Exclusion de Salvador Dalí du groupe surréaliste pour son soutien au régime franquiste et ses déclarations pro-hitlériennes[2]. Il quitte l'Espagne pour s'installer à New York où ses tableaux se vendent bien[3].
Internement d'Antonin Artaud à Ville-Évrard, à une vingtaine de kilomètres de Paris. Le certificat de transfert porte l'indication : « graphorrhée »[4].
Parution du deuxième numéro de Clé avec, en couverture, un dessin d'André MassonLe Thé chez Franco[5].
A Paris, la galerie Renou et Colle présente une exposition consacrée à l'art populaire mexicain et à Frida Kahlo pour qui Breton à écrit toutes les notices de présentation[6].
Breton adhère à la Section française du Comité Marcus Graham, éditeur de la revue anarchiste américaine Man ! pour réclamer la liberté de la presse aux États-Unis et protester contre les persécutions du gouvernement Roosevelt frappant Graham et sa revue[9].
À New York, Salvador Dalí publie le tract Declaration of the independance of the imagination and the rights of man to his own madness (Déclaration de l'indépendance de l'imagination et des droits de l'homme à sa propre folie) : « Dans les débuts de la revue La Révolution surréaliste, on déclarait : Nous vivons dans l'ère de la TSF. Nous annonçons aussi de l'ère de l'imagination sans fil. »[15]
À l'initiative de Leonor Fini, la galerie René Drouin propose une exposition tentant de conjuguer le surréalisme et le design. Fini y propose son Armoire anthropomorphe et Meret Oppenheim, un Miroir encadré de cheveux[17].
Frida Kahlo est à Paris pour une exposition. Elle est accueillie avec indifférence par Breton. Marcel Duchamp est « le seul qui ait les pieds sur terre parmi ce tas de fils de putes lunatiques et tarés que sont les surréalistes. »[réf. nécessaire]
La Bonne renommée endormie, photographie d'une jeune femme partiellement dévêtue, allongée sur une natte entourée de petits « cactus-vagin »[30]. Breton : « Bravo possède le sens de la fatalité, seule trouée d’aperçus divinatoires, qui a inspiré les plus grandes œuvres de tous les temps. »
Cahier d'un retour au pays natal : « inutile de durcir sur notre passage vos faces de tréponème pâle / inutile d'apitoyer pour nous l'indécence de vos sourires de kystes suppurants / flics et flicaillons / verbalisez la grande trahison le grand défi et l'impulsion sataniques / et l'insolente dérive nostalgique de lunes rousses de feux verts de fièvres jaunes… / Parce que nous vous haïssons vous et votre raison, / nous nous réclamons de la démence précoce de la folie flambante / du cannibalisme tenace[36] »
Femme tourmentée par le soleil, qui récite des poèmes fondus dans des formes géométriques du vol musical de la chauve-souris née de la mer, huile et gouache sur papier[56]
Toile d'araignée de l'espace, peinture exécutée sur le procédé du « coulage » qui consiste à répandre sur une couche de peinture à l'huile des émaux industriels qui se craquelle.
Combat des princes saturniens III, peinture exécutée selon un procédé de son invention le « fumage » : la flamme d'une bougie promenée à la surface de la toile recouverte de peinture fraîche[59]
↑Dominique Bona, Gala, coll. Grandes biographies, Paris, Flammarion, 1995, p. 330 et témoignage de Marcel Jean dans Mémoire du siècle sur France Culture le 5 août 1992.
↑Frédérique Joseph-Lowery, La Vie secrète de Salvador Dali : suis-je un génie ?, Paris, L'Âge d'homme, 2006, p. 685.
↑Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN2-13-037280-5), p. 168.
↑Xavier Canonne, Le Surréalisme en Belgique. 1924-2000, éditions Actes Sud, Arles, 2007, p. 36.
↑Mélusine, Cahiers du Centre de recherche sur le surréalisme, vol. 18-19, L'Âge d'homme, 1998, p. 215.
↑Pierre Seghers, Le Livre d'or de la poésie française, des origines à 1940, Paris, éditions Marabout, 1998, p. 451.
↑Fabrice Flahutez, Itzhak Goldberg & Panayota Volti, Visage et portrait, visage ou portrait, Presses universitaires de Paris Ouest, 2012, p. 103.
↑Matta : 1936-1944 : début d'un nouveau monde, Paris, Malingue, 2004, p. 152.
↑Dalí et les livres, Edició catalana, Barcelone, 1982, p. 39.
↑Werner Spies, Hommage à Max Ernst, Société internationale d’art XXe siècle, 1971, p. 45 et Gaëtan Picon, Le Surréalisme 1919-1939, 1976, éditions Albert Skira (ISBN2-605-00021-4), p. 183.
↑P. Aron & J.-P. Bertrand, Les 100 mots du surréalisme, PUF, Paris, 2010, p. 10.
↑André Tulard, Le Champion du surréalisme au cinéma, dans Dictionnaire des réalisateurs, Robert Laffont, date d'édition ?, p. ???. Biro & Passeron, p. 70, date de 1937 la réalisation de ce film consacré aux peintres « naïfs » où apparaît le Facteur Cheval.
↑André Breton, Le Surréalisme et la Peinture, Gallimard, 1928-1965, p. 124.
↑87 × 77 cm. Reproduction dans Breton 1965, p. 123.
↑Centre Pompidou. Reproduction dans L'Œil no 613, mai 2009, p. 54.
↑Cité dans Sarane Alexandrian, L'Art surréaliste, Hazan, Paris, 1969, p. 115.
↑« Et mystérieusement, [cette photographie] est datée 1938-1939 », Magali Jauffret dans Connaissance des arts. Photographie no 23, mars 2010, p. 82-85 et reproduction.
↑15 × 19 cm. Museum for Kunst, Copenhague. Reproduction dans (fr + en) Alix Agret (dir.) et Dominique Païni (dir.), Surréalisme au féminin ? (catalogue de l'exposition présentée du 31 mars au 10 septembre 2023 au Musée de Montmartre-Jardins Renoir), In fine/Musée de Montmartre, (ISBN978-2-38203-116-2), p. 63.