Utilisateur:Jefunky/Brouillon
En cours
modifierhttps://en.wikipedia.org/wiki/Khan_Yunis_massacre
https://archives.calvados.fr/page/la-traite-normande
https://archives.calvados.fr/page/recits-de-revoltes
Agnès Levallois (dir.) (préf. Rony Brauman), Le Livre noir de Gaza, Seuil, , 272 p. (ISBN 9782021571806, présentation en ligne)
Didier Fassin, Une étrange défaite : Sur le consentement à l'écrasement de Gaza, La Découverte, , 198 p. (ISBN 9782348085369, présentation en ligne)
Esther Benbassa et Jean-Christophe Attias, Israël-Gaza : La conscience juive à l’épreuve des massacres, Textuel, , 80 p. (ISBN 978-2-38629-037-4, présentation en ligne)
Guerre Israël-Hamas (depuis 2023)#Bibliographie
https://archives.calvados.fr/page/les-esclaves-des-habitations-de-la-marre-dubocq
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Columbus_landing_on_Hispaniola.JPG
https://en.wikipedia.org/wiki/Slave_quarters_in_the_United_States
https://en.wikipedia.org/wiki/Slave_markets_and_slave_jails_in_the_United_States
https://en.wikipedia.org/wiki/Spanish%E2%80%93Ta%C3%ADno_War_of_San_Juan%E2%80%93Borik%C3%A9n
Traite "en droiture"[1], Commerce triangulaire
République dominicaine (bien différencier St-domingue la colonie et St-Domingue la ville)
colonisation française de saint-domingue
https://www.whitehousehistory.org/slavery-in-the-andrew-jackson-white-house
https://www.whitehousehistory.org/the-enslaved-household-of-john-quincy-adams
https://www.whitehousehistory.org/slavery-in-the-james-madison-white-house
https://www.whitehousehistory.org/the-enslaved-households-of-president-zachary-taylor
Indemnisation de la France par la République d'Haïti
Déportés guadeloupéens et haïtiens en Corse
Tabac esclavage
Rodrigues
journée internationale de la langue et de la culture créoles
François Leguat - habitation https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Leguat_Settlement.jpg - Rodrigues
Catégorie:Histoire de Rodrigues https://www.persee.fr/doc/rharm_0035-3299_1996_num_202_1_4524
https://journals.openedition.org/oceanindien/1996
Camps de Buglose
Black History Month (France)
Charles Liénard de L'Olive et Jean du Plessis d'Ossonville
Sainte-Croix (îles Vierges des États-Unis)
: Jean Oudiette devient fermier d'occident pour sept ans et 350 000 livres par an[2], s'engage à livrer 800 esclaves par an[3];
Charles Pierre César Picot de Boisfeuillet
sucrerie Nolivos - une maquette de la plantation est visible au Musée d'Aquitaine.
https://www.calameo.com/read/001201919439e66637680[4]
https://www.calameo.com/books/00120191955e255d864a6
https://en.wikipedia.org/wiki/Pierre_G%C3%A9d%C3%A9on_de_Nolivos
- Anne de Nolivos
- Anne-Cécile de Nolivos (veuve de la Roche)
- Jeanne de Nolivos (veuve de Magendie)[5]
- Pierre de Nolivos (marquis)
- Pierre-Gédéon de Nolivos (vicomte)
Saint-Christophe (colonie française) - hab religieux
Sainte-Croix (îles Vierges des États-Unis)
Jean-Jacques Audubon planteur esclavagiste nom d'oiseau offensant
et les hommages rendus par ces noms à des personnalités racistes ou misogynes. Par exemple le Puffin d’Audubon, dont le nom fait référence à Jean-Jacques Audubon, ornithologue et grand planteur esclavagiste du sud des États-Unis.[6]
sciences noms racistes [7] -
Discussion utilisateur:Mylenos
Colbert[8]
IMAGES À CHANGER, RAJOUTER...
modifierhttps://commons.wikimedia.org/wiki/File:Horrible_Massacre_%C3%A0_Lyon_-_1834.jpg
remplacer par https://commons.wikimedia.org/wiki/File:R%C3%A9volte_de_canuts_%C3%A0_Lyon_en_1834.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gustave_Boulanger,_Battle_in_Place_de_la_Concorde_in_Paris,_1871.tif#%7B%7Bint%3Afiledesc%7D%7D remplacer par autre version
illustration à mettre dans les articles en langues étrangères :
modifierÀ illustrer
modifierImages à intégrer dans Commons
modifier- https://www.republicain-lorrain.fr/economie/2012/02/17/revolte-ouvriere
- http://echo-fabrique.ens-lyon.fr/docannexe.html
- https://www.latribunedelart.com/gadagne-visite-d-un-musee-sans-collections-exposees-3-11263
- https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/revolution-francaise-journee-du-11-aout-1792-statue-equestres-de-louis-xv#infos-principales
Images à rogner
modifierUNITÉS
modifier600 esclaves
600 esclaves
300 000 livres tournois
300 000 livres
300 000 £
80 hectares
80 ha
716 acres
26 ans
XVIIIe siècle
XVIe et XVIIe siècles
XIIe – XIXe siècle
Gorée
modifier« Nous sentons de nos chambres... les exhalaisons des cadavres des captifs qui meurent par douzaines dans leurs cachots ». Le Chevalier de Boufflers à Mme de Sabran, 1781, Gorée.
Population colonies françaises - nombre d'esclaves
modifierÀ la veille de la Révolution, le nombre d’esclaves dans chaque colonie atteint les minima suivants∞∞: Saint-Domingue∞∞: 405 000 (mais la sous-déclaration des maîtres pour échapper à l’impôt de capitation est telle qu’on estime en fait le nombre au demi-million)∞∞; Guadeloupe∞∞: 89 800∞∞; Martinique∞∞: 81 000∞∞; Bourbon (Réunion)∞∞: 38 000∞∞; France (Maurice)∞∞: 37 000∞∞; Sainte-Lucie∞∞: 17 000∞∞; Tobago∞∞: 12 000∞∞; Guyane∞∞: 10 000∞∞; pour mémoire, la Basse-Louisiane comptait 5 000 esclaves en 1764∞∞; ordres de grandeur établis d’après les résultats des recense- ments de l’époque reproduits dans RÉGENT (Frédéric), La France et ses esclaves, de la colonisation aux abolitions (1620-1848), Paris, Grasset, 2007, p. 335-337. Sur le problème de la non fi abilité des recensements d’Ancien Régime, voir le chapitre 1 de TARRADE (Jean), Le commerce colonial de la France à la fin de l’ancien régime∞∞: l’évolution du régime de l’Exclusif de 1763 à 1789, thèse, Université de Paris, 1972[9].
St Domingue : de 25 000 Blancs, 28 000 libres de couleur et de presque 500 000 esclaves[10]
Films pro-esclavagistes
modifierÀ améliorer
modifierhttps://commons.wikimedia.org/wiki/File:Debret_-_N%C3%A9gres_%C3%A0o_Tronco.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Navio_negreiro_-_Rugendas_1830.jpg
INDEMNISATIONS
modifier1848 et indemnités
modifierContrairement aux idées reçues, les 10 000 propriétaires d’esclaves qui ont reçu à partir de 1849 des indemnités de 126 millions de francs or (1,3 % du revenu national, soit l’équivalent de 27 milliards d’euros d’aujourd’hui)[11]
La Réunion (où un propriétaire perçoit 671 francs or par esclave)[11]
La Deuxième République abolit définitivement l'esclavage par décret en 1848. Cette abolition s'accompagne toutefois de l'indemnisation des propriétaires esclavagistes[12]. Jean-François Placide Fortuné Chabrier touche ainsi, en 1849, la somme de 1 900 514 Francs or en compensation du préjudice financier causé par l'affranchissement de tous ses esclaves[13].
Face au refus des nouveaux libres de travailler sur les habitations pour des salaires de misère, les propriétaires d’habitations sont confrontés à un manque de main-d’œuvre. En collaboration avec l’administration de la colonie, ils font alors venir de nombreux immigrants indiens pour s'installer et travailler dans les champs de cannes.
Pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre provoquée par l'affranchissement général des esclaves, les planteurs se tournent vers le système de l'engagisme pour s'approvisionner en travailleurs agricoles, originaires principalement d'Inde (Malbars), et dans une moindre mesure de l’Afrique et de Madagascar[14]. C'est pour ceux originaires d'Inde que sera construit le Temple du Gol.
En 1848, sous la Deuxième République, l'esclavage est finalement aboli définitivement. En effet, le gouvernement provisoire de 1848 annonce le 4 mars la création d'une commission en vue de l'abolition, présidée par Victor Schœlcher, sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies. Le décret d'abolition est signé le 27 avril 1848. Cette affranchissement général s'accompagne toutefois de l'indemnisation par l'État des propriétaires esclavagistes. Ce sont ainsi 123 784 426 Francs or (équivalent de près de 5 milliards d’euros d’aujourd’hui) qui sont versés pour la perte des 250 000 travailleurs servils[15],[16].
1826 et indemnités
modifierEn 1826, dans le cadre de l'indemnisation par la république d'Haïti des anciens propriétaires français d'esclaves, Louis-Benjamin, son frère et ses deux sœurs, touchent chacun la somme de 54 143 Francs or en dédommagement de la perte de leurs plantations et esclaves causée par la Révolution haïtienne[17].[18]
En 1826, dans le cadre de l'indemnisation des anciens propriétaires français par la République d'Haïti, et en tant qu'héritier de planteurs esclavagistes de Saint-Domingue, Louis Antoine Victor touche la somme de 82 649 Francs or, en dédommagement de la perte des plantations et esclaves appartenant à la famille, à la suite de la Révolution haïtienne[19],[20]
Cette somme vient se rajouter aux 71 380 Francs or qu'il avait touché en 1825 de la part de la République d'Haïti pour compenser la perte de ses plantations causée par les révoltes d'esclaves[13].
Il bénéficiera néanmoins de l'indemnité affectée en 1826 aux anciens propriétaires d'esclaves[21],[22].
Privilège du sol de France et dérogations
modifierJuridiquement la présence d’esclaves sur le sol de France (métropolitaine) est interdite depuis l’Édit de 1315, pour qui « le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche ». Ce droit ancien gêne les esclavagistes et, pour soulager leur inquiétude, l'édit de 1716, puis la loi de 1738, permettent de retirer l’obtention de la liberté automatique[23].
Bien que l'esclavage soit interdit sur le sol de France depuis l'édit de 1315, un autre édit d'octobre 1716, puis la loi de 1738, permettent de retirer l’obtention automatique de la liberté, à condition que les esclaves soient enregistrés à leur arrivée en métropole[24].
Traite Nantaise
modifierLiens
modifierCitations
modifierEntre 1781 et 1783, François de La Rochefoucauld-Liancourt effectue deux voyages d'études à travers la France. À chaque étape, il relate avec soin tout ce qu'il a vu dans un journal très détaillé, Voyages en France, qu'il destine à son père. Lors de son passage par Nantes, alors deuxième port négrier français après Bordeaux, il critique particulièrement la traite négrière et l'esclavage dans les colonies :
« Nantes, avril 1783. Le principal commerce de Nantes est pour la traite des nègres. Les négociants de cette ville transportent à la Martinique et à Saint-Domingue à peu près dix mille nègres, sur trente-six à quarante bâtiments. Ils emportent pour l’achat des nègres sur la Côte d’Or des fusils de la Flandre autrichienne, des tapis, des moquettes, des coraux, des couteaux et des étoffes grossières, et, à la place des nègres ils rapportent des cafés et des sucres, avec les autres productions des îles. La manière dont les pauvres noirs sont traités fait vraiment tort à notre humanité.
Premièrement, ce sont des prisonniers de guerre, pris avec nos armes, avec celles que nous leur donnons en échange. Ils sont chargés au nombre de quatre ou cinq cents sur un de nos vaisseaux à l’entrepont sans voir le jour, les fers aux pieds et aux mains toute la journée. On les conduit, l’un après l’autre, sur le pont, pour respirer le bon air et se dissiper de l’ennui qui les dévore ; on les nourrit avec des haricots, principalement, et du pain ; arrivés aux îles, on les vend sur le pied de mille à douze cents francs.
Le capitaine du vaisseau a dans la main le succès de cette entreprise. Si son bâtiment marche bien, s’il traite les nègres avec douceur, s’il les nourrit, il en meurt peu et il n’y a pas de révolte. Aussi sont-ils pour l’ordinaire, intéressés du tiers dans le chargement.
Mais pour revenir aux nègres, il faut qu’on les traite bien cruellement pour que sur 80 000 nègres que l’on compte à la Martinique il en meurt quinze à vingt mille par an. Il faut bien, il est vrai, que les lois soient sévères pour maintenir 80 000 noirs sous la domination de 10 000 blancs, mais il faut aussi qu’on les traite avec une cruauté bien affreuse pour qu’il en meurt une quantité annuelle aussi considérable. »[25]
Rues Nantes
modifierLa rue Mellier (Gérard Mellier) qui donne sur la place Général-Mellinet, a été ainsi nommée en hommage à l'ancien maire, ainsi qu'une salle de l'hôtel de ville (dans l'hôtel de Derval). Le quai du Port-Maillard, entre Bouffay et le château, est momentanément appelé « quai Mellier » après sa reconstruction 1722.
Les voies citées sont : les rues Kervégan (ancien maire qui a participé à la traite négrière[26]), Montaudouine (rappelant le souvenir de la famille Montaudouin), Guillaume-Grou, Leroy[27] (négrier), Maurice-Terrien et Colbert (corédacteur du Code Noir). Les avenues Bourgault-Ducoudray (Ouest-France contredit l'association expliquant qu'elle a été baptisée en hommage au compositeur et non au père de ce dernier[27]), Guillon et Millet, l'impasse Baudoin et le chemin Bernier. Le quai de la Fosse et la rue de la Fosse font référence à un chenal naturel de faible profondeur creusé par la Loire, courant le long du quai en question[28].
rue Grou, rue Leroy, imp Baudoin, Chem Bernier, rue Colbert, rue Berthelot, Av Bourgaud-Ducoudray, Av Guillon, rue Fosse, rue Terrien, Av Millet, rue Kervégan, rue Montaudouine
Luc O'Shiell
Les principaux armateurs nantais sont Michel, René et Jean Montaudouin, Luc O'Shiell, Mathurin Joubert, Jean Terrien et Sarrebouse d'Audeville.
Odonymie honorant un négrier
modifier- Rue Kervégan (pour Christophe-Clair Danyel de Kervégan)
- Rue Guillaume Grou (pour Guillaume Grou)
- Rue Montaudouine (pour la famille Montaudouin)
- Rue Leroy
- Avenue Millet
- Impasse Baudoin
- Chemin Bernier
- Avenue Millet (lien avec l'armateur Pierre Millet ?)
Odonymie rendant hommage à un planteur esclavagiste
modifierLes voies portant le nom de partisans de l'esclavagisme
modifier- Rue Mellier (pour Gérard Mellier, maire de Nantes et lobbyiste de la traite et de l'esclavage)
- Rue Colbert (pour Jean-Baptiste Colbert, ministre des finances de Louis XIV, fondateur des Compagnies des Indes et rédacteur du Code noir)
Odonymie ayant un lien indirect avec la traite ou l'esclavage
modifier- Avenue Bourgault-Ducoudray (hommage au compositeur, fils de l'armateur négrier Louis Henri Ducoudray-Bourgaulf[27]
Homonymie
modifier- Quai de la Fosse et la rue de la Fosse (en référence à « la fosse », chenal naturel de faible profondeur creusé par la Loire, sans lien avec l'armateur négrier et planteur esclavagiste Aubry de la Fosse)
- Rue Berthelot (Marcellin Berthelot, homonyme de
- Avenue Guillon (du nom d'un propriétaire foncier local, et nom en hommage à l'armateur négrier N. H. Guillon)
ABOLITION TRAITE ET ESCLAVAGE
modifier- : édit du 3 juillet 1315
- Privilège de la terre de France
- : Décret du 4 avril 1792 (égalité Blancs et Libres de couleurs)
- : les deux commissaires civils publièrent pour la première fois une proclamation affranchissant des esclaves en accordant la liberté à tous les Africains et descendants d’Africains qui acceptaient de combattre sous les drapeaux de la République française et pour la défense de cette dernière à Saint-Domingue[29].
- : Décret d'abolition de l'esclavage du 29 août 1793
- : abolition de l'esclavage dans la partie orientale de l'île d'Hispaniola (à sourcer)
- : abolition par Polverel dans l'Ouest et le Sud « à la seule condition de s'engager à continuer de travailler à l'exploitation des habitations »[30]
- : Décret du 4 février 1794
- : Déclaration au Conseil d'État du Premier consul Napoléon Bonaparte (cité par Roederer dans Œuvre du comte Pierre-Louis Roederer, Paris, 1856, tome 3, p. 334) : « je confirmerai l’esclavage à l’île de France, de même dans la partie esclave de Saint-Domingue »[31].
- : Le rétablissement de la traite est explicitement prévu par l’article 3 du décret de mai 1802, bien qu’elle n’ait jamais cessée[32]
- : Loi sur la traite des noirs et le régime des colonies du 20 mai 1802
- : instructions secrètes de rétablissement de l'esclavage à Saint-Domingue envoyées au général Leclerc par le ministre de la Marine et des colonies Denis Decrès (25 Prairial an X)[31]
- : arrêté consulaire du 2 juillet 1802 (13 messidor an X) renouvelle (sauf autorisation spéciale des administrateurs locaux) l’interdiction du territoire français prononcée en 1763 et en 1777 à l’encontre des gens de couleur (et des esclaves)[33]
- : le fameux arrêté du 16 juillet rétablit l’esclavage en Guadeloupe, et plus généralement le droit colonial d’avant 1789, abrogeant le décret de 1794 et bien sûr la loi de 1792 sur les Libres de couleur[33].
- : arrêtés consulaires du 7 décembre 1802 rétablit l'esclavage en Guyane
- : circulaire aux préfet, prohibant les mariages mixtes en France[31]
- : abolition de la traite par l'Angleterre, Les alliés des Britanniques sont sommés de suivre le même chemin, le Portugal graduellement à partir de 1810, la Suède en 1813, les Pays-Bas en 1814[32]
- : Déclaration du 8 février 1815 (Congrès de Vienne) engagement international d'abolir la traite négrière
- droit de visite des navires étrangers
- : Décret impérial abolissant la traite des Noirs (décret du 29 mars 1815) abolition de la traite négrière (mais pas de l'esclavage) par l'empereur Napoléon Ier
- : Ordonnance du 8 janvier 1817 interdiction de l'introduction d'esclaves noirs dans les colonies
- : Loi du 15 avril 1818
- : Loi du 25 avril 1827 : criminalisation de la traite négrière à l'initiative de Charles X
- : Loi du 4 mars 1831 : durcissement de l'interdiction de la traite des Noirs à l'initiative du roi Louis-Philippe Ier
- : Décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848
- Abolition de l'esclavage#Dans les colonies françaises en Afrique
- Conférence de Brazzaville ???
Normandie et esclavage
modifiervoir Histoire de la Martinique
traite normande[34]
https://archives.calvados.fr/page/la-traite-normande
Histoire de Rouen
Rouen et l'esclavage
modifiere normande », une histoire méconnue des rouennais.
La journée débute par une déambulation historique. Une trentaine de personnes sont rassemblées autour d’Aurélie Daniel, animatrice culturelle, qui guide la visite.
Les bases sont très vites posées : « C’est le Havre qui a été le port négrier, mais c’est Rouen qui finançait ».
Choisi en 1716 comme port pour accueillir la traite, Rouen est vite remplacée par Le Havre pour des raisons pratiques, mais le nerf de la guerre, c'est à dire le financement de la traite, est resté sur place.
De nombreuses familles fortunées rouennaises ont en effet contribué à cette traite négrière et aujourd’hui leurs noms sont connus des riverains du centre-ville : Levavasseur, Asselin par exemple, dont les hôtels particuliers se situent dans le centre. Ou encore Elie Lefebvre, qui a donné son nom à une rue de Canteleu. [35]
stèle
modifierLe 10 mai 2022 la ville de Rouen a inauguré la stèle commémorative de l'esclavage située sur les quais de Seine. Cette stèle devient ainsi la première trace dans le paysage urbain de l'esclavage financé par les Rouennais.
La création de cette stèle en mémoire aux victimes de l’esclavagisme et de la traite négrière a été décidée lors du conseil municipal du 28 mars 2022. Cette décision a été prise après un travail mené avec des associations, des chercheurs et des historiens dans le cadre des “Débats des mémoires rouennaises” qui ont fait ressortir le rôle de Rouen dans le financement de l'esclavage.[36]
Le texte reprend les mots utilisés dans le décret royal de 1716 qui autorise Rouen et d'autres villes à pratiquer le commerce d'esclaves sur la façade atlantique.
« Nous avons permis & permettons à tous les Négociants de notre Royaume, de faire librement à l’avenir le commerce des Nègres […] à condition qu’ils ne pourront ainsi armer ni équiper leurs Vaisseaux que dans les Ports de Rouen, La Rochelle, Bordeaux et Nantes ». Ces lignes écrites au nom du Roi en 1716 rappellent le rôle joué par Rouen dans le financement du commerce triangulaire avant la Révolution. La Ville de Rouen honore aujourd’hui la mémoire des millions de personnes réduites en esclavage victimes de ce crime contre l’humanité. »[36]
Liste des hôtels particuliers de Rouen
modifierLa ville possède un grand nombre d'hôtels particuliers du XIIe au XIXe siècle, témoignages de son importance et de sa prospérité.
En 1982 est découvert dans la rue aux Juifs l'hôtel de Bonnevie que l'historien Norman Golb - qui s'était déjà penché sur la Maison sublime - identifie comme un bâtiment qui appartenait à un puissant Juif normand du XIIe siècle, à la fin du règne des Plantagenêt[37],[38].
L'hôtel de Bourgtheroulde, un hôtel particulier situé place de la Pucelle, présente les influences conjointes du gothique flamboyant et de la Renaissance. Il a été bâti dans la première moitié du XVIe siècle par Guillaume Le Roux, conseiller de l'Échiquier de Normandie et seigneur de Bourgtheroulde. Vendu en , il est devenu, quatre ans plus tard, un grand hôtel de luxe. Outre ses chambres, l'hôtel comprend un spa avec piscine, un restaurant gastronomique, une brasserie et un bar lounge[39].
Certains sont connus par un nom spécifique : hôtel Bésuel, hôtel d'Étancourt, hôtel de l'État-Major et du Conseil de Guerre, hôtel Jubert de Brécourt, hôtel Levavasseur[35], hôtel de Miromesnil, hôtel de Girancourt, hôtel de Franquetot, hôtel d'Hocqueville, hôtel de Sacy, hôtel de Senneville ou hôtel d'Aligre, etc. La plupart sont construits en pierre de taille, mais certains y mêlent le colombage et la brique.
Esclavage au cinéma
modifierSadirac
modifierhttps://www.erudit.org/fr/revues/bshg/2009-n154-bshg02574/1036846ar.pdf[40]
DÉCOLONISATION DE L'ESPACE PUBLIC
modifierDécolonisation de l'espace public
https://histoire19.hypotheses.org/files/2020/06/Lalouette.pdf
Rues Paris
modifierLe , le Conseil de Paris décide d'entériner ce changement de dénomination, afin d'effacer la référence à la période historique de la colonisation[41],[42]. 10 ans auparavant, en 2001, la rue Richepanse avait changé de nom pour les mêmes raisons, Richepanse ayant rétabli l'esclavage à la Guadeloupe sur ordre de Napoléon 1er[43].
Groenland
modifierNouvelle-Calédonie
modifierhttps://faidherbedoittomber.org/la-contestation-des-symboles-colonialistes-un-mouvement-planetaire/
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie
Signes identitaires de la Nouvelle-Calédonie
Lyautey
modifierUne rue parisienne, du XVIe arrondissement, située dans un quartier aux nombreuses églises, proche du cimetière de Passy et du Trocadéro, honore également son souvenir, depuis 1938. De petite taille, bordée d’immeubles cossus (document 10), elle est entourée de la rue Raynouard (1761-1836), une personnalité également membre de l’Académie française et de la rue Alphonse XIII, roi d’Espagne. La plaque bleue indicative porte la mention « Rue Lyautey, 1854-1834, résident général au Maroc » (document 11). Aucune hostilité anticolonialiste ne remet en question cet odonyme. Par contre, le monument à Lyautey, situé place Denys Cochin, dans le VIIe arrondissement à Paris, a été vandalisé (Lalouette, 2021). Il est reproché à cette figure coloniale, par certains historiens, l’utilisation de gaz dans la guerre du Rif, mais rien ne permet d’établir qu’il aurait fait utiliser l’arme chimique (Lalouette, op. cit.).
Bugeaud
modifiertoponyme
modifierLors de sa séance du , le Conseil municipal de Marseille, décide de renommer l'école Bugeaud au nom du caporal Ahmed Litim, tirailleur algérien tué lors des combats de libération de Marseille le [44],[45]. La plaque est dévoilée le [44].
rue
modifierUne avenue porte son nom dans le 16e arrondissement de Paris, de même qu'une rue du 6e arrondissement de Lyon, une rue et une école du 3e arrondissement de Marseille et la place centrale de la ville de Périgueux (où est érigée en 1853 une statue monumentale réalisée par Auguste Dumont, en hommage à l'ancien député de la Dordogne), ainsi qu’un Cours à Limoges. Toutefois, lors de sa séance du , le Conseil municipal de Marseille, décide de renommer l'école au nom du caporal Ahmed Litim, tirailleur algérien tué lors des combats de libération de Marseille le [46],[47]. La plaque est dévoilée le .[46].
Statue
modifierinaugurée le 5 septembre 1853 une statue monumentale réalisée par Auguste Dumont, en hommage à l'ancien député de la Dordogne)
Symbole du colonialisme français et de la violence des conquêtes coloniales, la figure du maréchal Bugeaud est désormais décriée du fait de la xénophobie, du suprémacisme et du racisme qui auraient été à l'impulsion des différents crimes du guerre commis en Algérie[48],[49],[50],[51],[52].
Lors de sa séance du , le Conseil municipal de Marseille, décide de renommer l'école Bugeaud au nom du caporal Ahmed Litim, tirailleur algérien tué lors des combats de libération de Marseille le [44],[45]. La plaque est dévoilée le [44].
Tout comme à Marseille, eu égard à la brutalité du personnage lors de la conquête de l'Algérie, le nom de Bugeaud est contesté à Périgueux où, en juillet 2020, peu après le meurtre de George Floyd, les artistes ADNX et Klemere du collectif Admere ont installé une corde autour du cou de la statue de Bugeaud afin de provoquer un débat sur sa présence[53]. Les mêmes interrogations sont posées par des élus de Paris au sujet de l'avenue portant son nom[54].
À Périgueux, la mairie choisit finalement de ne pas déboulonner sa statue trône au milieu de la place portant son nom, mais appose un panneau pédagogique le , exactement 170 ans après son inauguration, présentant l'histoire de la place, la fabrication de la sculpture , et expliquant que ce militaire « érigé en héros dans la France du XIXe siècle » est « un homme condamnable lié à l'histoire coloniale de la France », notamment pour les enfumades et les massacres de tribus entières en Algérie[55],[56].
Autres
modifierhttps://africultures.com/11-decolonisation-des-toponymes-au-mozambique-en-1975-13340/
https://www.jeuneafrique.com/mag/352177/culture/histoire-faire-vestiges-de-colonisation-afrique/
Royaume-Uni
modifierhttps://en.wikipedia.org/wiki/Green_Man,_Ashbourne
https://en.wikipedia.org/wiki/Statue_of_Robert_Milligan
Décoloniser l'internet
modifierhttps://courier.unesco.org/fr/articles/ethical-fashion-rising-trend-or-empty-rhetoric
Produits culturels et enseignes commerciales
modifierBoule coco - tête de nègres
(Café du négro à Bayonne[58], Pharmacie de la Négresse à Biarritz[59], Au nègre joyeux à Paris).
Reconquête de l'espace public
La décolonisation de l'espace public se fait par le déboulonnage, ou la pose de plaques explicatives, mais elle peut aussi se faire par une occupation des lieux avec l'installation de nouveaux monuments ou de mémoriaux.
La décolonisation de l'espace public peut aussi se faire par l'attribution de noms de personnalités du combat antiraciste, à de nouvelles voies ou espaces en cours de création, ou qui portaient des noms par défaut. À titre d'exemple, la promenade Édouard-Glissant, le jardin Solitude ou le Jardin Toussaint Louverture[60].
dont le nom actuel lui a été donné en mars 2021[60]. la passerelle Solferino à Paris qui est rebaptisée passerelle Léopold-Sédar-Senghor le 9 octobre 2006, à l'occasion du centième anniversaire de la naissance du poète.
Décolonisation de l'espace public
https://www.politika.io/fr/article/leopold-ii-autres-statues-controversees-lespace-public-belgique
Bugeaud et Gallieni
https://metropolitiques.eu/L-autre-chantier-haussmannien.html
Ukraine
modifierMartinique
modifierEn 1875, une colonne monumentale en hommage à Jacques du Parquet est érigée sur la commune martiniquaise du Prêcheur.
Le , sur proposition du maire Marcellin Nadeau, et après un vote unanime du conseil municipal, le monument est démonté et stocké dans un entrepôt. La municipalité a estimé qu'elle n'avait plus sa place dans l'espace public en raison de sa lutte contre les autochtones Kalinagos, et en particulier la guerre de 1658 qui aboutit à leur extermination ou leur départ de l'île[61].
---
La Martinique recouvre un calme relatif sous le contrôle britannique, empêchant l'application sur l'île de la première abolition de l'esclavage du 4 février 1794. L'économie de plantation se poursuit donc avec l'esclavage et la traite négrière, et près de 20 000 captifs supplémentaires seront importées[62] par les Britanniques durant la période de 1794 à 1802.
rues de Trinité
modifierLa Réunion
modifierStatue Labourdennais https://www.zinfos974.com/touche-pas-a-notre-statue-une-petition-en-ligne-contre-le-deboulonnage-de-la-st/
Résistance d'esclaves https://www.erudit.org/en/journals/bshg/1900-v1-n1-bshg03482/1043813ar.pdf
https://www.wikidata.org/wiki/Q110402236
Musée Léon-Dierx voir Manès dans Repairs
Domaine de Maison Rouge https://esclavage-indemnites.fr/public/Personne/Voir/12829
Usine de Bois Rouge https://www.portail-esclavage-reunion.fr/documentaires/societe-de-plantation/lusine-sucriere-2/histoire-de-la-sucrerie-de-bois-rouge-1817-1912/
Sucrerie de Bel-Air Le Tampon Chemin de l'Etablissement - 97430 - Le-Tampon https://www.flanerbouger.fr/events/journee-du-patrimoine/97430-visite-commentee-des-vestiges-dune-ancienne-sucrerie-kerveguen-le-tampon-1079962 ///////// https://bloc-note.ac-reunion.fr/9740405x/files/2020/10/Fiche-projet.pdf
Domaine de Savanna - Savannah (France) - Olive Lemarchand - Nicolas Lemarchand
Architecture
modifierHABITATIONS AGRICOLES COLONIALES
modifierCongrégations
modifierJésuites : Loyola, Saint-Régis, Bisdary
Jacobins (Dominicains) : La Grivelière, Habitation Bouvier, Habitation Fonds-Saint-Jacques, Habitation Jacobins-d'en-Bas[63] (Baillif-d'en-Bas ou Petit-Marigot ou Pères Blancs, Bouvier ?), Habitation Grand-Marigot[64] Tour du Père Labat
Habitation Bouvier[65]
Hospitaliers dans les Caraïbes
modifierEn 1651, à la suite de la dissolution de la compagnie des îles d'Amérique, il est procédé à la vente de ses droits d'exploitation à divers partis. Philippe de Longvilliers de Poincy, commandeur de l'Ordre[66], convainc le grand maître Jean-Paul de Lascaris-Castellar d'acheter des îles[A 1].
La présence des Hospitaliers dans les Caraïbes est née de la relation étroite de l'Ordre avec la présence de nombreux membres en tant qu'administrateurs coloniaux français en Amériques. Poincy, qui était à la fois chevalier de Malte et gouverneur des colonies françaises des Antilles, fut le personnage clé de leur brève colonisation[A 2]. L'Ordre achète ainsi les îles de Saint-Christophe, Sainte-Croix, Saint-Barthélemy et Saint-Martin[A 1].
À cette époque, l'Ordre agissait comme propriétaire des îles, tandis que le roi de France continuait de détenir la souveraineté nominale.
Philippe de Longvillers de Poincy décède le , à l'anse Louvet, dans la colonie de Saint-Christophe. Ses biens reviennent à l'Ordre de Malte. Leur inventaire permet d'imaginer la fortune de l'ancien gouverneur. En plus de son château et du mobilier, il laisse plusieurs plantations avec encore 377 esclaves[67].
En 1665, les Hospitaliers vendent leurs droits sur les îles à la jeune compagnie française des Indes occidentales, mettant ainsi fin à leur projet colonial[A 1].
Saint-Christophe
modifierFamille Longvillers https://geomony.wordpress.com/les-seigneurs-de-poincy/
- Le Domaine de Buckley à Basseterre, fondé au XVIIIe siècle
- Le Domaine de Douglas à Basseterre, fondé au XVIIe siècle
- Le Domaine de Fountain à Basseterre, fondé au XVIIe siècle
- La Plantation de Spooners à Cayon
- Le Domaine de Caines à Dieppe Bay Town
Martinique
modifierHabitation Anse Latouche : propriétaires en 1848 ?
Distillerie Dillon
modifierhttps://www.wikidata.org/wiki/Q5282952
Arthur Dillon (1750-1794)#cite ref-8
https://en.wikipedia.org/wiki/Distillerie_Dillon
La distillerie Dillon, anciennement habitation Dillon, est une distillerie de rhum située à Fort-de-France, dans le département français de Martinique. L'habitation agricole coloniale, fondée à la fin du XVIIe siècle et orientée vers la production de sucre de canne, fonctionnera pendant un siècle et demi grâce à la main-d'œuvre esclave. Au XIXe siècle, l'exploitation va s'industrialiser et se transformer en distillerie de rhum. Aujourd'hui l'usine appartient au groupe La Martiniquaise.
Histoire
modifierHabitation sucrière Girardin
modifierVers 1690, un colon français Monsieur Girardin, fonde une « habitation » à la sortie nord du Fort-Royal (aujourd'hui Fort-de-France), le long de la Rivière-Monsieur[68]. Son fils y fera construire le château de Montgérald (aujourd'hui disparu)[69]. L'arrière-petite-fille du fondateur, la créole blanche Marie Françoise Laure de Girardin de Montgérald (1749-1817) est veuve quand elle hérite de la sucrerie Girardin, ainsi que d'une seconde habitation dite « Les Salines » située à Sainte-Anne[68].
Habitation Dillon
modifierEn 1779, Arthur Dillon (1750-1794), colonel irlandais passé au service de la France, part avec son régiment conquérir Trinité-et-Tobago dans le cadre de la guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique. Lors d'une escale en Martinique, il loge chez la riche créole Laure de Girardin, veuve d’Alexandre Levassor de Latouche de Longpré, cousine de Joséphine de Beauharnais et ayant également des origines jacobites irlandaises par sa mère Claire Hook[69],[68].
Quelques années plus tard, en récompense de sa bravoure, le comte Athur Dillon est promu général en 1784, et devient gouverneur de Tobago. Alors qu'il est veuf depuis 1782 de la comtesse Thérèse-Lucy de Rothe, il revient en Martinique et renoue avec Laure de Girardin. Alors qu'une grossesse est en cours, ils se marient le 7 février 1785 à Paris en l’église Saint-Sulpice[69],[68].
Le comte de Dillon devient alors copropriétaire des plantations sucrières de son épouse, et notamment de celle de Fort-Royal, désormais appelée « habitation Dillon », qui comprend alors les quartiers aujourd’hui appelés Dillon, Valmenière, l’Ermitage, Renéville et Morne Calebasse[69],[68].
Installée en Paris avec son mari, la comtesse achète à crédit en 1786, à son oncle Pierre-Régis Hook, capitaine au régiment de Dillon, l'habitation Houc (connue plus tard sous le nom « Les Côteaux »), située à Sainte-Luce, pour la somme de 350 000 livres tournois[68].
En 1789, en tant que député de la noblesse des colons de la Martinique, Arthur Dillon siège aux États généraux en métropole, où il défend surtout les intérêts des grands planteurs blancs et s'oppose à l'émancipation des gens de couleur[70]. Monarchiste ayant prêté serment de fidélité au roi, il meurt guillotiné le 13 avril 1794 en criant comme derniers mots « vive le roi ». À sa mort, la plantation est gérée à distance par sa veuve, propriétaire absentéiste installée en Angleterre, puis à nouveau en France sous Napoléon Ier[68]. Puis, quand celle-ci décède en 1817, elle laisse ses possessions martiniquaises à leur fille Elisabeth Françoise Dillon dite Fanny (1785-1836). Peu intéressée par la gestion des plantations, Fanny laisse à sa mort en 1836, d’importantes dettes à son mari, le général Bertrand (1773-1844) ainsi que plusieurs exploitations et quelques centaines d'esclaves[69].
Abolition de l'esclavage en 1848
modifierLa Deuxième République abolit définitivement l'esclavage par décret en 1848. Cette abolition s'accompagne toutefois de l'indemnisation par l'État des propriétaires esclavagistes[12]. Les héritiers Bertrand touchent ainsi, en 1849, la somme de 113 359 Francs or en compensation du préjudice financier causé par l'affranchissement de tous ses esclaves[13].
Distillerie Dillon
modifierL’habitation est successivement revendue de 1856 à 1928, avec des phases d’arrêts de la production. En 1857, le domaine est racheté par Pierre Hervé, ancien maire de Saint-Pierre, qui restaure le canal et la digue, et fait construire une sucrerie, une guildiverie et des voies ferrées[71]. En 1866, une crise de l’activité sucrière ruine le propriétaire et l'habitation Dillon est vendue au tribunal[72]. L'exploitation devient en 1869 une société anonyme gérée par Louis Domergue[71].
En 1869, une nouvelle « rhumerie » est construite, cependant, en 1891, un cyclone dévaste Fort-de-France, endommageant fortement la distillerie et entraînant la mort de Louis Domergue[71]. La maison des maîtres du XVIIIe siècle est de son côté totalement détruite. En 1900, le fils Raoul Domergue la reconstruit à partir d'une maison de Saint-Pierre qu’il fait démonter poutre par poutre. Il remet également en état la distillerie[69].
En 1922, le sort s’acharne de nouveau contre elle, une gigantesque explosion de poudre à canon détruit plusieurs bâtiments[72].
En 1928, Raphaël Domergue construit les bâtiments actuels, résistants aux cyclones[72].
En 1954, l'habitation Dillon est rachetée par la famille de Laguarigue.
Longtemps convoitées par la ville de Fort de France, les terres de la plantation Dillon (350 hectares) sont vendues par Louis de Laguarigue à la Société Immobilière des Antilles-Guyane dans les années soixante afin d'y construire des grands ensembles à forte densité de logements[69].
Puis, en 1967, c'est la société familiale bordelaise Bardinet qui acquiert l'établissment et investit dans du matériel (cuves de fermentation, des colonnes à distiller et un chai de vieillissement d''une contenance de trois mille fûts). La production est multipliée par quatre, et les ventes connaissent un essor important[71].
Depuis 1981, le rhum Dillon est régulièrement récompensé au Concours Général Agricole, confirmant ainsi sa progression qualitative et commerciale aussi bien sur les marchés martiniquais et guyanais que métropolitain, où il détient la première place. La distillerie devient la propriété de la société La Martiniquaise en 1993, et obtient trois ans plus tard l'Appellation d’Origine Contrôlée (A.O.C.) Martinique[71].
En 2006, la distillation des rhums Dillon est transférée à la distillerie Depaz avec le transfert des colonnes de distillation de Dillon. Aujourd'hui, il ne reste plus qu'à Fort-de-France les chais de Dillon pour le vieillissement et les postes d'embouteillage[73].
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierForts Ghana
modifierDeveau - Traite, esclavage et fortifications dans l’Ouest africain
DeCorse - Early Trade Posts and Forts of West Africa
(en) Christopher DeCorse, « Early Trade Posts And Forts Of West Africa », First Forts, essays on the Archaeology of Proto-colonial Fortifications, , p. 209-233 (lire en ligne, consulté le )
(en) John Kwadwo Osei-Tutu, Forts, Castles and Society in West Africa : Gold Coast and Dahomey, 1450-1960, Brill, , 294 p. (ISBN 978-90-04-38014-1)
(en) Eric Klingelhofer, First Forts : Essays on the Archaeology of Proto-colonial Fortifications, Brill, , 278 p. (ISBN 978-90-04-18754-2)
Réparations pour esclavage
modifierBases de données
modifierlogement des esclaves[74]
Indemnisation de la France par la république d'Haïti
Le , la sucrerie Roussel-Trianon est retenue dans la liste des sites emblématiques de l'édition annuelle du Loto du patrimoine pour bénéficier de financements de restauration destinés en particulier à la rénovation de son moulin
LISTE DES RÉVOLTES D'ESCLAVES
modifierentre 962 et 965, la Sicile avait connu des troubles fomentés par les esclaves chargés de la coupe du bois dans les forêts du Nord-Est de la province. Ils s’étaient enfuis, paralysant massivement ainsi les chantiers du port de Mahdiya et les projets de construction d’une puissante flotte de guerre. Ce fut, en effet, l’esclave Djawdhar qui offrit aux arsenaux la totalité d’une cargaison de bois, permettant ainsi au calife al-Mu’izz (mort en 975) de parer la désertion des esclaves siciliens[75].
De 1730 à 1733, deux ans après sa création, la compagnie affronte une révolte des amérindiens et noirs de la rivière Yaracuy, menés par leur leader Andresote métis né de parents noirs et amérindiens
https://en.wikipedia.org/wiki/Slave_rebellion#Revolts_on_the_Caribbean_Islands
Chronologie de révolutions et de rébellions
voir Chronologie de la Guadeloupe
Grande révolte des esclaves de 1831 (Baptist War, Jamaïque)
Révolte des esclaves de New York de 1712
Conspiration de New York (supposée ?)
Révolte d'esclaves de Saint-Leu
Émeutes de Sainte-Croix de 1878
Révolte de Nat Turner ou insurrection de Southampton
Liste des abolitionnistes
En 1833, Sainte Marie est concernée par l’affaire de Grande Anse (Lorrain) ; une révolte de Libres de couleurs, accompagnés de quelques esclaves, qui secoue le Nord de l’île. Jean Baptiste AGRICOLE considéré comme un chef de file a été condamné.[76] [77]
A — La Amistad
A — Spartacus
G — Guerre servile
S — Révolte d'esclaves de Saint-Leu
Z — Révolte des Zanj
Guyana : Les rébellions d'esclaves africains en 1763 et 1823
En 1823, unande ampleur éclate dans la colonie de Démérara. Impliquant quelque 12 000 captifs, elle est durement réprimée par les troupes coloniales britanniques[78].
-
Cartes de l'insurrection d'esclaves nègres dans l'ancienne colonie de Démérara, le 18 août 1823.
-
Groupe d'esclaves insurgés force les soldats européens du Lieutenant Brady à battre en retraite.
-
Esclaves en fuite devant les troupes coloniales en formation de combat sur la plantation Bachelor's Adventure.
-
Troupes coloniales britanniques à Georgetown.
-
Bataillon colonial provisoire à Georgetown.
-
Autochtones armés de bâtons au service d'un officier britannique.
-
Exécution de rebelles sur le terrain de parade de Cummingsburgh.
-
5 des rebelles : Quamina (plantation Success), Lindor, (La Bonne Intention), Paul (The Friendship), Telemachus et Jemmy (Bachelor's Adventure).
Grande révolte des esclaves de 1831 - Wikipédia
- Insurrection des esclaves de Saint John de 1733
- Insurresction Sainte-Croix en 1848
- Nègres marrons de Jamaïque
Slave Compensation Act 1837
modifierCombermere was awarded a payment as a slave owner in the aftermath of the Slavery Abolition Act 1833 with the Slave Compensation Act 1837. The British Government took out a £15 million loan (worth £Modèle:Format price in Modèle:CURRENT YEAR)Modèle:Inflation-fn with interest from Nathan Mayer Rothschild and Moses Montefiore which was subsequently paid off by the British taxpayers (ending in 2015).[79] Combermere was associated with two different claims, he owned 420 slaves in Saint Kitts and Nevis and received a £7,195 payment at the time (worth £Modèle:Format price in Modèle:CURRENT YEAR).Modèle:Inflation-fn[80]
voir page de Stapleton Cotton en anglais
Esclavage et religion
modifier« "Vous avez été appelés au service de Dieu en étant esclaves ; ne vous en mettez point en peine. Que chacun demeure en l’état où où il a été appelé." C’est la règle que nous donne saint Paul (I, Corinthiens, 7, 20-21) pour nous faire entendre que la religion chrétienne ne change rien à l’ordre de la société civile ni à la différence des conditions, parce que c’est la Providence divine qui a établi ces différences (Romains, 13, 1-7) », écrit l’Abbé Fleury dans son traité d’instruction intitulé Les Devoirs des maîtres et des domestiques (1668)[81].
Chronologie du mouvement ouvrier
modifierProjet Bordeaux
modifierRéférences
modifierBrouillon
modifierhttps://www.histoire-immigration.fr/projets/memoire-de-l-esclavage-memoire-du-fleuve
Chartreuses
modifierChâteau Saint-Georges à Montagne
Château Le Piat à Tauriac
https://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/s/1886/item/146797#?c=&m=&s=&cv=&xywh=-545%2C-1%2C2944%2C2907
Terrorisme israélien
modifier- Allégations de crimes de guerre commis par Israël
- Terrorisme sioniste en Palestine mandataire
- Allégations de génocide des Palestiniens
- Kahanisme, Jewish Defense League, Terror Neged Terror, Kach et Kahane Chai, Lehi, Irgoun
- Violence des colons israéliens
- Massacre d'Hébron (1994)
- Résolutions de l'ONU concernant Israël
apartheid israélien
modifiermélanchon borne[86]
Port de Bordeaux
modifierPortails
modifierBordeaux, gironde, maritime, ports, esclavage
liens à rajouter : Bassens, Pauillac, Chartrons... , etc...
photos manquantes : Bassens, Grattequina, port de plaisance, CNB
Révolte des esclaves à Trois-Rivières
modifierhttps://journals.openedition.org/chrhc/1094
La révolte des esclaves à Trois-Rivières est une révolte qui a eu lieu en 1793, sur la commune de Trois-Rivières, en Guadeloupe. Entre 180 et 250 captifs Noirs participent au soulèvement, assassinant 19 Blancs appartenant au milieu des grands planteurs aristocrates et royalistes. Armés par ces derniers pour lutter contre les "patriotes" (Républicains), et préparer l'invasion de l'île par les Anglais, les esclaves se retournent finalement contre leurs maîtres.
Historique
modifierContexte révolutionnaire
modifierEn 1792, trois ans après le début de la Révolution français, la République est proclamée. Dans les colonies esclavagistes de la France, on distingue alors trois groupes : les grands planteurs aristocrates, restés royalistes et qui cherchent à confier l'île aux Anglais en attendant la restauration des Bourbon ; les petits Blancs, parfois propriétaires de plantation, et les libres de couleurs, tous deux acquis aux idées républicaines ; et enfin, la population soumise encore à l'esclavage.
A plusieurs reprises, les grands colons royalistes cherchent à placer les colonies françaises des Antilles sous la domination des Anglais, afin d'éviter la fin des privilèges et l'abolition de l'esclavage. En Martinique, ils vont réussir, et l'île sera occupée de 1794 à 1802, empêchant la première abolition de l'esclavage d'y être appliquée. Pour la Guadeloupe, la situation sera plus compliquée. En janvier 1793, une réunion se tient à Londres en janvier 1973, avec 2 représentants des planteurs venus directement de la colonie : Dubuc et Clairfontaine. Ces derniers cèdent l'île aux Anglais pour instaurer un protectorat, à condition qu'il y ait rétrocession aux Bourbons, sitôt ceux-ci restaurés sur le trône de France, et après paiement des frais d'occupation[87].
Toutefois, au même moment, l'île s'est déjà ralliée à la nouvelle République française. Les grands planteurs royalistes sur place, craignant d'être victimes de la Révolution, et afin de préparer la venue des Anglais, veulent se servir de leurs esclaves pour attaquer les "patriotes", surnoms que se donnent les partisans de la République. Des rumeurs sont alors répandues, faisant croire aux esclaves que ceux-ci allaient être marqués au fer par les Noirs libres pour différencier les deux classes juridiques. De même, les planteurs leurs fournissent des armes[87].
Déroulé de la révolte
modifierDans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 avril 1793, un groupe de 180 à 250 esclaves passent d'habitation en habitation, tuant leurs propriétaires esclavagistes. Puis, ils se rendent aux autorités Républicaines de Basse-Terre, alors commandées par Thyrus Pautrizel, fervent Patriote, dont l'habitation a été épargnée par les insurgés.
Parmi les esclaves révoltés, les noms de 19 d'entre eux ont été retrouvés. Leurs chefs sont Pierre et Jean-Baptiste, respectivement commandeur et domestique dans l'habitation Grande Anse, appartenant au royaliste Claude Brindeau.
habitation pautrizel
h[88]. g[89] h[90] g[91] h[92]
L'année suivante
modifierConquise par les Anglais en avril 1794, la domination sera de courte durée car l'expédition de Victor Hugues met fin au projet. La reprise de l'île aboutira même à l'exécution des contre-révolutionnaires royalistes[87].
Bibliographie
modifierNotes et références
modifierVoir aussi
modifier
wikiliens : histoire de la guadeloupe...
Les Fédérés de la Réole
modifierbande de Florian[93]
minor hist[94]
assassinat politique[95]
Révoltes esclaves navires négriers
modifierv>[96]
Une violence épouvantable continua à régner dans les expéditions vers le Nouveau
Monde, imposant la sécurité maximum à chaque instant du voyage. Les négriers utilisaient les
fusils à bord, voire les canons montés sur le pont et pointés vers les cales pour maintenir
l’ordre. Mais malgré ces méthodes, les archives de la Compagnie hollandaise des Indes
occidentales font état de quinze révoltes majeures dans les années 175 l-75, dont la plupart ont
éclaté pendant que les vaisseaux étaient encore près de la côte africaine. Hugh Thomas nous
dit qu’il y avait au moins une insurrection tous les huit à dix voyages pour les négriers
hollandais et une tous les vingt-cinq voyages pour les Français. En 1770, les Africains
embarqués sur le navire hollandais Guinniese Vriendschup, dont le capitaine était un certain
Essjerrie Ettin, s’emparèrent du bâtiment mais furent bientôt écrasés par les forces du navire
de guerre hollandais Castor. En 1795, des esclaves prirent le contrôle du Neptunius et
tentèrent de regagner l’Afrique. Un navire de guerre anglais, conscient de la situation et
voyant que le Neptunius n’était pas un bateau anglais, ouvrit le feu et fit exploser le navire en
faisant tomber à la mer les esclaves rebelles. En 175 1, les quelque 260 Africains à bord du
Middelburgs Welvaren s’échappèrent de la cale et engagèrent une bataille avec l’équipage. Le
capitaine, reconnaissant qu’ils avaient l’avantage, ordonna de pointer sur eux le canon de
bord ; 230 Africains furent tués. Un autre exemple est celui des esclaves à bord du Vigilantie,
en 1780, qui vainquirent l’équipage et prirent le contrôle du navire, en forçant les membres
d’équipage à prendre la fuite sur des canots de sauvetage. Leur bâtiment finit par être capturé
par un navire de guerre anglais.
Les négriers européens hésitaient pour leur part à faire état de révoltes d’esclaves
victorieuses, mais quelques récits de ces événements nous sont néanmoins parvenus. L’un des
premiers concerne un incident qui se produisit en 1532, sur un vaisseau portugais, le
Misericordia, sous les ordres d’Esteva Carreira, qui transportait 109 captifs de Sao Tomé à
Elmina. Les Africains réussirent à se libérer après avoir massacré tout l’équipage, à
l’exception des navigateurs, et ils disparurent. Les navigateurs regagnèrent plus tard Elmina
sur un canot de sauvetage, mais personne n’entendit plus jamais parler ni du Misericordia ni
de sa cargaison humaine. Le même incident se produisit en 1752 sur le Mariborough, un
navire britannique immatriculé à Bristol, avec une cargaison de quatre cents esclaves
transportés depuis Elmina sur la Côte de l’Or et Bonny sur le delta du Niger. Les captifs se
soulevèrent et exécutèrent trente-trois membres d’équipage sur trente-cinq, deux navigateurs
ayant été maintenus en vie pour s’assurer de la route à suivre. Puis le bateau entreprit son
voyage de retour à Bonny, mais des querelles éclatèrent à bord entre les Africains, le groupe
de la Côte de l’Or ayant fait objection à la destination. Une confrontation s’ensuivit entre les
deux groupes à l’issue de laquelle 98 personnes furent tuées, après quoi le groupe de la Côte
92 de l’Or prit le contrôle du navire et mit le cap sur Elmina avec l’un des navigateurs. Ce
groupe, lui aussi, ne laissa aucune trace dans l’histoire écrite.[97]
v>
Joseph Miller montre, par ailleurs, que la durée moyenne du voyage vers l’Amérique
variait selon la zone de départ et la période de l’année. Son collègue, l’historien David Eltis,
dit qu’« en moyenne, les négriers qui partaient de Sénégambie ne mettaient que 48,3 jours
pour atteindre leur destination des Amériques, comparé à 74,4 jours pour toutes les zones de
provenance africaines confondues >). Mais pour beaucoup de captifs le temps de parcours
depuis les points de capture à l’intérieur des terres jusqu’à la côte était aussi long sinon plus
que le passage atlantique même. Et pour beaucoup d’At?icains, le passage représentait la
72 période la plus courte de tout le voyage vers le Nouveau Monde. Néanmoins, les morts étaient
plus fréquentes durant la traversée que sur la côte africaine, comme s’y attendaient en effet les
négriers, très soucieux de la perte financière potentielle que représentait ce taux de mortalité.
Le tableau suivant illustre l’expérience hollandaise sur la Côte des Esclaves et donne une vue
d’ensemble de la traite au début du XVIIIe siècle où la mortalité était en régression. Le taux
de mortalité plus élevé dans l’Atlantique donne une idée des conditions abominables dans
lesquelles étaient transportés les Africains qui vivaient d’épouvantables moments dans
l’entrepont des navires négriers, entamés par la maladie et assaillis par les affections et les
traumatismes.[98]
v>
Les travaux de Joseph Miller montrent par ailleurs que les négriers européens ont
longuement discuté des mérites relatifs des deux méthodes de transport des captifs africains,
soit disposés les uns à côté des autres, soit imbriqués tête-bêche. Cette seconde méthode
partait du principe que la perte d’environ 10 % d’esclaves était inévitable durant la traversée,
quel que soit le volume de la cargaison. On trouvait donc qu’il était plus économique de
charger le navire selon sa capacité et d’atteindre la vitesse maximum durant l’expédition. La
première méthode, en revanche, avait la préférence de ceux qui pensaient que plus les
esclaves étaient à l’aise, plus leur taux de mortalité allait baisser. En conséquence, ils
limitaient le chargement à environ 75 % de la capacité du navire en vue de réduire le taux de
mortalité au-dessous de 10 %. De manière générale, il s’avère que les cargaisons supérieures
aux normes habituelles avaient peu d’incidence sur le taux de mortalité, alors que celles qui
étaient plus restreintes, de 50 à 75 % seulement de la capacité du navire, comme le
pratiquaient les Français à la fin du XVIIIe siècle, pouvaient faire chuter la mortalité de
manière significative, selon l’historien français Jean-Michel Deveau.[99]
NOUVEAUX ARTICLES
modifierTraite négrière à Saint-Malo
modifierHistoire de Saint-Malo#Port négrier
Port négrier
modifierHistoire de Saint-Malo#Port négrier
Certains armateurs malouins se tournent vers la traite négrière, dans le cadre du commerce triangulaire qui part d'approvisionner en captifs auprès d'États esclavagistes de la côte des Esclaves (empire ashanti, royaume de Dahomey, royaume d'Oyo…), puis les déporte dans les colonies du Nouveau Monde, et enfin rapporte en Europe les marchandises produites par les esclaves dans les plantations[100]. Le port de Saint-Malo obtient, par lettre patente du roi le , l'autorisation d'armer librement à la traite, hors des compagnies à monopole.
Entre 1713 et 1792, 214 armements sont organisés ce qui fait de Saint-Malo le 5e port négrier français, avec 6,5 % du nombre total d'expéditions. Parmi les principaux armateurs négriers malouins, on trouve Pierre-Jacques Meslé de Grandclos (35 expéditions), François-Auguste Magon de la Lande (22), Pierre Beaugeard (12), Surcouf (12), Alain Le Breton de Blessin & Guy Jean Sébire Desaudrais (8), René-Auguste de Chateaubriand (6), père de l'écrivain, François Leyritz, père et fils (5)[101],[102]. Plusieurs hôtels particuliers et malouinières témoignent encore des fortunes accumulées.
-
Pierre-Jacques Meslé de Grandclos, principal armateur négrier malouin.
-
Hôtel de Robert Surcouf, à Saint-Malo.
-
Hôtel Magon de la Lande, à Saint-Malo.
Année | Titre original | Titre en français
(si différent) |
Titre en anglais
(si différent) |
Format | Genre | Réalisateur | Acteurs | Pays | Livre | Auteur |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1903 | Uncle Tom's Cabin | La Case de l'oncle Tom | court-métrage | drame | Edwin S. Porter, Siegmund Lubin | États-Unis | La Case de l'oncle Tom | Harriet Beecher Stowe | ||
1907 | Primavera senza sole | ? | court-métrage | drame | Gaston Velle | Italie | ||||
1910 | Uncle Tom's Cabin | La Case de l'oncle Tom | court-métrage | drame | James Stuart Blackton, Barry O'Neil | États-Unis | La Case de l'oncle Tom | Harriet Beecher Stowe |
Décroissance
modifierBernanos
Ellul
Lowtech
le journal de la décroissance
Haïti
modifier- Révolution haïtienne
- Expédition de Saint-Domingue
- Acte de l'Indépendance de la République d'Haïti
- Indemnisation de la France par la république d'Haïti
- Réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique
- Orphelines du Cap
- Massacres de 1804 en Haïti
- Histoire d'Haïti
- Histoire de Saint-Domingue
- Armistice du 30 mars 1798
- Déportés guadeloupéens et haïtiens en Corse
- Jean-Louis Annecy
- Rétablissement de l'esclavage par Napoléon Bonaparte (article à améliorer)
- François Capois
- Jacques Maurepas
Jean-Marie Dulix Théodat, Haïti République Dominicaine : Une Île pour deux (1804-1916), Éditions Karthala, , 384 p. (lire en ligne), p. 106
Côté espagnol : occupation française de saint-domingue : TOUSSAINT LOUVERTURE expulse les agents du Directoire, Sonthonax en août 1797, puis Hédouville en octobre 1798 : dès lors il n’y a plus de représentants du pouvoir central dans la colonie. En août 1798, il signe un traité de commerce avec l’Angleterre, confirmé en juin 1799. En janvier 1801, il annexe la partie espagnole et y abolit l’esclavage[103]
Fin 1803, après le fiasco de l'expédition de Saint-Domingue, plus de 2 000 soldats français avaient fui dans la partie orientale de l'île, où le général Jean-Louis Ferrand réussit en quelques années à relancer l'économie de plantation, au prix de l'importation de près de 10 000 esclaves noirs[104] et d'une attaque de Dessalines en 1805. Jean-Louis Ferrand a alors besoin de renforts.
Cartes Haïti
modifier-
Organisation politique de l'île en 1491 avec les royaumes taïnos et les villes principales (Caciquats d'Hispaniola).
-
Cartes des cinq départements français de l'île d'Hispaniola sous contrôle français (1802).
-
La partie française de l'île d'Hispaniola.
-
Carte de l'île d'Hispaniola, 1665.
-
Carte topographique de l'ile de Saint-Domingue (1764)
-
1762
-
1780
Références
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- https://memoire-esclavage.org/sites/default/files/inline-files/NOTE_FME_2_Napoleon_et_esclavage.pdf
- Histoire générale des Antilles et des Guyanes: des Précolombiens à nos jours, par Jacques Adélaïde-Merlande, page 209
- p. 196.
- p. 195.