Wikipédia:Sélection/Amérique centrale

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Barbe Noire

Barbe Noire.
Barbe Noire.

Edward Teach, né probablement à Bristol vers 1680 et mort le sur l'île d'Ocracoke, mieux connu sous le nom de Barbe Noire (en anglais : Blackbeard), est un pirate anglais qui a opéré dans les Antilles et sur la côte est des colonies britanniques en Amérique.

La jeunesse et les débuts de Teach sont mal connus. En 1716, il rejoint l'équipage de Benjamin Hornigold, pirate basé à New Providence dans la Caraïbe, puis, commandant son propre navire, le Queen Anne's Revenge, il devient un pirate de renom dans les années 1717 et 1718. Son apparence inquiète en raison de son épaisse barbe noire qui lui vaut son surnom et de son habitude de mettre des mèches à canon allumées dans ses cheveux lors des combats.

Après s'être séparé de Hornigold, Teach forme une alliance de pirates avec laquelle il organise le blocus du port de Charleston, en Caroline du Sud. Il réussit à obtenir une rançon des habitants, mais peu après, il s'échoue sur un banc de sable, près de Beaufort, en Caroline du Nord. Il accepte une grâce royale, mais reprend rapidement ses activités. Celles-ci attirent l'attention du gouverneur de Virginie, Alexander Spotswood, qui confie à un détachement de soldats et de marins la mission de le capturer. Le , lors d'une violente bataille, Teach est tué par un petit groupe de marins dirigé par le lieutenant Robert Maynard.

Avisé et calculateur, Teach évite d'utiliser la force, comptant plutôt sur la dissuasion que lui permet sa réputation. Contrairement au cliché moderne du pirate tyrannique, il commande ses vaisseaux de concert avec son équipage et l'on ne trouve pas d'écrits signalant qu'il aurait blessé ou tué des prisonniers. Après sa mort, sa vie et sa personne sont romancées et inspirent un certain nombre d'œuvres de fiction sur le thème des pirates.

Geai couronné

Un Geai couronné au Costa Rica.
Un Geai couronné au Costa Rica.

Le Geai couronné (Cyanolyca cucullata) est une espèce d'oiseaux de la famille des Corvidae. Il mesure entre 28 et 30 cm de long et son plumage est bleu foncé, avec la tête et le haut de la poitrine noirs. L'arrière de la tête et la nuque sont bleu ciel avec une bordure blanche. Ce geai se déplace en groupes de 2 à 10 individus, et peut même former des groupes mixtes avec d'autres espèces. C'est une espèce discrète, difficile à observer dans son milieu naturel. Le Geai couronné est omnivore et mange des baies, des graines et de petits animaux morts. La ponte compte trois à quatre œufs, et les jeunes quittent le nid une vingtaine de jours après l'éclosion.

On trouve cet oiseau en Amérique centrale, dans les forêts tropicales et subtropicales montagneuses. Quatre sous-espèces ont été décrites. Cette espèce bénéficie d'une grande aire de répartition et d'une population importante, bien qu'en déclin localement ; elle est considérée comme de « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Hernando de Soto (conquistador)

Portrait d'Hernando de Soto
Portrait d'Hernando de Soto

Hernando de Soto, né en 1496 ou 1497 en Estrémadure, à Barcarrota ou à Jerez de los Caballeros, en Espagne, et mort le dans l’actuel Arkansas, était un conquistador et explorateur espagnol. Encore adolescent, il participa à la conquête de l’Amérique centrale aux côtés du premier gouverneur de Panama, Pedrarias Dávila. Il se joignit à Francisco Pizarro au début des années 1530, lors de ses conquêtes en Amérique du Sud.

En 1539, de Soto entreprend la plus importante des premières expéditions coloniales espagnoles. Une vaste entreprise qui lui fait traverser tout le sud-est des États-Unis actuels, à la recherche d’or et d’un passage vers la « Mer du Sud » qui ouvre la voie vers la Chine, poursuivant ainsi les mêmes objectifs que Juan Ponce de Leon, en 1513, de Lucas de Ayllón, en 1526 et de Pánfilo de Narváez en 1527.

De Soto meurt de fièvre, en 1542, sur la rive occidentale du Mississippi, dans un village indien nommé Guachoya (proche de l’actuel McArthur dans l’Arkansas).

Iguana iguana

Iguana iguana.
Iguana iguana.

L'Iguane vert (Iguana iguana), parfois appelé Iguane commun, est une grande espèce de lézard arboricole et herbivore du genre Iguana originaire d'Amérique du Sud et centrale. L'adulte mesure environ 1,5 m de la tête à la queue, et certains spécimens peuvent atteindre les 2 m et peser 5 kg, ce qui en fait le plus imposant des iguanes. Il prend diverses couleurs selon sa région d'origine, sa teinte pouvant prendre différents tons de vert, mais aussi être rosée, bleuâtre ou orangée. Il se caractérise également par les anneaux noirs visibles sur sa queue et sa crête d'épines dorsales. L'Iguane vert passe le plus clair de son temps dans les arbres, à se nourrir de feuillage. C'est un animal territorial qui se montre agressif envers les autres mâles, notamment en période de reproduction. Les femelles pondent une fois par an, et dès l'éclosion les jeunes sont livrés à eux-mêmes, souvent victimes de prédateurs comme le basilic. Ils atteignent leur maturité sexuelle à trois ans.

L'Iguane vert a une aire de répartition très étendue qui va du Sud du Brésil et du Paraguay au Nord du Mexique, aux Îles Caraïbes. Il est également présent aux États-Unis où on y trouve des populations issues du marronnage, notamment dans le Sud de la Floride (dont l'archipel des Keys), à Hawaï et la vallée du Rio Grande au Texas, où il constitue une menace pour l'équilibre écologique local. En Amérique du Sud, l'Iguane vert est apprécié pour sa viande et pour ses œufs, et est chassé ou élevé pour fournir les marchés locaux, mais aussi pour approvisionner le marché des animaux de compagnie. Il est en effet de plus en plus couramment élevé en captivité en tant que nouvel animal de compagnie du fait de son tempérament calme et de ses couleurs vives, bien qu'il exige des soins particuliers et suffisamment d'espace. Les captures d'animaux sauvages ont fait chuter les effectifs, même si l'espèce n'est pas encore menacée.

Che Guevara

Ernesto Guevara, plus connu comme « Che Guevara » [ (t)ʃe ɡevara] (en espagnol : [ t͡ʃe ɡeˈβaɾa]) ou « le Che », né le à Rosario en Argentine et mort exécuté le à La Higuera en Bolivie, à l'âge de 39 ans, est un révolutionnaire marxiste-léniniste et internationaliste argentin ainsi qu'un homme politique d'Amérique latine. Il a notamment été un dirigeant de la révolution cubaine, qu'il a théorisée et tenté d'exporter, sans succès, vers le Congo puis la Bolivie où il trouve la mort.

Alors qu'il est jeune étudiant en médecine, Guevara voyage à travers l'Amérique latine, ce qui le met en contact direct avec la pauvreté dans laquelle vit une grande partie de la population. Son expérience et ses observations l'amènent à la conclusion que les inégalités socioéconomiques ne peuvent être abolies que par la révolution. Il décide alors d'intensifier son étude du marxisme et de voyager au Guatemala afin d'apprendre des réformes entreprises par le président Jacobo Arbenz Guzmán, renversé quelques mois plus tard par un coup d'État appuyé par la CIA. Peu après, Guevara rejoint le mouvement du 26 juillet, un groupe révolutionnaire dirigé par Fidel Castro. Après plus de deux ans de guérilla durant laquelle Guevara devient commandant, ce groupe prend le pouvoir à Cuba en renversant le dictateur Fulgencio Batista en 1959.

Dans les mois qui suivent, Guevara est commandant en chef de la prison de La Cabaña. Il est désigné procureur d'un tribunal révolutionnaire qui exécute les opposants. Puis il crée des camps de « travail et de rééducation ». Il occupe ensuite plusieurs postes importants dans le gouvernement cubain qui écarte les démocrates, réussissant à influencer le passage de Cuba à une économie du même type que celle de l'URSS et à un rapprochement politique avec le Bloc de l'Est, mais échouant dans l'industrialisation du pays en tant que ministre. Guevara écrit pendant ce temps plusieurs ouvrages théoriques sur la révolution et la guérilla.

En 1965, après avoir dénoncé l'exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, il disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l'intention d'étendre la révolution et de propager ses convictions marxistes communistes. Il se rend d'abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est capturé et exécuté sommairement par l'armée bolivienne entraînée et guidée par la CIA;

Après sa mort, Che Guevara devient une icône pour des mouvements révolutionnaires et fait l’objet d’un culte de la personnalité, mais demeure toujours l'objet de controverses entre historiens, à cause de témoignages sur des exécutions d'innocents avancées par certains de ses biographes. Un portrait de Che Guevara réalisé par Alberto Korda est considéré comme l'une des photographies les plus célèbres au monde.


Hernando de Soto (militaire)

Portrait d'Hernando de Soto
Portrait d'Hernando de Soto

Hernando de Soto, né en 1496 ou 1497 en Estrémadure, à Barcarrota ou à Jerez de los Caballeros, en Espagne, et mort le dans l’actuel Arkansas, était un conquistador et explorateur espagnol. Encore adolescent, il participa à la conquête de l’Amérique centrale aux côtés du premier gouverneur de Panama, Pedrarias Dávila. Il se joignit à Francisco Pizarro au début des années 1530, lors de ses conquêtes en Amérique du Sud.

En 1539, de Soto entreprend la plus importante des premières expéditions coloniales espagnoles. Une vaste entreprise qui lui fait traverser tout le sud-est des États-Unis actuels, à la recherche d’or et d’un passage vers la « Mer du Sud » qui ouvre la voie vers la Chine, poursuivant ainsi les mêmes objectifs que Juan Ponce de Leon, en 1513, de Lucas de Ayllón, en 1526 et de Pánfilo de Narváez en 1527.

De Soto meurt de fièvre, en 1542, sur la rive occidentale du Mississippi, dans un village indien nommé Guachoya (proche de l’actuel McArthur dans l’Arkansas).

Javier Sotomayor

Javier Sotomayor en 2009
Javier Sotomayor en 2009

Javier Sotomayor Sanabria (né le à Limonar) est un athlète cubain spécialiste du saut en hauteur. Champion olympique en 1992, et champion du monde à six reprises (deux fois en extérieur et quatre fois en salle), il est l'actuel détenteur du record du monde de la discipline avec 2,45 m, performance établie le lors du meeting de Salamanque, et détient également le record du monde en salle avec 2,43 m depuis l'année 1989.

Considéré comme le plus grand sauteur en hauteur de son époque, le Cubain a franchi à vingt-et-une reprises une barre supérieure à 2,40 m, et a dépassé 89 fois la hauteur de 2,35 m. Il a réalisé sept des dix meilleurs sauts de tous les temps en plein air, et quatre des dix meilleurs sauts en salle. Durant ses dix-huit années de carrière au plus haut niveau, il a figuré en tête des bilans mondiaux de l'IAAF à huit reprises, et s'est classé onze fois parmi les trois meilleurs sauteurs en hauteur de l'année.

Suspendu deux ans par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) suite à un contrôle positif à la cocaïne intervenu en 1999, Javier Sotomayor voit sa peine réduite de moitié pour « circonstances exceptionnelles ». En janvier 2002, alors qu'il vient de prendre sa retraite sportive, il est déclaré positif à la nandrolone suite à un contrôle effectué en juillet 2001. Il est suspendu à vie de toute compétition.

Théodore-Augustin Forcade

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guadeloupe

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La Guadeloupe (« Gwadloup » en créole) est à la fois une région monodépartementale de l'Outre-mer français et une région ultrapériphérique européenne, située dans les Amériques ; son code départemental officiel est le « 971 ».

Ce petit territoire des Antilles situé dans la mer des Caraïbes, se trouve à environ 6 700 km de la France hexagonale, à 600 km au nord des côtes de l'Amérique du Sud, à 700 km à l'est de la République dominicaine et à 2 200 km au sud-est des États-Unis. En outre, il se compose d'une multitude d'îles, dont six sont habitées : la Grande-Terre, la Basse-Terre, Marie-Galante, Terre-de-Haut, Terre-de-Bas et la Désirade.

La Guadeloupe tient son nom actuel du Monastère royal de Santa María, situé dans la ville espagnole de Guadalupe, dans la province de Cáceres en Estrémadure, dont la statue de la Vierge (la « Virgen de Guadalupe ») était vénérée par Christophe Colomb qui vint la remercier pour son aide lors de la découverte du « Nouveau monde ».

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Acte de l'Indépendance de la République d'Haïti

Symbole de la République d'Haïti
Symbole de la République d'Haïti

L'Acte de l'Indépendance de la République d'Haïti est un document officiel proclamant la déclaration d'indépendance de la République d'Haïti à la date du 1er janvier 1804.

Cet acte officiel fut établi par Louis Boisrond Tonnerre secrétaire de Jean-Jacques Dessalines. Ce dernier lut la déclaration le 1erjanvier 1804 sur la Place d'Armes de la ville des Gonaïves.

La déclaration commence par une longue proclamation à la Nation, préambule précédé des mots : Liberté ou la mort, Armée indigène, Gonaïves le Premier Janvier 1804, An I de l'Indépendance.

À la suite de cette proclamation à la Nation, commence la lecture de l'Acte d'Indépendance de la République d'Haïti, première république noire au monde. La partie anciennement française de Saint-Domingue devient officiellement Haïti.

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Dany Laferrière

Dany Laferrière lors du Salon du livre de Paris en mars 2010
Dany Laferrière lors du Salon du livre de Paris en mars 2010

Dany Laferrière, né Windsor Klébert Laferrière est un intellectuel, écrivain, et scénariste haïtien vivant au Canada, né à Port-au-Prince le . Il vit à Montréal. Son écriture privilégie le style autobiographique. Il a reçu le Prix Médicis 2009 pour son roman L'Énigme du retour.

Dany Laferrière passe son enfance à Petit-Goâve avec sa grand-mère, Da (un des personnages marquants de son œuvre), où sa mère, Marie Nelson, l’envoie vers l’âge de quatre ans par crainte qu’il ne subisse des représailles de la part du régime de François Duvalier (Papa Doc), en raison des idées politiques de son père, Windsor Klébert Laferrière (maire de Port-au-Prince, puis sous-secrétaire d’État au Commerce et à l’Industrie), alors en exil.

À onze ans, il retourne vivre avec sa mère à Port-au-Prince, où il fait ses études secondaires. Il devient ensuite chroniqueur culturel à l’hebdomadaire Le Petit Samedi Soir et à Radio Haïti-Inter. Le 1er juin 1976, son ami journaliste Gasner Raymond, alors âgé de vingt-trois ans comme lui, est assassiné par les Tontons Macoute. À la suite de cet événement, craignant d'être « sur la liste », il quitte de manière précipitée Haïti pour Montréal, n'informant personne, à l'exception de sa mère, de son départ. En 1979, il retourne pendant six mois à Port-au-Prince et y rencontre Maggie, sa conjointe avec qui il a eu trois filles – la première (Melissa) est née à Manhattan, où vivait alors Maggie, les deux autres (Sarah et Alexandra) sont nées à Montréal.

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Ouragan Noel

L'ouragan Noel est le seizième système tropical, le quatorzième à être nommé et le cinquième ouragan de la saison 2007 dans l'Atlantique Nord. Noel s'est formé à partir d'une onde tropicale sous une dépression d'altitude le dans la partie centrale-nord de la mer des Caraïbes. Après une intensification qui amena ses vents à 95 km/h, il toucha terre sur la portion ouest de Haïti puis sur la côte nord-est de Cuba sous la dénomination de tempête tropicale. Il poursuivit sa route vers le nord et devint le 1er novembre un ouragan de catégorie 1. Traversant rapidement les Bahamas, il se dirigea ensuite vers le nord-est et, le 2 novembre, devint une dépression extra-tropicale

Rosalvo Bobo

Le docteur Rosalvo Bobo
Le docteur Rosalvo Bobo

Rosalvo Bobo (1873-1929) est une personnalité politique haïtienne et un chef révolutionnaire d'Haïti. Le docteur Rosalvo Bobo, médecin de formation, joua un rôle de premier plan dans les affaires haïtiennes, jusqu'à l'occupation américaine de 1915.

Le 14 octobre 1914, Rosalvo Bobo attaque la prison du cap pour libérer les rebelles qui y étaient détenus. L'assaut est repoussé, et Rosalvo Bobo se réfugie au consulat allemand. Le 18 octobre 1914, à court de fonds, le ministre de l'Intérieur,Charles Zamor, évacue le cap, pendant que son frère, le président Oreste Zamor mène ses troupes vers Port-au-Prince. Le 19 octobre 1914, Oreste Zamor ayant laissé le Cap, Rosalvo Bobo sort du consulat allemand et se proclame chef civil de la révolution. Joseph Davilmar Théodore est proclamé président et nomme Rosalvo Bobo ministre de l'intérieur. Mais le gouvernement de Davildar Théodore est contraint de démissionner début de l'année 1915 en raison des pressions américaines. Jean Vilbrun Guillaume Sam devient président de la République haïtienne.

Au moment du débarquement des marines, il était le chef reconnu de la révolution qui venait de renverser le gouvernement du président Jean Vilbrun Guillaume Sam. Il était le favori dans la course à la présidence. Mais l'amiral américain William Caperton, chef des troupes d'occupation, l'écarta comme ennemi des États-Unis, au profit du sénateur Philippe Sudre Dartiguenave.

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Équipe de Jamaïque de football

Maillot de la Jamaïque pour la Coupe du monde 1998.
Maillot de la Jamaïque pour la Coupe du monde 1998.

L'équipe de Jamaïque de football est la sélection des joueurs de football jamaïcains représentant le pays lors des compétitions internationales sous l'égide de la Fédération de Jamaïque de football. Ses joueurs sont surnommés les « Reggae Boyz ».

L'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire le face à Haïti, match remporté sur le score de deux buts à un. À la suite de l'indépendance du pays en 1962, la sélection jamaïcaine dispute ses premières qualifications à une phase finale de Coupe du monde en 1966. Elle ne remporte son premier trophée qu'en 1991 lors de la Coupe caribéenne des nations. Elle compte six victoires dans cette compétition, la dernière en 2014.

En Gold Cup, le championnat continental, la sélection obtient ses meilleurs résultats en 2015 et 2017 en se hissant en finale de la compétition deux fois d'affilée. En Coupe du monde, la Jamaïque s'est qualifiée à une seule occasion pour un tournoi final en 1998, devenant ainsi la troisième nation caribéenne à atteindre ce niveau.

Les Jamaïcains disputent depuis 1962 leurs rencontres à domicile à l'Independence Park, stade de 35 000 places situé dans la capitale, Kingston. Les « Reggae Boyz » ont terminé l'année 2017 au 54e rang mondial selon le classement FIFA et au 4e rang de la CONCACAF.

Jamaïque aux Jeux olympiques d'hiver de 1988

La Jamaïque participe aux Jeux olympiques d'hiver de 1988, organisés à Calgary, au Canada. C'est la première participation de ce pays aux Jeux olympiques d'hiver. Les athlètes jamaïcains, qui ne participent qu'en bobsleigh, viennent de la force de défense jamaïcaine. Dudley Stokes, Devon Harris et Michael White sont les premiers membres de l'équipe. Caswell Allen, le quatrième homme, s'est blessé avant les Jeux olympiques. Il a donc été remplacé par Chris Stokes, présent au Canada pour encourager son frère Dudley.

Dudley Stokes et Michael White terminent à la 30e position sur 38 classés en bob à deux. Les chaînes de télévision américaines s'intéressent ensuite à l'équipe de bob à quatre. Cette équipe, qui a un accident dans la troisième manche et qui ne participe pas à la quatrième, inspirera le film Rasta Rockett, sorti en 1993.

Mary Seacole

Un portrait sur huile de Mary Seacole
Un portrait sur huile de Mary Seacole, réalisé par l’obscur artiste londonien Albert Charles Challen

Mary Jane Seacole (1805 – 14 mai 1881), parfois connue sous le nom de Mère Seacole ou Mary Grant était une infirmière jamaïcaine connue pour son engagement personnel au cours de la guerre de Crimée. Elle a fondé des maisons de soin à Panama et en Crimée. Mary Seacole a mis en œuvre les remèdes traditionnels que sa mère lui a enseignés, à base de plantes médicinales, celle-ci tenait une pension pour marins et soldats européens blessés.

Mary entend parler des mauvaises conditions médicales dont souffrent les soldats blessés pendant la guerre de Crimée. Persuadée que ses connaissances de la médecine tropicale pourraient être utiles, elle se rend à Londres et demande à rencontrer le ministère de la Guerre. Elle propose bénévolement ses services d’infirmière, s’appuyant sur son expérience dans les Caraïbes, et demande un poste d’« assistant de l’armée en Crimée ». À l’époque, la participation des femmes en médecine fait l’objet de préjugés, et sa demande est rejetée...

Ara autocthones

Dessin d'un squelette de perroquet par Richard Lydekker car les restes sont des fragments incomplets.
Dessin d'un squelette d'une espèce indéterminée de perroquet par Richard Lydekker. Les restes subfossiles connus d'Ara autocthones sont des fragments plus ou moins incomplets des os représentés en rouge.

Ara autocthones est une espèce fossile d'oiseaux de la famille des Psittacidae. Les restes de cet oiseau ont été retrouvés sur les îles caribéennes de Sainte-Croix et de Porto Rico. L'espèce est décrite par Alexander Wetmore en 1937 à partir d'un tibiotarse subfossile déterré par L. J. Korn en 1934 dans le sambaqui d'un des sites archéologiques amérindiens de Sainte-Croix. Un deuxième spécimen est décrit par Storrs L. Olson et Edgar J. Máiz López à partir d'os de membres et d'épaule trouvés sur un site de fouilles portoricain similaire, tandis qu'un éventuel troisième spécimen a été signalé à Montserrat. L'espèce est l'une des deux espèces d'aras de taille moyenne de la Caraïbe, l'autre étant l'Ara tricolore (Ara tricolor), plus petit et vivant à Cuba. Ses os sont distincts de ceux des amazones et de ceux des perroquets de taille moyenne, mais géographiquement plus éloignés, que sont l'Ara de Lear (Anodorhynchus leari) et l'Ara canindé (Ara glaucogularis). L'aire de répartition originelle est inconnue car les perroquets ont régulièrement été échangés entre les îles par les populations autochtones. Comme pour d'autres espèces de perroquets des Caraïbes, l'extinction d'Ara autocthones semble liée à l'arrivée d'humains dans la région ; elle est survenue après 300 apr. J.-C.

Canal de Panama

Vue schématique du canal, illustrant la séquence d’écluses et de passages.

Le canal de Panama est un canal important traversant l’isthme de Panama en Amérique centrale, reliant l’océan Pacifique et l’océan Atlantique. Sa construction a été un des projets d’ingénierie les plus difficiles jamais entrepris. Son impact sur le commerce maritime a été considérable puisque les navires n’ont plus eu besoin de faire route par le cap Horn et le passage de Drake à la pointe australe de l’Amérique du Sud. Un navire allant de New York à San Francisco par le canal parcourt 9 500 kilomètres, moins de la moitié des 22 500 kilomètres d’un voyage par le cap Horn.

Bien que le concept d’un canal à Panama remonte au début du XVIe siècle, la première tentative de construction commença en 1880 sous l’impulsion française. Après que cette tentative eut échoué, le travail fut terminé par les États-Unis d’Amérique et le canal ouvrit en 1914. La construction des 77 kilomètres du canal a été parsemée de problèmes, incluant des maladies comme le paludisme et la fièvre jaune et des glissements de terrain. On estime à 27 500 le nombre d’ouvriers qui périrent pendant la construction.

Depuis son ouverture, le canal a remporté un énorme succès et continue d’être un point de passage stratégique pour la navigation. Chaque année le canal permet le passage de plus de 14 000 navires transportant plus de 203 millions de tonnes de cargaison. Jusqu'à 2002, un total de 800 000 navires étaient passés par le canal. Des travaux d'élargissement du canal ont été lancés en septembre 2007 et devraient être terminés en 2014, permettant alors à des navires encore plus gros d'emprunter le canal.

En 2007, la canal a été consacré l'une des sept merveilles du monde moderne.

Amazone de Porto Rico

Amazone de Porto Rico (Amazona vittata).
Amazone de Porto Rico (Amazona vittata).

L’Amazone de Porto Rico (Amazona vittata) est un oiseau endémique de l’archipel de Porto Rico appartenant au genre néotropical Amazona. Mesurant 28 à 30 cm, l’Amazone de Porto Rico est un perroquet de couleur verte avec le front rouge et le tour des yeux blanc. Deux sous-espèces ont été décrites, bien qu’il demeure un doute sur les caractères distinctifs de la sous-espèce gracilipes de l’île de Culebra, éteinte depuis 1912. Ses plus proches parents pourraient être l’Amazone de Cuba (Amazona leucocephala) et l’Amazone d'Hispaniola (Amazona ventralis).

L’Amazone de Porto Rico atteint sa maturité sexuelle à l'âge de trois ou quatre ans. Elle se reproduit une fois par an et niche dans des cavités. Dès que la femelle a pondu ses œufs, elle reste dans le nid et les couve jusqu’à leur éclosion. Les oisillons sont nourris par les deux parents et prennent leur premier envol 60 à 65 jours après l’éclosion. L’alimentation de cette amazone est variée et comprend des fleurs, des fruits, des feuilles, de l'écorce et du nectar récoltés dans la canopée...

Faune de Porto Rico

Eleutherodactylus coqui, sans aucun doute l’espèce la plus emblématique de la faune de Porto Rico.
Eleutherodactylus coqui, sans aucun doute l’espèce la plus emblématique de la faune de Porto Rico.

La faune de Porto Rico, comme celle de nombreux autres archipels, se caractérise par un fort endémisme et une faible diversité biologique. Les chauves-souris sont les seuls mammifères terrestres indigènes existants à Porto Rico. Tous les autres mammifères terrestres de la région ont été introduits par les hommes, principalement des chats, des chèvres, des moutons, la petite mangouste indienne et des singes. Les mammifères marins comprennent des dauphins, des lamantins et des baleines. Des 349 espèces d’oiseaux, environ 120 viennent de l’archipel, et 47,5 % y sont rares. L’animal le plus reconnaissable et le plus célèbre de Porto Rico est probablement Eleutherodactylus coqui, une petite grenouille endémique très bruyante devenue un des symboles de l’île. Elle fait partie des 86 espèces qui constituent l’herpétofaune de l’île. Il n’existe pas de poissons d’eau douce indigènes à Porto Rico, mais quelques espèces, introduites par l’homme, ont peuplé les réservoirs et les fleuves. La faible diversité biologique est également évidente parmi les invertébrés, qui constituent la majeure partie de la faune de l’archipel. Dans l’archipel, on compte au total 131 espèces endémiques : seize oiseaux, deux crustacés, deux insectes, un myriapode, un mollusque, 30 reptiles et amphibiens, et 79 araignées, auxquelles s’ajoutent cinq sous-espèces de chauves-souris.

Depuis l’arrivée des premiers hommes il y a environ 4 000 ans et surtout depuis l’arrivée des Européens il y a plus de 500 ans, d’importants changements ont eu lieu. La chasse, la destruction des habitats, et l’introduction d’espèces d’origine étrangère ont entraîné l’extinction de certaines espèces locales. Les efforts de conservation, comme pour l’Amazone de Porto Rico, ont commencé dans la deuxième moitié du XXe siècle. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, en 2002, il y avait 21 espèces menacées à Porto Rico : deux mammifères, huit oiseaux, huit reptiles et trois amphibiens.

Aimé Césaire

Aimé Césaire, de son nom complet Aimé Fernand David Césaire, né le à Basse-Pointe (Martinique) et mort le à Fort-de-France, est un écrivain et homme politique français. Il est l'un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu.

Aimé Césaire faisait partie d'une famille de sept enfants ; son père était fonctionnaire et sa mère couturière. Son grand-père fut le premier enseignant noir en Martinique et sa grand-mère, contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire ; elle enseigna très tôt à ses petits-enfants la lecture et l'écriture...

Patrick Chamoiseau

Patrick Chamoiseau (né à Fort-de-France, 3 décembre 1953) est un écrivain français originaire de la Martinique. Auteur de romans, de contes, d'essais, théoricien de la créolité, il a également écrit pour le théâtre et le cinéma. Le prix Goncourt lui a été décerné en 1992.

Fontaine de Moutte

La fontaine de Moutte a connu une activité intense jusqu'à la moitié du XXe siècle. Elle fournissait une eau commercialisée à Fort-de-France ; elle alimentait aussi une station thermale avec une eau ferrugineuse réputée soigner des troubles de santé.

Mangrove

La mangrove est un écosystème incluant un groupement de végétaux principalement ligneux spécifique, ne se développant que dans la zone de balancement des marées appelée estran des côtes basses des régions tropicales. On trouve aussi des marais à mangroves à l'embouchure de certains fleuves.

Ces milieux particuliers procurent des ressources importantes (forestières et halieutiques) pour les populations vivant sur ces côtes. Les mangroves sont les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète. Les espèces ligneuses les plus notables sont les palétuviers avec leurs pneumatophores et leurs racines-échasses.

La dégradation rapide de certaines mangroves, dans le monde entier, est devenue préoccupante parce qu'elles constituent des stabilisateurs efficaces pour certaines zones côtières fragiles qui sont maintenant menacées, et parce qu'elles contribuent à la résilience écologique des écosystèmes après les cyclones et tsunamis et face aux effets du dérèglement climatique, incluant la montée des océans.

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Alfred Marie-Jeanne

Alfred Marie-Jeanne (né le 15 novembre 1936 à Rivière-Pilote en Martinique) est un leader du Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM).

Il est issu d'une famille modeste. Il effectue ses études primaires à Rivière-Pilote. Puis il réussit au concours des bourses ce qui lui permet de poursuivre ses études secondaires au lycée Schoelcher de Fort-de-France.

Médard Aribot

Médard Aribot, né en 1901, à Sainte-Luce, est connu pour la maison qu'il a édifiée en 1960 et habitée jusqu'à sa mort, en 1973, sur la commune du Diamant, aux pieds du Morne Larcher. Cette maison, très petite, a été appelée maison du bagnard, Médard Aribot ayant subi une peine de 13 ans de bagne, après avoir été condamné à perpétuité pour divers larcins, et libéré en 1945, lors de la fermeture des bagnes.

Éruption de la montagne Pelée en 1902

L'éruption de la montagne Pelée en 1902 détruisit entièrement Saint-Pierre en Martinique, alors préfecture de la Martinique, faisant près de 26 000 morts.

Bien que considérée comme dormante, la montagne Pelée est entrée en éruption le . Au début du mois d'avril, les excursionnistes rapportent l'aspect inhabituel des vapeurs sulfureuses émises des fumerolles près du sommet. Elles ne sont pas tenues pour inquiétantes, car des fumerolles étaient souvent apparues puis avaient disparues dans le passé.

Le 23 avril, le volcan émet une pluie légère de cendres sur ses côtés sud et ouest et des grondements souterrains se font entendre.

Musique des Antilles françaises

Après l'abolition de l'esclavage en 1848, la musique créole trouva son lieu de prédilection et de croissance à Saint-Pierre, capitale culturelle de la Martinique pendant le XIXe siècle jusqu'à la catastrophe de sinistre mémoire qui la réduisit en cendres le 8 mai 1902. Saint-Pierre possédait depuis la fin du XVIIIe siècle un théâtre où se donnaient des concerts, se jouaient des opéras, et où l'on organisait plusieurs bals annuels.

Mais c'est dans les bastringues et les cercles de société que se façonnait véritablement la musique populaire.

Parti progressiste martiniquais

Le Parti progressiste martiniquais (PPM) est un parti politique créé le 22 mars 1958 par Aimé Césaire avec quelques compagnons Pierre Aliker, Aristide Maugée, Georges Marie-Anne, etc. Mais, deux ans auparavant, le 24 octobre 1956, Aimé Césaire adressait à Maurice Thorez, secrétaire-général du Parti communiste français à l'époque, sa démission du PCF et de son groupe parlementaire, dans la célèbre "Lettre à Maurice Thorez".

Politique en Martinique

La vie politique martiniquaise s'articule, pour l'essentiel, autour de formations politiques martiniquaises et de fédérations locales des partis nationaux (PS et UMP). La classification ci-dessous tient compte de leur positionnement par rapport à l'évolution statutaire de l'île. Il y a les assimilationnistes et départementalistes (partisans de l'actuel statut de département d'outre-mer avec quelques aménagements et adaptations, article 73 de la Constitution), les autonomistes (favorables à une évolution statutaire basée sur l'article 74 de la Constitution), et les indépendantistes (certains sont favorables à un statut transitoire d'autonomie avant l'étape ultime l'indépendance). Le 18 décembre 2008, lors du congrès des élus départementaux et régionaux de la Martinique, les 33 élus indépendantistes (MIM/CNCP/MODEMAS/PALIMA) des 2 assemblées ont voté à l'unanimité pour une évolution statutaire de l'île fondée sur l'article 74 de la Constitution française qui permet l'accès à l'autonomie.

Raphaël Confiant

Raphaël Confiant, écrivain français, est né en 1951 au Lorrain en Martinique. Écrivain reconnu tant en créole qu'en français, il écrit dans les deux langues. Il est actuellement maître de conférence à l'Université des Antilles et de la Guyane.

Il fait ses études supérieures à l'Université d'Aix-en-Provence. Militant de la cause créole dès les années 1970, il participe avec Jean Bernabé et Patrick Chamoiseau à la création du Mouvement de la créolité. Il est aujourd'hui membre du comité directeur du mouvement Bâtir le pays Martinique.

Tombeau des Caraïbes

Le tombeau des Caraïbes est une falaise située au nord de la commune de Saint-Pierre en Martinique. Les derniers combattants des populations autochtones de la Martinique, les Caraïbes, se seraient suicidés en se jetant de cette falaise afin d'éviter de se soumettre au joug des colonisateurs.

Vers 1200 de notre ére, une nouvelle civilisation amérindienne provenant des côtes guyanaises apparaît dans les Antilles sous le nom de Kalinas ou encore Caraïbes. Ils prennent le contrôle d'une île, exterminant la quasi totalité du peuple Arawak déjà présents, mais épargnant les femmes. Cette île sera baptisée par ces amérindiens sous le nom de Madinina. Découverte le 15 juin 1502 par Christophe Colomb, elle sera rebaptisée Martinique par lui-même, en hommage à un confrère du nom de Saint Martin.