Wikipédia:Sélection/Washington (district de Columbia)
Scandale du WatergateL'affaire du Watergate, qui se déroule de 1972 à 1974, est l'un des plus grands scandales de la vie politique américaine au XXe siècle. Sur fond d'élections présidentielles en 1972, l'affaire commence avec le cambriolage de locaux du Parti démocrate dans l'immeuble du Watergate à Washington, et se développe ensuite avec de nombreuses ramifications. Les investigations de journalistes et une longue enquête sénatoriale lèvent le voile sur des pratiques illégales à grande échelle au sein de l'administration présidentielle. Obsédés par l'affaire et suivis par leurs confrères, deux journalistes, Woodward et Bernstein (surnommés Woodstein), parviennent à éclairer le sujet, qui est ensuite relayé par la justice américaine, puis par une commission d'enquête sénatoriale. C'est l'un des cas les plus évidents, dans l'histoire américaine, du pouvoir de la Presse : le « quatrième pouvoir ». L'affaire se transforme en dénonciation des abus du pouvoir présidentiel, plusieurs personnalités proches du pouvoir sont finalement condamnées et le président Richard Nixon est contraint à la démission le suite à la procédure d’impeachment engagée contre lui. |
Assassinat de James A. GarfieldL’assassinat de James A. Garfield se produit le à Washington. C'est à la gare de la Sixième rue, à neuf heures et demie du matin que Charles J. Guiteau tire sur le président des États-Unis James Abram Garfield, moins de quatre mois après le début de son mandat. Garfield meurt onze semaines plus tard, des suites de ses blessures et de soins médicaux non adaptés, le . Guiteau, qui se dit inspiré par Dieu, est interné à la suite de l'attentat au St. Elizabeths Hospital dans le quartier sud-est de Washington. Son procès est l'un des premiers cas, aux États-Unis, où l'irresponsabilité pour cause de folie est examinée. Le jury le déclare cependant coupable de meurtre, le . Il fait appel, mais celui-ci est rejeté. Il est pendu le à Washington. |
Assassinat d'Abraham LincolnL’assassinat d’Abraham Lincoln se produit le à Washington. Le seizième président des États-Unis, Abraham Lincoln, est tué par balle alors qu’il assiste à la représentation de la pièce de Tom Taylor, Our American Cousin (titre français : Lord Dundreary. Notre cousin d’Amérique.), au théâtre Ford en compagnie de son épouse et de deux invités. L’assassin de Lincoln, l’acteur et sympathisant de la cause confédérée John Wilkes Booth, a recruté plusieurs complices, dont Lewis Powell et George Atzerodt, qu’il a chargé d’assassiner respectivement le secrétaire d’État William H. Seward et le vice-président Andrew Johnson. Par ce triple meurtre, Booth espère créer le chaos et renverser le gouvernement de l’Union. Malgré la mort de Lincoln, son complot échoue : Powell agresse Seward, mais ce dernier se remet de ses blessures, et Atzerodt, pris de panique, s’enfuit de Washington sans avoir vu Johnson. La chasse à l’homme est organisée par l’armée sitôt après l’attentat. Powell est arrêté le 17 avril et Atzerodt le 20. Booth et l’un de ses complices, David Herold, après avoir fui les lieux de leur forfait, se retrouvent dans le Maryland et parviennent à échapper à leurs poursuivants jusqu’au 26 avril. Encerclés par l’armée, Herold se rend, mais Booth refuse et est abattu. De nombreux suspects sont arrêtés, mais finalement ce sont sept hommes et une femme qui sont jugés par un tribunal militaire dès le . Le 30 juin, tous sont reconnus coupables par la cour, quatre d’entre eux sont condamnés à la peine de mort et exécutés par pendaison, le . |
Stephen Colbert au gala des correspondants de la Maison-BlancheLe Discours de Stephen Colbert au dîner des correspondants de la Maison-Blanche est un évènement qui s'est déroulé le 29 avril 2006. Ce jour-là, après le dîner organisé par l'association des correspondants de la Maison-Blanche qui s'est tenu à l'hôtel Hilton de Washington, l'humoriste américain Stephen Colbert fait un numéro de stand-up de plus de vingt minutes, diffusé en direct sur les réseaux câblés C-SPAN et MSNBC. Tradition perpétuée depuis 1924, le gala est l'occasion pour les présidents en exercice de faire de l'autodérision à la fin du dîner, suivis ou précédés par un comique ou un animateur de télévision. Debout à quelques mètres du président des États-Unis, George W. Bush, et devant un public composé de personnalités politiques, célébrités et journalistes membres de l'Association, Stephen Colbert délivre un numéro satirique et controversé. Dans le rôle du personnage homonyme pince-sans-rire qu'il interprète dans son émission The Colbert Report sur Comedy Central – il cible principalement le Président et les médias par une critique détournée, agressive et sans concession, caractéristique de l'humour développé par la chaîne Comedy Central et appelée « roast » aux États-Unis. Malgré un accueil glacial du public, le discours de Colbert connaît immédiatement un succès considérable sur Internet. Dans les jours qui suivent, un débat fait rage dans les médias américains sur la question de la valeur purement comique de cette prestation et de la nature politique de ses remarques. De plus, des accusations de « black-out médiatique » sont rapportées, devant la façon dont l'évènement a été inégalement rapporté par les médias traditionnels. Le Time note que la prestation de Colbert est devenue la « référence politico-culturelle de 2006 » et le New York Times ajoute que le discours de Colbert est devenu un « moment décisif » des élections législatives de mi-mandat de 2006. |