de l’hôpital et du centre universitaire de santé McGill.

Construite essentiellement entre 1861 et 1863, cette résidence fut principalement conçue et réalisée par l’architecte Victor Roy dans le style néorenaissance italienne en suivant les principes de l'architecture victorienne. L’architecte John William Hopkins de la firme William & Wily contribua également à la conception et à la réalisation de plusieurs pièces de la maison. La demeure comporta à l’origine plus de 72 pièces et fut pourvue de l’équipement le plus avancé de son temps, notamment en termes de plomberie et de chauffage.

Hugh Allan baptisa sa résidence « Ravenscrag » suite à sa construction dans les années 1860. Cette résidence fait partie de l’ancien domaine de Hugh Allan qui comprend également l'écurie, la maison du gardien, le belvédère et le parc. Ce domaine fut reconnu par la Ville de Montréal en 1987 et par le gouvernement du Québec en 2005 comme une partie intégrante du « site patrimonial du Mont-Royal ». Il fut également déclaré être intégré au « secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Hôpital Royal Victoria » par la Ville en 2004.

Maurice Richard

Maurice Richard.
Maurice Richard.

Joseph Henri Maurice Richard (né le à Montréal dans la province de Québec, au Canada — mort le à Montréal), surnommé le Rocket ou encore la Comète, est un joueur de hockey sur glace professionnel québécois. Il est un des joueurs de hockey les plus connus au Canada mais également dans le monde entier.

Joueur prometteur dès ses années juniors, il rejoint les Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey (LNH) pour la saison 1942-1943 mais voit sa première année gâchée par une blessure. Il parvient petit à petit à se faire une place au sein de l'équipe et dès sa deuxième saison, il remporte la Coupe Stanley de la finale des séries éliminatoires de la LNH. Jouant au sein de la Punch Line avec Elmer Lach au centre et Hector « Toe » Blake à l'aile gauche, il joue toute sa carrière avec la franchise de Montréal. Entre 1943 et sa dernière saison en 1959-1960, l'équipe des Canadiens remporte huit Coupes Stanley, dont cinq consécutives de 1956 à 1960.

Après son premier but dans la LNH le 8 novembre 1942, Richard en inscrit un grand nombre au cours de sa carrière. Ainsi, lors de sa deuxième saison, il est le quatrième joueur de l'histoire de l'équipe à inscrire plus de 30 buts. Au cours de la saison 1944-1945, il devient le premier joueur de l'histoire de toute la ligue à compter 50 buts en 50 matchs. Richard inscrit son 325e but le 8 novembre 1952 ; en 10 ans, jour pour jour, il dépasse la marque de 324 buts, record de la LNH établi par Nels Stewart. Il est également le premier joueur à marquer 500 buts dans la LNH le 19 octobre 1957 en déjouant Glenn Hall des Blackhawks de Chicago.

Parallèlement, par le biais d'articles de journaux, il incite les dirigeants de la LNH à éliminer leurs comportements discriminatoires vis-à-vis des joueurs de langue française. Il est à l'origine d'une émeute en 1955, qui prendra son nom par la suite. Cet événement est considéré par plusieurs comme le début de la Révolution tranquille au Québec.

Après sa carrière, les Canadiens décident de ne plus autoriser aucun joueur à porter son maillot fétiche, le numéro 9, et il est rapidement admis au Temple de la renommée du hockey. Il s'essaie brièvement au poste d'entraîneur des Nordiques de Québec mais après deux rencontres, ne supportant pas la pression, il décide d'arrêter l'expérience. Considéré par The Hockey News comme le cinquième meilleur joueur de tous les temps, il meurt le d'une insuffisance respiratoire alors qu'il souffre également d'un cancer et de la maladie de Parkinson à l'âge de 78 ans. Des funérailles nationales ont lieu en la basilique Notre-Dame de Montréal le 31 mai 2000, présidées par le cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal.