Mine de Grasberg

La mine de Grasberg est la plus grande mine d'or et la troisième plus importante mine de cuivre au monde. Elle se situe dans la province indonésienne de Papouasie dans la partie occidentale de la Nouvelle-Guinée, à quelques kilomètres à l'ouest du Puncak Jaya, le plus haut sommet d'Océanie. Elle se trouve ainsi à près de 4 000 m d’altitude. Elle comporte une mine à ciel ouvert et une mine souterraine. Elle est exploitée par la compagnie minière américaine Freeport-McMoRan.

Ses réserves sont estimées à 2,8 milliards de tonnes, avec une teneur de 1,09 % en cuivre, 0,98 gramme/tonne en or et 3,87 grammes/tonne en argent.

Mine d'or

Super Pit gold mine, Australie.
Super Pit gold mine, Australie.

Une mine d'or est un site (une mine) d'extraction d'or ou de minerai à partir duquel de l'or pourra être extrait. Il existe des techniques variées pour extraire l'or du sous-sol (rocheux ou alluvial) ou des sédiments de cours d'eau.

Des mines d'or existent depuis plus de 2 000 ans, mais cette industrie ou artisanat s'est fortement développé depuis le XIXe siècle avec ce qu'on a appelé la fièvre de l'or et les ruées vers l'or, et la demande en or reste élevée (de la part du secteur de la bijouterie, d'abord, mais aussi de la part de l'industrie et du monde des banques et de la finance (l'or est toujours considéré comme un placement qui rapporte peu, mais qui reste sûr en temps de crise).

Certaines des techniques modernes d'exploitation ont des effets adverses graves sur l'environnement et potentiellement sur la santé publique (santé des ouvriers ou santé des populations périphérique, amérindiens autochtones en Guyane et au Surinam par exemple).

Une part de l'exploitation aurifère est illégale (et donc mal mesurée). Elle alimente des systèmes mafieux de contrebande d'or, mais aussi de mercure pour son exploitation.

Puits Sainte-Pauline

Photo des bâtiments.
Photo des bâtiments.

Le puits Sainte-Pauline est un ancien puits des houillères de Ronchamp situé au bord de la RD 619 sur la commune de Champagney (département de la Haute-Saône), dans l'est de la France. Le puits est creusé à partir de 1854, la houille est exploitée entre 1861 et 1884 avant que le puits ne soit remblayé.

Dans les années 1870, une cité minière, un phalanstère et une chapelle catholique sont construits à proximité immédiate de la mine et sont toujours occupés au début du XXIe siècle ; des vestiges du puits et des terrils subsistent. Un panneau explicatif installé en 2017 évoque l'histoire des puits Sainte-Pauline et Sainte-Barbe.

Réseau ferré des houillères de Ronchamp

Réseau ferré des houillères de Ronchamp.
Réseau ferré des houillères de Ronchamp.

Le réseau ferré des houillères de Ronchamp est un ancien réseau industriel de voies ferrées desservant les houillères de Ronchamp. Il est situé dans le département français de la Haute-Saône et la région de Bourgogne-Franche-Comté. La liaison entre le réseau ferré local des mines et la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville s'effectue à proximité de la gare de Ronchamp via une gare spécifique raccordée à la ligne principale.

Cette gare est exploitée du milieu du XIXe siècle jusqu'en 1958, date de fermeture des mines, après quoi elle est démantelée. Au début du XXIe siècle, le site de la gare est envahi par la végétation et seuls subsistent quelques vestiges des installations et du réseau.

Mines du Laurion

Carte du Laurion antique
Carte du Laurion antique

Les mines du Laurion sont d'anciennes mines d'argent, situées dans la pointe méridionale de l'Attique, entre Thorikos et le cap Sounion, à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Athènes, en Grèce. De nombreux vestiges de ces mines (puits, galeries, ateliers de surface) marquent encore aujourd'hui le paysage de la région.

À l'époque classique, les Athéniens firent preuve d'efforts et d'inventivité pour en tirer le maximum de minerai, en y affectant notamment de très nombreux esclaves. Cela contribua notablement à la fortune de la cité et fut sans doute décisif dans l'établissement, à l'échelle du monde égéen, de la thalassocratie athénienne. Le développement de la monnaie athénienne et sa fonction de monnaie de référence dans tout le monde grec à cette époque s'expliquent également par la richesse des gisements exploités au Laurion, première grande étape de l'histoire des mines d'argent.

Abandonnées au Ier siècle av. J.-C., les mines furent « redécouvertes » en 1860 et exploitées par des compagnies française et grecques jusqu'en 1977.

Mine de sel de Khewra

Dépôts de sel sur les murs d'une galerie de la mine de sel de Khewra
Dépôts de sel sur les murs d'une galerie de la mine de sel de Khewra

La mine de sel de Khewra, située à Khewra dans le Pendjab pakistanais, est la plus importante source de sel gemme du Pakistan au début du XXIe siècle, produisant en moyenne plus de 350 000 tonnes par an.

Découverte par les troupes d'Alexandre le Grand au IVe siècle av. J.-C., son exploitation commerciale ne commence qu'avec l'Empire moghol, plusieurs siècles plus tard. À partir de 1872, pendant l'occupation britannique, plusieurs modifications sont apportées dans le but d'augmenter sa production. Elle revient au gouvernement pakistanais après la partition des Indes en 1947.

En 2012, la société Pakistan Mineral Development Corporation exploite la mine, dont les réserves exploitables prouvées sont de 82 millions de tonnes minimum. Cette mine est aussi une importante destination touristique, qui attire plus de 40 000 visiteurs chaque année.

Ruée vers l'or en Californie

« Un nouveau superbe clipper partant pour San Francisco », publicité pour le voyage vers la Californie publiée à New York dans les années 1850.
« Un nouveau superbe clipper partant pour San Francisco », publicité pour le voyage vers la Californie publiée à New York dans les années 1850.

La ruée vers l'or en Californie est une période d'environ huit ans (1848-1856) qui commença en par suite de la découverte d'or à Sutter's Mill, une scierie appartenant au Suisse Johann August Sutter, près de Coloma, à l'est de Sacramento, dans l'actuel État de Californie (États-Unis). La nouvelle se répandit rapidement et attira en Californie plus de 300 000 aventuriers, américains et étrangers.

Ces pionniers, appelés par la suite « forty-niners » (expression que l'on pourrait traduire par « quarante-neuvards »), arrivaient par bateau ou par voie terrestre à bord de chariots, de tout le continent, au prix d'un voyage bien souvent difficile. Bien que la plupart de ces nouveaux arrivants aient été des Américains, la ruée vers l'or attira également des dizaines de milliers d'immigrants d'Amérique latine, d'Europe, d'Australie et d'Asie. Ces chercheurs d'or commencèrent par s'installer le long des rivières et utilisèrent pour leur recherche les techniques artisanales de l'orpaillage. Puis des méthodes plus sophistiquées d'extraction de l'or se développèrent et furent ensuite adoptées dans le monde entier. On estime que la valeur des quantités d'or découvertes pendant cette période s'élève à plusieurs milliards de dollars actuels. Mais alors que certains firent fortune, d'autres retournèrent chez eux avec guère plus que ce qu'ils possédaient au départ.

La ruée vers l'or transforma profondément la Californie. Alors petit hameau constitué de tentes, San Francisco se développa sous la pression de la croissance démographique ; des routes, des églises, des écoles et d'autres bâtiments y furent construits. Un système de loi et un gouvernement furent créés, gouvernement qui mènera à l'admission de la Californie en tant qu'État américain en 1850. De nouveaux modes de transport se développèrent : le bateau à vapeur, qui devient un moyen de transport régulier, et les chemins de fer. L'agriculture, futur pan majeur de l'économie californienne, commença à se développer à travers tout l'État. Cependant, la ruée vers l'or n'eut pas que des aspects positifs : de nombreux Nord-Amérindiens furent attaqués et chassés de leurs terres, des tensions raciales et ethniques se formèrent, et l'extraction de l'or entraîna de nombreux problèmes environnementaux.

Mine d'Asse

Chevalement de la mine d'Asse II.
Chevalement de la mine d'Asse II.

La mine d'Asse est une ancienne mine de sel située dans le Land de Basse-Saxe en Allemagne. Depuis 1965, la mine a été exploitée au nom du gouvernement fédéral par une institution de recherche. Les travaux de recherche sur le stockage définitif des déchets radioactifs ont commencé en 1995. De 1995 à 2004, on a rempli des cavités laissées vide par l'exploitation du sel. Mais en 2007, la fermeture définitive du centre de recherche nucléaire a été demandée. La fermeture était débattue sur le plan politique ; mais la décision était soumise à des impératifs de temps, parce que la stabilité mécanique de la mine ne paraissait garantie que pour quelques années.

Après que des articles de presse aient révélé des fuites de saumure radioactive, il a été reproché en 2008 à l'opérateur de la mine de ne pas avoir suffisamment tenu informées les autorités. Ceci fut confirmé officiellement par la suite.


Exploitation de schiste de Creveney

L'usine de distillation.
L'usine de distillation.

L'exploitation de schiste de Creveney par la Société des Schistes et Pétroles de Franche-Comté, pour la fabrication du carburant appelé Natioline, est composée d'une mine à ciel ouvert de schiste bitumineux et d'une usine de distillation du pétrole. Elle est implantée à Creveney en Haute-Saône dans l'Est de la France.

Cette industrie exploite 20 000 tonnes de pyroschiste d'âge toarcien entre 1929 et 1936 avec une production industrielle en 1934 employant environ 80 personnes. Cette roche est distillée pour obtenir de l'huile de schiste qui est ensuite raffinée. Un raid automobile est organisé dans les colonies françaises, la « croisière technique africaine », pour promouvoir le carburant.

Des vestiges (pollués) des installations et la zone d'extraction subsistent au début du XXIe siècle, mais les plus importants sont démolis avant 2022.

Catastrophe du Boël

Dessin intitulé L'éboulement et représentant la catastrophe du Boël.
Dessin intitulé L'éboulement et représentant la catastrophe du Boël.

La catastrophe du Boël est un éboulis survenu le dans une carrière au lieu-dit Le Boël à Bruz, en Ille-et-Vilaine dans l’Ouest de la France, qui fait huit morts dont deux enfants. L'eau qui fragilise la falaise en s'y infiltrant et les dommages causés par les explosifs utilisés par les carriers pour extraire le schiste rouge, que l'on peut retrouver dans les églises des environs, seraient les principales causes de cet accident. Les recherches pour retrouver les corps durent cinq jours.

À l'époque, ce drame marque les esprits, probablement à cause de la mort d'enfants et parce qu'il a touché différentes catégories sociales. Plusieurs rédacteurs des différents journaux de Rennes collaborent pour vendre un magazine à cinquante centimes au profit des victimes. Des campagnes de dons sont aussi réalisées par la presse locale.

Montagne d'or (mine)

La Montagne d'Or ou mine de la Montagne d'Or est un projet d'exploitation minière d'une concession aurifère de l'Ouest de la Guyane porté par la Compagnie Minière Montagne d'Or, une co-entreprise de la société junior canadienne Columbus Gold, chargée de l'exploration, et la société russe Nordgold, chargée de l'extraction.

Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.
Coupe dans le sol de Guyane, sur la route de Cacao.

Le projet est contesté par des citoyens, des élus et des associations, en particulier les organisations amérindiennes et le collectif Or de question.

Catastrophe du Bois du Cazier

Bois du Cazier le 8 août 1956.
Bois du Cazier le 8 août 1956.

La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante catastrophe minière survenue en Belgique au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le . Elle causa la mort de 262 mineurs. Couverte par la presse internationale pendant de nombreuses semaines, la catastrophe est ensuite à l'origine d'une prise de conscience de la condition des ouvriers mineurs et des normes de sécurité dans cette industrie.