Portail:Cénozoïque/Lumière sur...

Deinotherium

Reconstitution de Deinotherium par Heinrich Harder
Reconstitution de Deinotherium par Heinrich Harder

Deinotherium est un genre fossile de très grands proboscidiens qui a vécu en Afrique et en Eurasie, il y a entre environ 20 et 1 Ma.

Deinotherium est l'un des plus grands mammifères terrestres connus qui aient jamais existé. Deinotherium avait une trompe plus courte que les éléphants modernes et des défenses attachées à la mandibule et non au maxillaire, pointant vers le bas.

Lire l'article

Gastornis

Gastornis est un genre fossile d'oiseaux de grande taille, ayant vécu à la fin du Paléocène et durant l'Éocène, soit entre environ 58 et 41 millions d'années (Ma).

Gastornis appartient à l'ordre des gastornithiformes et à la famille des gasthornithidés. Plus gros oiseau de son temps, il mesurait environ 1,75 m en moyenne et jusqu'à 2 m et plus pour les grands individus. Son poids devait osciller entre une cinquantaine et une centaine de kg selon les individus et les populations.

Lire l'article

Histoire évolutive des homininés

L'histoire évolutive de la lignée humaine retrace les étapes de l'évolution de la famille des homininés au cours des temps géologiques. Elle ne se limite donc pas à l'étude du genre Homo mais inclut plus généralement tous les membres de la famille des homininés (y compris donc les australopithèques qui ne sont pas, à proprement parler, nos ancêtres). Son étude revient surtout à décrire l'histoire de la lignée humaine. Ce travail scientifique correspond à ce qu'on appelle la paléoanthropologie.

Lire l'article

Histoire évolutive des oiseaux

Archaeopteryx litographica
Archaeopteryx litographica

L'histoire évolutive des oiseaux débute à l'époque jurassique, les premiers oiseaux provenant d'un clade de dinosaures théropodes appelée Paraves. Les oiseaux sont classés dans une classe biologique, les Aves. Pendant plus d'un siècle, le petit dinosaure théropode Archaeopteryx lithographica de la fin du Jurassique a été considéré comme l'oiseau le plus ancien. Les phylogénies modernes placent les oiseaux dans le clade des dinosaures théropodes. Selon le consensus actuel, Aves et un groupe frère, l'ordre des Crocodiliens, sont les seuls membres vivants d'un clade non classé, l'Archosauria. Le plus ancien représentant connu du groupe apical des oiseaux (qui regroupe leur ancêtre commun et tous ses descendants, actuels ou non) est Asteriornis maastrichtensis, qui vivait au Maastrichtien (66,8–66,7 Ma). Quatre lignées distinctes d'oiseaux ont survécu à l'extinction du Crétacé-Paléogène il y a 66 millions d'années, donnant naissance aux autruches et apparentés (Palaeognathae), aux canards et apparentés (Anseriformes), aux oiseaux terrestres (Galliformes) et aux oiseaux modernes (Neoaves).

Phylogénétiquement, Aves est généralement défini comme tous les descendants de l'ancêtre commun le plus récent d'une espèce d'oiseau moderne spécifique (comme le moineau domestique, Passer domesticus), et soit des Archéoptéryx, soit de certaines espèces préhistoriques plus proches des Néo-nithes (pour éviter les problèmes causés par les relations peu claires des Archéoptéryx avec d'autres théropodes). Si cette dernière classification est utilisée, le groupe le plus important est alors appelé Avialae. Actuellement, la relation entre les dinosaures, les Archéoptéryx et les oiseaux modernes est toujours débattue.

Lire l’article

Elasmotherium

Reconstitution graphique d'un Elasmotherium caucasicum.
Reconstitution graphique d'un Elasmotherium caucasicum.

Elasmotherium, aussi surnommé « licorne géante », est un genre fossile de rhinocérotidés qui a vécu en Asie et en Europe de la fin du Pliocène jusque vers la fin du Pléistocène, c'est-à-dire il y a environ entre -2,58 millions d'années et 39-36 000 ans avant notre ère.

Elasmotherium mesurait 5 mètres de long, 2 mètres au garrot et pesait jusqu'à 4 tonnes. Ses pattes étaient plus longues que celles des rhinocéros actuels, et étaient faites pour le galop, ce qui donnait à l'animal une allure semblable à celle du cheval. Son crâne aurait été orné d'une énorme corne haute de presque 2 mètres. Ses dents étaient semblables à celles des chevaux d'aujourd'hui, et indiquent probablement un régime à base d'herbes coriaces.

Lire l'article

Mégalodon

Reconstitution d'un Mégalodon chassant deux baleines appartenant au genre Eobalaenoptera, par la paléoartiste Karen Carr.
Reconstitution d'un Mégalodon chassant deux baleines appartenant au genre Eobalaenoptera, par la paléoartiste Karen Carr.

Le mégalodon (Otodus megalodon), terme signifiant « grande dent », est une espèce éteinte de grands requins lamniformes ayant vécu du Miocène (Aquitanien) jusqu'au milieu du Pliocène (Zancléen), il y a entre 23 et 3,6 millions d'années. Il était autrefois considéré comme un membre de la famille des Lamnidae et comme un proche parent du grand requin blanc. Cependant, il est maintenant classé dans la famille éteinte des Otodontidae, une lignée ayant divergé de celle du grand requin blanc vers le début du Crétacé.

Bien que considéré comme l'un des prédateurs les plus grands et les plus puissants à avoir jamais vécu, le mégalodon n'est connu que par des restes fragmentaires, et son apparence et sa taille maximale demeurent incertaines. Les scientifiques divergent sur son apparence, qui aurait pu rappeler une version plus trapue du grand requin blanc, du requin-baleine, du requin pèlerin ou du requin-taureau. Mais l'estimation la plus récente suggère au contraire un animal plus élancé que le grand requin blanc avec une longueur estimée d'au moins 15 m. Les dents du mégalodon sont épaisses et robustes, conçues pour attraper des proies et casser les os, et leurs grandes mâchoires pourraient exercer une force de morsure allant jusqu'à 108 500 à 182 200 newtons.

Le mégalodon a probablement eu un impact majeur sur la structure des communautés marines. Les archives fossiles indiquent qu'il avait une répartition cosmopolite. Il ciblait probablement de grandes proies, comme les cétacés, les pinnipèdes et les tortues marines. Les juvéniles habitaient les eaux côtières chaudes et se nourrissaient probablement de poissons et de petites baleines. Contrairement au grand requin blanc, qui attaque les proies par le dessous mou, le mégalodon aurait probablement utilisé ses fortes mâchoires pour briser la cage thoracique et percer le cœur et les poumons d'une proie.

L'animal a fait face à la concurrence des grands cétacés prédateurs, tels que Livyatan et d'autres cachalots prédateurs et peut-être des épaulards ancestraux plus petits. Comme le requin préférait les eaux plus chaudes, les chercheurs pensent que le refroidissement océanique associé au début des périodes glaciaires, couplé à l'abaissement du niveau de la mer et à la perte résultante de zones d'alevinages appropriées, peut également avoir contribué à son déclin. Une réduction de la diversité des baleines à fanons et un déplacement de leur distribution vers les régions polaires peuvent avoir réduit la principale source de nourriture du mégalodon. L'extinction du requin coïncide d'ailleurs avec une tendance au gigantisme chez les baleines à fanons.

Lire l'article

Mammouth

thumhb
thumhb

Mammuthus (les Mammouths)Écouter est un genre fossile de mammifères proboscidiens de la famille des éléphantidés. Ils sont plus proches des éléphants d'Asie que des éléphants d'Afrique. Ils formaient un groupe largement répandu dont certaines espèces, comme le mammouth laineux, étaient particulièrement bien adaptées au froid.

Venant d’Afrique, les mammouths se sont dispersés vers l’Eurasie, puis vers l’Amérique du Nord au Pléistocène inférieur. Les dernières espèces se sont éteintes entre la fin du Tardiglaciaire et le milieu de l'Holocène. Une dernière espèce de mammouth nain est attestée au nord de la Sibérie, dans l'île Wrangel, entre 5 700 et .

Lire l'article

Megaloceros giganteus

Croquis du Megaloceros
Croquis du Megaloceros

Le cerf géant ou mégalocéros ou mégacéros (Megaloceros giganteus), appelé autrefois le « grand cerf des tourbières », a été un des plus grands cervidés de tous les temps.

Il ressemblait à un daim de grande taille et ses bois mesuraient jusqu'à 3,50 m d'une extrémité à l'autre. Bien qu'il ait vécu dans toute l'Europe et dans une grande partie de l'Asie pendant un demi-million d'années avant son extinction récente, il est souvent appelé « élan irlandais » dans l'usage international à cause des nombreux spécimens découverts dans les tourbières d'Irlande du Quaternaire. Les derniers spécimens connus de cette espèce ont été datés par le carbone 14 de l'Holocène.

Lire l'article