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Carte postale de l’Oiseau blanc, avec les portraits de Nungesser et Coli en médaillon (1927).
Carte postale de l’Oiseau blanc, avec les portraits de Nungesser et Coli en médaillon (1927).

L’Oiseau blanc est un avion biplan qui a disparu le avec ses deux pilotes, les Français Charles Nungesser et François Coli, lors de la première tentative de traversée aérienne de l’océan Atlantique Nord sans escale entre Paris et New York. Deux semaines après leur disparition, l’Américain Charles Lindbergh est le premier à réussir cette traversée à bord du Spirit of St. Louis.

La disparition de l’Oiseau blanc est considérée comme l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation. De nombreuses hypothèses ont circulé sur le sort de l’appareil et de ses passagers, mais la plus communément admise est qu’ils ont été pris dans un grain ou dans le brouillard et précipités dans l’océan. Toutefois, plusieurs enquêtes effectuées à partir des années 1980 laissent supposer que l’Oiseau blanc aurait atteint Terre-Neuve et se serait écrasé sur cette île ou la côte du Maine, aux États-Unis.

L’Oiseau blanc a laissé un important héritage et est évoqué dans quelques films, chansons et musées. De nombreuses rues, en France, portent les noms de Nungesser ou Coli. Une statue ainsi qu’un mémorial ont été érigés à l’aéroport Paris-Le Bourget, leur point de départ, et à Étretat, où ils ont été aperçus pour la dernière fois depuis la France.

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Brasserie Solibra à Abidjan, Côte d'Ivoire
Brasserie Solibra à Abidjan, Côte d'Ivoire

La Société de limonaderies et brasseries d'Afrique (SOLIBRA) est une société anonyme de droit ivoirien créée en 1955 sous l’appellation « Société de limonaderies et glaces d’Abidjan » (SOCIGLACE) et alors spécialisée dans la fabrication de boissons gazeuses et de glace. Elle prend son nom actuel en 1958 lorsqu’elle s’assure le concours de la société anonyme « Brasserie Artois » (plus importante brasserie de Belgique) et ouvre ses activités au marché de la bière en Côte d’Ivoire.

Depuis 1994, la Société de limonaderies et brasseries d’Afrique a été rachetée par le groupe BGI (Brasseries et glacières internationales, filiale du Groupe Castel).

La Solibra, qui a un capital de 4 110 000 000 FCFA au , est cotée à la bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM) où elle a obtenu le 3e prix Palmes BRVM de l’édition 2006.

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Beyoncé en 2008.
Beyoncé en 2008.

Beyoncé Giselle Knowles (née le ), le plus souvent appelée Beyoncé (en anglais biˈjɒnseɪ), est une artiste R'n'B et pop, et également actrice et mannequin. Née et élevée à Houston au Texas, elle s’inscrit dans différentes écoles d’art scénique et participe à des concours de chant et de danse pendant son enfance. Beyoncé Knowles devient célèbre à la fin des années 1990 en tant que leader du groupe féminin de R'n'B Destiny’s Child, l’un des groupes féminins ayant vendu le plus de disques dans le monde.

En 2003, pendant la pause de Destiny’s Child, Beyoncé sort son premier album solo Dangerously in Love, qui contient les singles populaires Crazy in Love et Baby Boy. Le disque devient l’un des albums à succès de l’année et obtient également le record de cinq Grammy Awards. Après la dissolution du groupe en 2005, Beyoncé sort son second album studio, B’Day, en 2006. Il débute numéro un dans les classements Billboard et inclut les succès Déjà Vu, Irreplaceable et Beautiful Liar. Son troisième album solo I Am… Sasha Fierce, sorti en , inclut l’hymne Single Ladies (Put a Ring on It). L’album et ses singles gagnent six Grammy Awards, battant le record du nombre de Grammy Awards remportés par une artiste féminine dans une seule cérémonie. Beyoncé est l’une des artistes les plus honorées par les Grammys Awards avec seize récompenses dont treize en tant qu’artiste solo et trois en tant que membre des Destiny’s Child


Panorama de terres agricoles à Vatnahverfi.
Panorama de terres agricoles à Vatnahverfi.

Vatnahverfi, actuellement connue sous les noms de Tasikuluulik ou Qeqertaasaq en langue groenlandaise, est une ancienne colonie viking située dans l'Établissement de l'Est. Le nom de Vatnahverfi peut être approximativement traduit par « District des lacs ».

Le territoire de Vatnahverfi se découpe sous la forme d'une péninsule recouvrant une superficie supérieure à 500 km2 dont le centre est distant d'environ 150 km de l'extrémité sud du Groenland et de 500 km du fjord de Nuuk.

Quelques traces matérielles montrent que Vatnahverfi aurait été occupé par des peuples de la culture de Dorset. Durant la période viking, la colonie aurait probablement été un établissement disposant de terres pastorales et de fermes « riches et productives ». Les Vikings s'installent à Vatnahverfi vers la fin du Xe siècle et y pratiquent l'agriculture pendant près de 500 ans avant qu'ils ne disparaissent du district et de l'ensemble du Groenland, probablement au début du troisième quart du XVe siècle, vers l'an 1450, selon les sources écrites issues du Grœnlendinga saga — néanmoins les datations au carbone 14 effectuées sur des ruines groenlandaises mettent en évidence que l'île n'a été abandonnée par le peuple nordique qu'à la fin du XVe siècle, soit cinquante ans après la date indiquée par cette source littéraire norroise. L'ancien district de Vatnahverfi est également mentionné dans le Landnámabók (« Le Livre de la colonisation ») et la Saga d'Erik le Rouge. Bien que plusieurs hypothèses concernant la disparition des Vikings aient été suggérées, celle-ci reste inexpliquée. Elle est suivie de l'occupation du territoire par les peuples thuléens. Plusieurs expéditions sont menées au cours du XVIIIe siècle et la première campagne de fouilles est opérée durant la première moitié du XIXe siècle.

Pendant la première moitié des années 2010, un total de 124 sites archéologiques, prospectés, excavés, fouillés et comprenant chacun plusieurs vestiges de bâtiments, ont été inventoriés sur ce territoire. Les ruines mises au jour sont essentiellement des structures d'époque viking — shielings, église et cairns —, quelques vestiges d'époque thuléenne (sépulture et tente) ayant été également retrouvés. Les vestiges ont livré un mobilier essentiellement composé d'objets runiques, de vaissellerie, de pièces utilisées pour le tissage ainsi que de pièces employées pour les transports terrestres et maritimes. De nombreux écofacts (fauniques et palynologiques) ont été recueillis sur le territoire de Vatnahverfi, les restes végétaux ayant permis de dater les phases successives de trois sites archéologiques.

En 2017, une partie des terres de Vatnahverfi (environ 75,5 km2) sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce territoire est l'une des cinq composantes du bien patrimonial intitulé « Kujataa au Groenland : agriculture nordique et inuite en bordure de la calotte glaciaire ».

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Arsène Wenger
Arsène Wenger

Arsène Wenger, né le à Strasbourg, est un footballeur français qui évolue au poste de défenseur entre les années 1963 à 1981. Après sa retraite de joueur, il occupe les fonctions d'entraîneur. Il dirige actuellement le club anglais d'Arsenal.

Sa carrière de joueur professionnel s'étale sur près de vingt années, pendant lesquelles il porte les couleurs de cinq clubs alsaciens. En 1963, il joue avec le FC Duttlenheim, club qu'il quitte six ans plus tard pour l'AS Mutzig, club amateur de CFA. Il y reste quatre ans avant de s'engager avec le FC Mulhouse, club où il va jouer en tant que professionnel tout en gardant une licence amateur. Après 2 saisons, il part jouer pour l'ASVP Strasbourg. En 1978, Wenger est transféré au RC Strasbourg, il y termine sa carrière de joueur. Au cours de cette dernière, Wenger dispute 69 matchs professionnels et remporte cinq compétitions, trois coupes d'Alsace, une division d'honneur et un championnat de France.

En 1981, il obtient son diplôme d'entraîneur et prend les rênes du centre de formation du RC Strasbourg. Deux ans plus tard, l’AS Cannes l'engage comme entraineur adjoint. Il y reste jusqu'en 1984. À cette date, il rejoint l'AS Nancy-Lorraine. Après trois saisons passées avec Les Chardons, il devient entraîneur de l’AS Monaco. Sa vision du jeu fait recette, le club de la Principauté remporte dès sa première année comme entraineur le Championnat de France. Malgré une Coupe de France remportée avec le club monégasque en 1991, Arsène Wenger est remercié par Monaco, en 1994, en début de saison. Il rebondit en janvier 1995 au Japon via le Nagoya Grampus. Wenger et son équipe permettent au club japonais de gagner ses deux premiers titres, la Coupe de l'Empereur en novembre suivie quelques mois plus tard de la Supercoupe du Japon en 1996...


Arrachage de maïs génétiquement modifié.

Une partie du mouvement écologiste est proche du mouvement altermondialiste, dont la figure de proue José Bové est connue pour lutter contre les OGM selon le principe de précaution, et milite contre les grands semenciers mondiaux (comme Monsanto) qui posent des brevets sur leurs semences, ce qui handicaperait les pays en développement et irait à l'encontre du développement durable dans ces pays.

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Kali'nas au Jardin d'acclimatation de Paris en 1892

Les Kali’nas sont une ethnie amérindienne que l’on retrouve dans plusieurs pays de la côte caraïbe d’Amérique du Sud. Ils sont de langue et de culture caraïbes. L’origine du nom que les Européens leur donnèrent, Galibi, est inconnue, mais eux-mêmes préfèrent s’appeler Kali’na tilewuyu, c’est-à-dire "les vrais Kali’na", en partie pour se différencier des métis Marron-Kali’na habitant le Suriname. Les Kali’na ne connaissant pas l’écriture avant l’arrivée des Européens, leur histoire se transmettait donc oralement de génération en génération sous forme de récits légendaires. Palliant l’absence de sources écrites, l’archéologie a permis de mettre au jour 273 sites archéologiques amérindiens sur seulement 310 km² de la zone recouverte par le barrage de Petit-Saut sur la Sinnamary. Certains datent de deux mille ans, établissant ainsi l’ancienneté de l’implantation amérindienne dans cette région. La partie de l'Amérique du Sud où vivent les Kali'na est très faiblement peuplée, pourtant cette ethnie est elle-même extrêmement minoritaire dans tous les pays où elle est établie bien que localement elle soit majoritaire dans certaines zones très reculées. Leur répartition actuelle ne constitue qu'un reliquat de leur zone d'expansion à l'époque précolombienne.

Kali'nas au Jardin d'acclimatation de Paris en 1892

Les Kali’nas sont une ethnie amérindienne que l’on retrouve dans plusieurs pays de la côte caraïbe d’Amérique du Sud. Ils sont de langue et de culture caraïbes. L’origine du nom que les Européens leur donnèrent, Galibi, est inconnue, mais eux-mêmes préfèrent s’appeler Kali’na tilewuyu, c’est-à-dire "les vrais Kali’na", en partie pour se différencier des métis Marron-Kali’na habitant le Suriname. Les Kali’na ne connaissant pas l’écriture avant l’arrivée des Européens, leur histoire se transmettait donc oralement de génération en génération sous forme de récits légendaires. Palliant l’absence de sources écrites, l’archéologie a permis de mettre au jour 273 sites archéologiques amérindiens sur seulement 310 km² de la zone recouverte par le barrage de Petit-Saut sur la Sinnamary. Certains datent de deux mille ans, établissant ainsi l’ancienneté de l’implantation amérindienne dans cette région. La partie de l'Amérique du Sud où vivent les Kali'na est très faiblement peuplée, pourtant cette ethnie est elle-même extrêmement minoritaire dans tous les pays où elle est établie bien que localement elle soit majoritaire dans certaines zones très reculées. Leur répartition actuelle ne constitue qu'un reliquat de leur zone d'expansion à l'époque précolombienne.

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Daguerréotype de l'écrivain de juin 1856.
Daguerréotype de l'écrivain de juin 1856.

Henry David Thoreau, né David Henry Thoreau le à Concord (Massachusetts) où il est mort le , est un essayiste, enseignant, philosophe, naturaliste amateur et poète américain.

Son œuvre majeure est Walden ou la vie dans les bois, publiée en 1854, qui délivre ses réflexions sur une vie simple loin de la société, dans les bois, lors de sa « révolte solitaire ». Le livre La Désobéissance civile (1849), dans lequel il avance l'idée d'une résistance individuelle à un gouvernement jugé injuste, est considéré comme à l'origine du concept contemporain de non-violence. Abolitionniste toute sa vie, faisant des conférences et militant contre les lois sur les esclaves évadés et capturés, louant le travail des abolitionnistes et surtout de John Brown, Thoreau propose une philosophie de résistance non violente qui influence des figures telles que Léon Tolstoï, Gandhi et Martin Luther King.

Les livres, articles, essais, journaux et poésies de Thoreau remplissent vingt volumes. Surnommé le « poète-naturaliste » par son ami William Ellery Channing (1780 - 1842), Thoreau se veut un observateur attentif de la nature et ce surtout dans ses dernières années durant lesquelles il étudie des phénomènes aussi variés que les saisons, la dispersion des essences d'arbres ou encore la botanique. Les différents mouvements écologistes ou les tenants de la décroissance actuels le considèrent comme l'un des pionniers de l'écologie car il ne cesse de replacer l'homme dans son milieu naturel et appelle à un respect de l'environnement.

« Ma vie a été le poème que j'aurais voulu écrire » explique Thoreau dans un poème, car il est avant tout à la recherche de l'existence la plus authentique. Selon l'expression de Michel Barrucand : « Vivre fut sa profession, s'émerveiller sa raison d'être, écrire sa façon de se révolter ou de témoigner ».

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L'entrée pour l'année 655 de la Chronique de Peterborough enregistre le sacre de l'archevêque Deusdedit.
L'entrée pour l'année 655 de la Chronique de Peterborough enregistre le sacre de l'archevêque Deusdedit.

Deusdedit est un prélat chrétien mort le . C'est le sixième archevêque de Cantorbéry et le premier Anglo-Saxon à occuper ce poste.

Originaire du Wessex, Deusdedit est choisi pour succéder à Honorius après dix-huit mois d'interrègne. Il est sacré par l'évêque Ithamar de Rochester le . Durant ses neuf années d'archiépiscopat, l'autorité du siège de Cantorbéry ne dépasse apparemment pas les frontières du royaume du Kent et les sources ne mentionnent que de rares actions à mettre à l'actif de Deusdedit.

Après sa mort, Deusdedit est considéré comme saint, comme la plupart des premiers archevêques de Cantorbéry. Le moine Goscelin rédige son hagiographie à l'occasion du transfert de ses reliques, en 1091. Sa fête est célébrée le 14 juillet par les Églises catholique, orthodoxe et anglicane.

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Bernard Gumble, surnommé Barney, est un personnage de fiction de la série télévisée américaine Les Simpson. Barney est doublé par Dan Castellaneta dans la version originale, par Patrick Guillemin (de la saison 1 à 9) puis Pierre Laurent (depuis la saison 10) dans la version française et par Yves Massicotte dans la version québécoise. Il est apparu pour la première fois dans le premier épisode de la série, Noël mortel. Il est l'ivrogne de la ville de Springfield et le meilleur ami d'Homer Simpson. Son alcoolisme est une raison fréquente de gags et de plaisanteries dans la série. Barney a arrêté de boire dans l'épisode Sobre Barney « Alcooliques Non Anonymes », co-écrit par Dan Castellaneta, et est resté sobre durant plusieurs épisodes. Barney a été inspiré du personnage de la série animée Les Pierrafeu Barney Laroche et de plusieurs autres piliers de bar d'autres séries télévisées. En 2004, Dan Castellaneta a remporté un Emmy Award dans la catégorie meilleur doublage pour sa performance pour plusieurs personnages, dont Barney.


L'un des plans du film.
L'un des plans du film.

Katsudō Shashin (活動写真?), également connu sous le nom de Fragment de Matsumoto, est un film d'animation japonais d'une durée de trois secondes, probablement réalisé entre 1905 et 1912, dont l'auteur est inconnu. Il dépeint un garçon écrivant « 活動写真 » sur un tableau noir avant d'enlever son chapeau et de faire un salut. Les cadres sont imprimés en rouge et noir à l'aide d'un pochoir pour faire des diapositives de lanterne magique et la pellicule est fixée sur une boucle de lecture continue.

Découvert dans un projecteur d'une résidence de Kyoto en 2005, il serait le plus ancien travail d'animation réalisé au Japon.


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Dessin de 1905 représentant Leon Czolgosz tirant sur le président McKinley.
Dessin de 1905 représentant Leon Czolgosz tirant sur le président McKinley.

L’assassinat de William McKinley est l’attentat perpétré dans l’État de New York le contre le président des États-Unis, William McKinley, alors qu’il visitait l’exposition Pan-américaine au Temple of Music à Buffalo. Au moment de lui serrer la main, l’anarchiste Leon Czolgosz tira deux coups de pistolet sur le président, qui d’abord se remit de ses blessures, avant que son état se détériore rapidement six jours plus tard et qu’il ne meure le .

Après l’assassinat, Theodore Roosevelt prit la succession et fit voter une loi interdisant l’entrée du territoire aux anarchistes. Le Congrès chargea officiellement le Secret Service de la protection rapprochée des présidents.


Les Sept Samouraïs (七人の侍, Shichinin no samurai?) est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti le .

L'histoire se déroule dans le Japon médiéval de la fin du XVIe siècle et montre comment un village paysan recrute sept samouraïs pour lutter contre les bandits qui ravagent les campagnes environnantes.

Ce film a largement contribué à la renommée internationale de son réalisateur, bien plus encore que Rashōmon, sorti quatre ans plus tôt. De même, le rôle de Kikuchiyo a amplement participé à la notoriété mondiale de Toshirō Mifune.

C'est l'un des films japonais les plus célèbres dans le monde. Même si la version intégrale a longtemps été inconnue en-dehors de son pays d'origine, le film a obtenu un Lion d'argent à la Mostra de Venise en 1954 puis a connu un grand succès commercial dans le monde, notamment grâce à l'universalité de son histoire et à l'interprétation des acteurs. Il s'agit aussi d'un des films de samouraïs les plus connus et il est parfois considéré comme l'un des meilleurs films d'action de l'histoire. Il n'a cessé d'exercer une grande influence sur le cinéma mondial et a connu plusieurs adaptations plus ou moins libres, dont le western Les Sept Mercenaires en 1960.

René Dumont (1904-2001) était un ingénieur en agronomie et sociologue français, connu pour son engagement écologiste.

René Dumont est né à Cambrai le 13 mars 1904. Son père était professeur en agriculture et son grand-père agriculteur. Il est mort le 18 juin 2001.

Il est diplômé ingénieur agronome de l'Institut national agronomique (INA). Commençant sa carrière au Viêt Nam (1929), il se révolte contre le colonialisme et revient à Paris pour occuper la chaire de professeur d'agriculture comparée (1933-1974) à l'INA puis à l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA P-G).

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Un grand ordinateur tout-en-un en aluminium, écran plat large.
Un modèle d'iMac lancé en octobre 2009.

Macintosh (prononcé /makintɔʃ/) ou Mac est une série de différentes familles d'ordinateurs personnels conçus, développés, et vendus par Apple. Le premier Macintosh est lancé le 24 janvier 1984 (il a été renommé Macintosh 128K dès le lancement du Macintosh 512K). Il constitue le premier succès commercial pour un ordinateur utilisant une souris et une interface graphique (au lieu d'une interface en ligne de commande).

Le Macintosh remplace l'Apple II comme principal produit d'Apple. Cependant les parts de marché d'Apple baissent, avant un renouveau des Macintosh en 1998, avec la sortie de l'ordinateur grand public tout-en-un iMac, qui permet à Apple d'échapper à une probable faillite et marque un succès pour la firme.

Le principe de production des Mac repose sur un modèle d'intégration verticale : Apple se charge de la conception de ses machines et de certains de leurs composants et des logiciels de base en pré-installant son propre système d'exploitation sur tous les Mac. Ceci contraste avec la plupart des ordinateurs vendus avec des systèmes d'exploitation différents, pour lesquels plusieurs constructeurs se chargent de créer du matériel conçu pour utiliser le système d'exploitation d'une autre entreprise. Entre 1984 et 1994, les Macintosh fonctionnaient avec des processeurs de la famille 68000 de Motorola, avant d'utiliser entre 1994 et 2006 des processeurs PowerPC de l'Alliance AIM. Depuis 2006, les Mac vendus utilisent des processeurs x86 d'Intel.

Pour faire fonctionner son ordinateur Mac, Apple a développé une famille de systèmes d'exploitation spécifiques. Basés sur une interface utilisateur graphique, ils sont connus sous le nom de Système (versions de 1 à 7), avant de devenir Mac OS (7.6, 8, 9 et 10). À l'aube des années 2000, cette lignée est remplacée par Mac OS X, développé à partir de NeXTSTEP, rebaptisé OS X en 2012 puis macOS en 2016. Sur les Macintosh à microprocesseur Intel, il est possible d'installer des systèmes d'exploitation comme Microsoft Windows, Linux, FreeBSD ou bien d'autres. Avec les processeurs PowerPC ou même 68k, il était cependant déjà possible d'installer des systèmes d'exploitation UNIX tournant sous ces plates-formes matérielles.

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Rage Against the Machine (alias Rage ou RATM) est un groupe mélangeant le rock, le rap et le funk, originaire des États-Unis formé en 1990 par Tom Morello et Zack de La Rocha. Avec l'arrivée en renfort de Tim Commerford et Brad Wilk, le groupe va marquer les années 1990 jusqu'à sa dissolution en 2000. Le groupe se reforme à nouveau en janvier 2007 pour le festival de Coachella soit un an avant les élections présidentielles américaines.

Le groupe se caractérise principalement par la rythmique des paroles et ses prises de position politique (contre le racisme, le capitalisme et la mondialisation). Plutôt orienté vers l’extrême gauche, RATM est connu pour ses nombreuses revendications et son appui à différents mouvements de revendication sociaux et musicaux.

Rage Against the Machine se compose de Zack de la Rocha au chant, de Tom Morello à la guitare, de Tim Commerford à la basse et de Brad Wilk à la batterie.

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Les vignobles du Pays basque (Euskal herriko mahastiak en basque) s'étendent, historiquement, aussi bien sur le Pays basque français (ou Iparralde) que sur le Pays basque espagnol (ou Hegoalde). Tous deux possèdent une longue tradition viticole, qui se traduit par une multitude d'appellations d'origine et des caractéristiques spécifiques à ces terroirs.

Tout commença quand les Bituriges Vivisques – peuple celte établi à l’embouchure de la Gironde un demi-siècle avant notre ère – en commerçant avec la Narbonnaise romaine, découvrirent la culture de la vigne et le vin. La volonté d'acclimater un vignoble dans leur région impliquait une sélection des plants les mieux adaptés au terroir et au climat...

Vue générale de l'abbaye depuis l'embarcadère du nouveau port.
Vue générale de l'abbaye depuis l'embarcadère du nouveau port.

L'abbaye royale d'Hautecombe est une abbaye en activité située dans la commune de Saint-Pierre-de-Curtille sur la rive occidentale du lac du Bourget, en Savoie. Elle a été fondée en 1125 par Amédée de Lausanne, avec l'aide du comte Amédée III de Savoie et l'appui de Bernard de Clairvaux, et construite durant le XIIe siècle par des moines cisterciens. Elle est particulièrement connue pour être la nécropole de la Maison de Savoie (comtes de Savoie, leur famille, et quelques membres de la famille ducale de Savoie) puis de quelques-uns des rois et reines d'Italie.

Après une période particulièrement active et prospère jusqu'au début du XVe siècle, l'abbaye, comme nombre d'autres maisons religieuses à cette époque, tombe sous le régime de la commende (gestion des biens matériels par une personne extérieure à l'abbaye), et la piété de la vie religieuse s'en ressent fortement. Les vocations se font graduellement moins nombreuses jusqu'au XVIIIe siècle, et la vocation de nécropole est complètement perdue. La Révolution française (qui agrège la Savoie indépendante à la France sous le nom de département du Mont-Blanc) chasse les rares derniers moines et détruit une partie de l'édifice.

Après le Congrès de Vienne, l'abbaye en ruine, revenue dans le royaume de Sardaigne, est restaurée par la volonté de Charles-Félix de Savoie et de Marie-Christine de Bourbon-Siciles au début du XIXe siècle, travaux menés sous la conduite de l'architecte Ernesto Melano, et à nouveau confiée aux cisterciens à partir de 1826 ; elle retrouve sa fonction de tombeau des souverains avec l'inhumation du couple royal.

L'annexion de la Savoie change peu de choses au régime de l'abbaye, qui appartient à une fondation privée fondée par Charles-Félix et dirigée par l'abbé de la communauté religieuse qui occupe les lieux. Bien que relativement épargnée par la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, l'abbaye fait face à une crise après la première guerre mondiale, qui amène le remplacement des cisterciens par des moines bénédictins de 1922 à 1992. Durant la Seconde Guerre mondiale, Hautecombe héberge un temps des religieux polonais, mais ceux-ci sont arrêtés par la Gestapo dans l'enceinte de l'abbaye.

À la fin des années 1980, les bénédictins souhaitent quitter ce lieu, devenu trop touristique, ce qui les détourne de leur vocation monacale. Ils décident alors de partir pour l'abbaye Notre-Dame de Ganagobie et demandent à la communauté du Chemin Neuf de venir les remplacer ; elle accepte en 1992. Cette communauté s’inspire à la fois de la spiritualité de saint Ignace de Loyola et de l’expérience du renouveau charismatique, et utilise en particulier cette abbaye comme maison de formation théologique.

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Khatchkar siroun khatch (« belle croix »), XIIIe siècle, non loin de Dsegh.
Khatchkar siroun khatch (« belle croix »), XIIIe siècle, non loin de Dsegh.

Un khatchkar, khachkar ou xač‘k‘ar (en arménien խաչքար, « pierre à croix », prononcé [χɑtʃkɑɹ]) est une « stèle de forme arquée ou rectangulaire […] sculptée d'une ou de plusieurs croix accompagnée souvent d'un décor ornemental, parfois de figures humaines et d'inscriptions ». Spécificité de l'art arménien, il était autrefois présent sur tout le territoire de l'Arménie historique et est aujourd'hui particulièrement préservé en Arménie et au Haut-Karabagh.

Dressées, encastrées, rupestres ou en chapelle, ces œuvres, mesurant généralement d'1,5 à 2 m de hauteur, de 0,5 à 1,5 m de largeur et de 10 à 30 cm d'épaisseur, ont une fonction soit votive, soit commémorative, soit apotropaïque ; elles constituent parfois des « cimetières de khatchkars », comme à Noradouz ou, avant sa destruction, à Djoulfa. Elles incarnent la christologie de l'Église apostolique arménienne, en ce qu'elles ne représentent pas la mort du Christ mais sa nature divine, en un arbre de vie.

L'histoire de l'art des khatchkars est généralement divisée en quatre périodes : la période des origines, incertaines, du IVe au IXe siècle, celle de la création et de la formulation, du IXe au XIe siècle, celle de l'achèvement et de la perfection, du XIIe au XIIIe siècle, et enfin la période finale, du XIVe au XVIIe (voire XVIIIe) siècle. Malgré un renouveau depuis les années 1960, les khatchkars modernes ne rivalisent pas avec les khatchkars classiques.

Depuis le 17 novembre 2010, « l’art des croix de pierre arméniennes. Symbolisme et savoir-faire des Khachkars » figure sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO.

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Judo en Kanji.
Judo en Kanji.

Le judo (柔道, jūdō?, littéralement voie de la souplesse) est un art martial et un sport de combat d’origine japonaise (budō), fondé par Jigoro Kano en 1882. Il se compose pour l’essentiel de techniques de projection, de contrôle au sol, d’étranglements et de clefs.

Le lieu où l’on pratique le judo s’appelle le dojo (道場, dōjō?, littéralement lieu d’étude de la voie). Les pratiquants (les judokas) portent une tenue en coton renforcée appelée judogi, souvent appelée à tort kimono, qui est le nom générique de la tenue traditionnelle japonaise. Le judogi est généralement blanc, mais pour faciliter la distinction entre les combattants dans les compétitions, un judoka peut avoir un judogi bleu à tous les niveaux de compétitions (si le judoka n’a pas de judogi bleu, la distinction se fera à l’aide de ceinture rouge ou blanche). Pour les compétitions à partir du niveau national, l’un des deux judokas doit revêtir un judogi bleu. Le judo se pratique pieds nus sur un tatami. Le judo est un sport olympique.

Transparency International est une organisation non gouvernementale internationale d'origine allemande ayant pour principale vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales mondiaux. Elle a été fondée en 1993 et a aujourd'hui un rayonnement international, possédant des sections autonomes dans 80 pays du Nord comme du Sud. Elle réfute ainsi toute supériorité des premiers sur les seconds quant à la lutte contre la corruption et déplore souvent la baisse dans le classement de certains pays développés, notamment au sein de l'Union européenne.


Mars Express est une sonde spatiale de l'Agence spatiale européenne (ESA) lancée le pour étudier la planète Mars. Il s'agit de la première mission d'exploration d'une autre planète du système solaire lancée par l'Agence européenne. Sa mission est de recueillir des données sur la surface, l'atmosphère, l'ionosphère et le sous-sol de la planète. La sonde comprend un orbiteur et un petit atterrisseur, Beagle 2, chargé de se poser sur la surface et de déceler d'éventuelles traces de vie.

Mars Express est développée dans un laps de temps relativement court en reprenant en partie l'architecture de la sonde Rosetta tandis que cinq des sept instruments ont été développés pour la sonde soviétique Mars 96. Elle est lancée le 2 juin 2003 par une fusée Soyouz et se place en orbite autour de Mars le 25 décembre de la même année. Toute trace de Beagle 2 est perdue peu après sa séparation avec la sonde principale.

Mars Express a obtenu de nombreux résultats scientifiques : détermination de la nature des calottes polaires et estimation du volume d'eau stockée, composition de l'atmosphère martienne et interactions de celle-ci avec le vent solaire, observation du cycle saisonnier de l'eau, cartographie tridimensionnelle des reliefs, détection de minéraux hydratés prouvant la présence par le passé d'eau sur de longues périodes à la surface et cartographie des régions concernées. La mission d'une durée initiale de 23 mois a été prolongée à plusieurs reprises et doit désormais s'achever fin 2016.

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Confluence du Murray et du Darling
Confluence du Murray et du Darling

Le Murray (en anglais : Murray River) est un fleuve d’Australie d'une longueur de 2 530 kilomètres de sa source dans la Cordillère australienne à son embouchure dans l'océan Indien.

Né dans les Alpes australiennes, il draine la partie sud-est du pays et se jette dans l’océan Indien près d’Adélaïde après avoir reçu l’apport de ses deux grands affluents : le Murrumbidgee et surtout le Darling. Bien qu'étant le plus long d'Australie, le fleuve présente un débit faible pour un cours d’eau de cette importance en raison des précipitations insuffisantes sur les régions qu'il traverse et de l’utilisation massive de ses eaux par l’agriculture et les villes proches de ses rives.

Le Murray, largement présent dans la mythologie des Aborigènes (qui l'appelaient Millewa), n’a été exploré qu'au cours de la première moitié du XIXe siècle par les Européens installés dans le pays mais a joué ensuite un grand rôle dans la mise en valeur de l’Australie grâce à la navigation de nombreux bateaux à vapeur et au développement des activités agricoles. Sa faune et sa flore endémiques offrent un riche patrimoine naturel, aujourd’hui menacé par l’introduction d’espèces invasives et par la surexploitation de ses eaux.

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Audi RS4 B7.
Audi RS4 B7.

L’Audi RS4, dont les initiales RS pour « Rennen Sport » en allemand désignent qu’il s’agit d’une version « ultrasportive », est la déclinaison suralimentée de la gamme A4 du constructeur automobile allemand Audi. Construite par la division Quattro GmbH, division sport du groupe Audi AG, la RS4 se place comme la remplaçante de l’Audi RS2 des années 1990.

La première génération de l’Audi RS4, dénommée « B5 » selon la désignation de son châssis, est uniquement produite en version Avant (break) de 2000 à 2001. Il s’agit à cette époque de la version break la plus puissante du marché. En 2006, elle est remise au goût du jour avec la version « B7 » de l’Audi A4 pour concurrencer ses rivales que sont les BMW M3, Mercedes-Benz C63 AMG et Lexus IS-F.

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Yvan Delporte, né le à Saint-Gilles (Belgique) et mort le à Bruxelles (Belgique), est un scénariste belge francophone de bande dessinée et le rédacteur en chef du journal Spirou de 1956 à 1968 durant l'âge d'or de l'hebdomadaire.

Il entre chez Dupuis en 1945 comme homme à tout faire puis il grimpe les échelons jusqu'à être propulsé officieusement à la tête de la rédaction du journal Spirou en 1956 où il fait profiter le périodique de sa fantaisie grâce à de nombreuses animations et des numéros spéciaux. Il forme une équipe d'auteurs composée de grands noms comme André Franquin, Peyo, Morris, Maurice Tillieux ou encore Jean Roba. En 1968, il est licencié par sa direction officiellement pour un malentendu avec Peyo, officieusement pour sa gestion administrative, comptable et commerciale chaotique.

Il écrit aussi des scénarios pour plusieurs auteurs dont le plus fameux reste l'histoire Le Schtroumpfissime. C'est surtout après son départ de Spirou qu'il scénarise sérieusement plusieurs séries pour des auteurs comme René Follet ou Dino Attanasio. Il crée surtout, avec Raymond Macherot, la série Isabelle pour Will. Il anime ensuite cette série avec André Franquin jusqu'en 1994. En 1977, il crée dans Spirou un supplément qui se déclare indépendant, qu'il appelle Le Trombone illustré et qui réunit les auteurs les plus en vogue à l'époque. Malgré l'arrêt de l'expérience un an après, suite à plusieurs censures de l'éditeur, cette expérience marque toute une génération d'auteurs et de lecteurs.

Dans les années 1980, il participe à la création de la série animée Les Schtroumpfs du studio Hanna-Barbera Productions. De plus, il écrit de nouveau des scénarios notamment pour Frédéric Jannin, Jean Roba (avec l'histoire Boule et Bill globe-trotters) ou encore Carine De Brab. Il multiplie les activités avec la création d'un syndicat, le dessin animé Les Tifous et il participe à la création du journal Schtroumpf !. À la mort de Peyo, il reprend le scénario de Johan et Pirlouit pendant quelques épisodes. En 1995, il devient le chanteur d'un groupe de musique composé d'auteurs de bandes dessinées.

Étape 5. Arrêt de la translocation par une séquence d’arrêt de transfert.

L’insertion cotraductionnelle des protéines membranaires permet l’insertion d’une protéine dans une membrane au cours de sa traduction. Ce processus permet uniquement la formation de protéines à hélices transmembranaires. L’insertion membranaire des protéines monotopiques ou des protéines à tonneau transmembranaire se fait par des mécanismes post-traductionnels, de même que pour certaines protéines à hélices transmembranaires…


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L’écologie est la science étudiant les relations des êtres vivants entre eux et avec leur milieu (environnement). Le terme « écologie » vient du grec οικος (maison, habitat) et λογος (science, connaissance) : c’est la science de la maison, de l’habitat.

Il fut inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand pro-darwiniste. Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, particulièrement utilisée en écologie humaine, consiste à définir l’écologie comme le rapport triangulaire entre les individus d’une espèce, l’activité organisée de cette espèce et l’environnement de cette activité. L’environnement est à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l’espèce.

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Portail:Biologie (portails)

Le portail Origine et évolution du vivant offre une vue d'ensemble des articles liés aux domaines de l'origine de la vie, de l'évolution et de l'exobiologie sur Wikipédia. N'hésitez pas à venir le découvrir et à apporter votre contribution, si vous le souhaitez, au travers de son projet associé...



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Double hélice d'ADN.

L'acide désoxyribonucléique, ou ADN, est l'acide nucléique qui contient l'information génétique nécessaire au développement et au fonctionnement de toutes les cellules vivantes. Il résulte de la copolymérisation d'un très grand nombre de nucléotides portant chacun l'une des quatre bases azotées suivantes : adénine, cytosine, guanine ou thymine. C'est l'ordre dans lequel ces bases se succèdent sur l'ADN, appelé séquence, qui recèle l'information génétique. La transmission de l'ADN au cours de la reproduction est responsable de l'hérédité.

Dans les cellules, l'ADN est stocké dans les chromosomes, lesquels se trouvent dans le noyau chez les eucaryotes et dans le nucléoïde chez les procaryotes. L'information génétique y est organisée en gènes qui sont exprimés par transcription en un autre acide nucléique, l'ARN. Ces ARN assurent diverses fonctions dans la cellule, certains d'entre eux étant traduits en protéines à travers le code génétique.

La structure en double hélice caractéristique de l'ADN a été découverte en 1953 par les Britanniques R. Franklin, M. Wilkins et F. Crick et l'Américain J. D. Watson. Elle assure la stabilité de la molécule et permet sa réparation ainsi que sa réplication semi-conservative, qui est à la base de la conservation héréditaire de l'information génétique.

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L'éléphant de mer du sud (Mirounga leonina), ou éléphant de mer austral, qui peut peser jusqu'à 3,7 tonnes, est le plus grand des phoques. Il fréquente les mers australes, depuis l'Antarctique jusqu'au sud des autres continents, et se reproduit à terre sur les plages des îles sub-antarctiques. Les études de suivi par satellite ont révélé ses compétences extraordinaires de voyageur océanique et de plongeur. Très proche parent de l'espèce nord-américaine (Mirounga angustirostris), l'éléphant de mer du sud s'en distingue par un corps en moyenne plus massif et par un museau plus large.

Il fut chassé intensément au cours du XIXe siècle et dans une moindre mesure jusqu'au milieu du XXe siècle. Menacé alors d'extinction, les effectifs se sont aujourd'hui en partie reconstitués mais connaissent des fluctuations encore inexpliquées.

Forêt de Shoshone

La forêt nationale de Shoshone est une forêt nationale des États-Unis d'Amérique s'étendant sur près de 10 000 km2 dans l'État du Wyoming. Elle fut la première forêt des États-Unis protégée par l'État fédéral. À l'origine partie intégrante de la réserve de Yellowstone Timberland, la forêt fut délimitée suite à une résolution votée par le congrès américain et ratifiée en 1891 par le président Benjamin Harrison. Un total de quatre zones vierges et non exploitables se situent dans la forêt, protégeant ainsi plus de la moitié du territoire du développement humain. La forêt nationale de Shoshone possède une riche biodiversité rarement égalée dans les autres zones protégées ; elle abrite de nombreuses plaines de Artemisia tridentata (sorte d’arbrisseau de genre armoise typique en Amérique du Nord), des forêts d’épicéas et de sapins et des zones montagneuses s’achevant en pics escarpés.


Haut de la statue.
Haut de la statue.

La Brigitte du Ménez-Hom, également appelée Déesse du Ménez-Hom, est le surnom donné par les archéologues à une statue en bronze découverte en 1913, à Dinéault, une commune finistérienne de l'Ouest de la France. Datant probablement de la seconde moitié du Ier siècle après Jésus-Christ, elle est considérée comme la plus ancienne représentation d'une femme en Bretagne. Trouvée par hasard lors d'un labour par Jean Labat, un jeune cultivateur, la sculpture, dont les éléments sont faits dans un alliage ternaire essentiellement composé de cuivre, mesure environ 70 cm.

Gardée dans un premier temps par Labat, la statue est ensuite échangée contre quelques consultations familiales auprès du Dr Antoine Vourc'h. À la mort de ce dernier, sa fille, qui en a hérité, souhaite la donner à un prêtre allemand qui prétend vouloir venir en aide à des orphelins au Chili. Finalement, avec l'aide d'un comité de soutien, le départ de la statue vers l'Amérique du Sud est empêché et l'objet est acquis par le musée de Bretagne à Rennes en 1972.

L'archéologue, historien et maître de conférences brestois René Sanquer, qui a étudié la statue, pense qu'il s'agit d'une Minerve différente de son modèle gréco-romain, l'identifiant plutôt à la déesse Brigit que l'on retrouve dans les textes irlandais du haut Moyen Âge et à Brigantia en Bretagne romaine. Mais, pour le professeur d'histoire ancienne Gérard Moitrieux, il s'agirait d'une composition semblable aux figures de Minerve qui sont très fréquentes en Gaule.

Plusieurs reproductions en bronze de la tête de l'original ont été réalisées par un sculpteur de Saint-Malo, à la demande du maire rennais Edmond Hervé, pour les offrir en présents de haute valeur aux hôtes de marque de la ville.

La Warner Bros.
La Warner Bros.

Warner Bros. est l'une des plus grandes sociétés de production et de distribution pour le cinéma et la télévision. C'est une filiale de la WarnerMedia dont le siège social se situe à New York.

Fondée en 1923 par des immigrants juifs de Pologne, la Warner Bros. est le troisième plus vieux studio cinématographique américain encore en opération, après la Paramount Pictures, fondée en 1912 sous le nom de Famous Players, et l'Universal Studios, fondée la même année.

Malgré des débuts incertains, la Warner Bros. persévère et innove — c'est le premier studio, par exemple, à expérimenter le son synchronisé, grâce au Vitaphone, mais également à produire un film entièrement en couleur, On with the Show! — ce qui lui permettra, peu à peu, de faire sa place parmi les Big Five, et sur le marché du cinéma mondial. Désormais, la Warner est l'un des plus gros studios de production et de distribution.


Le repêchage amateur 1964 est le deuxième repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), ligue professionnelle de hockey sur glace en Amérique du Nord. Ce repêchage a lieu le à l’hôtel Reine Élizabeth à Montréal au Québec, province du Canada.

Vingt-quatre joueurs sont choisis par les six équipes que comptent la LNH. Tous possèdent a minima la nationalité canadienne, et parmi eux, un seul gardien de but est sélectionné, Ken Dryden, futur membre du Temple de la renommée du hockey et récipiendaire de nombreux trophées de la LNH. Parmi tous les joueurs repêchés, neuf joueront au final dans la LNH.


Allen Coage en 1988.
Allen Coage en 1988.

Allen Coage (New York, - Calgary, ), mieux connu sous les noms de Bad News Allen ou Bad News Brown, est un judoka et catcheur (lutteur professionnel) américain.

En tant que judoka, il remporte à trois reprises la médaille d'or aux Jeux panaméricains en 1967, et 1975 et le championnat panaméricain en 1968 dans la catégorie des poids lourds (plus de 93 kg) et participe aux Jeux olympiques d'été de Montréal où il obtient la médaille de bronze.

Après les Jeux olympiques, il se reconvertit comme catcheur (lutteur professionnel) et travaille principalement à la New Japan Pro Wrestling et la Stampede Wrestling entre 1977 et 1987, d'abord sous son véritable nom puis sous le nom de Bad News Allen, remportant à quatre reprises le championnat poids lourds d'Amérique du Nord de la Stampede. En 1988, il rejoint la World Wrestling Federation où il prend le nom de Bad News Brown mais ne remporte aucun championnat. Il travaille ensuite dans diverses fédérations avant d’arrêter sa carrière en 1998 et de devenir commentateur pour la Stampede Wrestling. Il meurt d'une crise cardiaque le 6 mars 2007.


Blason de l'ordre.

L’ordre cistercien (ordo cisterciensis, o. cist.), également connu sous le nom d’ordre de Cîteaux ou encore de saint ordre de Cîteaux (sacer ordro cisterciensis, s.o.c.) est un ordre monastique chrétien réformé, son origine remonte à la fondation de l'abbaye de Cîteaux par Robert de Molesme en 1098.

L'ordre cistercien va jouer un rôle de premier plan dans l'histoire religieuse du XIIe siècle. Par son organisation et par son autorité spirituelle, il s'impose dans tout l'Occident, jusque sur ses franges. Son influence se révèle particulièrement forte à l'est de l'Elbe où l'ordre fait « progresser à la fois le christianisme, la civilisation et la mise en valeur des terres ».

Restauration de la règle bénédictine inspirée par la réforme grégorienne, l'ordre cistercien promeut ascétisme, rigueur liturgique et érige, dans une certaine mesure, le travail comme une valeur cardinale, ainsi que le prouve son patrimoine technique, artistique et architectural. Outre le rôle social, qu’il occupe jusqu’à la Révolution, l’ordre exerce une influence de premier plan dans les domaines intellectuel ou économique ainsi que dans le domaine des arts et de la spiritualité.

Il doit son considérable développement à Bernard de Clairvaux (1090-1153), homme d’une personnalité et d’un charisme exceptionnels. Son rayonnement et son prestige personnel en ont fait au XIIe siècle le plus célèbre des cisterciens. S'il n'en est le fondateur, il demeure le maître spirituel de l’ordre.

L'ordre cistercien comprend aujourd'hui plusieurs obédiences et congrégations. L'ordre de la « Commune Observance » comptait en 1988 plus de 1 300 moines et de 1 500 moniales, répartis respectivement dans 62 et 64 monastères. L'ordre cistercien de la stricte observance (aussi appelé o.c.s.o.) comprend actuellement près de 3 000 religieux trappistes et 1 875 trappistines, répartis respectivement dans quatre-vingt-onze abbayes et soixante couvents dans le monde entier.

Le symbole de l'ordre est la feuille d'eau (cîteaux).

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Carte de la Charente-Inférieure réalisée au XIXe siècle.
Carte de la Charente-Inférieure réalisée au XIXe siècle.

L’histoire du département de la Charente-Maritime, en tant qu'entité administrative, commence le par un décret de l'assemblée constituante. Ce dernier n'entre cependant en vigueur que quelques mois plus tard, le . Fondé sur des considérations géographiques — le cours inférieur de la Charente — le département est officiellement nommé Charente-Inférieure, appellation conservée jusqu'en 1941. Depuis lors, il porte le nom de Charente-Maritime, dénomination soulignant sa situation sur le littoral atlantique.

Le département comprend d'une part la majeure partie de l'ancienne province de la Saintonge (amputée du Cognaçais et du Barbezilien, lesquels sont rattachés au département de la Charente, et du duché-pairie de Frontenay Rohan-Rohan, rattaché au département des Deux-Sèvres), et d'autre part la quasi-totalité de l'ancienne province de l'Aunis, et le Pays d'Aulnay, détaché de l'ancienne province du Poitou.

De nombreux sites attestent un peuplement très ancien du territoire charentais-maritime, où des hommes ont vécu dès le paléolithique. Le peuple celte des Santons s'installe dans la région au cours du Second âge du fer, développant artisanat et commerce. La romanisation consécutive à la Guerre des Gaules est rapide et permet notamment le développement de Mediolanum Santonum (Saintes), promue capitale de l'Aquitaine augustéenne. La Saintonge mérovingienne puis carolingienne est un comté appartenant à une Aquitaine organisée tantôt en royaume, tantôt en duché, aux frontières variables. L'effondrement du pouvoir carolingien marque le début d'une période d'instabilité, au cours de laquelle le pays d'Aunis se dote d'une identité propre...

CDGVAL est un métro automatique de type VAL assurant un système de navettes gratuites, internes à l'aéroport Charles-de-Gaulle, situé en France à 25 kilomètres au nord-est de Paris. Les deux lignes en service depuis le printemps 2007 remplacent plusieurs lignes de bus de la plate-forme aéroportuaire, et empruntent pour l'essentiel l'infrastructure d'un projet avorté et coûteux de transport hectométrique de type SK. Les deux lignes, dont l'une a la particularité de fonctionner 24h/24, transportent dix millions de voyageurs par an et apportent un important gain de temps aux cinquante-sept millions de passagers annuels et près de 85 000 salariés de la plateforme aéroportuaire.

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Les Trois Caballeros est le 9e long-métrage d'animation et le 7e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1944 et mêlant animation et prises de vues réelles, le film reprend plusieurs personnages de Saludos Amigos (1942).

Dans ce film, l'anniversaire de Donald Duck sert de prétexte pour découvrir les pays d'Amérique latine non visités dans Saludos Amigos et pour retrouver José Carioca le perroquet brésilien puis de découvrir le Mexique avec le coq Panchito Pistoles. Plusieurs thèmes sont abordés dont les traditions et danses locales.

Comme son prédécesseur le film mêle animation et prise de vue réelle. Techniquement le film repousse les limites précédemment établies et fait usage du procédé Technicolor. Parmi les acteurs filmés aux côtés des personnages d'animation, on retrouve trois vedettes sud-américaines et mexicaines de l'époque. Cette présence et ce qui est à l'origine une volonté de divertissement lié à la personnalité supposée de Donald, a provoqué de nombreuses réactions sur le caractère sexuel du film.


Photo de deux hommes attablés dans un studio, entourés de planches à dessin et de figurines, concentrés sur une feuille qu'ils examinent tous deux.
Paul Grimault (à gauche) et André Sarrut (à droite), à l'époque de leur collaboration au sein du studio des Gémeaux. Devant eux, les statuettes des personnages, qui servent de références d'échelle et de proportion pour les animateurs.

Le Roi et l'Oiseau est un dessin animé français créé par Paul Grimault sur des textes de Jacques Prévert, d'après La Bergère et le Ramoneur de Hans Christian Andersen. Sorti en 1980, sa préparation a commencé dès 1946.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les ambitions sont grandes pour le studio d'animation des Gémeaux : il se veut le premier du genre en Europe grâce au projet confié à Grimault qui doit aboutir au premier long-métrage d'animation français. À la fin de la décennie, des désaccords financiers vont cependant mener l'équipe d'animation à sa perte : une partie est congédiée par les producteurs tandis que les membres restants se pressent d'achever ce qui est déjà accompli : Le Roi et l'Oiseau sort ainsi une première fois en mai 1953 dans une version intitulée La Bergère et le Ramoneur mais désavouée par Grimault et Prévert. Les « restes » de celle-ci sont néanmoins jugés impressionnants et le film remporte un prix au Festival de Venise ainsi que l'admiration de nombreux techniciens du monde de l'animation, dont les futurs fondateurs du Studio Ghibli.

Des années plus tard, les droits d'auteur du film sont rachetés par Grimault, qui se remet au travail malgré la disparition entretemps de l'équipe originale et le décès de Prévert survenu lors des derniers préparatifs pour la mise en chantier de la nouvelle version. Définitive et intitulée Le Roi et l'Oiseau, celle-ci sort finalement au cinéma en mars 1980 où elle reçoit un accueil critique très favorable et de nombreuses récompenses — c'est notamment la première fois que le Prix Louis-Delluc récompense un film d'animation.

Le Roi et l'Oiseau constitue un jalon dans l'histoire du dessin animé : premier long-métrage d'animation mis en chantier en France, il s'éloigne des canons du style de Walt Disney et veut proposer au-delà du public d'enfants et d'adolescents traditionnel des réflexions philosophiques grâce à une fable politique et sociale. Il est d'autre part une aventure humaine, le fruit de la collaboration étroite de très nombreux techniciens du monde de l'animation, formés en même temps que chaque version progresse. Le Roi et l'Oiseau est enfin le symbole d'une profonde complicité créative entre Grimault et Prévert, qui ne cessera qu'au décès du poète, alors que tous deux travaillent encore sur le film.

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Disque de phénakistiscope

Joseph Antoine Ferdinand Plateau, né à Bruxelles le et mort à Gand le , est un physicien et mathématicien belge. Il a découvert la synthèse du mouvement.

Son père, l'artiste-peintre Antoine Plateau, qui voulait faire de son fils un artiste, l'envoie à l'académie de dessin. Orphelin à 14 ans, pris en charge par un oncle, il retourne dans l'enseignement général et poursuit ses études à l'Athénée royal de Bruxelles. En 1822, il entre à l'Université de Liège. Il en sort docteur en physique et mathématique en 1829. Il est nommé professeur de physique expérimentale à l'Université de Gand en 1835.

Célèbre pour ses recherches sur la persistance rétinienne, il invente le phénakistiscope en 1832 et en tire des règles qui serviront de base à l'invention du cinéma. Ce « joujou scientifique » (Baudelaire) permet la synthèse d'un mouvement cyclique à partir d'une série de dessins disposés sur un disque percé de fentes. Certaines animations de ces disques ont été conçues par le peintre belge Jean-Baptiste Madou. En 1836, il présente l'anorthoscope qui permet de reconstituer une image fixe par superposition de deux images en mouvement, découverte qu'il décrit comme « une espèce toute nouvelle d'anamorphoses ».

Ce sont ses expérimentations sur la persistance rétinienne qui le rendront aveugle : au cours de l'été 1829, il se force à fixer le soleil à l'œil nu durant 25 secondes pour en analyser les conséquences physiques. La rétine brûlée, il ne retrouve la vue qu'après plusieurs jours, et deviendra définitivement aveugle quatorze ans plus tard, en 1843.

Il étudie également les phénomènes de capillarité et de tension superficielle, tirant de ses observations sur les films de savon les conditions de Plateau qui s'appliquent aux surfaces minimales.

Depuis février 2009, une salle porte son nom au Musée du cinéma de Bruxelles.

La scène de la fontaine de Trevi.
La scène de la fontaine de Trevi.

La dolce vita (prononciation italienne : [la ˈdoltʃe ˈviːta]), sorti initialement en France sous le titre La Douceur de vivre, est un film franco-italien réalisé par Federico Fellini et sorti en 1960. Le film a obtenu la Palme d'or au 13e Festival de Cannes, ainsi que l'Oscar 1962 pour les costumes.

Construit comme une succession de petits épisodes, La dolce vita suit Marcello Rubini, un journaliste de presse people, au fil d'une semaine de vie mondaine à Rome dans une recherche infructueuse de l'amour et du bonheur. Ce film marque un tournant dans la filmographie de Federico Fellini : il fait suite à trois films proches du néoréalisme : La strada (1954), Il bidone (1955) et Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria) (1957) et inaugure le vocabulaire cinématographique personnel qui deviendra définitivement la marque de fabrique « fellinienne » des films de la maturité. Aujourd'hui considéré comme un classique du cinéma italien et du cinéma en général, il a pourtant été accueilli par le scandale à sa sortie pour sa description d'une société oisive et débauchée.

La République de Marquetalia (en rouge) et les autres « Républiques indépendantes » au début des années 1960, d'après Jean Lartéguy.
La République de Marquetalia (en rouge) et les autres « Républiques indépendantes » au début des années 1960, d'après Jean Lartéguy.

La République de Marquetalia (espagnol : República de Marquetalia) est une zone autonome constituée en 1958 en Colombie. Cette zone vit en marge du pouvoir central colombien entre 1958 et 1964, à tel point qu'elle a parfois été décrite comme une « République indépendante », une appellation récusée par ses dirigeants, qui préfèrent parler de « groupe d'autodéfense » ou de « zone organisée du mouvement paysan ». Elle est utilisée comme refuge par des populations fuyant la violence des zones voisines, avant d'être reprise par l'armée colombienne le . La plupart des guérilleros parviennent à quitter la zone, et forment le noyau initial des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), qui sont fondées officiellement deux ans plus tard. La résistance opposée par les guérilleros à l'offensive militaire contre Marquetalia constitue un événement fondamental pour les FARC, qui considèrent le , date du premier choc important entre l'armée et les guérilleros, comme leur date anniversaire.

Le Columbia près du barrage de Bonneville, 2004.
Le Columbia près du barrage de Bonneville, 2004.

Le Columbia (se prononce /kə.lʌm.bi.ə/ ou « co-lemb-bia » et se nomme Columbia River /kə.lʌm.bi.ə ˈɹɪvəɹ/ en anglais) est un fleuve circulant du Canada aux États-Unis avant de se jeter dans l’océan Pacifique.

C’est le plus grand cours d’eau de la région Nord-Ouest Pacifique de l’Amérique du Nord, que ce soit par sa longueur totale, la taille du bassin versant ou son débit à l’embouchure. Il prend sa source dans les montagnes Rocheuses en Colombie-Britannique, au Canada, puis coule dans les États américains de Washington et de l’Oregon avant de se jeter dans l’océan Pacifique à la hauteur de la ville d’Astoria. Le fleuve mesure environ 2 000 kilomètres et son principal affluent est la Snake. Son bassin versant est d’environ 670 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que la taille de la France, et s’étend sur sept États américains et une Province canadienne.

En volume, la Columbia est le quatrième plus grand fleuve des États-Unis, et il a le plus grand débit des fleuves d’Amérique du Nord qui se jettent dans l’océan Pacifique. Son débit abondant et sa dénivelée relativement raide lui donnent un énorme potentiel pour la production d’énergie hydroélectrique. Les quatorze barrages hydroélectriques sur le cours principal du Columbia produisent à eux seuls plus d’énergie hydroélectrique que ceux de tout autre fleuve nord-américain.

Le Columbia et ses affluents ont été au centre de la culture et de l’économie de la région depuis des milliers d’années. Ils ont été utilisés pour le transport et comme axe de communication, reliant les nombreux groupes de populations de la région. Le système fluvial accueille de nombreuses espèces de poissons anadromes qui migrent entre les habitats d’eau douce et de mer de l’océan Pacifique. Ces poissons, surtout les espèces de saumons, fournirent une nourriture de base pour les peuples autochtones et, dans les siècles passés, les commerçants de tout l’Ouest de l’Amérique du Nord sont venus commercer ces poissons.

À la fin du XVIIIe siècle, le Columbia Rediviva, un navire américain, devint le premier à entrer dans l’embouchure du fleuve depuis l’océan Pacifique, et son commandant Robert Gray nomma sa découverte du nom de son bateau. Il fut suivi par l’explorateur britannique William Robert Broughton qui explora la chaîne côtière de l’Oregon dans la vallée de la Willamette. Dans les décennies suivantes, les compagnies commerciales de traite des fourrures utilisèrent le Columbia comme une voie de transport clé. Les explorateurs à terre venus de l’est entrèrent dans la vallée de la Willamette par la gorge du Columbia et les pionniers commencèrent à s’installer dans la vallée de la Willamette en nombre croissant depuis les deux voies d’accès découvertes. Les bateaux à vapeur naviguant le long du fleuve facilitèrent le commerce et les communications et l’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, avec des lignes suivant le lit du fleuve, permit de compléter ces liens…


La déclaration sur l'identité coopérative est énoncée par l’Alliance coopérative internationale et date de 1895. Après avoir défini les coopératives et leurs valeurs, la déclaration énonce les sept principes de la coopération.

Cette déclaration a donné lieu à la Recommandation 193 (du 03/06/2002) de l'OIT sur la promotion des coopératives, par laquelle l'OIT invite organisations patronales, syndicales et États à s’impliquer dans leurs champs de compétences pour encourager la structuration coopérative.


Chevalement du Puits St Quentin
Chevalement du Puits St Quentin
Rimogne est une commune française, située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne.

Rimogne est un village autrefois important pour avoir été un des plus grands bassins ardoisiers français et cela dès son origine. L’ardoise y a été extraite de 1158 à 1971, soit pendant 813 ans. À l’image du destin des mineurs de Zola dans Germinal, le destin du village est intimement lié à celui de l’extraction minière. C’est à travers cette histoire que se sont dessinés la plupart des aspects de la vie sociale, de la vie économique, de la vie culturelle.

Si aujourd’hui toute activité ardoisière a cessé, il n’en reste pas moins que Rimogne est un village au riche passé industriel. Les ardoisières ont en effet tellement façonné ce village que le monde de l’ardoise et tout ce qui s’y rattache sont encore très présents dans le quotidien.


Vue de la chaîne British Empire.
Vue de la chaîne British Empire.

Le parc national Quttinirpaaq (en inuktitut : ᖁᑦᑎᓂᕐᐹᖅ, prononciation : /quttiniɢpaːq/) est un parc national du Canada situé au Nunavut, sur l'île d'Ellesmere. Il est, dans le monde, le deuxième parc national le plus septentrional après celui du Nord-Est du Groenland. Son nom signifie « Toit du monde » en inuktitut.

Avec ses 37 775 km2, le parc national Quttinirpaaq est le second parc national canadien par sa superficie, après Wood Buffalo. Il est situé dans l'extrême Arctique et est recouvert au tiers par des calottes glaciaires. Le climat y est rude et les êtres vivants rares, mais il possède néanmoins une oasis de vie autour du lac Hazen. Depuis environ 4 500 ans, il a été habité sporadiquement par les Inuits et par les peuples qui les ont précédés, et il présente plusieurs sites archéologiques très bien préservés. Au XIXe siècle, les expéditions polaires de George Nares, d'Adolphus Greely et de Robert Peary établissent un camp de base dans une zone qui fait dorénavant partie du parc. Durant la Guerre froide, le Canada fait construire trois camps de recherche qui sont encore utilisés de nos jours. Le parc est visité annuellement par environ 200 visiteurs et est administré par l'agence Parcs Canada.

Connu comme le seul perroquet non-volant du monde, le Kakapo (Strigops habroptilus) est endémique à la Nouvelle-Zélande. Comme le dodo de l'Île Maurice, sa population a rapidement décru avec l'arrivée des hommes. Classé espèce en danger critique d'extinction, il fait désormais l'objet d'un programme d'élevage conservatoire, sa population ne dépassant pas 80 individus.

La gare routière et la Basilique de Yamoussoukro.

Yamoussoukro, ville de 200 659 habitants, située à 240 kilomètres au nord d'Abidjan, est la capitale administrative de la Côte d'Ivoire, la capitale économique du pays étant Abidjan.

Elle comptait environ 155 803 habitants en 1998. Il s'agit de la 4e ville la plus peuplée de Côte d'Ivoire après Abidjan, Bouaké et Gagnoa et devant Korhogo. Le village de N'Gokro a été rebaptisé Yamoussoukro en hommage à la reine Baoulé, Yamoussou, le suffixe Kro signifiant village en langue Baoulé.

Pierre Dubois, né le à Charleville-Mézières, est un auteur, scénariste de bande dessinée, écrivain, conteur et conférencier français à l'origine du regain d'intérêt pour les fées et le petit peuple en France. Passionné très tôt par la féerie et les contes, il devient illustrateur après de courtes études aux beaux-arts, puis rassemble des légendes locales qu'il restitue dans des chroniques à la radio et à la télévision durant plus de trente ans, ce qui lance sa carrière et rend sa passion publique. Il est l'inventeur de l'elficologie, ou « étude du petit peuple » comme d'un équivalent à l'étude des « fairies », bien qu'il s'agisse à l'origine d'une simple blague de sa part. Son premier album de bande dessinée en tant que scénariste est publié en 1986 et ne connaît qu'un succès d'estime. Depuis, il en sort un chaque année et fait aussi des apparitions régulières à la télévision ainsi que dans des conférences, toujours dans l’univers des contes, du rêve et des légendes liées au petit peuple, qui sont devenus ses spécialités.

C'est en grande partie grâce à ses encyclopédies des fées, des lutins et des elfes, résultats d'une vingtaine d'années de recherches et parues dans les années 1990, que Pierre Dubois a gagné sa reconnaissance internationale de spécialiste français pour tout ce qui touche à la féerie. Ces encyclopédies se sont vendues à des milliers d'exemplaires à l'époque où il s'agissait des tous premiers ouvrages du genre en France...


Le prince Pierre, enfant, aux côtés de sa mère et de sa sœur Eugénie (1912).
Le prince Pierre, enfant, aux côtés de sa mère et de sa sœur Eugénie (1912).

Pierre de Grèce (en grec moderne : Πέτρος της Ελλάδας / Pétros tis Elládas ; et en danois : Peter af Grækenland og til Danmark), prince de Grèce et de Danemark, est né à Paris, en France, le et est mort à Londres, au Royaume-Uni, le . Membre de la Maison d’Oldenbourg, c’est un prince, un militaire et un anthropologue grec spécialiste du Tibet et de la polyandrie.

Le prince Pierre passe l’essentiel de son enfance dans la région parisienne, et ne découvre la Grèce qu’après la restauration de son cousin, le roi Georges II, sur le trône, en 1935. Grâce à sa mère, la princesse Marie Bonaparte, il fréquente très jeune de nombreux intellectuels, et rencontre Aristide Briand, Rudolph Loewenstein, Sigmund Freud et Bronislaw Malinowski.

Adulte, Pierre étudie le droit, qui ne le passionne guère, à la Sorbonne, et obtient son doctorat en 1934. Il part ensuite étudier l’anthropologie avec Malinowski à la London School of Economics, en 1935-1936. Dans le même temps, le prince noue une relation amoureuse avec une roturière divorcée du nom d’Irène Ovtchinnikova. En 1937, ils partent ensemble pour un long voyage en Asie. Pierre passe ainsi plusieurs mois en Inde, où il étudie différentes populations qui pratiquent la polyandrie avant de se marier avec Irène le . Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale le conduit cependant à rentrer en Europe avec son épouse et à s’engager dans l’armée hellénique. Officier de liaison, il doit quitter la Grèce après l’invasion de celle-ci par les forces de l’Axe et trouver refuge en Égypte. Il y poursuit le combat aux côtés des Alliés. Il sert alors principalement en Libye et en Italie, mais effectue également plusieurs missions en Méditerranée occidentale, en Afrique noire, et même en Chine.

À la Libération, les tensions politiques que connaît la Grèce et le refus de la famille royale d’accepter son mariage l’empêchent de rentrer à Athènes. Après un bref séjour à Copenhague, Pierre et son épouse repartent donc pour l’Asie, où ils participent à la branche tibétaine de la troisième expédition danoise en Asie centrale (1950). Ne pouvant pénétrer au Tibet du fait de l’intervention militaire chinoise qui se produit alors dans la région, le couple décide de s’installer près de la frontière, à Kalimpong, pour y étudier les réfugiés tibétains. Hormis quelques intermèdes européens et afghan, le séjour de Pierre et d’Irène dans la région dure jusqu’en 1957, année où le gouvernement indien les expulse à cause de leur soutien aux Tibétains...

Nelken - Les Œillets (1982) de Pina Bausch en 2005.

Pina Bausch, née le à Solingen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, est une danseuse et chorégraphe allemande de danse contemporaine.

Formée à l'école de Kurt Jooss, Pina Bausch est une précurseuse et théoricienne, dans les années 1970, du concept de danse-théâtre ou Tanztheater sur la scène allemande et internationale. Avec sa compagnie Tanztheater Wuppertal, située à Wuppertal, en Allemagne, elle est dès lors une des figures les plus éminentes de la danse contemporaine avec des pièces faisant autorité comme Café Müller en 1978.

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Reconstitution grandeur nature d'Allosaurus, à Bałtów (Pologne).
Reconstitution grandeur nature, à Bałtów (Pologne).

Allosaurus, également francisé allosaure, est un genre fossile de grands dinosaures théropodes ayant vécu durant les étages Kimméridgien et Tithonien du Jurassique supérieur, il y a entre 155 et 145 millions d’années, dans ce qui sont actuellement l'Amérique du Nord et l'Europe. Le nom générique du taxon signifie littéralement « lézard différent », faisant allusion à ses vertèbres concaves uniques observées au moment de sa découverte. Les premiers restes fossiles pouvant être définitivement attribués à ce genre sont décrits en 1877 par le paléontologue américain Othniel Charles Marsh. Le genre a une taxonomie très complexe et comprend au moins trois espèces valides, dont la plus connue est A. fragilis. La majeure partie des restes d’Allosaurus proviennent de la formation de Morrison en Amérique du Nord, avec du matériel également connu de la formation de Lourinhã au Portugal. Pendant plus de la moitié du , l'animal était connu sous le nom d’Antrodemus, mais une étude des restes abondants de la carrière de dinosaures de Cleveland-Lloyd remet le nom d’Allosaurus au premier plan. Figurant parmi les premiers dinosaures théropodes bien connus, ce dernier attire l'attention en dehors des cercles paléontologiques.

Allosaurus figure parmi les plus grands prédateurs bipèdes de son temps. Son crâne est léger, robuste et équipé de dizaines de dents acérées et dentelées. L'animal mesure en moyenne 8,5 m de long chez A. fragilis, les plus gros spécimens étant estimés à 9,7 m de long. Par rapport à ses pattes larges et puissantes, ses mains à trois doigts sont petites et son corps est équilibré par une longue queue musclée. C'est le genre type de la famille des Allosauridae, des dinosaures théropodes appartenant au groupe des carnosauriens. Étant le grand prédateur le plus abondant de la formation de Morrison, Allosaurus se trouvait au sommet de la chaîne alimentaire et se nourrissait probablement de grands dinosaures herbivores contemporains, avec la possibilité de chasser d'autres prédateurs. Les proies potentielles incluent les ornithopodes, les stégosauridés et les sauropodes. Certains paléontologues interprètent Allosaurus comme ayant eu un comportement social coopératif et chassant en meute, tandis que d'autres pensent que les individus peuvent avoir été agressifs les uns envers les autres et que les congrégations de ce genre sont le résultat d'individus solitaires se nourrissant des mêmes carcasses.


Mélodie Cocktail — ou Le Temps d'une mélodie au Québec — est le 13e long-métrage d'animation et le 10e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1948, il s'agit d'une anthologie de sept courts métrages dans la lignée de Fantasia (1940) et de La Boîte à Musique (1946), mais incluant des prises de vues réelles.

Les sept séquences, assez disparates, reprennent des traits caractéristiques des précédentes productions de Disney. Ainsi, on retrouve deux séquences sur le folklore américain, une séquence d'animation surréaliste, une autre dans un monde d'objets anthropomorphes et d'autres mêlant animation et acteurs en prise de vue réelle. Plusieurs auteurs notent que le film, malgré un certain niveau technique et quelques éléments agréables, manque d'unité. D'après ces mêmes critiques, le film conforte le public dans son attente d'un retour aux standards de Disney, les longs métrages d'un seul tenant. Mélodie cocktail est la dernière compilation de courts métrages de Disney hormis la compilation Le Crapaud et le Maître d'école (1949) avec deux moyens métrages. Le long métrage Cendrillon est alors en production et prévu pour 1950.

En 1955, deux séquences issues du film ont été éditées sous le titre Contrasts in Rhythm tandis que cinq autres ont été regroupées avec quatre tirées de La Boîte à musique sous le nom de Music Land.


Code de Hammurabi
Code de Hammurabi

Le Code de Hammurabi est un texte juridique babylonien daté d'environ 1750 av. J.-C., à ce jour le plus complet des codes de lois connus de la Mésopotamie antique. Il a été redécouvert en 1901-1902 à Suse en Iran, gravé sur une stèle de 2,25 mètres de haut comportant la quasi-totalité du texte en écriture cunéiforme et en langue babylonienne, exposée de nos jours au Musée du Louvre à Paris. Plus qu'un code juridique, il s'agit en fait d'une longue inscription royale, comportant un prologue et un épilogue glorifiant le souverain Hammurabi, qui a régné à Babylone d'environ 1792 à 1750 av. J.-C., dont la majeure partie est constituée par des décisions de justice.

Depuis sa découverte, en 1901, cet ensemble de décisions est désigné comme un « code » et chaque décision comme autant de « lois » (ou « articles ») relatives à différents aspects de la vie de la société babylonienne de la période. La nature exacte du texte est l'objet de débats : bien qu'il soit souvent présenté comme un code de lois dont les dispositions sont destinées à être appliquées dans le royaume de Hammurabi, les assyriologues qui l'ont étudié plus précisément insistent sur sa fonction politique de glorification du roi et y voient plutôt une sorte de traité juridique visant à conserver le souvenir du sens de la justice et de l'équité de Hammurabi. Quoi qu'il en soit, y apparaissent des informations essentielles pour la connaissance de différents aspects de la société babylonienne du XVIIIe siècle av. J.-C. : organisation et pratiques judiciaires, droit de la famille et de la propriété, statuts sociaux, activités économiques, etc. Il convient cependant souvent de compléter ces informations par celles fournies par les nombreuses tablettes cunéiformes de la même époque exhumées sur les sites de Babylonie pour mieux comprendre le contenu du texte.

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Une « obligation » de la Compagnie hollandaise des Indes orientales, émise en 1623
Une « obligation » de la Compagnie hollandaise des Indes orientales, émise en 1623

La question du commencement de l’histoire du capitalisme, de ses origines, a été source de débats sociologiques, économiques et historiques depuis le XIXe siècle. Karl Marx a fait de ce système de production une étape d’une histoire de l’humanité marquée par la lutte des classes, symbole du triomphe de la bourgeoisie sur la noblesse, mais condamné à être renversé par le prolétariat.

Les sociologues allemands du début du XXe siècle ont quant à eux mis en avant des explications culturelles et religieuses, Werner Sombart l’associant à la mentalité juive, Max Weber à l’éthique protestante. Plus récemment des historiens, tel Fernand Braudel, se sont intéressés à l’évolution dans le temps long de cette « civilisation », en faisant remonter ses racines jusqu’au Moyen Âge.

Statue du poète Robert Burns à Dumfries.
Statue du poète Robert Burns à Dumfries.

La culture de l'Écosse forme une synthèse des différentes cultures, celtes, pictes et anglaises principalement, ayant baigné le pays. Les reliefs naturels, délimitant géographiquement les Highlands, montagneux et isolés, au nord, et les Lowlands, plus ouverts aux échanges culturels et commerciaux avec l'Angleterre, ont joué un rôle important dans l'établissement du panorama culturel écossais.

L'histoire de l'Écosse a marqué cette diversité d'origines, par les différents peuples ayant habité le pays. Durant l'Antiquité et le haut Moyen Âge, les Celtes, ou Gaëls, à l'ouest, les Pictes, au nord, et les Bretons insulaires, au sud, ont constitué une mosaïque de cultures et de langues, influencée également par les invasions vikings. Ces origines diverses se traduisent encore au début du XXIe siècle dans les différentes langues parlées en Écosse, anglais, scots et gaélique écossais, ainsi que dans les différentes mythologies reflétées dans les légendes et croyances populaires. À partir de la fin du Moyen Âge, l'unification politique de l'Écosse a tendu à l'effacement partiel des disparités culturelles, le clivage entre Lowlands et Highlands demeurant toutefois très présent.

Le système de clans a constitué la base de la société écossaise jusqu'au XVIIIe siècle. L'Acte d'Union réunit en 1707 l'Écosse à l'Angleterre au sein du Royaume de Grande-Bretagne. Des soulèvements, les rébellions jacobites, déchirent le pays entre 1715 et 1745, tandis que les philosophes des Lumières écossaises ont largement participé au mouvement européen des Lumières, particulièrement avec David Hume et Adam Smith. En 1746, l'échec de la dernière rébellion jacobite se solde par une répression des symboles nationaux, tels le tartan, le kilt ou la cornemuse, et par une désagrégation de la société traditionnelle. Au XIXe siècle, la révolution industrielle, combinée aux Highland Clearances, des mouvements d'émigration massifs vers le Nouveau Monde, va radicalement modifier le panorama culturel écossais et achever le changement de la société...

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L'identité numérique (IDN) peut être définie comme un lien technologique entre une entité réelle (personne, organisme ou entreprise) et des entités virtuelles (sa ou ses représentation(s) numériques).

Le développement et l’évolution des moyens de communication, au travers notamment de la multiplication des blogs et des réseaux sociaux, changent le rapport de l’individu à autrui. Ainsi, l’identité numérique permet l’identification de l’individu en ligne et la mise en relation de celui-ci avec cet ensemble de communautés virtuelles qu’est Internet. Dès lors, l’identité numérique peut être divisée en trois catégories (Georges, 2009) :

  • L’identité déclarative, qui se réfère aux données saisies par l’utilisateur comme son nom, sa date de naissance, ou autres informations personnelles directement renseignées par l’individu ;
  • L’identité agissante, qui est indirectement renseignée par les activités de l’utilisateur sur la toile ;
  • L’identité calculée, qui résulte d’une analyse de l’identité agissante par le système, comme le nombre de communautés virtuelles dans lesquelles l’individu évolue ou bien son nombre d’amis sur les réseaux sociaux.

Le décalage ou du moins les divergences qui peuvent subsister entre l’identité déclarative et l’identité agissante soulèvent une question majeure. Qui est vraiment l’individu auquel nous avons affaire sur la toile ?

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Hugo Steinhaus (1968).
Hugo Steinhaus (1968).

Władysław Hugo Dionizy Steinhaus, né le à Jasło et mort le à Wrocław, est un mathématicien et professeur polonais. Steinhaus a obtenu son Ph.D. sous la direction de David Hilbert à l'université de Göttingen en 1911, et est plus tard devenu professeur à l'université de Lwów, où il a cofondé l'École mathématique de Lwów. Il est connu pour avoir « découvert » le mathématicien Stefan Banach, avec qui il a publié le théorème de Banach-Steinhaus, fondamental en analyse fonctionnelle. Après la Seconde Guerre mondiale, Steinhaus a joué un rôle important dans la constitution du département de mathématiques de l'université de Wrocław et plus généralement dans le renouveau des mathématiques polonaises.

Auteur de plus de 170 articles et ouvrages scientifiques, Steinhaus a laissé sa marque dans de nombreuses branches des mathématiques, comme l'analyse fonctionnelle, la géométrie, la logique mathématique ou la trigonométrie. Il est notamment considéré comme l'un des pionniers de la théorie des jeux et de la théorie des probabilités.

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Le pharaon Amenhotep III et ses attributs, la coiffe-némès, le pschent, la barbe postiche et l’uræus.
Le pharaon Amenhotep III et ses attributs, la coiffe-némès, le pschent, la barbe postiche et l’uræus.

Les attributs du pharaon ou regalia pharaoniques sont les objets symboliques de la royauté de l'Ancienne Égypte (couronnes, coiffes, sceptres). En usage entre 3150 et 30 av. J.-C., ces attributs sont propres aux pharaons mais aussi à certains dieux tels Atoum, , Osiris ou Horus. Dans le mythe, ces puissants dieux sont en effet considérés comme les détenteurs originels du pouvoir royal et comme les premiers souverains de la vallée du Nil.

Successeur des dieux, le pharaon ne paraît jamais tête nue en public eu égard à sa fonction sacro-sainte. Dans l’iconographie égyptienne, les attributs royaux apparaissent dès l'aube de la civilisation. Déjà sous la première dynastie égyptienne, la couronne blanche de Haute-Égypte, en forme de mitre allongée, est portée très couramment par les souverains. Il en va de même pour la couronne rouge de Basse-Égypte, en forme de mortier, ainsi que pour la double-couronne pschent. Cette dernière s'adapte parfois à la coiffe-némès, un linge plissé et rayé. Plus tardive, la coiffe bleue khépresh est assez fréquente sous le Nouvel Empire. Puissant symbole de protection, le serpent-uræus ceint immanquablement le front royal en toute occasion.

Les sceptres sont d'autres symboles de domination. La crosse-héqa et le flagellum-nekhekh, aux aspects pastoralistes, démontrent que le pharaon est le berger de son peuple, le guidant et le protégeant.

Parmi les autres attributs figurent la queue de taureau fixée à l'arrière du pagne, la barbe cérémonielle, les sandales et l'étui-mekes.

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Module Peltier.
Module Peltier.

L'effet thermoélectrique, découvert puis compris au cours du XIXe siècle grâce aux travaux de Seebeck, Peltier ou encore Lord Kelvin, est un phénomène physique présent dans certains matériaux : il y lie le flux de chaleur qui les traverse au courant électrique qui les parcourt. Cet effet est à la base d'applications, dont très majoritairement la thermométrie, puis la réfrigération (ex. module Peltier) et enfin, très marginalement, la génération d'électricité (aussi appelée « thermopile »).

Un matériau thermoélectrique transforme directement la chaleur en électricité, ou déplace des calories par l'application d'un courant électrique. Un grand nombre des matériaux possédant des propriétés thermoélectriques intéressantes ont été découverts au cours des décennies 1950 et 1960. C'est notamment le cas du tellurure de bismuth (Bi2Te3) utilisé dans les modules Peltier commerciaux, ou des alliages silicium-germanium (SiGe) utilisés pour l'alimentation des sondes spatiales dans des générateurs thermoélectriques à radioisotope.

L'utilisation de la thermoélectricité en thermométrie connaît un grand succès depuis le début du XXe siècle et en réfrigération portable depuis les années 2000. Par contre, la thermopile a du mal à émerger car son rendement est peu élevé et les coûts sont importants, cela les limite à des utilisations très ciblées en 2005 (il n'y a pas encore de marché de niche pour la thermopile). Cependant des progrès récents, ainsi qu'un nouvel intérêt pour la thermoélectricité dû à la fois à la hausse des coûts de l'énergie et aux exigences environnementales, ont conduit à un renouveau important des recherches scientifiques dans cette discipline.

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Photo en buste de Damon Hill
Damon Hill en 2008.

Damon Graham Devereux Hill, OBE, dit Damon Hill, né le à Hampstead, est un pilote automobile anglais, champion du monde de Formule 1 en 1996. Fils de Graham Hill, titré en 1962 et 1968, il est le premier champion du monde de Formule 1 à avoir succédé à son père au palmarès de son sport, imité par Nico Rosberg en 2016.

Lorsque Graham Hill meurt dans un accident d'avion, Damon a alors quinze ans. Il devient pilote professionnel à vingt-trois ans en compétition motocycliste. Après des succès relatifs, il s'adonne à la compétition automobile et débute en 1984 en Formule 3 pour passer, en 1989 à la Formule 3000, catégorie où il ne compte aucune victoire.

Damon Hill devient pilote d'essai pour le compte de Williams F1 Team à partir de 1992 et il s'engage en championnat du monde dans l'écurie Brabham. Il devient, la saison suivante, pilote officiel Williams après le départ de Nigel Mansell (champion du monde 1992) et remporte la première de ses vingt-deux victoires au Grand Prix de Hongrie 1993. Durant les années 1990, Hill est un des principaux rivaux de Michael Schumacher en championnat du monde. En lice pour le titre en 1994, les deux pilotes entrent en collision, et l'Allemand s'empare de son premier titre pour un point. Damon Hill remporte le championnat du monde 1996, mais, dès l'année suivante, quitte l'écurie Williams. Il pilote alors pour des écuries moins compétitives telles qu'Arrows ou Jordan Grand Prix, à laquelle il apporte sa première victoire en Grand Prix.

Damon Hill prend sa retraite sportive après la saison 1999. Il se lance dans les affaires et s'adonne à sa passion pour la musique en jouant de la guitare pour différents groupes. Depuis 2006, il est président du British Racing Drivers' Club, succédant à Jackie Stewart.


Le cycle du combustible nucléaire, aussi appelé chaîne du combustible nucléaire, est l'ensemble des opérations destinées à fournir du combustible aux réacteurs nucléaires, puis à gérer le combustible irradié, depuis l'extraction du minerai jusqu'à la gestion des déchets. Ces opérations constituent alors les différentes étapes du cycle du combustible nucléaire qui interviennent en amont ou en aval du cycle selon qu'elles se déroulent avant ou après son irradiation dans un réacteur.

Il existe plusieurs stratégies de cycle du combustible qui se distinguent par l'absence ou la présence de certaines étapes, en particulier celles d'enrichissement de l'uranium et de traitement du combustible irradié. En 2006, les cycles du combustible mis en œuvre dans le monde peuvent être répartis en deux grandes catégories. Les cycles sans recyclage consistent à considérer tout le combustible irradié comme déchet. Les cycles avec recyclage partiel consistent à extraire du combustible irradié déchargé des réacteurs tout ou partie des matières valorisables – c'est-à-dire susceptibles d'être réutilisées pour fournir de l'énergie – afin de fabriquer du combustible neuf. Théoriquement, un cycle est dit ouvert lorsque les matières valorisables du combustible irradié ne sont pas recyclées. Un cycle est dit fermé dans le cadre d'un recyclage des isotopes fissiles.

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Manuscrit illustré par Toros Roslin, Évangile de Malatia, 1268.
Manuscrit illustré par Toros Roslin, Évangile de Malatia, 1268.

La miniature arménienne est l'expression particulière de la miniature en Grande-Arménie, en Petite-Arménie et dans la diaspora arménienne. Son apparition remonte à la création de l'alphabet arménien en Arménie, soit en l'an 405. Très peu de fragments de manuscrits enluminés des VIe et VIIe siècles ont survécu, le plus ancien conservé en entier datant du IXe siècle. L'âge d'or se situe aux XIIIe et XIVe siècles, période de la formation définitive des principales écoles et tendances (quinze cents centres d'écriture et d'enluminure). Les plus éclatantes sont celles de Siounie, du Vaspourakan et de Cilicie. De nombreux manuscrits arméniens enluminés hors du pays d'Arménie ont aussi traversé les siècles. Malgré l'apparition de l'imprimerie arménienne au XVIe siècle, la production de miniatures s'est prolongée jusqu'au XIXe siècle et survit à travers la peinture et le cinéma arméniens modernes...

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John Maynard Keynes (à droite) avec le peintre Duncan Grant.
John Maynard Keynes (à droite) avec le peintre Duncan Grant.

John Maynard Keynes ( - ) — le nom viendrait de Cahagnes en Normandie — est un économiste britannique de notoriété mondiale, reconnu comme le fondateur de la macroéconomie moderne, pour lequel les marchés ne s'équilibrent pas automatiquement ce qui justifie le recours à des politiques économiques conjoncturelles. Le keynésianisme, la nouvelle économie keynésienne, le néokeynésianisme ou le post-keynésianisme plus interventionniste sont des concepts et des courants de pensée issus de l'œuvre de Keynes.

Considéré comme l'un des plus importants théoriciens de l'économie du XXe siècle, Keynes, en tant que conseiller officiel ou officieux de nombreux hommes politiques, fut l'un des acteurs principaux des accords de Bretton Woods.

Il a aussi été un auteur à succès avec l'écriture d'un livre sur le traité de Versailles intitulé Les Conséquences économiques de la paix publié en 1919 et la rédaction d'articles pour les journaux.

Sa première somme théorique fut le Traité sur la monnaie, mais son œuvre majeure est sans conteste la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936), qui permit de combler un manque en fournissant notamment aux nouveaux libéraux anglais une théorie économique adaptée, apte à remettre en cause la loi de Say, à souligner les limites du laissez-faire depuis la fin XIXe siècle, et à dégager les outils conceptuels nécessaires à la mise en place de politiques économiques alternatives. Ses travaux ont ainsi été utilisés après la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de la mise en place de l'État-providence. Selon Kenneth R. Hoover, Keynes aurait eu à son époque une position « centriste » entre d'une part Friedrich Hayek et d'autre part Harold Laski, un des inspirateurs de l'aile gauche du parti travailliste.

La pensée de Keynes, notamment le courant keynésien dit de la synthèse néoclassique longtemps dominant aux États-Unis, a perdu une large part de son influence à partir du début des années 1980 avec la montée en puissance du monétarisme et de la nouvelle économie classique. Cependant, la crise économique de 2008-2009 a semblé marquer un regain d'intérêt pour la pensée de Keynes tant dans la version plutôt sociale libérale de la nouvelle économie keynésienne que dans des versions plus hétérodoxes, telles que le post-keynésianisme ou, en France, l'économie des conventions.

Une obligation de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales émise en 1623.

La Compagnie néerlandaise des Indes orientales (Vereenigde Oostindische Compagnie ou VOC en néerlandais, littéralement « Compagnie unie des Indes Orientales ») est une compagnie de commerce créée par les Provinces-Unies en 1602. Elle est pendant près de deux siècles l’un des piliers de la puissance du capitalisme et de l’impérialisme néerlandais. Dissoute à la fin du XVIIIe siècle, la compagnie demeure aujourd’hui l’une des entreprises capitalistes les plus puissantes qui ait jamais existé.

Créée alors que le capitalisme est encore en gestation dans un monde féodal, elle a inspiré plusieurs grandes caractéristiques des entreprises modernes : le modèle de la société anonyme émettant des actions et obligations ainsi que le modèle de la multinationale implantée dans des pays à l’autre bout du monde. Elle est la plus influente des compagnies européennes fondées au XVIIe siècle pour exploiter les richesses d’Asie.

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Langue Internationale, premier manuel d'apprentissage (Ludwik Lejzer Zamenhof, 1887, édition française)

Le premier club d'espéranto naît en 1888 sur les ruines du club de volapük de Nuremberg lorsque ses membres découvrent la langue proposée par le Zamenhof. C'est aussi dans cette même ville de Nuremberg, en 1889, que paraît La Esperantisto, le premier journal en Langue Internationale. Le cercle des personnes qui se lancent dans son étude s'agrandit. La liste des mille premières adresses paraît la même année avec cinq noms en France, dont celui de Louis de Beaufront.

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Façade arrière de la Joseph Priestley House vue depuis la Priestley Avenue en 2007.
Façade arrière de la Joseph Priestley House vue depuis la Priestley Avenue en 2007.

La Joseph Priestley House est la demeure américaine du théologien, prêtre dissident, philosophe naturel, pédagogue et théoricien de la politique du XVIIIe siècle, le britannique Joseph Priestley (1733-1804). Il y vécut de 1798, jusqu’à sa mort en 1804. Située à Northumberland, dans une région rurale de Pennsylvanie, la maison, conçue par son épouse Mary Priestley, en style géorgien et avec quelques accents fédéralistes, est aujourd’hui un musée dédié à son célèbre propriétaire.

Fuyant les persécutions religieuses et les troubles politiques au Royaume-Uni, les Priestley émigrent aux États-Unis en 1794, à la recherche d’une vie paisible. Cependant, des différends politiques et troubles familiaux s’acharnent sur Priestley au cours des dix dernières années de son existence.

Après la mort des Priestley, leur maison reste en mains privées jusqu’au tournant du XXe siècle, lorsque George Gilbert Pond, professeur de chimie à ce qui est aujourd’hui l’Université d’État de Pennsylvanie, l’achète et tente d’y fonder le premier musée Priestley. Il meurt avant d’avoir pu achever son projet et ce n’est pas avant les années 1960 que la maison est restaurée par la Pennsylvania Historical and Museum Commission et le National Historic Landmark. Une seconde rénovation est entreprise dans les années 1990, pour lui redonner l’aspect qu’elle avait à l’époque de Priestley. La maison a souvent servi aux célébrations de l’American Chemical Society (la société américaine de chimie), qui y célébra, par exemple, le centenaire puis le bicentenaire de la découverte de l’oxygène par Priestley, ainsi que le 250e anniversaire de sa naissance.

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La Durance au niveau de Rognonas.
La Durance au niveau de Rognonas.

La Durance (en occitan : Durença selon la norme classique, ou en provençal : Durènço selon la norme mistralienne) est une rivière du Sud-Est de la France se jetant dans le Rhône, dont elle est le deuxième affluent après la Saône pour la longueur et le troisième après la Saône et l’Isère pour le débit. Longue de 323,8 km, la Durance est la plus importante rivière de Provence.

Rivière dite « capricieuse », autrefois redoutée pour ses crues, elle a été soumise à un effort continu d'aménagement, en particulier depuis le XIXe siècle, à des fins hydrauliques (approvisionnement en eau potable de Marseille et des villes alentour), agricole (irrigation de 75 000 ha de cultures irriguées, responsable du prélèvement de jusqu'à 114 m3/s d'eau dans la rivière, souvent au moment de l'étiage) et hydroélectriques (avec le Verdon, 6 à 7 milliards de kWh produits par an).

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Aavasaksa vue depuis le sud-ouest en juillet 2004.
Aavasaksa vue depuis le sud-ouest en juillet 2004.

Aavasaksa, en suédois Avasaksa, anciennement orthographié Avasaxa, est une colline de Finlande culminant à 242 mètres d'altitude dans la commune d'Ylitornio. Elle est située dans la région et province de Laponie, à quelques kilomètres au sud du cercle polaire arctique, et fait face à la frontière suédoise, délimitée par la rivière Torne, qui coule à l'ouest. Offrant depuis son sommet un large panorama de la nature lapone, elle constitue le point le plus méridional de Finlande permettant l'observation du soleil de minuit. Théâtre de l'expédition Maupertuis au cours de la première moitié du XVIIIe siècle, la colline est ensuite utilisée comme repère dans l'arc géodésique de Struve au cours du XIXe siècle, ce qui lui vaut de faire partie du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2005 aux côtés de 33 autres sites de mesures. Site touristique renommé depuis le milieu du XIXe siècle, elle accueille désormais des milliers de visiteurs chaque année. En raison de son intérêt historique et de sa localisation originale, elle a été classée parmi les 27 paysages nationaux de Finlande.

L'équipe d'Éthiopie de football, surnommée les Walya (du nom du Walya ibex, le bouquetin d'Abyssinie) est constituée par une sélection des meilleurs joueurs éthiopiens sous l'égide de la fédération d'Éthiopie de football et représente le pays lors des compétitions régionales, continentales et internationales depuis sa création en 1947. Les Antilopes Walya, comme on les appelle dans le pays, disputent leurs rencontres à domicile au stade d'Addis-Abeba, situé dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. Les Éthiopiens sont actuellement au 110e rang mondial selon le classement FIFA et au 28e rang africain. L'équipe est entraînée par Sewnet Bishaw, qui a pris son poste en novembre 2011. Sous sa direction, la sélection nationale s'est qualifiée pour la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations de football 2013, une compétition dont elle était absente depuis trente-et-un ans.

C'est l'une des trois équipes (avec le Soudan et l'Égypte) à prendre part à l'édition inaugurale de la Coupe d'Afrique des nations en 1957. L'Éthiopie a remporté l'édition 1962, disputée à domicile mais n'a plus eu de résultats probants dans la compétition depuis la fin des années 1960.

Le Boeing NB-52B Balls 8 de la NASA est exposé sur la base Edwards à la fin de sa carrière.
Le Boeing NB-52B Balls 8 de la NASA est exposé sur la base Edwards à la fin de sa carrière.

Le Boeing B-52 Stratofortress, bombardier stratégique américain à long rayon d'action, en service dans la United States Air Force (USAF) depuis 1955, est construit à 744 exemplaires entre 1949 et 1962. La flotte comprend deux prototypes XB-52 et YB-52, et 742 appareils de série répartis en huit versions, du B-52A au B-52H. En , le deuxième prototype, YB-52, est le premier appareil à voler, suivi à la fin de l'année par le XB-52. Le modèle A vole en 1954 et sert uniquement pour les essais ; les premiers à entrer en service opérationnel sont les B-52B de bombardement et les RB-52B de reconnaissance livrés à partir de 1955, au 93rd Bomb Wing du Strategic Air Command. Le 744e et dernier appareil construit, un B-52H, qui sort d'usine en , est livré au mois d'octobre au 4136th Strategic Wing.

Depuis le milieu des années 1990, les B-52H sont les seuls B-52 encore en service opérationnel, au sein du Air Force Global Strike Command (AFGSC) et du Air Force Reserve Command (AFRC). L'USAF prévoit de les maintenir actifs jusqu'en 2040, soit 85 ans après la mise en service des premiers B-52B et près de 80 ans après la livraison du dernier B-52H. Sur les modèles H, la motorisation par des turboréacteurs à double flux TF33, plus puissants et moins gourmands en carburant que les turboréacteurs à simple flux J57 des versions précédentes, a joué un rôle dans la longévité de l'avion. Après leur retrait du service, une grande partie de la flotte de B-52 est entreposée au cimetière d'avions de Davis-Monthan AFB, dont s'occupe le MASDC qui devient ensuite le 309th AMARC puis le 309th AMARG, où ils servent de source de pièces détachées pour les autres appareils en service. Dans le cadre du traité de réduction des armes stratégiques, plus de 350 B-52 sont détruits entre 1993 et 2013.

À leur retrait, quelques appareils sont préservés sur des bases aériennes ou exposés dans des musées, certains ayant acquis une notoriété au cours de leur carrière. C'est notamment le cas du B-52B Lucky Lady III du 93rd Bomb Wing qui a réalisé un tour du monde sans escale en , avant d'être exposé au musée de l'USAF à la fin de sa carrière ; le NB-52B Balls 8, utilisé comme avion d'essai par la NASA, notamment pour emporter les aéronefs expérimentaux X-15 et X-43, est exposé à la base Edwards après son retrait en 2004. On peut également citer deux B-52D dont le mitrailleur de queue a abattu des avions de chasse nord-vietnamiens lors de la guerre du Viet Nam. La majeure partie des appareils préservés se trouve aux États-Unis ; trois d'entre eux se trouvent au Royaume-Uni, en Corée du Sud et en Australie.

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La Formule 1, communément abrégée en F1, est une discipline de sport automobile considérée comme la catégorie reine de ce sport. Elle a pris au fil des ans une dimension mondiale et, avec les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football, est l'un des événements sportifs les plus médiatisés.

Chaque année depuis 1950, un championnat mondial des pilotes est organisé et depuis 1958 un championnat mondial des constructeurs automobiles a été mis en place. La compétition est basée sur des Grands Prix, courses à bord de monoplaces, disputés sur circuits routiers fermés permanents mais parfois tracés en ville et temporaires, comme à Monaco.

Cette discipline sportive, régie par la Fédération internationale de l'automobile (FIA), est gérée par la Formula One Administration (FOA) et un ensemble de sociétés satellites contrôlées par Bernie Ecclestone. Après l'ère des artisans des années 1960 et 1970, elle a peu à peu attiré les grands constructeurs automobiles mondiaux qui y investissent des sommes élevées, en espérant tirer profit des retombées médiatiques d'éventuels succès. La Formule 1 est considérée comme la vitrine technologique de l'industrie automobile qui y expérimente des nouveautés techniques, parfois issues de la technologie spatiale et susceptibles d'être adaptées ensuite sur les voitures de série.

Outre la compétition, le terme Formule 1 désigne l'ensemble des règles techniques des voitures monoplaces qui sont mises à jour tous les ans par la FIA. Ces règles sont très strictes sur les dimensions des voitures, la cylindrée des moteurs, les technologies mises en œuvre; elles définissent également les mesures de sécurité des voitures pour assurer la protection du pilote. Les monoplaces de course répondant aux caractéristiques de la réglementation de la Formule 1 sont généralement désignées sous le terme générique de Formule 1.


Les chemins de fer des Côtes-du-Nord (CdN) est un ancien réseau ferroviaire départemental à voie métrique. Composées de 19 lignes, ces voies ferrées d'intérêt local quadrillaient le département des Côtes-du-Nord, en Bretagne. Avec ses 452 km, ce fut l'un des plus grands réseaux départementaux de France. Il doit en partie sa renommée aux nombreux ponts et viaducs construits par l'audacieux ingénieur en chef Louis Auguste Harel de La Noë.

Le réseau fut construit en deux étapes. L'exploitation du premier réseau, dont les lignes ouvrirent entre 1905 et 1907, avait été confiée à la Compagnie des Chemins de Fer des Côtes-du-Nord (CFCN). L'exploitation du second, dont les lignes ouvrirent entre 1916 et 1926, avait été confiée aux Chemins de Fer Armoricains (CFA). La Première Guerre mondiale mit ces deux sociétés en difficulté financière. En 1920, le département reprit les deux réseaux pour les exploiter en régie. Cependant les difficultés perduraient et les lignes furent fermées à partir de 1937. La dernière ligne ferma le 31 décembre 1956.

Daguerréotype de Théophane Vénard pris en 1852 aux Missions étrangères de Paris.
Daguerréotype de Théophane Vénard pris en 1852 aux Missions étrangères de Paris.

Théophane ou Jean-Théophane Vénard, né le à Saint-Loup-sur-Thouet et mort le à Hanoï, est un prêtre des Missions étrangères de Paris. Missionnaire au Tonkin, il y est condamné à mort et exécuté. Il est par la suite déclaré bienheureux, puis saint par l'Église catholique.

Après ses études, il entre au séminaire et décide de devenir prêtre missionnaire au sein des Missions étrangères de Paris. Ordonné prêtre en 1852, il est envoyé en Chine comme missionnaire. Après un long voyage de plus de sept mois, il arrive à Hong Kong, porte d'entrée de la Chine. Après avoir attendu son affectation, il est finalement nommé au Tonkin, la partie nord de l'actuel Viêt Nam.

Entré clandestinement au Tonkin en 1854, il apprend le vietnamien et se met au service de son évêque. La situation est alors difficile pour les chrétiens et les persécutions sont intenses contre eux. Il se réfugie dans des grottes ou des cachettes, protégé par des villageois chrétiens. Il y traduit des épîtres en vietnamien et est nommé supérieur du séminaire. En 1860, il est dénoncé par un villageois et capturé, puis exécuté l'année suivante par décapitation.

Les nombreuses lettres qu'il a écrites tout au long de sa vie, et notamment pendant sa période missionnaire, sont recueillies et publiées par son frère Eusèbe après sa mort. Elles font grande impression en France. Thérèse de Lisieux le considère comme un saint qui lui ressemble, affirmant à la lecture de ses écrits : « ce sont mes pensées, mon âme ressemble à la sienne », et contribuant à en faire, pour les catholiques, l'un des martyrs les plus populaires du XIXe siècle. De nombreuses similitudes existent entre la spiritualité de Théophane Vénard et celle de Thérèse de Lisieux, tant dans la recherche de la petitesse spirituelle que sur la vision de la mission.

Le procès en béatification de Théophane Vénard s'ouvre peu après sa mort. Il est béatifié en 1909, puis canonisé en 1988 par Jean-Paul II.

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Tablier de maître brodé du dix-neuvième siècle.
Tablier de maître brodé du dix-neuvième siècle.

Le Grand Orient de France (GODF, GO, G∴O∴D∴F∴ en typographie maçonnique) est la plus ancienne obédience maçonnique française et la plus importante d'Europe continentale. Il est né en 1773 d'une profonde transformation de la Grande Loge de France de l'époque, fondée le . Ce renouvellement débouche sur des traits spécifiques qu'il imprime à la maçonnerie française, rendant celle-ci singulière, notamment au vu des autres maçonneries européennes. En 2014, la majorité de ces différences perdurent encore en son sein.

L'évolution de l'obédience se fait au travers de l’histoire politique et sociale de la France. Investi par le milieu politique sous le Premier Empire, accusé par l’abbé Augustin Barruel et les milieux contre-révolutionnaires de conspiration ayant abouti à la révolution, le Grand Orient développe au fil de son évolution un engagement humaniste et politique. En 1877, le Grand Orient supprime l'obligation pour ses membres de se référer à « l'existence de Dieu » et à « l'immortalité de l'âme ». Dès lors, il est qualifié d'obédience dite « libérale » ou « adogmatique », qui adopte pour principe la « liberté absolue de conscience », n’imposant aucune croyance ou religion à ses membres. En cela, il se distingue des obédiences de la branche anglo-saxonne qui enjoint le respect de préceptes dits « de régularité » édictés par la Grande Loge unie d'Angleterre en 1929, impliquant notamment la croyance en Dieu et en sa Volonté révélée ainsi que l'abstention de sujets politiques ou religieux en loge.

Profondément impliqué dans la vie publique et politique sous la IIIe République, il est dissout au même titre que l'ensemble de la franc-maçonnerie française lors de la Seconde Guerre mondiale par le régime de Vichy. Le Grand Orient peine au sortir de la guerre à rebâtir ses effectifs et s’éloigne de l'action politique directe afin de privilégier la réflexion philosophique et sociétale. Fondateur du CLIPSAS, association regroupant les obédiences adogmatiques autour du globe, il est — avec plus de 52 000 membres répartis dans environ 1 250 loges — la première obédience adogmatique d'Europe. N'acceptant que des adhésions masculines depuis sa création, le Grand Orient devient mixte en 2010.

Puissance symbolique souveraine (ses membres sont également des « initiés »), son rite officiel est le Rite français consubstantiel à la création de l'obédience, celle-ci intègre au cours de son histoire et au gré de leurs apparitions la plupart des rites maçonniques pratiqués de nos jours. Imprégné de culture orale, le GODF n'en est pas moins une institution de droit régie par la loi de 1901 et par des règles écrites fondées sur le suffrage universel, principe démocratique qui s'exerce sur toutes ses structures. La devise, Liberté, Égalité, Fraternité, qu'il adopte en 1848 fait suite aux pages de son histoire et se confond volontairement avec celles de la République française.

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Le mont Rainier depuis l'est-nord-est.
Le mont Rainier depuis l'est-nord-est.

Le mont Rainier, en anglais Mount Rainier, est un volcan situé dans l'État de Washington, aux États-Unis. Culminant à 4 392 mètres d'altitude, il constitue le point culminant de l'État et de la chaîne des Cascades. Il est recouvert par une importante calotte glaciaire. C'est un stratovolcan actif de l'arc volcanique des Cascades, dont la dernière éruption remonterait à la fin du XIXe siècle. Situé à une centaine de kilomètres au sud-sud-est de l'agglomération de Seattle, il présente des risques pour les populations et les infrastructures environnantes, notamment en raison des potentiels lahars.

Découvert par les premiers Européens en lors d'un voyage d'exploration mené par George Vancouver, le volcan tire son nom de son ami, le contre-amiral dans la Royal Navy Peter Rainier. Sa première ascension remonte à 1870. Dans les années 1890, la nécessité de protéger ses ressources naturelles et économiques est démontrée ; il est ainsi intégré au parc national du mont Rainier, qui attire depuis une foule de visiteurs en quête de nature et d'alpinistes à la recherche de sommets. Son ascension présente des difficultés liées à la météorologie et à l'évolution en milieu glaciaire.

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Un polytope régulier est une figure de géométrie présentant un grand nombre de symétries ; sa définition précise a varié suivant les époques.

Parmi les polytopes réguliers, on trouve les carrés, les pentagones réguliers, les solides de Platon, ...


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Georges VII, Rodam Bagration et un jeune Alexandre (fresque à Guelati).
Georges VII, Rodam Bagration et un jeune Alexandre (fresque à Guelati).

Alexandre V (né en 1703/1704 et mort en mars 1752 ; en géorgien : ალექსანდრე V) est un monarque géorgien du XVIIIe siècle. Membre de la dynastie des Bagrations, il est roi d'Iméréthie en 1720-1741 et en 1742-1752.

Fils de Georges VII et de la reine Rodam, il grandit à la cour de Vakhtang VI de Karthli où il reçoit une éducation chrétienne tandis que son père fait face à une série de guerres civiles pour le contrôle du royaume. En 1719, il accompagne son père à Istanbul pour sécuriser l'aide de l'empire ottoman contre le prince de Gourie qui usurpe le trône et accède lui-même au pouvoir à l'aide des forces turques en 1720 à l'âge de 17 ans. Bejan Dadiani, prince de Mingrélie, est nommé régent du royaume par le pacha de Tchildir Ichak Djaqeli, ce dernier servant comme responsable du gouvernement ottoman sur les affaires de la Géorgie occidentale.

Le règne de 32 ans d'Alexandre V est marqué par une lutte intestine constante du gouvernement central contre ses nombreux vassaux puissants, une continuation de la guerre civile qui commence au XVIIe siècle. À travers son règne, il change souvent d'alliance, tel que le duc Chochita III de Ratcha qui devient son principal ennemi jusqu'en 1731, Levan Abachidzé, qui s'oppose au pouvoir royal avant de servir comme conseiller d'Alexandre V et Bejan Dadiani, dont la puissance mène à sa chute aux mains des Turcs en 1728. Il est obligé d'apaiser de nombreux nobles en leur offrant des terres et citadelles, appauvrissant les coffres du royaume, déjà largement réduits par la suzeraineté ottomane.

Les Ottomans gagnent une grande influence en Iméréthie sous Alexandre V, stationnant des troupes dans une dizaine de villes imères, dont la capitale Koutaïssi, et annexant le littoral de la Mer Noire, officiellement isolant la région de toute relation avec l'occident. En 1733, il est contraint de participer à la campagne turque vers Azov ayant pour but la soumission des tribus littorales de Ciscaucasie, avant de mettre fin à son implication après avoir envahi l'Abkhazie et forcé la famille Chervachidzé, son vassal, à adopter l'islam. L'expulsion de familles paysannes géorgiennes pour monopoliser le commerce agricole, l'augmentation des tributs sur le gouvernement central, le développement du commerce aux esclaves vers la Turquie et l'encouragement par Istanbul envers les révoltes nobiliaires font partie d'une politique de divide et impera des Ottomans qui remplace une annexion directe du royaume chrétien.

Dans une tentative de nouvel alignement géopolitique, il fait de nombreuses ouvertures vers la Russie, dont une ambassade en 1738 pour organiser une alliance militaire contre l'empire ottoman. La Convention de Nyssa de 1739 met toutefois fin à ce plan et Alexandre V est renversé par une alliance nobiliaire soutenue par Istanbul, en 1741 en faveur de son demi-frère Georges IX. Il retourne sur le trône un an plus tard grâce à une intervention de Nader Chah mais doit continuer à faire face à de nombreuses révoltes, dont une tentative d'usurpation par son frère Mamouka en 1746-1749. Alexandre reste connu pour son autoritarisme face aux rebelles mais aussi pour son incapacité à préserver l'ordre durant son règne. Il meurt en 1752 et est remplacé par son fils Salomon Ier.

Empire State Building

L’Empire State Building est un gratte-ciel de style Art déco situé sur l’île de Manhattan, à New York. Il est situé dans le quartier de Midtown au 350 de la 5e Avenue, entre les 33e et 34e rues. Inauguré le 1er mai 1931, il mesure 381 mètres (449 avec l’antenne) et compte 102 étages. Il est actuellement le plus grand building de New York (position qu’il a retrouvée suite à la destruction des tours jumelles du World Trade Center) et a été pendant des décennies le plus haut immeuble du monde. Le building tire son nom du surnom de l’État de New York, The Empire State, qui apparaît notamment sur les plaques d’immatriculation.

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Carte du Péloponnèse, avec les lieux visités par l'expédition.

L’expédition de Morée est le nom donné en France à l’intervention terrestre de l’armée française dans le Péloponnèse, entre 1828 et 1833, lors de la guerre d'indépendance grecque.

Après la chute de Missolonghi, l’Europe occidentale avait décidé d’intervenir en faveur de la Grèce insurgée. L’attitude de l’allié égyptien de l’Empire ottoman, Ibrahim Pacha étant particulièrement critiquée, le principal objectif était d’obtenir qu’il évacuât les régions occupées, le Péloponnèse en premier lieu. L’intervention débuta par l’envoi d’une flotte franco-russo-britannique qui remporta la bataille de Navarin en octobre 1827. En août 1828, un corps expéditionnaire français débarqua à Coron au sud du Péloponnèse. Les soldats stationnèrent dans la presqu’île jusqu’à l'évacuation, en octobre, des troupes égyptiennes, puis ils prirent le contrôle des principales places-fortes encore tenues par les troupes turques. Bien que l’essentiel des troupes rentrât en France dès la fin de 1828, la présence française se poursuivit jusqu’en 1833.

Little Boy (anglais pour « petit garçon ») était le nom de code de la bombe atomique qui fut larguée sur Hiroshima au Japon le 6 août 1945 par le B-29 Enola Gay de l'armée américaine. Elle fut la première bombe atomique utilisée de manière offensive, la seconde fut Fat Man, qui détruisit Nagasaki trois jours plus tard.

L'arme fut developpée au cours de la Seconde Guerre mondiale dans le cadre du Projet Manhattan, et tirait sa puissance explosive de l'uranium enrichi.

Little Boy était la deuxième explosion nucléaire de l'histoire après l'essai de Trinity.

D'une longueur de 3 m et d'un diamètre de 71 cm, elle avait une masse de 4 000 kg. Elle contenait un peu plus de 64 kg de U-235 parmi lesquels seuls 700 grammes entrèrent en fission.

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« Le Massacre des Innocents » par Guido Reni.

Le Massacre des Innocents est une peinture à l’huile réalisée en 1611 par Guido Reni. Peu connue du grand public, elle était considérée comme un chef-d’œuvre du vivant de Reni.

Le sujet met en scène de manière baroque et rigoureuse un événement biblique raconté dans l’Évangile de Matthieu (II, 1-19). Les mages avaient annoncé la naissance à Bethléem du « roi des Juifs » et Hérode l’avait fait chercher en vain ; il ordonna alors la mise à mort de tous les enfants de la ville âgés de moins de deux ans.

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Portrait de Buffon par François-Hubert Drouais
Portrait de Buffon par François-Hubert Drouais

Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, plus connu sous le nom simple de Buffon, né à Montbard le et mort à Paris le est un naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste, philosophe et écrivain français.

À la fois académicien des sciences et académicien français, il participe à l'esprit des Lumières. Ses théories ont influencé deux générations de naturalistes, en particulier Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. Salué par ses contemporains pour son maître ouvrage Histoire naturelle, Buffon a été qualifié de « Pline de Montbard.

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Dan Bain en 1900.
Dan Bain en 1900.

Donald Henderson « Dan » Bain (né le à Belleville en Ontario au Canada — mort le à Winnipeg au Manitoba) est un sportif multidisciplinaire canadien. Il remporte ainsi des titres de champion de patinage à roulettes, gymnastique, cyclisme, de ball-trap, de patinage artistique, de golf et également de hockey sur glace ; il gagne la Coupe Stanley, le trophée le plus important du hockey sur glace en Amérique du Nord, à deux reprises avec les Victorias de Winnipeg en février 1896 et 1901.

Il prend sa retraite d'athlète en 1930 alors qu'il est déjà à la tête d'une belle fortune. Homme d'affaires important au Canada en général et dans le Manitoba en particulier, il possède une maison à Winnipeg et également un pavillon de chasse sur les bords du lac Manitoba.

Il meurt en 1962, à l'âge de 88 ans, à la tête d'une fortune estimée à plus d'un million de dollars et est membre de plusieurs temples de la renommée : il fait partie de la première promotion du temple de la renommée du hockey en 1945, puis il rejoint le Panthéon des sports canadiens en 1971, le Manitoba Sports Hall of Fame en 1981 mais également le temple de la renommée du hockey du Manitoba. Il est également reconnu comme l'athlète canadien par excellence de la dernière moitié du XIXe siècle.

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Carte des dialectes du mannois.
Carte des dialectes du mannois.

Le mannois (ou manxois) est une langue celtique appartenant à la branche des langues gaéliques, et parlée sur l’île de Man, en mer d’Irlande par environ 1700 personnes.

Cette langue se différencia de l’erse (gaélique écossais) vers le XVe siècle. C’est une des langues officielles de l’île ; les lois doivent être proclamées en mannois et son enseignement a été mis en place dans les écoles. Ned Maddrell, mort en 1974, fut le dernier locuteur originel de la langue, avant l’apparition de la nouvelle génération de mannophones une vingtaine d’années plus tard. Ce démarrage fut surtout grâce aux efforts de plusieurs enthousiastes (notablement Brian Stowell) à un niveau local. Le mannois est maintenant reconnu comme langue régionale dans le cadre du Conseil britannique-irlandais et de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Aujourd’hui 49 personnes le parlent comme langue maternelle (des enfants bilingues de naissance), et environ 1 689 le parlent comme seconde langue.

Le mannois est beaucoup plus proche du gaélique d’Écosse que de celui d’Irlande. Il contient à la fois des traits archaïques (par exemple des mots anciens qui ont disparu en irlandais et en gaélique d’Écosse) et des innovations (en syntaxe, en phonétique, en morphologie). Son orthographe, originale, est basée surtout sur les conventions orthographiques de l’anglais, et n’a rien de commun avec l’orthographe des autres langues gaéliques. Mais les irrégularités sont nombreuses et il est difficile de savoir comment on prononce un mot que l’on ne connaît pas déjà. Pour cette raison, le mannois est reconnu avoir un système orthographique moins surprenant que celui des autres langues gaéliques. Mais l’orthographe des deux autres langues gaéliques obéit à une logique particulière qui finalement présente peu d’exceptions, tandis que celle du mannois est assez imprévisible.

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Lumière sur...

L’histoire d’Internet remonte au développement des premiers réseaux de télécommunication. L’idée d’un réseau informatique, permettant aux utilisateurs de différents ordinateurs de communiquer, se développa par de nombreuses étapes successives. La somme de tous ces développements conduisit au « réseau des réseaux » (network of networks) que nous connaissons aujourd’hui en tant qu’Internet. Il est le fruit à la fois de développements technologiques et du regroupement d’infrastructures réseau existantes et de systèmes de télécommunications.

Les premières versions mettant en place ces idées apparurent à la fin des années 1950. L’application pratique de ces concepts commença à la fin des années 1960. Dès les années 1980, les technologies que nous reconnaissons maintenant comme les fondements de l’Internet moderne commencèrent à se répandre autour du globe. Dans les années 1990, sa popularisation passa par l’apparition du World Wide Web

Henry Shefflin, né le à Waterford en Irlande, est un joueur de hurling irlandais. Il joue pour le club de Ballyhale Shamrocks GAA et est sélectionné pour le comté de Kilkenny depuis 1999.

Shefflin a été le capitaine de l’équipe de Kilkenny qui a remporté le All-Ireland en 2006. Le fait que Shefflin fasse partie des grands joueurs du hurling moderne est évident à la vue de son palmarès tant en équipe qu’en individuel.

Depuis 1999, il a gagné sept All-Ireland, onze titres de champion du Leinster, quatre National League et trois Railway Cup. Il totalise 23 buts et 390 points en 52 matchs de championnat ce qui fait de lui le meilleur marqueur de l’histoire du championnat d'Irlande.

Depuis 2000 il a été élu neuf fois dans l’équipe de l’année (All-Star 2000 et 2002 à 2009). Il a été le premier joueur de hurling à faire partie de cette équipe huit fois consécutivement. En 2002 et en 2006, il a reçu les trois titres possibles désignant le meilleur joueur de l’année.

En 2006, il est élu sportif irlandais de l'année.


Irlande-Géorgie, match de la Coupe du monde de rugby à XV 2007
Irlande-Géorgie, match de la Coupe du monde de rugby à XV 2007

L'équipe d'Irlande de rugby à XV, surnommée le XV du Trèfle, rassemble les meilleurs joueurs professionnels de la République d'Irlande et de l'Irlande du Nord, dans les compétitions internationales majeures de rugby à XV, la Coupe du monde de rugby à XV et le Tournoi des Six Nations (appelé Tournoi dans la suite de l'article).

L'équipe nationale de rugby d'Irlande représente à la fois la Irlande et l'Irlande du Nord, avec une implantation forte uniquement dans certains secteurs géographiques. Cette situation est unique au sein des équipes de rugby internationales car l'équipe d'Irlande est la seule à réunir deux entités politiques différentes, l'Irlande s'étant retrouvée divisée le . L'Irlande participe au Tournoi des Six Nations. Son palmarès dans cette compétition est de dix victoires, huit victoires partagées et un Grand Chelem en 1948. L'Irlande participe également à la Coupe du monde depuis sa création.

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Adelina Patti

Adelina Patti, dite La Patti, est une soprano colorature italienne dont la voix montait avec facilité jusqu'au contre-fa et vocalisait avec une agilité de rossignol.

Elle débute à 16 ans à New York avec Lucia di Lammermoor puis triomphe au Covent Garden de Londres dans La sonnambula. Ses débuts en 1862 à Paris dans la même œuvre la font adopter immédiatement du public. Elle fait l'admiration de Tchekhov qui l'érige en modèle. Elle interprète en grande actrice les rôles chargés d'émotion des opéras de Verdi comme Gilda (Rigoletto), Leonora (Le Trouvère) ou Violetta (La Traviata).

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Mega Drive 32X.
Mega Drive 32X.

La 32X, également appelée Super 32X au Japon, Sega Genesis 32X en Amérique du Nord, Sega Mega Drive 32X dans la région PAL, et Sega Mega 32X au Brésil, est une extension de la Mega Drive, console de jeux vidéo de quatrième génération du constructeur japonais Sega. Développée sous le nom de code Mars, celle-ci permet d'augmenter la puissance de la Mega Drive en la transformant en un système 32 bits et sert ainsi de console de transition en attendant la sortie de la Saturn. La 32X utilise indépendamment de la Mega Drive ses propres cartouches de jeu et dispose d'une ludothèque de quarante jeux vidéo.

Dévoilé par Sega en juin 1994 lors du Consumer Electronics Show à Las Vegas, la 32X est présentée comme une option à bas prix pour les joueurs souhaitant se tourner vers les jeux vidéo 32 bits. Développé en réponse à la Jaguar d'Atari et pour pallier les problèmes de développement de la Saturn en raison de la concurrence que représente la PlayStation, la 32X est d'abord conçue comme une console à part entière. Ensuite, eu égard aux suggestions du directeur de la recherche et développement de Sega of America, Joe Miller, et son équipe, la console est convertie en extension de la Mega Drive afin de la rendre plus puissante. La machine finale dispose de deux processeurs 32 bits et d'un processeur graphique 3D. Pour que la 32X soit disponible sur le marché pour sa date de sortie prévue pour novembre 1994, son développement et celui de ses jeux sont précipités. Toutefois, la 32X ne réussit pas à attirer les développeurs de jeux vidéo et les consommateurs en raison de la commercialisation simultanée de la Saturn au Japon. Les efforts de Sega pour hâter la mise sur le marché de la 32X ne permettent pas aux développeurs de concevoir des jeux dans un temps suffisant, ce qui réduit la ludothèque de l'extension à quarante jeux, qui ne peuvent en outre pas tirer pleinement profit des capacités de la 32X, ni de la Mega Drive. Fin 1994, l'extension est vendue à 665 000 exemplaires. Après des baisses de prix successives en 1995, la commercialisation de la 32X est arrêtée au début de l'année 1996.

La 32X est considérée comme un échec commercial. Les critiques des observateurs sont positives lors de la présentation et de la commercialisation de l'extension et soulignent son coût attractif et les meilleures capacités techniques de la Mega Drive. Après seulement quelques semaines d'exploitation, la presse spécialisée se ravise et émet des avis négatifs sur le projet 32X et les stratégies mises en œuvres par Sega, comme sur ses jeux, incapables de tirer entièrement partie des capacités matérielles de la 32X. Vingt ans après sa commercialisation, le milieu vidéoludique tire un bilan plutôt négatif de la 32X, en raison de sa ludothèque peu fournie, de sa commercialisation anticipée et simultanée avec la Saturn, et de la fragmentation du marché de la Mega Drive qui résulte de cette extension.

Naissance du Dalälven par la confluence du Västerdalälven et de l'Österdalälven
Naissance du Dalälven par la confluence du Västerdalälven et de l'Österdalälven

Le Dalälven est un fleuve du centre de la Suède. D'une longueur de 541 kilomètres, c'est le deuxième plus long fleuve du pays, et il possède le quatrième plus grand bassin versant (28 954 km2), mais n'est que le septième en termes de débit annuel à son embouchure (348 m3/s).

Le fleuve est formé par la confluence de l'Österdalälven et du Västerdalälven. Ces deux rivières ont leur source près de la frontière norvégienne, dans les Alpes scandinaves, et parcourent ensuite les vastes forêts de conifères de la Dalécarlie. L'Österdalälven forme au passage le lac Siljan, le plus grand des nombreux lacs parsemant son cours. Elles se rejoignent ensuite au niveau de Djurås, dans la commune de Gagnef, et le fleuve uni entre alors dans la section la plus peuplée de son cours, entre Borlänge et Avesta. Juste après Avesta, le paysage change complètement : la large vallée érodée laisse place à une plaine que le fleuve inonde largement, formant ainsi des fjärds. Cette section du cours, le Bas-Dalälven, date d'après la dernière glaciation, un esker ayant barré le cours originel du fleuve, le forçant à emprunter cette nouvelle voie. Il se jette enfin dans la mer Baltique au niveau de Skutskär.

Le fleuve fut l'un des sites privilégiés des premiers peuplements humains dans la région. L'agriculture se développa ensuite, en particulier dans la section sud, plus fertile, tandis que, dans le nord, les habitants vivaient surtout de l'élevage. Dès l'ère viking, le métal extrait des tourbières de la région revêtait une grande importance pour les habitants, mais ce n'est qu'au Moyen Âge que le métal commença à être extrait des montagnes de la région. Cette activité se développa largement à partir du XVIIe siècle, et marqua fortement le fleuve, dont les cascades et les forêts furent mises au service de cette industrie prospère. En particulier, la grande montagne de cuivre de Falun domina la production mondiale de cuivre pendant deux siècles, et est aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. L'exploitation du fleuve changea largement au XXe siècle, avec la mécanisation et le développement de l'hydroélectricité, qui bloqua son cours en de nombreux points.

Cette histoire industrielle a touché en profondeur les écosystèmes, que cela soit par les modifications physiques (barrages, régulation) ou par la pollution, en particulier due aux métaux. Malgré cela, certaines sections du fleuve ont conservé une apparence presque sauvage, en particulier dans le Bas-Dalälven, qui compte un parc national, de nombreuses réserves naturelles, et est inclus dans la réserve de biosphère du paysage de la rivière Nedre Dalälven depuis 2011.

...Notre-Dame des Cyclistes


Le saviez-vous ? Notre-Dame des Cyclistes est la petite et ancienne chapelle de Géou, située sur la commune de Labastide-d'Armagnac. Elle est tout ce qui reste d'une ancienne forteresse des templiers du XIIe siècle, rasée en 1355 par le Prince Noir.

Le 18 mai 1959, le Pape Jean XXIII fait de cette chapelle le Sanctuaire National du Cyclisme et du Cyclotourisme sous la protection de la Vierge : Notre-Dame des Cyclistes. ...suite...

Leonard Bloomfield ( - ) est un linguiste américain qui a mené à un grand développement de la linguistique structurale aux États-Unis dans le courant des années 1930 et 1940. Il est considéré comme le père fondateur du distributionalisme. En 1914, Leonard Bloomfield écrit An Introduction to the Study of Language qui sera titré Language à partir de son édition de 1933, destinée à un large public, dans laquelle il présente une description exhaustive de la linguistique structurale américaine. Leonard Bloomfield a également porté d'importantes contributions à l'étude historique des langues indo-européennes ainsi qu'à la description des langues austronésiennes et algonquiennes.

L'approche linguistique initiée par Bloomfield a été caractérisée par une l'affirmation de bases scientifiques claires pour la linguistique. Après avoir été en contact avec les grammaires formelles du sanskrit et le structuralisme européen, Bloomfield adhère en effet au behaviorisme de B.F. Skinner. De ce mariage entre structuralisme et behaviorisme naîtra le distributionnalisme, considérant les faits de langue du point de vue du comportement et mettant en particulier l'accent sur des démarches d'analyse formelle du langage sur des bases inductives. L'influence de la linguistique structurale bloomfieldienne a progressivement décliné dans les années 1950 et 1960, tandis que la théorie de la grammaire générative développée par Noam Chomsky était en plein essor.

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UNIX est le nom d'un système d'exploitation créé en 1969, à usage principalement professionnel, conceptuellement ouvert et fondé sur une approche par laquelle il offre de nombreux petits outils chacun dotés d'une mission spécifique, multitâche et multiutilisateur. Il a donné naissance à une famille de systèmes, dont les plus populaires en 2005 sont GNU/Linux, *BSD et Mac OS X. Les UNIX sont aujourd'hui tous proches de la norme POSIX.

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Dessin en couleur de Mr Darcy, vu par C. E. Brock
Mr Darcy, vu par C. E. Brock (1885).

Fitzwilliam Darcy est un personnage de fiction créé par la femme de lettres anglaise Jane Austen. Il est le protagoniste masculin principal de son roman le plus connu et le plus apprécié, Pride and Prejudice (Orgueil et Préjugés), paru en 1813. Il n'est jamais appelé par son prénom mais toujours Monsieur Darcy (Mr Darcy) par les dames et Darcy par son ami Charles Bingley, sa tante Lady Catherine de Bourg et par la voix narratrice.

Hôte de Bingley, qui vient de louer une belle propriété (Netherfield) près de la petite ville de Meryton dans le Hertfordshire, il est admiré au début par le voisinage, car il a de la prestance, et, surtout, il est le très riche (et célibataire) propriétaire d'un grand domaine dans le Derbyshire, Pemberley. Mais, considérant la société locale avec un mépris hautain et une morgue tout aristocratique, il suscite rapidement l'antipathie générale et plus particulièrement celle de la spirituelle Elizabeth Bennet, qu'il a regardée de haut à leur première rencontre, refusant sèchement de l'inviter à danser. Alors qu'elle éprouve à son encontre une animosité et un ressentiment durables, il se rend rapidement compte qu'elle l'attire beaucoup trop et qu'il serait prêt à se mésallier. Tout l'art de la romancière va consister à donner des occasions vraisemblables de rencontre à ces deux orgueilleux remplis de préjugés, dont elle surveille avec une ironie tendre et discrète l'évolution psychologique parallèle, à travers les quiproquos et les obstacles humains, sociaux et matériels, offrant à Darcy l'occasion de montrer ses réelles qualités de cœur.

Jane Austen a créé avec Darcy le plus complexe (intricate) et le plus élaboré de tous ses personnages masculins. Propriétaire terrien modèle, il possède une intelligence, des qualités humaines et une capacité à se remettre en question qui le rendent digne du cœur et de la main d'Elizabeth, « la plus admirable et la plus attachante des héroïnes » selon William Dean Howells. Dans un roman dont la popularité ne se dément pas, où Darcy est « le type même du beau prince qui épouse la bergère », il séduit le lecteur, selon Catherine Cusset, par « son caractère de beau ténébreux et sa fierté généreuse ».

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Première page de la copie B de Jón Erlendsson (1651).
Première page de la copie B de Jón Erlendsson (1651).

L'Íslendingabók (en latin : Libellus Islandorum - littéralement « Livre des Islandais ») est une œuvre littéraire islandaise du XIIe siècle, écrite par Ari Þorgilsson, prêtre et historien. Son ouvrage traite du début de l'histoire de l'Islande, de la colonisation au début du XIIe siècle. D'un style prosaïque et extrêmement concis, le texte est écrit en langue vernaculaire, le vieux norrois.

Organisé en dix chapitres, l'Íslendingabók accorde une place importante à la christianisation de l'Islande et au développement de l'Église dans le pays. Le récit constitue également un « mythe des origines » pour les Islandais, en soulignant leur origine norvégienne.

Bien qu'Ari ait écrit de nombreux autres ouvrages, l'Íslendingabók est celui qui l'a rendu célèbre, ses autres œuvres étant pour la plupart perdues. Le Livre des Islandais lui-même tel que nous le connaissons n'est qu'une deuxième version postérieure de quelques années à l'œuvre originale, perdue.

Ouvrage fondateur de la littérature islandaise, qui inspira les sagas, il est également une source d'informations très précieuses sur l'histoire du pays.

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Le théorème d'Al-Kashi est un théorème de géométrie du triangle couramment utilisé en trigonométrie. Il généralise le théorème de Pythagore aux triangles non rectangles : il relie le troisième côté d'un triangle aux deux premiers ainsi qu'au cosinus de l'angle formé par ces deux côtés.

Soit un triangle ABC, dans lequel on utilise les notations usuelles exposées sur la Fig. 1 : d'une part α, β et γ pour les angles et, d'autre part, a, b et c pour les côtés respectivement opposés à ces angles. Alors, le théorème d'al-Kashi stipule que :
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Dans la plupart des autres langues, ce théorème est connu sous le nom de loi des cosinus, appellation toutefois relativement tardive. En français, cependant, il porte le nom du mathématicien perse Ghiyath al-Kashi qui unifia les résultats de ses prédécesseurs.

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Une manche à air permet d’évaluer approximativement la vitesse du vent, et sa direction.
Une manche à air permet d’évaluer approximativement la vitesse du vent, et sa direction.

Le vent est le mouvement d’une atmosphère, masse de gaz située à la surface d’une planète. Les vents les plus violents connus ont lieu sur Neptune et sur Saturne. Le vent est essentiel à tous les phénomènes météorologiques. Il obéit aux lois de la dynamique des fluides, et est donc cousin des courants marins, avec lesquels il peut exister une interdépendance.

Les vents sont provoqués par un réchauffement inégalement réparti à la surface de la planète par l’énergie solaire, et par la rotation de la planète. Les vents sont généralement classifiés selon leur ampleur spatiale, leur vitesse, leur localisation géographique, le type de force qui les produit et leurs effets. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre, mais peut être estimée par un manche à air, un drapeau, etc.

Le vent est l’acteur principal de l’oxygénation des océans, par agitation de leur surface. La circulation engendrée par les vents permet de disperser de nombreux agents minéraux et organiques. Le vent façonne la forme des plantes et du relief et influence le déplacement des populations d’insectes volants et la migration des oiseaux. Le vent a inspiré, dans les civilisations humaines, de nombreuses mythologies ayant influencé le sens de l’histoire. Il a influé sur les transports, voire les guerres, mais également fourni des sources d’énergie pour le travail purement mécanique et pour l’électricité. Il influe même sur certains loisirs


Portrait noir et blanc de Louis Pasteur
Louis Pasteur, par Nadar.

Louis Pasteur, né à Dole (Jura) le et mort à Marnes-la-Coquette (Seine-et-Oise) le , est un scientifique français, chimiste et physicien de formation, pionnier de la microbiologie.

Fin 1849, Pasteur est informé que l'alcool amylique produit lors de la fermentation de la fécule de pomme de terre dévie le plan de polarisation de la lumière et possède donc une propriété de dissymétrie moléculaire. Il conjecture que cette dissymétrie moléculaire est due à l'action du ferment. Dès sa nomination comme doyen de la faculté des sciences de Lille en 1854, Louis Pasteur recherche les causes de la fermentation et montre que c'est en tant qu'être vivant que la levure agit, et non en tant que matière organique en décomposition. C'est lors de la séance du 8 août 1857 de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille qu'il publie ses premières découvertes sur les fermentations lactiques. C'est l'acte de naissance de la bactériologie

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Halo 2 est un jeu vidéo de tir subjectif développé par Bungie Studios. Commercialisé sur console Xbox le 9 novembre 2004, c'est la suite de Halo: Combat Evolved. Le portage sur Windows, adapté par Microsoft Game Studios, est commercialisé le 31 mai 2007. Cette version ajoute des armes, véhicules et cartes multijoueurs, ainsi qu'un nouveau moteur du jeu.

Le joueur occupe alternativement les rôles du super-soldat humain Master Chief et de l'Arbiter, un soldat covenant, durant le 26e siècle du conflit entre l'Alliance Covenante et le Commandement Spatial des Nations Unies.

Après le succès du précédent opus, Halo: Combat Evolved, une suite était attendue. Bungie la travaille à partir d'éléments non présents dans le premier épisode, dont le mode multijoueur sur internet par le biais du Xbox Live.

Dès sa sortie, Halo 2 est le jeu le plus populaire du Xbox Live, en atteignant, le 9 mai 2007, cinq millions de joueurs uniques sur le réseau. Halo 2 est le jeu le plus vendu de la Xbox avec plus de 6,3 millions d'exemplaires rien que pour les États-Unis. Le jeu a été bien accueilli, notamment pour son mode multijoueur. Toutefois, la campagne a fait l'objet de nombreuses critiques quant à sa fin, d'un suspens certain.

Un wafer en silicium gravé

L'épitaxie est une technique de croissance orientée, l'un par rapport à l'autre, de deux cristaux possédant un certain nombre d'éléments de symétrie communs dans leurs réseaux cristallins. On distingue l'homo-épitaxie, qui consiste à faire croître un cristal sur un cristal de nature chimique identique, et l'hétéro-épitaxie, dans laquelle les deux cristaux sont de natures chimiques différentes.

L'épitaxie est utilisée pour faire croître des couches minces (quelques nanomètres d'épaisseur). On utilise pour cela une surface parfaitement polie d'un monocristal, le substrat, sur lequel seront déposés d'autres atomes. Le substrat est choisi de façon à avoir des paramètres de maille proches de ceux du cristal que l'on veut obtenir.

L'épitaxie en phase liquide utilise le principe de la méthode de Czochralski. Le substrat est mis en contact avec une phase liquide sursaturée en l'élément voulu, qui se précipite et cristallise sur le substrat. Cette technique a l'avantage d'être rapide, mais elle est moins précise que les épitaxies en phase vapeur.

L'épitaxie par jet moléculaire s'effectue sous ultra vide. Les éléments à déposer, contenus dans des creusets à haute température, sont évaporés et vont se déposer par transport thermique sur la surface du substrat, plus froide mais de température quand même assez élevée pour permettre le déplacement et le réarrangement des atomes.

Les applications de l'épitaxie sont multiples : jonctions semi-conductrices, wafers pour la micro-électronique, Silicon On Insulator...


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Drapeau de l'Empire byzantin.
Drapeau de l'Empire byzantin.

L'histoire de l'Empire byzantin s'étend du IVe siècle à 1453. En tant qu'héritier de l'Empire romain, l'Empire romain d'Orient, nommé « Empire byzantin » par Jerôme Wolf en 1557, puise ses origines dans la fondation même de Rome. Dès lors, le caractère prédominant de l'histoire byzantine est l'exceptionnelle longévité de cet empire pourtant confronté à d'innombrables défis tout au long de son existence, comme en témoigne le grand nombre de sièges que dut subir sa capitale, Constantinople. La création de cette dernière par Constantin en 330 peut constituer un deuxième point de départ à l'histoire de l'Empire byzantin avec la division définitive de l'Empire romain en 395. En effet, l'emplacement de Constantinople au carrefour entre l'Orient et l'Occident contribua grandement à l'immense richesse de l'Empire byzantin. Cette richesse couplée à son très grand prestige firent de lui un empire respecté mais aussi très convoité. En outre, la richesse des sources historiques byzantines permet d'avoir un aperçu complet et détaillé de l'histoire byzantine, bien que l'impartialité des historiens, souvent proches du pouvoir, soit parfois contestable.

Héritier de la Rome antique, l'Empire byzantin développa rapidement des caractéristiques qui lui furent propres. Georg Ostrogorsky décrit l'Empire byzantin comme « la synthèse de la culture hellénistique et de la religion chrétienne avec la forme romaine de l'État ». Cette évolution progressive d'un Empire romain à un empire plus spécifique se fit au cours du VIIe siècle après que l'empire eut avec des fortunes diverses essayé de restaurer l'universalité de l'Empire romain à l'image de l’œuvre de Justinien Ier.

Les conquêtes arabes de la Syrie, de l'Égypte et de l'Afrique du Nord associées aux pénétrations bulgares dans les Balkans et lombardes en Italie contraignirent l'Empire byzantin à se refonder sur de nouvelles bases. L'historiographie moderne retient parfois cette transition comme le passage de la forme proto-byzantine (ou paléo-byzantine) de l'empire à sa forme méso-byzantine. Cette dernière se prolongea jusqu'en 1204 et fut caractérisée dans un premier temps par la période iconoclaste qui vit s'affronter partisans et adversaires des images jusqu'au milieu du IXe siècle. Ce conflit interne empêcha l'empire de mener une politique extérieure offensive mais les empereurs parvinrent tout de même à défendre Constantinople contre les périls extérieurs, notamment arabes.

Le succès des iconodoules et l'établissement de la dynastie macédonienne en 867 firent entrer l'Empire byzantin dans sa période glorieuse, tant sur le plan culturel que territorial. Cette œuvre fut à son apogée lorsque Basile II vainquit les Bulgares et laissa l'empire plus étendu qu'il ne l'avait jamais été depuis Héraclius. Toutefois, après sa mort en 1025, les conflits entre les noblesses civiles et militaires couplés à l'apparition de nouvelles menaces conduisirent l'empire au bord de la ruine. La défaite de Mantzikert contre les Seldjoukides en 1071 eut pour conséquence la perte de l'Asie mineure et l'arrivée au pouvoir des Comnène en 1081. Ces derniers réussirent à rétablir la puissance byzantine sans pour autant récupérer l'ensemble des territoires perdus, tandis que l'animosité entre les Byzantins et les Latins s'accrut progressivement avec l'apparition du phénomène des Croisades. Ces tensions aboutirent à la prise de Constantinople par la quatrième croisade en 1204 et à la division de l'empire entre territoires latins et grecs.

Si l'empire de Nicée parvint à reprendre Constantinople en 1261 et à rétablir l'Empire byzantin, les Paléologues ne purent faire face aux nombreux défis qu'ils rencontrèrent. Ruiné économiquement par les républiques italiennes, affaibli intérieurement par une aristocratie toute puissante et incapable de s'opposer à la pression ottomane, l'Empire byzantin finit par tomber en 1453 après un siècle et demi d'une lente agonie. Toutefois, ce déclin fut marqué par un profond renouveau culturel qui permit à l'influence byzantine de rayonner partout en Europe alors même que son territoire s'amenuisait irrémédiablement.

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Cheval Hispano-arabe monté en Doma vaquera.
Cheval Hispano-arabe monté en Doma vaquera.

L’Hispano-arabe (espagnol : Hispano-árabe), ou Aralusian, est un cheval issu de croisements entre des chevaux de race Pure race espagnole et Arabe.

Ce croisement très ancien dispose de son propre registre en Espagne, ce qui n'est pas le cas dans la plupart des autres pays. L'Hispano-arabe est un cheval athlétique, dont la morphologie varie beaucoup d'un individu à l'autre. Doté d'un tempérament vif, il fait également preuve d'une grande sensibilité. Ces caractéristiques font de lui un cheval polyvalent, plus particulièrement adapté à l'équitation de travail et à la doma vaquera.

Son élevage est surtout concentré en Andalousie. Il est présent dans d'autres régions d'Espagne, ainsi que dans plusieurs pays, bien que tous les individus ne soient pas répertoriés sous le nom d'Hispano-arabe.

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Vue générale de l’édifice.
Vue générale de l’édifice.

La cathédrale Notre-Dame du Havre ou cathédrale Notre-Dame-de-Grâce du Havre (anciennement : église Notre-Dame du Havre de Grâce, avant d’être élevée au rang de cathédrale en 1974) est un bâtiment gothique et de style renaissance construit aux XVIe et XVIIe siècles, avec une façade baroque achevée au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle. C’est le plus ancien édifice du centre-ville du Havre (classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO) et l’un des seuls rescapés des destructions de la Seconde Guerre mondiale — après restauration et reconstruction partielle —, qui témoigne de l’histoire de la ville et des guerres qui l'ont touchée.

La dédicace de la cathédrale Notre-Dame du Havre a lieu le 7 décembre (si le 7 décembre tombe un dimanche, alors la fête est avancée au 6 décembre, comme le prévoit le missel), la veille de l’Immaculée conception, bien qu’en général, elle soit fêtée le lendemain, pendant la messe de l’Immaculée conception, en présence de l’évêque du Havre (le , les 35 ans du diocèse et le 35e anniversaire de la consécration de Notre-Dame du Havre en cathédrale ont été fêtés).

Logo de la septième édition japonaise du vinyl de Beat It.
Logo de la septième édition japonaise du vinyl de Beat It.

Beat It est une chanson rock de l'artiste américain Michael Jackson, tirée de l'album Thriller sorti en 1982. Écrite et composée par Jackson, coproduite par Quincy Jones, elle est le 3e single extrait de cet album. À l'origine, Jones rêve d'une chanson de rock 'n' roll aux accents de musique noire alors que Jackson n'est pas attiré par le rock. Eddie Van Halen, du groupe de hard rock Van Halen, à la demande de Quincy Jones, marque la chanson par son célèbre solo de guitare, pour lequel il ne fut d'ailleurs pas payé, « Je l'ai fait comme un service, ça me semblait normal. » Les paroles de Beat It (employé dans la chanson dans le sens « Dégage ! ») évoquent la défaite et le courage, le fait de ne jamais se laisser battre et qu'il y a d'autres moyens que la violence.

À la suite des ventes excellentes des deux premiers singles de l'album Thriller, The Girl Is Mine et Billie Jean, Beat It sort le 14 février 1983 et obtient un énorme succès mondial autant commercial que critique en devenant l'un des singles les plus vendus de tous les temps. À la même période, Billie Jean et Beat It figurent toutes deux au top 5 des ventes de disques, un exploit rarement égalé par d'autres artistes. Beat It est certifié disque de platine en 1989. Le clip qui l'accompagne montre Jackson arrivant à séparer deux gangs et à les empêcher de se battre grâce au pouvoir de la danse.

Beat It est récompensée à de nombreuses reprises, notamment par deux Grammy Awards, deux American Music Awards et une entrée au Music Video Producers Hall of Fame. Reprise et samplée par plusieurs artistes, elle est également utilisée pour une campagne anti-drogue. Michael Jackson reçoit pour cela une récompense du président Ronald Reagan à la Maison-Blanche. Beat It est l'une des chansons phares de Jackson et figurait dans toutes ses tournées.


Grégoire Ier dictant un chant Illustration d'un antiphonaire du XIe siècle.

Le chant grégorien est le chant liturgique officiel de l'Église catholique romaine. Remontant au Moyen Âge, il reste utilisé régulièrement dans certaines communautés religieuses ou traditionnelles, et à titre plus exceptionnel, dans les cérémonies particulièrement solennelles de la liturgie du rite romain.

Le chant grégorien est indissociable de la langue latine (et des quelques termes grecs ou hébreux qui apparaissent dans la liturgie latine). Il n'existe pas de pièce grégorienne "traduite" en langue vernaculaire. Ce lien au latin explique qu'il ne soit plus guère utilisé dans la pratique liturgique courante, bien qu'il reste, aux termes du concile Vatican II "le chant propre de la liturgie romaine" (constitution Sacrosanctum concilium, 116).

Indépendamment de la liturgie, le chant grégorien est aujourd'hui apprécié pour sa qualité esthétique. C'est un genre musical qui appelle au calme, au recueillement, à la contemplation intérieure.

Dans la musique occidentale médiévale, le chant grégorien est un genre musical sacré, essentiellement vocal et monodique, et appartenant au courant du plain-chant.

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Carl Nielsen vers 1905

Carl August Nielsen (né le 9 juin 1865 en Fionie - mort le 3 octobre 1931 à Copenhague) est un compositeur danois et le plus important des compositeurs scandinaves avec Edvard Grieg et Jean Sibelius.

Il a écrit six symphonies, des ballets (Aladdin, pour grand orchestre et chœurs mixtes), des opéras (Saül et David) et des lieder. Nielsen se considérait comme un héritier du classicisme et de Johannes Brahms, dont il émulait la rigueur dans la construction et l'absence de sentimentalisme.

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Tambûr kurde
Tambûr kurde

Le tambûr, tambur, tamboor, tanbur, tanbura, tamboura, dambura, tanburag, tampura, tampuri, tamburitza ou tonbul (d'autres dérivés : pandura, pandore, bandora, dombra) est un instrument à cordes. Ce terme désigne une famille de luths à manche long, fort différents, répandus en Chine, en Ouzbékistan, au Kazakhstan, en Inde, en Afghanistan, en Iran, en Irak, en Azerbaïdjan, au Tadjikistan, en Turquie, en Arménie et dans les Balkans.

Le terme sumérien pantur est à l'origine du tambur persan et du pandoura gréco-latin qui désigne aujourd'hui une variété de cithare-luth ukrainienne (la bandura) et un petit luth géorgien (le panduri).

C'est au VIIIe siècle que le terme tunbûr apparaît dans un manuscrit arabe. Il se répand très vite sous la forme de tambûr dans tout le Moyen-Orient. Dans ses traités de musique, Al-Farabi, un philosophe persan du Xe siècle, mentionne deux types de tambûr, consacrant un chapitre à chacun : celui du Khorasan de type persan, et celui de Bagdad de type assyrien. Ces deux instruments diffèrent en forme, en taille et par la disposition des frettes. Al-Farabi ne décrit pas la forme de la caisse, détaillant davantage les dimensions de l'instrument. Au XIe siècle, le tambûr parvient en Inde, bien qu'il existait déjà un long luth dans le sud du pays. C'est sans doute à la même période, à la faveur de l'expansion de l'Islam, qu'il se répand autour de la Route de la soie.

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Guerrier chevauchant un hippalectryon, figurine en terre cuite de Thèbes, 500-470 av. J.-C., musée du Louvre.
Guerrier chevauchant un hippalectryon, figurine en terre cuite de Thèbes, 500-470 av. J.-C., musée du Louvre.

L’hippalectryon ou hippalektryon (en grec ancien ἱππαλεκτρυών / hippalektryốn) est une créature hybride fantastique de la Grèce antique. Sa partie antérieure est celle d'un cheval et sa partie postérieure celle d'un coq, ailes, queue et pattes comprises. Il porte un plumage jaune ou roux selon les traductions. Les mythes et légendes qui pourraient lui être rattachés restent inconnus.

Cette créature peu commune apparaît sur une centaine objets d'art antique grecs, le plus ancien datant du IXe siècle av. J.-C. On le retrouve plus fréquemment au VIe siècle av. J.-C. dans la peinture sur vase ou plus rarement en sculpture, monté par un jeune cavalier désarmé. Il orne probablement quelques pièces de monnaie antiques. Au Ve siècle av. J.-C., il est mentionné par Eschyle et surtout par Aristophane qui en fait l'une de ses injures préférées.

Sa fonction demeure assez mystérieuse, comme bête apotropaïque et prophylactique, il pourrait avoir été consacré à Poséidon et chargé de protéger les navires. D'autres études y voient une bête grotesque amusant les enfants, ou une simple décoration fantastique sans fonction particulière.

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Les Nauruans sont un groupe ethnique originaire de Nauru, une île formant une république indépendante et située dans l’océan Pacifique, au nord-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. De nos jours, les Nauruans ne vivent que sur cette île à l’exception d’une petite diaspora présente en majorité en Australie.

Le terme « nauruans » constitue aussi bien l’ethnonyme que le gentilé de la population de Nauru. Les personnes ayant la nationalité de Nauru sont donc appelées à ce titre nauruans mais toutes ne font pas nécessairement partie du groupe ethnique des Nauruans.

Empire State Building

L’Empire State Building est un gratte-ciel de style Art déco situé sur l’île de Manhattan, à New York. Il est situé dans le quartier de Midtown au 350 de la 5e Avenue, entre les 33e et 34e rues. Inauguré le 1er mai 1931, il mesure 381 mètres (449 avec l’antenne) et compte 102 étages. Il est actuellement le plus grand building de New York (position qu’il a retrouvée suite à la destruction des tours jumelles du World Trade Center) et a été pendant des décennies le plus haut immeuble du monde. Le building tire son nom du surnom de l’État de New York, The Empire State, qui apparaît notamment sur les plaques d’immatriculation.

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Iroquoises au travail, pilant du grain ou des fruits secs (gravure de 1664).
Iroquoises au travail, pilant du grain ou des fruits secs (gravure de 1664).

L’économie des Iroquois, telle qu’elle est apparue aux premiers colons européens, reposait sur une organisation collective de la production qui combinait l’agriculture et des activités de type chasse et cueillette. Ce système économique était commun dans ses grands traits à toutes les tribus de la Confédération iroquoise – les Iroquois proprement dit – et plus largement à l’ensemble des peuples iroquoiens du nord - dont les mieux connus sont les Hurons – qui vivaient dans la région correspondant aujourd’hui à l’État de New York et à la zone des Grands Lacs. La Confédération iroquoise s’était constituée peu de temps avant la venue des Européens par le regroupement de cinq tribus, les Cinq-Nations (Sénécas, Cayugas, Onondaga, Oneidas et Mohawks), auxquelles une sixième (les Tuscaroras) s’adjoignit plus tard. Quant aux peuples hurons, bien qu’ennemis traditionnels des Iroquois, ils appartenaient à la même famille linguistique et pratiquaient une économie similaire.

Ces peuples étaient avant tout agriculteurs et se nourrissaient des « trois sœurs » communément cultivées parmi les groupes amérindiens : le maïs, le haricot et la courge. Semi-sédentaires, ils complétaient leur alimentation par la pêche, au printemps, et la chasse, pour laquelle les hommes quittaient les villages de l’automne à l’hiver. Ils avaient élaboré des formes culturelles spécifiques, en rapport avec leur mode de vie. Au nombre de ces créations figuraient leurs conceptions de la nature et de la gestion de la propriété.

Les Iroquois avaient développé une économie très différente du système occidental aujourd’hui dominant. Elle se caractérisait notamment par la propriété collective du sol, une division du travail selon le genre et un mode d’échange fondé principalement sur l’économie de don. Dans cette société relativement homogène, les conflits endémiques avec les nations voisines entretenaient un élément de différenciation interne par le flux de captifs qu’ils produisaient et dont le statut pouvait aller de l’esclavage à l’adoption


Photographie du dôme de la Coupole.
Photographie du dôme de la Coupole.

La coupole d'Helfaut-Wizernes est un bunker de la Seconde Guerre mondiale situé sur la commune d'Helfaut dans le département français du Pas-de-Calais. De noms de code Bauvorhaben 21 et Schotterwerk Nordwest, il fut construit par l'Allemagne nazie entre 1943 et 1944 pour servir de base de lancement pour les fusées V2 visant Londres et le Sud de l'Angleterre.

Construit dans une ancienne carrière de craie, la structure la plus importante du complexe est un immense dôme de béton d'où est issu son nom moderne. Cette coupole fut bâtie au-dessus d'un réseau de tunnels, d'entrepôts, d'installations de lancement et de casernes. Le complexe était conçu pour abriter un grand arsenal de fusées, de carburant et de munitions et devait permettre de lancer des V2 à une échelle industrielle. Il était prévu que des dizaines de missiles seraient tirés chaque jour contre le Sud de l'Angleterre.

Néanmoins les intenses bombardements alliés dans le cadre de l'opération Crossbow empêchèrent les Allemands de terminer les travaux et le complexe n'entra jamais en service. Il fut capturé par les Alliés en septembre 1944, partiellement démoli sur ordre de Winston Churchill pour empêcher sa réutilisation comme base militaire, puis abandonné. Le site resta délaissé jusqu'au milieu des années 1990. En 1997, il fut transformé en musée et ouvert au public. Les expositions dans les tunnels et sous le dôme sont centrées autour de trois axes : l'occupation dans le Nord-Pas-de-Calais, les missiles allemands et l'histoire du vol spatial.

La Bresle est un fleuve côtier du nord-ouest de la France se jetant dans la Manche au Tréport sur la Côte d’Albâtre, au terme d’un cours, long de 68 à 72 kilomètres selon les sources, qui lui fait traverser les départements de l’Oise, de la Somme et de la Seine-Maritime. Longtemps, elle servit de frontière naturelle entre des entités politiques puissantes et antagonistes.

Aujourd’hui, sa vallée verdoyante, moitié normande, moitié picarde, piquetée d’étangs, conserve une tradition verrière, remontant au Moyen Âge, qui en fait le premier pôle mondial du flaconnage de luxe. La présence de nombreuses entreprises implantées dans les petites villes ou villages qui s’égrènent le long de ses rives n’a pas compromis un environnement riche d’espèces animales et végétales. Les eaux poissonneuses de la Bresle, classée cours d’eau de première catégorie dans son intégralité, voient remonter saumons atlantiques et truites de mer en grand nombre.


Portrait de Jonah Lomu en 2004.
Portrait de Jonah Lomu en 2004.

Jonah Tali Lomu, né le à Auckland, est un joueur de rugby à XV néo-zélandais. Il joue au poste d'ailier. Comme Tana Umaga, il commence par le rugby à XIII, puis il intègre l'équipe de Nouvelle-Zélande, les All Blacks, en 1994. Arrivé sur la scène internationale du rugby à XV après le début de la « mondialisation » de ce sport – opérée par la création, en 1987, de la Coupe du monde –, Jonah Lomu est généralement considéré comme l'une des premières stars d'un sport jusqu'alors peu médiatisé et l'un des joueurs les plus intimidants sur le terrain, en raison de son physique hors norme. Il a eu, de ce fait, un grand impact sur son sport.

Il crève les écrans lors de la Coupe du monde de 1995, en Afrique du Sud, en marquant sept essais en cinq matchs. À partir de ce moment-là, chaque apparition de Lomu est attendue par tous les observateurs et supporters. Il joue pour sept équipes dans le National Provincial Championship et le Super Rugby, dont les Auckland Blues, les Waikato Chiefs ou, plus tard, les Wellington Lions et les Hurricanes. Avec les All Blacks, il détient deux records : il est le plus jeune joueur à porter le maillot et le meilleur marqueur d'essais en coupe du monde avec quinze réalisations. Après avoir subi une greffe de rein en 2003, il fait un bref retour à la compétition en 2005, au plus haut niveau en club, avant d'arrêter sa carrière en 2007. Il effectue un nouveau retour en 2009 en signant avec le club français de Marseille Vitrolles pour jouer en Fédérale 1.

La « vieille ville » de Grasse.
La « vieille ville » de Grasse.

Grasse, « capitale mondiale des parfums », est une commune française du département des Alpes-Maritimes et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur nommée Grassa ou Grasso en provençal.

Les premières traces de présence humaine dans le pays de Grasse datent du Néolithique mettant en évidence une population plus importante qu’ailleurs. Ligures, Grecs puis Romains s'y installent, chassés successivement par les Burgondes, les Ostrogoths, les Francs et les Lombards. Lors du rattachement de la Provence au Royaume de France Grasse refuse de faire allégeance et rejoint le Royaume de Lombardie, celui de Bourgogne puis celui d’Arles qui la délivre des Arabes. Les Grassois rejètent le régime féodal et abolissent le servage. Une aristocratie de consuls se forme et prend le pouvoir. En 1171 et 1179, Grasse signe les premiers traités politiques et commerciaux avec Gênes et Pise pour l'exportation et l'importation de toiles, cuirs, blé, peaux brutes, peaux tannées, vin et bétail. Cette importance grandissante attire l’attention du Comte de Provence qui prend la ville en 1220 et la rattache au comté en lui octroyant cependant de nombreux privilèges. L’artisanat de la tannerie est la principale activité économique et commerciale. En 1482, Louis XI annexe la Provence et Grasse devient française. Pendant la Renaissance, Charles Quint pille et incendie la ville. Grasse prend position en faveur d’Henri IV et de l'édit de Nantes dans les guerres de religion. Durant le XVIIe siècle, c’est l’apogée de l’industrie de la tannerie, mais aussi le début de celle du parfum et des « gants parfumés ». Des hôtels particuliers sont construits pour la noblesse provençale. Lors de la division de la France en 83 départements par l'assemblée Constituante, en janvier 1790, Grasse fait partie du département du Var dont elle sera la préfecture de 1793 à 1795. Grasse est alors une ville de tradition opportuniste et commerçante. Une guillotine est installée où sont exécutés trente « ennemis du peuple » et de nombreux Grassois sont emprisonnés pour avoir montré leur hostilité à la Révolution. Le XIXe siècle est un siècle de prospérité. Le parfum se développe et Grasse devient « capitale mondiale des parfums ». De grandes usines apparaissent, signe d’adhésion à la Révolution industrielle. La Princesse Pauline y séjourne en 1811, de riches étrangers construisent de magnifiques villas et la ville s’enrichit. En 1860 l'arrondissement de Grasse est rattaché au département des Alpes-Maritimes. Au XXe siècle, Grasse garde sa réputation touristique et l’industrie des parfums se transforme et se modernise.

Le Festspielhaus

Le Festival de Bayreuth (Bayreuther Festspiele) est un festival d'opéra fondé en 1876 par Richard Wagner et consacré à l'exécution de ses dix principaux opéras. Il se tient chaque été au Palais des festivals de Bayreuth, un théâtre conçu par Wagner pour pouvoir réaliser sa conception particulière de l'ouvrage lyrique comme « œuvre d'art totale » (« Gesamtkunstwerk »).

Wagner cherchait également à assurer son indépendance financière et artistique. Une brouille avec son protecteur et mécène, le roi Louis II de Bavière, provoqua sa disgrâce et son départ de Munich, où il avait d'abord songé à installer son festival. Il envisagea de le fixer à Nuremberg, ville qu'il avait honorée dans son opéra Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg. Cependant, sur le conseil du chef d'orchestre Hans Richter, il s'intéressa à la ville de Bayreuth, en Franconie, qui réunissait trois grands avantages :

  • Un théâtre réputé, l'Opéra des Margraves (Markgräfliches Opernhaus), construit entre 1745 et 1748, dont la taille et la bonne acoustique étaient supposées pouvoir convenir à ses projets.
  • Une localisation hors des régions dans lesquels il avait cédé ses droits sur les représentations de ses œuvres en 1864 en raison de difficultés financières.
  • L'absence de réelle vie culturelle susceptible de faire concurrence à la maîtrise artistique qu'il recherchait, ce qui l'assurait que son festival serait le principal événement culturel de la ville.

Il s'agit de l'un des festivals de musique classique les plus prestigieux du monde. Il attire chaque année sur la « Colline sacrée » des mélomanes dont certains ont dû attendre des années pour obtenir une place, la demande étant plus de huit fois supérieure à l'offre malgré un répertoire ne comprenant qu'une dizaine d'opéras.

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Diagramme hélicoidal de l'Échelle des temps géologiques.
Diagramme de l'Échelle des temps géologiques.

L'échelle des temps géologiques est le système de classement chronologique utilisé en géologie, climatologie et paléontologie, pour attribuer les évènements survenus durant l'histoire de la Terre. Si son origine remonte au XVIIIe siècle, elle prend une forme précise en 1913, lorsque Arthur Holmes, reconnu aujourd'hui comme le père de l'échelle des temps géologiques, publie la première. Les techniques de datation, la science de la chronostratigraphie ne cessent de s'améliorer. L'échelle doit être ainsi périodiquement mise à jour, grâce à des datations toujours plus précises.

Tous les quatre ans, l'Union internationale des sciences géologiques (UISG) organise le Congrès géologique international, à l'occasion duquel la Commission internationale de stratigraphie, qui dépend de l'UISG, statue officiellement sur la dénomination et le calibrage des différentes divisions et subdivisions des temps géologiques. Les dernières échelles publiées intègrent notamment les magnétochrones (inversions du champ magnétique terrestre) et comportent cinq à six niveaux et sous-niveaux normalisés. D'anciennes nomenclatures, notamment celles des ères Primaire, Secondaire, Tertiaire et Quaternaire, ont été abandonnées au profit d'autres dénominations.

L'échelle des temps géologiques débute avec l'âge estimé de la Terre, soit environ 4,6 milliards d'années.

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Le port fluvial de la ville est attestée dès avant la conquête de la Gaule par Jules César, aux temps de Cenabum.

Il a longtemps joué un rôle important comme entrepôt général à mi-chemin entre l'océan Atlantique et la vallée du Rhône, ainsi que comme centre d'approvisionnement de Paris.

Les relations commerciales avec les ports de Nantes et Marseille étaient particulièrement dynamiques. Le négoce, le textile, le raffinage du sucre et la vinaigrerie en constituaient les principales activités.

Le dynamisme du port a décliné dès le milieu du XIXe siècle face à la concurrence du chemin de fer pour s'éteindre dans le courant du XXe siècle.

Ci-contre, le port est visible au premier plan sur une gravure d'Aignan-Thomas Desfriches représentant La construction du pont Royal sur la Loire au XVIIIe siècle.


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La bataille de Latroun fait référence aux combats qui ont opposé Israéliens et Transjordaniens sur les contreforts de Latroun entre les 25 mai et 18 juillet 1948 pendant la première guerre israélo-arabe.

En mai 1948, la position de Latroun était située en territoire arabe mais contrôlait l'unique route qui reliait Jérusalem à Israël, ce qui lui conférait une importance stratégique majeure dans le contexte de la bataille pour la ville entre Tsahal (l'Armée israélienne) et la Légion arabe jordanienne.

Aucun des cinq assauts lancés par les Israéliens ne leur permit de prendre la position qui resta sous contrôle jordanien jusqu'à la guerre des Six Jours en 1967. La Jérusalem juive put toutefois être ravitaillée par la découverte fortuite d'un chemin permettant d'éviter Latroun et aménagé pour le passage de convois sous le nom de « route de Birmanie ».

La bataille de Latroun a marqué l'imaginaire israélien et constitue un des « mythes fondateurs » de cette nation. L'historiographie l'a tantôt présentée comme « une victoire stratégique illustrant la clairvoyance de David Ben Gourion », qui aurait compris dès le début l'importance cruciale de la position pour le ravitaillement de Jérusalem, tantôt comme « le plus grave échec de toute l'histoire de Tsahal », de par le nombre de victimes et les échecs répétés. Les historiens estiment aujourd'hui que les attaques coûtèrent la vie à 168 soldats israéliens mais le nombre des victimes a enflé dans les récits pour atteindre le chiffre de 2 000 morts. Elle a pris également une valeur symbolique, du fait de la participation d'immigrants survivants de la Shoah. Les Jordaniens, de leur côté, en conservent l'image d'une « grande victoire », la seule des forces arabes face aux Israéliens lors de la guerre de 1948.

Aujourd'hui, le site est un musée militaire israélien consacré aux corps blindés, ainsi qu'un mémorial de la première guerre israélo-arabe.

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Aldabra, aussi appelé Aldabran, atoll d'Aldabra ou encore îles Aldabra, est un atoll des Seychelles dans l'Ouest de l'océan Indien. Il fait partie du groupe d'Aldabra dans les îles Extérieures. Inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco en 1982, l'atoll constitue une réserve naturelle stricte et un site Ramsar. Il cumule plusieurs faits notables : c'est le plus grand atoll surélevé au monde, il est le principal lieu de nidification de l'océan Indien pour la tortue verte, il abrite la plus grande population de tortues géantes des Seychelles, la plus grande colonie de phaétons à brins rouges et d'importantes colonies de frégates ariel et de frégates du Pacifique. Son isolement et l'absence d'occupation et d'activités humaines pérennes ont permis aux espèces animales et végétales de développer un certain endémisme tel le râle de Cuvier, la dernière espèce d'oiseaux ne pouvant voler des îles de l'océan Indien occidental.

Habité un temps par quelques travailleurs pour la pêche et la culture du sisal, du ricin commun et des noix de coco, Aldabra n'a jamais pu accueillir de population humaine de manière pérenne en raison de l'inhospitalité de ses îles, notamment leur aridité et le manque d'eau douce. Ses seuls visiteurs sont représentés par des pêcheurs croisant dans ses eaux, du personnel de la réserve naturelle, des scientifiques venus étudier les différents écosystèmes de l'atoll et des touristes dont le séjour est encadré par des gardes de la réserve naturelle.


Kamaleddin Behzad ou Kamal od-Din Bihzad (en persan : کمال‌الدین بهزاد), dit Behzad ou Bihzad était un grand maître de la miniature persane originaire d’Herat (actuel Afghanistan), actif à la cour du Timouride Hosseyn Bāyqara (875-912 AH/1470-1506), durant les dernières décennies de la Renaissance timouride. Il est ensuite passé au service des Safavides dans les ateliers royaux de Tabriz. Il est né vers 1450 à Herat et est mort vers 1535-1536 à Tabriz. De nombreux travaux lui sont attribués, mais seulement quelques-uns sont reconnus comme étant de sa main. Il a inspiré un style de miniature persane qui restera une référence après sa mort.

Magen David - étoile de David
Magen David - étoile de David

Les juifs (Hébreu : יְהוּדִים, Yëhûdîm ; Yiddish : ייִדן, Yiden ; Ladino ג׳ודיוס, Djûdios) sont les adhérents au judaïsme. Ce sont aussi, avec une majuscule (Juifs), les membres du peuple juif ('am yëhûdî), également appelés enfants d'Israël.
Il existe en effet une distinction entre les deux définitions, la Halakha (loi religieuse orthodoxe) indiquant qu'on reste Juif (membre du peuple) même si on n'est plus juif (adhérent du judaïsme).

Ils forment un groupe dont la définition recoupe partiellement les catégorisations usuelles de groupe culturel, ethnique, national ou religieux. Ils se composent des descendants des anciens Israélites de Judée ainsi que des personnes converties au judaïsme au cours des siècles.

La définition que les Israélites puis les Juifs ont donné d'eux-mêmes a varié dans le temps. L'idée que les Juifs sont un peuple, le « peuple d'Israël », apparaît dès les premiers livres de la Bible, et a continué à être affirmée au cours des siècles. La définition religieuse a par contre évolué, l'archéologie décrivant des Israélites polythéistes aux périodes les plus anciennes. L'idée de « royaume d'Israël », qui date de la Bible, a également varié dans le temps, ayant été largement mise de côté par les autorités religieuses à compter du IIe siècle, avant d'être réintroduite par des laïques et quelques religieux sous la forme du sionisme au XIXe siècle. Enfin, des cultures juives très diversifiées dans l'espace et le temps ont encore complexifié l'approche de l'identité juive.

Le nombre total de Juifs est difficile à estimer avec précision, et fait l'objet de controverses. Selon un recensement effectué en 2002, il serait d'environ 13 millions, la majorité vivant en Amérique du Nord, en Europe et en Israël.

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Les timbres postaux de la République d'Irlande sont publiés par l'autorité postale de la République indépendante d'Irlande.

Le tout premier modèle, un timbre vert foncé d'une valeur de 2d (ancien pence), figurait une carte de l'île incluant l'Irlande du Nord, restée intégrée au Royaume-Uni. Depuis lors, au gré des besoins du pays et des changements de monnaie, de nouvelles images et de nouvelles valeurs ont façonné un total de neuf séries courantes, la dernière datant de 2004. Les timbres commémoratifs, apparus en 1929, sont émis de nos jours à raison de plusieurs séries annuelles. Ils éclairent divers aspects de la vie irlandaise (événements importants, dates anniversaires, coutumes, personnages irlandais illustres).

En plus de la présentation traditionnelle en feuille prédécoupée, les timbres courants aussi bien que les timbres commémoratifs sont publiés sous forme de carnets, de rouleaux et de blocs-feuillets. Les timbres-taxe, les timbres de poste aérienne et les entiers postaux complètent la production de timbres en Irlande.


Statue de Raymond Lulle à l'entrée de la cathédrale de Palma de Majorque
Statue de Raymond Lulle à l'entrée de la cathédrale de Palma de Majorque

Raymond Lulle (Ramon Llull en catalan, Raimundus ou Raymundus Lullus en latin, رامون لیول en arabe) est un philosophe, poète, théologien, missionnaire, apologiste chrétien et romancier majorquin. Il naît vers 1232 à Majorque et meurt en 1316, probablement en mer, au large de Majorque.

Écrivain mystique, les principes de sa philosophie sont inséparables de son projet de conversion des infidèles. Il cherche à s'adresser à toutes les intelligences, chrétiennes ou non, dans la langue de ses interlocuteurs. Il opère par un jeu d'explications et de déductions, une combinaison des divers principes théologiques et philosophiques pour convaincre de la vérité chrétienne. Il a rencontré de vives oppositions avec les thomistes de l'ordre de Saint-Dominique qui ont obtenu temporairement une condamnation papale de ses écrits.

Considéré comme l'un des inventeurs du catalan littéraire, il est le premier à utiliser une langue néo-latine pour exprimer des connaissances philosophiques, scientifiques et techniques. Son œuvre en prose a grandement contribué à fixer la norme du catalan écrit. Malgré un certain hermétisme typique de son époque, Lulle nous reste proche par sa poésie qui fait de lui un des plus grands écrivains catalans. Son œuvre en vers répond au même projet didactique que son œuvre en prose...


Le Reichsgau Wartheland en 1944.
Le Reichsgau Wartheland en 1944.

Le Reichsgau Wartheland, à l'origine appelé « Reichsgau Posen », est une circonscription territoriale allemande constituée à partir d'une partie des territoires polonais annexés par le Reich en 1939.

Composé à partir de la province prussienne de Posnanie dévolue à la Pologne en 1919, le Reichsgau Wartheland, parfois nommé Warthegau, est créé le 1er novembre 1939 en application du décret signé par Hitler le 26 octobre 1939 qui organise les territoires polonais échus au Troisième Reich. Couvrant une surface de 43 905 km2 pour 4 693 700 habitants en 1941, le Gau est majoritairement peuplé de Polonais, mais comporte une minorité allemande significative.

Confié à Arthur Greiser, ancien président du Sénat de Dantzig, le Reichsgau vit sous un régime légal spécifique aux territoires annexés au Reich. Dans ce cadre, le programme racial nazi est appliqué avec fanatisme : expulsion et extermination des Juifs et des Polonais, destruction des synagogues et des églises polonaises, ainsi que des bibliothèques hébraïques et polonaises, en prélude à la colonisation par des Allemands du Reich ou des Volksdeutsche rapatriés.

Relativement épargné par les combats et les bombardements alliés durant la majeure partie de son existence, le Gau s'enfonce dans le chaos lors de l'offensive soviétique, lancée à partir du 12 janvier 1945 et disparaît de fait à la suite des succès soviétiques de la fin du mois. Les populations allemandes, que les responsables mis en place en 1939 abandonnent à leur sort, fuient dans le désordre vers l'Ouest, au prix de nombreux morts dus au froid et aux violences de la guerre, tandis que la ville de Posen, encerclée, subit un siège pendant près d'un mois.

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Profil de Vincent-Marie Viénot, comte de Vaublanc.
Profil de Vincent-Marie Viénot, comte de Vaublanc.

Vincent-Marie Viénot, comte de Vaublanc (né le 2 mars 1756 à Fort Dauphin à Saint-Domingue, aujourd’hui Fort-Liberté à Haïti, et mort le 21 août 1845 à Paris) est un homme politique, écrivain français, catholique et de tendance royaliste.

Sa carrière politique l’amène à côtoyer successivement Louis XVI, Barras, Napoléon Ier, le comte d’Artois, futur Charles X, et enfin Louis XVIII. Proscrit et recherché par quatre fois par les différents régimes politiques, jamais arrêté, il parvient à chaque fois à rentrer en grâce. Dans une carrière longue et mouvementée, il est successivement député monarchiste sous la Révolution et pendant le Directoire, proscrit sous la Terreur, préfet de Napoléon, ministre de l’Intérieur de Louis XVIII et pour finir sa vie politique, député ultra-royaliste. Il est notamment connu pour l’éloquence fougueuse de ses discours et sa réorganisation controversée de l’Académie française en 1816 en tant que ministre de l’Intérieur.

Il fait partie de ces personnages secondaires qui traversent et marquent cette période de l’histoire de France. Homme d’ordre au caractère affirmé, partisan modéré des « évolutions » de 1789, il finit sa vie politique sous la Restauration dans une position d’extrémiste contre-révolutionnaire.

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Hélicoptère d'intervention en approche d'éboulis

Les secours en montagne désignent l'ensemble des moyens mis en œuvre pour porter secours aux malades et victimes d'accidents ou de malaises en montagne.

La montagne est un milieu difficilement prévisible et dangereux :

Ce milieu est d'autant plus propice aux accidents qu'il est fréquenté en périodes de vacances par des personnes peu habituées et donc connaissant mal les dangers, et pratiquant des activités parfois à risque (varappe, alpinisme, parapente).

Les secours en montagne nécessitent une grande connaissance de la montagne de la part des sauveteurs, ainsi qu'une grande autonomie en raison de l'éloignement des structures de soins et des difficulté d'accès pour amener personnel et matériel. L'utilisation de l'hélicoptère est très fréquente.

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Gustav Struve
Gustav Struve

Âme du mouvement radical dans le Grand-duché de Bade, le journaliste Gustav Struve (1805-1870) est l'ami de Friedrich Hecker. C'est aux côtés de ce dernier que Struve prend part à la première insurrection républicaine badoise (avril 1848).
Contraint de fuir en Suisse après la défaite de Kandern, il mène une nouvelle tentative à Lörrach au mois de septembre. Vaincu par les troupes de la Confédération germanique et arrêté, il est condamné à plusieurs années de prison. La troisième insurrection républicaine badoise le libère, mais celle-ci est à son tour écrasée par les troupes prussiennes (mai-juillet 1849). Struve s'exile alors à Londres puis aux États-Unis.

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Vue générale du site.
Vue générale du site.

Göbekli Tepe est un site préhistorique occupé aux Xe et IXe millénaires av. J.-C., au Néolithique précéramique A et au B, situé dans la province de Şanlıurfa, au sud-est de l’Anatolie, en Turquie, près de la frontière avec la Syrie, à proximité de la ville de Şanlıurfa.

Son occupation comprend deux niveaux, qui se chevauchent sans doute en partie. Le niveau III (v. -) comprend un ensemble de structures mégalithiques situées dans la partie basse du site, des « enclos » de 10 à 30 mètres de large, dans lesquels sont érigés des piliers en forme de T sculptés de représentations animales et humaines. Cela représente une réalisation d'une ampleur monumentale, inconnue pour cette période. Les structures du niveau II (v. -), dégagées au pourtour de la zone monumentale du niveau précédent sur les pentes et le sommet de la butte, sont de forme rectangulaire, plus petites, disposent encore de pilier en T mais en moins grand nombre.

Göbekli Tepe est un site atypique pour l'époque puisqu'il ne présente pas de trace assurée de maisons et d'activités domestiques permanentes. Il n'y a pas non plus d'indication que les communautés qui l'ont érigé aient pratiqué une agriculture ou un élevage. Le site n'est donc pas témoin des principales évolutions associées à l'aube du Néolithique, à savoir les domestications des plantes et des animaux et le développement des villages construits par des groupes sédentaires. En revanche c'est un exemple de premier ordre des évolutions mentales accompagnant ces changements sociaux et économiques : son iconographie fait découvrir un univers symbolique riche, en lien avec le monde sauvage, et ses structures, d'architecture de type monumental, sont manifestement des lieux destinés à l'accomplissement de rituels. Ce site est donc interprété comme un sanctuaire servant de lieu de rassemblement pour des groupes de chasseurs-cueilleurs vivant dans la région alentour, qui s'y réunissent pour tenir des fêtes communautaires.

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Le canal de Marseille est une des principales sources d'approvisionnement en eau potable de la ville de Marseille. D'une longueur de 80 kilomètres pour sa partie principale (160 kilomètres avec les dérivations dans la ville), il dessert l'intégralité des quartiers de Marseille. Il a été construit au milieu du XIXe siècle en une quinzaine d'années sous la direction de l'ingénieur Franz Mayor de Montricher, amenant les eaux de la Durance dans la ville depuis le 8 juillet 1849. Il représente une réalisation marquante de l'ingénierie du XIXe siècle en cumulant de très nombreuses infrastructures, ponts, tunnels, réservoirs, etc. Jusqu'en 1970, il fut la source quasi-unique d'alimentation en eau de la ville de Marseille; il fournit encore les deux tiers de la ressource d'eau de la ville.

Les Stars photographiés sur la patinoire avec des maillots roses.
Les Stars soutiennent la lutte contre le cancer du sein lors d'un événement annuel. Pour l'occasion, elles jouent avec des maillots roses.

Les Stars de Montréal est une équipe féminine de hockey sur glace de la ville de Montréal, au Québec. L'équipe joue ses matchs à domicile au centre Étienne-Desmarteau à Montréal et fait ses débuts dans la ligue canadienne de hockey féminin en 2007-2008. Meilleure équipe de toutes les saisons régulières depuis ses débuts, la formation des Stars remporte à deux reprises le plus prestigieux des trophées du hockey féminin en Amérique du Nord en gagnant la Coupe Clarkson en 2009 et 2011.

L'équipe est entraînée par Patrick Rankine. La capitaine est Lisa-Marie Breton-Lebreux et elle est assistée par l'ancienne capitaine de l'Avalanche du Québec Nathalie Déry, l'olympienne Caroline Ouellette et Kelly Sudia.


La Renault 4CV, du constructeur français Renault, est une voiture conçue par Fernand Picard et Edmond Serre, deux ingénieurs de Renault, qui voit le jour en 1947, suite au développement de trois prototypes. C'est une petite voiture, mais elle est particulièrement spacieuse pour son époque et ses dimensions extérieures. Elle est la première voiture française à atteindre une production d'un million d'exemplaires.

Présentée le 26 août 1944, au lendemain de la Libération de Paris, la Renault 4CV symbolise le retour de la paix et de la prospérité. Elle est la première voiture française accessible au plus grand nombre, comme l'indique le slogan publicitaire diffusé à l'époque : « 4 chevaux, 4 portes, 444 000 francs ! ». Sa production s'étend de 1946 au 6 juillet 1961, date de sortie du 1 105 547e et dernier exemplaire : outre la Dauphine, la 4CV sera, pendant près de 15 ans, le principal modèle commercialisé par Renault.


Portrait de Satyajit Ray en 1997.
Portrait de Satyajit Ray en 1997.

Satyajit Ray (সত্যজিত রায় en bengali Écouter) est un réalisateur, écrivain et compositeur indien bengali, né le à Calcutta et mort dans la même ville le .

Né dans une famille aisée, d'un père écrivain et poète majeur de la littérature bengalie, Sukumar Ray, il reçoit une bonne éducation, en héritier de la Renaissance bengalie. Il étudie au Presidency college, avant de rejoindre l'université de Visva-Bharati, fondée par le poète Rabindranath Tagore à Santiniketan.

D'abord maquettiste publicitaire, il fonde en 1942 un ciné-club à Bombay, puis la Calcutta Film Society en 1947 : cinéastes américains comme européens y sont projetés, notamment les néo-réalistes qui font forte impression. C'est la rencontre avec le cinéaste français Jean Renoir, lors du tournage en Inde du film Le Fleuve et le visionnage du film italien néo-réaliste Le Voleur de bicyclette, lors d'un voyage à Londres, qui le décident à se lancer dans la réalisation cinématographique, alors qu'il exerce le métier d'illustrateur dans une maison d'édition.

Inspiré par le roman Pather Panchali de Bibhutibhushan Bandopadhyay, il décide d'en faire un film et le tourne en décor réel, faisant appel à des amis pour tenir les rôles d'acteurs, et le finançant tout seul. À court de fonds, il obtient un prêt du gouvernement du Bengale ce qui lui permet d'achever le film. C'est un succès tant artistique que commercial, et Ray reçoit un prix en 1956 au Festival de Cannes, faisant découvrir au monde l'industrie cinématographique indienne.

Le cinéma de Ray est réaliste ; ses premiers travaux sont pleins de compassion et d'émotion ; son travail postérieur est plus politisé et parfois cynique, mais il y infuse toujours son humour typique.

Ray a réalisé 37 films, parmi lesquels des courts et des longs métrages ainsi que des documentaires. Le premier film de Satyajit Ray, La Complainte du sentier, remporta onze distinctions internationales, dont le prix du document humain au Festival de Cannes 1956. C'est le premier volet de la trilogie d'Apu, qui sera suivi par Aparajito (L'Invaincu) et Apur Sansar (Le Monde d'Apu). Ray a exercé au cours de sa vie un large éventail de métiers, dont l'écriture de scénarios, le casting, la composition musicale de bandes originales, le tournage, la direction artistique, la conception et la réalisation de ses propres génériques et affiches publicitaires... En dehors du cinéma, il était écrivain, éditeur, illustrateur, graphiste et critique de cinéma. Il a remporté de nombreuses récompenses au cours de sa carrière, dont un Oscar pour son œuvre en 1992. Il a été décoré également de la Bharat Ratna, la plus haute distinction de l'Inde en 1992.


Un groupe de cachalots.
Un groupe de cachalots.

Le grand cachalot (Physeter macrocephalus ou P. catodon), communément appelé cachalot et parfois cachalot macrocéphale, est une espèce de cétacés à dents de la famille des physétéridés et unique représentant actuel de son genre, Physeter. Il est l'une des trois espèces encore vivantes de sa super-famille, avec le cachalot pygmée (Kogia breviceps) et le cachalot nain (K. simus). Il a une répartition cosmopolite, fréquentant tous les océans et une grande majorité des mers du monde. Cependant, seuls les mâles se risquent dans les eaux arctiques et antarctiques, les femelles restant avec leurs jeunes dans les eaux plus chaudes.

Le mâle peut atteindre plus de vingt mètres de long, faisant de l'espèce le plus grand carnivore au monde. La tête à elle seule, peut représenter le tiers de la longueur de l'animal. Ce mammifère se nourrit en grande partie de calmars, ainsi que de poissons, en des proportions variables selon l'emplacement géographique. Il est connu pour ses records de plongée en apnée, atteignant les trois mille mètres de profondeur, performance inégalée chez les mammifères. Ses vocalisations en cliquetis sont le son le plus fort produit par un animal, mais leur utilité est encore incertaine.

Les cachalots se rassemblent en groupes nommés « pods ». Les femelles vivent avec leurs jeunes, séparément des mâles, et s'entraident pour protéger et allaiter les juvéniles. Elles mettent bas tous les trois à six ans et s'occupent de leur progéniture durant plus d'une dizaine d'années.

Du XVIIIe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle, le cachalot a été chassé pour extraire le spermaceti et divers produits cétacés, comme l'huile de cachalot et l'ambre gris. Auxiliairement, l'ivoire de l'animal fut également exploité. En raison de sa taille, le cachalot pouvait parfois se défendre efficacement contre les baleiniers. L'exemple le plus célèbre est celui d'un cachalot ayant attaqué et coulé le baleinier américain Essex en 1820. Le cachalot n'a guère de prédateurs naturels, car peu sont assez forts pour attaquer avec succès un adulte en bonne santé. Cependant, les orques peuvent fondre dans un pod pour y tuer les plus jeunes.

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Façade de l'hôtel de Blossac, côté jardin.
Façade de l'hôtel de Blossac, côté jardin.

L’hôtel de Blossac est un hôtel particulier du XVIIIe siècle situé dans le centre historique de Rennes.

Composé de deux ailes principales accolées, ce bâtiment, assorti de communs, est construit en 1728 à la suite de l'incendie de Rennes de 1720, sur un dessin supposé de Jacques Gabriel. Il présente une architecture classique unique en Bretagne, notamment pour sa superficie, la taille de son bâti, l'assemblage architectural de plusieurs bâtiments et son escalier d'honneur.

Propriété de la famille de La Bourdonnaye, comtes de Blossac, pendant près de deux siècles, il est loué par la ville comme résidence du commandant en chef de la province de Bretagne, avec un faste rappelant la cour de France. À la Révolution française, il est divisé en appartements et devient un immeuble, où naît Paul Féval.

Classé au titre des monuments historiques en 1947, il fait l'objet d'une restauration extérieure complète étalée sur une trentaine d'années alors que les appartements laissent place à des bureaux. Il appartient intégralement à l'État depuis 1982 et abrite, dans des locaux réaménagés et restaurés, la Direction régionale des Affaires culturelles de Bretagne et, dans les communs, le Service territorial de l'architecture et du patrimoine d'Ille-et-Vilaine.


Pierre de Ledberg
Pierre de Ledberg

Le Ragnarök (vieux norrois signifiant Consommation du Destin des Puissances) désigne, dans la mythologie nordique, une prophétique fin du monde où trois hivers sans soleil nommés Fimbulvetr se succèderont, suivis d'une grande bataille sur la plaine de Vigrid conduisant à la mort de la majorité des divinités, géants et hommes, avant une renaissance. Le Ragnarök est principalement relaté dans l’Edda poétique dans la section de la Völuspá, probablement écrite par un clerc islandais après l’an mil.

Le fait de savoir si le Ragnarök fait réellement partie de la mythologie nordique est aujourd'hui un sujet très discuté. De nombreux spécialistes affirment que les textes faisant référence à cette fin du monde prophétique sont inspirés des récits bibliques du jugement dernier, notamment de l'apocalypse et la fin de monde millénariste, et de l’Ecclésiaste. On y trouve également une comparaison avec les récits d'autres mythologies indo-européennes, qui pourraient indiquer une origine commune du mythe ou des influences extérieures, comme les textes scythes, gréco-latins, celtes, slaves, mais aussi finno-ougriens et nord orientaux « chamanistes »... Pour de nombreux érudits, ces influences empruntées aux autres cultures et réécrites par des clercs chrétiens sont attribuées à tort à la mythologie viking, et ont déformé la connaissance que nous avons de la foi scandinave.

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Monument du lieu historique national de la bataille-de-Trois-Rivières.

La bataille de Trois-Rivières eut lieu le lors de l'Invasion du Canada par les patriotes américains, une campagne militaire visant à inclure une 14e colonie à la Révolution américaine. Il s'agit donc d'une bataille de la guerre d'indépendance des États-Unis, qui opposa les troupes britanniques du lieutenant-colonel Simon Fraser à une colonne de l'armée continentale américaine du brigadier-général William Thompson. Elle avait pour but, pour les Américains, de stopper l'avancée des Britanniques suite à la levée du siège de Québec au début du mois de mai 1776.

Grâce à une ruse d'un fermier local, Antoine Gauthier, les troupes britanniques furent averties des intentions des Américains et purent se préparer à leur venue, alors que ces derniers furent quant à eux retardés par le détour que leur fit faire Gauthier. Suite à cette bataille, les Américains furent acculés à une retraite désorganisée qui permit entre autres la capture du brigadier-général Thompson. Les forces américaines, menées par le brigadier-général John Sullivan, battirent en retraite vers le Fort Saint-Jean, puis vers le Fort Ticonderoga, ce qui mit fin à l'invasion.

Il s'agit de la dernière bataille de la guerre d'Indépendance à avoir eu lieu sur le sol québécois. Son site a été désigné en 1920 lieu historique national par la commission des lieux et monuments historiques du Canada.

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Autoportrait (1794) — Musée du Louvre, Paris, France.
Autoportrait (1794) — Musée du Louvre, Paris, France.

Jacques-Louis David, peintre français né le à Paris et mort le à Bruxelles, est considéré comme le chef de file de l’École néoclassique, dont il incarne le style pictural et l’option intellectuelle. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture du XVIIIe siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ».

Formé à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il devient en 1785 un peintre renommé avec le Serment des Horaces. Membre de l'Académie des beaux-arts, il combat cette institution sous la Révolution et entame en parallèle à sa carrière artistique une activité politique en devenant député à la Convention et ordonnateur des fêtes révolutionnaires. Son engagement l'amène à voter la mort du roi Louis XVI, et son amitié pour Maximilien de Robespierre lui vaudra, à la chute de celui-ci, d'être emprisonné lors de la réaction thermidorienne. Ses activités politiques prennent fin sous le Directoire, il devient membre de l'Institut et se prend d'admiration pour Napoléon Bonaparte. Il se met à son service quand celui-ci accède au pouvoir impérial, et il réalise pour lui sa plus grande composition Le Sacre de Napoléon...

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George Michael pendant le Faith World Tour en 1988.
George Michael pendant le Faith World Tour en 1988.

George Michael [ d͡ʒɔːd͡ʒ ˈmaɪkəl], nom de scène de Georgios Kyriacos Panayiotou, est un auteur-compositeur-interprète et producteur musical britannique, né le à East Finchley (Grand Londres) et mort le à Goring-on-Thames (Oxfordshire).

Georgios Panayiotou grandit dans la grande banlieue londonienne avec son père chypriote grec, sa mère anglaise et ses deux sœurs. Le jeune Georgios Panayiotou est très tôt passionné par la musique. En 1979, avec ses camarades de classe Andrew Ridgeley et David Austin, il fonde un groupe de ska appelé The Executive. Même s'ils ne rencontrent pas de succès, les trois amis veulent continuer à faire de la musique. En 1982, George Panayiotou et Andrew Ridgeley présentent leurs compositions au label Innervision Records, qui engage les deux jeunes gens. Leur groupe, appelé Wham!, sort son premier album en 1983. Georgios Panayiotou devient alors George Michael.

Wham! connaît rapidement un succès international avec les chansons Wake Me Up Before You Go-Go, Freedom, Everything She Wants et Last Christmas. En 1985, Wham! est le premier groupe occidental à se produire en Chine communiste. Mais George Michael participe de plus en plus à des projets en solitaire et il sort deux singles sous son nom : Careless Whisper, coécrit avec Andrew Ridgeley, et A Different Corner. En 1986, après un concert d'adieu au stade de Wembley, Wham! se sépare.

En 1987, George Michael chante en duo I Knew You Were Waiting (For Me) avec Aretha Franklin et signe le début de sa carrière en solo. Avec l'album Faith, il devient rapidement une star internationale. Influencés par la musique dance et rock de Prince, les singles I Want Your Sex, Faith, Father Figure, One More Try et Monkey se classent en bonne position dans les hit-parades. L'album Faith remporte même le Grammy Award de l'album de l'année 1988.

Dans les années 1990, George Michael souhaite prendre de la distance avec son succès et sa célébrité. Le chanteur ne fait aucune promotion pour son nouvel album Listen Without Prejudice, Vol. 1 et n'apparaît pas dans les clips de ses singles Praying for Time et Freedom! '90. Les relations avec sa maison de disque Sony Music sont tendues, jusqu'à aboutir à un procès entre 1992 et 1995. L'artiste s'engage de plus en plus dans des causes caritatives. En 1992, sa reprise de Somebody to Love de Queen est en quelque sorte le symbole de son engagement contre le sida. La maladie et la mort hantent d'ailleurs George Michael au cours de cette période. En 1993, son compagnon Anselmo Feleppa meurt du sida et le chanteur lui dédie trois ans plus tard son album Older. En 1997, c'est sa mère qui meurt d'un cancer. George Michael cesse alors d'écrire de la musique.

Il fait un retour médiatique involontaire en 1998, lorsqu'il est arrêté dans un parc pour « atteinte à la pudeur ». Cet incident conduit le chanteur à déclarer publiquement son homosexualité. Il sort ensuite la chanson Outside pour célébrer les joies de l'amour en plein air. La même année, la sortie d'une compilation démontre la popularité de l'artiste auprès du public. En 1999, il sort l'album de reprises jazz Songs from the Last Century qui est un échec critique…

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Portrait de François Moncla.
Portrait de François Moncla.

François Moncla, né le à Louvie-Juzon dans les Basses-Pyrénées, est un joueur de rugby à XV international français qui évolue au poste de troisième ligne aile du début des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960.

Il compte trente-et-une sélections en équipe de France entre 1956 et 1961. Il est un des acteurs de la victoire française lors de trois Tournois des Cinq Nations (1959, 1960 et 1961). Il marque 27 points. Il participe aux tournées en Afrique du Sud en 1958, en Argentine en 1960 et en Nouvelle-Zélande en 1961. Il est capitaine de l'équipe de France à 18 reprises de 1960 à 1961.

Parti à Paris pour le travail à l'école de l'Électricité de France, il joue d'abord avec le club du Racing CF ; il rejoint ensuite la Section paloise. Il est champion de France de rugby en 1959 avec le Racing, en 1964 avec la Section paloise.

Les Fils de l'homme (Children of Men en version originale) est un film de science-fiction post-apocalyptique américain, réalisé par Alfonso Cuarón et sorti sur les écrans en 2006.

Adaptation cinématographique du roman éponyme de P.D. James, Les Fils de l'homme place le spectateur au cœur d'une dystopie dont le cadre est le Royaume-Uni en proie au chaos. Dans ce monde ravagé par les pandémies, les guerres et le terrorisme, la totalité des femmes sont devenues stériles menant ainsi l'humanité à l'extinction.


Portail:Sciences (articles)

Encelade (S II Enceladus) est un satellite naturel de la planète Saturne découvert par William Herschel en 1789. Il s’agit du sixième satellite de Saturne par la taille et du quatorzième par son éloignement.

Depuis la mission Voyager 2 et surtout la mission Cassini-Huygens arrivée en orbite saturnienne en 2004, Encélade est réputé pour posséder plusieurs caractéristiques étonnantes, dont une géologie très complexe jusque là insoupçonnée, et une activité qui reste toujours actuellement difficile à expliquer pour un corps de si petite taille (500 km de diamètre en moyenne). La sonde Cassini a d’ailleurs observé à sa surface des jets, qui pourraient être semblables à des geysers, et qui semblent indiquer la présence d’eau liquide sous la surface.

Encélade tourne autour de Saturne au sein de l’anneau le plus externe et le plus ténu de tous, appelé anneau E ; cet anneau serait alimenté en permanence en particules par les « éruptions volcaniques » actuelles (ou récentes) d’Encélade.

Ce satellite est l’un des quatre seuls objets du système solaire (avec le satellite de Jupiter Io, celui de Neptune, Triton, et bien sûr la Terre) sur lesquels des éruptions ou des éjections de matière ont pu être directement observées.

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Portail:Sciences (biographies)

Portrait d’Anna Maria Sibylla Merian

Anna Maria Sibylla Merian (née le 2 avril 1647 à Francfort-sur-le-Main, décédée le 13 janvier 1717 à Amsterdam) était naturaliste et artiste. En raison de ses observations très détaillées sur la métamorphose des papillons et de sa documentation sur le sujet, elle est considérée comme une importante initiatrice de l’entomologie moderne bien que longtemps fort peu connue.

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Portail:Sciences (vulgarisation)

La Cité des sciences et de l'industrie est un établissement spécialisé dans la diffusion de la culture scientifique et technique. Créée à l'initiative du président Giscard d'Estaing, elle a pour mission de diffuser à un large public, notamment aux enfants et aux adolescents, les connaissances scientifiques et techniques, ainsi que de susciter l'intérêt des citoyens pour les enjeux de société liés à la science, à la recherche et à l'industrie. Elle est localisée 30 avenue Corentin-Cariou.

La Cité est située dans le parc de la Villette au niveau de la porte de la Villette, dans le XIXe arrondissement de Paris, en France.

Elle est au cœur d'un dispositif visant à valoriser la culture scientifique et technique : les Centres de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI). Avec la Cité de la musique et Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, elle fait partie du parc de la Villette.

Le projet de réhabilitation des abattoirs, qui a pour vocation de les transformer en musée des sciences et techniques est confié le à Adrien Fainsilber. Complément du Palais de la découverte situé au Grand Palais, la Cité des sciences et de l'industrie ouvre ses portes le , inaugurée par François Mitterrand à l'occasion de la rencontre entre la sonde astronomique Giotto et la Comète de Halley.

En 2009, la Cité des sciences et le Palais de la découverte sont regroupés dans un établissement commun, au statut d’EPIC

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Entrée du Site de Paris

En France, les Archives nationales conservent les archives des organes centraux de l’État, exception faite des archives de certains ministères.

Les Archives nationales ont été installées en 1808 à l'hôtel de Soubise, auquel ont été ensuite adjoints plusieurs bâtiments voisins.

Depuis 2007, elles sont un service à compétence nationale du ministère de la Culture, réparti sur trois sites : le site de Paris (photo), le site de Fontainebleau et le site de Pierrefitte-sur-Seine, qui a ouvert ses portes le 21 janvier 2013 et que le président de la République a inauguré le 11 février suivant.

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Statue de la Liberté
Statue de la Liberté

La statue de la Liberté (Statue of Liberty) est l'un des monuments les plus célèbres de la ville de New York. Officiellement La Liberté éclairant le monde, elle est située sur Liberty Island au sud de Manhattan, à l'embouchure de l'Hudson et à proximité d'Ellis Island. Elle est offerte par les Français en 1886, pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance américaine et en signe d'amitié entre les deux nations. L'inauguration de la statue est célébrée le 28 octobre 1886 en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland. L'idée vient d'Édouard Laboulaye, juriste et professeur au Collège de France, en 1865. Le projet est confié en 1871 au sculpteur français Auguste Bartholdi. Le choix des cuivres devant être employés à la construction est confié à l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, qui a l'idée d'employer la technique du repoussé. En 1879, à la mort d'Eugène Viollet-le-Duc, Bartholdi fait appel à l'ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagine un pylône métallique qui supporte les plaques de cuivre martelées et fixées. La statue fait en outre partie des National Historic Landmarks depuis le 15 octobre 1924 et de la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO depuis 1984.

La statue de la Liberté, en plus d'être un monument très important de la ville de New York, est devenue l'un des symboles des États-Unis, représentant de manière plus générale la liberté et l'émancipation vis-à-vis de l'oppression. Au plan architectural, la statue rappelle le Colosse de Rhodes, l'une des Sept Merveilles du monde antique. Elle constitue enfin l'élément principal du monument national de la statue de la Liberté, géré par le National Park Service (NPS).

La sécurité de l'information est un processus visant à protéger des données contre l'accès, l'utilisation, la diffusion, la destruction, ou la modification non autorisée.

La sécurité de l'information n'est confinée ni aux systèmes informatiques, ni à l'information dans sa forme numérique ou électronique. Au contraire, elle s'applique à tous les aspects de la sûreté, la garantie, et la protection d'une donnée ou d'une information, quelle que soit sa forme.

Trois critères de sensibilité de l'information sont communément acceptés :

Quelques autres aspects de la sécurité de l'information sont :

La cryptographie et la cryptanalyse sont des outils importants pour assurer la confidentialité d'une information, son intégrité, et l'identification de son origine.

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Un logiciel malveillant (malware en anglais) est un logiciel développé dans le but de nuire à un système informatique. Les virus et les vers sont les deux exemples de logiciels malveillants les plus connus.

Bien qu'il en existe de toutes sortes, les logiciels malveillants peuvent être classés en fonction des trois mécanismes suivants :

  • le mécanisme de propagation (par exemple, un ver se propage sur un réseau informatique en exploitant une faille applicative ou humaine) ;
  • le mécanisme de déclenchement (par exemple, la bombe logique — comme la bombe logique surnommée vendredi 13 — se déclenche lorsqu'un évènement survient) ;
  • la charge utile (par exemple, le virus Tchernobyl tente de supprimer des parties importantes du BIOS, ce qui bloque le démarrage de l'ordinateur infecté).
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Le Triglav vu depuis Debela Peč.
Le Triglav vu depuis Debela Peč.

Le Triglav (littéralement « Trois Têtes »), point culminant des Alpes juliennes et plus haut sommet de Slovénie, s'élève à 2 864 mètres d'altitude ; il est situé au nord-ouest du pays. Véritable symbole national, berceau de plusieurs légendes et terrain de conflits armés, escaladé pour la première fois en 1778, il orne désormais le drapeau de la Slovénie et la face spécifique des pièces de 50 centimes d'euro. Son climat est étudié depuis plus d'un siècle au sommet grâce à un observatoire météorologique ; il se caractérise par une hausse des températures qui fait disparaître progressivement le glacier qui couvre son sommet. Le parc national du Triglav, le seul parc national du pays, entoure la montagne et ses paysages calcaires sur près de 840 km2.

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La Life 190 en démonstration à Goodwood.
La Life 190 en démonstration à Goodwood.

Life Racing Engines est un atelier semi-artisanal de construction de moteurs de compétition et une éphémère écurie italienne de sport automobile basée à Formigine, près de Modène en Italie et fondée par Ernesto Vita, Franco Rocchi et Gianni Marelli.

En 1989, Ernesto Vita crée l'officine Life Racing Engines puis, après avoir racheté un ancien châssis de l'écurie First Racing de Lamberto Leoni, fonde l'écurie de Formule 1 Life Racing Engines, qu'il engage en championnat du monde en 1990 pour promouvoir son activité de motoriste. La monoplace, dotée d'un moteur inédit Life Racing Engines-Rocchi W12, est confiée au pilote débutant Gary Brabham puis au quasi-retraité Bruno Giacomelli.

L'écurie a tenté, sans succès, de se qualifier à douze Grands Prix de Formule 1 avec son propre moteur W12, puis à deux autres Grands Prix avec un moteur V8 d'origine Judd. À l'issue de la saison 1990 du championnat du monde de Formule 1, l'écurie cesse tout engagement en compétition automobile tandis que l'atelier de construction est définitivement fermé, faute de moyens financiers.


Tazio Nuvolari, vêtu de son célèbre jersey jaune brodé à ses initiales et portant au cou son pendentif porte-bonheur (une tortue en or) offert par Gabriele D'Annunzio.
Tazio Nuvolari, vêtu de son célèbre jersey jaune brodé à ses initiales et portant au cou son pendentif porte-bonheur (une tortue en or) offert par Gabriele D'Annunzio.

Tazio Giorgio Nuvolari, dit Tazio Nuvolari (ˈtattsjo ˈdʒordʒo nuvoˈlari), né le à Castel d'Ario et mort le à Mantoue, est un pilote motocycliste et un pilote automobile italien également connu sous les surnoms d'Il Mantovano Volante (le Mantouan volant) ou Nivola. Deux fois champion d'Italie de vitesse moto en 1925 et 1927, champion d'Europe de vitesse moto en 1926 et champion d'Europe des pilotes automobiles en 1932, il reste célèbre tant pour ses exploits en course que pour sa personnalité et son style de pilotage.

Nuvolari commence à piloter en compétition motocycliste en 1920 alors qu'il est déjà âgé de vingt-sept ans. Quatre ans plus tard, en 1924, il devient champion d'Italie en catégorie 500 cm3 et, l'année suivante, coiffe la couronne de champion d'Europe en catégorie 350 cm3 avant de remporter de nouveau le championnat italien en 1926.

Ces titres acquis, Nuvolari fonde son écurie, la Scuderia Nuvolari, et se tourne vers la compétition automobile tout en poursuivant la compétition motocycliste en parallèle jusqu'à la fin de la saison 1930 quand il décide de se consacrer exclusivement à l'automobile. Au cours de cette saison, il obtient sa première victoire majeure en automobile aux Mille Miglia.

Devenu pilote officiel pour Alfa Corse, l'écurie de course officielle d'Alfa Romeo, il remporte, en 1932, le championnat d'Europe des pilotes. À la suite du retrait d'Alfa Corse, de la compétition, Nuvolari s'engage avec la Scuderia Ferrari qui engage semi-officiellement les Alfa Romeo et remporte les 24 Heures du Mans 1933. Déçu par les monoplaces de l'écurie, il entre en conflit avec Enzo Ferrari et rejoint Maserati en milieu de saison 1933 pour y rester jusqu'en 1934, date à laquelle la firme se retire de la compétition.

Nuvolari se tourne de nouveau vers la Scuderia Ferrari, avec le soutien du premier ministre italien Benito Mussolini. La relation avec Enzo Ferrari empirant courant 1937, il s'essaye au pilotage d'une des Flèches d'Argent d'Auto Union puis rejoint la firme allemande en 1938 et lui reste fidèle jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.

Au sortir du conflit, âgé de cinquante-quatre ans et malgré la maladie, il obtient plusieurs résultats notables et se retire en sur une victoire de catégorie. Il meurt en 1953 d'un accident vasculaire cérébral.


Lindworm (dragon bipède dénué d’ailes) : anciennes armoiries bavaroises
Lindworm (dragon bipède dénué d’ailes) : anciennes armoiries bavaroises

Les lindworm, appelés aussi lindorm (surtout en Norvège), lindwurm (en Allemagne), linnorm (exclusivement en Scandinavie), et dreki (« dragon ») ou ormr (« serpent ») à l’époque viking, sont des créatures imaginaires issues en majorité du folklore et de la mythologie montagnards d’Europe centrale et de Scandinavie. Si on les retrouve principalement en Suède, elles sont également présentes dans d’autres cultures (voir à ce propos l’Unktehi lakota) et plusieurs autres cadres (par exemple l’océan et d’autres points d’eau) mais de manière sporadique…

La Bataille de Trafalgar par Turner (1822–1824) montre les trois dernières lettres du célèbre pavillon sur le HMS Victory.

« England expects that every man will do his duty » (traduction : « L’Angleterre attend de chacun qu’il fasse son devoir ») est une expression anglaise célèbre, qui a pour origine un signal par pavillons utilisé par le vice-amiral britannique Horatio Nelson depuis son navire amiral HMS Victory le 21 octobre 1805 lorsque la bataille de Trafalgar fut sur le point de débuter.

Trafalgar a été la bataille navale décisive de la guerre maritime, durant les guerres napoléoniennes. Après le début de la Troisième Coalition suivant la courte Paix d’Amiens, Napoléon Ier était déterminé à envahir l’Angleterre ce qui imposait le contrôle de la Manche. La France, dominatrice sur terre, éprouvait de grandes difficultés à empêcher le contrôle des mers par les Anglais qui imposaient un blocus.

Après son retour des Antilles, la flotte française combinée avec celle du nouvel allié espagnol était basée à Cadix. Elle était commandée par le vice-amiral français de Villeneuve, qui avait déjà connu la défaite contre Nelson lors de la bataille d’Aboukir en 1798, et avait des réticences à quitter son port d’attache pour aller prêter main forte à André Masséna en Italie. Mais pressé par Napoléon et par la perspective du déshonneur suite à l’annonce de l’arrivée de son remplaçant le vice-amiral Rosily-Mesros, il se décida à rapidement lever l’ancre. Il engagea donc la Mediterranean Fleet de Nelson à proximité du détroit de Gibraltar dans l’espérance d’une victoire qui démontrerait ses compétences militaires.

La défaite fut d’importance et permit au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande d’obtenir la suprématie maritime jusqu’à la Première Guerre mondiale en enlevant toute possibilité, faute d’une flotte suffisante, d’une invasion de la Grande-Bretagne par la France. Elle fut vécue comme une véritable humiliation par les Français. De Villeneuve, après avoir été capturé et fait prisonnier, se suicida.

Bien qu’après coup il y ait eu beaucoup de confusion entourant les termes exacts employés dans la phrase du signal, l’importance stratégique de la victoire et la mort de Nelson durant la bataille ont fait que cette expression est régulièrement citée, paraphrasée et mise en référence dans la langue anglaise.


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La comédie de la Restauration anglaise est le genre des comédies écrites et jouées depuis la Restauration anglaise (1660) jusqu'au début du XVIIIe siècle. Après l'interdiction des représentations théâtrales publiques imposée pendant 18 ans par le régime puritain de Cromwell, la réouverture des salles de spectacle en 1660 marque la renaissance du théâtre anglais. Si le début de cette période est parfaitement défini par l'accession au trône de Charles II, sa date de fin est assez floue. Elle dépasse néanmoins largement la mort de Charles II en 1685, qui marque stricto sensu la fin de la Restauration, et empiète sur les règnes de Jacques II, de Guillaume III et même d'Anne Ire. Les universitaires fixent en effet la fin de cette période, soit en 1710 à la mort de Betterton, l'acteur-vedette de cette époque, soit en 1714 à la mort d'Anne Ire, soit encore en 1722 au retour au pouvoir de Walpole, soit enfin en 1737, date du « Licensing Act », qui établit un nouveau régime légal pour le théâtre. Pour établir son anthologie du théâtre de la Restauration, Womersley, conscient de cette indétermination, dit avoir choisi la cinquantaine d'années qui ont suivi la restauration de Charles II en 1660 pour des raisons pragmatiques : les pièces de théâtre de cette période possèdent suffisamment de ressemblances pour constituer un corpus, et suffisamment de différences pour pouvoir mettre en lumière les évolutions et les mutations.

À la reprise des spectacles, la tragédie retrouve sa forme précédente, le drame héroïque écrit en vers blancs, même si les thèmes des pièces nouvelles changent. Reflétant les préoccupations du moment, les tragédies ont pour sujets dominants une restauration (The Rump de Tatham, The Indian Queen de Dryden, The Generall du comte d'Orreryetc.) ou un roi, homme de principe et de raison, en proie à des traîtres ou à des amours débilitantes (Mustapha et The Black Prince d'Orrery, The Indian Emperour de Dryden). Mais l'esprit du drame héroïque reste inchangé. Le héros est toujours un monarque ou un conquérant, tenant des valeurs aristocratiques : droiture, honneur et courage.

À l'inverse, la comédie s'épanouit pendant ce demi-siècle dans un tour tout nouveau. Elle hérite pourtant, plus encore que la tragédie, d'un certain nombre de riches traditions de comique, principalement la comédie des humeurs et la comédie spirituelle (« wit comedy »), qui datent du théâtre élisabéthain. Elle les absorbe en donnant naissance à un vaste répertoire, extrêmement varié, tout en restant suffisamment souple pour assimiler encore des éléments nouveaux, liés aux préoccupations sociales et politiques, et aux faits d'actualité, et pour emprunter des fragments d'intrigue aux théâtres espagnol et français contemporains. Elle trouve une veine si originale — car rien de tel n'avait été imaginé auparavant — et si singulière — car elle s'éteint définitivement au début du XVIIIe siècle — qu'un nom lui est donné pour la désigner : la comédie de la Restauration.

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Une plaque à l’entrée de l’orphelinat Strawberry Field.
Une plaque à l’entrée de l’orphelinat Strawberry Field.

Strawberry Fields Forever est une chanson du groupe britannique The Beatles, parue en 1967. Écrite par John Lennon, elle est cependant créditée Lennon/McCartney, comme tous les morceaux des Beatles composés par l’un ou l’autre.

Fin , Strawberry Fields Forever est la première chanson que les Beatles enregistrent pour leur prochain album, qui ne porte pas encore de nom mais qui deviendra Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Toutefois, elle n’y figurera pas, ayant été précédemment publiée en 45 tours « double face A » avec Penny Lane de Paul McCartney. Leur manager Brian Epstein voulait en effet maintenir la popularité du groupe après une inhabituelle période de six mois sans publication inédite. Le single sort ainsi le aux États-Unis et le 17 février au Royaume-Uni. Au mois de , Strawberry Fields Forever est à nouveau publiée sur la version américaine de l’album Magical Mystery Tour.

John Lennon se trouve en Andalousie, sur le tournage du film How I Won the War, lorsqu’il compose la chanson. Parti du thème de la nostalgie et de l’enfance — Strawberry Field était un orphelinat aux environs duquel il jouait étant enfant —, il en fait une chanson introspective et abstraite sur sa vision personnelle du monde qui l’entoure. L’ambiance surréaliste et onirique qui en résulte, augmentée du thème musical rappelant les effets du LSD, fait de Strawberry Fields Forever un des morceaux fondateurs du rock psychédélique. L’enregistrement de la chanson a lieu aux studios EMI de Londres et s’étale sur un mois entier.

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Spotlight est une chanson de l’artiste américaine Madonna. Elle apparaît en 1987 sur sa compilation You Can Dance, et sort en single, uniquement au Japon, le , sous le label Sire Records. Au départ exclue des sessions d’enregistrement de l’album True Blue, Spotlight est écrite par Madonna, Stephen Bray et Curtis Hudson. Elle s’inspire de la chanson Everybody Is a Star, du groupe de rock américain Sly and The Family Stone. Spotlight est remixée par Shep Pettibone, puis par John « Jellybean » Benitez.

Spotlight présente une instrumentation de batteries, synthétiseurs basses et applaudissements, accompagnée d'échos vocaux, d’un segment de piano et de séquences de violon dans l’interlude musical. Les paroles évoquent la façon de devenir célèbre rien qu’en le chantant. Le morceau reçoit des critiques mitigées de la presse. Après sa sortie, Spotlight devient numéro trois au classement Oricon, au Japon. Même si elle n’est pas sortie aux États-Unis, Spotlight réussit à se classer dans le Billboard Airplay en 1988, en 32e position. Elle est utilisée dans une publicité pour Mitsubishi, où elle apparaît pour promouvoir leur dernier magnétoscope.

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L'École nationale de l'aviation civile, ou ÉNAC, est une grande école française fondée le qui a pour mission d'assurer la formation initiale et le perfectionnement des cadres et principaux acteurs de l'aviation civile. Elle a le statut d'établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, elle est membre de la conférence des grandes écoles, membre associé de l'université de Toulouse, membre du pôle de compétitivité Aerospace Valley, du groupement des écoles d'aéronautique et l'un des cinq membres fondateurs de France Aérotech.

L'ÉNAC assure plusieurs formations orientées vers le domaine de l'aéronautique civile, et en particulier vers les activités du transport aérien : compagnies aériennes, aéroports, équipementiers, construction aéronautique et spatiale, administrations et organismes français et internationaux de l'aviation civile. L'école propose environ vingt-cinq programmes de formation différents, incluant des formations d'ingénieurs, de contrôleurs aériens, de pilotes de ligne, de gestionnaires, de techniciens supérieurs et d'instructeurs avions.

Les rames U 25500 TT01 et TT04 à Bondy.
Les rames U 25500 TT01 et TT04 à Bondy.

La ligne 4 du tramway d'Île-de-France (ou T4) est une ligne exploitée par la SNCF, mise en service le entre Aulnay-sous-Bois et Bondy, dans le département de la Seine-Saint-Denis, en Île-de-France. Elle est longue de 7,9 kilomètres.

Elle est issue de la transformation et de la mise intégrale à double voie de la ligne de Bondy à Aulnay-sous-Bois, dite ligne des Coquetiers, ouverte en 1875, qu'elle emprunte sur la totalité de son parcours. Elle est ainsi devenue la première ligne française utilisant un matériel tram-train, bien que son exploitation soit entièrement assurée en mode tramway (conduite à vue, circulation à droite, signalisation tramway, etc.). Fin 2016, sa régularité était particulièrement faible, en s'établissant à 74,5 %.


Angels Flight ou Angel's Flight (prononciation en anglais /eɪnd͡ʒəlz flaɪt/) est un funiculaire situé dans le secteur de Bunker Hill du quartier d'affaires de Los Angeles, en Californie. L'ascenseur incliné comprend deux cabines nommées Sinai et Olivet, qui circulent chacune dans un sens de la voie longue de 91 mètres.

Conçu pour relier la Hill Street (en) avec l'Olive Street, le funiculaire a historiquement connu deux emplacements situés à un bloc l'un de l'autre. La position originale a servi de 1901 jusqu'en 1969, au moment de la rénovation urbaine de la zone.

Le funiculaire, à sa position actuelle, a rouvert en 1996, pour relier cette fois-ci la Hill Street aux gratte-ciels California Plaza, mais a fermé cinq ans plus tard en raison d'un accident mortel. Finalement remis en service en 2010, il connaît à nouveau plusieurs périodes de fermeture, pour être fermé de manière indéfinie en 2014.

Bien qu'il fût à l'origine imaginé pour constituer un intérêt touristique, il a été couramment utilisé par les travailleurs du quartier d'affaires, afin de relier le centre historique du quartier (Hictoric Core) à Bunker Hill, et a ainsi été qualifié d'« important lien économique » pour la zone. Inscrit notamment sur le registre national des lieux historiques, il est prévu qu'il rouvre en septembre 2017.

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Andrej Vistica vainqueur de l’Embrunman 2015.
Andrej Vistica vainqueur de l’Embrunman 2015.

L'Embrunman, anciennement connu sous l'orthographe d'Embrun Man (prononcé /ɑ̃.bʁœ̃mæn/), est un triathlon très longue distance (XXL) qui se court autour d'Embrun, dans les Hautes-Alpes, en France. Les triathlètes doivent y enchaîner 3,8 km de natation, 186 km de vélo et un marathon (42 km de course à pied) avant de franchir la ligne d'arrivée, ce qui représente une distance totale de 232 kilomètres. L'épreuve, par les dénivelés qu'elle propose, tant dans sa partie cyclisme (3 600 m) que course à pied (440 m), est réputée pour être une des plus difficiles au monde.

Créé en 1984 comme une épreuve sur courte distance, le triathlon d'Embrun évolue jusqu'en 1990 où il prend le format d'un triathlon des montagnes sur distance Ironman. C'est après le triathlon international de Nice la plus ancienne compétition internationale très longue distance de France. Depuis sa création, l'épreuve se déroule traditionnellement le . Elle est organisée par l'association à but non lucratif « Embrunman Organisation », présidée par Gérald Iacono et en partenariat avec la ville d'Embrun. Elle attire chaque année de nombreux triathlètes professionnels et amateurs, nationaux et internationaux. La 30e édition en 2013 marque la fin d'une époque et des accords avec la Fédération française de triathlon (FFTri) en 2014 aboutissent au retrait progressif de l’organisateur historique et à une reprise fédérale de l'épreuve à compter de 2016.

Autour de cette épreuve hors normes, plusieurs autres compétitions de triathlon, de duathlon et de sports enchaînés sont organisées et proposent un ensemble de courses sur courtes distances qui servent régulièrement de support à l'attribution de titres nationaux ou internationaux.


Siège social de la BIAT : émergence des services dans l'économie
Siège social de la BIAT : émergence des services dans l'économie

L'économie de la Tunisie est inscrite dans un processus de réformes économiques et de libéralisation depuis 1986 après trois décennies de dirigisme et de participations de l'État à l'économie. Avec, à partir du 1er janvier 2008, l'ouverture à la concurrence mondiale par l'entrée en vigueur de l'accord de libre-échange conclu avec l'Union européenne en 1995, l'économie tunisienne fait face à des défis de mise à niveau de pans entiers de son économie tout en bénéficiant d'une croissance économique annuelle soutenue de l'ordre de 5 % par an depuis une dizaine d'années.

L'économie de la Tunisie est historiquement liée à l'agriculture (blé, olives, dattes, agrumes et produits de la mer), aux mines et à l'énergie (grand producteur de phosphates et dans une moindre mesure d'hydrocarbures), au tourisme (6,5 millions de touristes en 2006) et aux industries manufacturières (textiles, agroalimentaire et électro-mécaniques) dans une perspective extravertie (grand nombre d'entreprises industrielles totalement ou partiellement exportatrices). Ainsi, son économie diversifiée la distingue de celle de la plupart des États des régions africaine, nord-africaine et moyen-orientale. Par rapport aux autres pays du Maghreb (Algérie et Maroc), elle se hisse à la 1re place pour le revenu par habitant comme pour le niveau de développement. De plus, la Tunisie est, au même titre que le Maroc, l'un des seuls pays de la région à être entré dans la catégorie des « pays à revenus moyens ».

L'économie tunisienne est distinguée au Forum économique mondial sur l'Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007, comme la 1re économie la plus compétitive d'Afrique, devançant l'Afrique du Sud, et la 29e sur 128 au niveau mondial.

Cours du Danube.
Cours du Danube.

Le Danube est le deuxième fleuve d’Europe par sa longueur (après la Volga qui coule entièrement en Russie). Il prend sa source dans la Forêt-Noire en Allemagne lorsque deux cours d’eau, la Brigach et la Breg, se rencontrent à Donaueschingen où le fleuve prend le nom de Danube.

La longueur du Danube dépend du point de départ considéré : 2 852 km pour la confluence de Donaueschingen mais 3 019 km à partir de la source de la Breg. Il coule vers l’est et baigne plusieurs capitales de l’Europe centrale, orientale et méridionale : Vienne, Bratislava, Budapest et Belgrade. Le delta du Danube s'ouvre sur la mer Noire : partagé entre la Roumanie et l'Ukraine, il est protégé par une réserve de biosphère et est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le Danube est depuis des siècles une importante voie fluviale. Connu dans l’Antiquité comme frontière septentrionale de l’Empire romain, le fleuve traverse ou longe dix pays : l’Allemagne (7,5 %), l’Autriche (10,3 %), la Slovaquie (5,8 %), la Hongrie (11,7 %), la Croatie (4,5 %), la Serbie (9,4 %), la Bulgarie (5,2 %), la Roumanie (28,9 %), la Moldavie (1,7 %) et l’Ukraine (3,8 %).

Son bassin versant s'étend sur neuf autres pays : l’Italie (0,15 %), la Pologne (0,09 %), la Suisse (0,32 %), la République tchèque (2,6 %), la Slovénie (2,2 %), la Bosnie-Herzégovine (4,8 %), le Monténégro, la Macédoine du Nord et l’Albanie (0,03 %).

Le mont Ventoux (face Nord) vu depuis les Baronnies.
Le mont Ventoux (face Nord) vu depuis les Baronnies.

Le mont Ventoux est un sommet situé dans le département français de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Culminant à 1 910 mètres, il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet de Vaucluse. Son isolement géographique le rend visible sur de grandes distances. Il constitue la frontière linguistique entre le nord et le sud-occitan.

Avant d'être parcourue par trois routes principales, qui ont permis le développement du tourisme vert et des sports de pleine nature aussi bien en été qu'en hiver notamment avec l'organisation de grandes courses cyclistes, de bolides motorisés ou autres événements, la montagne était sillonnée de drailles tracées par les bergers à la suite de l'essor de l'élevage ovin entre le XIVe et le milieu du XIXe siècle. Ces chemins ont désormais été transformés en sentiers de randonnée, à l'instar des GR 4 et GR 9.

Sa nature essentiellement calcaire et de nombreux pierriers dans la partie sommitale expliquent la remarquable blancheur du sommet. La montagne présente également une intense karstification due à l'érosion par l'eau. Les précipitations y sont particulièrement abondantes au printemps et à l'automne. L'eau de pluie s'infiltre dans des galeries et rejaillit au niveau de résurgences au débit variable telles la fontaine de Vaucluse ou la source du Groseau. Le mont Ventoux est soumis à un régime méditerranéen dominant, responsable parfois l'été de températures caniculaires, mais l'altitude induit aussi une grande variété de climats, de sommet au climat de type montagnard, en passant par un climat tempéré à mi-pente. En outre, le vent peut être très violent et le mistral souffle pratiquement la moitié de l'année. Cette géomorphologie et ce climat particuliers en font un site environnemental riche et fragile, constitué de nombreux étages de végétation, comme en témoigne son classement en réserve de biosphère par l'UNESCO et en site Natura 2000.

Si des peuplements humains sont avérés au niveau des piémonts durant la Préhistoire, la première ascension documentée jusqu'au sommet serait l'œuvre, le , du poète Pétrarque depuis Malaucène sur le versant nord. Il ouvre la voie, plus tard, à de nombreuses études à caractère scientifique. Par la suite, pendant près de six siècles, le mont Ventoux va être intensément déboisé, au profit des constructions navales à Toulon, des fabricants de charbon de bois et des éleveurs ovins. Durant la Seconde Guerre mondiale, la montagne abrite le maquis Ventoux. Depuis 1966, le sommet est coiffé d'une tour d'observation de plus de quarante mètres de haut surmontée d'une antenne TDF.

Alors que l'élevage ovin a presque disparu, l'apiculture, le maraîchage et la viticulture, la récolte des champignons parmi lesquels la truffe, ainsi que la culture de la lavande sont toujours pratiqués.

En raison de ces particularités, le mont Ventoux est une figure symbolique importante de la Provence ayant alimenté récits oraux ou littéraires, et maintes représentations graphiques artistiques ou scientifiques.

Claude Monet (14 novembre 1840 - 5 décembre 1926) est un peintre français, lié au mouvement impressionniste.

Il est né à Paris le 14 novembre 1840 et mort le 5 décembre 1926 à Giverny.
Sa famille s'est installée au Havre en Normandie quand il avait cinq ans.

En 1861-62, Monet a dû servir dans l'armée en Algérie. Sa tante Lecadre accepta de le faire sortir de l'armée s'il prenait des cours d'art à l'université. Il quitta donc l'armée, mais n'aima pas les styles traditionnels de peinture enseignés à l'université.

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Vue générale de l'abbaye depuis l'embarcadère du nouveau port.
Vue générale de l'abbaye depuis l'embarcadère du nouveau port.

L'abbaye royale d'Hautecombe est une abbaye en activité située dans la commune de Saint-Pierre-de-Curtille sur la rive occidentale du lac du Bourget, en Savoie. Elle a été fondée en 1125 par Amédée de Lausanne, avec l'aide du comte Amédée III de Savoie et l'appui de Bernard de Clairvaux, et construite durant le XIIe siècle par des moines cisterciens. Elle est particulièrement connue pour être la nécropole de la Maison de Savoie (comtes de Savoie, leur famille, et quelques membres de la famille ducale de Savoie) puis de quelques-uns des rois et reines d'Italie.

Après une période particulièrement active et prospère jusqu'au début du XVe siècle, l'abbaye, comme nombre d'autres maisons religieuses à cette époque, tombe sous le régime de la commende (gestion des biens matériels par une personne extérieure à l'abbaye), et la piété de la vie religieuse s'en ressent fortement. Les vocations se font graduellement moins nombreuses jusqu'au XVIIIe siècle, et la vocation de nécropole est complètement perdue. La Révolution française (qui agrège la Savoie indépendante à la France sous le nom de département du Mont-Blanc) chasse les rares derniers moines et détruit une partie de l'édifice.

Après le Congrès de Vienne, l'abbaye en ruine, revenue dans le royaume de Sardaigne, est restaurée par la volonté de Charles-Félix de Savoie et de Marie-Christine de Bourbon-Siciles au début du XIXe siècle, travaux menés sous la conduite de l'architecte Ernesto Melano, et à nouveau confiée aux cisterciens à partir de 1826 ; elle retrouve sa fonction de tombeau des souverains avec l'inhumation du couple royal.

L'annexion de la Savoie change peu de choses au régime de l'abbaye, qui appartient à une fondation privée fondée par Charles-Félix et dirigée par l'abbé de la communauté religieuse qui occupe les lieux. Bien que relativement épargnée par la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, l'abbaye fait face à une crise après la première guerre mondiale, qui amène le remplacement des cisterciens par des moines bénédictins de 1922 à 1992. Durant la Seconde Guerre mondiale, Hautecombe héberge un temps des religieux polonais, mais ceux-ci sont arrêtés par la Gestapo dans l'enceinte de l'abbaye.

À la fin des années 1980, les bénédictins souhaitent quitter ce lieu, devenu trop touristique, ce qui les détourne de leur vocation monacale. Ils décident alors de partir pour l'abbaye Notre-Dame de Ganagobie et demandent à la communauté du Chemin Neuf de venir les remplacer ; elle accepte en 1992. Cette communauté s’inspire à la fois de la spiritualité de saint Ignace de Loyola et de l’expérience du renouveau charismatique, et utilise en particulier cette abbaye comme maison de formation théologique.

Marc Girardelli en 2014.
Marc Girardelli en 2014.

Marc Girardelli, né le à Lustenau en Autriche, est un skieur alpin autrichien qui a représenté le Luxembourg en compétition de 1980 à 1997 au plus haut niveau international. Malgré un physique fragile (treize interventions chirurgicales au cours de sa carrière), il fait partie pendant plus de quinze ans des meilleurs skieurs de la Coupe du monde.

D'abord spécialiste des disciplines techniques, il s'oriente en 1983 vers la polyvalence et devient en 1985, le premier skieur luxembourgeois a inscrire son nom au palmarès du classement général de la Coupe du monde de ski alpin. Il se construit par la suite, un des plus beaux palmarès de son sport. Recordman du plus grand nombre de victoires au classement général qu'il remporte à cinq reprises en 1985, 1986, 1989, 1991 et 1993, il ajoute dix globes de cristal de spécialités (quatre en combiné, trois en slalom, deux en descente et un en géant) et quarante-six succès dans les cinq disciplines du ski alpin, un exploit que seuls Pirmin Zurbriggen, Günther Mader, Kjetil-André Aamodt et Bode Miller ont réalisé. De plus, Girardelli est le seul à avoir réalisé cette performance au cours d'une même saison, en 1988-1989 qui restera sa meilleure. Il y remporte neuf succès pour treize podiums et termine dans les cinq meilleurs au classement de chacune des cinq disciplines.

Girardelli est également sacré champion du monde à quatre reprises entre 1987 et 1996. Médaillé d'or a trois reprises en combiné (1987, 1989 et 1996), il détient le record de titres dans la discipline en commun avec le Norvégien Kjetil Andre Aamodt. Il a également remporté un titre en slalom en 1991. Avec onze médailles mondiales, il devient en 1996 le skieur le plus médaillé en championnats du monde mais sera dépassé quelques années plus tard par Aamodt.

Double médaillé d'argent aux Jeux olympiques d'Albertville 1992 en super-G et géant, Girardelli n'est pas parvenu à remporter une médaille d'or en trois participations.

Skieur autrichien d'origine, Girardelli a concouru sous les couleurs du Luxembourg à la suite d'un désaccord avec la fédération autrichienne. Il a dû pendant toute sa carrière s'entraîner seul accompagné de son père Helmut qui l'a managé et entraîné jusqu'à la fin de sa carrière, composant régulièrement avec de nombreux problèmes d'organisation et de manque de structures.

Skieur souvent décrié pour son caractère introverti et distant, Girardelli a su gagner le respect de ses pairs grâce à ses performances qui ont fait de lui une personnalité incontournable du cirque blanc de la fin du XXe siècle.

Le parc national de Padjelanta (en suédois Padjelanta nationalpark, en same de Lule Bádjelándda) est un parc national du Nord de la Suède, à la frontière norvégienne, dans la commune de Jokkmokk du comté de Norrbotten en Laponie. Il couvre 1 984 km2, ce qui en fait le plus vaste parc national du pays, et il est bordé par les parcs nationaux de Sarek, de Stora Sjöfallet et le parc norvégien de Rago.

Le toponyme Padjelanta signifie Haute Terre en same, ce qui traduit assez bien la géographie du site. En effet, le parc est avant tout une haute plaine des Alpes scandinaves, d'une altitude d'environ 700 m, avec quelques douces montagnes. Ce paysage contraste fortement avec les zones bordant le parc, au caractère alpin plus marqué, quoiqu'au sud la limite soit moins nette, avec certains hauts sommets dans le parc même. Ceci est dû aux roches du parc, schistes et calcaires, peu résistantes à l'érosion. Le réseau hydrographique est très riche, le parc étant situé à la source du fleuve Luleälven et de plusieurs de ses affluents majeurs. Mais une des principales caractéristiques de Padjelanta est la présence de grands lacs, dont en particulier le Virihaure et le Vastenjaure.

Padjelanta, ainsi que le reste de la Laponie qui l'entoure, sont souvent qualifiés de « plus grande zone encore vierge » d'Europe. En fait, le secteur du parc est habité depuis environ 7 000 ans par les Samis, peuple nomade du Nord de l'Europe. Ils vivaient initialement de la cueillette et de la chasse, en particulier au renne, mais peu à peu ils ont développé une culture fondée sur l'élevage de cet animal associé à des déplacements de transhumance. Padjelanta devint alors l'un des principaux sites d'estive des montagnes, et un grand nombre de camps Samis sont présents dans le parc, souvent à proximité des grands lacs. Pour les Suédois, la zone fut tout d'abord utilisée au XVIIe siècle pour la mine de Kevdekare, de laquelle ils extrayaient de l'argent. Après la fermeture de la mine, c'est surtout l'exploration botanique du parc qui motiva les visites dans la région. En effet Padjelanta possède une flore particulièrement riche, avec un certain nombre d'espèces rares, bien qu'il soit situé quasi-intégralement au-dessus de la limite des arbres. À partir du XXe siècle, le tourisme se développa aussi.

C'est l'alliance des associations touristiques et celles de protection de la nature, menée par le botaniste Sten Selander, qui permit la création du parc national en 1962, protégeant ainsi la zone des menaces liées au développement de l'énergie hydroélectrique. Le parc et la région furent classés en 1996 patrimoine mondial de l'UNESCO, en partie pour leur nature préservée et pour leur culture Sami toujours présente.

De nos jours, le parc est toujours une zone importante pour l'élevage des rennes par les Samis. C'est aussi une destination touristique, traversée par plusieurs grands sentiers de randonnée, tels que le Padjelantaleden et le Nordkalottleden. Parmi les attractions du sites, les grands lacs sont réputés pour leur beauté.

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