Wikipédia:Sélection/Première Guerre mondiale

Armistice de 1918

Photographie prise après la signature de l'armistice à la sortie du « wagon de l'armistice ».

La signature de l'armistice de la Première Guerre mondiale (1914-1918), le 11 novembre à 5h15, marque la fin des combats et la capitulation de l'Allemagne. Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l'ensemble du pays des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui aura laissé plus de huit millions de morts et six millions d'invalides ou de mutilés. Les généraux allemands et alliés se réunirent dans un wagon-restaurant aménagé du général Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. Plus tard en 1919, à Versailles, ils y signeront le traité de Versailles.

Guerre de tranchées

La guerre de tranchées est une forme de guerre où les combattants s'abritent dans des lignes fortifiées, largement constituées de tranchées, dans lesquelles les soldats sont relativement protégés des armes légères et de l'artillerie. C'est devenu une expression familière pour désigner la guerre de positions, une paralysie du conflit et l'épuisement progressif des forces opposées.

La guerre de tranchées fut provoquée par une révolution dans la puissance de feu qui ne fut pas suivie d'avancées similaires dans la mobilité des troupes. Il en résulte une forme éreintante de guerre dans laquelle la défense est toujours plus forte que l'attaque. Durant la Première Guerre mondiale, les deux camps élaborèrent des systèmes de tranchées face à face le long du front, protégés par des fils barbelés. La zone délimitée par les tranchées adverses (connue sous le nom de no man's land) est soumise aux tirs d'artillerie des deux camps. Les pertes lors des assauts sont extrêmement lourdes et font partie intégrante de la guerre de tranchées.

Traité de Versailles

Le traité de Versailles est un traité de paix signé le entre l'Allemagne et les Alliés à l'issue de la Première Guerre mondiale.

Élaboré au cours de la conférence de Paris, le traité est signé le , date anniversaire de l'attentat de Sarajevo, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, et promulgué le . Il annonce la création de la Société des Nations (SDN) et détermine les sanctions prises à l'encontre de l'Allemagne et de ses alliés. Celle-ci, qui n'est pas représentée au cours de la conférence, est amputée de certains territoires et privée de ses colonies, et astreinte à de lourdes réparations économiques et à d'importantes restrictions de sa capacité militaire.

Historiographie de la Première Guerre mondiale

Rayonnages de livres consacrés à la Première Guerre mondiale dans une librairie française.

L'historiographie de la Première Guerre mondiale propose une analyse de la manière dont la Grande Guerre a été perçue et étudiée par les historiens. Elle entend montrer l'évolution de leur approche de ce sujet en la replaçant dans le contexte politique, social, culturel, technologique et institutionnel au sein duquel l'histoire de la Première Guerre mondiale se déploie.

Cette historiographie se divise en quatre moments distincts, quatre « configurations » selon l'expression proposée par Antoine Prost et Jay Winter. Orientées vers l'histoire militaire et diplomatique durant l'entre-deux-guerres, les études historiques sur la Grande Guerre adoptent après la Seconde Guerre mondiale une approche marquée par l'influence de l'histoire sociale. À partir des années 1980, les historiens ajoutent à l'approche sociale du conflit des questionnements liés à l'histoire culturelle. Le début du xxie siècle marque quant à lui l'avènement d'une histoire transnationale de la Première Guerre mondiale.

Ce découpage chronologique doit cependant être nuancé en fonction des particularismes nationaux, chaque pays ayant une approche spécifique de l'histoire de la Première Guerre mondiale, et des thématiques étudiées, les recherches sur les différents aspects du conflit n'ayant pas avancé au même rythme ni selon les mêmes questionnements épistémologiques.