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1er groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons
Création 27 septembre 1914 (Gr. d'autos-canons de la Marine)
Dissolution 31 octobre 1922 (transformation en
Pays Drapeau de la France France
Branche Marine nationale, puis Armée de Terre
Type Troupes de marine puis Artillerie puis Cavalerie
Rôle Reconnaissance blindée Liaisons Appui de l'infanterie Appui de la cavalerie
Effectif En septembre 1 914 : (théorique) 50 - (réel) 81.
Garnison Saint-Germain-en-Laye
Guerres Campagne contre l'Allemagne (1914-1918)
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Commandant historique Lieutenant de vaisseau Pierre Guette

Le 1er groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons (ou 1er GAMAC), petite unité de l'armée française, est créé en septembre 1914 par le général Gallieni à partir de quelques effectifs de la Marine pour apporter une puissance de feu mobile aux armées combattant dans le Nord et en Belgique. Affecté le à l'état-major de la 1re division de cavalerie, il devient escadron d'autos-mitrailleuses de cavalerie (E.A.M.C.) le .

Création, dénominations et affectations modifier

Historique des campagnes et batailles modifier

Campagne contre l'Allemagne modifier

Après l'armistice modifier

L'armistice arrête la progression du 1er GAMAC à Void (Meuse, entre Saint-Dizier et Nancy].

Commandants du 1er groupe modifier

  • Lieutenant de vaisseau Pierre Guette ( - )
  • Capitaine Louis Pommier ( - )
  • Capitaine Georges Rouzaud ( - )
  • Capitaine Georges Favre ( - )
  • Capitaine Charles de Kergorlay ( - )
  • Capitaine Louis Villien de Gabiole ( - après 1922).

Morts et disparus du groupe en opérations modifier

Grade Nom Date de décès/disparition Opération
Maréchal-des-logis Adolphe Besnard Tué le Action AMAC
Soldat René Anatole Renou Tué le Action AMAC
Maréchal-des-logis André Gautier Mort des suites de ses blessures le Tranchées
Soldat motocycliste Simon Disparu le Action AMAC
Soldat François Ludovic Maillary Tué le Action AMAC

Décoration modifier

Les Cadres et personnels du groupe portent la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

Personnalités ayant servi au sein du groupe modifier

  • Jean de Gouy d'Arsy (1875-1935), adjudant de la Territoriale, petit neveu d'Alfred de Gouy d'Arsy, époux de Jeanne Lebesgue (1879-1971), fille naturelle de Pierre d'Orléans, duc de Penthièvre[1].
  • Charles de Kergorlay (1879-1952), capitaine de cavalerie, fils du comte Octave de Kergorlay et de Geneviève de la Rochefoucauld[2].
  • Georges Rouzaud (1889-1944), capitaine de réserve, fils des fondateurs et co-directeur de la chocolaterie La Marquise de Sévigné.

Matériels modifier

À l'origine, le groupe est doté de :

  • 6 autos-canons Peugeot modèle 1914, simples camions à plateau et ridelles en bois, dont le conducteur et le passager ne sont protégés que par un masque en acier, équipés d'un canon de 37 mm à tir rapide de la Marine.
  • 2 autos-mitrailleuses Renault modèle 1914, équipées d'une mitrailleuse de Saint-Étienne modèle 1907.

Les autos-mitrailleuses sont remplacées au tout début de janvier 1915 par des Renault blindés modèle 1915. Les autos-canons par des modèles blindés Peugeot modèle 1915. Ces modèles restent en service jusqu'en avril 1919.

Début mai 1919, le groupe est entièrement rééquipés à Lyon d'autos-canons-mitrailleuses de type White TBC « nouvelles voitures blindées qui, selon le rédacteur du Journal des marches et opérations du 1er groupe, n'ont occasionné que des désagréments au cours des étapes Lyon-Versailles »[3].

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Anonyme, Historique du 1er Groupe d’Autos-Mitrailleuses et d’Autos-Canons (1914-1918), Paris, Charles Lavauzelle, , 24 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Colonel Boucherie (préf. général Marie Antoine Henry de Mitry), Historique du 1er corps de cavalerie (mars 1917- décembre 1918), Limoges, Paris, Nancy, Charles-Lavauzelle et Cie, , 319 p. (lire en ligne).Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alain Gougaud, L’aube de la gloire. Les autos mitrailleuses et les chars français pendant la Grande Guerre : histoire technique et militaire, arme blindée, cavalerie, chars, Musée des blindés, OCEBUR, , 248 p. (ISBN 978-2904255021, EAN 9782402439503).Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre de Kadoré (pseudonyme de Pierre Guette), Mon groupe d'autos-canons : Souvenirs de campagne d’un officier de marine (-), Paris, Librairie Hachette et Cie, coll. « Mémoires et récits de guerre », , 231 p.Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Dans son texte, l'auteur, lui-même caché derrière un pseudonyme, a cru devoir préserver la confidentialité des personnes et des lieux en ne mentionnant que l'initiale de leur nom. Cette précaution complique la lecture de ce témoignage et s'avère d'autant moins opérante que sont fournis en exergue les noms, grades et distinctions de tous les hommes composant l'unité.
  • Dominique Waquet, Le 1er Groupe mixte d'Autos-mitrailleuses et autos-canons : Opérations et personnel (27 septembre 1914 - 31 octobre 1922), Suresnes, Causseul & Rougeret, , 86 p. (ISBN 978-2-9585590-0-7). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Dominique Waquet, Textes officiels fondateurs des Groupes d'Autos-mitrailleuses et autos-canons de la Grande-Guerre (septembre 1914 - octobre 1922). Transcriptions annotées, Causseul & Rougeret, , 13 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Voir aussi modifier

Unités comparables modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. Geneanet, Famille Michel & Gatard
  2. Geneanet, Christian Henri, Patrick Rubat du Mérac
  3. Journal des marches et opérations du 1er GAMAC, 2e cahier du 18 avril 1917 au 14 septembre 1919 (Service Historique de la Défense, GR 26 N 1246/2, vue 72).